Oasis Capital prend une participation dans l’actionnariat de la PISAM pour 5 ans

Le gestionnaire de fonds dédiés au financement des Petites et moyennes entreprises (PME), Oasis Capital a pris, mercredi, une participation minoritaire dans l’actionnariat du Groupe de la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan pour une durée de cinq ans, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette prise de participation a fait l’objet de la signature d’une convention entre le Président directeur général de la PISAM, Eric Djibo et le Directeur général de Oasis capital, Matthew Boadu Adjei.

La convention prévoit un investissement de 5,5 millions de dollars (environ 3 milliards FCFA) de Oasis capital pour accompagner la PISAM d’une part dans son projet PISAM 2.0 de rénovation et de réhabilitation de son infrastructure, et d’autre part à la création d’un centre de radiothérapie.

« Il s’agit d’accompagner le Groupe PISAM dans son plan de développement, à la fois pour la construction du Centre de cancérologie William Djibo, mais également le financement du projet PISAM 2.0 », a expliqué à la presse, Malick Ouattara, Associé de Oasis capital.

« Ce sont deux projets assez structurants qui vont permettre à la PISAM de maintenir son statut de hub incontournable en matière de santé en Afrique de l’Ouest », a ajouté M. Ouattara, faisant observer que « la santé est un secteur qui présente une demande forte» en Côte d’Ivoire.

Le PDG de la Société de gestion médicale (SOGEMED) et de la Société de construction médicale (SICOMED) dont dépend la PISAM, Eric Djibo s’est félicité de cet accompagnement de Oasis capital.

«Nous sommes contents d’avoir un partenaire comme Oasis avec nous pendant quelques années. Ils sont là avec nous pendant 5 ans.  On ne marchera pas tout seul. C’est vrai qu’on a marché tout seul pendant longtemps, mais aujourd’hui on a quelqu’un pour nous accompagner. Pas seulement financièrement mais aussi techniquement avec des partenaires aussi techniques pour nous développer», a-t-il expliqué.

 « C’est pour nous, une seconde phase de notre développement. On avait levé des fonds il y a deux ans pour notre projet PISAM 2.0. On continue avec le financement de Oasis de 5,5 millions de dollars pour nous accompagner sur PISAM 2.0, mais surtout faire notre Centre de cancérologie qui nous tenait à cœur », a ajouté M. Djibo, estimant que ce fonds permettra de « compléter l’offre de soins de la PISAM ».

Ce projet d’envergure dénommé PISAM 2.0  vise à faire de cette institution un « hôpital digital» avec à la clé, un nouveau système d’information hospitalier, un renouvellement du plateau technique, une modernisation des infrastructures et l’ouverture de nouveaux services pour un coût de 13 milliards FCFA, selon Eric Djibo, quand le Centre de cancérologie est valorisé à 3 milliards FCFA.

Le budget du dossier d’investissement national dans la santé 2020-2024, un outil qui vise à renforcer le système sanitaire en Côte d’Ivoire, a été estimé à plus de 1658 milliards FCFA au terme du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a réuni à Abidjan plus de 500 acteurs nationaux et internationaux de ce secteur du 15 au 18 avril 2019, à l’initiative du gouvernement ivoirien.

Le premier volet de l’investissement de Oasis capital contribuera à finaliser PISAM 2.0. Le second volet de l’investissement servira à la création d’un centre de radiothérapie, le Centre de cancérologie William Djibo (CCWD) qui sera doté de 2 accélérateurs de dernière génération et ayant une capacité d’accueil de 1300 patients par an.

 La création de ce Centre vise à faire face au déficit d’offre en termes de radiothérapie en Côte d’Ivoire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime en effet, à environ 15 000 à 20 000 nouveaux cas de cancer par an en Côte d’Ivoire dont la moitié pourrait être traitée par radiothérapie.

La PISAM créée en 1985 est un établissement hospitalier pluridisciplinaire, leader dans le secteur privé de la santé en Côte d’Ivoire et dans la sous-région depuis plus de 30 ans.

Oasis Capital, créé en 2009, est un gestionnaire de fonds d’investissement dédiés au Ghana et à la Côte d’Ivoire, disposant d’une capacité d’investissement de 50,5 millions de dollars.

Il investit en capital et/ou en quasi capital dans des PME à fort potentiel dans les secteurs de la santé, l’éducation, les services financiers, l’agro-industrie, l’immobilier et l’hôtellerie.

Le Tchad certifié pays débarrassé du tétanos maternel et néonatal

Le ministre tchadien de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a reçu, mercredi, un certificat de mérite décerné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui reconnait le Tchad comme pays ayant éliminé le tétanos maternel et néonatal.Tout en remerciant l’OMS et les autres partenaires techniques et financiers pour leur engagement sans faille auprès du Gouvernement tchadien dans « ses efforts inlassables » en matière de lutte contre la maladie en générale et les maladies évitables par la vaccination en particulier, le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a rassuré que N’Djaména allait maintenir « le cap afin de garder son statut de pays ayant éliminé le tétanos maternel et néonatal ».

Ce certificat traduit « les efforts inlassables fournis par le Tchad pour atteindre ce résultat », a pour sa part déclaré le représentant-résident de l’OMS au Tchad, Dr Jean Bosco Ndihokubwayo.

Inauguration à Abidjan de la 2è exposition «d’objets uniques» de la princesse Ira De Fürstenberg

Le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré, mardi soir à Abidjan, la deuxième exposition dénommée « objets uniques » de son Altesse La Princesse Ira De Fürstenberg en présence de son épouse Dominique Ouattara, du vice-président ivoirien Daniel Kablan Kablan et de plusieurs personnalités économiques et politiques, a constaté APA sur place.Plusieurs objets d’arts ont été officiellement mis en vente lors de cette exposition qui durera deux jours et dont les bénéfices seront reversés à la Fondation « Children Of Africa» présidée par la Première dame ivoirienne.

« Les bénéfices des ventes de cette seconde exposition serviront à acquérir le mobilier et l’équipement de la maison de vie de l’hôpital Mère-Enfant (HME) de Bingerville», a fait savoir Mme Ouattara dans une allocution, expliquant que cette Maison de vie servira à accueillir les enfants qui ont  besoin de soins qui ne nécessitent pas une hospitalisation, ainsi que leurs mamans.  Cette Maison de vie « généreusement offerte » par la Fondation Lalla Salma du Maroc « ouvrira ses portes avant la fin de l’année ».

Poursuivant, elle a précisé que cette maison qui  sera essentiellement mise à la disposition des enfants qui viennent de l’intérieur du pays ou des pays voisins, compte 24 chambres ( avec 48 lits), une salle de cours, une cantine, deux salles de jeu et six salles administratives.

Auparavant, Mme Ouattara a soutenu que la collection d’objets d’arts exposée revêt un « caractère unique par son esthétisme et sa finesse». Pour sa part, Son Altesse, La princesse Ira De Fürstenberg qui est  également, la marraine de la « Fondation Children Of Africa», a dit sa dit sa gratitude au couple présidentiel ivoirien, notamment au chef de l’État, Alassane Ouattara pour son « travail important» dans le pays.

 La princesse Ira De Fürstenberg a organisé sa première exposition «d’objets uniques » en Côte d’Ivoire en février 2015. Les bénéfices des œuvres d’arts de sa création vendues pendant cette première exposition ont été reversés à la Fondation de Mme Ouattara pour soutenir ses actions en faveur des enfants démunis.

 Plusieurs dizaines d’objets d’arts seront ainsi exposés pour quarante-huit heures dont « Une tête de Bouddha en cristal de roche », «Une tête de mort avec serpent en bronze» et «un bâton de Maharaja serti de pierres précieuses».

Créée en 1998, la Fondation  « Children Of Africa» mène des actions humanitaires dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du social. Elle intervient dans une dizaine de pays africains dont la Côte d’Ivoire.

Maroc : Lancement de la semaine de santé scolaire

La semaine de santé scolaire, a été lancée ce mardi à Témara (région de Rabat) avec pour objectifs d’informer et de sensibiliser les élèves de l’enseignement primaire et traditionnel, des parents et tuteurs et des éducateurs aux risques de l’utilisation abusive des jeux vidéo, ainsi que sur les moyens alternatifs à l’utilisation abusive de ces jeux vidéo et éviter ainsi les dangers qui en résultent.Placée sous le slogan« Jeux Vidéo : Jouons sans en abuser cette semaine s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé Scolaire et Universitaire et de promotion de la santé des jeunes.

 Plusieurs activités éducatives seront organisées à cette occasion, notamment la tenue d’une caravane de santé buccodentaire.

Cette semaine présente une opportunité pour mener des actions de sensibilisation au niveau national au profit des élèves et des parents au sein des établissements scolaires et des établissements de l’enseignement traditionnel, et aussi au niveau des centres de santé, des maisons des jeunes, des espaces santé jeunes et des foyers féminins.

Parallèlement des tables rondes, des séminaires et des conférences autour de la thématique sont prévus, en plus de concours créatifs auprès des élèves tout en impliquant les médias dans la sensibilisation de la population.

Cette semaine constitue une opportunité pour mettre en œuvre la nouvelle convention de partenariat intersectoriel signée par les départements de : la Santé, de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur, de la Famille, de la Solidarité, de l’Equité et du Développement Social et celui des Habous et des Affaires Islamiques.

 

La peste équine déclarée au Tchad

Le ministre de l’Elevage et des Productions Animales, Gayang Souaré a fait état de la mortalité massive des ânes et des chevaux enregistrée dans certaines provinces depuis quelques semaines à cause du virus de la peste équine. »Suite aux investigations épidémiologiques diligentées par les services techniques du ministère, des prélèvements ont été analysés. Les résultats de ces analyses ont confirmé la présence du virus de la peste équine » a-t-il déclaré.

Le ministre souligne que, cette maladie vient également d’être notifiée par certains pays africains à l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE).

« La peste équine » dit-il est une maladie virale qui touche les équidés et dans les rares cas les chiens.

Sans donner le nombre des morts enregistrés, le ministre Gayang Souaré précise que la peste équine n’est pas transmissible à l’homme. « Cependant, comme pour toute Maladie réputée légalement contagieuse des animaux sur le territoire de la République du Tchad, des dispositions exceptionnelles et immédiates doivent être prises ».

Parmi les mesures prises, le ministre Gayang Souaré annonce « qu’une notification immédiate de la maladie vient d’être faite par la Directrice des Services Vétérinaires à l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) ».

Il a été décidé de la restriction des mouvements des équidés dans les zones infectées, l’interdiction des foires et des échanges commerciaux ainsi que le transport des animaux vers les zones indemnes.

Les cadavres seront détruits et enfouis dans la zone du foyer, en utilisant des méthodes et produits appropriés.

Côte d’Ivoire : 22% des enfants de moins de cinq ans accusent un retard de croissance (Enquête)

Environ 22% des enfants de moins de cinq ans en Côte d’Ivoire accusent un retard de croissance avec une malnutrition chronique plus importante dans les zones rurales, indique le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans le dossier d’investissement national dans la santé (2020-2024) se fondant sur une enquête réalisée en 2016.« Chez les enfants de moins de 5 ans, 22% accusaient un retard de croissance, 6% souffraient d’émaciation et  13% d’insuffisance pondérale. La malnutrition chronique est plus importante dans les zones rurales que dans les zones urbaines (27,5% contre 12,5%) et dans les régions du Nord et du centre-ouest ( 30% et 29%)», rapporte ce document se référant à l’enquête en grappes à indicateurs multiples ( MICS) de 2016 dans le pays.

 Selon cette enquête, il existe également un lien de corrélation entre le niveau d’instruction de la mère et le retard de croissance. En effet, apprend le MICS 2016, en Côte d’Ivoire,  24% des enfants dont la mère n’avait pas fait d’études souffraient d’un retard de croissance, tandis qu’ils n’étaient que 15% parmi les enfants dont la mère avait fait des études secondaires ou supérieures.

 « L’une des principales causes de la malnutrition est liée au faible pourcentage ( 23,5%) de nourrissons qui sont nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. Ce taux était bien en deçà de l’objectif national de 50% établi pour 2020», explique le document soulignant que seuls 65,5% des enfants âgés de 6 à 9 mois ont bénéficié d’une alimentation de complément. 

Le dossier d’investissement national dans la santé 2020-2024, un outil qui vise à renforcer le système sanitaire en Côte d’Ivoire, a été estimé à plus de 1658 milliards FCFA au terme du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a réuni près de 500 acteurs nationaux et internationaux de ce secteur.

Ce dialogue national sur la santé qui a refermé ses portes jeudi après trois jours de réflexions, a pour objectif majeur de rendre le secteur de la santé  «totalement efficace et efficient» en Côte d’Ivoire.

RCA : lancement d’une campagne de vaccination antirabique

Le gouvernement centrafricain, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Institut Pasteur de Bangui, a entamé ce vendredi une campagne de vaccination antirabique pour les humains à l’hôpital de Sibut et de Kaga-Bandoro (centre-nord) où sont décédées deux personnes mordues par des chiens.Selon Pierre Somsé, le ministre de la Santé publique, une femme de 58 ans est morte en présentant les signes de la rage après avoir été mordue par un chien à Sibut. A Kaga-Bandoro, ville distante de Sibut de 180 km, un enfant de 5 ans est décédé suite à la morsure d’un chien.

Par conséquent, « 200 doses de vaccin antirabique vont être administrées à la population exposée. A Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de Nana Gribizi, 100 vaccins sont conditionnés à l’hôpital », a indiqué, M. Somsé qui s’est exprimé jeudi soir à la radio nationale.

Poursuivant, le ministre de la Santé publique a fait savoir que « compte tenu de la dangerosité de la rage contre laquelle il n’y a aucun traitement sauf le vaccin, des cas ayant été confirmés parmi la population animale et humaine à Sibut et Kaga-Bandoro ainsi que dans les localités environnantes, il y a lieu de déclarer ces zones à risque afin de mener une lutte contre la maladie pour la contenir ».

Par ailleurs, Pierre Somsé a exhorté les propriétaires d’animaux domestiques de les faire vacciner dans les services de l’Elevage ou dans une structure sanitaire et d’éviter qu’ils errent.

Il y a deux ans seulement, c’est la capitale Bangui et ses environs qui ont été déclarés zones à risque, amenant le gouvernement à ordonner à la population d’abattre tous les chiens en divagation et sans maître.

Vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire (Expert Banque mondiale)

Quelque vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire, a révélé jeudi à Abidjan, Dr Emre Ozaltin, un économiste de la Banque mondiale qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a été présidée par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a constaté APA sur place.« Le niveau des indicateurs de santé de la Côte d’Ivoire ne reflète pas le niveau économique du pays. Le niveau de ces indicateurs reste préoccupant avec une espérance de vie à la naissance qui ne dépasse pas 54 ans,  une mortalité maternelle qui est parmi les plus élevées en Afrique et dans le monde. En effet, vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire », a fait savoir Dr Emre au nom des partenaires internationaux au développement sanitaire en Côte d’Ivoire.

« Nous prenons l’engagement d’aligner nos priorités et nos interventions sur celles définies par le gouvernement… Nous soutenons la volonté exprimée  du gouvernement d’accroître de 15% le budget annuel consacré à la santé », a-t-il indiqué invitant les autorités ivoiriennes à prioriser les soins de santé primaire.

De son côté, le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a lui-aussi déploré la faiblesse des indicateurs de santé dans le pays relevant toutefois les efforts déployés par le gouvernement ivoirien. Ces efforts selon lui,  ont permis de faire baisser, entre autres,  le taux de mortalité infantile et le taux de mortalité néonatale.

 A cet effet, il a souligné que le gouvernement ivoirien a financé à environ 3000 milliards FCFA le secteur de la santé dans le pays sur la période 2014-2016.

Le dialogue national sur le financement de la santé, le premier du genre dans le pays a permis durant trois jours, aux acteurs nationaux et internationaux de ce secteur, d’examiner le dossier d’investissement national dans la santé et de dégager les axes prioritaires.

L’objectif principal de ce dialogue qui a réuni près de 500 participants autour du thème, « Investir dans la santé pour un avenir meilleur », est  d’améliorer la gouvernance sanitaire en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: l’investissement dans la santé 2020-2024 estimé à 1658 milliards FCFA

Le budget du dossier d’investissement national dans la santé 2020-2024, un outil qui vise à renforcer le système sanitaire en Côte d’Ivoire, a été estimé à plus de 1658 milliards FCFA au terme du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a réuni à Abidjan plus de 500 acteurs nationaux et internationaux de ce secteur, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Le dialogue national sur le financement de la santé vise à valider le dossier d’investissement dans la santé… Les résultats auxquels ont abouti les principaux participants, indiquent un coût total de plus de 1658 milliards FCFA de budget du dossier d’investissement national dans la santé sur la période 2020-2024», a rapporté Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique à l’issue de ces assises qui ont été couronnées par un « sommet présidentiel» présidé par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Selon Dr Aouélé, « le  meilleur reste à venir » pour le système sanitaire ivoirien car  ce dossier d’investissement national sera soumis au président Alassane Ouattara et à son gouvernement pour adoption.

 Selon lui, la réforme hospitalière annoncée récemment par les autorités ivoiriennes « démontre notre volonté d’investir dans l’homme ivoirien ». Toutefois, a reconnu Dr Aouélé, plusieurs défis restent à combler comme la réduction du taux de mortalité maternelle, la lutte contre le paludisme et le VIH-SIDA.

Dans le même élan, le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan qui représentait à ces assises le président ivoirien Alassane Ouattara, a égrené les défis du système sanitaire ivoirien malgré les efforts déployés par le gouvernement.

« Malgré les efforts déjà effectués, l’enquête démographique 2012 indique que l’espérance de vie en Côte d’Ivoire, est de 55 ans, la cinquième la plus faible au monde. Le taux de mortalité maternelle est de 614 décès pour 100.000 naissances vivantes, le deuxième plus élevé au monde. Le taux de mortalité qui est de 128 décès pour 100.000 habitants, le onzième le plus élevé au monde», a, entre autres énuméré M. Duncan.

« Le dossier d’investissement qui a été présenté lors de ce dialogue est un outil qui vise à combler les déficit de financement et à renforcer le système de santé. L’objectif recherché est de rendre le secteur de la santé totalement efficient et efficace», a-t-il indiqué.

Le vice-président ivoirien a conclu son adresse en assurant que le gouvernement « confirme sa volonté de redynamiser le secteur de la santé » de sorte à faire de la Côte d’Ivoire, un « un hub régional médical ».

Avant lui, les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé en Côte d’Ivoire qui ont également participé à ce conclave, ont pour la plupart, plaidé pour une augmentation de la part du budget national  consacré à la santé qui est actuellement de 5,9%.

 « Les indicateurs actuels de la santé en Côte d’Ivoire ne sont pas là où nous voulons qu’ils soient », a regretté Peter Sands du Fonds Mondial assurant cependant de l’engagement des partenaires techniques et financier à accompagner la Côte d’Ivoire.

Initié par le gouvernement ivoirien, le premier dialogue national sur le financement de la santé a été un cadre d’échanges ouvert, inclusif et transparent où l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux intervenant dans la santé en Côte d’Ivoire ont débattu sur la problématique centrale du financement durable de ce secteur.

La Banque mondiale approuve plus de 116 milliards Fcfa pour le secteur de la santé en Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé plus de 116 milliards de Fcfa pour le secteur de la santé en Côte d’Ivoire, a indiqué mercredi la directrice générale du Groupe, Kristalina Georgieva, après la visite d’un centre hospitalier public.Mme Kristalina Georgieva a visité avec une équipe de la Banque mondiale, la maternité et le bloc opératoire ainsi que la salle d’accouchement de l’hôpital général de Bingerville, à l’Est d’Abidjan. Et ce, aux fins de constater les résultats du projet concernant le Financement basé sur la performance.

 « La semaine dernière la Banque mondiale a approuvé un projet pour 200 millions de dollars américains (116,104 milliards Fcfa) pour appuyer le secteur de la santé en Côte d’Ivoire »,  a fait savoir le directrice générale de l’institution. 

La CEO du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, s’est engagée à travers son institution à achever le bâtiment d’hospitalisation de l’Hôpital général de Bingerville, lors de sa visite.

Elle s’est félicitée des résultats obtenus. Cet hôpital qui était dans un état de dégradation avancé, se trouve aujourd’hui parmi les meilleurs hôpitaux du pays avec des scores très appréciables sur la réduction de la mortalité maternelle.

Selon Mme Nathalie Tan Fondio, la directrice de cet hôpital, la prévalence contraceptive s’est établie en 2018 à 42,97% au-dessus de la couverture nationale qui est de 24%. Ces résultats ont été atteints grâce aux associations féminines qui sont des relais au niveau de la communauté.

Ce projet a permis de maintenir un standard minimum de qualité au niveau de l’hôpital qui a été mis sous contrat de performance en août 2016. Pour mener à bien ce contrat, il a été désigné dans chaque service un point focal en vue de la mise en œuvre du financement basé sur la performance.

Le nombre d’accouchement est passé de 1 870 en 2017 à 2034 accouchements en 2018, affichant «une baisse drastique des décès maternels qui sont passés de six décès sur 1870 accouchements en 2017 à un décès sur 2034 accouchements en 2018 soit une baisse de 83,33% », a indiqué Mme Fondio.

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique,  Aka Aouélé, a dit « merci » à ses hôtes pour « cet engagement fondamental qui permet à la Côte d’Ivoire de permettre à chaque population d’avoir droit à la vie, le premier droit de l’Homme ».

Le paludisme constitue 33% des motifs de consultations en Côte d’Ivoire

Le paludisme qui constitue 33% des motifs des consultations en Côte d’Ivoire est au centre d’un colloque ouvert, mercredi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Selon Pr Moussa Soro, Directeur de cabinet adjoint du ministère de la santé et de l’hygiène publique,  la lutte contre le paludisme « est devenue une priorité nationale depuis 2012 » si bien que « le gouvernement a consenti beaucoup d’efforts ».

Il a encouragé les praticiens à exhorter au maximum   « les populations à l’utilisation des moustiquaires,  à l’assainissement  du cadre  de vie » tout en rappelant que «  toute prescription doit être précédée  par une consultation ».

 « En Côte d’Ivoire, de nombreux organismes et institutions interviennent dans la lutte vectorielle, la prise en charge des patients », a salué Pr Soro regrettant que « ces efforts restent méconnus des décideurs ».

Saluant la tenue de ce colloque sur cette maladie qui constitue « 33 % des motifs de consultations dans nos structures  de santé publique », le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique a fait remarquer que « ces échanges (le colloque) permettent d’informer les populations  et les décideurs sur les avancées ».

 Le Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Antoine  Méa Tanoh, pour sa part,  a précisé que la Côte d’Ivoire enregistre des avancées dans l’élimination de cette maladie.

« L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclassé en 2017, la Côte d’Ivoire  de la liste des 15 premiers pays pourvoyeurs des 80% des cas de paludisme dans le monde », s’est-il félicité.

 Par ailleurs,  le  Coordonnateur-programme a précisé face aux acteurs de la santé que « le diagnostic du paludisme est gratuit, le traitement simple est gratuit ».

 Ce 5ème colloque qui se tient durant 48 heures sous le thème « élimination du paludisme en Côte d’Ivoire : avancées et défis» est une occasion pour, tous les acteurs de présenter des travaux de recherche.

Ces travaux sont initiés en prélude de la  commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébré tous les 25 avril.

L’OMS a dénombré quelque 219 millions de cas de paludisme dans le monde en 2017 contre 239 millions en 2010. Son objectif est de baisser de 40% l’incidence de la mortalité  associée au paludisme d’ici 2020.

Bénin : Le gouvernement fixe les primes d’astreintes et d’heures supplémentaires aux hôpitaux publics

Le conseil des ministres a procédé ce mercredi en session ordinaire à l’adoption d’un décret portant « Fixation des indemnités de garde, d’astreintes et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires publiques ».Cette décision fait suite à la suspension de délivrance d’autorisation et de révocation des autorisations pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel. Une suspension intervenue le 25 juillet 2018, et qui obligeait les personnels de santé à choisir d’exercer entre le service public et le service privé.

Le décret pris par le conseil des ministres, vise, selon le communiqué rendu public, à garantir la continuité des soins dans les formations sanitaires publiques à travers une organisation cohérente du travail, à réglementer la gestion des ressources humaines en santé en tenant compte des contraintes organisationnelles requises, et à harmoniser les avantages accordés aux agents concernés par l’offre continue de soins dans les formations sanitaires publiques.

D’après le communiqué du conseil des ministres, ce décret de haute portée sociale vient améliorer les conditions de travail des agents publics de santé en leur permettant désormais de délivrer des prestations de qualité. Il va permettre également aux populations de bénéficier de la continuité des soins.

Les maladies virales et infectieuses causent près de 12% des décès annuels en Côte d’Ivoire (Ministre)

Les maladies virales et infectieuses causent près de 12% des décès annuels en Côte d’Ivoire, a annoncé lundi à Abidjan, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.« Les défis de la performance auxquels se trouve confronté notre système  de santé sont énormes. Les maladies virales et infectieuses comme le  VIH, la tuberculose et le paludisme représentent une lourde charge de  morbidité. Ces maladies causent près de 12% des décès annuels en Côte  d’Ivoire », a révélé M. Aouélé qui s’exprimait dans un discours d’ouverture  du premier dialogue national sur le financement de la santé en Côte  d’Ivoire.  

« Les maladies transmissibles, les maladies maternelles,   néonatales et nutritionnelles sont les principales causes d’invalidité  et de mortalité et représentent 62% de la charge de morbidité», a-t-il  ajouté. 

Selon lui, c’est pour apporter des réponses rapides à ces défis  liés à la santé que le gouvernement ivoirien, soutenu par les  partenaires au développement, a lancé plusieurs réformes et initiatives  dont ces assises sur le financement de la santé. 

Le dialogue national  sur le financement de la santé, le premier du genre dans le pays, est  une opportunité d’échanges entre les acteurs intervenants dans la santé  en Côte d’Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du  secteur.  Ce dialogue devra s’achever jeudi par un sommet présidentiel  présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.

ODD santé en Afrique de l’ouest: pour la révision du mécanisme de suivi

Une étude de l’Initiative de prospective agricole et rurale (IPAR) menée en collaboration avec l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) souligne la nécessité de réviser les dispositifs de collecte de données existants sur les Objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé.« Seulement une partie des indicateurs de ces ODD sont mesurables avec les dispositifs actuels de suivi des pays pilotes. Il y a donc la nécessité de réviser les dispositifs de collecte de données existants, aussi bien les données d’enquêtes que les données administratives, pour assurer leur désagrégation et aspirer ainsi à atteindre les ODD à l’horizon 2030 », indique l’étude.

L’étude, dont APA a obtenu copie lundi, a été menée au Sénégal, au Burkina Faso et au Ghana.

Elle a pour but d’identifier des indicateurs communs à ces pays permettant d’initier une approche plus harmonisée du suivi dans la région ouest africaine; d’examiner la disponibilité des données pour les indicateurs pertinents; de travailler avec les organisations clés de la société civile (OSC) pour analyser leur implication dans le suivi des ODD liés à la santé et de proposer des approches pour améliorer le suivi national et régional des indicateurs identifiés.

« Sur la base des 24 cibles recensées et jugées les plus pertinentes pour le suivi de la mise en œuvre des ODD santé, les résultats montrent que certaines d’entre elles ne sont pas alignées aux priorités nationales. En effet, pour le Burkina, plus de la moitié des cibles (13) ne sont pas alignées aux priorités nationales, 7 pour le Sénégal et 2 pour le Ghana », poursuit l’étude.

Elle souligne que pour le Sénégal et le Ghana, un indicateur sur trois est indisponible contre ½ pour le Burkina. Par ailleurs, au Sénégal, 53% des indicateurs sont conformes à ceux recommandés par la Commission statistique des Nations Unies ; 40% au Ghana et 21% au Burkina Faso.

« Pour la répartition des indicateurs selon les sources, on note que les Instituts Nationaux de Statistiques (INS) du Sénégal et du Ghana sont en mesure de renseigner plus de 60%des indicateurs ODD santé. Par contre, au Burkina, la majorité des indicateurs disponibles peuvent être renseignés auprès du Ministère de la Santé (65%). Selon le type de données, au moins 1 sur 4 indicateurs sont renseignés à partir des résultats d’enquêtes quel que soit le pays », note le document.

Il ressort que certains indicateurs ne sont pas disponibles alors que leurs cibles sont alignées aux priorités nationales. Ce constat est plus soutenu au Ghana (9 indicateurs) puis au Burkina Faso (6) et au Sénégal (5).

« En ce qui concerne la désagrégation, les résultats montrent que plus de 75% des indicateurs disponibles peuvent être ventilés suivant la région. Toutefois, le niveau de désagrégation est relativement faible pour l’âge et le sexe. En effet, entre 35% (Sénégal) et 47% (Burkina) des indicateurs ne peuvent pas être désagrégés suivant l’âge. Il en est de même pour le sexe où 44% des indicateurs ne peuvent pas être ventilés au Sénégal, 45% au Ghana et 50% au Burkina Faso », indique l’étude.

L’indice synthétique montre que, sur la mise en œuvre des ODD, le Sénégal est devant suivi du Ghana et du Burkina Faso sur la concrétisation des ODD. Toutefois, suivant les ODD, le constat est que le Ghana est en nette avance sur les ODD2, 3 et 7 mais peine avec l’ODD6. Le Burkina Faso, légèrement en retrait, enregistre sa meilleure performance avec l’ODD2.

Ouverture à Abidjan d’un dialogue national sur le financement de la santé

Un dialogue national sur le financement de la santé en Côte d’Ivoire s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème, « Investir dans la santé pour un avenir meilleur », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises qui réunissent l’ensemble des parties prenantes du secteur de la santé dans le pays, visent principalement à renforcer la gouvernance  sanitaire en Côte d’Ivoire où seulement 5,9% du budget national est consacré à la santé.

« Durant la décennie d’instabilité en Côte d’Ivoire, les investissements dans le domaine de la santé ont été quasi-inexistants. Un retard que tente justement de rattraper le gouvernement ivoirien. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de l’état de santé des populations restent encore insatisfaisants et font peser des menaces importantes sur la santé des plus vulnérables », a reconnu dans un discours d’ouverture de ce dialogue, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.

Selon lui, les multiples initiatives du gouvernement ivoirien en faveur du secteur de la santé visent entre autres, à améliorer l’accès à des services néonatals, maternels et infantiles de qualité et à renforcer la gouvernance du secteur de la santé.

 « Il s’agira pour le ministère de la santé de garantir à nos populations de 2019 à 2020 des résultats immédiats portant sur la fourniture des services de santé, l’amélioration  de la protection sociale, la réduction de la mortalité infantile », a indiqué Dr Aouélé, soulignant que la réforme hospitalière initiée dans le pays induira un « changement structurant » des modes de gouvernance et de fonctionnement des hôpitaux.

Poursuivant, il a fait savoir que plusieurs questions seront débattues  au cours de conclave. Il s’agit entre autres, de s’interroger sur les   performances du secteur au regard des financements mobilisés et de  définir les actions prioritaires à conduire en matière de financement  pour accélérer le mouvement vers la couverture sanitaire universelle.

« Il s’agira pour nous de poser les bons diagnostics en matière de financement de la santé et de les conforter par des éléments de preuves. Puis, de nous accorder sur les stratégies et les mesures essentielles pour assurer un financement adéquat des interventions », a dévoilé Dr Aouélé affirmant que « notre concertation ne doit pas être stérile ».

Avant lui, Albert Flindé, conseiller spécial du premier ministre ivoirien, a  énuméré une série de priorités du gouvernement ivoirien pour le secteur de la santé dont l’accélération de la mise en place de la couverture maladie universelle.

« Malgré les efforts du gouvernement, nous constatons des indicateurs sanitaires alarmants », a dit à son tour au nom de la société civile ivoirienne, Mme Sanogo épouse Koné Solange. « La société civile souhaite  que ce dialogue soit un succès », a-t-elle espéré plaidant pour la mise en place d’un cadre de suivi des engagements qui seront pris pendant ces assises.

 « Nous vous assurons de notre accompagnement. Nous renforcerons nos appuis pour le financement de la santé en Côte d’Ivoire», a promis pour sa part, le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo au nom des partenaires techniques et financiers.

Deux temps forts marqueront ce dialogue sur le financement de la santé. Il s’agit notamment d’un pré-dialogue entre les parties prenantes du secteur de la santé qui s’ouvre ce lundi jusqu’à mercredi prochain suivi  d’un sommet présidentiel qui sera présidé jeudi par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Initié par le gouvernement ivoirien et piloté par le ministère de la santé et de l’hygiène publique, le dialogue national sur le financement de la santé est un cadre d’échanges entre les acteurs intervenant dans la santé en Côte d’Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du secteur.

Le président Issoufou inaugure le deuxième hôpital de référence du Niger

Le président Issoufou Mahamadou a inauguré, vendredi, l’hôpital de référence de Maradi (plus de 600km de Niamey), la deuxième plus grande structure sanitaire du Niger, construite pour un coût de 60 milliards de FCFA grâce à la coopération turque.Venant après celui de Niamey, inauguré en 2016, le nouvel hôpital a une capacité de 550 lits et dispose d’équipements de pointe pour la prise en charge des malades.

Financé à hauteur de 35% sous forme de don et le reste sous forme de prêt, l’hôpital s’étend sur 32 hectares et comprend 10 bâtiments d’habitation, une station pour oxygène, une morgue et un héliport.

La construction de cet hôpital dont les travaux ont débuté en 2015, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement sanitaire du Niger.

Ce programme, a dit le chef de l’État en inaugurant l’hôpital, a bénéficié depuis huit ans de 10% des 10 000 milliards mobilisés et injectés dans le développement du pays, soit quelque 1000 milliards de FCFA.

Ces 1000 milliards ont servi non seulement à financer les infrastructures sanitaires, un peu partout dans le pays, notamment en milieu rural, mais ils ont aussi été injectés dans le personnel, a affirmé le président Issoufou, soulignant   qu’à son arrivée au pouvoir en avril 2011, « il y avait à peine 350 médecins. Aujourd’hui, ils sont 1400 médecins ».

« Nous avons également fait beaucoup d’efforts pour approvisionner le pays en médicaments. Ce qui n’est pas rien, surtout si l’on sait que les médicaments représentent 75% des coûts de dépenses de soins de santé », a-t-il relevé avant d’annoncer le recrutement de 1200 personnes pour faire fonctionner la nouvelle structure sanitaire.

Lancement à Abidjan du premier dialogue national sur le financement de la santé

Le premier dialogue national sur le financement de la santé en Côte d’Ivoire qui s’ouvre lundi, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan au cours d’une conférence de presse animée par le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, a constaté APA sur place.Ce dialogue « inédit » sur la santé porté par le gouvernement ivoirien et où sont attendus environ 1000 participants,  vise à définir les stratégies pour, d’une part, accroître le financement tant domestique qu’externe des priorités nationales du secteur de la santé et d’autre part, améliorer l’efficience et l’efficacité de son utilisation, a expliqué le ministre de la santé, Eugène Aka Aouélé.

 « Ce dialogue inclusif et participatif va permettre d’ouvrir le dialogue et de faire un plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes du secteur de la santé en vue de mobiliser des ressources, notamment domestiques pour un financement accru et pérenne de la santé afin de tendre vers la couverture sanitaire universelle en Côte d’Ivoire», explique un document d’informations de ce conclave remis à APA lors de cette conférence.

Le dialogue sur le financement de la santé, se construira autour d’un engagement ferme de l’État ivoirien à mettre en œuvre les réformes clés nécessaires en vue d’améliorer l’efficience de la dépense publique de santé et avoir un consensus autour du dossier d’investissement et de financement nécessaire à sa mise en œuvre.

 « Le dialogue sur le financement de la santé doit permettre de réaffirmer que le gouvernement ivoirien est à la hauteur de ses responsabilités en matière de santé et des attentes que les citoyens ont placé en lui et qu’il multiplie les efforts pour bâtir un système de santé plus robuste et plus représentatif du niveau de croissance du pays », conclut le document.

Plusieurs activités (des panels de hauts niveau, des travaux de groupes…) sont au menu de ces assises qui s’ouvriront lundi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités de haut rang dont des chefs d’État et s’achèveront le jeudi prochain.

Ce dialogue sur le financement de la santé sera marqué par deux temps forts. Notamment une phase de pré-dialogue du 15 au 17 avril et un  sommet présidentiel présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara  clôturera la rencontre le 18 avril.

Les besoins de financement de la politique sanitaire ivoirienne sur la période 2016-2020 sont chiffrés à 1600 milliards FCFA. Selon la déclaration d’Abuja de 2001, chaque Etat africain doit consacrer 15% de son budget national aux dépenses de la santé. En Côte d’Ivoire, le niveau actuel du budget consacré à la santé oscille entre 6 et 7%.

Cameroun : une nouvelle épidémie de choléra fait quatre morts (officiel)

Le choléra a déjà causé la mort de quatre personnes dont un gendarme sur une trentaine de cas confirmés à Garoua, dans le nord du pays, deux semaines seulement après le début de l’épidémie, a appris ce mercredi APA de sources sanitaires.L’épidémie de choléra semble donc avoir refait surface. En tout cas, le Docteur Arabo Saidou, délégué régional de la Santé publique du Nord a confirmé, dans un communiqué de presse, « la résurgence de l’épidémie après presque cinq mois d’accalmie ».

Selon les autorités sanitaires, trois foyers des districts de santé de Pitoa et Garoua 1er seraient pour l’instant concernés. Cette situation a nécessité le renforcement du dispositif de riposte des services déconcentrés du ministère de la Santé publique en collaboration avec ses partenaires.

Il s’agit, entre autres, de la prévention à travers la sensibilisation dans les communautés, la promotion de l’hygiène et de l’assainissement par la distribution des kits dans les districts de santé, les désinfections systématiques de tous les sites en contact avec les patients suspects.

L’année dernière, l’épidémie de choléra avait fait une soixantaine de morts au Cameroun, dont plus de 40 pour la seule région du Nord, principal foyer de la maladie. Le choléra touche aussi les régions de l’Extrême-Nord et du Centre.

Côte d’Ivoire: les établissements sanitaires privés non immatriculés sommés de se mettre aux normes « sans délai »

Les établissements sanitaires privés non immatriculés en Côte d’Ivoire ont été sommés mercredi par le gouvernement de se mettre aux normes « sans délai », ce qui devrait permettre d’étendre le réseau d’offres de soins dans le cadre du projet de la Couverture maladie universelle (CMU).« Le Conseil a instruit le ministre de la Santé et l’ensemble des  ministres concernés à l’effet de procéder à une opération de contrôle  administrative d’envergure étendue à l’ensemble du territoire national  », a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à  l’issue d’un Conseil des ministres.  

Cette  opération vise notamment à évaluer conformément à la réglementation en  vigueur la disponibilité des prestations des soins légaux dans les  établissements sanitaires privés et à réaliser une cartographie de  l’implantation géographique de ces établissements,  a-t-il indiqué.  

«  Les opérateurs économiques propriétaires ou les représentants  d’établissements sanitaires privés non immatriculés sont appelés à  procéder sans délai à leur mise aux normes », a lancé le porte-parole du  gouvernement ivoirien.    

Cette mise aux normes  administratives et sanitaires des établissements privés de la santé  intervient par ailleurs dans le cadre du projet de la Couverture maladie  universelle initiée par le gouvernement ivoirien et qui devrait être  généralisé dans le courant de cette année.  

Le  processus en cours de l’opérationnalisation de la Couverture maladie  universelle, à en croire M. Sidi Touré, nécessitera de ce fait  l’intégration de l’ensemble des réseaux d’offres des soins existants  dans le pays notamment le secteur privé prestataire de soins qui  représente un pilier important du système national de santé. 

«  A cet effet, des conventions sont prévues entre la Caisse nationale  d’assurance maladie et les établissements sanitaires immatriculés ayant  une existence légale et pouvant assurer des prestations de soins de  qualité », a-t-il poursuivi.  

« Compte tenu de  l’exigence de qualité souvent lié à l’existante légale de ces  établissements », le Conseil a instruit le ministre de tutelle à l’effet  de procéder à ce contrôle, a souligné le porte-parole du gouvernement  ivoirien,  Sidi Touré.  

 

Abidjan abrite le 17 avril le 1er Sommet sur le financement des femmes

La Côte d’Ivoire abrite le 17 avril 2019 le premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi), annonce un communiqué de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mercredi à APA.« Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire accueillera le  premier Sommet régional de l’initiative de financement en faveur des  femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest le mercredi 17 avril  2019 », indique le communiqué.  

Ce sommet est  organisé par We-Fi en collaboration avec le groupe de la Banque Mondiale  (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Islamique  de Développement. Il mettra en vedette le président ivoirien Alassane  Ouattara et la Conseillère spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka  Trump. 

L’événement verra également la  participation du président de la BAD Akinwumi Adesina, de la Banque  Islamique de Développement, Bandar Hajjar et le PDG de la Banque  mondiale, Kristalina Georgieva.

Le sénateur  américain Lindsey Graham et d’autres personnalités sont annoncés à cette  session où ils discuteront des moyens concrets de renforcer l’appui aux  petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des femmes en  Afrique de l’Ouest.

« Je suis ravi d’accueillir  le Sommet régional de l’initiative de financement en faveur des femmes  entrepreneurs (We-Fi) à Abidjan », a déclaré le pésident Ouattara qui se  dit « convaincu que ce sommet mobilisera l’appui à l’entreprenariat  féminin en Afrique de l’Ouest », ajoute le texte.  

Il  a affirmé avoir « hâte de connaître le point de vue des femmes  entrepreneures et de travailler avec le secteur privé, les gouvernements  et les partenaires pour accroître encore les possibilités de création  d’entreprises ». 

« J’ai hâte de me joindre aux  dirigeants des gouvernements et du secteur privé africains en Côte  d’Ivoire pour le premier Sommet régional de l’Initiative de financement  en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi), » a dit la conseillère  spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka Trump. 

«  En tant que membre fondateur de We-Fi, les Etats-Unis sont fiers de  s’associer à la Banque mondiale pour aider les femmes entrepreneurs des  pays en développement à accéder aux capitaux, aux réseaux et aux mentors  nécessaires pour créer et développer leurs entreprises », s’est-elle  félicitée. 

 Grâce à des efforts tels que  We-Fi, poursuit-elle, « l’initiative du gouvernement W-GDP du  gouvernement américain donne aux femmes du monde entier un pouvoir  économique et favorise la prospérité et la paix ». 

L’événement  mettra par ailleurs en vedette des femmes chefs d’entreprise, des  cadres du secteur privé, des ministres et des représentants clés du  gouvernement issus du We-Fi et des partenaires qui vont discuter sur des  voies de financement des initiatives féminines. 

Cette  plateforme vise notamment à améliorer l’accès des femmes entrepreneurs  au financement, aux marchés et aux réseaux par le biais de réformes des  politiques publiques et d’actions du secteur privé.  

Santé : Charte pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles

Une charte pour la prévention et de la lutte contre les maladies non transmissibles a été signée, ce lundi à Rabat, par 11 départements ministériels marocains, ainsi que des acteurs de la société civile et des représentants du secteur privé.Signé à l’occasion de la célébration au Maroc de la Journée mondiale de la santé de 2019, sous le signe « Soins de santé primaires: la voie vers la couverture santé universelle», ce document s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale multisectorielle pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles.

Les parties signataires s’engagent, en vertu de cette charte, à adopter la vision, les objectifs, ainsi que les mécanismes de la mise en œuvre de la stratégie nationale multisectorielle pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles.

Il s’agit également de contribuer à la mise en place d’un plan d’action unifié pour la prévention et la lutte contre ces maladies, conformément aux objectifs fixés dans le Plan national en la matière (2019-2029), ainsi qu’à l’adoption des lois et des législations visant la promotion d’une alimentation saine et la lutte contre le tabagisme et la consommation de l’alcool.

La charte prévoit, ainsi, l’implication des départements concernés dans la mise en œuvre du plan d’action multisectoriel visant à promouvoir un mode de vie sain, à mettre en place des initiatives performantes pour réduire les facteurs de risque communs de maladies non transmissibles, en plus de l’engagement du secteur privé et de la société civile dans le renforcement de la santé et la lutte contre les facteurs de risque afférents à ces maladies.

La sensibilisation sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles figure, également, dans la charte, au même titre que le renforcement des capacités humaines pour obtenir les résultats recherchés et le soutien et l’appui des études et des recherches en la matière.

« Les hépatites B et C sont plus meurtrières que le VIH/Sida », selon Boniface Yoman Yao

Président de l’Organisation non gouvernementale (ONG) « SOS Hépatites Côte d’Ivoire », Boniface Yoman Yao, révèle dans un entretien avec APA que « les hépatites B et C sont plus meurtrières que le VIH/Sida », conseillant le « dépistage précoce » pour prévenir ces deux pathologies.Selon Boniface Yoman Yao, l’hépatite virale est une inflammation du foie causée par un virus « cent fois plus dangereux que celui du VIH/Sida », dénombrant cinq types d’hépatites virales qui sont bien connues que sont « l’hépatite A, l’hépatite B, l’hépatite C, l’hépatite D et l’hépatite E ». 

« Leurs symptômes se ressemblent, mais leur mode de transmission et leur évolution dans l’organisme varient considérablement », indique-t-il, soulignant que « l’hépatite B et l’hépatite C sont les plus courant ».

« En général, l’hépatite est une maladie trompeuse qui évolue de façon asymétrique. Le sujet ne développe aucun symptôme d’où sa dangerosité. Mais l’ictère ou jaunisse est le signe évident  qu’on ne peut pas échapper à une hépatite.  Et quand on a une série de paludisme à répétition, il faut faire un test de dépistage. C’est plus prudent », fait-il remarquer.

C’est pourquoi l’ONG « SOS Hépatites Côte d’Ivoire » mène des campagnes tout azimut de sensibilisation et de dépistage de cette pathologie car, souligne-t-il, l’hépatite B a un taux de prévalence très élevé en Côte d’Ivoire, entre 12 et 13% et l’hépatite C a un taux de prévalence de 4% »

« Des taux supérieurs à celui du VIH/sida qui se situe entre -3 et 2% qui font de l’hépatite B et C des pathologies plus meurtrière que le VIH/Sida », précise M. Yoman qui prépare une campagne de dépistage en faveur des hommes et femmes des médias ivoiriens.

« L’hépatite A et B ont le même mode de contamination lié à l’hygiène de vie, aux conditions de propreté…. L’hépatite B et l’hépatite C sont délicates. Ce sont des maladies liées à nos vies quotidiennes parce que le virus se trouve dans le sang, dans les liquides biologiques (sécrétions vaginales, lait maternel, sperme, salive). L’hépatite B qui est la plus répandue a le plus de facteur de risques », explique, encore Boniface Yoman.

Si l’hépatite B est chronique, selon M. Yoman, il existe, cependant « des médicaments efficaces qui empêchent les complications dont la cirrhose et le cancer du foie ». Quant à  l’hépatite C, « il se guérit mais a un coût très élevé entre 200 et 265.00FCFA par mois pour un traitement qui dure 3 mois ».

« A cause du coût de traitement élevé, le taux de déperdition de malades qui initient un traitement est de 56% », souligne le président de « SOS Hépatites Côte d’Ivoire » qui travaille à la sensibilisation et au dépistage avec « des hépatologues et laborantins membres de l’ONG qui exposent sur les facteurs de risques pendant les campagnes».

Pour M. Yoman, « les hépatites sont devenues un véritable problème de santé publique en Afrique, dans le monde et en côte d’Ivoire. Et il y a lieu  de connaître son statut, les facteurs de risques », appelle-t-il à la mobilisation générale pour « un dépistage précoce » car « on peut avoir l’hépatite virale sans le savoir », conclut-il.

Les tests du vih/sida gratuits au Cameroun à partir du 1er janvier 2020 (gouvernement)

Les tests de dépistage rapide du vih/sida seront gratuits dans les hôpitaux publics camerounais, pour toutes les populations à compter du 1er janvier 2020, selon une note une note du ministre de la Santé, Manaouda Malachie, publiée jeudi.La même gratuité concerne les consultations médicales et consultations prénatales pour toute personne vivant avec le vih/sida, les examens de suivi biologique, les tests de dépistage précoce en faveur des enfants, les médicaments antirétroviraux (ARV) et de prévention des infections opportunistes ainsi que leur collecte.

De même, les réactifs et médicaments afférents à l’ensemble des examens et services y relatifs, sont dorénavant fournis gratuitement aux formations sanitaires et aux laboratoires retenus par le ministère de la Santé, conformément aux directives nationales en vigueur.

Jusqu’à présent, le coût subventionné des examens de suivi biologique était de 5000 FCFA, et celui de la numération lymphocytaire (CD4) de 2500 FCFA, lesdits examens s’effectuant semestriellement et/ou annuellement, selon les cas.

Bien que réputés gratuits, les traitements (ARV) issus des protocoles de 1ère et de 2ème lignes connaissent régulièrement des ruptures de stocks à travers le pays, suscitant de vives récriminations de la part des associations de personnes vivant avec le vih/sida.

Au Cameroun, et selon les chiffres officiels, le taux global de prévalence à la pandémie était de 3,4% en 2018, contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016. Par ailleurs, la transmission de la mère à l’enfant est passée de 7,8% en 2012 à 0,1% en 2018.

Lutte contre le Sida : l’Onusida veut aider le Congo à mobiliser des fonds

Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, en séjour de travail à Brazzaville, a pris l’engagement au nom de son institution de soutenir le Congo dans la mobilisation de fonds pour relever le défi de la lutte contre le VIH/sida dans le pays.Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, et secrétaire général adjoint des Nations unies  a pris cette engagement  devant la presse dès son arrivée à Brazzaville pour un séjour de travail  qui prend fin le 5 avril et sera marqué par plusieurs rencontres avec les autorités congolaise, dont le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Il a dit sa satisfaction de « l’engagement du gouvernement congolais dans la lutte contre le VIH/Sida ».

Pour rappel, le Congo va abriter du 8 au 9 juillet 2019 une conférence internationale sur le VIH/sida pour rechercher les financements internes à l’Afrique permettant de faire face à cette pandémie.

Baisse du taux de prévalence du Sida au Cameroun (rapport)

Le taux de prévalence national du VIH Sida au Cameroun est de 3,4% en 2018 contre 3,9% en 2016 et 4,3% en 2011, selon un rapport publié jeudi par le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) à l’occasion de sa première réunion statutaire annuelle.Sur la base de ce document, il est précisé que ce taux de prévalence  » de moins en moins élevé » d’après le ministère de la Santé publique démontre que la sensibilisation contre cette pandémie « porte déjà des fruits ».

C’est la raison pour laquelle, il convient de poursuivre cette campagne d’éducation et de formation des populations, dans l’optique de conforter « les bons points de la stratégie nationale de lutte contre le sida ».

Une sensibilisation accrue notamment auprès des personnes âgées de 15 à 24 ans qui constituent la tranche à risque avec parfois une prévalence de 10% dans certaines régions du pays.

L’autre satisfaction réside chez les femmes enceintes, où la prévalence est passée de 7,12% en 2012 contre 0,1% en 2018.

Le CNLS entend également accentuer la sensibilisation sur des « personnes à risque », notamment les femmes enceintes, mais aussi les travailleurs mobiles à l’instar des transporteurs ou des militaires.

« Si l’on peut se satisfaire de ce résultat parce qu’il est en baisse, nous pensons que le travail reste immense. C’est quand même près de 350 000 personnes qui souffrent de cette maladie. Si le taux de prévalence de 0% est difficile à réaliser, notre objectif est de réduire la proportion des malades à moins de 2% d’ici 2025 », explique le CNLS.

Par ailleurs, le nombre de personnes sous traitement antirétroviraux (ARV) connait une réelle progression, passant de 42,5% en 2017 contre 51% en 2018 alors que des personnes sous traitement des ARV tournent autour de 230 000 actuellement.

Côte d’Ivoire: création d’un Centre des opérations d’urgence de santé publique

La porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la création d’un Centre des opérations d’urgence de santé publique en vue de prévenir et riposter contre tout type de menaces sur la santé publique, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le Centre des opérations d’urgence de santé publique est un  espace de surveillance des maladies et de riposte qui réunit des  compétences pluridisciplinaires et multisectorielles, destiné à la  coordination de l’information et des ressources » pour gérer les menaces  sanitaires, a dit M. Touré.   

 L’Etat  ivoirien,  en mettant en place ce dispositif,  veut accroître les  capacités de détection, de prévention et de riposte face à tout type de  menaces en matière de santé publique, a fait savoir M. Sidi Touré.  

Il  a en outre annoncé la mise sur pied de la plateforme nationale « Une  seule santé » qui s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de  sécurité sanitaire mondiale (global health security agenda) lancé en  2014 dans le but d’adresser efficacement les menaces inhérentes aux  maladies infectieuses.

Placée sous l’autorité  du gouvernement, cette plateforme est composée de toutes les structures  publiques et privées nationales, des partenaires techniques et  financiers et de la société civile, également impliquée dans la gestion  des urgences sanitaires. 

Selon M. Touré, «  cette plateforme a pour objectif d’assurer la protection des populations  contre les menaces sanitaires à travers des mesures de prévention, de  riposte et d’éradication. Elle est également chargée de coordonner les  investigations et les activités » sanitaires.  

Le  Conseil a aussi adopté un dossier d’investissement pour le financement  des priorités du secteur de la santé. L‘Etat de Côte d’Ivoire qui  consent des efforts pour adresser les problématiques sanitaires, prévoit  environ 1.657 milliards pour la période 2020-2024 afin d’améliorer les  indicateurs de la santé.  

Le gouvernement ivoirien injecte 10,7 milliards FCFA dans l’acquisition de vaccins en 2019

Le gouvernement ivoirien a injecté plus de 10 milliards FCFA pour le financement des vaccins en Côte d’Ivoire pour l’année 2019, a révélé mardi à Abidjan, Samba Mamadou, le directeur général de la santé.«Le co-financement du pays dans l’achat des vaccins va augmenter de manière graduelle pour atteindre les 100% en 2025… A cet effet, le gouvernement a financé l’achat des vaccins à hauteur de 4,2 milliards FCFA en 2017, 10 milliards FCFA en 2018 et plus de 10,7 milliards FCFA en 2019» , a indiqué M. Samba, soulignant qu’au plan budgétaire, la dotation  en vaccins de 2020 est « déjà acquise».

Le directeur général de la santé s’exprimait au nom du ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique à la cérémonie d’ouverture d’un « atelier de planification de la transition accélérée de la Côte d’Ivoire à la sortie de l’éligibilité des financements GAVI d’ici 2025».

Cette rencontre qui prendra fin jeudi,  vise notamment à planifier le retrait de « GAVI, l’Alliance pour le vaccin» ( une organisation qui aide au financement des vaccins dans les pays en développement) dans le financement des vaccins en Côte d’Ivoire d’ici 2025 pour que le pays prenne le relai.

 Cet atelier devra notamment aboutir à un plan de transition précisant l’estimation des coûts globaux du Programme élargi de vaccination ( PEV), achats de vaccins, logistique…

« Pendant ces trois jours, les experts vont réfléchir pour trouver la meilleure manière d’arriver à cette transition accélérée puisqu’il faut qu’en 2023, on mette en place notre budget qui puisse nous permettre de prendre en charge toutes nos activités de vaccination », a expliqué M. Samba assurant que la Côte d’Ivoire qui est dans la phase de «  transition préparatoire » de ce projet depuis 2016, «est prête» pour accueillir la « transition accélérée»  et prendre en charge à 100%  le financement de tous ces vaccins dans le cadre du Programme élargi de vaccination ( PEV) à partir de 2025.

« En ce concerne, l’achat des vaccins, GAVI apporte un appui financier aux pays sur la base d’un principe de co-financement du pays dont la contribution est fixée en fonction de l’évolution des ressources du Produit national brut ( PNB) par habitant», a auparavant fait savoir le représentant du ministre Eugène Aka  Aouélé.

Justifiant le retrait de GAVI du financement des vaccins en Côte d’Ivoire en 2025, M. Samba a également expliqué que selon les projections des trois dernières années, « le revenu national brut par habitant de 2016 à 2018 est de 1580 dollars par personne dans le pays, ce qui est supérieur au seuil d’éligibilité au financement de GAVI».

« Le fonctionnement de GAVI est qu’après un certain nombre d’années, lorsque le PNB d’un pays dépasse un certain niveau, progressivement, l’organisation se retire et c’est le gouvernement qui prend le relai pour payer les vaccins », a indiqué pour sa part, Pascal Rigaldies, le responsable programme de GAVI. 

La phase de « transition accélérée » de ce projet, a-t-il poursuivi, démarrera l’an prochain pour la Côte d’Ivoire. « Pendant 5 ans, on va continuer à soutenir le Programme élargi de vaccination ( PEV), mais la contribution du gouvernement  ivoirien va augmenter progressivement jusqu’à 100% à partir de 2025», a conclu M. Rigaldies, se félicitant du « bilan positif» de l’intervention de son organisation dans le financement des vaccins en Côte d’Ivoire depuis 2001.

 « GAVI, l’Alliance pour le vaccin» est un partenariat public-privé qui a pour mission de sauver la vie des enfants et de protéger la santé des populations en élargissant l’accès à la vaccination dans les pays en développement.

Cette institution soutient le PEV en Côte d’Ivoire depuis 2001 et œuvre pour  le renforcement du  système de santé. Ce soutien de GAVI en Côte d’Ivoire s’élève à ce jour, à un montant décaissé de 177 millions de dollars US.

Chirurgie humanitaire: plus de 130 patients opérés dont 9 de goître dans l’Ouest ivoirien

Plus de 130 patients dont neuf atteints de goître (thyroïde) ont été opérés à Man, dans l’Ouest ivoirien, lors d’une campagne humanitaire de l’Association des chirurgiens en vidéo endoscopie chirurgicale d’Abidjan (ACVCA), tenue du 27 au 31 mars 2019.« Nous avons eu globalement à opérer 132 patients », a indiqué  lundi à APA le professeur Clément Blegolé, chirurgien des hôpitaux et  enseignant de l’UFR (Unité de formation et de recherche) des sciences  médicales d’Abidjan, précisant que huit femmes et un homme ont été  opérés de la thyroïde.   

Au nombre des  personnes ayant subi les actes chirurgicaux, l’on dénombre des enfants  dont « le plus jeune avait un an et six mois ainsi que des adultes parmi  lesquels le plus âgé avait 82 ans », a fait observer le professeur  Clément Blegolé. 

Pendant ces trois jours de  chirurgie humanitaire, dira-t-il, l’association qui intervient à titre  gracieux et à partir de dons, a eu également à faire 160 interventions. À  défaut de kits, beaucoup de malades sont cependant restés sans être  pris en charge.    

Dans cette région  montagneuse du pays, le goître est très présent surtout chez les femmes et se  caractérise par une augmentation de volume de la glande thyroïde, située  au niveau de la gorge. Il est notamment dû à un manque d’iode dans  l’eau de consommation. 

La chirurgie de la  thyroïde est enseignée aux praticiens et aux étudiants au cours de cette  formation pratique. Selon le professeur Blegolé « pas mal de  chirurgiens ne savent pas maîtriser cela». Ce faisant, l’ACVCA permet  aux patients souffrant de cette pathologie d’être pris en charge.  

Lors  des séances opératoires, l’organisation développe de nouvelles méthodes  en termes d’intervention chirurgicale. Aujourd’hui, prône-t-elle la  chirurgie laparoscopique qui se fait  sans ouvrir l’abdomen, en  regardant l’écran de télévision, pour opérer les malades à partir de  gestes.  

Cette technologie permet de faire le  diagnostic exact ainsi que le traitement de la maladie et d’obtenir une  précision chirurgicale, soutient le professeur Clément Oble Blégole, qui  encadre des spécialistes et des étudiants au Centre hospitalier  universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.   

L’ACVCA  organise périodiquement des journées de formation médicale et de  chirurgie humanitaire. Créée en 2008, l’association a pour objectif de  sensibiliser les populations sur la prévention des risques sanitaires  surtout en zone rurale, en apportant son expertise aux structures  sanitaires de proximité.   

« Nous voulons  permettre à nos populations qui ne peuvent pas accéder à la chirurgie  moderne de profiter de la nouvelle technologie et de l’apport  chirurgical de certains des experts de la place » en allant vers ces  personnes vulnérables et démunies, a-t-il renchéri.    

L’organisation  est soutenue par des partenaires. En 2008, elle a enregistré 20  patients opérés à Abidjan. En 2012, ce nombre va passer à 45 patients,  puis 80 patients en 2015 et 46 en 2016 avant de s’établir à 200 en  2018. 

Pour cette campagne, plusieurs étudiants  ont pris part à la formation avec neuf universitaires (professeurs et  assistants). Au cours de la formation, les étudiants,  selon leur  spécialité aident à opérer auprès de leurs enseignants avant  d’intervenir sur des cas de pathologie.

La  ville de Bouaké devrait accueillir la prochaine campagne prévue du 12 au  16 juin 2019. Et ce, en raison des travaux encore en cours à l’hôpital  de Korhogo (nord), où l’association n’est pas sûre de tenir en juin les  consultations auprès des populations.   

En  novembre 2019, est prévue la célébration des 20 ans de la chirurgie  laparoscopique en Côte d’Ivoire. Les campagnes de l’association ont  permis de redonner l’espoir à près de 400 personnes atteintes de  pathologies telles que l’hernie, l’hydocèle, le fibrome, le kyste de  l’ovaire et l’appendicite.    

35 pédiatres sénégalais formés en nutrition pédiatrique

Trente-cinq pédiatres issus des structures de santé publique et privées de différentes régions du Sénégal ont été formés en nutrition pédiatrique et viennent s’ajouter à leurs collègues formés les années précédentes, a appris APA dimanche auprès de l’initiateur de la formation.« Cette formation en ligne, financée par l’Institut Nestlé Nutrition Afrique, permet aux participants de mieux appréhender l’importance d’une alimentation saine et précoce dans la lutte contre le cycle intergénérationnel de la malnutrition », rapporte un communiqué de Nestlé-Sénégal, précisant que les bénéficiaires ont reçu leur diplôme le 27 mars dernier à Dakar.

Cité par le communiqué, le Pr Ahmadou Sidy Ka, chef du service de néonatalogie du Centre Hospitalier National d’Enfant Albert Royer de Dakar, a rappelé l’importance de l’apprentissage de la saveur et de même que le rôle de l’alimentation complémentaire au moment de la diversification chez le nourrisson.

Pour le Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne Guèye, chef du Service de Pédiatrie de l’Hôpital pour Enfants de Diamniadio, « il est important de savoir quoi communiquer et avec qui communiquer » car, « le conseil nutritionnel doit être adapté à la cible ».

« Cette formation m’a permis de mettre à jour mes connaissances et de les ramener à un aspect pratique », témoigne Dr Abdallah Diallo, pédiatre à l’Hôpital Régional de Thiès, un des bénéficiaires de la formation.

Brazzaville accueille en juillet une conférence internationale sur le Vih/Sida

Une conférence internationale sur le Vih/Sida se tiendra du 8 au 9 juillet 2019 à Brazzaville, a appris APA auprès de ses organisateurs.Cette rencontre, selon le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang en visite au Congo, réunira les présidents des parlements  d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les partenaires impliqués dans le financement de la santé et la lutte  contre le Vih/sida et les experts de l’Onu-Sida en vue de chercher les  financements pour faire face à cette pandémie.

« Les participants vont pendant deux jours réfléchir sur les nouvelles stratégies de financement de la santé en Afrique à l’horizon 2020, mais aussi sur la sempiternelle question du Vih/Sida qui continue de tuer des millions d’Africains », a expliqué vendredi soir à la presse, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang.

A son avis, « le plus souvent, la santé des Africains est financé de l’extérieur, mais à travers cette conférence, nous voulons trouver de sources de financements internes, innovantes et pérennes pour que les Africains puissent se soigner » eux-mêmes.