Côte d’Ivoire/Covid-19: 13,3 milliards FCFA seront transférés par mobile money à plus de 177 000 ménages pauvres

Le gouvernement ivoirien a dégagé un fonds spécial de 13,3 milliards FCFA pour assister 177 198 ménages vulnérables du pays à hauteur de 75 000 FCFA par trimestre afin de renforcer leur résilience face à la maladie à Covid-19, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.Cette assistance humanitaire qui sera constituée de transferts  monétaires de 75 000 FCFA par trimestre et de distribution de vivres et  de non-vivres,   débutera jeudi par les ménages vulnérables du « Grand  Abidjan » (Abidjan et banlieues) avant de s’étendre en mai prochain, à  l’ensemble du pays, a ajouté M. Touré qui est également le ministre de  la communication et des médias.

 « Ce fonds spécial dédié aux  personnes vulnérables rentrera dans sa phase opérationnelle dès le 23  avril 2020 dans le Grand Abidjan, l’épicentre de la pandémie avant de  s’étendre à l’intérieur du pays à partir  de mai 2020», a indiqué M.  Touré, soulignant que les ménages pauvres qui bénéficieront de ce  soutien au plan national sont au nombre de 177 198.

« Dans  le  contexte de crise sanitaire actuelle, l’option de la distribution  électronique de l’aide par transfert monétaire a été préférée afin de  minimiser au maximum la distribution physique des vivres et des non  vivres et d’éviter les attroupements», a expliqué le porte-voix du  gouvernement ivoirien.

 « Relativement au soutien psychologique  prévu dans le cadre de cet élan de solidarité, des centres d’appel et  une équipe de psychologues, psychiatres et de travailleurs sociaux  seront ouverts et fonctionnels 24h sur 24», a par ailleurs, fait savoir  M. Touré.

 Depuis le début de la pandémie à Covid-19 en Côte  d’Ivoire, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale  et de la lutte contre la pauvreté a institué une chaîne de solidarité  en vue de la distribution de produits sanitaires et alimentaires aux  populations vulnérables du pays.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 916 cas de maladie à Covid-19 avec 303 guéris et 13 décès.

CEDEAO: un sommet des chefs d’Etat prévu jeudi pour examiner la lutte contre le Covid-19

Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) est prévu jeudi par visioconférence pour examiner les modalités de lutte contre le Covid-19 dans la région, a annoncé mercredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Les chefs d’Etat discuteront de l’évolution de la situation et de  l’impact du Covid-19 dans l’espace CEDEAO», a expliqué de son côté  l’organisation sous-régionale sur son compte officiel facebook consulté  par APA.

Après cette rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO, a  également fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, une  conférence des chefs d’État de l’Union économique et monétaire  ouest-africaine (UEMOA) est prévue lundi par visioconférence.

A la  date du 20 avril 2020, selon les données de l’Organisation ouest  africaine de la santé (OOAS), les 15 Etats membres de la CEDEAO  enregistraient 5474 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1567  guéris, 3767 cas actifs et 140 décès.

Côte d’Ivoire/Covid-19: 13,3 milliards FCFA seront transférés par mobile money à plus de 177 000 ménages pauvres

Le gouvernement ivoirien a dégagé un fonds spécial de 13,3 milliards FCFA pour assister 177 198 ménages vulnérables du pays à hauteur de 75 000 FCFA par trimestre afin de renforcer leur résilience face à la maladie à Covid-19, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.Cette assistance humanitaire qui sera constituée de transferts monétaires de 75 000 FCFA par trimestre et de distribution de vivres et de non-vivres,   débutera jeudi par les ménages vulnérables du « Grand Abidjan » (Abidjan et banlieues) avant de s’étendre en mai prochain, à l’ensemble du pays, a ajouté M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

 « Ce fonds spécial dédié aux personnes vulnérables rentrera dans sa phase opérationnelle dès le 23 avril 2020 dans le Grand Abidjan, l’épicentre de la pandémie avant de s’étendre à l’intérieur du pays à partir  de mai 2020», a indiqué M. Touré, soulignant que les ménages pauvres qui bénéficieront de ce soutien au plan national sont au nombre de 177 198.

« Dans  le contexte de crise sanitaire actuelle, l’option de la distribution électronique de l’aide par transfert monétaire a été préférée afin de minimiser au maximum la distribution physique des vivres et des non vivres et d’éviter les attroupements», a expliqué le porte-voix du gouvernement ivoirien.

 « Relativement au soutien psychologique prévu dans le cadre de cet élan de solidarité, des centres d’appel et une équipe de psychologues, psychiatres et de travailleurs sociaux seront ouverts et fonctionnels 24h sur 24», a par ailleurs, fait savoir M. Touré.

 Depuis le début de la pandémie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a institué une chaîne de solidarité en vue de la distribution de produits sanitaires et alimentaires aux populations vulnérables du pays.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 916 cas de maladie à Covid-19 avec 303 guéris et 13 décès.

CEDEAO: un sommet des chefs d’Etat prévu jeudi pour examiner la lutte contre le Covid-19

Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) est prévu jeudi par visioconférence pour examiner les modalités de lutte contre le Covid-19 dans la région, a annoncé mercredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Les chefs d’Etat discuteront de l’évolution de la situation et de l’impact du Covid-19 dans l’espace CEDEAO», a expliqué de son côté l’organisation sous-régionale sur son compte officiel facebook consulté par APA.

Après cette rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO, a également fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, une conférence des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est prévue lundi par visioconférence.

A la date du 20 avril 2020, selon les données de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), les 15 Etats membres de la CEDEAO enregistraient 5474 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1567 guéris, 3767 cas actifs et 140 décès.

AfSud/Covid-19: Les mineurs exigent des conditions de reprise des activités

La reprise des activités minières annoncée par le gouvernement sud-africain inquiète les travailleurs du secteur qui ont exigé mardi des mesures de protection contre le coronavirus.Selon le président de l’Association des travailleurs des mines et du syndicat de la construction (AMCU), Joseph Mathunjwa, les mineurs sont prêts à reprendre le travail, mais seulement à condition que le gouvernement prenne en compte leurs soucis de sécurité contre la pandémie.

Les travailleurs souhaitent que le renforcement par le ministre des Mines, Gwede Mantashe, des règlements qui les protégeraient de la contamination par le Covid-19 dans l’exercice de leurs activités.

 Le gouvernement a récemment ordonné aux sociétés minières de fonctionner à 50% de leur capacité jusqu’à la fin du confinement prévue le 30 avril.

 Cependant, les mineurs veulent que des contrôles soient mis en place pour détecter et contenir la propagation du coronavirus, a expliqué leur syndicat .

 Ces contrôles sont notamment le test des employés, la mise à disposition d’installations de quarantaine et l’organisation du transport des travailleurs.

 Les travailleurs souhaitent que le gouvernement publie dans le journal des normes de sécurité minimales pour l’industrie minière avant de pouvoir reprendre les activités, a ajouté le président de l’AMCU .

Covid-19: le gouvernement ivoirien autorise une commande de 274 millions de masques

Pour empêcher la propagation de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien autorise une commande globale de 274 millions de masques dont 5 millions de masques issus de l’industrie textile locale.« Le gouvernement a autorisé l’importation de 200 millions de masques sanitaires. Une commande de 131 millions de masques a déjà été passée ; dont 30 millions seront disponibles dans le courant de cette semaine et le reste le 5 mai 2020 », a indiqué le Premier ministre Gon Coulibaly, lors d’un point de presse. 

Il a fait savoir que la Nouvelle pharmacie de la santé publique s’attèle à passer en commande 69 millions de masques complémentaires, avant d’ajouter que l’industrie textile locale a également été sollicitée pour la confection de masques lavables et réutilisables. 

Concernant l’industrie locale, il a relevé que les essais et tests réalisés par le Laboratoire national de la santé publique sur les spécimens de masques proposés par le Groupe UTEXI/COTIVO et l’armée, sont concluants. 

« Une première commande de cinq millions de masques textiles certifiés sera passée cette semaine », a également annoncé le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, soulignant que « les autres offres de productions reçues suivront le même processus ».  

« Les modalités pratiques de distribution de ces masques seront définies en liaison avec la Nouvelle pharmacie de la santé publique ; mais nous privilégions les marchés, les centres de commerce et les transports publics », a-t-il poursuivi. 

S’agissant du port du masque, « le gouvernement travaille à assurer leur disponibilité pour tous et leur gratuité, en mettant l’accent sur les personnels de santé, plus directement exposés à la maladie, et sur les Forces de défense et de sécurité », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 900 cas confirmés au Covid-19. Le pays veut mettre l’accent sur le dépistage des cas suspects. Un total de 45 centres de prélèvement et de dépistage sont prévus à cet effet, à travers le pays, dont 13 dans le District d’Abidjan.

Covid-19: des « consultations en cours » pour trouver des solutions au cas des ivoiriens bloqués à l’extérieur

Des « consultations sont en cours » pour trouver des « solutions appropriées dans les meilleurs délais » au cas des ivoiriens bloqués à l’extérieur et disposant des titres de voyage acquis avant la mise en place des mesures de fermeture des frontières ivoiriennes à cause de la maladie à Coronavirus, a annoncé mardi dans un communiqué conjoint le ministère ivoirien des affaires étrangères et celui de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur.«Relativement au cas spécifique de nos compatriotes bloqués à l’extérieur et disposant de titres de voyages acquis avant la mise en place des mesures de fermeture des frontières, des consultations sont en cours afin de trouver, dans les meilleurs délais, les solutions appropriées », assure le gouvernement ivoirien appelant ses compatriotes à s’abstenir de tout acte répréhensible et d’observer scrupuleusement les mesures prises dans les pays où ils se trouvent. 

« Ils doivent en outre éviter les regroupements, observer la distanciation sociale, appliquer les mesures barrières nécessaires pour contenir le virus et éviter sa propagation », ont également conseillé les autorités ivoiriennes.  

« La Côte d’Ivoire a toujours su faire face à ses responsabilités et poursuivra, sans désemparer, sa mission d’assistance, tant aux populations vivant sur le territoire national qu’à ses ressortissants en situation de détresse à travers le monde », conclut le communiqué. 

Depuis le 22 mars dernier, la Côte d’Ivoire a fermé ses frontières terrestres, maritimes et aériennes pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus dans le pays qui enregistre à ce jour 916 cas confirmés, 303 guéris et 13 décès. Depuis cette fermeture des frontières, des ivoiriens bloqués à l’extérieur plaident auprès pour leur retour  en Côte d’Ivoire.

Covid-19: 530 milliards Fcfa du FMI au profit de la Côte d’Ivoire seront «décaissés cette semaine » (PM)

Un financement de 530 milliards Fcfa approuvé par le Fonds monétaire international (FMI), au profit de la Côte d’Ivoire, pour soutenir le plan économique, social et humanitaire du pays, sera « décaissé cette semaine », a assuré mardi à Abidjan le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, lors d’un point de presse.«Le Conseil d’administration du FMI a décidé du financement de notre plan de soutien économique, social et humanitaire, pour un montant de 530 milliards de F CFA qui seront décaissés cette semaine», a annoncé M. Gon Coulibaly. 

Selon M.  Gon Coulibaly, le Plan de soutien économique, social et humanitaire est le deuxième pilier de l’action du gouvernement pour faire face aux effets du Covid-19. Il devrait permettre de soutenir l’outil économique du pays et les couches vulnérables.

Ce plan, d’un coût de 1 700 milliards FCFA (soit 5% du PIB), vise notamment à soutenir l’outil de production, à maintenir les emplois, à assurer une reprise rapide des activités économiques post-crise et à apporter un soutien humanitaire aux populations défavorisées.

Les Conseils des ministres des 8 et 15 avril derniers ont permis au gouvernement de prendre les mesures idoines en vue de la mise en œuvre de ce plan, en soulignant l’urgence qui caractérise chaque axe d’action, dans l’optique de réduire l’impact de la crise.

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que d’autres décaissements sont également attendus de la part de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), de la BCEAO par l’émission de coronabonds, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de la BAD, de la BID et des partenaires bilatéraux.

Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, le gouvernement ivoirien veut soutenir le fonds de roulement des entreprises : En plus du paiement des arriérés aux fournisseurs, les différents Fonds créés seront dotés dès cette semaine.

Le Fonds national spécial de solidarité et de soutien humanitaire, d’un montant de 170 milliards FCFA, sera doté de 50 milliards de FCFA, dont 20 milliards par le gouvernement, tandis que le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel, d’un montant de 100 milliards, sera doté de 20 milliards Fcfa, a-t-il relevé.

 Il a annoncé que l’adoption d’un manuel de procédures, des modalités d’intervention et du mode opératoire est attendue avant le 24 avril 2020, avant d’ajouter que le Fonds de soutien aux PME, d’un montant de 150 milliards FCFA et le Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’un montant de 100 milliards de FCFA seront respectivement approvisionnés de 40 et 30 milliards de F CFA. 

 M. Gon Coulibaly a en outre annoncé un processus de mise en place du dispositif opérationnel de ces deux fonds associe les organisations faitières concernées, la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé et un Cabinet privé à recruter.

Le soutien aux filières agricoles et aux secteurs de production alimentaires, avec un objectif de 300 milliards de FCFA, lui, devrait être alimenté à hauteur de 50 milliards de FCFA, a fait savoir le chef du gouvernement ivoirien. 

CNI/Covid-19: le masque et le lavage des mains exigés avant l’identification des Ivoiriens

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci), qui poursuit le processus d’identification des Ivoiriens, en dépit de la crise sanitaire du Covid-19, s’assure du port de masque et du lavage des mains des pétitionnaires ainsi que du respect strict des mesures barrières, avant d’adresser leurs demandes.Avec la crise sanitaire, des dispositifs ont été mis en place pour empêcher la propagation du Covid-19, soutient Raoul Segbé, chef du centre Oneci du Plateau, le quarter administratif et des affaires d’Abidjan,  qui rapporte qu’ici, l’on fait le renouvellement des cartes d’identité, les nouvelles demandes et la modification.

Déjà, dira-t-il, « à l’entrée du centre d’identification, on a un seau d’eau, des gels hydro-alcooliques et du savon pour se laver les mains ». En outre, « on désinfecte nos appareils avec de l’alcool venant de la direction générale » tout en respectant la distanciation sociale d’un mètre entre l’agent et le pétitionnaire.

L’identification des Ivoiriens en vue de la production des Cartes nationales d’identité (CNI) d’un grand nombre avant la présidentielle d’octobre 2020, est un défi dans ce contexte de crise sanitaire. Le centre du Plateau, qui d’habitude « accueille plus de monde », enregistre une moindre affluence. 

« Avant la crise, j’étais à 500 personnes par jour et depuis (l’explosion de la pandémie qui affecte aujourd’hui la Côte d’Ivoire) je suis descendu jusqu’à 200 personnes » chaque jour, avoue Raoul Segbé, chef du centre Oneci du Plateau. 

L’Oneci envisage d’identifier d’ici à octobre 2020 quelque 6 millions d’Ivoiriens. Pour ce faire, plus de 2000 kits nomades ou mobiles sont en déploiement progressif pour avancer rapidement dans le processus. Selon M. Segbé, ils servent à faire entre autres, la démagnétisation des cartes.

Pour atteindre ses objectifs, l’Oneci devra sensibiliser d’avantage les populations dans un contexte où les leaders de la plateforme de l’opposition appellent à une suspension de l’opération, et l’auto-confinement des Ivoiriens pour éviter de contracter le Covid-19.

Selon Raoul Segbé, le temps mis dans le processus d’identification est de « 5 minutes, par contre avec les valises, on est entre 25 et 40 minutes ». Malgré, la psychose de la pandémie du Covid-19 qui progresse à une échelle importante, des pétitionnaires  de tout âge fréquentent le centre.

« Avec la crise sanitaire, on peut avoir une quarantaine de pétitionnaires par jour », indique Mme Michaël Koffi, agent de l’Oneci, qui accueille les nouvelles demandes. Avant la crise, elle recevait plus de demandeurs.

Toutefois, dans son box, Mme Koffi  reçoit même des pétitionnaires qui n’ont pas la majorité, entre autres, des enfants de 5 ans, 13 ans. Et ce, selon les dispositions légales qui ouvrent une brèche aux enfants d’acquérir une CNI dès l’âge de 5 ans. 

Avant la prise en charge d’un pétitionnaire,  Mme Koffi fait observer qu’elle se lave les mains et fait toujours respecter une distance d’un mètre. Avec un désinfectant, elle nettoie ses appareils après chaque passage d’un pétitionnaire.

Evelyne, une autre agent de l’Oneci, qui s’occupe de la modification, affirme enregistrer 25 personnes par jour. Elle rapporte que seulement au niveau de la prise de photo le pétitionnaire ôte son le masque le temps de lui faire la prise de vue.

La modification concerne le rajout d’information sur sa carte d’identité, notamment pour les femmes qui sont mariées entre 2009 et 2019, qui veulent porter le nom de leurs époux, fait remarquer M. Raoul Segbé.

L’Oneci s’est fixé pour objectif d’d’identifier 6 millions dans le cadre de cette opération. Mercredi le porte-parole du gouvernement a annoncé qu’à ce jour, c’était 130 000 personnes qui ont été identifiées et près de 700 kits mobiles d’identification déployés sur le terrain.  

Cette opération d’identification généralisée depuis février 2020, devrait permettre à chaque citoyen de disposer de la nouvelle Carte nationale d’identité biométrique, une carte multifonctions.

Côte d’Ivoire/Covid-19: les activités du Projet C2D Education-Formation «ne sont pas à l’arrêt total» (coordonnateur)

En dépit de la crise sanitaire du Covid-19, les activités du Projet du Contrat de désendettement et de développement (Projet C2D) Éducation-Formation « ne sont pas à l’arrêt total », assure son coordonnateur Bacary Kamara, dans un entretien de presse.« Nous nous sommes réorganisés pour la continuité de nos activités dans le respect des mesures barrières », a déclaré M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation, mis en place dans le cadre de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. 

La pandémie à coronavirus a ralenti tous les secteurs d’activité en Côte d’Ivoire. Le secteur Education-Formation n’est pas en reste. Selon M. Kamara, « les activités ne sont pas à l’arrêt total » , car le Projet C2D en son volet Education-Formation se poursuit.   

Fin février 2020, le Premier ministre ivoirien et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,  ont lancé les marchés de construction de 60 collèges de proximité dans le cadre de la phase 2 du C2D, qui devrait permettre de renforcer les établissements scolaires du pays. 

M. Kamara a fait savoir que « quatre marchés de construction des 60 premiers collèges de proximité du C2D 2 ont été effectivement signés avec trois entreprises », ajoutant que la prochaine phase après celle de la signature des marchés concernera l’exécution des travaux sur chaque site. 

De ce fait, dira-t-il, « une organisation est en cours de finalisation pour assurer le suivi et le contrôle des travaux avec le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) comme maître d’œuvre principal appuyé par les ingénieurs et techniciens de l’unité de coordination du Projet C2D Education-Formation ».    

Concernant les activités pour l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Enseignement supérieur, il a relevé que la mise en œuvre de celles-ci se poursuit en dépit de la crise sanitaire. 

« Seules les activités nécessitant des déplacements sur le terrain sont quelque peu perturbées, surtout celles nécessitant l’intervention d’experts venant de l’étranger », a-t-il poursuivi. 

« Pour assurer la continuité de fonctionnement de l’UCP et en tant que premier responsable, j’ai réorganisé les différentes équipes en privilégiant le télétravail couplé avec une permanence assurée par une équipe très réduite », a-t-il souligné.  

Toutefois, une sensibilisation de tout le personnel a été faite sur le respect stricte des mesures barrières élémentaires indiquées par nos autorités, a fait observer M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation. 

 

Côte d’Ivoire/Covid-19: les activités du Projet C2D Education-Formation «ne sont pas à l’arrêt total» (coordonnateur)

En dépit de la crise sanitaire du Covid-19, les activités du Projet du Contrat de désendettement et de développement (Projet C2D) Éducation-Formation « ne sont pas à l’arrêt total », assure son coordonnateur Bacary Kamara, dans un entretien de presse.« Nous nous sommes réorganisés pour la continuité de nos activités dans le respect des mesures barrières », a déclaré M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation, mis en place dans le cadre de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. 

La pandémie à coronavirus a ralenti tous les secteurs d’activité en Côte d’Ivoire. Le secteur Education-Formation n’est pas en reste. Selon M. Kamara, « les activités ne sont pas à l’arrêt total » , car le Projet C2D en son volet Education-Formation se poursuit.   

Fin février 2020, le Premier ministre ivoirien et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,  ont lancé les marchés de construction de 60 collèges de proximité dans le cadre de la phase 2 du C2D, qui devrait permettre de renforcer les établissements scolaires du pays. 

M. Kamara a fait savoir que « quatre marchés de construction des 60 premiers collèges de proximité du C2D 2 ont été effectivement signés avec trois entreprises », ajoutant que la prochaine phase après celle de la signature des marchés concernera l’exécution des travaux sur chaque site. 

De ce fait, dira-t-il, « une organisation est en cours de finalisation pour assurer le suivi et le contrôle des travaux avec le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) comme maître d’œuvre principal appuyé par les ingénieurs et techniciens de l’unité de coordination du Projet C2D Education-Formation ».    

Concernant les activités pour l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Enseignement supérieur, il a relevé que la mise en œuvre de celles-ci se poursuit en dépit de la crise sanitaire. 

« Seules les activités nécessitant des déplacements sur le terrain sont quelque peu perturbées, surtout celles nécessitant l’intervention d’experts venant de l’étranger », a-t-il poursuivi. 

« Pour assurer la continuité de fonctionnement de l’UCP et en tant que premier responsable, j’ai réorganisé les différentes équipes en privilégiant le télétravail couplé avec une permanence assurée par une équipe très réduite », a-t-il souligné.  

Toutefois, une sensibilisation de tout le personnel a été faite sur le respect stricte des mesures barrières élémentaires indiquées par nos autorités, a fait observer M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation. 

 

A Madagascar, un remède à base d’Artemisia, un anti-paludéen, fait des miracles face au Covid-19

A Madagascar, un « traitement traditionnel efficace » fait à base d’Artemisia, un anti-paludéen, procure des « tests cliniques encourageants » face au Covid-19.Dénommé « CVO ou Covid-Organics », il a été mis au point par une équipe de chercheurs de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), avec l’appui de chercheurs aux Etats-Unis et en Chine.

Face à la pandémie de Covid-19, la solution viendra-t-elle de Madagascar ? Le 19 avril, le président Andry Rajoelina a annoncé qu’un traitement efficace contre le coronavirus a été mis au point par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA). 

Andry Rajoelina en est convaincu : son pays a un rôle à jouer à l’échelle mondiale pour endiguer le Coronavirus. Après avoir évoqué sans le nommer un remède miracle à base de plantes traditionnelles le 8 avril dernier, le président malgache a officialisé le 19 avril le lancement d’un traitement élaboré par les chercheurs de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA).

« Aujourd’hui, chers compatriotes, j’annonce officiellement que les essais du remède traditionnel amélioré́ produit par l’IMRA contre le virus ont été efficaces. Nous pouvons dire que des effets bénéfiques ont été observés sur les patients atteints de Covid-19 à Madagascar», a-t-il déclaré lors de son intervention sur la chaîne TVM.

Cette annonce intervient au terme d’une étude de plus d’un mois, menée par une équipe de chercheurs de l’IMRA, avec l’appui du gouvernement malgache et de chercheurs aux Etats-Unis et en Chine qui ont collaboré avec la Grande Ile dans le processus de fabrication de ce traitement. 

Traitement préventif et curatif

Après des premiers tests cliniques encourageants, le 20 avril marque ainsi le début de l’administration à l’échelle nationale du « CVO ou Covid-Organics », remède traditionnel amélioré composé d’Artemisia et de plantes médicinales malgaches. Ce traitement sera dans un premier temps administré aux élèves avant leur retour à l’école à titre préventif, afin de renforcer leur système immunitaire.

Un mois après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire, dans un contexte de déconfinement progressif, l’annonce de la production locale de ce remède de pharmacopée traditionnel amélioré a été l’occasion d’en clarifier la composition.

Ce remède associant la plante médicinale Artemisia annua comme base de traitement préventif et curatif du Covid-19, à d’autres plantes médicinales endémiques, a prouvé son efficacité preuve sur des patients atteints du virus dans la Grande Ile.

A ce jour, le pays compte 39 patients guéris grâce à ce remède, et enregistre aucun décès.

Artemisia, un anti-paludéen notoire

L’Artemisia annua est une plante largement utilisée et connue pour son efficacité dans la lutte contre le paludisme, que le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga, fondateur de l’IMRA, a été le premier à étudier à Madagascar.

Les chercheurs de l’IMRA se sont basés sur les travaux qu’ils mènent depuis des années contre le paludisme pour élaborer le Covid-Organics, alors que les essais cliniques basés sur la chloroquine, autre traitement antipaludique, constituent une autre piste prometteuse à l’échelle internationale.

Très tôt, Madagascar a démarré un protocole de bithérapie basée sur la chloroquine et l’azythromycine en associant avec un traitement préventif et curatif basé sur des plantes médicinales. La population malgache étant adepte de la médecine traditionnelle, cela a permis de révéler les vertus de certaines plantes médicinales dans le traitement du coronavirus.

Vers une validation à l’international ?

Pour asseoir la crédibilité de ce remède à l’international, Andry Rajoelina a annoncé le démarrage prochain d’essais thérapeutiques dans des laboratoires étrangers et des négociations sont actuellement en cours en ce sens.

Dans l’attente de précisions, ce traitement constitue incontestablement une piste intéressante tant en préventif qu’en curatif. Introduit à Madagascar dans les années 60, l’Artemisia a d’ores et déjà fait ses preuves en Chine et en Afrique contre le paludisme et la Chine l’a utilisée contre le Covid-19.

Si les résultats de l’étude malgache sont entérinés à l’échelle internationale, le CVO aurait le double avantage de ne pas nécessiter de chaîne de production lourde et de pouvoir être produit à grande échelle, le pays disposant du plus gros stock d’Artemisia au monde.

Cette avancée, à même de chambouler le consensus médical, pourrait bien propulser Madagascar sur le devant de la scène sanitaire internationale et constituer une manne pour le pays.

Wizall Money offre à titre gracieux ses services dans 4 pays ouest-africains pour lutter contre le Covid-19

Wizall Money, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc, présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, offre à titre gracieux ses principaux services de mobile banking à des familles africaines, à travers ces pays, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Cette décision, selon cette structure de mobile banking, s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures prises par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) visant à ralentir la propagation du virus et ses impacts sur l’activité économique et financière des pays de l’union.

Cet opérateur de mobile money rend notamment gratuit ses principaux services, disponibles à partir d’un porte-monnaie électronique Wizall Money: Dépôt d’argent jusqu’à 10 000 FCFA ; transferts et retraits d’argent quel que soit le montant les paiements de factures d’eau et d’électricité et les paiements marchands.     

Selon cette filiale du groupe bancaire marocain, les mesures adoptées resteront en place au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, le temps nécessaire à la mise en œuvre du plan de riposte à l’épidémie du Covid-19. 

A travers cette opération, la filiale actuellement engagée dans des programmes d’aides aux populations (transferts monétaires et e-voucher) dans ces pays, en partenariat avec la Banque Atlantique, souhaite poursuivre son appui aux familles Africaines notamment les plus modestes.

Outre la culture de citoyenneté et de proximité du Groupe BCP avec les pays où il est installé, le modèle économique équitable de sa filiale sert les valeurs de solidarité et de partage, dans un contexte mondial marqué par la pandémie du COVID-19.

L’opérateur qui assure l’ouverture de compte rapide, simple, sécurisée et gratuite, relève que ses services sont disponibles en quelques minutes après avoir renseigné un formulaire via l’application accessible sur Google Play Store pour les dispositifs Android et sur Apple App Store pour iOS.

Avec possibilité de retrait, de paiement et de transferts via tous les points agrées, l’interface ne nécessite ni ouverture de compte bancaire, ni abonnement ou forfait mobile auprès d’un opérateur de téléphonie.

Consciente que la protection de la santé des citoyens est l’affaire de tous, la filiale, à l’instar des autres du Groupe BCP, a pris des mesures strictes destinées à limiter la propagation de cette pandémie au sein des différents points de vente à travers le renforcement des dispositifs d’hygiène et de sécurité.

L’opérateur mobile money recommande par ailleurs à ses clients, distributeurs et marchands, de privilégier les opérations via sa plate-forme pour réduire la manipulation du cash et les déplacements, et par conséquent, stopper la transmission du COVID-19.

Le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire enregistrent des cas confirmés de Covid-19. Pour ce faire, les autorités de ces différents pays ont édicté des mesures barrières pour casser la chaîne de propagation du virus. 

Wizall Money offre à titre gracieux ses services dans 4 pays ouest-africains pour lutter contre le Covid-19

Wizall Money, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc, présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, offre à titre gracieux ses principaux services de mobile banking à des familles africaines, à travers ces pays, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Cette décision, selon cette structure de mobile banking, s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures prises par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) visant à ralentir la propagation du virus et ses impacts sur l’activité économique et financière des pays de l’union.

Cet opérateur de mobile money rend notamment gratuit ses principaux services, disponibles à partir d’un porte-monnaie électronique Wizall Money: Dépôt d’argent jusqu’à 10 000 FCFA ; transferts et retraits d’argent quel que soit le montant les paiements de factures d’eau et d’électricité et les paiements marchands.     

Selon cette filiale du groupe bancaire marocain, les mesures adoptées resteront en place au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, le temps nécessaire à la mise en œuvre du plan de riposte à l’épidémie du Covid-19. 

A travers cette opération, la filiale actuellement engagée dans des programmes d’aides aux populations (transferts monétaires et e-voucher) dans ces pays, en partenariat avec la Banque Atlantique, souhaite poursuivre son appui aux familles Africaines notamment les plus modestes.

Outre la culture de citoyenneté et de proximité du Groupe BCP avec les pays où il est installé, le modèle économique équitable de sa filiale sert les valeurs de solidarité et de partage, dans un contexte mondial marqué par la pandémie du COVID-19.

L’opérateur qui assure l’ouverture de compte rapide, simple, sécurisée et gratuite, relève que ses services sont disponibles en quelques minutes après avoir renseigné un formulaire via l’application accessible sur Google Play Store pour les dispositifs Android et sur Apple App Store pour iOS.

Avec possibilité de retrait, de paiement et de transferts via tous les points agrées, l’interface ne nécessite ni ouverture de compte bancaire, ni abonnement ou forfait mobile auprès d’un opérateur de téléphonie.

Consciente que la protection de la santé des citoyens est l’affaire de tous, la filiale, à l’instar des autres du Groupe BCP, a pris des mesures strictes destinées à limiter la propagation de cette pandémie au sein des différents points de vente à travers le renforcement des dispositifs d’hygiène et de sécurité.

L’opérateur mobile money recommande par ailleurs à ses clients, distributeurs et marchands, de privilégier les opérations via sa plate-forme pour réduire la manipulation du cash et les déplacements, et par conséquent, stopper la transmission du COVID-19.

Le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire enregistrent des cas confirmés de Covid-19. Pour ce faire, les autorités de ces différents pays ont édicté des mesures barrières pour casser la chaîne de propagation du virus. 

Congo: l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

L’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis le 30 mars 2020 au Congo a été prorogé de 20 jours à compter de ce 21 avril, annonce un décret du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, reçu mardi à APA.Cette décision intervient après que le parlement congolais (Sénat  et Assemblée nationale) a adopté, au terme d’une session spéciale le 19 avril dernier, le projet de loi autorisant le président de la République à proroger  cet état d’urgence sanitaire.

Selon le parlement congolais, cette mesure vise « non seulement à donner  à l’Etat les moyens supplémentaires pour faire face à cette pandémie du coronavirus (Covid-19), mais également l’encadrement juridique nécessaire pour agir au quotidien et faire respecter le confinement en  cours dans le pays ».

Le  bilan épidémiologique de la pandémie du Covid-19 au Congo est à ce jour 160 contaminations dont 6 décès et 16 patients guéris. Six des douze départements que compte le pays sont déjà touchés par la pandémie.

Burkina: les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations possibles », raconte l’artisan.

Les mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du savon liquide.

Georges, la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre 40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et trois à trois pédales », informe-t-il.

Le Faso Dan Fani mis en vedette

Ce pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè. Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus illustres ambassadeurs.

Créatrice de la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de Ouagadougou, le travail bat son plein.

« Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux. Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de la maladie », souligne la jeune entrepreneure.

Césarine Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection », explique-t-elle.

Pour la patronne d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de « s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son pays.

Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.

En Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le Lesotho et les Comores.

Covid-19: l’Etat ivoirien crée deux instances d’appui au plan de soutien économique

Le Comité de concertation Etat-Secteur privé de Côte d’Ivoire (CCESP) annonce avoir mis en place deux instances d’appui au plan de soutien économique de l’Etat ivoirien dans le cadre de l’accompagnement au secteur privé, face à la pandémie du Covid-19.Pour atténuer les effets néfastes du Covid-19 sur l’économie, le gouvernement ivoirien a annoncé un plan de riposte économique visant à soutenir le secteur privé et celui de l’informel. Pour sa réalisation effective, le CCESP a créé, le 17 avril 2020, deux instances pour gérer les flux d’information.

Le Comité de concertation Etat-Secteur privé de Côte d’Ivoire (CCESP) a mis en place notamment une Cellule technique d’information et d’écoute (CTIE) et un Comité paritaire technique pour coordonner les actions de l’Etat et du secteur du privé.

Ce Comité Paritaire Etat/Secteur Privé pour la gestion de cette pandémie, est placé sous l’autorité du ministre de l’Economie et des finances, par ailleurs, président du Comité technique de concertation Etat-Secteur. Et ce, pour un meilleur contrôle des appuis financiers du gouvernement.

Le Comité Paritaire Technique/Covid-19 a pour mission principale d’examiner toutes les questions sectorielles et ponctuelles de la crise en vue de proposer des mesures au gouvernement ivoirien suivant l’état d’avancement et la maîtrise de la pandémie.

De façon spécifique, il a pour but de s’assurer de la bonne coordination de l’action gouvernementale dans le cadre de l’accompagnement du Secteur Privé durant cette période de crise, identifier les difficultés liées à la mise en œuvre des mesures et proposer des mesures correctives.

Il a également la charge de recenser les préoccupations du secteur privé en lien direct avec la pandémie, d’analyser l’impact de la crise sanitaire sur le tissu productif, notamment sur les revenus et l’emploi et proposer aussi des mesures complémentaires au gouvernement après analyse des recommandations du secteur Privé en fonction de l’évolution de la situation.

Dans l’optique de rendre plus efficient le travail dudit Comité, le CCESP à travers son secrétaire exécutif Me Mariam Fadiga Fofana, a organisé le jeudi 16 avril 2020, une réunion de cadrage avec les points focaux du secteur privé et de l’administration publique, pour valider les missions et le fonctionnement de la Cellule technique d’information et d’écoute.

Cette cellule qui fonctionnera en continu, est chargée de recevoir et d’enregistrer toutes les saisines et demandes d’informations des opérateurs économiques, tout en veillant à la fluidité et la célérité dans le traitement de celles-ci.

Le modèle adopté pour cette cellule est celui d’un guichet unique virtuel avec un seul point de contact par numéro vert ou par mail à travers un site dédié en vue de mieux assurer la centralisation et la gestion des bases de données. Une équipe dédiée du CCESP sera constituée à l’effet d’assurer cette fonction qui consistera en outre à identifier et à transmettre aux points focaux les requêtes et à assurer le suivi du traitement.

Cette cellule de veille devra procéder en amont à la centralisation de toutes les informations jugées pertinentes et nécessaires au déroulement harmonieux de l’activité économique dans le contexte actuel de crise.

Elle a aussi pour mission d’une part,  de relever les difficultés relatives à la mise en œuvre effective des mesures de soutien économique, annoncées par le gouvernement et d’autre part, de fournir aux autorités les informations relatives à la dynamique de prise en charge des préoccupations et attentes des opérateurs économiques. 

Les rapports journaliers et surtout les questions qui requièrent l’avis des techniciens seront ainsi traités lors des travaux permanents du Comité paritaire technique qui seront appuyés par des rencontres physiques hebdomadaires, indique une note du CCESP.   

Une délégation du secteur public, composée de représentants de différents ministères dont celui du Budget, des PME, du Commerce et de l’Industrie était conduite par le directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des finances qui a d’ailleurs présidé la réunion de cadrage des activités.

La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du monde connait une crise sanitaire sans précédent avec plus de 800 cas confirmés au Covid-19. Pour prévenir l’impact de la pandémie sur l’économie du pays, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte d’un montant global de 1 700 milliards Fcfa.

En outre, un plan de soutien économique, social et humanitaire a été adopté par le gouvernement. Dans l’optique d’une mise en œuvre inclusive de ce plan de riposte sanitaire et économique, le Comité CCESP a procédé à la mise en place du Comité Paritaire Technique pour la gestion de la crise du Covid-19. 

Le secteur privé, dans son ensemble, a manifesté un intérêt pour cette plateforme à travers la présence effective de membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat), de la Chambre de commerce et d’industrie, de la faîtière des PME, ainsi que plusieurs autres du secteur des transports, de l’agriculture, du BTP et de l’industrie touristique. 

Covid-19 : 3 millions de dollars de contribution du Groupe Ecobank

Le Groupe Ecobank a fait décaissé environ 3 millions de dollars américains (environ 1,800 milliard de FCFA) comme contribution dans la lutte contre le COVID-19 sur l’ensemble de son réseau en Afrique, a appris APA lundi après de l’institution financière.« Grâce à sa connaissance de l’Afrique, et pour compléter les efforts gouvernementaux, le Groupe a fourni un soutien sous forme de numéraires, d’équipements et de fourniture de soins de santé », ont déclaré les responsables d’Ecobank. 

Ils soulignent par ailleurs que le Groupe Ecobank a également marqué son appui par le déploiement de campagnes de sensibilisation pertinentes et soutenues, mais aussi par l’utilisation de la plateforme numérique de la Banque pour, entre autres, approvisionner les comptes des personnes les plus vulnérables.

«Dans notre lutte contre cette pandémie, nous pensons qu’il est important non seulement de sensibiliser nos communautés, mais également de leur accorder les moyens de se protéger, ainsi que leurs proches », a affirmé Ade AYEYEMI, directeur général du Groupe Ecobank. 

Selon lui, cet établissement bancaire basé à Lomé au Togo est particulièrement attentif aux besoins de ses communautés et fait converger ses efforts en leur direction pour garantir un impact positif dans ses zones urbaines et rurales. 

« Nous sommes par ailleurs conscients de l’effet de la pandémie du COVID-19 sur nos clients et avons pris la décision d’atténuer de diverses manières les retombées négatives en rendant d’ores et déjà gratuits certains frais bancaires sur nos plateformes numériques », a soutenu le DG du groupe Ecobank. M. AYEYEMI poursuit en soutenant  que « nous continuerons d’anticiper les situations qui pourraient nécessiter notre soutien, à mesure que la situation évolue ».

Au niveau du Groupe Ecobank, on avance que la santé et le bien-être du personnel et des clients demeurent une priorité. Les responsables de la banque panafricaine estiment à cet titre suivre de près les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé, des gouvernements et des agences de santé. Ils soutiennent  encourager le télétravail, dans la mesure du possible. 

En plus de ces mesures, il y a la suspension depuis quelques semaines, des réunions physiques, sans compter la distanciation sociale requise dans les bureaux et les agences ouvertes, la désinfection régulière des agences et des guichets automatiques sur l’ensemble du réseau.

En outre, les responsables d’Ecobank estiment que les distributeurs automatiques de billets et les centres d’appels de la banque restent ouverts 24h / 24 et 7j / 7  et une gamme complète de services bancaires est disponible via les plateformes numériques pour toutes les catégories de clients.

Il s’agit notamment des services Ecobank Mobile et Ecobank Online pour les clients de la Banque des Particuliers, Ecobank Omni Lite pour les clients de la Banque Commerciale et Ecobank Omni pour les clients de la Banque de Grandes Entreprises et d’Investissement.

Ghana: la méningite fait 40 morts

Quarante personnes sont décédées de la méningite cérébrale dans les cinq régions du Nord du Ghana, ont rapporté lundi les médias locaux.Le Directeur général du GHS, le Dr Patrick Kuma-Aboagye, a révélé que le taux de mortalité élevé était dû à la notification tardive des cas.

Selon le Ghana Health Service (GHS), 409 cas ont été enregistrés, dont 40 morts.

Il a indiqué qu’à l’heure actuelle, il n’y avait pas de vaccin contre la souche à l’origine de l’épidémie, mais qu’un traitement efficace était disponible.

L’opposition présente au Parlement, a accusé le gouvernement de concentrer ses forces sur la propagation du coronavirus aux dépens de ceux qui meurent de méningite.

Côte d’Ivoire: le personnel des eaux et forêts équipé en kits de protection contre le Covid-19

Le ministère ivoirien des Eaux et forêts a équipé, lundi, ses agents en kits de protection contre la maladie à Coronavirus (Covid-19) s’engageant au respect des mesures barrières contre cette pandémie.Ces kits de protection remis par le ministre Alain Richard Donwahi au cours d’une cérémonie à Abidjan sont constitués entre autres de 425 seaux avec robinets, 425 seaux simples, 1700 pots de savon liquide, 1700 gels désinfectants et 8000 masques réutilisables d’une valeur de 25 millions FCFA.

«La meilleure solution pour l’heure est d’adopter les bons comportements et appliquer les mesures barrières qui ont été édictées par le gouvernement (…) Notre ministère s’engage résolument au respect des instructions du président de la République et des mesures barrières préconisées par le gouvernement», a promis M. Donwahi dans un discours.

Il a poursuivi en appelant avec insistance les structures sous sa tutelle à la nécessité du respect des mesures de prévention contre le Covid-19, «contagieux et dévastateur». 

A ce propos, M. Donwahi a cité le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon, le respect de la distanciation sociale d’un mètre, l’utilisation du gel hydro-alcoolique et le port obligatoire du cache-nez.

Recevant le don, le Colonel-major, Elvire Mailly Zouzou, Directeur général des Forêts et de la Faune, Chef de Corps des agents techniques des Eaux et Forêts, a promis un bon usage de ces kits.

La Côte d’Ivoire qui a pris plusieurs mesures pour casser la chaîne de transmission de cette pandémie dans le pays, enregistre à ce cas  847 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 260 guéris et neuf décès.

Côte d’Ivoire: le personnel des eaux et forêts équipé en kits de protection contre le Covid-19

Le ministère ivoirien des Eaux et forêts a équipé, lundi, ses agents en kits de protection contre la maladie à Coronavirus (Covid-19) s’engageant au respect des mesures barrières contre cette pandémie.Ces kits de protection remis par le ministre Alain Richard Donwahi au cours d’une cérémonie à Abidjan sont constitués entre autres de 425 seaux avec robinets, 425 seaux simples, 1700 pots de savon liquide, 1700 gels désinfectants et 8000 masques réutilisables d’une valeur de 25 millions FCFA.

«La meilleure solution pour l’heure est d’adopter les bons comportements et appliquer les mesures barrières qui ont été édictées par le gouvernement (…) Notre ministère s’engage résolument au respect des instructions du président de la République et des mesures barrières préconisées par le gouvernement», a promis M. Donwahi dans un discours.

Il a poursuivi en appelant avec insistance les structures sous sa tutelle à la nécessité du respect des mesures de prévention contre le Covid-19, «contagieux et dévastateur». 

A ce propos, M. Donwahi a cité le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon, le respect de la distanciation sociale d’un mètre, l’utilisation du gel hydro-alcoolique et le port obligatoire du cache-nez.

Recevant le don, le Colonel-major, Elvire Mailly Zouzou, Directeur général des Forêts et de la Faune, Chef de Corps des agents techniques des Eaux et Forêts, a promis un bon usage de ces kits.

La Côte d’Ivoire qui a pris plusieurs mesures pour casser la chaîne de transmission de cette pandémie dans le pays, enregistre à ce cas  847 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 260 guéris et neuf décès.

LafargeHolcim, une société de cimenterie, offre des kits de prévention contre le Covid-19 à des populations à Abidjan

LafargeHolcim, une société de cimenterie, a, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, apporté son soutien aux populations de Vridi 3 à Port-Bouët et à celles de la Cité du Port à Treichville, deux communes situées dans le Sud d‘Abidjan.L’entreprise a mis, le 17 avril 2020, à disposition des responsables des différents quartiers une centaine de seaux équipés de robinets, 1 200 masques de protection réutilisables, ainsi que des cartons d’eau de javel, de gels hydroalcoliques, et de savons en liquide.  Cette remise de dons a été l’occasion de sensibiliser les populations sur le respect  scrupuleux des mesures barrières arrêtées par le Conseil national de sécurité (CNS), en matière de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.  Ce don de matériels de prévention s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions RSE de cette société  de cimenterie et vient en appui à l’initiative nationale visant à informer et sensibiliser les populations, sur la maladie à coronavirus.Il répond au besoin des populations en matériels de prévention contre le Covid-19. La société a par ailleurs exhorté ces habitants au lavage systématique des mains au savon et à l’eau, à l’utilisation du gel hydro-alcoolique, au port de masques et au respect de la distanciation pour casser la chaîne de contamination de la pandémie.  A travers cet acte, la société de cimenterie affiche son engagement dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus en Côte d’Ivoire, et répond à l’appel du gouvernement ivoirien qui a invité les entreprises et les citoyens à faire preuve de solidarité en cette période difficile.La Côte d’Ivoire qui a enregistré son premier cas de Covid-19 le 11 mars 2020, compte à ce jour plus de 800 cas confirmés avec Abidjan, la capitale économique ivoirienne, comme épicentre de la pandémie.LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction.    

LafargeHolcim, une société de cimenterie, offre des kits de prévention contre le Covid-19 à des populations à Abidjan

LafargeHolcim, une société de cimenterie, a, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, apporté son soutien aux populations de Vridi 3 à Port-Bouët et à celles de la Cité du Port à Treichville, deux communes situées dans le Sud d‘Abidjan.L’entreprise a mis, le 17 avril 2020, à disposition des responsables des différents quartiers une centaine de seaux équipés de robinets, 1 200 masques de protection réutilisables, ainsi que des cartons d’eau de javel, de gels hydroalcoliques, et de savons en liquide.  

Cette remise de dons a été l’occasion de sensibiliser les populations sur le respect  scrupuleux des mesures barrières arrêtées par le Conseil national de sécurité (CNS), en matière de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.  

Ce don de matériels de prévention s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions RSE de cette société  de cimenterie et vient en appui à l’initiative nationale visant à informer et sensibiliser les populations, sur la maladie à coronavirus.

Il répond au besoin des populations en matériels de prévention contre le Covid-19. La société a par ailleurs exhorté ces habitants au lavage systématique des mains au savon et à l’eau, à l’utilisation du gel hydro-alcoolique, au port de masques et au respect de la distanciation pour casser la chaîne de contamination de la pandémie.  

A travers cet acte, la société de cimenterie affiche son engagement dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus en Côte d’Ivoire, et répond à l’appel du gouvernement ivoirien qui a invité les entreprises et les citoyens à faire preuve de solidarité en cette période difficile.

La Côte d’Ivoire qui a enregistré son premier cas de Covid-19 le 11 mars 2020, compte à ce jour plus de 800 cas confirmés avec Abidjan, la capitale économique ivoirienne, comme épicentre de la pandémie.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction.    

Huawei Technologies offre du matériel informatique pour les cours à distance en Côte d’Ivoire

Le géant chinois des technologies Huawei Technologies a offert du matériel informatique au Centre de promotion des nouvelles technologies et de la communication (CPNTIC) pour booster la maintenance de la plateforme d’enseignement en ligne (cours à distance) du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, des produits hygiéniques composés de 2000 cache-nez pour lutter contre le Coronavirus ont  également été offerts par la société chinoise. Yvon Serge Kragbé, le directeur du CPNTIC qui a réceptionné ce don au nom de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara et du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, a dit sa gratitude au donateur estimant que cette démarche vient répondre à l’appel des autorités ivoiriennes qui est de renforcer les capacités des apprenants par l’intensification des formations en ligne.

Le directeur commercial de Huawei Technologies Côte d’Ivoire Armand Pierre Noudegbessi a pour sa part souligné que ce don a le double but de stopper la propagation du Covid-19 et booster la maintenance de la plateforme des cours à distance.

A l’instar du ministère de l’éducation nationale, le secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé une plateforme d’enseignement en ligne (www.maformationenligne.cpntic.ci) destinée à assurer la continuité des cours des apprenants de cet ordre d’enseignement pendant cette période d’auto-confinement du fait de la maladie à Covid-19.

Afin de casser la chaîne de transmission du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a décidé depuis le 16 mars dernier et ce, jusqu’au 17 mai prochain, de la fermeture de tous les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieures du pays.

Côte d’Ivoire/Covid-19: mise en place d’un plan d’urgence de prise en charge des enfants vulnérables

Le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant (MFFE) a mis en place un plan d’urgence de prise en charge des enfants vulnérables en Côte d’Ivoire contre la maladie à Coronavirus (Covid-19), a annoncé, samedi, la ministre Ramata-Ly Bakayoko.« Face à la menace du Covid-19,  le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant a mis en place un plan d’urgence de prise en charge des enfants vulnérables. Ce programme consiste à les regrouper dans des centres où ils bénéficient d’une assistance alimentaire et sanitaire et avec une sensibilisation sur le Covid-19 », a indiqué la ministre.

Ramata-Ly Bakayoko présentait au cours du point de presse quotidien, le Plan de riposte de son département pour atténuer l’impact de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

Selon la ministre, la protection des enfants les plus vulnérables est une priorité pour son département ministériel en cette période de crise sanitaire, notamment les enfants en situation de rue.

 Dans le cadre du Programme sécurité alimentaire et nutrition coordonné par la primature ivoirienne pour faire face au Covid-19,  plusieurs actions ont été déjà menées en faveur des enfants vulnérables.

 Il s’agit entre autres de l’organisation des repas pour 300 enfants de la rue Abidjan, la distribution de vivres aux enfants  en situation de rue placés en centres spécialisés et la prise en charge de 10 000 enfants âgés de 6 à 59 mois souffrant de malnutrition aigüe.

Poursuivant, Mme Bakayoko a énuméré plusieurs autres actions inscrites dans ce Plan de riposte de son département ministériel contre le Coronavirus.

Elle a cité à cet effet, le démarrage d’un Plan de formation en ligne des encadreurs des établissements de protection de l’enfance sur le Covid-19 et le soutien aux femmes en situation de précarité.

Déplorant les cas de violences basées sur le genre enregistrés ces derniers jours dans le pays, la ministre a rappelé la création de 62 plateformes pour lutter contre ce phénomène.

Mme Bakayoko a conclu son adresse en appelant à une synergie d’action afin de vaincre le coronavirus. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 801 cas de maladie à Covid-19 avec 239 guéris et 08 décès.

A Abidjan, une ONG lance une campagne contre le Covid-19 assortie d’une distribution de masques

L’ONG Gestes de vie Côte d’Ivoire a lancé samedi à Abidjan une grande campagne de lutte et de sensibilisation contre le Covid-19, assortie d’une distribution gratuite de masques aux populations.Abidjan, épicentre de la maladie du Covid-19 en Côte d’Ivoire avec 93% des cas confirmés, est un foyer à risques. Pour prévenir la propagation, l’ONG Gestes de vie s’est engagée aux côtés de l’Etat, à sensibiliser les populations sur les gestes barrières, selon son président Ferdinand Ballet.

Cette campagne vise à « dire aux Ivoiriens que les gestes barrières doivent être respectés », a indiqué M. Ferdinand Ballet, estimant que si ces consignes sont suivies, la chaîne de propagation pourrait être cassée.

Selon M. Ballet, quelque 1 500 masques ont été distribués au cours de la journée dans des communes d’Abidjan, la mégapole ivoirienne. L’équipe de l’ONG a visité des quartiers et des surfaces, entre autres, à Yopougon, Marcory, Riviera Bonoumin.

Sorti d’un hypermarché à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, Ephraïm Edreko a reçu un cache-nez. Il a salué ce geste qu’il juge « noble » un acte qui vient d’ailleurs en soutien aux efforts du gouvernement.

Dans cet élan, l’ONG Gestes de vie est accompagnée par de bonnes volontés. Elle a à ses côtés des chantres du groupe Béthanie, et Asepro 225, une entité spécialisée dans la sécurité incendie et de secourisme.

Asepro 225 a décidé de remettre à l’ONG Gestes de vie « au moins 1 200 masques », a déclaré son directeur général Moussa Fadiga, affirmant qu’ à travers cette « modeste contribution » sa structure veut empêcher la progression du Covid-19 dans le pays.

La Côte d’Ivoire, à la date du 18 avril 2020, a franchi le cap des 800 cas confirmés au Covid-19. Au regard de la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé décrété un état d’urgence et d’isoler le Grand Abidjan.

Le gouvernement a d’ailleurs reconduit la fermeture des établissements scolaires et universitaires dans le pays jusqu’au 17 mai 2020, et décidé de la suspension des procédures d’expulsion des locataires et de l’interdiction de toute augmentation des loyers pendant la période allant du 1er avril 2020 au 30 juin 2020.

Pour casser la chaîne de propagation du Covid-19, le gouvernement ivoirien a commandé plus de 100 millions de masques dont 30 millions devraient être disponibles d’ici à fin avril 2020.

Lancement à Abidjan de «Alerte Covid-19 » pour assurer la continuité pédagogique dans l’enseignement technique

Le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé «Alerte Covid-19», une plateforme qui permettra aux acteurs de ce système éducatif de s’informer sur le Covid-19 et d’assurer la continuité pédagogique.« Le Plan dit Alerte Covid-19 a été lancé par le secrétaire d’État, Dr Brice Kouassi dans le but d’informer nos apprenants sur cette pandémie. Mais au-delà de cela, c’est de soutenir la formation par l’enseignement à distance puisque cela permet à nos enfants de rester à la maison et de continuer à apprendre», a expliqué Nangalourou Tuo, le directeur des apprentissages  et de l’insertion professionnelle.

M. Tuo s’exprimait, samedi, au cours d’un échange avec des journalistes ivoiriens regroupés dans un groupe whatsapp dénommé «Confrères Journalistes » de Côte d’Ivoire pour mieux appréhender le Programme d’éducation numérique et télévisuelle lancé en Côte d’Ivoire en vue d’assurer la continuité de l’école dans le pays où depuis le 16 mars 2020, les établissements scolaires ont été fermés dans le cadre de la  lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19).

Selon lui, il est  question à travers cette plateforme d’informer et de communiquer avec l’ensemble des acteurs sur des dispositions qui sont prises et en même temps assurer la continuité pédagogique. 

«L’ensemble des élèves peuvent se connecter sur la plateforme (www.maformationenligne.cpntic.ci)  qui permet aussi bien de se préserver contre le Covid-19 mais également continuer leurs apprentissages sur les ressources éducatives numériques qu’on met à leur disposition», a insisté M. Tuo. 

De son côté, Yvan Serge Kragbé, le directeur du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) de ce Secrétariat d’Etat a insisté sur la nécessité de garder la formation en ligne comme une « option et une alternative » même après la pandémie du Covid-19, invitant les apprenants à se rendre sur les sites de cours en ligne pour continuer à s’instruire. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont annoncé la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.  Le mercredi dernier,  cette décision de fermeture des écoles a été prorogée jusqu’au 17 mai prochain.

Pour maintenir le niveau scolaire des élèves avec cette mesure de fermeture des écoles, le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et le secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont institué l’éducation à distance avec des cours diffusés sur les antennes de la télévision nationale, à la radio et en ligne.

Côte d’Ivoire: une société offre des vivres à 200 familles pauvres d’Abobo pour lutter contre le Covid-19

Une entreprise spécialisée dans la fabrication de pâte de tomate concentrée a offert des vivres et des non-vivres d’une valeur de 15 millions FCFA à près de 200 familles pauvres d’Abobo, une commune populaire au Nord d’Abidjan pour les aider à lutter contre la maladie à Covid-19.Selon une note d’information transmise samedi à APA, ce don a été réceptionné par Siaka Koné, le 3è adjoint au maire d’Abobo des mains  d’Amidou Konaté, le représentant de la société donatrice, Top Chef.

Après réception, indique la note, ce don a été distribué à des familles démunies de plusieurs sous-quartiers d’Abobo dont Abobo Anador Extension, Abobo Sodepalm, Abobo Marley et Abobo PK18.

A cette occasion, M. Konaté a exhorté les populations au respect des mesures barrières contre le Covid-19. Quant à M. Koné, le représentant de la municipalité d’Abobo, il a assuré  que ce don sera distribué effectivement aux familles pauvres ciblées.

A terme, a souligné la note,  ce sont plus de quatre tonnes de kits alimentaires et sanitaires qui seront distribués grâce à cette société à plus de deux  mille familles à Abobo dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour, 801 cas confirmés de maladie à Covi-19 avec 239 guéris et 08 décès.

Côte d’Ivoire : le REPPRELCI lance la campagne «Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros» en ligne

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), organisation historique regroupant les acteurs de la presse numérique ivoirienne a lancé vendredi une campagne dénommée «Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros» en ligne.A travers des visuels conçus par le REPPRELCI, la faîtière « invite et sensibilise les consommateurs des productions numériques à s’informer avec des professionnels sur les téléphones mobiles et les sites internet », précise une note d’information.  

« Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros sur les sites internet » ou « Face au Coronavirus informez-vous avec les pros sur votre téléphone mobile », peut-on lire sur des affiches numériques conçues dans le cadre de cette campagne en ligne. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette autre action s’inscrit dans le cadre du prolongement de la campagne de sensibilisation contre la propagation du Covid-19, lancée le 16 mars 2020 pour sensibiliser sur les fausses nouvelles (fake news), mais également pour installer des dispositifs de lavage de mains dans des rédactions de presse en ligne. 

«Pendant cette crise sanitaire mondiale, de fausses  informations fusent de partout avec parfois des conséquences incalculables, et ces fausses informations sont issues des laboratoires détenus par des non professionnels de l’information », a-t-il fait savoir.

C’est dans ce contexte que  « nous lançons cette campagne pour dire que la meilleure façon d’avoir des informations fiables et crédibles, c’est de s’informer avec les professionnels du métier de l’information », a expliqué M. Lassina Sermé.

 «Nous prenons en compte dans cette campagne, tous les médias de l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire. (Toutefois) les médias qui ne sont pas sur cette première phase seront ajoutés à mesure que nous exécutons la campagne», a-t-il poursuivi. 

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

L’âge moyen des personnes atteintes du Covid-19 en Côte d’Ivoire est de 40 ans (Ministre)

L’âge moyen des personnes atteintes de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire à la date du 15 avril 2020 est de 40 ans avec des extrêmes de 18 mois à 82 ans, a indiqué vendredi, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« A la date du 15 avril 2020, les 654 cas positifs au Covid-19 représentent un taux de 19% sur l’ensemble des échantillons testés. L’âge moyen des malades est de 40 ans avec des extrêmes de 18 mois à 82 ans», a annoncé M. Aouélé dans une note d’information.

Il a par ailleurs précisé que les tranches d’âge les plus touchées dans le pays sont les personnes âgées entre 20 et 40 ans au nombre de 284, soit 45% à la date sus-indiquée.

« Les malades dont l’âge est compris entre 40 et 65 ans sont au nombre de 262, soit 41%. Les hommes représentent 62% des cas contre 38% pour les femmes », a ajouté M. Aouélé. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 688 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 193 guéris et six morts.