La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font l’écho de la crise secouant le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) qui s’est classé quatrième lors de la présidentielle du 24 février dernier.« Le Pur s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall. Cette décision a été entérinée au cours d’un congrès organisé samedi dernier à Yoff », annonce L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, le candidat malheureux à la présidentielle de 2019 a contesté cette décision : « Le congrès n’a pas été organisé selon les textes du parti et ne peut pas prendre des décisions légales. Je n’ai pas été nommé mais élu lors d’un congrès. Je garde toujours mon poste de Coordonnateur national du parti ».

L’Observateur en déduit qu’ « un bras de fer semble se dessiner au sein du Parti de l’unité et du rassemblement, entre Issa Sall et Serigne Moustapha Sy. Mais si l’ex-coordonnateur du parti n’a pas encore dit son dernier mot, tout semble jouer en faveur du marabout et président du Pur qui trace les lignes du parti ».

Sous le titre « les raisons d’une brouille », WalfQuotidien soutient que « le désaccord entre Serigne Moustapha Sy, président du Pur et Issa Sall, Coordonnateur national dudit parti, ne date pas du dialogue national organisé par le président de la République, Macky Sall ». A en croire ce journal, « le marabout a toujours voulu orienter les combats de leur formation politique dans le sens d’un soutien à Khalifa Sall mais Issa Sall a refusé de coopérer ».

Pour sa part, Le Quotidien fait savoir qu’entre Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, c’est « une relation pas Pur ». Et le journal d’ajouter qu’ « après les résultats issus du scrutin du 24 février dernier jugés décevants par les congressistes, il a été mis en place un directoire composé de 3 membres afin de redorer le blason du parti. Il comprend Cheikh Ahmed Tidiane Youm, chargé de la stratégie et de la vie politique, Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, chargé des relations publiques et Cheikh Tidiane Sarr, chargé de l’information et de la communication. Les postes de Coordonnateur national et de Secrétaire général sont ainsi supprimés ».

C’est une « fatwa de Serigne Moustapha Sy », souligne Sud Quotidien. De l’avis d’Issa Sall interviewé par ce journal, « le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux. Ce qu’ils ont fait, n’engage qu’eux. C’est un mouvement religieux qui s’est réuni et qui a nommé ses hommes. Puisque je ne fais pas partie du mouvement, je pense que ma place n’y était pas ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête informe que pour sortir de la crise politique, le chef de l’Etat Macky Sall serait tenté de mettre sur pied un « gouvernement élargi » mais « pour l’instant, cela achoppe à cause de l’absence d’une structure commune de l’opposition et d’une personnalité forte ».

En ce qui concerne la rationalisation des dépenses de téléphone, « Macky Sall est passé à l’acte (car) toutes les lignes de téléphone portable (ont été) restreintes hier (dimanche) », renseigne Le Soleil. Le quotidien national ajoute que « trois décrets et une directive présidentielle (vont permettre) la mise en œuvre » de cette mesure.

Politique, société et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la réaction de Khalifa Sall après ses 900 jours passés en prison et de plusieurs autres sujets touchant la vie sociétale et diplomatique du pays.« Sall message », titre Le Quotidien qui, comme à son habitude, use d’un calembour pour signifier que « Khalifa répond à Macky ».

Le journal se montre plus attiré par deux phrases dans la lettre de l’ex-maire de Dakar : « Le Sénégal est plus grand que nos destins individuels, que nos vanités puériles » et « il est illusoire de tenter de m’empêcher d’avoir une ambition pour notre pays ».

Appréciant ses 900 jours passés à la prison de Rebeuss, Khalifa Sall note dans Sud Quotidien que « nous sommes restés inébranlables et face aux épreuves, nous avons renforcé notre résilience ».

EnQuête fait focus, pour sa part, sur une interview de l’ancien Premier ministre Aminata Touré. Sous le titre « Mimi sort du bois », le journal souligne que son interlocutrice parle de sujets portant sur le fer de Falémé, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le dialogue, etc.

Sur le président du parti Pastef, Mme Touré pense que « Sonko veut devenir coûte que coûte le leader de l’opposition et il pense qu’il y parviendra en faisant dans l’extrémisme et l’insolence ».

Walf Quotidien titre sur l’affaire Adama Gaye et explique « ce qui a fait capoter l’audition » du journaliste.

Son face-à-face avec le doyen des juges a été « reporté sine die », note le journal qui, sur un autre sujet, constate que « les chauffeurs se braquent » après la volonté exprimée sur la place publique de retirer leurs véhicules « 7 places » de la circulation.

Sud Quotidien rentre pour sa part « dans l’utopie d’un Sénégal zéro déchet », constatant des dépôts sauvages d’ordures, des sachets plastiques, de l’incivisme et l’écoulement des eaux usées dans les rues.

Ce visage non reluisant fait dire au biologiste-environnementaliste Elhadji Mamadou Sonko qu’il « va être très difficile d’avoir un Sénégal propre ».

Le quotidien national Le Soleil titre sur l’intervention, au sommet de la « Ticad 7 » au Japon, du président Macky Sall qui a notamment déclaré : « Une croissance inclusive est gage de paix sociale ».

Le journal relève par ailleurs « d’importants engagements du Japon en faveur du Sénégal », notamment sur la santé, la formation professionnelle et une usine de dessalement de l’eau de mer.

Les révélations d’Ousmane Sonko sur le fer de la Falémé à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de la sortie de l’opposant Ousmane Sonko qui donne perdant l’Etat du Sénégal dans le contrat qu’il s’apprête à signer avec une société turque et qui porte sur l’exploitation du fer de la Falémé (Est).« Déballage sur le fer de la Falémé : Sonko engage le front turc », titre EnQuête, avant de reprendre ces propos de l’opposant : « Tosyali (la société turque) va gagner 10 mille 185 milliards sur le dos des Sénégalais ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que Sonko livre « les secrets du +nouveau scandale économique+ », même si, note le journal, l’Etat parle « d’allégations dépourvues d’objectivité et de fondement ».

Par la voix du DG de l’APIX Mountaga Sy dans EnQuête, l’Etat affirme que « le montant de l’investissement dans sa première phase est de 120 millions de dollars » et que « Tosyali s’engage à employer au moins 65% de la main-d’œuvre constituée de nationaux ».

Dans tous les cas, le président du parti Pastef met en garde Macky Sall : « Si vous signez ce décret d’approbation, je vous poursuivrai personnellement ».

Le Quotidien montre à sa Une « la mauvaise mine de Sonko » et note que le DG de l’APIX lui porte la contradiction « en exhibant la véritable convention liant les deux parties ».

Plus incisif, le quotidien national Le Soleil souligne que « l’Etat démontre que c’est un chapelet de contrevérités », notant que le ministre des Mines et de la Géologie « produit un document pour démonter les allégations de Ousmane Sonko ».

Dans ce journal aussi, le directeur général des Mines de fer du Sénégal oriental (Miferso), Amadou Camara, déclare que ce dernier « est en retard » et que « la plupart des points qu’il a relatés ne sont plus d’actualité ».

Sur un autre sujet qui a défrayé la chronique hier, Walf Quotidien titre sur le « drame à huis clos » qui s’est déroulé à la maison d’arrêt de Rebeuss et qui a emporté deux détenus morts par « électrocution ». Le journal reprend le communiqué de l’administration pénitentiaire qui pointe par ailleurs « ses propres failles ».

Faisant des « révélations sur les détenus tués à Rebeuss », L’Observateur lève le voile sur l’identité de « Cheikh Ndiaye et de Babacar Mané » (les deux détenus décédés) et « les raisons » de leur emprisonnement.

Toutefois le journal ne semble pas convaincu par la version de l’administration pénitentiaire, se demandant s’ils ont « été piétinés à mort ou électrocutés ».

Société, diplomatie et contrats pétroliers au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant de la série d’accidents de circulation à la polémique sur le pétrole et le gaz en passant par la participation de Macky Sall au sommet de la « Ticad 7 » au Japon.« Accidents de la route : cortège de malheurs », titre Walf Quotidien, rapportant que la délégation du ministre des Infrastructures Oumar Youm a été victime hier d’un carambolage avant que l’ambulance venue au secours des blessés ne cause trois morts à son tour.

Cette information a été également rapportée par EnQuête et L’Observateur. Ce dernier journal de préciser que le double accident a eu lieu sur l’axe Ross Béthio-Richard Toll, au nord du pays.

Pour sa part, Le Quotidien note que le retrait des « 7 places » de la circulation est préconisée pour une « énième mesure anti-accident ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien indique que « les établissements privés avertissent l’Etat » pour la prochaine année académique par rapport aux émoluments qui leur sont dus, concernant notamment l’orientation de certains bacheliers. La controverse entre les deux parties est qualifiée par le journal de « guerre des chiffres ».

En effet « l’Etat parle de 12 milliards » FCFA de dette là où les instituts privés en réclament six de plus, soit 18 milliards.

EnQuête consacre son édition du jour à un dossier portant sur les rendez-vous dans les hôpitaux et le manque de spécialistes dans ce secteur, assimilant cette situation à un «couloir de la mort ».

Le journal explique que pour se faire consulter par un spécialiste au Sénégal, il faut un rendez-vous sur « 2, 3, 6 mois, voire 1 an ». En plus, « le pays manque cruellement de spécialistes ; il ne compte que 20 neurologues, alors qu’il en faut 102 ».

En diplomatie, Le Soleil voit « une coopération multisectorielle et dynamique » entre le Sénégal et le Japon, soulignant que « le développement, la technologie et l’innovation » sont au menu de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad7) qui démarre aujourd’hui au Japon.

Sur un autre sujet, Le Quotidien note que « ça s’enflamme » dans le débat portant sur le pétrole et le gaz. Le journal souligne que le député Lamine Diallo et l’ancien PM Abdoul Mbaye dénoncent les « lenteurs » du Doyen des juges.

Toutefois, réplique Seydou Guèye, nouveau chargé de communication du Palais, il s’agit de « manœuvres politiques ». Par ailleurs, a précisé le journal, la DIC transmet son rapport au procureur.

Comme ayant lu ce rapport, L’Observateur informe que « le procureur décharge Aliou Sall » dans l’affaire Petro-Tim sur laquelle BBC a réalisé une enquête. En effet, le journal indique que « le parquet vise X » là où « le Doyen des juges hérite du dossier ».

La politique se taille la part du lion dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus ce mardi à APA, s’intéressant notamment à la crise au sein du PDS de l’ex-président Wade et à la plainte annoncée par l’avocat Elhadji Diouf contre le député Ousmane Sonko dans l’affaire des 94 milliards FCFA.« Macky a été à la résidence de Wade la soirée de la Tabaski », révèle dans Vox Populi Dr Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général adjoint du parti libéral chargé des cadres, notant que « c’est du banditisme politique qui est en train de se dérouler au PDS ».

En effet, « ce Secrétariat national est le Secrétariat de Karim Wade et de ses amis », a-t-il expliqué, ne croyant pas toutefois que le fils de Wade « soit à même de mener le PDS à la reconquête du pouvoir ».

Certains militants ont par ailleurs pris position dans cette fronde contre le Secrétaire général, en l’occurrence l’ex-chef d’Etat pour qui « votent » les régions nord et sud du pays : « Ziguinchor et Saint-Louis », annonce Le Quotidien.

S’agissant des frondeurs, intervient en tête de file l’ex-coordonnateur du parti Oumar Sarr qui raconte pour L’Observateur sa « vérité sur le +deal+ pour la libération de Karim Wade ». Il a aussi expliqué pour ce journal « comment le décès de Tanor Dieng a déclenché le remaniement au PDS ».

Parlant toujours de l’ex-influent ministre du régime de son père, EnQuête titre sur un autre angle : « Fin d’exil ». Le quotidien note ainsi que Karim Wade est « libre de tous ses mouvements ».

Après une inculpation en 2013 et une condamnation à 6 ans de prison en février 2015, « Karim Wade a terminé de purger sa peine », rappelle le journal, notant qu’il a même été « aperçu à Kigali », la capitale rwandaise, et « peut désormais quitter sa +prison+ dorée de Doha », au Qatar.

Sur une autre affaire, Walf Quotidien titre sur « la guerre des plaintes » entre Ousmane Sonko et l’ancien DG des Domaines Mamour Diallo.

Le Soleil, EnQuête et Le Quotidien rapportent tous la « contre-attaque » de Me Elhadji Diouf, qui lors d’une conférence de presse hier a annoncé une plainte contre le virulent opposant du régime de Macky Sall.

La semaine dernière, par le biais de ses avocats, ce dernier avait d’abord indiqué avoir déposé une plainte contre le client de Elhadji Diouf qu’il accuse d’avoir détourné 94 milliards dans une transaction foncière alors qu’il était directeur général de cette institution publique.

La sortie de Macky Sall sur Khalifa Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA commentent principalement la sortie de Macky Sall qui a confié à RFI que l’éventualité d’une grâce pour l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, ne dépendait que de sa « volonté » et de son « désir » en tant que chef de l’Etat.« Le jour où j’en aurai le désir, je le ferai », a répondu Macky Sall au média français, repris par Vox Populi, ajoutant que « la grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul ».

Cette déclaration a suscité plusieurs réactions. Si le conseiller politique de Khalifa Sall Moussa Tine note que Macky Sall « confirme tout », Gallo Diao, lui, indique que « cette sortie maladroite prouve à suffisance que Khalifa Sall reste un otage politique ».

Ainsi par la « volonté » et le « désir » de Macky, souligne Walf Quotidien, « Khalifa Sall reste au trou ».

Et selon Le Quotidien, cette déclaration « dégoûte les Khalifistes ». Elle est en effet « indigne d’un président », déplore Cheikh Guèye, proche de l’ex-maire.

Toutefois, le quotidien national Le Soleil, sous le titre « entre vérité des faits et travestissement », tente de faire « quelques recadrages » sur cette affaire qui « souffre de nombre d’amalgames et travestissements de faits pourtant avérés et sans conteste ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur les moments forts de la levée du corps du « patriote » Amath Dansokho qui a reçu à l’occasion un « hommage de la Nation ».

Revenant sur ses « dernières volontés », L’Observateur précise pour sa part qu’il a été inhumé hier dimanche à Saint-Louis (nord) alors qu’il est originaire de Kédougou (est).

EnQuête consacre sa Une au défunt dirigeant du Parti de l’indépendance et du travail (PIT, gauche) et dit : « Adieu combattant ! »

Par ailleurs, le journal note que Dansokho a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national du Lion à titre posthume, tout en retraçant son parcours avec notamment « sa rencontre avec Che Guevara à la frontière de la Guinée ».

Le décès de Amath Dansokho en vedette dans les journaux

Le décès de Amath Dansokho, figure historique de la vie politique sénégalaise est le principal sujet traité dans les journaux sénégalais, reçus samedi à APA.Acteur témoin de la vie politique, « Dansokho perd la lutte finale » titre le journal Quotidien. Le Soleil salue Un « infatigable combattant de la démocratie ». Le journal revient sur le parcours d’un « homme de conviction et d’une générosité débordante. Un faiseur de roi » ajoute le journal. 

 Amath Dansokho a été rappelé à Dieu, hier à Dakar, à l’âge de 82 ans. L’Observateur avec une photo de dos de Dansokho s’arrête sur le combattant avec un titre évocateur, « il fut un Tsar de combats ». Le journal revient aussi sur les dernières confidences du défunt sur son lit de mort.

 Enquête parle d’une grosse perte avec le « Décès de Amath Dansokho : La chute du baobab » renseigne le journal qui souligne que la levée du corps est prévue ce dimanche à l’hôpital principal et l’inhumation à Saint-Louis.

 Le décès de Amath Dansokho a eu une onde résonance sur l’international en Guinée, pays voisin, où le président Alpha Condé a rendu hommage à cette figure historique de la gauche sénégalaise. « Les gens pensaient que Dansokho était mon frère » réagi Condé dans le journal Enquête.

 Cette disparition de Dansokho coïncide avec la commémoration hier avec 40èmejour du rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng souligne Enquête qui parle de la disparition d’un des derniers « Mohicans de la politique sénégalaise »

 Walf quotidien revient sur une interview prémonitoire de Amath Dansokho en 2010 dans laquelle, l’ancien leader du PIT semblait faire son testament : « Si je meurs, je ne voudrais pas d’hommage folklorique, l’estime du peuple me suffit. Devenir président de la république ne m’a jamais effleuré l’esprit.

 Le « Sénégal perd son combattant » titre le journal l’As qui revient sur les hommages du président Sall. « Un grand rassembleur infatigable et médiateur politique et sociale d’une qualité remarquable » réagi le chef de l’Etat qui se trouvait en France au moment du décès.

 Sud Quotidien salue la mémoire du défunt. « Adieu Amath », résume le journal qui indique que le président Macky Sall pleure un serviteur de la république. Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse évoque « un homme de conviction et de foi » tandis que la présidente du Conseil Economique sociale et environnementale : Aminata Touré indique que « un grand combattant de la justice sociale s’est reposé ».

 

Politique et pluviométrie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des conséquences du nouvel organigramme du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) et des dégâts causés ces derniers jours par les précipitations un peu partout dans le pays.WalfQuotidien informe qu’on va « vers l’exclusion d’Oumar Sarr » du PDS. Ce journal rappelle qu’ « au PDS, qui veut rester militant, doit obéir aux décisions du Pape du Sopi (changement en langue wolof) au propre comme au figuré ». 

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités considérées comme dissidentes, à l’instar d’Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction.

Le Quotidien fait remarquer que les contestations autour du Secrétariat national font planer des « nuages sur le PDS » puisque « (les) frondeurs et (les) loyalistes s’affrontent par points de presse ce vendredi ». Poursuivant, ce journal indique que « Me Abdoulaye Wade (fondateur du PDS) fait aujourd’hui face à une défiance menée par plusieurs responsables qui rejettent la composition du nouveau Secrétariat national ». Par conséquent, Le Quotidien en déduit que « les stratégies déroulées ce vendredi dans son camp comme dans l’autre pourraient dessiner le visage de l’avenir du PDS ».

Sous le titre « La sarabande des bannis », EnQuête souligne que « dans la galaxie PDS, dès qu’on est en disgrâce, on invoque la tentative de dévolution monarchique (du pouvoir). Ce journal affirme que « d’Idrissa Seck à Oumar Sarr, Me El Hadj Amadou Sall et consorts, la plupart de ceux qui ont quitté le Parti Démocratique Sénégalais ont accusé Wade fils, devenu le parfait bouc émissaire. Pourtant, les mêmes l’ont toujours adulé, tant qu’ils étaient dans les bonnes grâces du Maître, prenant même à partie tous ceux qui ont osé s’en prendre au fils adoré qu’ils voulaient porter à la tête du Sénégal ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi fait savoir que « le Sénégal (est) noyé sous la pluie (et) le gouvernement (est) en vacances ». Ce quotidien renseigne que « 2 enfants meurent noyés à Bambilor (37 km à l’est de Dakar), une dame (est) mortellement électrocutée à Kaolack (195 km au sud de Dakar). Dans plusieurs zones du pays, les populations pataugent. De gros dégâts matériels enregistrés (et) la circulation dans la capitale (est) infernale ».

Cela fait dire à L’Observateur que des « pluies de désolation (s’abattent) sur le Sénégal ». Ce journal note que « les pluies diluviennes tombées dans la matinée d’hier (jeudi) n’ont épargné aucune région du pays. Des routes impraticables, des maisons englouties par les eaux… Dans la capitale, l’insalubrité s’est mêlée aux eaux de pluie, provoquant un décor hideux et une odeur nauséabonde ». Tout compte fait, pour L’Observateur, c’est « une situation d’apocalypse qui revient tous les hivernages semant le doute sur le plan d’urgence à 66 milliards F CFA (du président de la République) Macky Sall ». 

Le Soleil constate aussi « beaucoup d’eau et des dégâts ». Néanmoins, le quotidien national annonce que « beaucoup d’avancées (ont été notées) dans l’évacuation des eaux de pluie (dans la banlieue dakaroise) malgré quelques désagréments ».

Fait de société et transparence dans les contrats pétroliers au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent, notamment, des résultats de l’autopsie du corps d’Amar Mbaye, un conducteur de moto Jakarta décédé à Thiès (70 km à l’est de Dakar) et du plan de lutte de la plateforme « Aar li nu book » (défendre le bien commun en langue wolof).Sous le titre « Tension sur les rails », Le Quotidien se fait l’écho de la mort tragique du conducteur de moto Jakarta Amar Mbaye dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août à Thiès. A en croire ce journal, « l’examen post-mortem effectué par le médecin-légiste Dr Abdou Magib Gaye de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a révélé un traumatisme cervico-facial avec de multiples fractures ».

Dans les colonnes de ce journal, Mafatim Mbaye, le père du défunt, est convaincu que la mort de son fils n’est pas due à un accident. Par conséquent, la famille éplorée « a décidé de porter plainte contre X ».

De son côté, Makha Diop alias El Capo, le chef de la brigade de recherches du poste de police des Parcelles Assainies de Thiès, considéré par certains comme le présumé meurtrier d’Amar Mbaye, dit « n’avoir rien à voir avec ce meurtre » car il n’était pas « sur les lieux du drame au moment des faits ».

Dans Vox Populi, El Capo brise le silence en déclarant : « Je ne sais pas ce qui s’est passé. Je n’étais pas sur place. J’ai fait une patrouille vers 21 heures et j’ai interpellé un jeune avec 500g de chanvre indien. Il paraît que ces parents s’étaient mobilisés pour venir le récupérer au commissariat. Selon des versions, c’est à ce moment qu’un boulanger est tombé et des motos Jakarta sont passés sur lui ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Amy Sy, l’épouse d’Amar Mbaye fait savoir que c’est « quelqu’un qui travaille à la boulangerie (qui) a téléphoné à la maison pour dire qu’il (Amar) a eu un accident. Nous avons pensé qu’il s’agissait d’un simple accident de la circulation. Quand je quittais la maison, je croyais que c’était un banal accident et qu’il s’en était sorti indemne ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi informe que « pour le traitement diligent du scandale pétrolier au Sénégal (affaire Petro-Tim), la plateforme « Aar li nu bokk lance le plan Taxaw Fepp (être présent partout) » vendredi prochain.

EnQuête en conclut que ce sera « la guerre totale » puisque Aar li nu bokk compte à tout prix « intensifier la lutte pour la protection des ressources naturelles du Sénégal ». Et le journal d’ajuter que « cette campagne est intitulée 400.000 citoyens nguir aar sunu pétrole (pour protéger notre pétrole en langue wolof) ». Pour arriver à ses fins, cette plateforme prévoit « des conférences publiques, des forums, des rassemblements périodiques, des concerts et des marches partout dans le pays ».

Dans une enquête télévisée, la chaîne britannique BBC a révélé qu’Aliou Sall, le frère du président de la République aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés par la BBC sont inexacts ».

En Sports, EnQuête voit en l’inexistence de sélections féminines de jeunes « un paradoxe du basket sénégalais ». En effet, ce journal souligne que « l’équipe nationale féminine, vice-championne d’Afrique après sa défaite en finale de l’Afrobasket 2019, a plus que jamais besoin d’un coup de rajeunissement. Paradoxalement, le Sénégal, qui dispose d’un énorme potentiel de jeunes joueuses, n’a presque pas de sélections compétitives en petites catégories ».

Politique, justice et nécrologie, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du nouvel organigramme du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), de l’affaire Guy Marius Sagna et des obsèques de Jacques Diouf.Sous le titre « le 5 majeur des Wade », Le Quotidien passe à la loupe la nouvelle équipe dirigeante du PDS. A en croire ce journal, Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, et actuellement en exil au Qatar, « a mis ses joueurs dans des positions stratégiques ». Il s’agit de Bara Gaye, d’Abdoulaye Racine Kane, de Doudou Wade, de Woré Sarr et de Tafsir Thioye.

L’Observateur estime que Karim Wade est un « homme à qui on a tout offert ». En effet, souligne ce quotidien, « comme un enfant de chœur qui a tout reçu d’un bon samaritain, Karim Wade doit aujourd’hui toute sa carrière politique à son pater. Pouvoir, grâce, parti… l’actuel Secrétaire général adjoint, chargé de l’organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du PDS a tout eu des mains de son ex-papa de président. Ou grâce à son influence ».

C’est le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, que le PDS a annoncé la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités considérées comme dissidentes, à l’instar d’Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction.

Pour sa part, WalfQuotidien fait savoir que « le chamboulement de la direction du PDS a entraîné une guerre fratricide entre responsables libéraux (car) des cadres encagoulés manigancent pour faire partir le président de la Fédération nationale des cadres libéraux, Cheikh Seck ».

Dans le volet judiciaire, L’AS rapporte que « la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna après 30 jours de détention n’agrée pas carrément ses avocats et ses camarades de lutte ».

Sur ce, ajoute le journal, « Les conseils de l’activiste ont décidé tout simplement d’internationaliser le combat pour une libération définitive de leur client. Ils annoncent une plainte contre l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao et le groupe de travail des Nations Unies ».

Membre des mouvements citoyens « Aar Li Nu Bokk » et « Frapp-France Dégage », Guy Marius Sagna a été arrêté le 16 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt pour « fausse alerte au terrorisme ».

Enfin, Le Soleil informe que le président de la République Macky Sall « envoie une forte délégation » à Paris pour présenter ses « condoléances à la famille de feu Jacques Diouf ». L’ancien Directeur Général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 1994 à 2011, est décédé samedi dernier à l’âge de 81 ans.

Le quotidien national renseigne que « la dépouille mortelle arrive, jeudi soir, à Dakar. La levée du corps (est prévue) à l’hôpital Principal et (la) mise sous terre à Saint-Louis (nord), vendredi ».

Sport, politique et société en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets, allant de la finale de l’Afrobasket féminin perdue par le Sénégal face au Nigéria à la situation politique nationale en passant par les faits divers.«Défaites par les D Tigers, les Lionnes ratent le panier final », titre Le Quotidien là où EnQuête note un « rêve brisé des Lionnes », qui perdent pour la deuxième fois consécutive une finale contre les Nigérianes, après 2017 au Mali.

« La revanche n’a pas eu lieu », souligne pour sa part Le Soleil. Pur sa part, Stades titre sobrement : « Les Lionnes ratent la reconquête ».

Ainsi les Sénégalaises sont restées « inconsolables malgré la prime de 10 millions promise », souligne Le Quotidien.

En politique, Walf Quotidien constate que malgré la crise au Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), le secrétaire général et ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade est « droit dans ses bottes ».

Cela ne semble pas être le cas au Parti socialiste (PS) qui, selon Sud Quotidien, « maintient Khalifa (Sall) en prison » en dépit du fait que le président « Macky Sall (a) sign(é) la grâce ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique un « sale temps pour la police », relativement à ses interpellations et arrestations « violentes » avec le dernier cas macabre noté à Thiès (70 km de Dakar) à la fin de la semaine dernière.

La victime, du nom de Amar, boulanger de son état, et dont le père Mafatim Mbaye déclare dans le journal : « Je me battrai pour que justice soit faite au nom de mon défunt fils ».

Le policier accusé de ce meurtre, Makha Diop alias El Capo, est décrit par le quotidien comme un « super flic et clivant ».

Sur ce drame, L’Observateur s’interroge s’il s’agit là d’une bavure policière ou d’un accident de circulation, tout en faisant des « révélations » sur la mort du jeune boulanger.

Revenant sur le décès du diplomate sénégalais Jacques Diouf, ex-DG de la FAO, le quotidien national Le Soleil titre sur « la disparition d’un combattant de la faim ».

Il fut, selon le président Macky Sall, « un collaborateur efficace au début de mon premier mandat ».

Pour sa part, le président guinéen Alpha Condé témoigne que « sa contribution pour mon pays est irremplaçable ».

Finale Afrobasket et l’affaire de la Pharmacie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de la qualification des lionnes en finale de l’Afrobasket 2019 et l’affaire de la pharmacie de Patte d’Oie qui continue de défrayer la chronique.Sud Quotidien dans sa livraison du jour parle d’une « folle remontada » des lionnes du Basket devant les mozambicaines en demi-finale. Le journal rajoute que les lionnes devront désormais aller chercher cette 12ème couronne dimanche face à la tenante du titre le Nigeria

 Mais « Que ce fut dur » rappelle le quotidien national le Soleil qui parle d’une qualification en finale « au bout du suspense » des filles de Cheikh Sarr qui ont inversé une situation qui paraissait compromise. Les lionnes qui avaient un retard de 18 points à la pause se sont réveillées en seconde période pour coiffer sur le fil le Mozambique.

 L’astre de Hann informe que le Sénégal retrouvera en finale dimanche le Nigéria qui s’est qualifié face au Mali sur le score de 79-58. Des lionnes assoiffées de revanche après la finale perdue en 2017 face à ces mêmes nigérianes au Mali.

 Les journaux sénégalais sont revenus sur l’affaire de la pharmacie de Patte d’Oie où un commissaire de police, outré de se voir refuser la vente d’un médicament sans ordonnance, s’en était pris violemment au Dr Cheikhouna Gaye

 Vox Populi fait état de « nouveaux éléments » dans l’affaire avec une « nouvelle vidéo qui rééquilibre les faits »

 Le journal Enquête qui a parcouru le procès-verbal soutient que le Dr Gaye aurait présenté ses excuses au commissaire Bara Sangaré. Le pharmacien reconnaîtrait avoir empoigné le commissaire quand ce dernier l’a traité « d’impoli ».

 Pendant ce temps ajoute le journal, le Commissaire des Parcelles-Assainies, relevé de ses fonctions, « trouve une planque de conseiller de directeur général de la Police »,

 Le journal l’As révèle que le désormais ex Commissaire des Parcelles Bara Sangaré est remplacé par Daouda Mbdji

 Pendant ce temps soutient le Quotidien, « les pharmaciens privés du Sénégal se mobilisent aux côtés du Dr Cheikhouna Gaye pour que justice lui soit rendue ».

  Sur un autre registre, l’Observateur revient sur une manifestation qui s’est déroulée à Thiès vendredi. Le journal informe que la police est accusée d’avoir causé la mort d’un père de famille de 37 ans lors d’une course-poursuite, déclenchant de violentes manifestations dans la ville. 

 

L’abus de pouvoir d’un commissaire de police en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de l’agression d’un pharmacien par un commissaire de police, outré de se voir refuser la vente d’un médicament dont il n’avait pas l’ordonnance.« Abus de pouvoir contre un pharmacien : le commissaire Sangaré relevé », titre L’AS là où Vox Populi affiche : « Le commissaire des Parcelles glisse sur une ordonnance et tombe ».

Le journal explique que c’est face au refus du Dr Gaye de lui vendre un médicament sans ordonnance que « Bara Sankharé le fait tabasser et arrêter par ses hommes ».

Cette affaire est devenue un « abus dangereux pour la santé de la police », note L’Observateur, qui toutefois fait état de « deux versions » dans ce différend avant de lancer cette interrogation : « la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a-t-elle été tronquée ? »

Par ailleurs, poursuit le journal, « Bara Sankharé fait l’objet d’une procédure disciplinaire », après avoir été relevé de ses fonctions de commissaire des Parcelles assainies de Dakar.

Dans la foulée, les pharmaciens annoncent « une plainte » contre le commissaire surnommé « Cobra » qui, ironise Le Quotidien, « se mord la queue ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien s’intéresse à l’entourage du secrétaire général du PDS, l’ex-président Abdoulaye Wade, notant un « destin tragique des +numéros deux+ ».

A sa Une pour sa part, Le Quotidien indique que le député Ousmane « Sonko inspire la réforme », relativement à la modification du règlement intérieur de l »Assemblée nationale.

Le journal renseigne qu’une session extraordinaire est prévue en mi-septembre sur le rapport des 94 milliards avec comme objectif une « institutionnalisation d’un déontologue ».

En sport, le quotidien national Le Soleil note que le Mozambique sera « au menu des Lionnes » en demi-finale de l’Afrobasket, ce soir à Dakar Arena. Elles ont battu hier soir l’Angola par 88-54, informe le journal.

Optimiste comme les basketteuses, le quotidien sportif Stades voit la star Sadio « Mané en mode Ballon d’or » après son doublé mercredi en finale de la super coupe d’Europe.

Remous au PDS et grâce avortée de Khalifa Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de sujets politiques, avec le remaniement « qui passe mal » au secrétariat national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-président Wade et la grâce présidentielle « contrariée » de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall.« Parti démocratique sénégalais : un remaniement qui passe mal », titre le quotidien national  Le Soleil, reprenant par ailleurs l’analyste de Maurice Soudjeck Dione qui indique que « Wade veut légitimer l’influence de Karim », son fils.

Ce renouvellement a fini donc de créer une « fronde contre les Wade », a noté Sud Quotidien là où L’Observateur, sous le titre « Les Wade pris à partie », rapporte une vague de réactions contre le « chamboulement » instauré par le secrétaire général du PDS.

« Ce nouveau secrétariat du PDS, c’est du grand n’importe quoi », « c’est Karim qui impose sa succession » ou « des gens à des niveaux insoupçonnés se réunissent pour faire face à Wade »  sont, entre autres, les titres de réactions à la une de ce journal.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la libération annoncée de l’ex-maire de la capitale sénégalaise et il titre à ce sujet : « Khalifa Sall, le dernier coup de grâce ».

« Macky fait chanter Khalifa », indique toutefois Walf Quotidien là où EnQuête, plus radical, parle de « grâce contrariée».

Le journal note en effet que cette grâce présidentielle est suspendue à une demande qui doit venir de Khalifa Sall ou de ses proches. Cependant « faire une demande, c’est d’accepter sa culpabilité », réplique Moussa Taye, conseiller politique de l’ex-maire socialiste.

Toutefois, « la procédure pénale est épuisée depuis le rabat d’arrêt », note l’avocat El Mamadou Ndiaye.

L’instauration d’une journée mensuelle de la propreté fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA vendredi consacrent leur parution du jour à l’instauration d’une journée mensuelle de la propreté décidée par le président de la République, Macky Sall, à l’occasion du lancement de la campagne nationale de promotion de la propreté (CNPP).« Macky Sall institue une journée mensuelle de la propreté », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de préciser que « Le président de la République a préconisé l’institutionnalisation d’une journée de la propreté le dernier samedi ou dimanche de chaque mois ».

Sous le titre « Sall leçon de propreté », Le Quotidien souligne qu’« A Diamniadio hier, le président de la République a décrété les +cleaning days+ pour lutter contre l’insalubrité à Dakar. Une trouvaille de Paul Kagamé que Macky Sall compte réussir au Sénégal ».

Enquête annonce également le lancement de la campagne « Sénégal zéro déchet » et titre : « Macky sans concession ». « Le président a invité à une prise de conscience. 100 agents de police et 1000 ASP pour veiller à la salubrité des lieux nettoyés, notent nos confrères qui reprennent cette déclaration du chef de l’Etat en pages intérieures : « Un Sénégal propre sans négociation ».

En prélude à la célébration de la Tabaski prévue en début de semaine prochaine au Sénégal, Vox Populi présente le « fast-track » dans la cuisine durant la fête de tabaski. « Factoriser. Tel est le terme à la mode chez les jeunes sénégalaises. En cette veille de tabaski, ces dames qualifiées de +paresseuses+ par leurs contemporaines factorisent tout, jusqu’au +nokkos+ pré-conditionné désormais vendu en pots, prêt à l’emploi », écrit le journal.

Le journal La Tribune s’intéresse quant à lui aux prix du mouton et des légumes qui ont flambé et souligne que les béliers « sont, jusqu’à cette veille de Tabaski, trop chers ». « Avec de prix hors de portée du Sénégalais moyen, le mouton est un casse-tête qui s’est ajouté au prix de la pomme de terre dont le sac passe de 7000 à 12.000 frs », écrit le journal.

En politique, Sud Quotidien apporte des éclairages sur l’élection des prochains maires au suffrage universel direct et soutient que « des élus locaux bénissent la réforme ».

Ousmane Sonko, dialogue politique et préparatifs de la Tabaski au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de la contre-attaque de Ousmane Sonko dans « l’affaire des 94 milliards FCFA », le dialogue politique et les préparatifs de la Tabaski qui sera célébrée au Sénégal en début de semaine prochaine.« Sonko, une contre-attaque à problèmes », barre à sa Une L’Observateur avant d’écrire ceci : « Prévu +dans la semaine+, selon les propres termes du chef de file des +Patriotes+, en conférence de presse à Dakar, vendredi dernier, le dépôt des plaintes de Ousmane Sonko contre l’ex-directeur des domaines, Mamour Diallo et les membres de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards du Titre foncier 1451/R est reporté ».

« C’est la +semaine prochaine+, selon les confidences d’un des conseils du leader des Pastef, que les dépôts se feront », ajoute la même publication.

Ousmane Sonko avait décidé d’attaquer la commission d’enquête en justice et de saisir le juge d’Instruction sur l’affaire des 94 milliards après que celle-ci a blanchi Mamour Diallo dans cette affaire.

Sous le titre « Dialogue politique en danger ! », Sud Quotidien annonce la reprise des manifestations de la plateforme « Aar li nu bokk (protégeons le bien commun) » et souligne les series d’audiences de Me Wade avec l’opposition radicale.

Et à ce propos, le Dr en Science politique, Maurice Soudieck Dione, affirme dans les colonnes de Sud que « les manœuvres déployées par Me Wade pour organiser autour de lui l’opposition radicale peuvent impacter négativement sur le dialogue politique ».

« A travers ses audiences accordées aux leaders de Pastef, Ousmane Sonko, et de Tekki, Mamadou Lamine Diallo, l’ancien président de la République (2000-2012), Abdoulaye Wade, fait d’une pierre deux coups. D’abord, il rassemble l’aile dure de l’opposition autour de sa personne en perspective des échéances électorales futures. Mais il met également la pression sur le président de la République et sur son régime », commente Enquête.

Vox Populi informe de son côté que pour la libération de l’activiste Guy Marius Sagna inculpé pour « diffusion de fausse alerte au terrorisme le 5 août dernier », l’ONG Amnesty international a déclenché « une campagne de dénonciation » et arbore cette Une « Guy Marius, catalyseur de la lutte pour les libertés ».

Sur les préparatifs de la Tabaski, le quotidien national Le Soleil revient sur les dépenses qu’il qualifie de « casse-tête des chefs de famille » et soutient que « nombreux sont ceux qui peinent à s’en sortir ».

« Fête de cohésion sociale et de retrouvailles familiales, la Tabaski ne laisse personne indifférent. Mouton, habits et chaussures neufs surtout pour les enfants, denrées pour la cuisine du jour, voilà les plus importants postes de dépenses lors de la plus grande fête musulmane. Très coûteuse, elle mobilise tout le monde et les chefs de famille déboursent beaucoup d’argent à l’occasion », fait remarquer Le Soleil.

Le Quotidien en solo consacre sa parution du jour à une enquête sur les viols suivi de grossesse et arbore ce titre : « Traumatisme à vie ».

L’auteur de l’article, après avoir recueilli les confidences de plusieurs victimes, écrit ceci : « Donner naissance élever un enfant devraient être la plus belle chose de la vie. Toutefois, cela n’est pas toujours le cas dans toutes les situations. Dans certaines circonstances, c’est un drame, un traumatisme qui suit la personne toute la vie. C’est le cas de certaines filles ayant été victimes de viol suivi de grossesse et, si elles ne bénéficient pas d’un accompagnement ou d’un suivi psychologique, risquent d’avoir une haine envers cet être innocent ».

Enquête sur la mort du commandant Sané, train de vie de l’Etat et dialogue politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA jouent les prolongations avec l’enquête sur la mort du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (est), Tamsir Sané, n’oubliant toutefois pas de revenir sur le train de vie de l’Etat et le dialogue politique.« Les 13 individus arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (347 km à l’est de Dakar) ont passé hier, mardi 6 août 019, leur première nuit à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda », informe le quotidien L’AS dont la Une est illustrée par une photo des suspects du meurtre du commandant Sané , dans une tentative de braquage du bureau de la Poste de Koumpentoum et des armes saisies sur eux.

En effet, ajoute L’As, « ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt au terme de leur bref face à face avec un juge d’instruction ». « Sur eux, ont été saisis 2 fusils de chasse calibre 12 mm, 2 cartouches 12 mm, un pistolet automatique (Pa) de fabrication artisanale et 6 munitions de 32 mm, 2 machettes, 1 poignard et 7 motos. Bref, tout ce qui fait partie de l’attirail des braqueurs », précise encore la même publication.

L’Observateur renseigne qu’« Idrissa Sow +Peulh bou rafet+ et les membres de sa bande sont inculpés de faits criminels avant d’être placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur ».

Le journal du Groupe futurs médias (GFM, privé), est par ailleurs revenu dans « les dédales de ce gravissime braquage qui a coûté la vie au Major Tamsir Sané », en racontant « comment la bande à +Peulh bou rafet+ a planifié son opération commando, la réunion secrète avant le braquage, le film de l’attaque, les relations entre braqueurs et le défunt Tamsir Sané ».

Vox Populi informe que le présumé meurtrier du Commandant Sané « passe aux aveux », renseignant qu’« Idrissa Sow dit +Peulh bu rafete+ a [a été] inculpé et placé sous mandat de dépôt par le procureur de Tamba ».

Selon le journal, « le suspect numéro 1 aurait utilisé un P-A, (…), un pistolet automatique pour tuer le commandant. Les enquêteurs n’ont pas réussi à mettre la main sur l’arme fatale, parce qu’Idrissa Sow s’en serait débarrassé aussitôt après l’attaque meurtrière du bureau de poste de Koumpentoum ».

Revenant sur le train de vie de l’Etat, Vox Populi informe que le Forum Civil n’est « pas emballé » par la sortie du président de la République, relative aux 307 milliards de francs CFA dépensés pour l’achat de véhicules par l’administration et l’utilisation de plus de 17 milliards pour les lignes de communication téléphoniques.

Le journal souligne que cette organisation « attend de l’Etat, une concrétisation des mesures requises lors du Conseil des ministres du 17 avril 2019 et leur suivi rigoureux et du président, +des réformes structurelles fortes allant dans le sens de la modernisation de l’administration ».

Sud quotidien s’intéresse quant à lui au « blocage du dialogue politique à cause de la démarche à adopter pour l’audit du fichier électoral », et arbore cette Une « Benoit Sambou lève un coin du voile ».

Le coordonnateur du pôle de la majorité dans la commission cellulaire du dialogue politique précise dans les colonnes du même journal qu’« en réalité, les discussions butent sur la démarche à suivre pour arriver à l’audit et à l’évaluation, notamment des Termes de référence (TDR) par ladite commission ou par des experts indépendants ».

« Evaluation du processus électoral et audit du fichier. Blocage au dialogue », affiche Le Quotidien à sa une, ajoutant que « l’opposition veut des experts indépendants pour les termes de référence », tandis que le président de la Commission du dialogue politique, le général Mamadou Niang « sollicite », le président du Comité de pilotage du dialogue National, Famara Ibrahima Sagna.

Le quotidien national Le Soleil, en solo, consacre sa parution du jour aux effondrements d’immeubles et titre « Le mal est la mauvaise qualité du fer », ajoutant que « le service de métrologie [est] sur les traces des fraudeurs », et annonce que l’Agence nationale de normalisation (ASN) ambitionne de mettre, prochainement, en place, un projet de « certification du béton ».

Les dépenses de l’Etat font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA consacrent leur parution du jour au lancement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (Pama), occasion saisie par le président, Macky Sall, pour revenir sur les dépenses effectuées par l’Etat sous son magistère.« 307 milliards pour l’achat de véhicules en 7 ans, 17 milliards en factures téléphoniques par an », barre à sa Une Vox Populi soulignant que « Macky Sall mise sur le PAMA pour rationaliser les dépenses publiques ».

Le même journal reprend ensuite ces déclaration du chef de l’Etat : « Le but de l’administration n’est pas de s’occuper d’elle-même et de mettre autant de ressources pour son fonctionnement. Je vais développer avec vous une véritable administration de développement ».

« Disparités salariales, coûts exorbitants des véhicules et du téléphone, Macky Sall étale les tares de son administration », écrit L’As qui ajoute : « Le président de la République veut une administration moderne, peu dispendieuse et soucieuse des ressources publiques ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Le label +Macky+ (est) en marche ! ». Selon nos confrères le Pama, « (est un) levier pour un service public +fast+track+ (mode rapide) ».

« L’administration sénégalaise est appelée à améliorer ses performances pour répondre aux défis de l’heure et aux attentes légitimes des usagers en se modernisant », écrit de son côté le quotidien national Le Soleil qui informe que « les nouvelles recrues (de l’administration) recevront 3 semaines de formation » destinée à les initier aux fondamentaux de l’administration et à leur inculquer la culture de l’Etat.

Pour la rationalisation des téléphones de l’administration, « Macky Sall vide les crédits », note Le Quotidien qui précise dans ses colonnes que « L’Etat a décidé d’en finir avec la subvention sur les frais de téléphone fixe et mobile qui lui coûtent des montants extraordinaires. Beaucoup de détenteurs des lignes ou de numéro commençant par 740 devront apprendre à acheter du crédit comme le citoyen lambda ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « réseaux de la démesure » et note qu’« on assiste à une course au vedettariat conjuguée à une politique de répression tous azimuts ».

Justice et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de la reconduction de Souleymane Téliko à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et l’assassinat, à Paris (France), de deux enfants dont la mère est une Sénégalaise.Souleymane Téliko a rempilé à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal pour un second mandat de deux ans, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue samedi à Saly Portudal, en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Le président de chambre à la Cour d’appel de Thiès a obtenu 169 voix contre 66 pour son unique challenger, Mamadou Ndoye, conseiller à la Cour suprême, informe Enquête qui met en exergue « les coulisses de sa réélection et les critiques de ses pairs ».

Le journal rapporte que « ce plébiscite de M. Téliko et du bureau sortant est, pour certains magistrats, un signe révélateur d’un satisfécit ». Toutefois, relève Enquête, « les critiques n’ont pas manqué. Celles-ci ont porté principalement sur la communication du président Téliko », précisément les « sorties intempestives de ce dernier dans la presse ».

Par ailleurs, renseigne la même publication, « une alerte sur les conditions de travail des magistrats a été aussi lancée au ministre de la Justice qui promet l’achèvement des chantiers entamés ».

Le Quotidien souligne de son côté qu’« au-delà de la reconduction de Souleymane Téliko, l’AG de l’UMS a été encore une tribune de revendications et de promesses ». Sous le titre « Les nouveaux dossiers de la Justice », le journal fait mentionne le fonctionnement, la modernisation et l’élargissement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’accès au casier judiciaire, etc.

« Téliko liste les maux de la Justice, Malick Sall privilégie le dialogue », écrit Sud quotidien là où Vox Populi note : « réélu pour deux ans, Téliko liste les maux de la Justice ».

Ce même journal revient par ailleurs sur l’assassinat de deux enfants, Ibrahima (7ans) et Seynabou (5ans), tués par leur père Emmanuel et affiche en Une : « Un autre divorce d’un couple mixte ».

Dans ses colonnes, le journal rappelle que : « Le 10 mai dernier, à Dresden en Allemagne, Laurent Foinard, un Français de près de 56 ans séparé de Mariétou Sarré, sa femme Sénégalaise de moins de 30 ans, a froidement tué leurs deux enfants Léo Djiby Foinard (6ans) et Maya Foinard (3ans) et blessé leur mère. Trois mois après, un drame similaire d’un couple similaire se déroule en France ».

Revenant sur cette actualité, L’Observateur fait état de « l’insoutenable drame de cette mère sénégalaise » et informe que « traumatisée, Fatou Kiné Fall (a été) internée aux Urgences ».

Dans Le Soleil, l’ambassadeur français Christophe Bigot, en fin de mission, « fait le bilan de son passage au Sénégal (2016-2019) », dont il est « vite tombé amoureux » et qui « restera dans son cœur profondément ».

« Le Sénégal est un pays très fort et attachant », déclare le diplomate français dans le quotidien national, ajoutant qu’« il n’y a aucun pré-carré, le Sénégal est un pays ouvert sur le monde ».

Les quotidiens sénégalais à fond sur l’arrestation des présumés meurtriers du gendarme Tamsir Sané

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jour à APA traitent pour l’essentiel de l’arrestation des présumés meurtriers du commandant de brigade, l’adjudant-major Tamsir Sané tué vendredi dernier lors du braquage du bureau de poste de Koumpentoun, situé 347 km à l’est de Dakar.« Fin de cavale pour les meurtriers du major Sané », barre à sa Une Le Témoin avant de souligner que « moins d’une semaine après le meurtre du commandant de brigade de Koumpentoun, la Gendarmerie a mis la main sur le gang ».

Le quotidien national Le Soleil précise que ce sont « 19 personnes (qui) ont été interpellées, hier, dans différentes localités, selon un communiqué du haut commandement de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le général de division Cheikh Sène ».

Sous le titre « Les secrets d’une traque », Enquête revient sur « comment la gendarmerie a décapité le gang » et arrêté un à un les auteurs du braquage raté qui a occasionné la mort du Major Tamsir Sané.

Selon L’Observateur, le département de Koumpentoum « a été passé au peigne-fin » après l’attaque de son bureau de poste. « Une opération qui a porté ses fruits avec l’arrestation », tôt jeudi, « des présumés braqueurs, avec à leur tête, Idrissa Sow alias +Peulh bou rafet+ à Méréto », rapporte le même journal.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur « l’affaire des 94 milliards » relative à un problème foncier ayant conduit à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, laquelle « blanchit Mamour Diallo », l’ancien directeur des Domaines, une des personnes citées dans cette affaire.

A ce propos, L’Observateur signale que la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards de FCFA, installée depuis le 15 février dernier, « a déposé son rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale », lequel « a (..)  blanchi l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, de détournement de deniers publics ».

Et le Quotidien renchérit en ces termes : « Le rapport d’enquête parlementaire a conclu qu’il n’y a pas eu de détournement de deniers publics dans le dossier du TF 1551/R. Et c’est l’ancien directeur des Domaines qui est lavé. C’est aussi Ousmane Sonko qui a tout faux ».

Ousmane Sonko, député et leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), avait accusé de hauts responsables des domaines d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA dans cette affaire d’indemnisation foncière, un vieux contentieux entre des familles de la communauté léboue et l’Etat au sujet d’un terrain à Rufisque, commune située à la sortie de Dakar.

M. Sonko, un ancien fonctionnaire des Impôts radié de la Fonction publique, a refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire.

Il a dit avoir en revanche déposé une plainte dans cette affaire et écrit à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et à l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.

Justice et sécurité, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de la poursuite judiciaire contre le journaliste Adama Gaye mais aussi du dispositif sécuritaire que le gouvernement compte mettre en place pour lutter efficacement contre le grand banditisme.EnQuête informe qu’ « Adama Gaye (a été) placé sous mandat de dépôt » hier mercredi, en début de soirée. Ce journal précise que ce journaliste de formation « a été inculpé (finalement) des chefs d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Adama Gaye a été arrêté, lundi dernier, par la Division des investigations criminelles (Dic) pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs ». Cet ancien collaborateur de Jeune Afrique est poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook) visant principalement le président de la République Macky Sall et d’autres personnalités de l’Etat.

Le Quotidien fait savoir que le doyen des juges « poste Adama Gaye à Rebeuss (prison) » et « va prendre 45 jours de congé dès aujourd’hui ». Ce qui n’est pas du goût de Me Khoureïchi Ba, avocat de l’accusé qui, dans les colonnes de ce journal, déclare : « Cela montre que durant tout ce temps, Adama Gaye n’a pas de chance de retrouver la liberté. Nous allons saisir qui de droit par des correspondances pour les informer de la gravité de la situation ».

De son côté, WalfQuotidien affirme qu’ « Adama Gaye (est) victime d’une justice aux ordres ». A en croire ce journal, « qu’il s’appelle Khalifa Sall, Guy Marius Sagna, Luc Nicolaï, Adama Gaye ou encore Taïb Socé et Ibrahima Sèye, l’indépendance de la justice sénégalaise aura sérieusement été mise à rude épreuve dans la conduite de ces dossiers judiciaires ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce qu’ « une stratégie contre le grand banditisme (est) en vue ». A ce propos, le quotidien national rapporte que président de la République Macky Sall a, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, souligné « l’urgence de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national ».

Pour ce faire, renseigne Le Soleil, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à développer une stratégie spécifique de lutte contre le grand banditisme dans les centres urbains et périurbains et a demandé aux forces de défense et de sécurité d’œuvrer en synergie avec les populations pour une maîtrise du renseignement territorial et une efficacité soutenue des actions de sécurisation ». Sud Quotidien en déduit que « Macky (Sall) déclare la guerre au grand banditisme ».

En sports, Sadio Mané, figurant sur la liste des nommés pour le titre de meilleur joueur de la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2019, « tutoie Messi, Ronaldo et Mbappé », selon Stades.

Le 23 septembre prochain à Milan (Italie), on connaîtra le lauréat du prix FIFA-The Best 2019. L’instance dirigeante du football mondial a dévoilé, hier mercredi, une liste de 10 joueurs dont l’un sera le successeur du Croate Luka Modrić primé la saison écoulée.

L’affaire Adama Gaye alimente toujours la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la poursuite judiciaire contre le journaliste Adama Gaye arrêté, lundi dernier, par la Division des investigations criminelles (Dic) pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs ».Vox Populi souligne que « le Garde des Sceaux scelle le sort d’Adama Gaye » parce qu’il a annoncé « l’ouverture d’une information judiciaire ». Dans les colonnes de ce journal, Me Malick Sall, le ministre de la Justice soutient : « l’Etat ne permettra plus à quiconque, quel que soit son statut, de fouler aux pieds, par ses paroles ou par ses activités, les institutions de la République, parce que des institutions faibles, des institutions banalisées, ouvrent la voie à la déstabilisation du pays ».

Le journaliste formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information de Dakar (Cesti) est poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook) visant essentiellement le président de la République Macky Sall et d’autres personnalités de l’Etat.

Pour Le Soleil, « le Garde des Sceaux (est) déterminé à protéger les institutions ». Le quotidien national informe qu’ « après son audition, il (Adama Gaye) a été placé en garde à vue. Dans la journée d’hier (mardi), il a été déféré au parquet mais n’a pas fait face au Procureur de la République. Il a fait l’objet d’un retour de parquet et passera sa deuxième nuit en garde à vue ».

L’Observateur indique qu’ « Adama Gaye ravale ses posts à la Dic ». Ce journal rapporte qu’il « a, d’une part, refusé la paternité de certains de ses posts et d’autre part, regretté que certains de ses écrits aient été sortis de leur contexte. Mieux, il a juré n’avoir jamais eu l’intention de nuire. Et comme pour prouver sa bonne foi, il a annoncé une plainte contre X ».

Selon Libération, quand Adama Gaye « ne reconnaît plus sa page Facebook », c’est une « incroyable amnésie ». Dans L’Observateur, Me Malick Sall, le ministre de la Justice affirme que « dans cette affaire dite Adama Gaye, c’est moi qui ai ordonné son arrestation et j’en assume totalement la responsabilité » parce que « je ne peux pas concevoir qu’un individu, par ses écrits et déclarations, passe tout son temps à insulter celui qui incarne une institution ».

De son côté, La Tribune fait savoir que l’article 80 contenu dans le Code pénal sénégalais est « un monstre encore en vie ». A en croire ce quotidien, cet article qui « réprime les offenses faites aux institutions de la République refait surface. Doit-il être adapté aux réalités démocratiques ou supprimé ? En tout cas, toutes les démocraties modernes ont purement et simplement rayé de leur corpus juridiques de telles dispositions ».

En sports, Record relaye les propos du milieu de terrain Idrissa Gana Guèye qui, lors de la signature de son contrat avec le Paris Saint-Germain (Ligue 1 française), a déclaré : « Je suis heureux et surtout honoré de porter ce maillot ».

Pour sa part, Stades souligne que l’international sénégalais se dit « prêt à tout sacrifier pour aider l’équipe (le PSG) ».

Idrissa Gana Guèye (1m74 pour 66 kg) a signé, hier mardi, un contrat de quatre ans avec le Paris Saint-Germain pour un montant  (hors bonus) de 32 millions d’euros (20,9 milliards F CFA).

La presse sénégalaise narre l’arrestation du journaliste Adama Gaye

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de l’arrestation du journaliste Adama Gaye, poursuivi pour des publications sur les réseaux sociaux visant le président de la République Macky Sall.EnQuête renseigne qu’ « Adama Gaye a été arrêté (hier lundi) par la Division des investigations criminelles (Dic). (En) garde à vue pour offense au chef de l’Etat et diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs, il pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Se demandant « ce qui est reproché à Adama Gaye », WalfQuotidien rappelle que l’ancien collaborateur de Jeune Afrique s’attaquait régulièrement au chef de l’Etat et son entourage à travers les réseaux sociaux. Ce journal rapporte l’une de ses dernières publications : « C’est qu’après t’être retrouvé au cœur d’un autre méga-scandale, mêlant ton frère siamois escroc, Aliou Sall, et le sulfureux Frank Timis, mais lâcher nos hydrocarbures en des mains institutionnelles, individuelles et au milieu d’instances d’arbitrage et médisance coûteuses pour notre pays, te revoici encore à la manœuvre cette fois-ci cornaqué par un escroc d’origine camerounaise établi à Johannesburg (Afrique du Sud), Njock Eyuck Eyong, dont le parcours professionnel est parsemé de troubles judiciaires et d’escroqueries criminelles ».

La Tribune en conclut qu’Adama Gaye est dans une « sall affaire » là où Vox Populi souligne que c’est un « sale temps pour les activistes » puisque cette arrestation fait suite à celle de Guy Marius Sagna.

Dans les colonnes de Vox Populi, l’avocat du mis en cause Me Khoureychi Ba informe que son client « assume une partie des écrits qui lui sont imputés mais nie le post sur son mur Facebook (dans lequel) l’on s’en prend au président de la République ».

De son côté, L’Observateur note qu’ « Adama Gaye (est) kidnappé par l’article 80 ». A en croire ce journal, l’arrestation de ce consultant s’est faite après « une auto-saisine du Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, qui a instruit le Commissaire Ibrahima Diop d’ouvrir une enquête sur les pamphlets d’Adama Gaye sur les réseaux sociaux ». Ce dernier, selon L’Observateur, « risque entre 1 et 5 ans de prison ».

En sports, dans une interview exclusive accordée à Record, l’international sénégalais Sadio Mané tire un bilan de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 : « Je pense qu’on n’a pas fait un mauvais parcours même si on n’a pas gagné (le trophée). On est près du but. Maintenant, il faut continuer à travailler comme on est en train de le faire. Il y a la prochaine Can 2021 (et) c’est dès maintenant qu’on doit préparer cette prochaine échéance parce qu’on n’a plus le droit de décevoir les Sénégalais ».

Pour sa part, Stades, sous le titre « Sadio, un Lion sans répit », passe à la loupe la saison de l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise). Le joueur formé à l’académie de Génération Foot « a effectué une saison pleine » en participant notamment au championnat, à la Ligue européenne des Champions et à la Can. Partant de là, ce quotidien d’informations sportives estime que cette « surutilisation pourrait peser sur ses épaules au moment d’entamer la nouvelle saison 2019-2020 ».

Enfin, en lutte avec frappe sénégalaise, le roi déchu Eumeu Sène déclare dans Le Quotidien : « Sur le coup, je ne savais pas ce qui s’était passé. C’est mon frère qui m’a appris mon K.O et j’ai compris que c’est la loi du sport ».

La victoire du lutteur Modou Lô en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au succès du lutteur Modou Lô dans son combat contre Eumeu Sène, hier dimanche, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar en lutte avec frappe.« Un K.O magistral » barre à sa Une EnQuête, non sans ajouter que « le lutteur des Parcelles Assainies (banlieue de Dakar) a mis K.O son adversaire et confirme le 2-0, après son succès en 2014, au stade Demba Diop ».

Sous le titre « Modou Lô, la consécration », Record informe que le roc des Parcelles Assainies a foudroyé Eumeu Sène en 7 minutes et 33 secondes. Ce journal sportif fait savoir que « Modou Lô est parvenu à détrôner Eumeu Sène, devenant de facto le nouveau roi des arènes ».

« La couronne à Lô », en conclut Le Quotidien. Ce journal souligne que « le Pikinois (Eumeu Sène) perd son titre après un an jour pour jour ». Le Quotidien rappelle qu’ « en 2015, Modou Lô avait échoué face à Bombardier, détenteur alors du titre de roi des arènes. Et hier au stade Léopold Sédar Senghor, il est parvenu à réaliser son rêve de s’asseoir sur le trône en y délogeant Eumeu Sène ».

« Le coup K.O de Modou Lô a failli être fatal à Eumeu », indique Vox Populi. A en croire ce journal, « Eumeu Sène doit une fière chandelle à l’arbitre du combat Malick Ngom qui était assisté de Sitor Ndour et Babacar Diop ».

En effet, quand le chef de file de l’écurie Tay Shinger s’est effondré, « l’arbitre a eu un réflexe qui lui a sauvé la vie. Eumeu avait le visage dans le sable et risquait de s’étouffer mais l’arbitre lui a prestement soulevé la tête et ouvert la bouche pour dégager sa langue », rapporte Vox Populi.

Pour sa part, L’Observateur affirme que « Modou fathie na dof » (Modou a guéri le fou en langue wolof). Dans les colonnes de ce journal, Moustapha Guèye, l’ancien tigre de l’écurie Fass soutient qu’ « Eumeu Sène a commis une erreur fatale en décidant d’abréger le combat alors qu’il pouvait profiter de son statut de roi des arènes pour laisser les initiatives à son challenger ».

En politique, le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) fait savoir que « la succession d'(Ousmane) Tanor (Dieng) présage d’un séisme politique ».

Le Secrétaire Général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) et président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) est décédé, le 15 juillet dernier, à Paris (France) où il s’était rendu pour des soins médicaux.

De son côté, WalfQuotidien croit savoir qu’Abdoulaye « Wade et (Ousmane) Sonko manœuvrent ». En effet, ce journal renseigne que l’ancien président de la République et le chef de file de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) « se sont rencontrés au domicile du pape du Sopi (changement en langue wolof) » afin de discuter entre autres « de la situation actuelle du pays avec l’actualité dominée par les scandales, la gestion familiale du pétrole et celle des autres ressources naturelles ».

Tout cela fait dire à la Tribune que « Wade et Sonko jugent Macky ».

Le constat de Macky Sall sur l’éducation nationale à la une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA abordent une diversité de sujets, dominés par la remise des prix, la veille, du Concours général, occasion saisie par le président Macky Sall pour s’exprimer « sans langue de bois » sur la situation de l’éducation nationale.« Remise de prix au Concours général : Macky sans langue de bois », titre Le Quotidien, reprenant ce constant du chef de l’Etat : « le niveau global des études continue de baisser ».

Le premier prix en français n’a pas été attribué cette année, précise le journal. Mais Diary Sow, élève en terminale et lauréate de l’année dernière, « garde la couronne », constate Vox Populi. Pour le quotidien national Le Soleil, il y a eu « 91 distinctions pour le public et 30 pour le privé ».

Cependant « l’école ne peut rester figée dans le conformisme », déclare Macky Sall dans Le Soleil, appelant à « mettre à jour le contenu des enseignements ».

Sur le début de l’hivernage au Sénégal, Vox Populi note que « Dakar et sa banlieue se préparent au pire ». Selon le journal, les dégâts de la première pluie d’hier ont réveillé la hantise des inondations avec comme conséquences déjà : « un jeune (mort) électrocuté à Grand-Yoff » et « une dame (décédée) à Mbacké Khewar ».

Sur la plainte contre Aliou Sall et Frank Timis dans l’affaire du pétrole et du gaz, EnQuête titre sur « le second front ». Le journal explique, sous l’appui de ses interviewés, que la plainte de l’ancien PM Abdoul Mbaye et Cie a « une double portée juridique et politique ».

Toujours dans le secteur judiciaire, le Pr Babacar Kanté, ancien juge au Conseil constitutionnel, note dans L’AS qu’«aucune loi ne peut garantir l’indépendance du juge ».

Plus précis dans Le Témoin, il soutient sur l’affaire Khalifa Sall, du nom de l’ex-maire de Dakar emprisonné pour malversations : « Aucune loi ne peut garantir l’indépendance du juge s’il ne veut pas l’être ».

Plus acerbe cette fois, Walf Quotidien, sous les surtitres « Réserve, composition, mauvaise foi des politiques… », souligne que « le Conseil constitutionnel planche sur ses lacunes ».

En football, le quotidien sportif Record joue sur les morts et parle de « signe… algérien », allusion aux multiples échecs du sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, devant les Fennecs d’Algérie.

Sur les six défaites qu’il a enregistrées sur le banc de l’équipe nationale, les trois l’ont été contre les champions d’Afrique 2019, précise le journal.

Partant de là, Stades se pose cette question : « Pourquoi les Lions n’y arrivent pas face aux +gros+ ».

Justice, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, principalement répartis entre la justice avec l’affaire des contrats pétroliers, la politique avec le débat sur l’avenir du Parti socialiste et le sport avec la volonté de Macky Sall de booster le foot local.« Plainte contre Aliou Sall et Frank Timis », titrent Walf Quotidien et Le Quotidien qui, pour sa part, souligne en manchette que l’ancien PM Abdoul Mbaye et le député Lamine Diallo « ont saisi le juge d’instruction » à propos du scandale des contrats pétroliers.

Libération revient de son côté sur une saisie de 238 kg de cocaïne en titrant sur « l’incroyable confession sur PV des agents de Dakar Terminal ».

Notant que les trafiquants ont « tout tenté pour soustraire la marchandise du port de Dakar », le journal informe sur un autre sujet qu’un « autre détournement de fonds éclate » à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres).

« L’Ipres perdu », s’exclame Source A, précisant que cette affaire concerne la politique immobilière « incongrue » de la structure publique.

A propos de la dernière réforme institutionnelle qui a eu des incidences sur le poste de président et au sein du gouvernement, EnQuête soulève les « jeux de pouvoirs et d’ombre » là où Sud Quotidien indique que le dialogue national inclusif est « au point mort ».

En politique, Vox Populi informe que le maire Barthélémy Dias « ouvre la porte des retrouvailles socialistes » pour honorer la dernière volonté de feu Ousmane Tanor Dieng.

« Il n’y a pas besoin de se disputer, mais l’héritage de Senghor personne ne pourra l’écrire sans nous », a-t-il souligné dans le journal là où EnQuête note en haut de son sommaire que « Barthélémy Dias s’engage » pour la réunification de la famille socialiste.

En sport, le quotidien national Le Soleil annonce que « la participation des Lions (à la CAN Egypte 2019) sera évaluée ». Cela est une volonté affichée hier mercredi par le président Macky Sall en Conseil des ministres.

Par ailleurs, Macky Sall a appelé lors de cette réunion son ministre des Sports à « mettre en œuvre le Plan stratégique de développement du football ».

Une mesure qui remplit d’optimisme Le Quotidien qui croit que « Macky veut booster le foot local ».

La presse sénégalaise pose le débat sur l’avenir du Parti socialiste

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, avec en première ligne la politique qui est notamment marquée par le débat sur l’avenir du Parti socialiste, après le décès de son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.« La guerre de succession mine le PS », titre Vox Populi, donnant tour à tour la parole à deux membres du parti.

Selon le secrétaire à la vie politique, Mamoudou Wane, « c’est une polémique inutile » vu qu’il n’y a « jamais eu vacance du pouvoir » au PS.

Toutefois pour Abdoulaye Gallo Diao, membre du bureau politique, le ministre socialiste « Serigne Mbaye Thiam a été maladroit (…) en posant le débat trois jours après l’enterrement de notre secrétaire général ».

Pour lui en effet, le PS a besoin « de sang neuf, de nouveaux profils crédibles qui disposent de la double légitimité populaire et historique ».

Et selon La Tribune, « Khalifa Sall (est) tenté de capturer le PS » après le décès d’Ousmane Tanor Dieng même si Sud Quotidien note à sa Une que l’ex-maire de Dakar est « hors-jeu » au vu des « textes du règlement intérieur du parti » convoqué par le député socialiste Abdoulaye Wilane.

« Les vieux démons ressurgissent », indique ainsi Walf Quotidien, qui estime qu’on « fonce droit vers une énième crise » au PS.

Analysant cette situation pour Vox Populi, Moussa Dieng, enseignant-chercheur en Sciences politiques, note que « ce sera difficile pour Aminata Mbengue Ndiaye (SG intérimaire) et Serigne Mbaye Thiam de réconcilier le parti » parce qu’il « y a une telle fracture ».

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier qui ont conduit au « consensus sur l’agenda du dialogue politique ».

EnQuête, sous le titre « Haro judiciaire sur Guy Marius » Sagna, s’est intéressé pour sa part aux « incarcérations en cascade » de l’activiste du mouvement FRAPPP. Placé sous mandat de dépôt pour « fausse alerte au terrorisme », Guy Marius Sagna attend de faire face à un juge d’instruction.

« En moyenne, il passe 48 heures de détention par mois, depuis près de six mois », souligne l’avocat Amadou Sow là où Seydi Gassama d’Amnesty International déplore l’idée qui laisse supposer qu’il « faut l’emprisonner à tout prix ».

Le Quotidien fait focus de son côté sur le trafic de ressources forestières et note que les Gambiens « Jammeh et Barrrow (sont) taillés du même bois ». Dans le journal, des exploitants notent que depuis 10 mois, la Gambie « permet aux trafiquants de transporter du bois ».

En football, le quotidien sportif Record juge « les 4 ans d’Aliou Cissé sur le banc des Lions », rappelant que le sélectionneur vice-champion d’Afrique 2019 a utilisé 69 joueurs sur 49 matchs joués pour 31 victoires, dont 76 buts marqués et 26 encaissés.

Nécrologie et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA se penchent principalement sur la disparition, lundi soir, de l’industriel sénégalais, Ameth Amar, et sur le devenir du Parti socialiste (PS, membre de la majorité présidentielle) après le décès de son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.« Disparition d’Ameth Amar, PDG de NMA Sanders : le Sénégal perd un grand mécène », titre La Tribune, là où Le Quotidien demeure convaincu que « le Sénégal perd un capitaine » d’industrie.

« Une belle âme s’en est allée », pleure L’AS. Selon Le Quotidien, feu Ameth Amar « avait repris et relancé les Moulins Sentenac et préparait d’autres investissements ».

Ameth Amar est décédé à Paris des suites d’un malaise, une semaine après le rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng, le SG du PS.

Invité par Vox Populi à s’exprimer sur ce dernier, le porte-parole du PS Abdoulaye Wilane parle de « Tanor et l’après-Tanor ». Selon le député socialiste, « il est parti comme il a vécu : digne et discret, discipliné et doux ».

Demandant plus de respect pour le défunt dont on observe actuellement le « deuil », Abdoulaye Wilane appelle les socialistes à faire bloc «autour du Secrétariat exécutif qui est présidé par Mme Aminata Mbengue Ndiaye en tant que Secrétaire générale adjointe du parti ».

Toutefois, d’après Walf Quotidien, « ça sent la révolte » au sein de l’ex parti au pouvoir (1960-2000). Et à en croire le journal, Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye sont « dans le viseur des +rebelles+ ».

Cette situation fait prédire à Sud Quotidien «l’après Tanor de tous les dangers », consécutif à un leadership « contesté » à la tête du parti et l’ère des dirigeants « sans mandat électif ». Mais ; selon l’analyste politique Momar Diongue, « le comité central doit choisir son intérimaire et le congrès convoqué pour élire le SG ».

Pendant qu’on s’occupe de la succession de Tanor au PS, Le Soleil informe que « le HCCT pleure son président » et a ouvert un livre de condoléances.

En football, le quotidien sportif Record voit un « Sadio en route libre » pour le titre de Ballon d’Or africain 2019 après une saison pleine avec son club anglais Liverpool et une prestation honorable à la CAN 2019 où sa sélection a terminé vice-championne d’Afrique.

Le journal renseigne en même temps que la star sénégalaise était en visite hier lundi à l’Université publique de Dakar. Et « le campus (s’est) montré fier de son Nianthio » ou de son Lion, même si la visite s’est terminée en queue de poisson à cause des jets de pierres de la part de certains étudiants qui ont  blessé des journalistes.

Stades s’interroge, pour sa part, sur ce qui manque aux Lions pour gagner la CAN après une 15e participation sans sacre. Le journal spécialisé propose l’avis de plusieurs experts sur la question.

Les journaux sénégalais s’émeuvent de l’accueil populaire des Lions

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent spécialement leurs Unes à l’accueil triomphal réservé aux vice-champions d’Afrique à leur retour samedi d’Egypte où ils ont perdu (1-0) la veille la finale de la 32e édition de la CAN devant les Fennecs d’Algérie.« Les joies de la défaite », s’exclame La Tribune et « Défaits au Caire, les Lions triomphent à Dakar », note Vox Populi, soulignant que c’est « du jamais vu depuis 2002 ».

Le journal fait écho à cette liesse populaire et la parade de 5h de l’aéroport au Palais, faisant ainsi dire à Le Quotidien que « les Lions retrouvent la Téranga ».

Le journal rapporte par ailleurs que le président Macky Sall, qui a offert 20 millions à chaque joueur, a appelé l’équipe à « se remettre immédiatement au travail pour gagner la CAN 2021 ».

Même s’ils ont perdu la finale, le quotidien sportif Record soutient que « les Lions séduisent la CAF », car ils comptent cinq joueurs dans l’équipe-type de la CAN 2019. Pour sa part, Le Soleil note que Krépin Diatta est élu « meilleur jeune » de cette compétition.

Toujours sur l’accueil populaire des Lions, EnQuête fait le « décryptage d’un triomphalisme ». Interrogeant le sociologue Moustapha Ndiaye, ce dernier note qu’il « y a un besoin d’enivrement collectif qui transparait » là où son homologue Elimane Kane voit que « les Sénégalais ont soif d’exutoire fictionnel pour noyer leurs misères et leur désespoir ».

Toutefois, selon Fatimata Ba, « nous avons gagné plus qu’une coupe, une cohésion ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien s’intéresse à la succession du défunt Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste (PS). Selon le ministre socialiste Serigne Mbaye Thiam, « il n’y a pas de vacance au poste de secrétaire général du PS ».

Même si WalfQuotidien note que ce dernier « intronise » sa collègue Aminata Mbengue Ndiaye, ce journal estime que « la guerre est ouverte ».

A propos de l’enquête sur l’affaire Petro-Tim, L’Observateur informe que « la DIC fouille les comptes bancaires de Aliou Sall » avec des « réquisitions » faites auprès de « toutes les banques du Sénégal ».

La presse sénégalaise à fond derrière les Lions

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA consacrent l’essentiel de leurs articles à la finale de La Coupe d’Afrique des nations Egypte 2019 devant opposer, à 19 heures GMT au Caire, les Lions du Sénégal aux Fennecs d’Algérie.« Les Lions…ça passe ou ça casse ! », s’exclame à sa Une le quotidien La Tribune avant d’écrire ceci : « Sadio Mané et sa bande ont l’occasion d’entrer dans le panthéon des grandes nations du football, s’ils remportent le trophée à l’issue du match. Nos Lions sont aux portes de l’histoire qu’ils devront se défoncer en se donnant à fond dans le jeu sur le terrain ».

« Ramenez la coupe ! », « Entrer dans l’histoire ! », lancent Enquête et le quotidien national Le Soleil aux poulains d’Aliou Cissé.

« Sans Kalidou Koulibaly, le roc de la défense, suspendu, face à l’Algérie qui les avait déjà battus en match de groupe (1-0) ! Devant une cargaison de supporters venus expressément d’Alger pour prêter main forte aux hommes de Belmadi ! Et puis quoi encore ? », s’interroge confrères Le Soleil, avant d’affirmer que « Les +Lions+ ne sauraient invoquer de circonstances atténuantes » pour ne pas se donner à fond et offrir au Sénégal son premier sacre continental.

« Une victoire pour l’histoire », affiche de son côté Sud Quotidien, soulignant qu’« En cas de victoire, les poulains d’Aliou Cissé qui ont égalé la Génération 2002 finaliste à Bamako (Mali), vont rentrer dans l’histoire du football sénégalais en étant la première sélection à avoir emporté le titre continental en 15 édition ».

Abondant dans le même sens que Sud, le quotidien spécialisé, Stades, soutient que « Les Lions (ont une belle occasion) pour marquer l’histoire » en battant les coéquipiers de Ryad Mahrez ce soir. L’AS estime de son côté que « Les Lions (sont tout) près du +but+ ».

« Un Peuple, Un But, Une Coupe », arbore Walf Quotidien là où Le Quotidien s’exclame en ces termes : « Coupe rek ! ».