L’affaire Bougazelli domine toujours la Une des quotidiens sénégalais

L’affaire de l’ex-député Seydina Fall dit Bougazelli, mis sous mandat de dépôt après être inculpé pour trafic de faux billets et association de malfaiteurs entre autres, continue d’alimenter les quotidiens sénégalais reçus ce week-end à APA.« Bougazelli sous mandat de dépôt », titre le quotidien national Le Soleil, informant que l’ex-député démissionnaire après l’éclatement de cette affaire est poursuivi aussi pour contrefaçon de signes monétaires, blanchiment d’argent et de corruption.

« Présumé trafic de faux billets de banque-Bougazelli, le vrai faux », écrit L’Observateur qui dit « les vérités sur le deal qui a conduit Seydina Fall en prison ».

Pour Vox Populi, après son placement sous mandat de dépôt dans l’affaire des faux billets, « Bougazelli, nouveau dépité de…Rebeuss ». Selon nos confrères, le cas de l’ex-député est aggravé par une « tentative de corruption sur les gendarmes » à qui il a proposé 10 millions f cfa pour se tirer d’affaire.

Pendant ce temps, L’As fait le portrait du responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) à Guédiawaye (banlieue dakaroise) et indique : « DJ, faux lion, footballeur…Bougazelli, un touche à-tout à Rebeuss ».

En politique, L’As parle de rebondissement au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et révèle que « Wade vire Oumar Sarr et se réconcilie avec Madické Niang ».

« Médiation de Serigne Mountakha-Wade et Madické se retrouvent », titre Walf Quotidien.

Politique, enseignement supérieur et société à la une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant du processus électoral à l’état de « vieillesse » d’Abdoulaye Wade, en passant par la tension née de l’orientation des nouveaux bacheliers et la suite de l’affaire Boughazelli.« Macky +biaise+ l’enjeu », titre Sud Quotidien sur le « refus de tout débat » du chef de l’Etat sur le 3e mandat et la « division de l’opposition par le dialogue national ».

Sur un autre angle, Walf Quotidien dévoile « le piège du report » des élections locales en 2021, illustrant ce titre par une photo de Macky Sall en train d’effectuer son vote lors de la dernière présidentielle. Par cet écueil, le journal note des « conséquences inévitables sur les législatives et la présidentielle ».

Le quotidien national Le Soleil titre, pour sa part, sur les progrès économiques réalisés au Sénégal et qualifiés d’« impressionnants » par la directrice générale du FMI.

Vox Populi reprend en Une l’ex-président nonagénaire Abdoulaye Wade qui affirme que « la vieillesse n’est pas une maladie », mais « un état d’esprit », poursuit-il dans Le Quotidien. Pour le prédécesseur de Macky Sall, « la façon dont le peuple (lui) manifeste sa sympathie (le) dépasse ».

En société, L’Observateur informe que « 517 morts » ont été recensés en 10 mois sur les routes du Sénégal : une « hécatombe » pour le journal qui note par ailleurs que l’ex-député Seydina Fall Boughazelli « sera déféré aujourd’hui » après sa deuxième audition par la Section de recherches de la gendarmerie.

Sur cette affaire de présumé trafic de faux billets de banque dont il est accusé, EnQuête informe que « le restaurateur Kalidou Sy et sa copine (sont) libérés ».

Sur l’orientation des bacheliers, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) qualifie de « boîte noire » la plateforme Campusen.

« Orientension », ironise sur cet état de fait Le Quotidien, ajoutant que le Saes « dénonce l’impréparation et exige l’audit de la plateforme Campusen ».

En football, Stades qualifie le sélectionneur des Lions Aliou Cissé de « Mister +turn-over+ » après avoir utilisé « 13 +onze+ différents » en autant de matchs.

« Que les gens laissent Cissé travailler », s’est exclamé Lamine Ndiaye, ancien sélectionneur du Sénégal et actuel entraineur de Horoya AC de Guinée, dans un entretien exclusif à Record.

L’affaire Boughazelli continue de faire les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement encore de l’affaire du député Seydina Fall Boughazelli, accusé dans un trafic présumé de faux billets et placé en garde à vue hier.« En garde à vue à la Section de recherches : Boughazelli attend son billet pour le parquet », titre Le Quotidien là où Walf Quotidien souligne que « l’ex-député (est) à un pas de (la prison) de Rebeuss ».

Là où L’Observateur révèle « les secrets de la démission de Bougazelli » et « les manœuvres nocturnes du pouvoir à Guèdiawaye (banlieue dakaroise) », son fief, EnQuête sort « la vidéo explosive » sur lui.

« Les gendarmes ont filmé tout le déroulement de l’arrestation de Bougazelli ; +Wooy yakouna+ (je suis foutu), a crié le député au moment de son interpellation », écrit le journal.

Libération fait pour sa part « les premières révélations fracassantes de l’enquête ayant conduit, hier, à l’arrestation de l’ancien député mouillé jusqu’au cou ». Le journal révèle aussi que « le boss d’un resto refilait les faux billets à sa clientèle ».

Ainsi cette histoire de faux billets de banque qui vient juste après celle portant sur le trafic de drogue et les faux médicaments suscitent une crainte chez Sud Quotidien : « Le Sénégal, un pays en danger ».

Pour le journal en effet, cette affaire de faux billets « donne le tournis » pendant que « des autorités (sont) soupçonnées d’être derrière le trafic de drogue » et qu’il est « permis de tuer avec les faux médicaments ».

Tout en faisant un clin d’œil à l’affaire Boughazelli avec son placement en garde à vue, le quotidien national Le Soleil rend cependant des « hommages à une femme élégante et mesurée », à savoir feu Colette Senghor, la défunte veuve du premier président du Sénégal.

Décédée dans cette semaine en France, la veuve de Léopold Sédar Senghor « reposera à Dakar aux côtés » de son mari et de leur fils Philippe.

En football, Stades fait focus sur « ce qui attend les Lions en 2020 » avec le début en « mars » des éliminatoires pour la Coupe du monde Qatar 2022 et le « sulfureux derby contre la Guinée-Bissau » en « août » pour les éliminatoires de la CAN 2021 au Cameroun.

Pour Record, « les Lions donnent RV en mars » pour le Mondial 2022 et « le Sénégal (sera) tête de série au tirage » malgré « un difficile odyssée vers le Qatar ».

L’affaire du député Boughazelli en vedette dans la presse sénégalaise

La journée chargée d’hier du député Seydina Fall Boughazelli, cité dans l’affaire du trafic présumé de faux billets, est le sujet le plus en vue des quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA.Quand L’AS note que « Boughazelli se rend et démissionne de l’Assemblée », Le Quotidien indique qu’il « se livre » là où Walf Quotidien note qu’il « sort de sa +cachette+ et démissionne ».

Se mettant « à la disposition de la Justice » avec cette démission, Le Quotidien ajoute qu’il promet de rendre son « passeport et ceux de (son) épouse et de (ses) enfants ».

Cependant, EnQuête note un « imbroglio » sur cette « supposée démission » vu que le concerné a déclaré, « hier vers 18h », avant d’entrer à la Sections de recherches de la gendarmerie : « Je ne démissionne pas ».

Toutefois, poursuit le journal, le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse « a annoncé la réception de sa lettre de démission, à 15h ».

Considérant Boughazelli comme « fugitif » après être resté des jours sans déférer à la convocation des gendarmes, Vox Populi relate son « show » d’hier après sa « réappa(rition) à la Sections de recherches ». Par ailleurs, le quotidien souligne qu’il est « reconvoqué cet après-midi ». 

L’Observateur livre pour sa part « les dernières confidences du député Boughazelli ». Notant qu’il « pense déjà à l’avenir de (sa) famille », ce dernier confie que le frère du chef de l’Etat « Aliou Sall a passé la nuit du lundi au mardi sur (son) canapé ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien a vu hier à l’Assemblée nationale une «opposition divisée » et un ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye) qui « déroule » alors qu’il défendait le projet de loi portant report des élections locales et la prorogation des mandats des conseillers municipaux.

Le quotidien national Le Soleil titre pour sa part sur le sommet Compact Africa, avec le chef de l’Etat Macky Sall au milieu d’homologues africains et la chancelière allemande Angela Merkel. Le journal note que « l’Allemagne octroie 70,8 milliards FCFA au Sénégal » avant de citer la directrice de la prison de Cap Manuel de Dakar où est emprisonné l’ancien président tchadien.

Selon Khadidiatou Faye, « Hissène Habré n’a aucun problème », malgré les révélations faites sur son état de santé par son épouse Raymonne Habré. En plus, ajoute la cheffe de l’établissement pénitentiaire, il « est quelqu’un de très respectueux ».

 

Affaire Boughazelli, sécurité et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du présumé trafic de faux billets dont est accusé le député Seydina Fall dit « Boughazelli » aux déclarations des présidents sénégalais et mauritanien au forum de paix et sécurité, ouvert hier Dakar, en passant par la nouvelle configuration de l’équipe nationale de football du Sénégal.« Le scandale Boughazelli », affiche en Une L’Observateur, donnant une explication sur « pourquoi la gendarmerie n’est pas allée tirer le député Seydina Fall de sa +cachette+ ». Le journal dévoile aussi « les pièges de l’ouverture d’une information judiciaire » sur cette affaire de plus de 30 milliards de faux billets de banque.

EnQuête parle, lui, d’un « mépris à la justice » de la part du député « apériste » (APR, au pouvoir) après son « deuxième faux bond » à la Section de recherches de la gendarmerie.

Déclaré malade et interné, le député de l’APR « hume toujours l’air de la liberté » tandis que « ses présumés complices (sont) déférés hier au Parquet », selon le journal qui, pourtant reprend ces propos de Luc Sarr, conseiller politique du chef de l’Etat : « jamais le régime ne protégera Boughazelli ».

Si Vox Populi pense que ce dernier est le « député de l’impunité », Le Quotidien semble interloqué du fait que le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye soit « sans voix » dans cette affaire, « contrairement à son habitude ».

A propos du Forum paix et sécurité ouvert hier à Dakar, Walf Quotidien note que Macky Sall « sermonne les Nations unies », de même que son homologue mauritanien Ghazouani.  Les deux présidents ont, d’après le journal, versé dans des « attaques » visant l’ONU sur la lutte contre la menace terroriste.

Si Sall appelle l’ONU à « réformer ses procédures », Mouhamed Ould Ghazouani invite l’organisation à « se réformer au Conseil de sécurité, mais aussi sa politique de maintien de la paix ».

De toute façon, « le Sénégal et la Mauritanie devront être très vigilants », souligne Ghazouani dans le quotidien national Le Soleil où il a accordé un entretien exclusif.

En football, Record s’intéresse à la nouvelle configuration de l’équipe nationale du Sénégal et note que le sélectionneur Aliou « Cissé rajeunit la Tanière ».

Le journal montre ce dernier dans une image où il donne des conseils au jeune Krépin Diatta, qui a grandement participé au double succès du Sénégal lors des deux rencontres internationales contre le Congo (2-0) et l’Eswatini (1-4).

Par rapport à cette performance du milieu offensif de Bruges (Belgique), Stades croit que Krépin Diatta est « le meneur qui manquait » aux Lions du Sénégal : « un Fadiga plus ».

Macky Sall, Hissène Habré et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés principalement par un Macky Sall sur les fronts politique, économique et historique et les conditions de détention de l’ancien président tchadien Hissène Habré au Sénégal.S’adressant samedi aux cadres de son parti présidentiel (APR), Macky Sall a indiqué dans Le Quotidien : « Je ne serai plus là dans quelques temps », sonnant comme une réponse à la polémique sur son éventuel troisième mandat.

Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais a également « brandit des menaces », selon L’AS qui le cite : « Il faudra serrer la ceinture, parce que cela pourra tanguer en 2020 ; nous allons prendre des sanctions dures au plan pécuniaire et pénal ; Il faut affronter les forces tapies dans l’ombre et qui empêchent d’avancer ; Si on continue de cette manière, on va continuer à tendre la main en 2035 ».

Pour L’Observateur, « la dette énerve  Macky Sall » qui souligne qu’on « ne s’endette pas pour entretenir des fonctionnaires et des politiciens ».

Mais pour Walf Quotidien, « Macky Sall s’endette, assume et s’explique ».

A propos de la restitution officielle du sabre d’Elhadji Oumar Tall au Sénégal, le président Sall salue une « paix des braves » dans Sud Quotidien. Il ajoute que « nous sommes prêts à accueillir notre patrimoine » là où le Premier ministre français Edouard Philippe souligne que « la place du sabre, c’est bel et bien ici ».

Dans le quotidien national Le Soleil, la famille omarienne « réclame les 517 livres et manuscrits » au sortir de cette manifestation où « six accords (ont été) signés » avec la France qui a également« émargé » une convention de dépôt avec le Sénégal.

Sur un autre sujet, Vox Populi titre sur l’ancien président tchadien Hissène Habré qui « chute et se casse le bras en prison », au Cap Manuel de Dakar. Selon son épouse Raymonne Habré, « l’administration pénitentiaire refuse son hospitalisation en clinique pour éviter le buzz ».

L’ancienne première Dame livre également de « froides révélations » dans Tribune, parlant de « sa santé, le suivi, le paracétamol » ainsi que des « lobbies étrangers » qu’elle pointe du doigt.

L’Observateur titre pour sa part sur la victoire du Sénégal (1-4) à Eswatini dont l’attaquant Famara Diédhiou, auteur d’un triplé, a été l’un des grands artisans en seconde période après une longue pause due à la pluie : « Après la pluie, Famara Diédhiou fait le beau temps ».

Pour Stades, « les Lions brillent en tête du groupe I » des éliminatoires de la CAN 2021, mais le sélectionneur Aliou Cissé, comme insatisfait, se dit « en droit de demander plus ».

L’audition du député Boughazelli dans l’affaire de trafic de faux billets fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de l’audition du député Seydina Fall dit « Boughazelli » dans une affaire de trafic de faux billets de banque.« Le député Boughazelli arrêté puis relâché », affiche Waf Quotidien qui précise que le mis en cause « a été interpellé ce jeudi 14 novembre à la Brioche Dorée de Ngor (Dakar) (et que) la somme trouvée sur lui est estimée à 3 milliards de francs FCA ».

Cependant, ajoute le même journal « le présumé trafiquant de faux billets n’a duré quelques heures dans les locaux de la Section de recherches. Il a été relâché un peu avant 21 heures, devant une forte pression venue d’en haut ».

Sous le titre « Bougazelli dans la nasse », le quotidien Enquête affirme que « Le préjudice (de cette affaire) est estimé à 50 millions d’Euro, soit plus de 32 milliards de F CFA » ajoutant que l’élu de la mouvance présidentielle « est de nouveau convoqué aujourd’hui » à la Section de recherches.

Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Boughazelli siège à la section de recherches » avant de souligner que « le chef de l’Etat, qui rentrait hier à Dakar, a été +très déçu et énervé+ lorsqu’il a appris cette information ».

Après Seydina Fall, « 9 autres individus ont été arrêtés et deux autres personnes sont activement recherchées » par la Section de recherches informe Vox Populi qui soutient que le député a été arrêté « avec des euros et des dollars contrefaits dans sa voiture ».

« (…) il nie toute implication dans l’affaire des faux billets de banque qui lui ont valu son arrestation. Il prétend que son malheur se limite à avoir prêté sa voiture à une personne qui y aurait mis des faux billets. Cette personne interpellée par les gendarmes aurait déclaré aux pandores que le véhicule appartient à un député du nom de Seydina Fall », écrit à propos de cette affaire le quotidien L’AS qui dit avoir joint l’intéressé au téléphone.

L’Observateur revient également sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Dans les secrets de l’affaire du député « Bougazelli » – Seydina Fall parle de +complot+ et d’une +transaction foncière qui a mal tourné+ – L’histoire du sac contenant de faux billets estimés à 46 millions FCfa – Libéré sur convocation, il sera à la gendarmerie de Colobane aujourd’hui – Un célèbre rappeur cité dans ce présumé trafic de faux billet en Euros ».

Macky Sall et les Lions se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement de la victoire (2-0) des Lions, hier à Thiès (ouest), contre les Diables Rouges du Congo lors du premier match des éliminatoires de la CAN 2021 et de la réception du Prix Medays 2019 par le président Macky Sall, le même jour à Tanger (Maroc).« Recevant le Prix Medays, hier à Tanger, le président de la République, Macky Sall, a exhorté les Africains à prendre en main leur destin. A son avis, +il ne peut y avoir ni chasse gardée, ni exclusivité, ni exclusion+ en Afrique », écrit Le Soleil citant le récipiendaire.

Et le quotidien national d’ajouter : « Face aux inégalités grandissante et parfois source de subversion et d’incertitudes, le chef de l’Etat sénégalais estime qu’on ne peut plus se résigner à la perte de confiance ».

Remis tous les ans, lors des cérémonies d’ouverture et de clôture officielles des MEDays, les Prix MEDays sont attribués à des personnalités, institutions, organisations ou entreprises, ayant apporté une contribution déterminante au développement des pays du Sud, ou ayant eu une réelle valeur ajoutée dans l’amélioration des rapports Nord-Sud ou Sud-Sud.

Sous le titre « La leçon de Macky à Tanger », Le Quotidien informe que « Macky +a donné+ des réponses contre la crise globale de confiance ». « Il a, selon le journal, cadré son discours sur la thématique de ces derniers Medays en rappelant les fondements de la liberté, bases de la sécurité et du développement des pays ».

Faisant un focus sur le discours du président Macky Sall à Tanger, le quotidien L’AS met en exergue cette déclaration : « Le peuple a autant besoin de liberté que de pain quotidien ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien revient sur la victoire 2-0, hier à Thiès (ouest) de l’équipe nationale du Sénégal contre les Diables Rouges du Congo et arbore cette Une : « Les Lions assurent d’entrée ».

L’Observateur consacre également sa parution du jour au succès des poulains d’Aliou Cissé et affiche : « A Thiès, l’histoire commence sur de bons rails ».  Le journal y ajoute ces sous-titres : « La belle histoire des Thiéssois Sidy Sarr et Habib Diallo – Les choix gagnants de Aliou Cissé – Ismaïla Sarr (sera) forfait contre l’Eswatini ».

Décortiquant la victoire des coéquipiers de Sadio Mané, le journal Record estime que « Les Lions (se sont imposés) sans trembler » là où Vox Populi soutient que « Les Lions (ont exorcisé) les Diables Rouges ».

Politique, internet et pêche se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent de divers sujets allant, notamment, de la politique au numérique en passant par l’alerte de l’ONG Green Peace au nouveau ministre de la Pêche et de L’Economie maritime, Alioune Ndoye, sur les difficultés que traverse ce secteur stratégique.« De dépitée à député », affiche Le Quotidien parlant ainsi de la suppléante de Aïssata Tall Sall (ATS) à l’Assemblée nationale.

« Marième Soda Ndiaye va suppléer Aïssata Tall Sall à l’Assemblée nationale. Pourtant, les deux n’étaient plus en odeur de sainteté depuis le ralliement de la présidente de +Oser l’Avenir+ au camp présidentiel à la veille de la présidentielle du 24 février dernier. La jeune de 27 ans était dépitée par cette décision qui lui avait fait +mal et honte+ », écrivent nos confrères qui mettent en exergue quelques échanges salés entre la future et l’ancien député.

Me Aïssata Tall Sall, par ailleurs maire de la ville de Podor (nord) a été nommée, jeudi dernier, Envoyée Spéciale du président de la République, Macky Sall. Ce qui justifie l’entrée à l’hémicycle de Marième Soda Ndiaye.

Parlant de cette nomination de ATS, L’Observateur estime qu’« En quittant l’opposition pour rallier le camp du président Macky Sall, Aïssata Tall Sall (…) semble avoir hypothéqué ses ambitions politiques ». D’où cette Une du journal : « Aïssata Tall Sall, une opposante au pouvoir, l’ambition piégée ».

Revenant sur le forum Blommberg ouvert hier à Dakar, le quotidien national Le Soleil met en exergue cette déclaration du ministre d’Etat, Secrétaire général du gouvernement, Mahammed Boun Abdallah Dione sur la sécurité des données gouvernementales, en ce qu’il s’agit spécifiquement de la question de l’intranet : « L’Intranet gouvernemental sera davantage sécurisé », a assuré le ministre ajoutant que « C’est actuellement une super priorité ».

« Le chantier s’annonce difficile pour le tout nouveau ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye. A peine installé sur son fauteuil, l’organisation non gouvernementale, Greenpeace lui rappelle les urgences du secteur », note Walf Quotidien qui revient sur l’alerte donnée par cette ONG à Alioune Ndoye.

« Minée par une surexploitation de la ressource, des pertes d’emplois et des problèmes sécuritaires qui drainent un lot funèbre de plusieurs milliers de disparition en haute mer, la pêche sénégalaise vit ses moments les plus sombres. Une situation qui nécessite, selon l’Ong Greenpeace, une intervention rapide des autorités en charge du département », relève de son côté le quotidien Enquête.

Les quotidiens sénégalais commentent la « Fatwa » du khalife des Tidianes

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent leur parution du jour à l’allocution du Khalife général de la confrérie soufie des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, qui met en garde ses concitoyens contre la promotion de l’homosexualité, la franc-maçonnerie, les mariages cachés…à l’occasion de la célébration, ce week-end, de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, Mohammad.« Les mises en garde de Serigne Babacar Sy Mansour » ; « La fatwa du khalife des tidianes » ; « La +fatwa+ de Tivaouane » ; « Le khalife de Tidianes charge l’Etat » ; titrent respectivement Le Soleil, Enquête, Sud Quotidien et le journal L’AS.

« Le khalife général des Tidianes est connu pour son franc-parler. Samedi dernier, lors de la cérémonie officielle du Gamou marquant la célébration de la naissance du Prophète Mohammed, il n’a pas compromis cette belle réputation. Serigne Babacar Sy Mnasour a livré une fatwa contre l’homosexualité, la franc-maçonnerie et la manière dont beaucoup de mariages sont scellés aujourd’hui », écrivent nos confrères du journal Le Soleil.

« Serigne Babacar Sy Mansour ne veut plus des homosexuels qui se pavanent au vu de tous », note le quotidien Enquête avant de reprendre cette injonction du khalife au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye : « Il faut régler ce problème ».

Une affirmation qui fait dire au quotidien L’AS « Que les homosexuels sénégalais se tiennent pour dit (parce qu’) ils sont dans le collimateur du Khalife général des Tidianes qui a décidé de les combattre farouchement ».

Face à la dépravation de certaines mœurs, souligne Sud Quotidien, « Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, souhaite qu’une lutte acharnée soit menée contre des tares de la société (…) ». Et pour ce faire, ajoute le même journal,  « Le Khalife général des Tidianes alerte et engage la responsabilité de l’Etat ».

Sous le titre « Moustapha au champ de tir », Le Quotidien revient sur cette même actualité du Gamou et informe que le guide du Dahiratoul moustarchidine wal moustarchidaty (branche de la confrérie des Tidianes), Serigne Moustapha Sy a clos le Maouloud en demandant au président Macky Sall « d’arrêter les provocations » à son endroit.

Serigne Moustapha Sy fustige le fait que des gendarmes aient arrêté son cortège en partance pour Tivaouane, exigé qu’on leur remette les papiers autorisant ledit cortège et à avoir un gyrophare et une sirène.

Revenant sur la sortie de Serigne Moustapha Sy, Vox Populi fait état de l’attaque de ce dernier contre Serigne Moudou Kara qu’il a traité de « marabout comédien ».

Le journal reprend à sa Une cette déclaration du leader du Diwane : « A un certain degré de responsabilité, on ne doit pas se faire passer comme un comédien. Qu’on arrête les choses frivoles, de suivre les politiques qui se jouent de nous ».

Dans les colonnes du même journal, la personne visée « calme le jeu » et déclare : « Je ne veux voir personne tenter une réaction… »

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Maouloud

La célébration, ce samedi, du Maouloud 2019 fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus à APA.« Gamou 2019-Dans les grâces du Prophète », titre L’Observateur, qui met l’accent sur Mouhamed Baroud Sy, le fils libanais de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Nos confrères parlent d’un « dangereux voisinage à Médinatoul Salam », fief des Thiantacounes, où « Sokhna Aïda-Serigne Saliou Thioune » vont célébrer le Maouloud.

« Célébration du Maouloud 2019 à Tivaouane dans la nuit de ce samedi-L’appel du Maodo ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal informe que « le khalife engage les fidèles pour l’achèvement de la construction de la grande mosquée ».

« 35 kg de margarine, 250 kg de riz et 45 kg de médicaments de la rue saisis », informe Sud Quotidien, soulignant que les Sapeurs-Pompiers dénombrent 1 mort et 46 blessés en 10 sorties.

« Gamou 2019-La fatwa amère des Khalifes », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, le khalife des Tidianes met en garde : « Nous ne saurons accepter l’argent sale ou mal acquis dans le financement de la mosquée ».

« Le Khalife des Tidianes sur la relance des travaux de la grande mosquée-Nous n’accepterons pas d’argent sale », note Le Quotidien dans sa manchette.

Dans sa rubrique « Grand-Place », EnQuête affiche le guide-religieux et politicien, « Mansour Sy Djamil sans tabou ». Selon ce dernier, « le Gamou de Tivaouane et le Magal de Touba anesthésient la tension sociale dans ce pays. Si aujourd’hui, Macky voulait faire un 3ème mandat, je ne vois pas ce qui peut l’en empêcher ».

Pour la célébration du Gamou, Vox Populi note un « enchaînement et (des) moments de grâce à Tivaouane » nés de la concomitance du Bourd, de la prière du vendredi, du Hadratoul Jummah et du Maouloud.

« Tivaouane, Kaolack, Médina Gounass, Thiénaba-La Tidianiya, une confrérie à plusieurs lumières », titre L’As.

A sa Une, Le Quotidien s’intéresse à l’Envoyée spéciale du président de la République et indique que la nouvelle occupante du poste « Aïssata défend son dossier ». « Le poste n’existe que par ce que la personne nommée en fait. Il n’y a que des ignorants pour en douter de la pertinence », dit Me Aïssata Talla Sall dans Le Quotidien.

La lutte avec frappe fait la Une du Soleil qui donne la parole à Modou Lô, leader de l’Ecurie Rock Energie qui affirme : « Je mérite plus que quiconque le titre de Roi des arènes ».

Sécurité, politique, sport et religion au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets principalement marqués par les points saillants du discours du chef de l’Etat Macky Sall délivré hier lors de la journée des Forces armées.Selon le quotidien national Le Soleil, « Macky Sall qualifie de +remarquable+ » la contribution des Armées dans la construction nationale, donnant « en exemple » dans L’AS les sapeurs-pompiers lors de la célébration de cette journée.

Dans EnQuête, le chef de l’Etat sénégalais demande à la marine et à l’armée « de se préparer » pour l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz offshore.

Par ailleurs, « Macky exige un monitoring mensuel aux DG et ministres » dans le but de « vendre ses réalisations », informe L’AS, qui renseigne en même temps que « la machine à recyclage (est) en plein régime » avec la nomination de Me Aissata Tall Sall comme Envoyée spéciale du président de la République. Un poste qu’occupait Aminata Touré avant sa nomination comme présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Concernant cette dernière, surnommée « Mimi », EnQuête note que c’est « la montée en puissance » pour elle comme présidente du CESE mais également au sein du parti présidentiel APR. Mais « cette hyperactivité fait l’objet d’une surveillance accrue dans son camp », selon le journal.

A propos des Locales reportées, Walf Quotidien note que « l’opposition fait le jeu de Macky » là où Le Quotidien titre sur les affaires Karim Wade et Khalifa Sall et note que « le Comité des droits de l’homme ne lâche pas le Sénégal ».

Pour cet organe, « la déchéance de leurs droits politiques est sans limite temporelle », rapporte le journal qui indique que « le Sénégal réplique aujourd’hui ».

A propos du présumé scandale de corruption de l’IAAF sous la gestion du Sénégalais Lamine Diack, L’Observateur informe que son fils « Pape Massata Diack (est) sous le coup d’une double inculpation » après son audition hier « sur les 20 questions de la justice française ».

En football, ce journal s’intéresse en même temps au « penaltygate » provoqué par l’attaquant sénégalais du FC Bruges, Mbaye Diagne. Il a raté mercredi en Ligue des champions européenne le penalty de l’égalisation de son club face au PSG, un acte qui « fâche la Belgique ».

En prêt dans ce club belge, Record note que Mbaye Diagne a « déjà le mal de Bruges » là où Stades indique qu’il est « ciblé pour son égo surdimensionné », même s’il a tenu à « présenter (ses) excuses » après son geste.

Sur la célébration du Gamou 2019, L’Observateur dévoile « les figures secrètes de la Tidjaniya » pendant que Sud Quotidien constate que « Tivaouane refuse du monde » à 48 heures de l’évènement marquant la naissance du prophète.

Justice, religion et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets allant des auditions sur l’affaire Petro-TIM à d’autres questions d’ordre judiciaire et politique, en passant par l’actualité du Gamou 2019, notamment celui de Tivaouane.« Affaire Petro-TIM : les auditions s’enchainent », titre Le Soleil, soulignant que Boubacar Camara et Clédor Sène (opposants) ont rencontré hier le juge. Le quotidien national informe par ailleurs que l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et l’ancien ministre Samuel Sarr passeront à leur tour aujourd’hui.

Mais pour Walf Quotidien, « Clédor Sène enfonce Macky et Aliou Sall devant le juge » là où Boubacar Camara indique dans Vox Populi que « l’implication d’Aliou Sall complique les choses ».

Sur la gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger, L’Observateur informe que « Macky Sall envoie l’IGE (inspection générale d’Etat) aux Affaires étrangères », auprès de son puissant ministre Amadou Ba. Le journal note que « l’affaire des 850 millions FCFA de Milan a accéléré le déclenchement de la fouille des ambassades et consulats ».

Pour rester dans ce cadre un peu international, L’Observateur renseigne également que Pape Massata Diack sera auditionné aujourd’hui dans le « présumé scandale de l’IAAF ». L’ancien conseiller marketing est accusé avec son père Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial, d’avoir voilé un système de dopage d’athlètes russes en échanges de pots-de-vin.

Entendu suite à la commission rogatoire envoyée par la France, « Pape Massata Diack continue de nier » toutefois selon Walf Quotidien.

Abordant un autre sujet, EnQuête nous promène « dans la ferveur de la Tijaniya », en prélude du Gamou marquant la naissance du prophète de l’Islam, qui sera célébré samedi à Tivaouane comme dans d’autres foyers religieux du pays. Le journal nous ramène d’abord « aux origines de la Bourda » avant de dresser le portait d’Elhadj Malick Sy, « l’érudit des érudits ».

Le petit-fils de ce dernier, Serigne Babacar Sy Mansour, actuel khalife de Tivaouane, « réunifie » le Parti démocratique sénégalais (PDS), selon L’AS, avant de « sermonne(r) Wade ». Pour ce quotidien, il y a eu « télescopage de la délégation du PDS et celle de Oumar Sarr et Cie », dissidents de ce parti fondé par l’ex-chef d’Etat.

En football, Vox Populi note que « l’Espagne met fin au rêve des Lionceaux », éliminés hier en huitième de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans.

Pour le quotidien sportif Stades, c’est une aventure qui « s’arrête ».

Politique et fait divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets avec en tête l’annonce du report des élections locales puis, l’affaire des munitions d’armes et de la drogue subtilisées au sein de l’armée.« Le scrutin reporté en 2021 », titre Walf Quotidien, reprenant la réaction du parti Tekki (opposition) qui estime que c’est « une stratégie pour Macky de gagner du temps ».

 Et pour EnQuête c’est du « dilatoire au sommet », notant que ce report cause un « dérèglement du calendrier électoral ».

Toutefois les élections municipales n’ont « jamais été tenues à date échue, depuis 1984 », avec parfois « la complicité de l’opposition », selon le journal.

Pour L’AS cependant, « le gouvernement cède à la pression de la société civile » sortie du bois avant-hier pour dénoncer entre autres le non-respect du calendrier électoral. Mais là, elle semble avoir gain de cause avec le « deadline » pour les Locales désormais fixé au « 28 mars 2021 ». Mais pour L’Observateur, tout cela est possible que grâce aux « manœuvres +Locales+ de Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur.

En fait divers, Le Quotidien titre sur l’affaire des munitions et de la drogue (volées) et note qu’il y a une « insécurité dans l’Armée » sénégalaise.

Poussant l’affaire, L’Observateur a recueilli de « nouvelles révélations sur la cocaïne saisie en pleine mer » en déroulant « le film de l’opération militaire ». Le journal dresse en même temps l’identité des « 6 personnes » arrêtées et déférées au parquet avant de refaire « l’itinéraire de la drogue ».

A propos des auditions dans l’affaire des contrats d’exploration pétrolière et gazière, Sud Quotidien dresse « les mille facettes du +petrogazgate+ » là où le quotidien  national Le Soleil indique que « le Sénégal débute une nouvelle ère » avec la recherche de partenaires pour l’exploration de 12 blocs d’hydrocarbures.

Sur une note diplomatique, L’Observateur révèle « les secrets de l’exfiltration de 48 Sénégalais de la Guinée ». Ils étaient accusés « de vouloir déstabiliser » le régime du président Alpha Condé, faisant face depuis quelques temps à des manifestations de la rue contre son projet de référendum pour un troisième mandat.

Les mises en garde de la société civile en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets principalement dominés par la sortie de membres de la société civile sur différents sujets liés à la vie politique du pays, dont le calendrier électoral et la question du dialogue national.Quand « la société civile sort du bois » dans Sud Quotidien, elle « élève la voix » dans Le Quotidien pendant qu’elle « durcit le ton » dans EnQuête.

Ces  journaux sont tous convaincus ainsi de la position de la société civile, qui s’exprimait hier  devant la presse sur « le non-respect du calendrier électoral », à travers le « manque de lisibilité » sur la date des élections municipales et départementales, ainsi que « la léthargie » notée dans la Commission nationale du dialogue national.

Elle dénonce par ailleurs l’existence de « deux dialogues » tenus par le président Sall, l’un avec son prédécesseur Wade  et l’autre avec une partie de l’opposition.

Mais concernant les Locales, les partenaires de Valdiodio Ndiaye et Moundiaye Cissé veulent qu’elles soient tenues « au plus tard le dimanche 28 juin 2020 ». Le premier, notant dans EnQuête qu’on « ne peut pas laisser les hommes politiques prendre en otage les Sénégalais », réclame avec ses collègues un « audit » de la présidentielle et du fichier électoral.

Pour L’Observateur cependant, c’est Famara Sagna, le président de la Commission du dialogue national, qui est « l’obstacle au dialogue national ». Le journal explique par ailleurs la manière avec laquelle il « bloque la tenues des élections locales ».

Sur un autre sujet, Vox Populi titre sur « le nouveau cadre réunissant des adversaires de Macky ». Amené par trois figures de la dernière présidentielle (Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang) à l’exception d’Ousmane Sonko, selon le journal, il compte des outsiders comme Malick Gackou (ancien ministre), Pape Diop (ancien président de l’Assemblée) et Hadjibou Soumaré (ancien PM).

Ainsi pour Vox Populi, cette « grande alliance » est la « première force de l’opposition » vu qu’Idrissa Seck et Cie « pèsent plus d’un million de voix ».

Sur la préparation de la commémoration de la naissance du prophète de l’Islam, appelée au Sénégal le Gamou, le chef de l’Etat s’est rendu hier dans la ville religieuse de Tivaouane, située dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

Devant le khalife des Tidianes, Macky Sall a dit dans  Walf Quotidien qu’il « redoute le +colonialisme spirituel+ » avant d’indiquer dans Le Soleil que « l’Islam est un rempart contre la haine ».

En football, Record se demande qui va « remplacer » le défenseur central Salif Sané, blessé au genou, pour le double match du Sénégal de novembre en éliminatoires de la CAN 2021.

Le sélectionneur Aliou Cissé pourra cependant compter sur le jeune défenseur Moussa Ndiaye qui dit pourtant venir en équipe nationale « pour gagner en expérience ».

 

Politique, faits divers et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par le débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, les faits divers avec les rocambolesques affaires sur l’armée et la drogue et les performances de Sadio Mané avec son club Liverpool.« Tentation de troisième mandat présidentiel : Macky sous la loupe », s’exclame Sud Quotidien, avant de reprendre Jean-Paul Dias (allié) qui « invite le président de la République à trancher le débat ». En même temps, le Forum Civil lui demande de « s’abstenir » de cet « éventuel » projet qui serait « hypothétique ».

Toutefois dans l’AS, Modou Ndiaye Rahma (partisan) note que Macky Sall vient de démarrer son premier mandat ».

Et comme s’il voulait taire la « polémique » qui règne aujourd’hui dans son parti (APR), le chef de l’Etat estime dans le journal « que celui qui n’est pas d’accord démissionne ».

Sur la question du troisième mandat qui concerne par ailleurs la Guinée voisine avec son président Alpha Condé, Walf Quotidien rappelle dans son édition du jour « l’anticipation majeure d’Abdou Diouf », président du Sénégal de 1981 à 2000.

Le Quotidien titre pour sa part sur la nomination d’Aminata Mbengue Ndiaye à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) où la ministre de la Pêche et membre du Parti socialiste (PS) remplace son défunt secrétaire général Ousmane Tanor Dieng, décédé en juillet. Dans ce sens, le journal sur le ton du calembour indique que « Macky fidélise l’Amy PS ».

En fait divers, Libération informe que « 4500 cartouches d’AK-47 ont été volées à la base de Ouakam ». Dans le cadre de l’enquête, ajoute le journal, « la Section de recherches entre dans la danse, (sur la piste peut-être du) soldat de première classe en fuite… localisé au Mali ».

Sur une autre affaire, La Tribune indique que « 500 kilos de cocaïne disparaissent ». Cette quantité de drogue, « estimée à 45 milliards », dépassait la tonne à l’annonce de sa saisie la semaine dernière dans les eaux internationales du Sénégal, ajoute le quotidien.

En football, l’ancien international français Lilian Thuram déclare dans Record que « Sadio Mané est à un niveau extraordinaire », avec « des chances de gagner le Ballon d’or » cette année.

Comme dans ce journal, la star sénégalaise, qui a permis à Liverpool de décrocher la victoire samedi en championnat grâce à une passe décisive et un but dans les dernières minutes contre Aston Villa, se retrouve en première page de Stades.

Le quotidien sportif magnifie « la folle accélération de Sadio Mané » dans la dernière ligne droite du Ballon d’or 2019.

Le débat sur un éventuel 3è mandat de Macky continue d’alimenter la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent de divers sujets dont celui relatif au débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall qui, pourtant, vient d’entamer son second mandat à la tête du pays.« Macky Sall, le fruit défendu du 3ème mandat », barre à sa Une Le Témoin avant de souligner que « Le débat sur l’éventualité d’un troisième mandat du président Macky Sall est de plus en plus agité ».

« Si l’actuel chef de l’Etat avait donné, avant la présidentielle de 2019, des gages fermes de ne pas briguer un 3ème mandat, tout laisse aujourd’hui croire que qu’il a une telle tentation. Le changement discursif sur la question, la distillation par doses homéopathiques de l’idée par son entourage et la sanction de tout responsable qui parlerait de l’impossibilité d’un 3ème mandat accréditent la thèse de la candidature du président Sall en 2024 », soutiennent nos confrères.

Sous le titre « Le piège du 3ème mandat », Vox Populi estime que « Pouvoir et opposition (sont) divertis par des joutes prévues dans 5 ans » et la conséquence de cette situation est que « Les maux des Sénégalais (sont) relégués au second plan ».

Interrogé sur le sujet par Sud Quotidien, le ministre en charge de la communication de la présidence de la République, Seydou Guèye, déclare que « La communication de la majorité et du Gouvernement doit se conjuguer au temps du président qui est le temps de l’action et non de la vaine polémique ». Puis, M. Guèye d’ajouter : « Toute tentative de dépassement de notre ligne communicationnelle relève d’une posture de défiance ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Seydou Guèye avertit ! »

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs penchés sur le renouvellement des instances du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012).

A ce propos, Le Quotidien informe que « Wade continue son sopi (changement) ». Ainsi, souligne le journal, « il a nommé respectivement Lamine Ba et Saliou Sagna, président et secrétaire général de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), en remplacement de Cheikh Tidiane Seck et Abdoul Aziz Diop ».

Le quotidien L’AS consacre sa parution du jour au « faible niveau de recouvrement des impôts » de la mairie de Dakar et arbore cette Une : « Dakar, une capitale sans capital ». A en croire le journal, « Il ressort du rapport de la Commission des Finances que la ville de Dakar s’enlise dans d’énormes difficultés qui ont pour noms : faiblesse de la masse salariale, faible niveau de recouvrement des impôts et déficit budgétaire ».

Le quotidien national Le Soleil salue quant à lui l’« Historique qualification des Lionceaux » pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde U17, après leur victoire sur les Pays-Bas par le score de 3 buts à 1. Le Sénégal affronte, samedi, le Japon pour la troisième et dernière journée du groupe D.

Faits de société, économie et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent de divers sujets dont la saisie, hier au Port autonome de Dakar, de 43 plaquettes de cocaïnes d’une valeur de 03 milliards de FCFA.« Saisie d’une valeur de 03 milliards de FCFA au Port de Dakar », affiche le quotidien national Le Soleil soulignant dans ses colonnes qu’« après diverses saisies récentes de près d’une tonne de cocaïne, la Douane sénégalaise a encore intercepté, hier, au port de Dakar, 43 plaquettes de cette drogue, à bord d’un véhicule en transit en provenance de la Belgique et à destination de la Gambie ».  

« C’est aux environs de 19 heures que les hommes du Colonel Abibou Diallo, Commandant de l’Unité mixte de Contrôle des conteneurs (UMCC), rattachée à la Subdivision des Douanes de Dakar Port, sont tombés sur un véhicule de marque KIA SORENTO, dans le parc de Dakar Terminal appelé +Parc Maguèye. Sur place, ils découvrent 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme chacune (…) + », précise le quotidien L’AS.  

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur les sanctions nées du débat sur le 3ème mandat. A ce propos, Le Quotidien fait remarquer que « Macky se heurte aux élus ». « Le président Sall a limogé jusqu’ici un directeur et un ministre-conseiller qu’il a nommés.  Le député Seydina Fall Bougazelli a déclaré hier que le chef de l’Etat peut et va faire un troisième mandat. Là, il s’agit d’un député, une fonction élective. Et c’est plus compliqué. A moins de recourir à des sanctions dans le parti », écrivent nos confrères.

Sous le titre « Ce que cachent les purges de Macky Sall », La Tribune soutient que « c’est par la terreur du limogeage systématique que le président de la République tient en laisse son camp et ses alliés (…) sur la question d’un 3ème mandat en sa faveur. Mais un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, Macky Sall devra regarder les Sénégalais les yeux dans les yeux pour leur dire ce qu’il entend faire en 2024… ».

Qualifiant l’« interdiction (par Macky Sall) d’un débat sur le troisième mandat au sein de l’APR (parti au pouvoir) de jeu +trouble+ », Sud Quotidien donne la parole au professeur en Science politique de l’Université Gaston Berger (nord), Ibou Sané, qui justifiant l’attitude de Macky Sall, déclare que ce dernier « ne voulait pas qu’on pollue l’atmosphère du Sénégal par un troisième mandat ».

L’infertilité au sein des couples est le sujet mis en exergue par Walf Quotidien avec un dossier qui relate « Le supplice des femmes sans enfant ».

L’Observateur quant à lui consacre sa parution du jour à une « enquête sur un +autre+ drame social » en racontant « l’insoutenable calvaire des 127 employés de la SIGELEC », Société industrielle de générateurs électriques créée en 1971 et qui a fini par mettre la clé sous le paillasson depuis septembre 2017.

La presse sénégalaise commente le limogeage du ministre-conseiller Moustapha Diakhaté

Les quotidiens sénégalais reçus, mardi à APA, mettent en exergue le limogeage du ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté, après une sortie soutenant que la démarche du président Macky Sall pour un 3ème mandat est contreproductive.Constatant déjà « une polémique autour du 3ème mandat » après le limogeage de Sory Kaba, ex Directeur général des Sénégalais de l’extérieur suite à sa sortie sur la question, Sud Quotidien informe que « Macky sort à nouveau le sabre » et limoge Moustapha Diakhaté.

Selon nos confrères, Macky Sall ne badine pas avec la question du 3ème mandat qui cristallise actuellement les préoccupations du champ politique et fait choux gras de la presse.

« Après le limogeage sans ménagement de Sory Kaba, au lendemain de sa sortie sur l’incapacité constitutionnelle du Chef de l’Etat à se représenter pour un troisième mandat à la tête du Sénégal, c’est au tour du ministre-conseiller Moustapha Diakhaté de subir les foudres de l’actuel locataire du palais de la République. L’ancien président du Groupe parlementaire de la majorité présidentielle a été démis de ses fonctions, hier lundi 28 octobre, par le Chef de l’Etat », explique Sud Quotidien.

« Viré de son poste de ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté la dernière victime du mandat », écrit L’As dans sa manchette.

Pour Le Quotidien, « Macky libère Diakhaté » pour ses sorties récurrentes contre le régime. A nos confrères, Moustapha Diakhaté dit remercier le président de la République «d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre-conseiller et de m’avoir associé à ses actions au sein de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) ».

« Moustapha Diakhaté-L’électron libre », titre EnQuête, qui souligne qu’il n’a pas survécu « à la bravade de se prononcer sur le troisième mandat ».

« Le ministre-conseiller limogé : Moustapha Diakhaté, les dessous d’un limogeage que l’on attendait plus », note L’Observateur, à côté de Vox Populi qui estime que « Macky instaure la dictature du +muut mbaa mott+ (tais-toi ou tu es viré, littéralement en langue wolof) ».

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien qui fait état d’« hyper-présidentialisme, censure, limogeages » à s’interroger : « Où va l’Etat ? »

A sa Une, L’As traite de la nomination d’Aminata Mbengue Ndiaye à la présidence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et souligne que « la fastidieuse équation de Macky Sall ».

Le lancement des travaux du Bus Rapid Transit (BRT) fait la Une du quotidien national Le Soleil qui met en exergue les propos de Macky Sall, affirmant que « Dakar sera plus verte et plus attractive ».

L’assassinat du Secrétaire général du MFDC fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de l’assassinat, hier à Mlomp (sud), du secrétaire général autoproclamé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Elinkine Diatta.« Elinkine Diatta, secrétaire général autoproclamé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et ancien porte-parole du mouvement irrédentiste, a été abattu ce dimanche dans son village natal Mlomp par des hommes armés » informe Le Quotidien.

Qualifiant de « triste fin » l’assassinat de Elinkine Diatta, le même journal rappelle le défunt « avait déposé les armes pour devenir un militant de la paix dans cette région ravagée par des décennies de violences ».

« Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance vient d’enregistrer une grosse perte dans ses rangs », écrit le journal L’AS, précisant que Abdou Hélinkine Diatta a été tué « par des individus non identifiés et qui étaient à bord d’une moto Jakarta ».

« Sanglant assassinat du chef du MFDC », s’exclame pour sa part Vox Populi avant de souligner que « L’ancien porte-parole de Abbé Diamacoune est mort, hier, avec deux de ses lieutnants, Bacary Vieux Diatta et Alpha Coly ».

Selon La Tribune, c’est un « véritable bain de sang (qui a eu lieu) à Bignona » car « le week-end a été meurtrier pour les habitants de Bignona. Une collusion entre 3 motos Jakarta a fait un mort. Une fusillade fait 2 morts. Et voici qu’un accident a aussi fait 3 morts. Autrement dit, 6 morts entre la nuit du samedi au dimanche matin », détaille le quotidien.

« Simple meurtre ou processus de liquidation ? », s’interroge Sud Quotidien avant d’écrire ceci : « Cet acte de violence réactive une série d’interrogations sur vraies motivations. Simple meurtre, règlement de comptes ou processus de liquidation ? En tout cas, le processus de paix en marche accuse un coup dur et le fossé s’élargit sur les divisions internes du MFDC ».

Pour le quotidien Enquête, « Tout porte à croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes au sein du MFDC. De nombreux cas similaires ayant jalonnés l’histoire d’Atika, la branche armée du MFDC. Parmi les plus récents et les plus retentissants, on note ceux des ex-combattants Rambo et Adioc-han ».

Ce même journal revient par ailleurs sur ce qu’il qualifie de « dissemblances entre 2012 2019» au sujet du troisième mandat et écrit ceci : « Souvent pour mettre en garde le président de la République Macky Sall contre les effets d’une troisième candidature, certains n’hésitent pas à convoquer la période préélectorale de 2012, qui avait provoquée des pertes en vies humaines. Mais, à en croire certains spécialistes, du point de vue du droit, aucune confusion n’est possible entre les deux situations ».

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement des stratégies du camp présidentiel et de l’opposition en vue des prochaines joutes électorales mais aussi de l’affaire des 94 milliards F CFA impliquant Ousmane Sonko et Mamour Diallo.Sud Quotidien se fait l’écho du « double jeu de Macky (Sall) ». Ce journal analyse que « près de huit mois après une présidentielle, dont les résultats ont été validés et acceptés à contrecœur par l’opposition, le président Macky Sall s’est engagé dans une initiative de décrispation du champ politique, en facilitant ses retrouvailles avec Me Abdoulaye Wade et en accordant (la) grâce à l’ancien maire de Dakar (Khalifa Ababacar Sall) ».

Toutefois, tempère Sud Quotidien, « toute une procédure de musèlement est enclenchée contre l’un de ses plus farouches opposants, en l’occurrence Ousmane Sonko arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15,67 % des suffrages (valablement) exprimés. Suffisant pour pousser certains esprits à se demander si Macky Sall n’est pas dans le double jeu face à une opposition qui peine vraisemblablement à se relever des coups subis avant, pendant et après le scrutin de février 2019 ».

EnQuête, sous le titre « Les calculs de Macky », note que « le spectre du troisième mandat prend progressivement forme, le report des (élections) législatives, passé sous silence par la classe politique, présage d’un couplage des locales et des législatives en 2022. Un parfum de deal entre acteurs politiques, passé sur le dos du peuple souverain ».

A en croire WalfQuotidien, « l’épouvantail du 23 juin (2011) » se dresse contre un éventuel troisième mandat de Macky Sall. En effet, au cours d’une conférence de presse, le Congrès de la renaissance démocratique (CRD), regroupant plusieurs partis de l’opposition dont le Mouvement Tekki (se réaliser en wolof), prévient le chef de l’Etat : « La règle des deux mandats est une conquête populaire du peuple sénégalais depuis le 23 juin 2011. Elle fait partie de notre ADN démocratique et de celle des pays de la sous-région. Aucune ruse, aucune intimidation, aucune prise d’otage politique ne fera céder le peuple ».

Cela fait dire à Tribune que « le CRD cogne ». De son côté, Vox Populi indique qu’ « une grande alliance (de l’opposition) est en gestation » avec notamment Idrissa Seck, Me Madické Niang, El Hadj Issa Sall, Pape Diop, Cheikh Hadjibou Soumaré et Malick Gackou.

Selon Le Quotidien, c’est un « nouveau front (qui s’ouvre) dans l’opposition ». En outre, ce journal rapporte que ces leaders politiques « se sont réunis, à nouveau, (hier) jeudi, pour poursuivre leurs échanges et réflexions sur la situation nationale. Au terme de leur rencontre, ils se sont accordés sur la nécessité de formaliser le cadre de concertations mis en place au lendemain de la présidentielle du 24 février 2019 ».

Sur un autre sujet, l’ancien magistrat Ibrahima Hamidou Dème, président du mouvement Ensemble, trouve gênant, dans Le Quotidien, la déclaration du leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) sur l’affaire des 94 milliards F CFA : « Ousmane Sonko a dit à ses détracteurs qu’il pouvait prendre les 12% avec son cabinet parce c’est légal. Si l’on considère la morale, les jeunes politiques qui disent incarner la rupture, ne doivent pas se permettre de faire tout ce qui est légal au regard de la loi ».

Dans L’AS, le juge Dème soutient que le « Pastef a fait une simple dénonciation. Par contre, les citoyens sénégalais doivent se mobiliser pour pousser la justice à ouvrir une enquête sur cette affaire ».

En octobre 2018, au cours d’une conférence de presse, Ousmane Sonko a accusé Mamour Diallo, l’ancien Directeur Général des Domaines (mouvance présidentielle), d’avoir détourné 94 milliards F CFA dans un dossier lié à un titre foncier à Rufisque (un des quatre départements de la région de Dakar).

Politique et religion à la une de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement de l’actualité politique avec la résurgence du débat sur un éventuel troisième mandat du président de la République Macky Sall mais aussi de la disgrâce de Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune.Sud Quotidien note « l’omerta des alliés » dans le débat sur le supposé troisième mandat du président de la République Macky Sall. Dans ce journal, Zator Mbaye de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle) estime que « c’est un débat stérile et puéril. Il n’y a aucun silence de notre part. (Macky Sall) vient d’être réélu. Il est en train de d’asseoir les bases du Pap 2 (Programme d’actions prioritaires). Voilà les questions qui nous intéressent ».

De son côté, Abdoulaye Wilane, le Porte-parole du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) souligne dans Sud Quotidien que « le nombre de mandats et le jour de la prochaine présidentielle ne sont pas nos priorités, ni nos urgences. A chaque chose, son temps ».

WalfQuotidien, sous le titre « les germes de l’autodestruction de Macky 2 », analyse que « ça sent le début de la fin au vu de l’incohérence de ce système, de la chasse à l’homme qui y fait rage et de l’hypertrophie du (chef de l’Etat), seul homme au centre de tout, qui décide de tout, sur tout et pour tous ».

L’Observateur, s’intéressant aux récents limogeages dans le camp présidentiel, fait remarquer que « c’est devenu une fâcheuse habitude. En quelques mois, la gouvernance de Macky Sall a été frappée de fautes administratives parfois très flagrantes. Une série de légèretés qui placent le chef de l’Etat en tête du peloton des accusés ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que Sokhna Aïda Diallo, la veuve de Cheikh Béthio Thioune (guide des Thiantacounes) « implore le pardon du Khalife ». Mais son mea culpa n’aura pas calmé des fidèles mourides qui « ont voulu s’en prendre » à cette dame « coupable d’écarts de conduite en porte-à-faux avec les enseignements de Serigne Touba (fondateur de la confrérie mouride) », informe ce quotidien.

En effet, renseigne L’AS, « Sokhna Aïda Diallo échappe à un lynchage à Ngabou (village du centre du Sénégal situé à une quinzaine de kilomètres de Touba) et est venue se réfugier à Dakar ».

Dans les colonnes de L’Observateur, une source proche de la Gendarmerie détaille : « C’est à bord de son véhicule de marque Porsch Cayenne qu’elle a quitté en catastrophe Ngabou, en compagnie de quelques membres de sa cour privée. Les Gendarmes ont, toute la nuit durant, veillé au grain pour maîtriser le moindre débordement ».

Le Soleil rapporte que « la déclaration du Khalife général des Mourides a entraîné des conséquences dans les rangs des Thiantacounes. A Mbacké et dans certaines localités de Touba (cité religieuse située à 184 kilomètres de Dakar) où Sokhna Aïda Diallo compte des adeptes, il est fait cas de plusieurs défections ».

Le Témoin dresse le portrait de Sokhna Aïda Diallo considérée comme « l’égérie de charme des Thiantacounes ». A en croire ce journal, la troisième épouse de Cheikh Béthio « cristallise les passions » puisqu’elle est « adulée par les uns et vouée par les autres ».

Tout compte fait, Le Quotidien conclut que c’est le « thiant du cygne pour (Sokhna) Aïda (Diallo) », non sans mentionner que sa « chute (est) aussi spectaculaire que sa montée vers la gloire ».

Dans une vidéo rendue publique mardi soir, Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des Mourides avait rappelé à l’ordre Aïda Diallo en lui martelant qu’il appartient désormais à Serigne Saliou Thioune, fils aîné de Cheikh Béthio « de perpétuer l’œuvre de leur défunt père ».

La religion en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des sévères remontrances que Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des Mourides a faites à Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio ThiouneA propos de la succession du guide des Thiantacounes, Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des Mourides « rappelle à l’ordre Aïda Diallo », note L’AS.

Dans les colonnes de ce journal, le marabout déclare : « Quand j’ai rencontré la famille (de Cheikh Béthio), j’avais dit à Serigne Saliou (Thioune) de perpétuer l’œuvre de leur défunt père. Celui qui est avec eux, tant mieux. Celui qui n’est pas avec eux, il faut l’écarter ».

Poursuivant dans L’AS, le petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba (fondateur de la confrérie mouride) met en garde : « Personne ne peut gâcher la voie de Serigne Touba. Il a consacré toute sa vie à Dieu et à son prophète. Une personne qui ne respecte pas les recommandations de Dieu, la voie de Serigne Touba, ne fait plus partie » de notre communauté.

L’Observateur indique qu’une « fatwa » du Khalife général des Mourides s’abat sur Sokhna Aïda Diallo. Ce quotidien souligne que le chef religieux, dans une vidéo rendue publique mardi soir, « a sifflé la fin de la bamboula dans la cour de la troisième épouse de Cheikh Béthio » avec un ton « ferme ».

Le 8ème Khalife de Serigne Touba rappelle, dans ce journal, que son grand-père « n’a jamais associé Dieu à des futilités. Il s’est entièrement dévolu au respect strict des enseignements de l’Islam et du prophète. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu le grade de Serviteur du prophète ».

A en croire Vox Populi, « le Khalife maudit Aïda Diallo ». Et ce quotidien se fait l’écho d’un message audio que cette dernière a publié dans un réseau social : « Tout ce qu’on raconte n’est que baliverne. Le Khalife général m’a convoqué et j’ai répondu à son appel. On a échangé à huis clos. Il m’a honorée et je n’ai reçu que grâce. Ce qui s’est passé, c’est quelque chose que je ne vais pas expliquer à qui que ce soit. Je vous invite donc à la retenue et à la discrétion ».

En politique, sous le calembour « au cœur d’une kabale », Le Quotidien renseigne que Sory Kaba, l’ex-Directeur des Sénégalais de l’extérieur, « était informé de son départ depuis le 10 octobre » dernier et « devait trouver un point de chute dans une ambassade ». De l’avis de ce journal, « peu désireux de se retrouver dans (une représentation diplomatique), Sory Kaba a orchestré les conditions de son limogeage afin de se faire passer pour un martyr ».

Sory Kaba qui était, dimanche dernier, l’invité de l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), a osé dire que Macky Sall « entame son dernier mandat » alors que le président de la République avait imposé le silence aux membres de son parti, l’Alliance Pour la République, sur certains sujets.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la déclaration de Khalifa Ababacar Sall et du limogeage de Sory Kaba qui s’est récemment prononcé sur la limitation des mandats du président Macky Sall.« Trois semaines après sa sortie de prison, Khalifa Ababacar Sall a réaffirmé, (hier) face à la presse, son ancrage dans l’opposition. Il promet de poursuivre son combat politique pour servir le Sénégal à travers trois viatiques », note Le Soleil.

Dans Vox Populi, l’ancien maire de la ville de Dakar se dit convaincu que son incarcération à Rebeuss n’est que la conséquence « d’un combat politique habillé sous les oripeaux d’une affaire judiciaire ». Malgré tout, le chef de file de la coalition « Manko Taxawu Sénégal » dit, dans les colonnes de ce journal, être sorti de cette épreuve « le cœur ouvert ».

Cité par Vox Populi, le socialiste déclare : « Cela est parfois mal compris, mais nous ne devons avoir ni haine, ni rancœur même dans l’adversité. Nous ne devons pas céder aux excès de la politique, ni perdre notre temps à ressasser le passé ».

Le Quotidien en conclut que « Khalifa Sall a jeté la rancune à la mer ». A en croire l’ex-édile de la capitale, « cette épreuve n’a pas entamé (ses) convictions » et « la fidélité à (ses) valeurs (lui) ont permis de résister à l’acharnement du pouvoir ».

Selon EnQuête, « Khalifa Sall engage la bataille » pour l’élection présidentielle de 2024 car, « élargi de prison tout récemment, (il) a décidé de tourner la page et de prendre son avenir politique en main (en déclinant), devant une foule de militants surexcités, quelques pans de son programme pour développer le Sénégal ».

Cela fait dire à L’AS que « Khalifa Sall affûte ses armes et prend date » puisqu’il entend « s’opposer aux politiques néfastes du pouvoir en place avec les conclusions des Assises nationales comme document de référence ».

De son côté, WalfQuotidien pense que « Khalifa (Sall) évite les questions essentielles » dont celle portant sur « la privation de ses droits civils et politiques ».

Toujours en politique, le débat sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall a été fatal à Sory Kaba, le Directeur des Sénégalais de l’extérieur. En effet, ce membre de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) a été limogé de son poste pour avoir osé dire que le président de la République « entame son dernier mandat ».

De l’avis de L’AS, « Macky (Sall) décrète le silence sur le mandat. Mais les militants et sympathisants de Sory Kaba, ne comprenant pas la décision du patron de leur parti, rappellent dans les colonnes de ce journal, que leur leader +a juste répété ce que Macky (Sall) avait lui-même dit+ ».

Ce qui pousse EnQuête à souligner que le troisième mandat et l’affaire Karim Wade sont « les tabous du Macky ». Sur un ton ironique, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye cité par ce quotidien, précise que « dire ou écrire que Macky Sall n’a pas droit à un troisième mandat relève désormais du délit ».

En tout cas, c’est un « signal fort » que le chef de l’Etat lance à « ses troupes » en coupant « des têtes », retient Vox Populi.

Si l’on en croit Sud Quotidien « le spectre du 3e mandat » plane toujours. Dans un entretien accordé à ce journal, Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en Sciences Politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), soutient que cela est dû à « la personnalisation et (à) la concentration voire la confusion réelle des pouvoirs, faisant que toutes les institutions sont écrasées et affaissées pour le compte et au profit d’un seul homme : le président de la République ».

Dès lors, poursuit-il, « la succession devient une question épineuse car tout se passe comme si l’homme qui exerce le pouvoir est éternel, infaillible et irremplaçable ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la réaction suscitée par la déclaration de Sory Kaba, le Directeur des Sénégalais de l’extérieur selon qui, Macky Sall ne peut pas être candidat à la présidentielle de 2024, mais aussi de l’affaire des 94 milliards F CFA dans laquelle Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) accuse Mamour Diallo, l’ancien Directeur Général des Domaines (mouvance présidentielle) de détournement.WalfQuotidien annonce que « Sory Kaba met le feu à l’APR (Alliance pour la République, au pouvoir) ». En effet, le Directeur des Sénégalais de l’extérieur, qui était l’invité du Grand Jury de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), a indiqué que le président de la République Macky Sall ne peut pas briguer un 3e mandat.

La section APR de Fatick (centre), visiblement agacée par cette sortie médiatique, a brandi une menace : « Si Sory ne la boucle pas, nous allons, dans les jours à venir, citer les noms de toutes les personnalités politiques, tapies dans l’ombre, qui entendent agir contre les intérêts du parti, de la coalition Benno Bokk Yakaar et du président Macky Sall ».

D’après Sory Kaba, dont les propos sont rapportés par Vox Populi, « Macky Sall entame son dernier mandat à la tête du Sénégal. La Constitution lui interdit de faire un troisième mandat. Notre Constitution a été verrouillée. Deux mandats, pas plus. Il n’y a aucune possibilité de rétroactivité ». En tout cas, selon ce journal, « Sory Kaba (est) lynché pour avoir invalidé le 3e mandat ».

En effet, « l’APR se déchaîne sur Sory Kaba », note L’AS qui reprend en ces termes le communiqué incendiaire des apéristes de Fatick : « C’est avec regret que nous avons suivi les graves allégations de Sory Kaba qui, comme à l’accoutumée, vient de manifester encore une fois sa déloyauté envers le président de la République. Chômeur de son état, émigré clandestin, rapatrié sans papier, M. Kaba a bénéficié des largesses du président Macky Sall soucieux de lui éviter la dépression qui avait déjà fini de manifester ses signes précurseurs ».

Pour ce qui est de la reconfiguration du jeu politique post-présidentiel, « Macky Sall (est) en roue libre », analyse Sud Quotidien. Cité par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord), soutient que « le président Macky Sall a aujourd’hui les cartes entre ses mains. C’est lui qui défait, c’est lui qui consolide, c’est lui qui mène les orientations et maîtrise l’espace politique sénégalais, les enjeux et les stratégies qui sont développées par les uns et les autres ».

De son côté, Le Quotidien fait savoir qu’ « (Ousmane) Sonko solde ses comptes » dans l’affaire des 94 milliards F CFA. Dans un mémorandum de 10 pages, le leader de Pastef a relevé les « incohérences » de la Commission d’enquête parlementaire qui, dans l’exposé des faits, « a confirmé totalement » ses accusations à l’encontre de Mamour Diallo, avant « de se contredire par des conclusions politiciennes et mensongères ».

En octobre 2018, au cours d’une conférence de presse, Ousmane Sonko a accusé Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards F CFA dans un dossier lié à un titre foncier à Rufisque (un des quatre départements de Dakar).

Sur un autre front, Le Quotidien indique que « les avocats de Karim Wade recadrent Amadou Bâ » par rapport à la réhabilitation du fils de l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade (2000-2012). Dans un communiqué rapporté par ce journal, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a affirmé qu’à Genève « la délégation sénégalaise n’a, en aucun cas et sous quelque forme que ce soit, pris des engagements allant dans le sens d’une réhabilitation de Karim Wade ou d’une réparation d’un préjudice qu’il aurait subi ».

Mais les conseils de l’ancien ministre précisent que l’Etat du Sénégal « a reconnu que Karim Wade avait subi un préjudice du fait de sa détention arbitraire et de sa condamnation et qu’il était fondé à en obtenir réparation ».

Message du khalife des mourides et Karim Wade au menu de la presse sénégalaise

Le message du Khalife général des mourides à l’issue de la 125e édition du Magal de Touba et la controverse autour d’une réhabilitation de Karim Wade, le fils de l’ex-chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, fait l’essentiel des titres et commentaires des quotidiens sénégalais parus ce samedi.« Cérémonie officielle du Grand Magal de Touba : Les messages forts de Serigne Mountakha », affiche à la une le quotidien national Le Soleil, montrant également une photo où l’on voit côte à côte le chef des mourides et le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, en train de prononcer son allocution. Insistant sur le discours du khalife qui a été délivré par son porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadre, le Soleil renseigne que le guide des mourides « a donné un certain nombre de recommandations pour préserver la paix et la stabilité sociale au Sénégal ».

Entre autres « recommandations », le khalife, rapportent les envoyés spéciaux du quotidien national, « a invité tous les musulmans à préserver la paix et la bonne entente qui règne au Sénégal », il a convié  « tout le monde à redoubler d’efforts pour ne pas compromettre ce climat de paix sociale qui nous a été légué » et « il a demandé aux parents à veiller sur l’éducation des enfant ». Laquelle éducation doit avoir pour socle « les valeurs religieuses ».

La cohabitation entre musulmans et chrétiens » et l’appel aux disciples mourides à suivre les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba et « à éviter tout ce qui peut ternir l’image » de leur confrérie ont été les autres temps du discours du khalife, perçu de diverses manières par les autres quotidiens.

Ainsi, L’enquête parle de « Viatique à la jeunesse » là où L’AS estime que le guides mourides a « renouvelé sa fatwa ». Celle-ci porte, à en croire le journal, sur « l’interdiction à Touba et ses environs, de la dépigmentation de la peau, de certains ports vestimentaires, de certaines coiffures, de la drogue, de la musique, de la prostitution et du football ».

Comme pour montrer que certains individus n’ont pas entendu le discours du khalife, L’AS dresse à côté de l’article rendant compte de son message, le bilan du Magal communiqué à la presse par la police nationale qui signale avoir interpellé à Touba 970 personnes dont l’une d’elles détenait 5 kg de yamba et des faux billets. Autre chiffre du Magal dont se sont émus les journaux : 15 morts issues des accidents de voiture.

 S’agissant de Karim Wade, la cacophonie règne au sujet d’une prétendue réhabilitation dont il pourrait jouir et la situation est telle que une « séance d’explication » aura lieu lundi au ministère de la Justice, titre L’observateur. « L’affaire sera vidée » et « des sanctions pourraient s’abattre sur deux membres de la délégation (sénégalaise) qui a rencontré le comité des droits de l’homme », ajoute l’IObservateur.

Selon ce journal, tout est parti de la réunion du Comité des droits de l’homme à Genève où deux fonctionnaires du ministère de la Justice, Moustapha Kâ (directeur des droits humains) et Samba Ndiaye Seck (directeur de cabinet du Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice) ont déclaré que le Sénégal était prêt à « réparer le préjudice subi par Karim Wade à la suite de son incarcération », au terme d’un jugement pour « enrichissement illicite par la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) . Gracié en juin 2016 par le chef de l’Etat après avoir été condamné à 6 ans de prison en 2013, le fils de Abdoulaye Wade qui séjourne au Qatar, doit payer une amende de 138 milliards de FCFA.

L’annonce des deux fonctionnaires a été fermement démentie par un communiqué du ministre des Affaires étrangères, martelant qu’il n’a jamais été question de « réhabilitation » encore moins de « réparation » concernant Karim Wade.

Outre L’Observateurs, ce quiproquo fait les choux gras de Sud Quotidien qui titre à la une et photo du ministre des Affaires étrangères à l’appui, que Amadou Ba est « sur la corde raide ».

La célébration du Magal de Touba et Karim Wade se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la célébration, hier à Touba (centre), du Grand Magal et la sortie du ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, qui dément toute réhabilitation de Karim Wade et la réparation d’un préjudice qu’il aurait subi.« L’Etat dément », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant d’écrire ceci : « L’Etat du Sénégal n’a jamais pris d’engagement allant dans le sens d’une +réhabilitation+ de Karim Wade ou d’une +réparation+ d’un préjudice qu’il aurait subi. Ces précisions qui ont valeur de démenti après ce qui a été dit ces derniers jours, sont du ministère des Affaires étrangères ».

Le journal donne ensuite la parole au ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, pour qui cette supposition : « est +dénuée de tout fondement+ et ça +relève de la méconnaissance du droit sénégalais et des positions antérieurement et clairement exprimées par le Sénégal sur la question+ ».

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, Amadou renchérit en ces termes : « La délégation (la sienne) n’a en aucun cas pris des engagements pour une réhabilitation » du fils de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade (2000-2012).

Cette affirmation est toutefois démentie par le Directeur des humains, Moustapha Ka, qui soutient dans les colonnes du même journal que « Le Sénégal est prêt à allouer une réparation financière à Karim Wade ». D’où cette Une du journal : « Kcophonie au sommet de l’Etat ».

« Le Directeur des Droits de l’homme au ministère de la Justice, Moustapha Ka qui était dans la délégation sénégalaise le 15 octobre dernier à Genève, a soutenu que sur les trois recommandations résultant de la communication du 22 octobre 2018, deux ont été déjà satisfaites. Mieux, il ajoute que la troisième recommandation est en cours d’étude pour renforcer les textes en vue de satisfaire aux recommandations du Comité auquel le Sénégal accorde beaucoup d’importance », écrivent nos confrères du journal L’AS qui arbore cette Une : « L’Etat cafouille ».

Evoquant ce « K de mini crise au sommet de l’Etat », L’Observateur note que « La communication de la délégation du Sénégal sur l’affaire Karim Wade au Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies à Genève a provoqué un profond malaise au sein du Gouvernement ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la célébration du 125ème Grand Magal de Touba qui commémore le départ en exil au Gabon du fondateur de la confrérie soufie des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba.

A ce propos, Vox Populi informe que « La 125ème édition du Grand Magal de Touba a vécu, ce jeudi. Et c’est dans une très grande ferveur et sous une forte chaleur que la communauté mouride a commémoré cette édition 2019 (…) ».

Sous le titre « Au cœur du Magal », Sud Quotidien dresse le bilan à mi-parcours de cette 125ème édition et mentionne ces informations en sous titres « La Police interpelle 219 individus et saisit plus de 2,725 kg de chanvre indien ; la Gendarmerie dénombre 8 morts et 103 blessés dans 33 accidents et les Sapeurs-pompiers enregistrent déjà 13 morts ».

Le quotidien Enquête fait quant à lui un focus sur « La puissance économique mouride » et arbore ce titre « Le +Adya+, socle et moteur » avant de signaler que l’« Extension (de la) Grande mosquée (de Touba), Massalikoul Jinaan, les cimetières, la résidence Khadim Rassoul…, (sont des) fruits du +Adya+ ».

Ce dernier « peut être considéré comme une forme de don pieux consenti de façon volontaire entre le talibé (disciple) et son Cheikh (guide spirituel) », expliquent nos confrères de Enquête.

Les quotidiens sénégalais dans l’effervescence du Magal de Touba

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA consacrent leur parution du jour à la 125ème édition du grand Magal de Touba, événement célébrant le départ en exil au Gabon du fondateur de la confrérie soufie des mourides, Cheikh Ahmadou Bamba.« Entre ferveur et recueillement », barre à sa Une Sud Quotidien avant d’informer qu’« Ils seront des millions (environ 4 millions, selon certaines estimations) de pèlerins à converger vers la cité bénie fondée en 1888 par Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul (Serviteur du Prophète-Psl) » pour célébrer le grand Magal de Touba prévue demain jeudi.

Mais, souligne Vox Populi, « Touba (centre) refuse déjà du monde ». « Depuis ce mardi en effet, notent nos confrères, il est particulièrement difficile de se mouvoir à travers les artères de la ville. A côté des véhicules et autres moyens de locomotion, il y a déjà un embouteillage humain qui rend les déplacements éprouvants ».

Sous le titre « Un Magal sous les eaux », Walf Quotidien, illustrant ses propos par une ville de Touba sous les eaux, signale qu’ « A 24 heures du grand Magal de Touba, des sites préposés à l’hébergement des talibés sont toujours impraticables à cause des inondations et des eaux de ruissellement».

Une affirmation qui contraste avec la Une du quotidien national Le Soleil qui fait état d’une « Grande mosquée (qui) déploie ses atours ». Le « principal point d’attraction de cet événement religieux, a fini de faire sa mue et tend les bras aux fidèles qui viendront de partout pour célébrer Bamba et rendre grâce », ajoute le journal.

Les quotidiens Enquête et L’Observateur consacrent chacun leur Une du jour à un « cahier spécial Magal ». Le premier, sous le titre « Ila Touba », fait un zoom sur les 8 khalifes de Serigne Touba de 1927 à nos jours et retrace la vie des fils et petits-fils du fondateur du mouridisme.

Le second fait une immersion « Dans la félicité de Bamba » et revient sur « La fabuleuse histoire de Serigne Touba » avant de faire un détour à « Darou Kael, (…) au village natal de Serigne Mountakha Mbacké », actuel Khalife général des mourides.

S’intéressant à cette même actualité du grand Magal, L’AS quotidien dresse les portraits de « ces icônes de Touba » à commencer par le Khalife général qu’il qualifie de « Fédérateur, conciliateur et homme de dialogue », en passant par Serigne Abdou Karim Mbacké, « Le purificateur de la jeunesse » et Serigne Moussa Mbacké Nawel, « L’homme de confiance du Khalife de Touba » pour finir avec Serigne Bass Abdou Khadre, « la voix de Touba ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur le renouvellement du bureau de l’Assemblé nationale et arbore cette titraille : « Macky récompense ses alliés ; Gadio 3ème vice-président, Baldé président de la commission Energie » et note à sa page 3 que « Pour le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, Macky Sall a bien servi ses alliés. Sans affaiblir son parti ».

Économie, politique, société et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du débat sur la future monnaie de la Cedeao à l’affaire des 94 milliards soulevée par Ousmane Sonko en passant par des sujets de société et le football.« L’éco en question ». Par ce titre, le quotidien national Le Soleil pose le débat au point de vue de l’Uemoa, regroupant neuf pays, avant de reprendre le directeur de l’Institut des Futurs africains, Alioune Sall, qui déclare que l’avenir de cette zone économique « dépend de la position de ses dirigeants par rapport à l’éco ».

Mais d’autres économistes font preuve d’un « pessimisme » sur la mise en circulation de cette monnaie dès 2020, note Sud Quotidien. Quelqu’un comme Ndongo Samba Sylla soutient qu’il « n’y aura pas une monnaie unique à 15 dans quelques mois » là où Cheikh Ahmed Bamba Diagne note que « techniquement, la mise en place de l’Eco n’est pas faisable ».

En politique, le même journal titre sur « la mise à l’épreuve » de l’opposant Ousmane Sonko avec l’annonce d’une plainte ce mardi par les avocats de Mamour Diallo, celui qu’il a accusé d’avoir détourné 94 milliards alors qu’il était le directeur des Domaines.

Ainsi pour Walf Quotidien et EnQuête, Mamour Diallo « passe à l’attaque » là où Vox Populi note que c’est le « début de la bataille judiciaire » entre les deux hommes, anciens collègues à la direction des Impôts et Domaines.

Si pour l’analyste Momar Diongue « tout ce qui est en train de se faire tend à crédibiliser le discours de Sonko », le spécialiste du droit Iba Barry Camara explique pour sa part « la procédure » qui attend le troisième de la dernière présidentielle avec 15%.

En société, Walf Quotidien décrit « l’enfer des patients » atteints de maladies cardiovasculaires, notant qu’ils « sont ballottés entre machines en panne et agents qui ne travaillent pas le week-end ».

EnQuête consacre pour sa part un dossier, intitulé « un air de fiasco », sur la centrale à charbon de Sendou, notant qu’elle est « à l’arrêt depuis quelques jours ».

Sur le Magal de Touba, L’AS note qu’à 48 heures de l’évènement religieux « les prix du transport flambent » là où Vox Populi a répertorié des « +Safar+ à tous les coins de rue », comme « un Magal avant l’heure ».

En football, Record revient sur « les impairs de Brésil-Sénégal » là où Stades rapporte « les confessions de Famara » Diédhiou, l’unique buteur sénégalais lors de ce match amical de prestige joué jeudi dernier à Singapour.

« Revenir en sélection m’a boosté », a noté l’attaquant de Bristol, un club de deuxième division anglaise.

L’acte 2 des retrouvailles Wade-Macky Sall à la Une de la presse sénégalaise

L’audience accordée samedi à l’ex-président Abdoulaye Wade par son successeur Macky Sall, sonnant ainsi leur deuxième retrouvaille publique depuis l’inauguration le mois dernier de la grande mosquée Massalikoul Jinaan, sous l’égide du khalife général des mourides, est le principal sujet des journaux sénégalais parvenus lundi à APA.« Le protocole du palais », titre La Tribune à propos de cette rencontre au sommet au palais de la République, soulignant que le pétrole et le gaz étaient « au cœur des débats ».

Soupçonnant toutefois « un +deal+ non dévoilé », le journal note que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ira désormais au « dialogue » là où son secrétaire général « encense Macky » Sall qu’il pourfendait pourtant depuis son accession au pouvoir, en 2012.

L’Observateur croit également à « la +mise en scène+ d’un deal » entre les deux hommes, avec l’exilé « Karim Wade (qui serait) le troisième homme des retrouvailles ».

Ce deuxième acte des retrouvailles, qualifiées de « grandes » par Le Soleil, est cependant pour Walfadjri synonyme d’un « je t’aime, moi non plus ».

Dans cette « rencontre des non-dits » pour L’AS, il y avait « Karim (comme) un K à part » car « zappé du communiqué conjoint » selon Le Quotidien : mais « et après ? », se demande à son tour EnQuête à propos surtout de ces retrouvailles.

Le journal qui décrit le « mystère autour de l’agenda caché des deux hommes » semble comme interloqué du « revirement spectaculaire de Wade sur la gestion du pétrole par Macky Sall ».

Ce dernier répondant à « une certaine opposition » déclare dans Vox Populi : « Ces temps-ci je ne veux pas être agressif » encore moins « combatif ».

Parmi ses opposants, le leader de Pastef Ousmane Sonko « sonne la charge » après avoir invalidé le rapport parlementaire sur l’affaire des 94 milliards qu’il a soulevée contre Mamour Diallo, l’ancien directeur des domaines.

Se préparant désormais à la « suite judiciaire », le troisième de la dernière présidentielle avec 15% veut « un procès qui respecte la procédure judiciaire » parce que « nous ne serons pas les agneaux du sacrifice de Macky Sall ».

En football, La Tribune titre également sur le sacre du Sénégal au tournoi de l’UFOA organisé à Thiès, à 70 km de Dakar, en « détrôn(ant) » hier le Ghana au tirs au but.

Pour Stades, il s’agit tout justement de « la première étoile » des Lions locaux qui ont détrôné le tenant du titre.