Génocide du Rwanda : la Cour d’appel de Kigali reporte l’audience d’un suspect

La Cour d’appel de Kigali a reporté, mercredi, au 17 novembre 2019 l’audience de l’ancien chef de milice, Bernard Munyagishari sur sa participation présumée au génocide des Tutsis en 1994.Le tribunal a indiqué avoir pris la décision pour permettre le dépôt de plus de preuves, y compris certains faits supplémentaires présentés par l’accusation et la défense du condamné.

L’accusé avait été condamné à la réclusion à perpétuité en avril 2017 par le tribunal de grande instance de Kigali, après avoir été déclaré coupable de deux chefs d’accusation.

En tant qu’ancien secrétaire général du Mouvement national républicain pour la démocratie et le développement (MRND) alors au pouvoir à Gisenyi et président de la milice de la préfecture de Gisenyi (nord-ouest), Munyagishari avait été accusé à différents titres, notamment pour avoir assisté à plusieurs réunions où le génocide était préparé.

Il a par cependant été innocenté d’une affaire de viol parce que l’accusation n’a pas présenté de preuves convaincantes, mais a été reconnu coupable de participation au génocide contre les Tutsis et de crime contre l’humanité.

Les arguments avancés par les procureurs indiquent que Munyagishari a également joué un rôle majeur dans l’établissement des listes de Tutsis à tuer et contribué à la mise en place de barrages routiers là où les victimes ont été abattues.

Le suspect a été arrêté en 2011 dans le cadre d’une opération menée par les forces armées congolaises, en collaboration avec l’Unité de localisation du Bureau du Procureur de l’ancien Tribunal pénal international du Rwanda (TPIR), à Kichanga (Nord-Kivu).

Report du Sommet sur la paix entre le Rwanda et l’Ouganda

La réunion sur la paix qui devait s’ouvrir ce mercredi à Kigali entre de hauts responsables rwandais et ougandais, a été reportée au 18 novembre, a appris APA d’une source diplomatique basée dans la capitale rwandaise.La source n’a toutefois donné aucune raison justifiant le report de cette rencontre où étaient attendus de hauts responsables de la sécurité et du renseignement.

Un différend a surgi entre les deux Etats lorsque les autorités de Kampala ont été accusées d’accueillir, de financer et d’accorder des facilités à des groupes terroristes – plus particulièrement le Congrès national du Rwanda (RNC) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – qui ont déclaré la guerre au Rwanda.

En août dernier, le président rwandais, Paul Kagamé, a rencontré son homologue ougandais, Yoweri Museveni à Luanda, la capitale angolaise, où ils ont signé un protocole d’accord visant à normaliser les relations entre les deux pays.

En attendant, les deux dirigeants ont convenu de s’abstenir de toute action de nature à déstabiliser le territoire du voisin.

Selon le protocole d’accord signé entre les deux dirigeants à Luanda, il était aussi convenu de reprendre dès que possible les activités transfrontalières entre les deux pays, notamment la circulation des personnes et des biens à des fins de développement et d’amélioration de conditions de vie de leurs populations.

Ce « sommet a consacré la volonté politique du Rwanda et de l’Ouganda de poursuivre le dialogue en vue de trouver une solution aux problèmes existants », s’étaient réjouis dans un communiqué, publié peu après, les présidents angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, Felix Tshisekedi de la RDC et Denis Sassou Nguesso du Congo.

Profond remaniement ministériel au Rwanda

Le président rwandais, Paul Kagamé a annoncé lundi soir d’importants changements au sein de son gouvernement, avec la nomination d’un nouveau ministre des Affaires étrangères et de commandants militaires aux différents niveaux des forces de défense et de sécurité, a rapporté APA mardi à Kigali.Le quotidien anglophone New Times a indiqué mardi que le président Kagamé avait nommé M. Vincent Biruta, ancien ministre de l’Environnement, au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Le Dr Birute remplace le Dr Richard Sezibera, un médecin militaire à la retraite qui a été limogé du gouvernement quelques mois après sa maladie et qui est actuellement en convalescence  en Israël.

Selon le journal, le général Patrick Nyamvumba, naguère chef d’état-major de la Défense des Forces de défense du Rwanda (FDR), sera désormais ministre de la Sécurité intérieure.

Avant cette nomination, le ministère de la Sécurité intérieure relevait du ministère de la Justice.

Le président Kagame a également séparé le ministère des Sports de celui de la Culture et l’a confié à Aurore Mimosa Munyangaju, un nouveau visage dans l’attelage gouvernemental.

Le portefeuille de la Culture a été annexé au ministère de la Jeunesse et placé sous la responsabilité de Rose Mary Mbabazi.

Ignacienne Nyirarukundo, ancien membre de la Chambre Basse du parlement rwandais a été nommée ministre déléguée aux Affaires sociales.

Rwanda : plus de 280.000 candidats aux examens du primaire

Plus de 280.000 candidats ont débuté, lundi matin, leurs examens de fin de d’études primaires (PLE) à travers le Rwanda, les responsables de l’éducation indiquant que les épreuves ont démarré sans couacs.Le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement primaire et secondaire, Isaac Munyakazi a lancé les examens à Kigali, dans la banlieue de Kimisagara, où tous les élèves sortant du primaire passent cinq examens en kinyarwanda, études sociales, mathématiques, anglais et sciences.

Dans le PLE de cette année, les candidates dominent avec 131.748 garçons contre 154.339 filles, a annoncé le ministère dans un communiqué.

Des responsables rwandais ont déclaré que les candidats de niveau ordinaire (troisième année) et de niveau avancé (sixième) devraient passer leurs examens du 12 au 19 novembre 2019.

Le secrétaire d’Etat rwandais chargé de l’Education, Isaac Munyakazi a insisté sur les avantages des efforts déployés par l’Etat pour que les élèves achèvent leurs études primaires.

Le Rwanda utilise un système scolaire dit 6-3-3-4, ce qui correspond à six (6) années pour l’école primaire, trois (3) pour le niveau ordinaire (premier cycle du secondaire), trois (3) ans pour le niveau avancé secondaire et quatre (4) ans la licence universitaire.

Actuellement, trois langues officielles d’enseignement, l’anglais, le français et le kinyarwanda sont utilisées dans le système éducatif.

Cependant, des responsables rwandais ont récemment recommandé un programme permettant aux écoles d’enseigner exclusivement aux élèves de la première à la troisième années en kinyarwanda pour toutes les matières.

Les responsables de l’éducation au Rwanda affirment que dans les situations d’apprentissage où l’enseignant et l’apprenant sont des utilisateurs non natifs de la langue d’enseignement, tous les deux éprouvent des difficultés, en particulier au début de l’enseignement.

Le Qatar et le Rwanda signent un accord d’exemption de visa

Les détenteurs de tous les types de passeports rwandais peuvent se rendre dans au Qatar sans visa, a révélé, mercredi à Kigali, une source diplomatique.Les ressortissants rwandais peuvent désormais entrer au Qatar sans visa et y passer jusqu’à 30 jours au cours d’un seul voyage ou plusieurs jours avec la possibilité de prolonger leur séjour, renseigne la source.

Cette décision intervient au moment où le président rwandais, Paul Kagame était en visite de travail au Qatar, où il a assisté à la 5e Conférence et exposition sur les technologies de l’information au Qatar (QITCOM 2019).

Selon le dernier classement mondial des passeports les plus puissants, le Rwanda occupe la 62e place, devenant ainsi l’un des pays d’Afrique les plus puissants en termes d’exemption de visa.

Le Rwanda invité à la réunion de la Francophonie à Monaco

Le Rwanda a été invité à la 36e Conférence ministérielle de la Francophonie qui a débuté mercredi à Monaco, en France, marquant un énième signe d’un dégel dans les relations entre Kigali et Paris.La réunion de la Francophonie se tient pour la première fois à Monaco.

Il réunit, pendant deux jours, les ministres responsables de la Francophonie de 88 États et gouvernements de la Francophonie.

 Lors du sommet, les participants et le sommet ministériel stratégique discuteront des aspects clés conformément au mandat de l’organisation, notamment la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme et le soutien à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique entre les pays membres.

 L’organisation a été créée en 1970 pour promouvoir la langue française, la paix et le développement durable avec le Rwanda comme membre fondateur.

 Les 84 États membres et observateurs de la Francophonie représentent plus du tiers des membres de l’ONU et représentent une population de plus de 900 millions de personnes, dont 274 millions de francophones.

 En octobre 2018, l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a été élue à l’unanimité secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation qui s’est tenu à Erevan, la capitale arménienne.

 

Le Rwanda relâche cinq rhinocéros noirs de l’est dans une réserve

Cinq rhinocéros noirs de l’est transférés au Rwanda depuis des zoos européens en juin 2019 ont été relâchés avec succès dans un enclos plus large, dans le cadre d’un processus soigneusement géré visant à les acclimater à leur nouveau domicile dans le parc national d’Akagera, dans l’est du pays, a annoncé mercredi un communiqué officiel dont APA a obtenu copie.Les trois femelles et les deux rhinocéros mâles, âgés de deux à neuf ans, venaient de Flamingo Land dans le Yorkshire, du parc de safari Dvur Kralove de la République tchèque et du safari de Ree Park au Danemark, a indiqué le Rwanda Development Board (RDB).

Selon certaines informations, les animaux lâchés seraient des descendants de rhinocéros qui, il y a plus de 40 ans, ont été enlevés d’Afrique de l’Est et transportés dans des zoos en Europe.

Les rhinocéros noirs de l’est arrivent au Rwanda après une série d’autres rhinocéros importés d’Afrique du Sud en 2017.

Le transfert des rhinocéros est le résultat de ce qui a été décrit comme « une collaboration unique entre l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), le gouvernement du Rwanda et l’ONG de conservation African Park ».

Depuis 2010, le parc national de l’Akagera a connu une renaissance, le braconnage étant pratiquement éradiqué, permettant la réintroduction d’espèces clés, notamment des lions en 2015, qui ont triplé en nombre depuis lors et des rhinocéros en 2017, soit une décennie après qu’ils ont été vus pour la dernière fois au Rwanda.

Le Rwanda va abriter le premier forum sur les drones en Afrique

Le Rwanda a été choisi pour accueillir du 5 au 20 février 2020 le Forum sur les drones en Afrique et une série des compétitions de vols, a révélé lundi une source officielle à Kigali.Selon les autorités rwandaises le forum va présenter les dernières technologies en matière de drones, réunir des experts et des régulateurs lors d’un symposium, et mettre au défi les plus grandes entreprises de drones de participer à des compétitions de vols comportant des éléments réels.

Le Rwanda a été choisi comme pays hôte parce qu’il est actuellement l’un des seuls pays à avoir mis en place une politique qui autorise les types d’applications démontrées lors de la compétition.

En outre, le pays connaît déjà un succès en matière d’utilisation de drones puisque la société Zipline, qui fournit des produits médicaux à l’aide de drones, effectue des livraisons quotidiennes dans des dizaines d’hôpitaux et d’établissements de santé à Kigali et ses environs.

Zipline, qui a récemment atteint une valeur d’un milliard de dollars, compte parmi les services de drones les plus éprouvés au monde.

Selon les organisateurs du forum, les entreprises à la pointe de la technologie des drones devraient être invitées à participer à la compétition de vol.

Au cours de la rencontre, le Forum économique mondial examinera avec les régulateurs, les moyens de créer des politiques permettant une utilisation sûre de la technologie des drones dans leurs pays respectifs, a précisé la même source.

Les experts sont convaincus que la technologie des drones a la capacité de transformer les infrastructures en créant des modèles de transport peu coûteux, rapides et futuristes, pour desservir les endroits situés dans des zones difficiles, où d’autres moyens de transport ne peuvent pas atteindre, ainsi que les zones rurales et isolées, ont indiqué les organisateurs.

Selon les experts, les résultats attendus sont, entre autres, un accès aux biens, aux produits et aux services, au bénéfice des résidents et des industries de la région.

Le secteur privé ivoirien contribue pour 90% aux ressources de l’Etat (officiel)

Le secteur privé ivoirien contribue pour 90% aux ressources de l’Etat, a indiqué mardi le secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, à la clôture de Cgeci Academy 2019, le Forum économique annuel du Patronat ivoirien.« Le secteur privé (en Côte d’Ivoire) représente deux tiers (2/3) du total des investissements et 83% des emplois, contribue pour 90% des ressources de l’Etat », a dit M. Patrick Achi, dans un discours à la clôture de la 8è édition de Cgeci Academy qui s’est tenue du 14 au 15 octobre 2019. 

M. Patrick Achi a annoncé une stratégie du pays qui s’étend sur 2020-2030, et qui devrait permettre un « nouveau pacte » entre le secteur privé et le secteur public, avec un changement de paradigme visant à stimuler la croissance.  

La Côte d’Ivoire recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le pays a, en 25 ans, enregistré des exportations vers les États-Unis « multipliées par 300 (…) en passant de 120 milliards à 36 000 milliards Fcfa», a fait savoir le secrétaire général de la présidence ivoirienne . 

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah,  s’est réjoui de la participation, à  cet événement, du président rwandais Paul Kagamé, qui a adressé des messages forts à la jeunesse ivoirienne. 

M. Jean-Marie Ackah a donné « rendez-vous pour la la Cgeci Academy 2020 qui se tiendra probablement à la même période », en octobre 2020. L’élection présidentielle ivoirienne est d’ailleurs prévue fin octobre 2020.  

La 8è édition de Cgeci Academy s’est achevée par une signature d’un protocole d’accord de coopération dénommé « MOU » entre la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et celui du Rwanda.  

Côte d’Ivoire: une reimmatriculation des entreprises existantes prévue en «novembre ou décembre»

Le ministre ivoirien auprès du Premier ministre, en charge de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé mardi un processus de reimmatriculation des entreprises existantes en « novembre ou décembre » 2019 en vue de leur attribuer un identifiant unique.M. Essis Esmel s’exprimait lors d’un panel de Haut niveau à l’occasion de l’édition 2019 de Cgeci Academy, le Forum économique annuel  du Patronat ivoirien, autour du thème « Les clés d’un environnement des Affaires propices à l’émergence ». 

« Nous allons lancer maintenant, au mois de novembre ou décembre le processus de reimmatriculation des entreprises existantes qui devront se re-immatriculer pour avoir un identifiant unique », a indiqué M. Essis Esmel. 

Il a fait observer que toutes les entreprises créées depuis octobre 2019, ont un identifiant unique qui leur permet d’opérer auprès de l’administration publique. Une démarche qui consiste à octroyer un identifiant à chaque entreprise pour faciliter ses transactions, y compris le secteur de l’import-export.  

 Le gouvernement ivoirien veut réduire les délais de réalisation des actes administratifs, mais le gros challenge demeure la digitalisation des procédures. Selon M. Essis, « la clé du succès » des services administratifs, surtout à l’endroit du secteur privé est la digitalisation.

Dans ce processus, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a engagé depuis 2013 un montant de 10 milliards Fcfa. Ce qui a, en retour, permis d’engranger un investissement direct étranger de 900 millions de dollars contre 300 millions de dollars auparavant.  

Participant à ce panel de Haut niveau, Louise Kanyonga, directrice de Rwanda development board, a partagé l’expérience de son pays, tout en insinuant qu’au Rwanda, un plan annuel validé par le Conseil des ministres, permet de déployer leurs stratégies d’attractivité des capitaux.   

Le Rwanda, pays invité d’honneur, dispose de peu de ressources naturelles. L’Etat a pour ce faire misé sur le capital humain et la transformation pour atteindre un niveau de développement économique enviable et remarquable sur le continent africain.   

M. Essis a par ailleurs fait savoir que des dispositifs en faveur des PME et des entrepreneurs sont patents en Côte d’Ivoire avec des exonérations fiscales allant cinq ans voire six ans. Il a laissé entendre que « plus de 100 plateformes de financement des PME » existent dans le pays.

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, s’est félicité de ce Forum économique qui a vu la participation de Paul Kagamé, accompagné de 50 chefs d’entreprises.

L’édition 2019 de la Cgeci Academy a enregistré 5 216 participants et plusieurs présidents d’organisations patronales venus, entre autres, du Cameroun, du Rwanda, de l’Île Maurice, du Sénégal et de la Guinée. 

Un Prix spécial des Patronats ouest-africains décerné à Kagamé à Abidjan

Le président rwandais Paul Kagamé, invité d’honneur à la 8è édition de Cgeci Academy, un Forum économique annuel du Patronat ivoirien, a reçu lundi à Abidjan, un Prix spécial de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO) pour son «leadership » et la transformation économique de son pays.« Au nom de tous ces entrepreneurs Africains, nous vous remettons ce prix spécial de la Fédération  des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest pour votre leadership », a déclaré M. Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, à l’ouverture de la 8è édition de Cgeci Academy. 

M. Kagamé a reçu ce prix spécial des mains de Jean Kacou Diagou, past président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).

A la tête d’une forte délégation, le président rwandais, s’est dit « heureux » de prendre part à ce Forum économique du Patronat ivoirien qui a réuni plusieurs représentants d’organisations patronales venus du Cameroun, du Sénégal, de l’Île Maurice, du Cap-Vert, du Maroc, de la Guinée et des Pays-Bas.

« Ne soyez pas effrayés  d’essayer ce qui est nouveau », a lancé à l’endroit des acteurs du secteur privé, M. Paul Kagamé, qui s’exprimait à l’occasion d’un panel de Haut niveau, avec à ses côtés le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.  

 Pour le chef de l’Etat rwandais, les Africains doivent croire en leurs potentiels et se dire capables, à l’instar des autres pays industrialisés d’être dotés de facultés pour transformer leur environnement et le continent. 

Évoquant sa vision de développement dans son pays, il a relevé qu’il a entrepris un « dialogue » entre le gouvernement et le secteur privé pour échanger sur les défis et les challenges afin d’orienter les projets au profit des entreprises et des populations.  

« Il ne faut pas rester dans les routines », a-t-il insisté, tout en exhortant les entrepreneurs Africains à faire des choses différentes en termes de savoir-faire sur l’ensemble du marché, créant ainsi de la valeur ajoutée, car ils ont un rôle majeur à jouer dans l’attraction des capitaux.   

Pour sa part, le vice-président ivoirien a souligné qu’il faut considérer la globalisation comme une opportunité avec une approche novatrice. De ce fait, les entrepreneurs ne devraient pas avoir « peur d’aller au niveau régional » et sur le marché mondial.

M. Duncan a fait savoir que la Côte d’Ivoire envisage d’être un pays industrialisé en 2040 au plus tard, selon des projets du pays, qui enregistre d’ailleurs une croissance économique soutenue et de bonnes perspectives en 2019 et 2020.

Le président rwandais, Paul Kagamé, était à Abidjan, il y a dix mois, dans le cadre d’une visite officielle. A cette occasion, il a été invité par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) pour partager l’expérience de son pays en matière de développement.

Le partenariat avec Arsenal FC rend plus attractif le Rwanda

Le Rwanda, tirant profit de son partenariat conclu l’année dernière pour 39 millions de dollars (23,3 milliards F CFA) avec Arsenal FC (Premier League anglaise), a réussi à booster considérablement son secteur touristique.D’une durée de trois ans, l’accord liant le club londonien au Rwanda Development Board (RDB) semble avoir porté ses fruits. Le message « Visit Rwanda », inscrite sur le maillot des Gunners, aurait poussé les fans d’Arsenal à considérer ce pays de l’Afrique de l’est comme une destination à visiter.

En 2018, les recettes des activités de trekking gorilles dans le parc national des volcans ont atteint 19,2 millions de dollars, soit 11,4 milliards F CFA d’après le Rwanda Development Board. Cela correspond à une augmentation de 25 % par rapport à l’année précédente.

Le Rwanda mise énormément sur le tourisme, avec notamment les voyages haut de gamme, pour renforcer son économie. Dirigé par Paul Kagamé, ce pays accueille régulièrement d’importantes conférences internationales à Kigali.

Dans le cadre de la collaboration avec Arsenal, le défenseur central brésilien David Luiz est attendu ce jeudi dans la capitale rwandaise pour une visite de trois jours.

Rwanda : un pasteur américain en détention pour discours haineux

Le directeur d’Amazing Grace FM, une des stations de radios communautaires chrétiennes au Rwanda, le Pasteur Gregory Ryan Schoof a passé mardi son second jour en garde à vue pour avoir fait un discours jugé haineux contre les femmes.Schoof a été arrêté et détenu lundi après avoir invité des journalistes à une conférence de presse pour protester contre la fermeture récente de sa radio communautaire par l’Agence rwandaise des services publics de régulation du Rwanda (RURA), a confié à APA une source fiable

Selon une lettre remise aux journalistes les invitant au point de presse, Schoof était censé quitter le pays mais n’a pas expliqué en détail pourquoi il voulait le faire.

On différend avec les autorités ont commencé lorsque le pasteur américain a traîné en justice la Rwanda Media Commission (RMC), un organisme de réglementation pour avoir récemment suspendu sa radio pour une diffusion de ce que l’Etat considère comme un discours de haine contre les femmes.

Le propriétaire d’Amazing Grace FM demandait un contrôle judiciaire pour une affaire dans laquelle il contestait la mesure de suspension pour une durée indéterminée.

La décision de la Commission des médias du Rwanda (RMC) d’ordonner la suspension de la radio par les autorités compétentes intervient après qu’Amazing Grace FM a diffusé le sermon du Pasteur Nicholas Niyibikora, le 29 janvier 2018, décrivant les femmes comme « des créatures dangereuses du mal, allant à l’encontre des plans de Dieu ».

Rwanda : 19 insurgés tués et 5 autres arrêtés (Police)

La police rwandaise a déclaré dimanche avoir tué dix-neuf insurgés et arrêté cinq autres à la suite d’une fusillade ayant visé des civils à Kinigi, un village du nord du pays, près de la frontière avec l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC).Selon la police, au moins quatorze villageois ont été tués au cours de cette attaque menée par un groupe d’assaillants inconnus vendredi soir, utilisant des armes et des machettes dans ce village situé près de la forêt dense.

« La sécurité a été rétablie dans la région à un moment où la chasse est toujours en cours pour retrouver tous ceux qui sont liés à l’attaque », a indiqué la police dans un communiqué.

En attendant, le ‘Rwanda Development Board’ (Commission pour le développement du Rwanda) a souligné dans un communiqué publié samedi que les services de tourisme continuaient de fonctionner normalement dans le parc national des Volcans et dans tous les autres parcs et attractions nationaux du pays.

Le géant français Vivendi envisage d’investir au Rwanda

Le conglomérat français Vivendi (VIVEF), qui exploite des entreprises sur l’ensemble de la chaîne de valeur des médias, explore les possibilités d’investissement au Rwanda pour diversifier son secteur touristique, en ouvrant de nouvelles voies de divertissement culturel, a révélé une source officielle à Kigali. Vivendi est un groupe français spécialisé dans les contenus, les médias, et la communication. 

Cette décision fait suite à un accord signé en août dernier entre le ‘Rwanda Development Board’ (Commission pour le développement du Rwanda, RDB) et le groupe Vivendi, leader mondial de contenus et supports culturels. 

L’accord vise le développement et l’occupation du village culturel de Kigali (KCV) à Rebero, une colline surplombant la ville de Kigali.

Le village qui couvre une superficie de 30,1 hectares, disposera d’installations destinées à présenter les arts traditionnels et contemporains, la nature, la biodiversité, le mode de vie traditionnel et l’histoire du Rwanda, a-t-il ajouté.

Dans le cadre du contrat de location d’une durée de 20 ans, le conglomérat français contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré dépensera entre trois et quatre millions de dollars au cours de la phase 1 du projet. 

À terme, l’infrastructure comprendra une salle de cinéma moderne de 300 places, une salle de concert de 15.000 places, un espace de restauration et une aire de jeu pour enfants.

Elle devra également accueillir une vingtaine de projections cinématographiques par semaine, des concerts en direct, des festivals culturels et artistiques, des séminaires et des conférences.

Le projet KCV dont les travaux de la phase 1 sont prévus pour six mois, devrait coûter plus de 40 millions de dollars US.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Le président Kagame va plaider l’éradication de la pauvreté à l’AG de l’ONU

Le président rwandais, Paul Kagame séjourne à New York pour assister à la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué la présidence rwandaise dans un communiqué officiel.A la veille de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mardi à New York, le président Kagame a présidé dimanche le Conseil consultatif présidentiel (PAC), un groupe d’éminents experts rwandais et internationaux offrant des conseils stratégiques au président et au gouvernement rwandais dans son ensemble, indique le communiqué.

Le président Kagame devrait s’adresser également aux dirigeants mondiaux lors de la 74e Assemblée générale des Nations Unies qui se tient sous le thème : « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action climatique et l’inclusion ».

Auparavant, Kagame participe ce lundi à une réunion de haut niveau sur la couverture maladie universelle et prononcera un discours à l’ouverture du Sommet de l’ONU sur le climat.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies et le seul au sein duquel tous les États membres sont également représentés.

Le débat général au début de chaque session est considéré comme le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Cette année, 143 chefs d’État et de gouvernement se sont inscrits pour prendre la parole lors de la semaine de haut niveau.

Paul Kagamé participera à Abidjan au Forum économique «CGECI Academy 2019»

Le président rwandais Paul Kagamé est attendu à Abidjan où il participera à l’édition 2019 de « CGECI Academy », l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien prévu du 14 au 15 octobre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Près de 6000 participants sont attendus à cette édition 2019 qui porte sur le thème de «L’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ». 

« Il y a plusieurs pays qui prendront part à ce forum. Mais cette année, le pays invité d’honneur est le Rwanda. Le président Rwandais Paul Kagamé a accepté d’être présent  à CGECI Academy 2019», a annoncé Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, Patronat) dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec Patrick M’Bengue, administrateur au patronat ivoirien. 

Selon M. Aka-Anghui, le président Rwandais a été choisi parce que son pays a fait des efforts considérables pour rendre attractif son environnement des affaires et pourrait partager son expérience avec les entreprises ivoiriennes. Relativement au contenu scientifique de ce forum, le conférencier a indiqué qu’il sera question d’entrepreneuriat, de fiscalité, de développement, de sécurité juridique…

« Il y aura plus de 25 sessions, des rencontres B to B et des ateliers avec près de 140 intervenants dont les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba. « Ce forum est très important pour le développement des  entreprises locales », a estimé pour sa part, M. M’Bengue. 

La 8è édition de « CGECI Academy » initialement prévu du 17 au 18 octobre prochain a été ramené du 14 au 15 octobre prochain à Abidjan à la demande du président Rwandais Paul Kagamé qui y participera. Ce forum qui se tient annuellement depuis 2012 à l’initiative de la CGECI, la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire,  entend favoriser l’instauration d’un environnement des affaires propice au secteur privé national.

Rwanda : mise en circulation de bus adaptés aux handicapés

Les autorités rwandaises ont mis en place de nouveaux autobus jugés plus pratiques pour les personnes handicapées qui peuvent monter à bord et débarquer sans se faire aider, a appris APA, mardi à Kigali, auprès du ministère des Infrastructures.Le communiqué ministériel publié à Kigali a indiqué que la Fédération rwandaise des coopératives de transport (RFTC) a acheté 11 bus en provenance de la Chine et qui ont été conçus pour permettre aux personnes handicapées de monter à bord.

La RFTC a investi environ 1,1 million de dollars pour piloter ce projet, dont l’objectif ultime est d’allouer plus de ressources et de desservir l’ensemble du pays.

« Nous voulons que les personnes handicapées commencent à bénéficier de transports en commun conviviaux et accessibles dans l’ensemble du système de transports en commun », a déclaré Louis Dodo Twahirwa, président du conseil d’administration de Jali Holdings Ltd, promoteur du projet.

Le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete a expliqué que la politique et la stratégie de transport public sont conçues pour assurer des services de transport public universels à tous les citoyens, sans distinction d’âge, de sexe, de caste, de croyance et de capacité à exercer des activités dans la société.

« Ces efforts devraient également garantir l’accès à tous les modes de transport pour les personnes infirmes, handicapées et âgées », a déclaré le ministre rwandais.

Actuellement, le secteur des transports représente environ 7% du PIB rwandais et 15% de la prestation totale de services, selon les estimations officielles.

Des rapports indiquent que la plupart des infrastructures de transport dans l’économie du pays ont connu une croissance continue depuis 1995 et que leur développement devrait se poursuivre avec la mise en place de programmes et de projets stratégiques.

L’Ivoirien Cissé Bacongo désigné meilleur administrateur africain des collectivités territoriales

Le maire de la commune de Koumassi dans le sud d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo, a été désigné samedi à Kigali dans la capitale Rwandaise, meilleur administrateur africain des collectivités territoriales lors de la 14è édition du Prix africain du développement (PADEV), a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Prix africain du développement (PADEV) est organisé par la fondation 225 dirigée par l’Ivoirien André Koffi. Ce prix qui est à sa 14è édition,  récompense des opérateurs économiques, des maires, des ministres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

La commune de Koumassi, rappelle-t-on, avait déjà remporté le 06 août dernier,  le prix d’excellence 2019 de la lutte contre le désordre urbain en Côte d’Ivoire.

Kigali et ses environs touchés par un léger tremblement de terre

Un léger tremblement de terre qui a duré plusieurs minutes s’est produit lundi dans la capitale rwandaise Kigali et sa banlieue, mais aucun dommage n’a été signalé, renseigne le département de gestion des catastrophes.C’est le troisième tremblement de terre jamais ressenti au Rwanda en dix ans. En 2008, une série de tremblements de terre avait fait 37 morts et 646 blessées dans le sud-ouest du Rwanda. Des dégâts importants avaient été notés puisque 45 écoles et centres de santé étaient détruits durant ce séisme privant ainsi 27.000 enfants d’école.

Ces tremblements de terre touchant plusieurs pays de la région des Grands Lacs, ont eu une magnitude de 5,0 sur l’échelle de Richter.

Selon les experts, les tremblements de terre sont fréquents dans l’ouest de la vallée du Grand Rift en raison de la présence d’une ligne de faille sismique active qui chevauche l’ouest de l’Ouganda, l’est de la RD Congo, le Rwanda et la Tanzanie.

Kigali, la capitale du Rwanda a soif

Pour les personnes vivant dans les zones urbaines de Kigali, la capitale rwandaise, l’eau est un produit de base qui fait peur parce que des résidents ne voient plus la moindre goutte depuis plusieurs jours.Ces pénuries ont tellement persisté au cours des derniers mois au point qu’elles sont devenues de plus en plus préoccupantes.

Bien que toutes les régions du pays ne soient pas touchées de la même manière, de nombreux habitants de Kigali estiment qu’ils ne disposent pas d’eau pendant une grande partie de la journée là où certaines zones sont plus affectées négativement.

Selon le dernier rapport sur la comptabilité du capital naturel (NCA), qui reflète un processus de calcul des stocks et des flux totaux de ressources naturelles et de services au Rwanda, seulement 37% des résidents locaux ont de l’eau dans leurs maisons à Kigali, alors que 36% des ménages utilisent les bornes fontaines publiques.

Avec une capacité disponible pour fournir seulement 53% de l’eau disponible dans le pays, les experts affirment que le Rwanda est confronté à un déficit annuel en eau de plusieurs milliards de mètres cubes, une situation sans précédent dans ce pays des Grands lacs.

Même si les statistiques officielles indiquent que l’accès à des sources d’eau potable améliorées est passé de 74% en 2010 à 85% en 2014, la Société publique des eaux et de l’assainissement (WASAC) affirme que les fuites d’eau actuellement stockées sous terre n’ont pas encore été extraites pour la consommation.

« Les ménages ont accès à une source d’eau potable améliorée plus rapidement qu’auparavant, mais cela reste un défi pour les zones urbaines, comme dans la ville de Kigali, où de nombreuses personnes dépendent encore des installations de traitement pour la consommation et d’autres activités d’assainissement », a déclaré le docteur Omar Munyaneza, chercheur du Collège de science et technologie (CST) de l’Université du Rwanda qui a mené l’étude.

Selon des informations publiées par la Société rwandaise des eaux et de l’assainissement (WASAC), les résidents de Kigali ont actuellement besoin de 143.668 mètres cubes d’eau par jour, alors que la capitale du pays ne disposait jusqu’à présent que de 95.000 mètres cubes.

Les sources protégées et les canalisations d’alimentation publiques constituent parfois des sources importantes d’approvisionnement en eau dans le pays, mais les chercheurs soutiennent que des innovations dans ce domaine sont essentielles, puisque l’eau devient de plus en plus rare, en particulier dans les zones urbaines comme Kigali.

Par ailleurs, le gouvernement rwandais et ses partenaires ont annoncé cette année la création d’un fonds de 300 millions de dollars destiné à remédier aux pénuries d’eau pour une période de trois ans.

En dépit de tous ces efforts notables, les trois stations de traitement d’eau ont une capacité limitée d’environ 120.000 mètres cubes par jour pour les habitants de Kigali, alors que la demande est actuellement de 130.000 mètres cubes par jour.

Selon Methode Rutagungira, un responsable de la WASAC, d’autres efforts sont également en cours pour la construction de nouvelles stations de traitement de l’eau, afin de remédier aux pénuries d’eau à long terme, en particulier dans la capitale.

« Nous sommes en train d’accélérer plusieurs projets communs avec nos partenaires et avec le secteur privé afin de réaliser cette mission », a confié Rutagungira à APA dans une interview exclusive.

Les résultats de la cinquième enquête intégrée sur les conditions de vie des ménages menée en 2014 notent que moins de 2% de la population rurale du Rwanda ont accès à l’eau à domicile.

Seuls 60,5% des ménages urbains ont accès à une source d’eau améliorée à moins de 200 mètres de distance, a-t-il ajouté.

« Avec l’exode rural actuel et la croissance rapide des zones urbaines, notamment à Kigali, la demande en eau augmente, tandis que l’offre en eau reste constante », ont conclu des experts.

Le Prix « Santé publique » du « Wellbeing City » décerné à Kigali

La capitale rwandaise, Kigali a été nommée Lauréate de la santé publique pour le Prix 2019 de la Ville de bien-être, grâce à la Journée bimensuelle sans voiture organisée par la ville, a confirmé jeudi une haute autorité de la municipalité.Le prestigieux prix Wellbeing City Award est la première initiative internationale visant à reconnaître et à honorer les gouvernements municipaux qui placent le bien-être au centre de la planification urbaine et de l’élaboration des politiques.

Le prix a été annoncé jeudi par NewCities, une organisation mondiale à but non lucratif engagée à façonner un meilleur avenir urbain, aux côtés de la Fondation Novartis, de la Fondation américaine Novartis et de la Ville de Montréal.

Initiées en 2016 par les autorités de la municipalité de Kigali, les journées sans voiture sont de plus en plus populaires parmi les Kigalois et la pratique a depuis été introduite dans de nombreux départements du pays, a ajouté la municipalité.

« La ville de Kigali a été sélectionnée pour la ‘Journée sans voiture’ de Kigali. Tous les premiers et troisièmes dimanches du mois, les citoyens de Kigali sont encouragés à laisser leur voiture à la maison et à participer à un événement communautaire gratuit, avec activités sportives et des contrôles médicaux », lit-on dans une déclaration de NewCity publiée jeudi.

Marie-Chantal Rwakazina, Mairesse de la ville de Kigali a déclaré : « Nous sommes ravis que la ville de Kigali ait été sélectionnée lauréate du Prix 2019 de la ville de Bien-être’ dans la catégorie Santé publique. »

« Il s’agit d’un vote de confiance pour la « Journée sans voiture » de Kigali, qui favorise une vie saine et le bien-être en ville », a-t-elle conclu.

Une cérémonie officielle de remerciements des lauréats aura lieu lors du Forum des villes de Bien-être à Montréal les 19 et 20 juin prochain.

   

 

 

Trois Casques bleus rwandais seront décorés à titre posthume par l’ONU

L’Organisation des Nations Unies (ONU) rendra hommage, vendredi à New York, à trois Casques bleus rwandais tombés au champ d’honneur, a appris APA mercredi.Ces soldats rwandais qui recevront la médaille Dag Hammarskjold sont le major Richard Ntambara et le sergent John Bosco Hategekimana qui ont servi au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et le Sgt Felicien Rutegera qui a servi au sein de la Mission onusienne au Soudan du Sud (UNMISS).

Au cours d’une cérémonie spéciale organisée à l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, le Secrétaire général remettra à titre posthume la « Médaille du capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel » au soldat Chancy Chitete du Malawi.

La médaille porte le nom d’un Casque bleu sénégalais tué au Rwanda en 1994 après avoir sauvé de nombreux civils pendant la génodice.

C’est la première fois que cette médaille est décernée depuis qu’elle a été remise à la famille du capitaine Diagne en 2016.

Le Rwanda est actuellement le troisième plus gros contributeur de personnels militaires aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Il fournit actuellement plus de 6.500 militaires et policiers à cinq opérations de maintien de la paix de l’ONU avec protection de mandats civils à Abyei, en République centrafricaine, en Haïti, au Soudan et au Soudan du Sud.

Le Rwanda confirme l’arrestation d’un porte-parole rebelle

Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera a confirmé, mardi, l’arrestation récente du porte-parole des Forces nationales de libération (FLN) du Rwanda, le major Callixte Nsabimana alias Sankara, récemment expulsé des Comores.Le Rwanda Investigation Bureau (RIB) a déjà confirmé qu’il détient le suspect pendant qu’il traite son dossier criminel.

Le communiqué publié mardi indique que Nsabimana était recherché pour plusieurs infractions commises sur le sol rwandais.

Parmi ces infractions criminelles, figurent la formation d’un groupe armé illégal, la complicité dans la commission d’actes terroristes, la conspiration et l’incitation à commettre des actes terroristes, la prise d’otages, le meurtre et le pillage.

Le dossier de Nsabimana sera soumis à l’Organe national de poursuite judiciaire conformément à la loi rwandaise de procédure pénale, selon le RIB.

Plus tôt ce mois, le Rwanda a envoyé des messages de félicitation à Zali Assoumani des Comores pour sa réélection.

Le message de félicitations a été envoyé après l’apparition de rapports indiquant que deux Rwandais, fugitifs du génocide et chefs rebelles, avaient été arrêtés sur l’île des Comores en attendant leur extradition vers leur pays d’origine.

Il a déclaré que parmi les personnes arrêtées figure le porte-parole du nouveau groupe rebelle rwandais, les Forces de libération nationale (NLF), Calixte Sankara, qui aurait été capturé plus tôt cette semaine par des agents de sécurité à Moroni, la capitale de l’île.

Ce groupe rebelle qui est apparu au milieu de l’année dernière a déclaré la guerre au Rwanda et a depuis été impliqué dans des actes terroristes dans les jungles de Nyungwe dans le sud du Rwanda.

Le Rwanda et le Qatar signent plusieurs accords bilatéraux

L’Emir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a conclu mardi une visite de trois jours au Rwanda.Au cours de la visite, le Rwanda et le Qatar ont signé quatre accords de coopération concernant quatre secteurs, à savoir la culture, le sport, le tourisme et les événements d’affaires, l’aviation et la logistique.

Cette visite fait suite à celle du président rwandais, Paul Kagamé au Qatar en novembre 2018, lors de laquelle les deux pays avaient signé une série d’accords sur l’accélération de la coopération économique.

En mars de cette 2019, le Vice-Premier ministre qatari, Cheikh Mohamed bin Abdulrahman Al Thani a rendu une visite de courtoisie à son homologue rwandais et leurs discussions ont porté sur la meilleure manière de renforcer la coopération bilatérale.

Un putsch militaire n’est pas une «réponse» aux «défis» du Soudan (UA)

L’armée, en prenant le pouvoir au Soudan après avoir destitué et arrêté le président El-Béchir, n’apporte pas « la réponse appropriée » face aux « défis » du pays et aux « aspirations de sa population », a déclaré le président de la Commission de l’Union africaine (UA), dans un communiqué reçu vendredi à APA.A ce propos, Moussa Faki Mahamat a convoqué la Déclaration de Lomé de 2000 sur le changement inconstitutionnel de gouvernement et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance, pour condamner fermement tout changement de gouvernement inconstitutionnel.

Dans l’immédiat, le président de la Commission de l’UA a invité « toutes les parties-prenantes à faire preuve de calme et de la plus grande retenue et à respecter les droits des citoyens, des ressortissants étrangers et de la propriété privée dans l’intérêt du pays et de ses habitants ».        

« Au regard des événements en cours au Soudan, l’UA réitère sa position et attend avec impatience la réunion du Conseil de paix et de sécurité en vue d’examiner rapidement la situation et prendre les décisions appropriées », a affirmé  Faki Mahamat.

Le Président de la Commission a exprimé, par ailleurs, la solidarité de l’Union africaine avec le peuple soudanais et réaffirmé son engagement et sa volonté de soutenir le Soudan pendant cette période, conformément aux instruments et principes pertinents de l’UA.

Hier jeudi, le Premier vice-président et ministre de la Défense soudanais, le Général Awad Ibn Auf, avait annoncé la destitution et l’arrestation du président Omar El-Béchir, au pouvoir depuis 30 ans.

Sur sa lancée, il a fait état de la suspension de la Constitution, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la formation d’un gouvernement de transition dirigé par des militaires pendant deux ans.

«Chez Lando», l’hôtel-symbole de la tragédie et de la renaissance du Rwanda

Niché au quartier Remera de Kigali, l’hôtel-restaurant « Chez Lando » est à la fois une mémoire de l’histoire tragique du Rwanda mais aussi un symbole du regard d’un pays tourné vers l’avenir. Côté souvenir, le réceptif appartient à Landoald Ndasingwa dit Lando. Grand-frère de l’actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, il a été assassiné en 1994 avec sa famille lors du génocide rwandais.A l’image d’un peuple non figé sur son martyre, «Chez Lando» a tenu bon et mis le cap sur la compétitivité grâce à un cadre « convivial » et « simple ». C’est  ce que l’on ressent quand Byiringiro Patrick, le chargé de la clientèle, vous remet sa carte de visite sur laquelle on lit : « In the heart of Rwandan hospitality, au cœur de l’hospitalité rwandaise)».

Ce message résume l’ambition de la direction d’attirer les clients et touristes de passage dans la capitale rwandaise.

Construit il y a 33 ans dans un cadre verdoyant, cet hôtel «3 étoiles» chargé d’histoire a su garder son architecture africaine, à travers ses bâtiments en tuile aux murs faits de briques de terre cuite, suivant la conception de ses promoteurs : Lando, un membre de l’opposition avant le génocide, et son épouse canadienne, Hélène Pisnky.

Le couple, qui vivait tout près de l’hôtel, a été tué avec ses deux enfants en 1994. Ils font partie des plus de 800.000 personnes, principalement des Tutsis, qui ont été assassinés dans le cadre du génocide au Rwanda dont le 25e anniversaire a été célébré le 7 avril dernier.

Tout comme ses promoteurs, l’hôtel a dans un premier temps été « détruit », avant d’être reconstruit deux ans plus tard sous la direction de Anne-Marie Kantengwa, une sœur au défunt propriétaire.  Ce fut fait, « petit à petit » dans le but de « garder la mémoire» de la tragédie vécue, comme l’aurait souhaité Lando, raconte Patrick.

« Quand on reconstruisait, c’était aussi (pour) la reconstruction de soi-même, une façon aussi de contribuer à la renaissance du pays », souligne-t-il, non sans relever que l’autre sœur de Lando, Louise Mushikiwabo, a « aidé pendant un moment à la gestion de l’hôtel, avant que sa route ne la mène vers la politique ».

Cette dernière, âgée de 57 ans et ex ministre des Affaires étrangères de son pays, est depuis le 1er janvier dernier la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de francophonie (OIF).

« Dans notre marketing, on essaie de ne pas se relier trop à l’histoire même si elle peut contribuer à quelque chose. On essaie de faire un marketing basé sur notre produit. Cela entre dans le cadre du renouveau du Rwanda, il faut qu’on soit compétitif et qu’on mette des produits de qualité sur le marché », affirme Patrick qui, comme les autres membres du personnel, est d’une bonne humeur communicative.

Vantant le confort des 82 chambres du réceptif et la saveur des plats servis dans ses deux restaurants, il lance dans un sourire : « Notre grande spécialité, c’est les barbecues (poulet, chèvre, mouton, …). Mais on a essayé aussi de tirer dans différentes cuisines et d’associer à la nourriture locale, même si on n’a pas encore le +cebu jen+ (riz au poisson) sénégalais dans le menu »..

Retrouvant son air sérieux, il ajoute : « Mais nous sommes ouverts à différentes options et cherchons à proposer différents plats. On veut juste bien faire, parce que chaque année un chef étranger vient enseigner à notre personnel cuisinier de nouvelles spécialités culinaires ».

Au final, le complexe hôtelier est « satisfait » de son statut « 3 étoiles » et, tout en restant fidèle à la « vision » de Lando qui était de ne pas avoir « un endroit très haut de gamme », la direction compte  « d’ici la fin de l’année » construire « 20 à 25 » nouvelles chambres.

Le Rwanda est en train de permettre au tourisme, un secteur très en vogue, de profiter des dividendes de son renouveau économique et social. Cette politique se vérifie « Chez Lando » dont la direction assure avoir des clients toute l’année, hormis « la basse saison » (décembre, janvier et avril).

Soixante pour cent de cette clientèle se recrute parmi les gens « qui viennent (au Rwanda) pour le business et le travail », précise Patrick.

« Et même cette année, on commence à avoir des touristes africains, des gens qui viennent de l’ouest, du nord de l’Afrique. C’est intéressant de voir que le Rwanda commence à devenir une destination pour des Africains qui veulent prendre un peu de repos. Parce que normalement, beaucoup de personnes pensent qu’un touriste doit être forcément blanc », objecte le chargé de la clientèle, faisant sûrement allusion à la journaliste zambienne Patricia Banda, venue couvrir la dernière commémoration du génocide.

Cette consœur de la télévision nationale de la Zambie souligne avoir « vraiment apprécié » son séjour « Chez Lando » et, au vu du service offert par une « équipe engagée », elle envisage d’y revenir si « l’opportunité se représente ».

Zlecaf : l’atteinte du quorum de ratification, « un pas important en avant » (Kagamé)

Le président rwandais Paul Kagamé a déclaré, lundi, en conférence de presse à Kigali, que la ratification par la Gambie, en début avril, de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), permettant par ailleurs d’atteindre le quorum de 22 États pour sa mise en œuvre, était « un pas important en avant ».Paul Kagamé, s’exprimant en conférence de presse au lendemain de la 25e commémoration du génocide commis contre les Tutsis, a indiqué que s’il y a maintenant 22 États africains qui ont ratifié l’accord de la Zlecaf, cela veut dire qu’ils « sont prêts » pour sa mise en œuvre dans l’immédiat.

Par ailleurs, a souligné Kagamé, l’atteinte de ce quorum est « un pas important en avant » pour la mise en œuvre de cet accord, même si « on aurait souhaité que cela se passe rapidement ».

Avec la ratification des parlementaires gambiens de cet accord, le 2 avril dernier, la Zlecaf a atteint le quorum de 22 États membres nécessaires pour son entrée en vigueur.

Cet accord est censé débloquer l’intégration régionale du continent et créer un vaste espace économique de 1,3 milliard de consommateurs.

La Zlecaf avait été adoptée en mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA). Elle compte plus de 50 pays signataires, même s’il fallait la ratification de la moitié des 44 États pour son application.

Toutefois, la plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, n’a pas encore ratifié l’accord.

Le Rwanda reçoit la « solidarité agissante » de ses pairs, au 25e anniversaire de son génocide

Le Rwanda s’est souvenu dimanche à Kigali, sa capitale, des 800.000 personnes environ qui ont péri sous son sol en 1994, dans le cadre du génocide qui a visé principalement les Tutsis.Inscrite sous le sceau de la préservation de la mémoire, cette vingt-cinquième commémoration a suscité tout au long de cette journée la sympathie et la « solidarité » de plusieurs dirigeants africains et internationaux qui se sont déplacés.

Au stade Amahoro de Kigali, plein à craquer, en cette veillée de souvenir aux victimes du génocide, le public prête une oreille attentive aux jeunes gens disposés en diagonale sur la pelouse et qui sont en train de réciter, telle dans une oraison funèbre, les noms des cent victimes dont les familles ont été complètement décimées lors du génocide.

En anglais, en français et en kinyarwanda, certains parmi ces jeunes rwandais déclarent successivement que « nous nous souvenons de la famille de monsieur… » tel ou tel jusqu’à atteindre le nombre final.

Par moments en revanche, nous entendons dans les tribunes des gens en train de crier comme s’ils se mettaient à pleurer.

Tous ceux qui sont présents dans le stade par contre, avec à leur tête le président Paul Kagamé, ont par la suite allumé une bougie en souvenir aux victimes, peu après avoir effectué une marche de deux kilomètres avec des centaines d’autres personnes en provenance du Parlement.

Le Rwanda « émerveille »

Peu avant dans la journée, à la salle de conférences « Kigali Convention Center », plusieurs leaders, dont le président djiboutien Ismail Omar Guelleh, ont exprimé leur « solidarité agissante au peuple rwandais » qui, toutefois aujourd’hui, « continue de nous émerveiller » de la manière dont il a su se relever de cette tragédie, après un quart de siècle.

Pour sa part, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui a servi par ailleurs au Rwanda pendant le génocide dans un contingent de l’ONU, a estimé que ce pays « est devenu une histoire extraordinaire de réconciliation grâce au leadership de Paul Kagamé ».

Par ailleurs, M. Ahmed a appelé, « en tant qu’êtres humains (…), de nous voir comme le miroir de l’autre ». Sinon pour lui, cela voudra dire qu’on « ne se connaît pas » soi-même.

Pour son homologue belge, Charles Michel, il a reconnu dans son intervention la part de responsabilité de son pays sur laquelle s’était déjà « excusé » son « prédécesseur » concernant notamment ce « cortège d’incompétence et de négligence » de la communauté internationale qui a « rendu ce génocide possible ».

Aujourd’hui, « je suis un être qui veut un monde meilleur. C’est le vœu que je veux partager », a dit le Premier ministre belge, dont le pays a colonisé le Rwanda.

Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a indiqué que sa présence est motivée par le renouvellement de « la solidarité » de son institution à l’égard du Rwanda, tout en notant que chaque commémoration est synonyme à « un triste rappel ».

« Ne pas oublier l’étendue du mal »

Son homologue européen, Jean Claude Juncker, « touché profondément » par la capacité de se relever de ce pays, a toutefois déclaré que « nous ne devons pas oublier l’étendue du mal que l’homme peut faire à l’homme ».

Dans la même cérémonie, ce matin, le président Paul Kagamé a promis que « ce qui s’est passé ne se répétera pas et ne se reproduira pas », mettant en garde toutefois les « pays qui continuent de penser que le Rwanda n’a pas assez souffert ».

Et à l’égard de ces derniers, qu’il n’a pas cités dans son discours, il a lancé que le Rwanda « ne se laissera pas faire ».