La présidentielle de dimanche résume l’actualité sénégalaise

Après la clôture, samedi à minuit de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA s’intéressent au vote qui se déroulera dimanche de 8 heures à 18 heures conformément au Code électoral.« Présidentielle 2019-A vos cartes ! », s’exclame EnQuête qui donne les raisons du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) et les assurances du ministre de l’Intérieur.

« Dimanche, jour de vote : Au tour du peuple », titre Le Quotidien qui, dans son éditorial intitulé « Moi le peuple ! », rappelle que « pendant 21 jours, ils (les cinq candidats) ont monopolisé la parole, sollicité l’écoute du peuple (…), cette majorité silencieuse, qui peut être bavarde le jour du scrutin. Dimanche, il reprendra sa voie et choisira sa voie ».

Pour la présidentielle du 24 février, L’As donne « la parole au peuple ».

Dans ce journal, le président sortant, Macky Sall qui fait face à quatre challengers, à savoir Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang, réagit aux menaces de sabotage du vote et affirme : « Il n’y aura rien. Je vous assure ».

« Caravane orange à Dakar-Idy clôture en apothéose », poursuit L’As, dans lequel journal, les observateurs électoraux expriment leurs préoccupations sur l’organisation du scrutin.

Après la campagne électorale, Walf Quotidien informe que « le peuple prend le pouvoir ».

« Election du président de la République, ce dimanche-L’heure du choix. 6 683 043 électeurs vont départager les cinq candidats. Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang ont eu 21 jours pour convaincre », détaille Vox Populi à sa Une.

« Présidentielle du 24 février 2019-L’heure du choix ! », s’exclame Sud Quotidien qui parle d’un fauteuil pour cinq candidats à départager par 6 683 043 électeurs arbitres !

Faisant le diagnostic d’une élection à multiples enjeux, L’Observateur renchérit : « 5 candidats pour 1 président ».

La volte-face d’Abdoulaye Wade alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, à un jour de la fin de la campagne électorale, traitent principalement du désistement de l’ancien président Abdoulaye Wade pour le sabotage de la tenue du scrutin de ce dimanche.« Je ne voterai pas le 24 février », ce sont les propos d’Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique (PDS, opposition) relayés par L’Observateur.

« Wade : le boycotteur boycotté », barre à sa Une Vox Populi. Ce journal indique le pape du Sopi (changement en langue wolof), « après avoir essuyé un échec patent dans sa volonté de saborder le scrutin de dimanche, se résigne à ne pas aller voter ».

A propos de son projet de sabotage de l’élection présidentielle, WalfQuotidien fait savoir que « Wade rétropédale ». Le fondateur du PDS déclare, dans les colonnes de ce journal, qu’il a fait une « concession à la suite de la demande pressante de chefs religieux et de chefs d’Etat voisins ».

Poursuivant dans WalfQuotidien, l’ancien président de la République du Sénégal (2000-2012) dit néanmoins qu’il ne peut pas « comprendre tous ceux qui pensent qu’ils pourront défaire Macky (Sall) en soutenant Idy (Seck), (Ousmane) Sonko ou Issa Sall ».

En tout cas, « Wade dépose les armes », selon Le Quotidien. Ce journal indique qu’il « propose les candidats de l’opposition sauf Madické Niang ». A l’évidence, l’ex chef de l’Etat n’est pas prêt à pardonner au candidat de la Coalition Madické 2019 ce qu’il considère comme une trahison. Tout compte fait, La Tribune renseigne que « Me Wade libère ses troupes contre Macky Sall » en soutenant l’opposition.

Sur la dernière ligne droite de la campagne électorale, Le Soleil fait savoir qu’Issa Sall, le candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) a promis, à Rufisque (ouest), « des hôpitaux de référence dans les départements ». Dans les colonnes du quotidien national, le président sortant Macky Sall a, devant ses militants à Dakar (ouest), soutenu avoir « une véritable politique de jeunesse ».

Dans Le Soleil, Ousmane Sonko affiche une confiance inébranlable en affirmant que « cette élection est la nôtre », là où Idrissa Seck s’est engagé à abréger « la souffrance des Sénégalais dès le premier tour » et Madické Niang entend utiliser les « jeunes et les femmes en fer de lance ».

Pour sa part, EnQuête dresse le portrait de Madické Niang qu’il qualifie de « coqueluche ». Ce journal note qu’à 65 ans, ce candidat « veut être la surprise de l’élection », avant de faire remarquer que « sa séparation d’avec Me Abdoulaye Wade est une scarification qui refuse de disparaître ».

L’Observateur se fait l’écho de la violence dans la campagne électorale en annonçant que « des affrontements entre partisans d’Idy et de Macky à Pikine (banlieue de Dakar) font 6 blessés dont 3 dans un état grave ».

A en croire WalfQuotidien, le bilan de cette campagne est macabre avec « 22 morts et 33 arrestations enregistrées ».

La campagne présidentielle en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent de l’actualité politique largement dominée par la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019.A propos du dernier virage de la campagne présidentielle, L’Observateur annonce que les cinq candidats en lice « prennent la cote ». Ce journal renseigne que Madické Niang, en déplacement à Thiès (à 70 km de Dakar), a promis de « faire renaître les rails » et à Pikine, dans la banlieue dakaroise, Macky Sall s’est engagé « à créer un million d’emplois » en cas de second mandat.

Le Soleil indique que le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) souhaite que « le développement de Pikine (soit) accélérée ». Selon le quotidien national, Idrissa Seck qui était à Mbacké (centre), prévoit de « canaliser l’énergie des jeunes pour développer le pays » et à Podor (nord), Ousmane Sonko a dit qu’ « il y aura une reddition des comptes », si les Sénégalais lui font confiance au soir du 24 février prochain.

Dans L’Observateur, Idrissa Seck dit avoir l’ambition de « permettre aux populations de Touba (centre) d’avoir de l’eau potable » tandis qu’Ousmane Sonko a plaidé à Saint-Louis (nord) pour l’insertion de « l’éducation religieuse dans les programmes scolaires ».

Sous le titre « Sonko lâche une bombe dans le Macky », Vox Populi rapporte les propos du jeune candidat selon qui, « Macky Sall a détourné l’argent du pays et c’est à son fils maintenant de prendre le relais ». Poursuivant dans les colonnes de ce journal, le leader de la coalition Sonko Président affirme que « Amadou Sall (fils du président sortant) construit des immeubles à Dubaï (alors) que son père n’est pas issu d’une famille de milliardaires ».

De son côté, Idrissa Seck cité par Vox Populi « affiche sa confiance » car convaincu qu’il sera élu au « premier tour ». El Hadj Issa Sall, quant à lui, veut tout simplement « supprimer les caisses noires », tout en soutenant que Macky Sall n’est pas « un candidat sortant » mais « partant ».

 Pour sa part, Madické Niang se distingue des autres candidats en estimant qu’il n’est « pas comme eux ».

En ce qui concerne, le débat médiatisé entre candidats à la présidentielle, le CNRA (Conseil national de régulation de l’Audiovisuel) clôt le débat », fait savoir Le Quotidien. En effet, selon cette instance, « il ne peut y avoir de débat en l’absence d’un candidat et sans l’autorisation du CNRA ». Parmi les cinq candidats, seul Macky Sall avait rejeté l’idée de participer au débat qui devait se tenir le jeudi 21 février 2019.

Enfin, Sud Quotidien annonce que « l’opposition valide et Macky s’oppose » à la demande de la société civile portant sur le retrait total du pouvoir exécutif incarné par le président de la République du Conseil supérieur de la Magistrature.

La campagne électorale toujours à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA traitent essentiellement de la campagne électorale qui tire à sa fin et mettent en exergue l’optimisme des uns et des autres quant à l’issue de ce scrutin.« Gakou donne Idy vainqueur avec 56% » barre à sa Une Vox Populi avant de revenir en sous-titres avec ces déclarations du président du Grand Parti : « On a confiance, les résultats d’un sondage annoncent la victoire d’Idy au premier tour – Rien ne peut arrêter la détermination d’un peuple à créer les conditions d’un changement – Le pouvoir en place est aujourd’hui affolé par l’idée de perdre ».

Cette idée de perdre ne semble toutefois pas traverser l’esprit du président sortant et candidat à sa propre réélection. Dans les colonnes du quotidien national, Le Soleil, Macky Sall, s’appuyant sur la mobilisation de ses militants à l’intérieur du pays, déclare que sa « victoire au premier tour est inévitable ».

Tout compte fait, Sud Quotidien rappelle qu’il ne reste « plus que 96 heures (aux candidats) pour convaincre » les indécis. Et L’Observateur de signaler que les cinq candidats réussissent de « grandes mobilisations à 5 jours de l’élection ».

Ainsi, note le journal, « Macky Sall fait déferler la marée entre Kayar et Rufisque (Dakar) » pendant que « Idy (est) porté en triomphe à Touba et Darou Mousty (centre) ».

Sous le titre « Les démons de la violence surgissent », le quotidien L’AS revient sur ce qu’il qualifie d’une « fin de campagne tendue » et informe que la caravane du candidat Ousmane Sonko a été attaquée à Aéré Lao (nord) et que sa sécurité a riposté de façon musclée.

Le journal signale, par ailleurs, que « les gardes du corps de Mame Khary Mbacké de Touba (centre) +ont foncé+ sur le convoi de Idrissa Seck » pendant qu’ « une caravane de BBY (a été) caillassée à la Médina (Dakar) ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés au résultat de la visite de Abdoulaye Wade à Conakry. A ce propos, Le Quotidien fait savoir que la médiation de Alpha Condé s’est soldée par un « échec » parce que « Wade (reste) droit dans ses babouches ».

Dans ses colonnes, le journal informe qu’en lieu et place de la violence qu’il prônait il y a de cela quelques jours, l’ancien président de la République (2000-2012) « veut un sabotage +pacifique+ (de l’élection présidentielle) et entame une tournée nationale dès aujourd’hui».

Le journal Enquête consacre sa parution du jour à une immersion dans le royaume d’enfance du président Macky Sall et soutient que « Parti de rien, le président de la République (…) est arrivé au sommet grâce à sa pugnacité et à sa patience. Après sept ans à la tête du Sénégal, sa ville natale continue de l’adouber, malgré… Un choix de cœur plus que de raison », selon des proches du président sortant cités par Enquête.

Macky Sall et Abdoulaye Wade se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais reçus, lundi à APA, mettent en exergue le meeting du président sortant, Macky Sall, à Thiès, fief de son challenger à la présidentielle, Idrissa Seck, qu’il dit avoir conquis après une forte mobilisation, et la visite de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) à Conakry.« Accueilli par une marée humaine dans le fief d’Idrissa Seck, Macky se lâche-Thiès est tombé », rapporte Vox Populi en première page, dans lequel journal, le président Sall poursuit : « Ce jour est historique, on n’a jamais vu une mobilisation pareille. J’accorderai plus d’attention à Thiès qui a trop souffert par le passé ».

« En campagne à Thiès-Macky rail Idy », titre Le Quotidien qui donne la parole au président candidat qui affirme : « Thiès a trop souffert, il faut cheminer avec les gens qu’il faut ».

« Thiès est tombé », renchérit Macky Sall à la Une de L’As. Dans ce journal, El Hadj Ibrahima Sall candidat du PUR attaque : « Le président protège des voleurs épinglés par l’IGE ».

De son côté, Idrissa Seck confie à nos confrères de L’As : « Il ne reste plus à Macky qu’à voir comment frauder ».

Dans la manchette du Quotidien, Ousmane Sonko, candidat de Pastef prend le contrepied de Wade et soutient que « Macky n’a pas truqué les élections ».

Traitant de la dernière ligne droite de la campagne électorale, Walf Quotidien donne la parole à Madické Niang qui dénonce les manœuvres pour freiner ses ardeurs.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur le meeting de Macky Sall à Fatick, sa ville natale, où il a indiqué : « Je n’ai jamais oublié le Sine ».

A Louga, Issa Sall promet un redécoupage du Sénégal, selon Le Soleil.

« Pendant que Sonko déchire les contrats pétroliers et miniers à Kédougou, Macky défie Idy, qui le brûle, à Saint-Louis », écrit Source A.

Nos confrères de Walf Quotidien s’intéressent à la visite de Wade à Conakry, se posant ainsi des « questions autour d’un voyage ».

« Wade-Condé, les dessous de table », titre L’Observateur qui parle d’une rencontre entre l’ex-président sénégalais et le chef de l’Etat guinéen au Palais Sekoutoureya.

« Les deux hommes ont mangé deux fois ensemble et discuté de la situation politique au Sénégal et d’affaires. Wade envisage de reconsidérer sa position sur la présidentielle après échanges avec le khalife des mourides. Condé ou son émissaire attendu à Dakar dans la semaine », informe L’Obs.

« Tout sur le séjour guinéen de Gorgui », titre Source A, à côté du journal EnQuête qui donne « les dessous d’une visite ».

Ce journal revient sur la finale, hier, de la Can U20 entre le Sénégal et le Mali et note : « Can U20 2019-Trois finales d’affilée perdues. La malédiction ! »

« Coupe d’Afrique des Nations des U20-Troisième finale de suite perdue par les Lionceaux », écrit Source A, faisant dire au Soleil que « les Lionceaux n’y arrivent toujours pas ! »

La campagne électorale toujours au menu des quotidiens sénégalais

La poursuite de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, traitée sous ses divers aspects, alimente la presse sénégalaise reçue samedi à APA.Le quotidien national Le Soleil rapporte en première page les propos du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), El Hadj Issa Sall, qui constate que « Kébémer a viré au vert ».

Pendant ce temps, dans Le Saloum, le président sortant Macky Sall promet que « Guinguinéo sera le hub logistique ferroviaire du Sénégal ».

L’Observateur traite de l’évolution dans l’affaire de la violence électorale dans la capitale du sud-est et renseigne que « le tueur de Tamba (est) identifié ».

« Le chauffeur du bus qui a avoué avoir heurté Cheikh Touré Mathieu envoyé en prison. Il est poursuivi pour fuite et homicide involontaire », indique L’Ob.

A propos des menaces de perturbation du scrutin, EnQuête informe que « Macky met en garde Wade », promettant que « l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour que le vote du 24 février puisse se dérouler sur l’ensemble du territoire national, sans heurts. Donc, ne laissez personne vous faire peur ».

A la Une de Vox Populi, Macky Sall poursuit : « Il ne se passera rien le 24 février. Personne ne peut saboter le scrutin. Que personne ne vous intimide, le reste il faut le laisser avec nous ».

« A l’assaut de l’électorat du Pds-Madické migre en Europe. Ce » sera trois jours (de campagne) sans la Rts (radio-télévision sénégalaise, publique) », titre Le Quotidien.

Ce journal rapporte les propos du candidat Ousmane Sonko qui a refusé la protection de l’Etat, affirmant : « Je n’ai pas confiance en Aly Ngouille Ndiaye ».

Reçu à Fouta (nord), Idrissa Seck affirme dans la manchette de Vox Populi que « c’est le test grandeur nature que j’attendais…pour confirmer la victoire dès le premier tour ».

Les mises en garde de l’Etat contre Wade font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus à APA ce vendredi traitent principalement des sorties de différents responsables du gouvernement qui mettent en garde l’ancien président, Abdoulaye Wade, suite à ses appels de sabotage du scrutin présidentiel dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.« L’Etat menace Wade » barre à sa Une Vox Populi avant de reprendre en sous titres ces déclarations du porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye : « Le Sénégal, Etat de droit, n’acceptera pas que ses lois et règlements soient bafoués- Le gouvernement fera face sans faiblesse aucune et prendra toute mesure conservatoire nécessaire ».

A travers ces mises en garde, Le Quotidien voit un « Etat dans tous ses Etats » qui ne badine plus avec les sorties de Wade et signale que le porte-parole du gouvernement a fait savoir à l’ancien président qui voulait sillonner le pays que « seuls les candidats (à l’élection présidentielle du 24 février prochain) sont autorisés à battre campagne ».

Cela fait dire au journal L’AS que « L’Etat cloue Wade à Dakar », suite à ses appels au sabotage de l’élection présidentielle. Revenant dans un commentaire sur les sorties de Me Wade, le journaliste Jean Pierre Corréa estime que l’ancien président « persiste et signe de par son comportement que le respect que lui vouent nos concitoyens, n’est hélas, pas réciproque. Et de ce fait, il nous autorise par ses agissements séditieux à gommer l’image de Grand-père de la Nation, considéré, consulté pour ses sages avis… ».

Face à cette tension électorale, le quotidien Enquête informe que la société civile joue les bons offices. Dans ses colonnes, le journal révèle qu’ « une importante délégation de la société civile a rendu visite au président Abdoulaye Wade pour discuter du processus électoral ».

Rendant compte d e l’entrevue, Enquête informe que l’ancien président « a rassuré les médiateurs de sa disposition à tout faire pour la préservation de la paix et de la stabilité […] parce qu’il a beaucoup contribué à la construction de ce pays et, à ce titre, il ne souhaite nullement le voir partir en fumée ».

Toutefois, il a tenu à rappeler que ce qui le ronge, « c’est de voir le président Macky Sall faire du « matey +je-m’en-foutisme+ ».

Sous le titre « Les 24 gorilles du PUR déférés aujourd’hui », L’Observateur revient sur les violences électorales de Tambacounda ayant fait deux morts. A ce propos, le journal signale qu’ « Un impressionnant dispositif sécuritaire (a été mis en place) au commissariat urbain de Tambacounda pour éviter tout débordement ».

Dans ses colonnes, le journal précise que les 24 mis en cause et le chauffeur de bus qui a écrasé le jeune Cheikh Touré dit Mathieu, seront déférés au parquet.

Par ailleurs, le journal souligne que l’enquête menée par la Direction des investigations criminelles (Dic) sera bouclée aujourd’hui.

Les déclarations de Wade font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais visités à APA ce jeudi traitent pour l’essentiel de la nouvelle sortie de l’ancien président Abdoulaye Wade qui persiste sur son vœu de saboter la prochaine présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.« Wade est inflexible » barre à sa Une WalfQuotidien avant d’informer à sa page 3 que « les libéraux n’en démordent pas (et qu’) ils ont réaffirmé leur décision d’empêcher l’organisation de la prochaine élection présidentielle

« Wade persiste et signe » affiche en titre Enquête avant d’arborer ces sous-titres : « Brûlez les procès-verbaux dans les bureaux stratégiques » et « à partir de ce jeudi, l’ancien président compte faire le tour du Sénégal pour rencontrer les électeurs ».

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité et arbore cette titraille : « Le pape du Sopi valse d’une déclaration à une autre : Wade en maitre de Ballet- Apôtre de la paix devant le Khalife des mourides, l’ex-président a encore appelé hier à la violence – Si nous brûlons 50 ou 70% des bureaux de vote, ils seront obligés de recommencer l’élection ».

Revenant sur cette actualité, Vox Populi estime que « Le Pape du Sopi persiste dans ses délires » en invitant ses partisans à brûler les procès-verbaux au soir du 24 février prochain.

Sous le titre « Wade revoit sa carte », Le Quotidien informe que, contrairement à sa première sortie où il exhortait ses partisans à brûler leurs cartes d’électeur, Abdoulaye Wade leur demande, désormais, de les conserver mais « de brûler les PV de vote ».

Les journaux sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la violence qui a émaillé la campagne électorale. Ace propos, L’AS reprend à sa Une cette déclaration du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Pr Issa Sall : « On a failli se faire exterminer ».

A sa page 3, le journal informe que suite aux affrontements entre militants du PUR et partisans de la mouvance présidentielle qui ont causés trois morts, « le commissaire Yaya Tamba (a été) viré » pour n’avoir pas correctement appréhendé ni géré les débordements du 11 février dernier malgré les 125 éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à sa disposition.

Sud Quotidien informe, pour sa part, que le candidat du PUR va reprendre sa campagne ce jeudi après l’avoir suspendu suite aux violences survenues à Tambacounda (est).

Le quotidien spécialisé Stades revient sur la qualification du Sénégal à la finale de la CAN U20 et informe que les Lionceaux se sont offert une « 3ème finale d’affilée ».

La sécurité des candidats à la présidentielle sénégalaise en exergue

La presse sénégalaise parvenue, mercredi à APA, traite principalement des violences électorales et de la protection des cinq candidats à la présidentielle, suite à la décision du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, de leur affecter des éléments de la police et de la gendarmerie.« Violences électorales-Les gros bras de Benno (coalition présidentielle) à l’index », titre Walf Quotidien, informant que les premiers résultats de l’enquête tombent à Tamba (est), théâtre lundi dernier de violences entre des militants du PUR et de Benno Bokk Yakaar, faisant trois morts.

Suite à ces violences électorales, EnQuête note des « réactions tardives », mais donne la parole au Procureur de Tamba qui révèle que le 3ème décès annoncé est survenu au cours d’une bagarre entre jakartamen.

Toutes choses qui, selon Vox Populi, poussent l’Etat à prendre en charge la sécurité des présidentiables. Ce faisant, nos confrères estiment que « les milices des candidats (sont mis) hors d’état de nuire » parce que « gendarmes et policiers vont gérer la sécurité des candidats ».

« Affectation de policiers et gendarmes-Aly Ngouille Ndiaye blinde les candidats », rapporte Le Quotidien.

Pour Sud Quotidien, « Aly Ngouille Ndiaye prend le relais » des milices privées.

A sa Une, Le Soleil donne la parole à Idrissa Seck, qui depuis Ziguinchor (sud), affirme : « Je vais restaurer la paix en Casamance ».

Dans la manchette de ce journal, le président sortant, Macky Sall qui était à Kaolack (centre), réitère sa volonté d’accompagner la filière arachidière.

« Ousmane Sonko mobilise les jeunes du Kassa », note Le Soleil.

L’Observateur revient sur les heurts à Tamba et donne la parole à Bintou Kanté, épouse d’Ibrahima Diop, l’une des victimes. « Ils ont tué mon unique espoir », déplore la dame, à côté de sa belle-mère qui confie : « J’ai vu Ibrahima baignant dans son sang. J’ai essayé de voir ses yeux, mais j’ai constaté qu’il était déjà mort ».

La presse sénégalaise s’indigne de la violence électorale

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des violences notées dans la campagne électorale, hier lundi à Tambacounda (est), et qui ont causé la mort de trois personnes.Sous le titre « Pur sang ! », Le Quotidien informe que les violences électorales enregistrées à Tambacounda, ont fait « 3 morts du côté de BBY (Benno Bokk Yakaar, mouvance présidentielle) ». Le Soleil ajoute qu’il y a eu « une quinzaine de blessés dont 8 journalistes ».

Le Quotidien rapporte qu’El Hadj Issa Sall, le candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) « suspend sa campagne » et Macky Sall « appelle au calme et indexe l’opposition ». Dans les colonnes du quotidien national, le président sortant « demande que la lumière soit faite » sur cette affaire.

L’Observateur précise que « 24 personnes (ont été) arrêtées, des journalistes auditionnés par la Gendarmerie et 4 véhicules incendiés ». Cela fait dire à ce journal que ce sont « les heurts de la mort ».

Sud Quotidien renseigne que tout est parti d’« une bataille rangée entre des (militants) du Pur et ceux de BBY à Tamba ». Le candidat Ousmane Sonko, cité par ce journal, pointe un doigt accusateur vers Macky Sall et appelle à l’unité de l’opposition là où Madické Niang, le candidat de la Coalition Madické 2019, « demande au Procureur de la République de s’autosaisir ».

En tout cas, ces violences n’épargnent même pas les journalistes, d’où « l’indignation et la condamnation » du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dans les colonnes de Sud Quotidien.

Selon ce syndicat, « la sécurité des journalistes couvrant la campagne de la présidentielle dans les différents bastions politiques doit être une priorité absolue aussi bien pour les candidats que pour les autorités en charge de la sécurité publique ».

Pape Ndiaye, le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) interviewé par Sud Quotidien a invité « tous les reporters qui sont sur le terrain et qui suivent les candidats à boycotter la couverture jusqu’à ce que leur sécurité soit assurée ».

WalfQuotidien qualifie d’« horreur » les faits qui se sont déroulés à Tambacounda en soulignant que la violence (était) « PURe et APRe », dans l’est (allusion aux partis Pur et APR). De l’avis du journal EnQuête, avec la « tournure tragique » de la campagne électorale, c’est la « démocratie (qui est) assassinée ».

Dans L’AS, Mimi Touré, la directrice de campagne du candidat Macky Sall accuse « Abdoul Mbaye (ancien Premier ministre) et Abdoulaye Wade (ancien président de la République) d’être moralement responsables de ces violences » car ayant tenu des propos incendiaires.

La presse sénégalaise fait le bilan macabre de la campagne électorale

Les quotidiens sénégalais parvenus, lundi à APA, traitent pour l’essentiel du bilan macabre de la campagne électorale, suite au décès accidentel dimanche de quatre gendarmes dans un accident à Sédhiou (sud).« Une campagne meurtrière », titre le quotidien EnQuête, avant d’arborer ces sous-titres : « La première semaine de campagne électorale est macabre, les différentes caravanes sont impliquées dans de nombreux accidents. Celui d’hier à Sédhiou a fait 4 gendarmes morts et 12 blessés dont 4 évacués à Dakar par avion ».

Le journal L’AS revient sur cette même actualité et informe que c’est à Bignona que le président de la République a confirmé le décès de de ces quatre gendarmes. Le journal souligne, par ailleurs, que cet événement tragique intervient après le décès mercredi d’un militant de la mouvance présidentielle dans un accident à hauteur de Thilogne (nord) alors qu’il venait de suivre le meeting de Matam (nord).

Vox Populi précise qu’en plus des quatre gendarmes tués, « quatre civils » ont péri courant cette (première) semaine (de campagne électorale) à cause des « accidents de la route et (de) malaise fatal ».

Revenant sur la violence qui émaille la campagne électorale, L’Observateur dénombre des « blessés à Fatick lors d’affrontements entre militants de BBY (coalition au pouvoir) et de PASTEF (Parti du candidat Ousmane Sonko) ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la rencontre, samedi dernier, entre l’ex président, Me Abdoulaye Wade et le candidat Ousmane Sonko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Me Wade cultive le flou ».

Selon nos confrères, « même sans la candidature à la présidentielle du PDS dont il est encore le secrétaire général, Me Abdoulaye Wade est entrain de dessiner l’agenda de la campagne électorale ».

Sous le titre « Sonko pêche dans le système », Le Quotidien estime que « l’antisystème pêche dans les eaux du système ». Le journal précise par la suite que le candidat de PASTEF « n’a pas obtenu le soutien du Parti démocratique sénégalais. Mais le leader de PASTEF ne s’en cache pas, il ne cracherait pas sur une consigne de vote du Pape du Sopi en sa faveur ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et revient sur « ce qui oppose Wade et Sonko » et souligne que « Les deux hommes ont des positions irréconciliables. En effet, le Pape du Sopi veut le report de l’élection présidentielle, alors que le leader de Pastef, Ousmane Sonko n’est pas dans cette dynamique et continue sa campagne électorale ».

Dans les colonnes du journal Le quotidien, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye revient sur les rencontre entre Wade et les opposants et « dessine le plan de sabotage » de l’élection, affirmant qu’ « il faudra contester les résultats… Si ça ne marche pas, faire appel à la violence ».

Le soutien de Khalifa à Idrissa Seck se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA accorde un traitement de faveur au ralliement de l’ex-député maire d Dakar, Khalifa Sall, au candidat Idrissa Seck, leader de la coalition « Idy 2019 » pour la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019 : Alliance confirmée entre Idy 2019 et Taxawu Sénégal-Idy, nouveau Khalifa », titre Sud Quotidien.

Après le soutien de Khalifa au candidat de Rewmi, Walf Quotidien note que « Idrissa Seck (est) bien parti pour gagner Dakar ».

Ce journal rapporte aussi la visite du candidat Madické Niang à Médina Gounass, où il a promis : « Je veux mettre en place un ministère chargé des Affaires religieuses ».

« Présidentielle 2019-Khalifa adoube Idy », renchérit EnQuête, informant qu’en tournée dans le sud-est, le candidat de la coalition Idy 2019 a dit tout le bien qu’il pense du ralliement de l’ex-édile de Dakar à sa cause.

Parlant de ce ralliement à Idy, Le Quotidien note que « Khalifa préfère l’orange (couleur du parti Rewmi de Idrissa Seck) ».

Vox Populi s’intéresse à la série de ralliements de leaders de l’opposition et note que « Idrissa Seck grossit ».

Nos confrères traitent aussi du meeting à Louga du leader de Pastef, Ousmane Sonko qui « fusille Macky et revient à Dakar pour Wade ».

Les quotidiens reviennent également sur la visite, hier à Touba, de Me Abdoulaye Wade qui, selon L’Observateur, « se rétracte » en affirmant : « Je ne saurais prôner la violence, à fortiori appeler les populations à agir de la sorte. Je compte mener une révolution silencieuse ».

« Reçu hier par le Khalife des mourides-Wade fait volte-face », rapporte EnQuête.

La presse sénégalaise narre le retour d’Abdoulaye Wade

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du retour, hier soir au Sénégal, de l’ancien président Abdoulaye Wade qui, frustré par la disqualification de Khalifa Ababacar Sall (Manko Taxawu Sénégal, opposition) et surtout de son fils Karim Wade (Parti démocratique sénégalais, opposition), entend dérouler un plan d’actions pour saboter l’élection présidentielle du 24 février 2019.Sous le titre « Wade, la peur bleue », WalfQuotidien fait savoir que l’ancien chef de l’Etat (2000-2012) est « l’invité-surprise de la campagne électorale » qui bat son plein.

Selon Sud Quotidien, Abdoulaye Wade (est) « en mode pyromane » puisqu’il a demandé à ses partisans en liesse de « brûler les bureaux de vote et les cartes d’électeur ». Dans ce journal, le pape du Sopi (changement en langue wolof), dit être de retour pour « déboulonner » Macky Sall qui est « un voleur ».

A en croire EnQuête, c’est un « Wade tout feu tout flamme » que certains Sénégalais ont accueilli hier à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (périphérie de Dakar). L’ancien président de la République cité par ce journal a souhaité que les quatre adversaires de Macky Sall à la présidentielle soutiennent sa cause car le président sortant « a déjà établi son pourcentage et va donc se proclamer vainqueur » au soir du 24 février prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Wade détruit le Macky » en fustigeant « le recul démocratique » du Sénégal et les « scandales à répétition » notés sous le règne de son successeur. Dans les colonnes de ce journal, le fondateur du PDS a accusé le président sortant d’avoir « volé 7 milliards F CFA qu’il a planqués aux Etats-Unis ».

De son côté, Le Quotidien en déduit que « Wade défie l’Etat ». Ce journal renseigne qu’il a fallu à ce politique hors pair « plus de 5 heures » pour rallier sa permanence située sur la Voie de dégagement nord (VDN) de Dakar où il s’est adressé à ses militants. En outre, Le Quotidien informe que Wade devrait « effectuer la prière du vendredi à Touba (centre) », s’entretenir avec le Khalife général des mourides avant de se rendre à Tivaouane et Ndiassane (ouest).

Vox Populi soutient qu’on assiste à un « grand délire » d’Abdoulaye Wade. En tout cas, ne reculant devant rien, il prévoit de « faire des marches et des meetings pour empêcher la tenue » de l’élection présidentielle, non sans annoncer qu’il mettra sur pied « une alliance nationale stratégique pour une alternance », note Vox Populi.

Pour sa part, L’Observateur rapporte les propos d’Abdoulaye Wade qui a mis en garde le candidat Ousmane Sonko : « j’estime que c’est un bon Sénégalais, très brave. Mais il n’a pas intérêt à participer à cette élection. L’Assemblée nationale est en train de préparer une Commission parlementaire pour l’entendre et si Macky Sall est réélu, en moins d’un mois, il sera mis en prison ».

Le Soleil, narrant la campagne des cinq candidats à la présidentielle, indique qu’Idrissa Seck a promis, à Kaolack (centre) des mesures visant à accompagner les daaras (école d’enseignement du Saint Coran), El Hadj Issa Sall a déclaré, à Birkilane (centre), vouloir « harmoniser les curricula dans l’enseignement supérieur ».

Enfin, toujours dans Le Soleil, Madické Niang souhaite faire bénéficier Kédougou (sud-est), localité qu’il a visitée, d’ « une discrimination positive », Ousmane Sonko s’est engagé à Linguère (nord-est) pour la « modernisation de l’élevage » et Macky Sall, s’adressant à ses soutiens de Bakel (nord), leur a conseillé de gagner « seulement à 90 % », ne laissant que 10 % à l’opposition.

Abdoulaye Wade alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement des réactions suscitées par la déclaration de l’ancien président Abdoulaye Wade qui, la veille, a invité les Sénégalais à s’opposer à tout prix à la tenue de l’élection présidentielle du 24 février 2019.Selon Le Quotidien, Abdoulaye Wade est « sans parrains » pour son projet de sabotage de l’élection, car Mamadou Diop Decroix (Coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République, FPDR), l’un de ses plus fidèles alliés, lui a tourné le dos en affichant son soutien pour le candidat Idrissa Seck. Pour Decroix cité par Le Quotidien, « l’élection est le moyen de se débarrasser de ce régime ».

WalfQuotidien en conclut que « Me Wade perd son dernier soldat », avant de souligner que le fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) est « maintenant isolé dans son combat ». Pour l’instant, aucun des quatre adversaires du président sortant Macky Sall n’a donné une suite favorable à la requête du pape du Sopi (changement en langue wolof).

En effet, Ousmane Sonko, le candidat de la Coalition Sonko président a seulement dit, dans Sud Quotidien, qu’il « respecte la position » d’Abdoulaye Wade. De son côté, Idrissa Seck, le candidat de la Coalition Idy 2019 « a refusé tout commentaire ». Madické Niang, le candidat de la Coalition Madické 2019 « a préféré poursuivre sa campagne » et El Hadj Issa Sall, le porte-étendard du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) « a recadré Wade ».

Toutes ces désapprobations font dire à L’Observateur que « les candidats (à la présidentielle) boycottent Abdoulaye Wade ». De l’avis de L’AS, « Wade n’accroche personne ». Constatant que Wade est « seul contre tous », Vox Populi en déduit que « son projet (est) voué à l’échec. Dans les colonnes de ce journal, Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur persiste et signe : « le scrutin aura bien lieu le 24 février ».

Interviewé par EnQuête, le Pr Moussa Diaw, politologue, estime qu’ « il y a un déphasage entre le discours de Wade et la réalité ». Quant au mouvement Y en marre cité par Le Quotidien, il martèle que « quiconque demande aux Sénégalais de ne pas voter, est un allié de Macky (Sall) ». En tout cas, le ministre de l’Intérieur dont les propos sont rapportés par ce journal, se veut clair : « il (Abdoulaye Wade) ne peut empêcher (la tenue de) la Présidentielle ».

Pour sa part, Le Soleil s’intéresse à la campagne électorale proprement dite et renseigne que « le Fouta (nord) renouvelle son pacte de fidélité » avec Macky Sall. En outre, le quotidien national informe qu’Idrissa Seck souhaite « mettre fin aux bons impayés (des paysans) » et El Hadj Issa Sall promet de faire de Kaolack « un hub de transport ».

Toujours dans Le Soleil, le candidat Ousmane Sonko a soutenu que « la jeunesse (est) l’essence de (s)on projet » tandis que Madické Niang a relevé que « les villes de l’Intérieur ont besoin d’infrastructures ».

Abdoulaye Wade en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font la part belle à la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février 2019, insistant sur la déclaration de l’ex président, Abdoulaye Wade qui promet d’empêcher la tenue du scrutin.Sous le titre « Me Wade en scène », Sud Quotidien rapporte les propos du pape du Sopi (changement en langue wolof) : « nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de réélire le candidat sortant ».

Ainsi, pour Abdoulaye Wade, il est hors de question que l’élection présidentielle se tienne à la date échue. Dans les colonnes du journal EnQuête, le fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a soutenu que « cette élection dont les plus dangereux (candidats) ont été ignominieusement éliminés ainsi que d’autres pour arriver à 5 candidats, n’en est pas une ».

A en croire EnQuête, Abdoulaye Wade dont le fils Karim, en exil au Qatar, a été recalé de la course à la présidentielle en raison de sa condamnation dans le cadre de la traque des biens mal acquis, « abat ses cartes ».

De l’avis d’Abdoulaye Wade dont les propos sont relayés par L’Observateur, « l’élection a été verrouillée depuis l’élimination par Macky Sall des deux candidats qui pouvaient lui porter ombrage, à savoir Karim Wade et Khalifa Sall ».

Dans les colonnes de Vox Populi, il a fait remarquer que « le peuple sénégalais est pacifique mais peut être très violent ». Et ce journal d’en conclure que Wade a peaufiné un « plan de guerre ».

L’Observateur renseigne aussi que l’opposant des présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf pendant vingt-six ans, a proposé à ses alliés de l’opposition « la mise en place immédiate d’une Commission de transition démocratique ».

De son côté, Le Quotidien indique qu’Abdoulaye Wade n’a pas donné de « consigne de vote », mais « soutient le sabotage ». Poursuivant, l’ex-président a mis en garde son successeur dans ce journal : « Macky Sall doit avoir le courage de prendre conscience de son aveuglement et surmonter son entêtement. Il est encore temps pour lui de se ressaisir. S’il s’y refuse, il endossera devant notre peuple et devant l’Histoire une écrasante responsabilité dont il ne pourra jamais se débarrasser ».

Walf Quotidien s’intéresse, quant à lui, au candidat Ousmane Sonko en estimant que « ça manœuvre » contre le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). En effet, selon ce journal, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines est sous le coup d’une « enquête parlementaire » qui va traiter de l’accusation portant sur 94 milliards F CFA qui auraient été détournés par Mamour Diallo, le Directeur des Domaines.

L’AS précise que « dès vendredi prochain, l’inter commission va se pencher (sur cette affaire) avant que la plénière de ratification des membres de la Commission d’enquête parlementaire ne soit convoquée le 15 février prochain ».

La presse sénégalaise toujours en plein dans la campagne électorale

Les quotidiens parvenus ce mardi à APA parlent essentiellement du deuxième jour de la campagne pour l’élection présidentielle et, à ce propos, ils mettent l’accent sur le discours des candidats et l’ambiance ayant prévalu à l’occasion de leurs meetings.«Macky fait le plein » titre L’Observateur, en référence aux foules immenses drainées par le président sortant à Kébémer, Louga et Saint-Louis (nord).

Le même journal note aussi que Idrissa Seck, candidat de la coalition «Idy 2019»,  «draine des foules» à Thiénaba, Khombole, Lambaye et Bambey (ouest).

 Par contre, souligne L’Observateur, le candidat Ousmane Sonko  « montre ses premiers signes d’essoufflement financier » car ayant accusé « 10h de retard pour rallier Kaolack (centre), faute de bus». A en croire L’AS, Sonko a le premier fait les frais de la campagne, car quatre des ses militants ont été blessés à Saint-Louis.

Vox Populi, lui, s’intéresse au contenu de discours et titre à ce sujet : « Attaques et contre-attaques : les premières salves». Sur le même ton, L’AS affiche : « Sonko brûle le bilan de Macky ». Profitant d’un meeting à Kaolack, Sonko a «listé les promesses non tenues » du président sortant, renseigne L’AS.

Pour sa part, le quotidien Enquête s’est lancé « Sur les traces d’Issa Sall » là où Walf Quotidien met dans la bouche de Madické Niang ces propos : « Travailler pour Macky Sall, c’est trahir la communauté mouride».

Pendant ce temps, Le Soleil se fait l’écho de ces promesses de Macky Sall faites à Saint-Louis : « Le soutien aux pêcheurs sera poursuivi » et « 50 000 volontaires contre la déforestation à Louga ».

Le quotidien cite ces propos du candidat Issa Sall : « Khalifa Sall me rappelle Mandela ».

Parlant d’un autre aspect de la présidentielle Sud Quotidien informe que «Le Synpics offre 350 gilets de presse» aux journalistes appelés  à couvrir la campagne électorale.

Au plan sportif, les quotidiens Record et Stade s’intéressent à la CAN U20 qui se joue au Niger et titrent : « 30 buts en 16 matchs, Faly Ndaw, le 11e artificier » et « CAN U20 : Sénégal-Ghana +finale+ de la qualif pour les Lionceaux».

La presse sénégalaise au rythme de la campagne électorale

Les quotidiens sénégalais parus lundi traitent largement du premier jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, marqué par des meetings et caravanes des cinq candidats.« Campagne électorale : Dakar, Thiès, Diourbel…Démarrage en trombe », rapporte le quotidien national Le Soleil en première page.

Dans ce quotidien, le président sortant, Macky Sall promet que « le parc industriel de Touba va bientôt démarrer ».

« Jour 1 de la campagne électorale : Démarrage en fanfare », raconte EnQuête, informant que le candidat de Benno, Macky Sall mobilise à Touba et Mbacké.

« Péril Orange sur le Macky à Thiès ; Sonko reprend son discours antisystème ; Madické fait sensation à Mbacké ; Issa Sall déroule dans la banlieue », écrit EnQuête.

« Campagne électorale-Top départ pour 20 jours de promesse », titre Walf Quotidien.

Au premier jour de campagne, Le Quotidien constate « des promesses et des attaques ». Dans ce journal, Macky promet un aéroport à Touba ; Sonko la baisse des impôts ; Issa Sall s’en prend à Abdoulaye Thimbo (maire de Pikine, banlieue dakaroise).

« Macky sera le premier président à ne faire qu’un seul mandat », affirme Idrissa Seck qui était dans son fief à Thiès.

« Je vais les laminer tous », affirme Macky Sall dans L’As, à côté de Madické Niang qui se réjouit : « J’arrête la campagne car, j’ai déjà battu Macky Sall ».

Pour Vox Populi, «pénurie d’eau, sept morts et PRODAC éclipsent le début de campagne ».

De son côté, L’Observateurs titre : « Voitures de campagne des candidats-La guerre des monstres ». Le Journal note que « presque 200 millions (sont) lâchés sur les routes pour le seul confort des candidats ».

Ce journal revient sur cet « accident tragique à la Sicap Amitié » qui a fait six morts.

Le quotidien Record parle des « dessous du nouveau contrat d’Aliou Cissé et fait état de « 35 millions F CFA de prime de signature. »

S’agissant de la CAN U20, le journal indique « les Lionceaux griffent les Aiglons du mali (2-0)».

La presse sénégalaise ouvre la campagne électorale pour la présidentielle

Les quotidiens sénégalais, parus samedi, sont déjà aux couleurs de la campagne électorale pour la présidentielle, qui s’ouvre ce 3 février 2019 à minuit.« Ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle, ce dimanche-21 jours pour convaincre », titre Vox Populi, soulignant que Macky et Madické s’élancent à Mbacké, Idy à Thiès, Sonko et Issa Sall à Dakar.

Pour la campagne électorale, L’As note que « la Rts (radio-télévision sénégalaise, publique) exhibe son arsenal » pour le temps d’antenne de 7 mn qui sera accordé à chacun des cinq candidats.

« Présidentielle 2019-Heures de campagne. Un combat à cinq inconnues », lit-on à la Une du Quotidien.

De son côté, Sud Quotidien note : « Présidentielle 2019-Marchandage en vue d’une alliance avec Idy, Macky ou…Khalifa et Aïda, en prolongation ! »

En attendant, ce journal informe que l’ex-président Me Abdoulaye Wade débarque à Dakar jeudi.

Pour le soutien de Me Abdoulaye Wade, Khalifa Sall et Aïda Mbodj, EnQuête constate que « le suspense perdure » et fait que « les trois forces de l’opposition se font désirer ».

« Alliance avec un candidat-Les Khalifistes et Aïda Mbodj prolongent le suspense », écrit L’As, dans lequel journal, Banda Diop, maire la Patte d’Oie à Dakar affirme : « Je soutiens Macky Sall, mais je ne transhume pas ».

Dans Le Quotidien, le maire de Médina, Bamba Fall se prononce sur une éventuelle consigne de vote de son mentor Khalifa Sall et affirme : « Je n’accepterai aucun +ndiguel+ ».

Les alliances pour la présidentielle en couverture dans les journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des alliances politiques en vue de la présidentielle de 2019 dont le premier tour est prévu le 24 février.« Présidentielle : c’est la foire aux alliances », titre WalfQuotidien avant d’afficher ces sous-titres : « Atépa dessine les plans de Sonko », « Me Elhadji Diouf plaide pour Macky », « Guirassy et Amasatou Sow Sidibé (qui sont) au tableau de Idy », « Massaly (est par contre) dans les cordes de Madické ».

Mais dans cette « bataille pour le contrôle des candidats recalés du C25 », le candidat Idrissa Seck « devance Macky et Sonko », indique SudQuotidien.

Ainsi c’est une « course aux alliances » aux allures de « mercato divers » qui se dessine entre les cinq candidats de la présidentielle, analysent EnQuête et L’Observateur.

Toutefois, une « voix de dispersion » est notée à cause d’une « absence de consignes pour le PDS et les Khalifistes », note Le Quotidien. Le journal reprend en manchette Babacar Gaye (membre du PDS) qui estime que « le PDS doit soutenir Idy ou Madické ».

VoxPopuli dresse, pour sa part, un portrait du candidat Ousmane Sonko, sous ce titre : « un antisystème aux portes du pouvoir ».

« Précurseur d’un nouveau type d’hommes politiques », le président du parti Pastef est, « de tous les candidats, (….) le seul à avoir appris ce qu’est l’Etat », témoigne dans le journal l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop.

Sur la réception du premier Airbus A330-900 NEO hier jeudi à l’aéroport international de Diass, L’AS annonce que « le Sénégal étrenne son premier Airbus ».

Baptisé « Casamance », la région sud du pays, par le chef de l’Etat Macky Sall, l’appareil va permettre à la compagnie « Air Sénégal (d’être) à la conquête du réseau intercontinental », affirme Le Soleil, ajoutant qu’elle compte également «faire voyager les agents de l’Etat ».

Les alliances électorales résument l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parus jeudi mettent l’accent sur l’actualité politique dominée par les alliances électorales en vue de la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019 : Khalifa vote Idy », titre Sud Quotidien, soulignant que certains proches de l’ex-maire de Dakar confirment, d’autres attendent la décision de la Cour de justice de la Cedeao.

Ce journal fait aussi état de discussions entre Idrissa Seck et Cheikh Bamba Dièye, un député de Taxawu Sénégal, la coalition de Khalifa Sall aux législatives de juillet 2017.

« Alliance électorale pour la présidentielle-Gakou-Idy : le pacte de droit », écrit L’Observateur en première page.

Dans ce journal, Malick Gakou, président du Grand parti affirme : « Nous partageons avec le président Idrissa Seck le même idéal pour un Sénégal patriotique et démocratique ».

Pour la bataille électorale, Vox Populi rend compte des « tractations à Paris autour de Wade…en faveur d’Idy qui bénéficie du soutien de Gakou ».

A sa une, ce journal affiche « le +PUR 100+ (coalition du professeur Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement) qui veut déjouer les pronostics ».

« Gouvernance, sécurité, paix, économie, éducation, santé : Le programme PUR 100 d’El Hadj Issa Sall », rapporte L’AS.

3Mouvance présidentielle-Les comités électoraux sèment la pagaille », note Walf Quotidien.

Revenant sur l’inauguration hier du Building administratif, L’As indique que « Macky immortalise Mamadou Dia » en faisant porter à l’infrastructure le nom de l’ancien président du Conseil.

« Macky honore Mamadou Dia et zappe Wade », estime Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lors de l’inauguration du Building administratif. « Le Sénégal se construit lentement mais sûrement », dit le président Sall.

La presse sénégalaise à fond sur la présidentielle

Les journaux sénégalais reçus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique avec notamment la précampagne pour la présidentielle du 24 février 2019 qui bat son plein.A l’occasion de l’installation de son directoire de campagne, mardi soir à Dakar, « Macky (Sall) arme ses troupes », indique WalfQuotidien. Ce journal informe que le candidat à sa réélection a soutenu, lors de cette manifestation politique, qu’« il faut qu’on arrête de dire un tel est un transhumant. Il n’y a pas de transhumance qui tienne, il s’agit de travailler pour le Sénégal ».

Sous le titre « d’autres vont suivre », EnQuête rapporte les propos de Macky Sall selon qui, « ces candidats recalés viennent d’une opposition républicaine, responsable et patriote pour renforcer le camp majoritaire ». A en croire ce quotidien, l’actuel locataire du palais présidentiel a demandé à ses nouveaux alliés « de ne pas écouter les insultes qui ne manqueront pas ».

De l’avis de L’Observateur, c’est « Macky contre maquis ». Poursuivant, le président sortant a déclaré qu’il ne « laisserait pas un responsable, quel qu’il soit, porter atteinte à (s)a réélection sur la base de son égo ». En outre, Macky Sall cité par ce journal avoue que « l’indiscipline et les actions fractionnistes » ne seront pas tolérées au sein de sa coalition.

Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall poursuit dans cette dynamique en soulignant : « je n’insulte jamais et ce n’est pas dans cette campagne que je vais commencer ». Partant de là, il a ajouté que « ceux qui auront choisi la violence, s’exposeront aux conséquences de leurs actes ».

De son côté, le Soleil renseigne que c’est Mahammad Boun Abdallah Dionne qui « coordonne le pôle programme » de la Coalition Benno Bokk Yakaar. Le quotidien national précise qu’à part le Premier ministre, « aucun (autre) nom n’a été donné lors de la présentation du directoire ».

Pour sa part, Sud Quotidien s’intéresse au « jeu d’alliances des candidats » et se fait l’écho de la « grande offensive ». Pour le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), « on est dans une situation de rivalité, de compétition et rien n’est gagné d’avance ».

Quant au journal L’AS, il annonce qu’ « Aïda Mbodj (est) vivement convoitée » avec les visites à son domicile d’Idrissa Seck (Coalition Idy 2019) et d’Ousmane Sonko (Coalition Sonko président). 

La politique se taille la part du lion dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets en rapport étroit avec la présidentielle de 2019, avec surtout le ralliement de Aissata Tall Sall dans le camp du pouvoir et la valse de candidats de l’opposition autour du candidat recalé Khalifa Sall.« Soutien à la candidature de Macky : Aissata travaille pour Sall », s’essaye en calembour Le Quotidien dans sa Une. Le journal reprend en manchette la socialiste, présidente du mouvement +Osez l’avenir+, qui souligne que « c’est la réalité qui commande les actions ».

Ce ralliement est supputé depuis longtemps sur la place publique, et SudQuotidien estime que l’avocate n’a fait rien de moins que « l’officialisation de son ralliement (dans) le +Macky+ ».

Dans L’AS où elle « assume et argumente son choix », elle poursuit à VoxPopuli où elle déclare prendre « le risque de travailler à une victoire possible » dans la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar.

Sur ces nouvelles alliances électorales, L’Observateur voit que le président sortant « Macky (Sall) remporte le jeu de dames » en enrôlant Aissata Tall Sall, sans compter « la rencontre de 3h du matin » avec Aida Mbodj, députée et ancienne ministre sous le régime de Wade.

Sur un autre angle, L’AS s’intéresse à « la valse » des candidats Ousmane Sonko (Pastef), Idrissa Seck (Rewmi) et Madické Niang à la prison dakaroise de Rebeuss où est emprisonné Khalifa Sall.

En effet, ces trois candidats « se sont croisés hier (lundi) à Rebeuss », rapporte L’Observateur. EnQuête clarifie ce mouvement et note qu’ils « draguent » l’ex-maire de Dakar.

Et dans L’AS, Madické Niang semble confirmer cette allégation en soutenant que « l’électorat de Khalifa Sall peut permettre de gagner la présidentielle », dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.

L’ancien Premier ministre Idrissa Seck fait, pour sa part, cette promesse à Khalifa Sall : « quand je serai président, je le libérerai ».

Par ailleurs, ce candidat va se lancer à son « ultime défi » pour la troisième présidentielle à laquelle il va participer, en 2019, d’après VoxPopuli. Selon le journal, M. Seck est « le challenger naturel de Macky Sall ».

D’ailleurs, dans les tractations politiques du moment, « une reconstitution de (la coalition) Manko (est) en gestation autour de Idy », surnom de Idrissa Seck.

L’actualité politique s’offre la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue lundi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique, dominée par la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019-Confrontation ouverte entre Sonko et le Macky : La bataille avant…l’heure ! », s’exclame Sud Quotidien.

Nos confrères informent que Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Mimi Touré, mandataire du candidat Macky Sall et Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) sont aux avant-postes.

Pendant ce temps, « Sonko brûle le Macky à Ziguinchor (sud) et la commission d’enquête parlementaire » annoncée par Aymérou Gningue sur l’affaire des 94 milliards f cfa.

« Enquête parlementaire dans l’affaire des 94 milliards-La fin de non-recevoir de Sonko », informe EnQuête qui consacre sa Une à un dossier sur la présidentielle, avec ce titre : « A l’épreuve des fake news ».

Ce quotidien rapporte qu’avec près de 300 sites d’informations au Sénégal, « les fake news ont vite fait de s’installer ».

A la Une de Walf Quotidien, Madické Niang, candidat à la présidentielle affirme : « Il faut déloger les corps de contrôle du Palais. On a besoin d’un Conseil constitutionnel dirigé par de véritables sages. Je compte sur l’électorat du Pds qui devrait naturellement me soutenir ».

« Candidat à sa propre succession-Macky : atouts, faiblesses et risques », titre Vox Populi, soulignant qu’au-delà du bilan, Macky Sall se révèle (comme) un grand stratège et fin manœuvrier.

Parlant des ralliements, Le Quotidien note dans sa manchette que « Mamour Cissé et Braya sont sur le cheval de Macky ».

Le Soleil revient sur la ziarra omarienne à Dakar et constate des « prières pour une élection apaisée ».

A propos du temps d’antenne (7 minutes) pour les candidats à la présidentielle, Sud Quotidien indique que « Madické ouvre le bal, Sonko conclut ».

Carte électorale, manif de l’opposition et l’affaire de 94 milliards se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent du budget de l’organisation de la présidentielle du 24 février 2019, des manifestations hier de l’opposition, et de l’affaire des 94 milliards f cfa dont l’opposant Ousmane Sonko, président de Pastef accuse le Directeur des Domaines, Mamour Diallo.« Déjeuner de presse avec le ministre de l’Intérieur-Aly Ngouille met le couvert sur le scrutin (présidentiel) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye confie : « Près de 14 milliards pour organiser la présidentielle ; 6 160 000 carte d’électeur distribuées ».

A propos de la violence pré-électorale, Aly Ngouille Ndiaye estime que « rien ne justifie le recrutement de nervis ».

« Présidentielle-Carte électorale : Les chiffres enjeux », rapporte Le Quotidien en première page, faisant état de 14 651 bureaux de vote.

Nos confrères précisent que Dakar, Thiès et Diourbel font la moitié du corps électoral.

Pour l’organisation de la présidentielle, L’As donne « les assurances de Aly Ngouille Ndiaye » qui, dans EnQuête, dit ses vérités.

Parlant des manifestations de l’opposition, Walf Quotidien informe que « l’université de Dakar donne le ton », alors que Sud Quotidien s’exclame : « Le grand flop ! »

Ce faisant, le dernier journal cité constate que la police a étouffé la manifestation dans l’œuf.

« Les jeunes du C25 bloqué à l’Ucad-Ca n’a pas marché », écrit Le Quotidien.

« Affaire des 94 milliards-Amadou Bâ (ministre des Finances) brise le silence » dans EnQuête, affirmant : « Quand le tribunal a désigné un expert pour l’évaluation, le montant tournait autour de 250 milliards. Quand on est dans la politique, il nous arrive de nous fantasmer, de chercher à nuire, à détruire ».

Le ministre du Budget, Birima Mangara lui emboite le pas et précise que « pour le moment, l’Etat a payé 3,4 milliards f cfa ».

Toujours selon EnQuête, Aymérou Gning, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) annonce l’ouverture d’une enquête parlementaire dès ce lundi.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’Assemblée va enquêter sur les 94 milliards ».

La violence préélectorale au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la tension notée dans le champ politique avec notamment des invectives et même de la violence physique à un mois de la présidentielle.Parlant du saccage du siège de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), Le Quotidien titre : « La carte des nervis ». En effet, Ousmane Sonko, le chef de file de ce jeune parti « met en cause Abdoulaye Diouf Sarr ».

Dans les colonnes de ce journal, Soulèye Diop, l’Administrateur général du Pastef renseigne que « les nervis ont dit au planton avant de passer à l’acte : nous voulons que vous déménagiez votre siège. Ici, c’est le fief d’Abdoulaye Diouf Sarr ».

Vox Populi indique que « Sonko et compagnie indexent le pouvoir ». Ce journal précise que les faits se sont déroulés « dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 janvier ». Dans un communiqué repris par Vox Populi, le Pastef estime que « ces faits sont survenus après une série d’actes criminels dont notre parti et ses membres sont victimes depuis quelque temps ».

Pour sa part, L’Observateur rapporte les réponses d’Abdoulaye Diouf Sarr à ces accusations. A en croire le ministre de la Santé et de l’Action sociale, « c’est une mascarade (car) Sonko a fomenté le saccage de son siège pour se victimiser ».

Dans Le Quotidien, Diouf Sarr, le maire de Yoff estime que « c’est tout à fait absurde parce que son village a une très grande culture politique mais très pacifique et où il y a une grande cohabitation avec beaucoup de sièges de parti politique ».

En tout cas, note L’AS, « le C25 (collectif de partis de l’opposition) bande les muscles ». De son côté, Idrissa Seck, le leader de Rewmi (opposition) souligne que « si les acteurs de l’Etat ont recours à des milices, alors ils n’ont pas confiance en leur sécurité et leur justice ».

Sud Quotidien, évoquant la recrudescence de la violence préélectorale et des tensions politiques, conclut que « l’opposition et le pouvoir (sont) à la barre ». Ils « attisent le feu » s’exclame Sud Quotidien, relevant, toutefois, que « la société civile et les chefs religieux jouent au sapeur (pompier) »

Ainsi, EnQuête se fait l’écho de « l’appel de Touba ». Ce journal annonce que le Khalife général de la confrérie mouride « appelle tous les musulmans à une journée de prières et de lecture du Saint Coran, le lundi prochain » afin que Dieu préserve le Sénégal du chaos.

Abdoulaye Wade et tension préélectorale au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA tentent d’analyser, d’une part, les calculs politiques de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) au vu de son mutisme et, d’autre part, les tensions qui se profilent çà et là en prélude à la prochaine présidentielle.« Présidentielle 2019 : Wade perd sur tous les tableaux », titre WalfQuotidien, montrant le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dans une attitude pensive.

Pour EnQuête en effet, « la tentation du boycott » guette le PDS après l’échec de l’invalidation de son candidat, Karim Wade, fils de l’ex-chef d’Etat exilé au Qatar depuis son élargissement de prison. « On ne va pas aider Macky Sall à satisfaire sa commande. On ne soutient pas un autre candidat », coupe court Pape Saer Guèye, un membre du comité directeur du PDS.

Si ce parti ne semble pas encore décidé à soutenir un candidat à cette présidentielle, « pouvoir et opposition parrainent la violence » déjà sur le terrain, à moins de 10 jours de l’ouverture de la campagne électorale, rapporte VoxPopuli.

Le Témoin souligne que « les jeunes de l’opposition montent au front » face aux « dérives » du régime. Le journal annonce que ces derniers « organisent ce vendredi une marche à Dakar, suivie de plusieurs autres manifestations à l’intérieur du pays ».

SudQuotidien titre sur « la montée des périls », là où Le Quotidien note que « l’opposition souffle le chaud » avec en toile de fond le « sabotage de la campagne de Macky Sall ». Ce que crédite la décision prise par ses « jeunes (de) manifester du 25 janvier au 24 février » prochain, jour du scrutin du premier tour de la présidentielle.

L’Observateur se démarque carrément de ces questions en publiant une interview exclusive du directeur des Domaines, Mamour Diallo, qui « brise le silence », en récusant les accusations de détournement de 94 milliards formulées contre lui par Ousmane Sonko, président du parti Pastef et un des cinq candidats à la présidentielle.

Quelques morceaux choisis parmi les déclarations de M. Diallo dans le journal : « Sonko n’est pas un homme politique, c’est un petit caïd assoiffé d’argent. (…) S’il y a une once de vérité dans ces affabulations, alors c’est toute la chaîne de responsabilité du ministère des Finances qui devrait être virée voire emprisonnée ».

La presse sénégalaise roule sur le pont de la Sénégambie

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de l’inauguration du pont de Farafenni (Gambie) par les présidents Macky Sall et Adama Barrow.« Sénégambie, du rêve à la réalité », commente Libération, soulignant qu’avec l’inauguration de cette infrastructure, « une vieille doléance des passagers qui empruntaient cette voie vient d’être réalisée ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall a souhaité que « les gens comprennent que ce pont appartient à la Gambie » là où son homologue gambien affirme que « c’est dans l’union que nous pouvons avancer ».

En tout cas, à en croire Le Quotidien, c’est « la renaissance de la Sénégambie » car le pont de Farafenni « constitue un facteur d’intégration des régions sud au reste du Sénégal mais également un véritable trait d’union entre les Etats de l’espace de la Sénégambie ».

Cela fait dire au journal Les Echos que les présidents sénégalais et gambien « transforment en réalité un rêve de plusieurs générations ». Pour sa part, L’Observateur indique que « Macky (Sall) et (Adama) Barrow arrosent le bac ». Cité dans ce journal, Tarek Arezki, le maître d’œuvre du projet précise que « si le pont est bien entretenu, il peut durer plus de 100 ans ».

Youssou Ndour, le lead vocal du Super Etoile, qui a assuré le spectacle lors de la cérémonie d’inauguration, a confié à L’Observateur qu’il a, comme beaucoup d’usagers, « une fois passé la nuit au bac de Farafenni » parce qu’il devait se rendre en Gambie pour une prestation. C’est l’une des raisons pour lesquelles, « les populations de la Casamance (sud) applaudissent », rapporte ce journal.

Le pont de Farafenni est « un symbole de la fraternité sénégambienne » estime Le Soleil, selon qui « une économie de 50 % (est) attendue sur le coût du transport ».

Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall a déclaré : « celui à qui on donne une telle infrastructure, doit s’occuper de la sécurité, de la fluidité et de la rapidité de la circulation. Le travail des chefs d’Etat, c’est de construire le pont. Ce sont les gouvernements qui doivent le gérer et il revient aux usagers de le préserver ».

La politique règne à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques, avec notamment la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des cinq candidats à la présidentielle du 24 février 2019.« 5sur 5 », barre ainsi à sa Une Le Quotidien, avant d’informer à sa page 5 que « Cette fois-ci, c’est une liste définitive ». Le Conseil constitutionnel a en effet confirmé la liste provisoire des 5 candidats qu’elle avait rendue publique le 14 janvier dernier.

Il s’agit de Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, El Hadj Issa Sall et Madické Niang. Karim Wade et Khalifa Sall ont vu leurs recours rejetés par le Conseil constitutionnel.

Le journal EnQuête revient sur cette même actualité et voit à travers la décision du Conseil constitutionnel une « confirmation du 5 majeur ». Dans ses colonnes, le journal explique les raisons de l’irrecevabilité des requêtes de Khalifa et Karim.

Parlant du rejet des candidatures de Karim, Khalifa et les autres candidats qui avaient introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel, WalfQuotidien signale que « Le miracle tant attendu par les candidats recalés et qui avaient déposé des recours n’a pas eu lieu hier ».

Et Vox Populi de conclure que « Khalifa Sall et Karim Wade (sont) victimes du KO… constitutionnel ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au lancement du dragage du fleuve Saloum (centre) et reprend cette déclaration du président de la République, Macky Sall : « Je veux redonner à Kaolack (centre) sa vocation portuaire ».

Le journal informe que « cinq navires (sont) déjà acquis » à cet effet et que l’inauguration du pont de Farafenni devant relier le nord et le sud du Sénégal est prévue ce lundi.

De son côté, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « dernières misères du bac » qui assurait la traversée sur le fleuve Gambie et relate les cas de « corruption, racket, injures, bagarres et morts » notés à cet endroit et relate des « témoignages inédits d’usagers du Ferry et commerçants de Soma ».

Les mises en garde de Macky Sall à l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA traitent en priorité des mises en garde hier du Chef de l’Etat, Macky Sall, à l’opposition contre toute tentative de déstabilisation du pays.« Risque de troubles à l’ordre public-Macky menace », rapporte EnQuête, expliquant que l’inauguration de la mosquée de Guédiawaye (banlieue dakaroise) a rapidement pris, hier, les allures d’un meeting politique.

Ce faisant, ce journal relaie les mises en garde du président Sall à l’opposition : « Que personne ne croit qu’il pourra, avec des manigances, des combines, de l’indiscipline, amener le pays dans une situation chaotique ».

« Inauguration de la mosquée de Guédiawaye-Macky sermonne l’opposition », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le président affirme : « On ne laissera personne plonger le pays dans la peur ».

Selon nos confrères, Macky Sall a profité de l’occasion pour railler El Hadj Malick Gakou (président du Grand parti) en le qualifiant de « leader du petit parti ».

Sall poursuit dans L’As : « Aucune tentative de déstabilisation ne sera acceptée ».

Dans L’Observateur, Macky Sall renchérit : « Personne ne peut déstabiliser ce pays ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi note que « Macky et l’opposition font monter la tension » et qu’on s’achemine vers « un dimanche de tous les dangers » avec la publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle.

De son côté, Walf Quotidien traite de la radiation de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, de la liste des députés et fait « la chronique d’un supplice sans fin ».

« Révocation juridique de la révocation de Khalifa Sall de son poste d député-La pomme d discorde ! », s’exclame Sud Quotidien.

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce vendredi traitent de divers sujets parmi lesquels figurent les déclarations du président de la République à l’occasion de la 3ème édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence en Afrique (CIEA-III).« Macky s’en prend à la « jeunesse qui insulte » », barre à sa Une Vox Populi qui estime que le chef de l’Etat « (a soldé) ses comptes avec les rappeurs de Keur Gui sans les nommer ». Ces derniers avaient récemment sorti un clip où ils traitaient le président de la République de « Saï-Saï +rusé+».

« Insulter les chefs d’Etat, vous croyez qu’avec ça l’Afrique va atteindre l’émergence ? » s’interroge dans les colonnes de ce journal Macky Sall qui soutient dans le quotidien Enquête que « On a besoin d’une jeunesse dynamique, qu’il faut bien former, pas d’une jeunesse formée à insulter les chefs d’Etats et des ONG qui vous font croire que c’est ça qui fait avancer votre pays ».

Le même journal informe que le président Macky Sall a profité de la rencontre d’hier pour demander aux bailleurs de fonds de faire confiance aux Etats africains « afin qu’ils puissent financer leur développement ».

Sous le titre « Echanges public-privé », Le Quotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Passe d’armes entre Macky et le Cnp » lors du CIEA-III et arbore ces sous-titres : Macky : « Il faut que le privé national se batte », Baïdy Agne, président du Cnp, : « L’Etat doit aimer son secteur privé », Mahathir Mohamed, PM Malaisie : « Notre pays s’est développé grâce à son secteur privé ».

Le quotidien national Le Soleil consacre également sa parution du jour à la CIEA-III et arbore en manchette cette déclaration du chef de l’Etat sénégalais: « L’émergence est à notre portée ».

Dans les colonnes du quotidiens, Macky revient sur les conditions de l’émergence qu’il estime « certes immenses, mais le champ des possibles pour relever ces défis est encore plus grand pour un continent riche de ses ressources naturelles ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la disparition de l’ancien journaliste sportif Ahmed Bachir Kounta. A ce propos, Sud Quotidien informe que le sénateur et porte-parole de la famille relieuse de Ndiassane s’est éteint dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier à l’hôpital militaire de Ouakam (Dakar) à l’âge de 82 ans.

Avec sa disparition, estime le journal, c’est une soixantaine d’années de vie des médias qui se referme. Et le quotidien Enquête d’informer que l’ancien journaliste était un homme connu pour son « humilité, sa grandeur et son franc-parler ».

Sous le titre « Bachir Kounta perd la voix ! », L’Observateur compile à sa page 7 les témoignages attristés du président de la République, Golbert Diagne, Abdoulaye Diaw…