Lancement à Abidjan des travaux de relocalisation de la direction des examens et concours

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman et sa collègue de la santé et de l’hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie ont lancé officiellement, lundi à Abidjan, les travaux de relocalisation de la Direction des examens et concours (DECO), du Centre médico-scolaire et du Programme national de santé scolaire et universitaire (PNSSU) sur le terrain de la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL ) du Plateau dans le quartier administratif d’Abidjan, a constaté APA sur place.Les travaux de reconstruction de ces trois structures sur un site de 6200 m² dans la même commune du Plateau devront coûter 4 milliards FCFA et dureront 6 mois. Sur l’ancien site de la DECO, sera construite la bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan (BRAA). 

Le démarrage des travaux de construction de la bibliothèque de la renaissance africaine dénommée BRAA était soumis à la relocalisation de cette importante structure qu’est la DECO, a fait savoir le ministre de la culture  dans un discours, se félicitant de ce que le lancement officiel de ces travaux de relocalisation marque le « démarrage symbolique» des travaux de construction de la BRAA.

« Nous exprimons notre engagement à faire en sorte que ces relocalisations donnent satisfaction», a assuré M. Bandaman  réitérant la confiance de l’État au maître d’œuvre de ces projets qu’est la société « Côte d’Ivoire Investissements».

 A son tour, la ministre de la santé et de l’hygiène publique, s’est satisfaite de la parfaite collaboration entre son département ministériel et ceux de la culture et de l’éducation nationale dans le cadre de ces projets.

« J’espère que ce projet va vite sortir de terre. Je suis pressée de voir la fonctionnalité de ces trois structures», a dit Mme Coffie.

 Expliquant pour sa part, le contenu du projet de construction de la bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan ( BRAA) qui devra être bâtie sur l’ancien site de la DECO,  Ahmed Cissé, le directeur général de « Côte d’Ivoire Investissements», le maître d’œuvre dudit projet, a révélé que tout le financement est « réuni».

« Le projet de construction de la bibliothèque, c’est le plus gros projet. Il y aura sur ce site une bibliothèque, un commerce, des bureaux, un motel de cinq étoiles avec près de 240 chambres», a expliqué M. Cissé soulignant que ce projet devrait durer trois ans, soit jusqu’en 2021.

Le 27 juin dernier à l’issue d’un conseil des ministres à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné annonçait à la presse, la construction d’un centre des arts et des affaires d’Abidjan dans le quartier administratif de la capitale économique ivoirienne sur l’actuel site de la DECO.

« Le contrat prévoit la rétrocession à l’État d’une partie de ce centre qui permettra d’abriter la bibliothèque nationale de la renaissance africaine d’Abidjan », avait précisé M. Koné.

Retour en Afrique de Sud de médecins formés à Cuba

Le ministre sud-africain de la Santé, Aaron Motsoaledi a accueilli, dimanche soir à Johannesburg, les 260 médecins formés à Cuba, en organisant pour eux une fête ayant vu la participation de leurs parents et des proches.Motsoaledi et son adjoint, Joe Phaahla, ainsi que les familles des jeunes médecins ont célébré leurs nouveaux experts de la santé lors d’une cérémonie en grande pompe organisée à l’aéroport international OR Tambo.

Les médecins ont été formés à Cuba dans le cadre du programme de collaboration médicale Nelson Mandela-Fidel Castro (NMFC) du ministère de la Santé.

L’Afrique du Sud et Cuba entretiennent des relations diplomatiques depuis 1994 ayant abouti à divers accords en matière de santé publique, notamment la formation de médecins sud-africains à Cuba.

Les présidents Nelson Mandela et Fidel Castro ont mis en place le programme NMFC en 1996 en vue de remédier aux problèmes d’insuffisance du personnel médical dans certaines zones ainsi que la mauvaise qualité des soins dans les zones rurales, périurbaines et les townships.

Santé: mise en route du tourisme médical entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie

Le tourisme médical entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie a été mis en route, samedi, à travers la signature d’un accord de partenariat entre la Polyclinique Farah d’Abidjan et le Centre hospitalier international Carthagène de Tunis, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le tourisme médical est en bonne place dans cet accord de partenariat paraphé par Dr Walid Zahreddine, Président Directeur général de la Polyclinique Farah et Bilel Zakhama , Directeur général adjoint du Centre hospitalier international Carthagène de Tunis.

Il a pour objectif « d’initier et renforcer le partage de bonnes pratiques et l’enseignement post-universitaire sur l’évolution de la science médicale, mais également l’échange et la formation du personnel paramédical ».

« Ce partenariat témoigne  de la volonté de traduire en acte le même idéal d’excellence qui définit nos deux structures ainsi que la détermination à donner le meilleur pour satisfaire ensemble la demande de soins pointus de haut niveau en Côte d’Ivoire et dans la sous-région », a déclaré Dr Walid Zahreddine.

«Je me réjouis  de constater que nous partageons la même conviction, c’est pourquoi, le Président Directeur général de Carthagène a très vite compris l’intérêt et les enjeux en instruisant ses collaborateurs à travailler à la concrétisation rapide et prompte de cette coopération Sud-Sud », a-t-il poursuivi.

Parlant du tourisme médical, le patron de la Polyclinique Farah a souligné que l’objectif de son établissement « est de faire diriger les expatriations de  toute la sous-région, c’est-dire des pays de l’Afrique de l’Ouest vers la Côte d’Ivoire parce qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, on a le potentiel de  structures sanitaires privées, on a un plateau technique très performant ».

« A partir de la Côte d’Ivoire, s’il y a certains cas qu’on ne peut pas gérer, pour nous Farah, nous avons pris un engagement de rediriger ces malades vers l’hôpital Carthagène de Tunis, qu’on a déjà visité et dont on s’est rassuré de la qualité des soins, de la qualité des prestations, de la qualité des intervenants au niveau médical et paramédical ».

«Pour nous, si l’un des malades le souhaite ou son état nécessite une évacuation, ça va être de façon prioritaire au niveau de l’hôpital Carthagène», a conclu Dr Walid Zahreddine.

Le Directeur général adjoint du Centre hospitalier international Carthagène de Tunis, Bilel Zakhama, a pour sa part insisté sur « une collaboration d’échanges de compétence et du développement », car, a-t-il expliqué « c’est un system qui fera avancer la prise en charge du patient et la sécurité du patient».

« Le principe de la coopération n’est pas l’évacuation. Il s’agit de consolider nos efforts que ça soit à Abidjan ou à Tunis. Il s’agit de faire venir des médecins pour développer des techniques, faire du transfert de compétence, accompagner des médecins et apprendre aussi parce que chaque pays à sa spécificité et sa manière de faire », a soutenu M. Zakhama.

« Pour nous, c’est toujours un apprentissage de venir ici, permettre à notre personnel de faire un transfert de compétence », a-t-il ajouté, soulignant que « dans un deuxième volet, on va recevoir aussi des médecins de la Polyclinique Farah et son personnel pour apprendre les nouvelles techniques, apprendre à maîtriser une certaine compétence ».

« S’il y a des patients ici et que le plateau technique ici ne permet pas leur prise en charge, il sera préférable de les évacuer », a poursuivi Bilel Zakhama, se félicitant des investissements opérés par son partenaire, la Polyclinique Farah.

Cette signature d’accord a été précédée jeudi et vendredi par  des séances de pratique avec des interventions chirurgicales  dans deux pôles d’excellence de la Polyclinique Farah (la cardiologie interventionnelle et l’orthopédie). Le volet scientifique avec des études post-universitaires sur deux spécialités a eu lieu, samedi, après la signature de cet accord.

Située à Marcory résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, la Polyclinique Farah, est la dernière-née des Polycliniques privées de Côte d’Ivoire qui poursuit « son élan de modernisation permanente ». Avec plateau technique de dernière génération, elle ambitionne d’offrir des prestations de qualité à l’échelle internationale.

Le Centre hospitalier international Carthagène de Tunis est un établissement de santé de haut standing qui se distingue par sa grande capacité d’accueil (250 lits), par son plateau technique performant  et innovant, et surtout par ses intervenants médicaux.

S/Léone: inauguration d’un centre contre les maladies infectieuses

Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a procédé vendredi à l’inauguration d’un centre de lutte contre les maladies infectieuses financé par la Chine.Le centre, qui sera géré conjointement par des responsables chinois et sierra-léonais, est logé à l’hôpital militaire 34 de Freetown.

Cette infrastructure est le premier du pays consacré à la prévention et au contrôle des maladies infectieuses tropicales.

Il s’agit également du premier centre du genre construit en Afrique par la Chine.

La Sierra Léone fait partie des trois pays de l’Afrique de l’Ouest touchés par l’épidémie d’Ebola en 2014 qui a fait près de 30.000 victimes.

La Chine a été l’un des premiers pays étrangers à apporter son soutien dans les efforts pour contenir la maladie. L’idée d’un centre de contrôle des maladies est née de cette expérience.

Le président Bio a remercié le gouvernement chinois pour son soutien continu à la Sierra Léone, en soulignant que le nouveau centre va non seulement aider dans la « prévention et la gestion de toute épidémie de maladies infectieuses, mais aussi servira à l’ensemble du secteur de la santé ».

Lutte contre le paludisme: présentation à Abidjan d’un nouvel antipaludique

Un nouvel antipaludique dénommé « Pyramax» lancé par le laboratoire Coréen Shin Poong Pharm et son partenaire Tedis Promo, un promoteur de médicaments, a été présenté, jeudi à Abidjan, aux professionnels de la santé et aux populations en présence de l’Ambassadeur de la République de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Rhee Yong Il, a constaté APA sur place.Combinaison thérapeutique à base d’Arthémsinine (CTA), Pyramax est un traitement curatif pour le paludisme non compliqué à plasmodium falciparum et plasmodium vivax qui s’administre en une seule prise par jour pendant trois jours, expliquent les promoteurs, ajoutant que cet antipaludéen présente des formulations adaptées aussi bien aux adultes qu’aux enfants ( sous formes de comprimés et de granules).

Se félicitant de la mise sur le marché pharmaceutique ivoirien de ce médicament,  le professeur des maladies infectieuses et tropicales, Emmanuel Bissagnene, a indiqué que « la lutte contre le paludisme est en bonne marche».

Vantant à son tour, les mérites de cet antipaludique, M. René Cazetien du laboratoire Shin Poong Pharm, a affirmé que Pyramax « a été approuvé par l’agence Européenne et a reçu l’agrément de l’organisation mondiale de la santé (en 2014 pour les comprimés et 2017 pour les granules) ».

L’industrie du faux médicament rapporte beaucoup plus d’argent que celle de la drogue, a regretté, pour sa part, Dr Louis Pénali de l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire, relevant que  le problème de la contrefaçon se situe au niveau du transport, de la production et du stockage des médicaments.

 Selon une étude du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les cas de décès liés au paludisme en Côte d’Ivoire, ont baissé passant de 4431 cas en 2016 à 3222 en 2017.

Tchad : les grévistes de la santé menacent de suspendre le service minimum

Après la menace du gouvernement de ne plus payer les jours de grève aux travailleurs, les syndicats de la santé ont menacé, jeudi à N’Djaména, de suspendre le service minimum dans les hôpitaux et envisagé d’entreprendre d’autres actions.Le gouvernement tchadien a, dans une déclaration rendue public hier, fait savoir aux syndicats grévistes que la loi 32 sera appliquée dès la fin du mois de juillet si le mot d’ordre n’est pas levé.

Dans sa réplique, la plateforme syndicale rappelle au gouvernement que la loi 32 est en relecture, donc suspendue jusqu’à la conclusion des travaux du comité. « Cette loi, insistent les syndicalistes dans un communiqué de presse, ne peut être appliquée en ce moment ».

Ils précisent par ailleurs qu’aucune trêve sociale n’a été signée avec le gouvernement, mais plutôt un accord datant du 14 mars 2018.

La plateforme souligne que les travailleurs tchadiens ne réclament pas une augmentation des salaires, mais plutôt le reversement des ponctions salariales.

Depuis le déclenchement de la grève fin mai dernier, les hôpitaux du Tchad fonctionnent avec un service minimum. Quelques agents de santé sont désignés pour assurer certains soins d’urgence aux malades.

Sénégal : Bientôt une antenne du SAMU à Kaolack (Centre)

Le Service d’Assistance Médicale d’Urgences (SAMU) national va bientôt ouvrir une antenne dans la région de Kaolack (centre) pour pouvoir prendre en charge, en temps réel, les cas de traumatologie enregistrés dans la zone, a annoncé mercredi soir à Dakar, le chef du département de chirurgie et de spécialité chirurgicale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Pape Saliou Diop.S’exprimant lors des 32èmes Journées annuelles de chirurgie, le professeur Diop a expliqué que cette ouverture prochaine de l’antenne de Kaolack entre dans le cadre de la politique de décentralisation du SAMU national qui a récemment ouvert une antenne à Saint-Louis (nord).

Par ailleurs, il a informé que la chirurgie sénégalaise se porte « parfaitement » et que le pays est « bien garni en matière de chirurgie ».

« Bien qu’il n’y ait pas le nombre nécessaire de ressources humaines et c’est partout pareil dans le monde, nous avons quand-même ce qu’il faut pour faire « une chirurgie honnête » au Sénégal », a-t-il soutenu.

Poursuivant, il a indiqué que le cancer est la maladie qui nécessite le plus d’intervention chirurgicale au Sénégal à cause d’un mode de vie de plus en plus occidentalisé. A cette maladie, s’ajoutent la pathologie traumatique et celle pariétale.

Les 32èmes Journées annuelles de chirurgie, organisées par le Département de chirurgie et spécialités chirurgicales de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie sont couplées à la troisième Journée conjointe des Départements de chirurgie du Sénégal : Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor.

Trois symposiums sur « L’accueil aux urgences chirurgicales », « Quoi de neuf en chirurgie ? » et « La Pathologie herniaire » sont au programme de cette rencontre qui a pour thème : « Les urgences, les tumeurs, les innovations en chirurgie et la pédagogie en Chirurgie ».

Gabon : la directrice régionale de l’OMS-Afrique offre du matériel médical

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Rebecca, Matshidiso Moeti a remis, mercredi à Libreville, au ministre gabonais de la Santé, Me Denise Mekam’ne, un important lot d’équipements composé de matériel médical, informatique, mobilier de bureau et 1600 kits pour lutter contre la fièvre hémorragique Ebola.En séjour de quarante-huit heures au Gabon, le Dr, Matshidiso Moeti aura un entretien avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, la présidente du Sénat, ainsi qu’avec le personnel des organisations onusiennes présent à Libreville.

L’agenda de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique prévoit aussi une visite au centre de santé de Nzeng Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville où est concentré près du tiers de la population de la capitale gabonaise.

Dans cet établissement sanitaire, elle va constater l’effectivité de la gratuité des accouchements dans les établissements sanitaires publics, décidée en janvier dernier par le chef de l’Etat gabonais.

Jeudi prochain, le Dr Matshidiso Moeti fera une importante communication lors du forum national sur les maladies non transmissibles en plein essor dans les pays africains.

C’est la deuxième visite du genre pour la patronne de du bureau régional de l’OMS Afrique au Gabon. La première avait eu lieu du 10 au 13 février 2013.

Bénin : Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme et son adjoint limogés

Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme au Bénin, Alexis Tchévoédé, et son adjoint ont été relevés de leurs fonctions, annonce le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie jeudi.Aux termes  du communiqué, il est reproché aux deux responsables « des irrégularités et des insuffisances » décelées dans la conduite du Programme national de lutte contre le paludisme par une mission d’investigation.

Le rapport de cette, selon le communiqué du conseil des ministres, fait état de l’ « inefficacité du dispositif d’audit et de contrôle interne du programme, d’actes de mauvaise gestion financière et comptable, d’actes de détournement de moustiquaires par des agents ».

En dehors du Coordonnateur national et de son adjoint, toutes les personnes impliquées dans de tels actes subiront des sanctions administratives, souligne le communiqué.

Se faisant plus précis, il indique que les agents convaincus d’indélicatesse pour avoir « soustrait des moustiquaires » seront sanctionnés pour qu’ils remboursent à hauteur du coût de leurs forfaits.

Des instructions ont en outre été données au ministre de la Santé pour qu’il obtienne la justification de la somme de 56 millions  540 mille FCFA décaissée pour la location de magasins et le convoyage de moustiquaires, des arrondissements vers les villages.  Aucune réalisation n’a été notée à ce sujet, selon le communiqué.

Il est également donné ordre au ministre de veiller au remboursement d’une enveloppe de plus de 8 millions FCFA relative aux bons de ticket-valeur émis sans aucune autorisation par l’assistant régisseur et le gestionnaire de stock.

Sept milliards f cfa de l’Allemagne pour le système sanitaire centrafricain

L’Allemagne a accordé, mercredi, une aide financière d’un montant de sept milliards FCFA en faveur de la RCA afin d’améliorer les services sanitaires dans deux préfectures du pays.Il s’agit des préfectures de l’Ombella Mpoko et de la Lobaye qui forment la région sanitaire n°1 de Centrafrique.

Ce financement allemand permettra non seulement de réhabiliter 20 formations sanitaires dans ces préfectures, mais aussi de construire des forages  afin que la population ait un accès à l’eau potable. Il servira aussi à renforcer la capacité du personnel soignant.

Ainsi, la faculté de sciences de la santé de l’Université de Bangui et le département paramédical de la croix rouge centrafricaine seront réhabilités grâce à ce financement.

La convention de ce financement a été signée par le ministre de la santé, Pierre Somsé et la représentante de la fédération internationale de la croix et du croissant rouge en Centrafrique Mme Sara.

Avec ce financement de la coopération allemande, le système sanitaire de la RCA compte un nouveau partenaire capable de relever le niveau de la santé des populations centrafricaines en baisse à cause de la crise sécuritaire qui a eu un impact négatif sur la prestation des personnels soignants.

Des comités de développement sanitaire lancés au Sénégal

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a lancé, mardi à Dakar, les Comités de développement sanitaire (CDS) qui vont remplacer les comités de gestion dans les structures de santé à partir de juillet 2018, a constaté APA.Cette réforme est d’autant plus « importante » que les comités de développement sanitaire vont désormais assurer la gestion de proximité et la gouvernance sanitaire, a expliqué le ministre Sarr, présidant la cérémonie de lancement du processus d’installation desdits comités.

Ainsi cette réforme doit-elle permettre aux structures de santé d’offrir une prise en charge de qualité et une accessibilité financière aux usagers.

Selon Abdoulaye Diouf Sarr, la réussite de ce changement opéré dépendra fortement des deux piliers essentiels de la gouvernance territoriale, à savoir l’administration territoriale qui représente l’Etat au niveau des territoires, mais aussi les collectivités territoriales constituées d’élus et le dispositif de santé, à savoir les médecins chefs de régions.

Pour les médecins chefs de districts, leur mission consiste à offrir leur service et à impulser une réussite du système de santé, dont les indicateurs sont mesurés sur la base de la qualité et de l’accessibilité sur le point de vue financier.

Cependant, le directeur de la prévention note d’ores et déjà des dysfonctionnements dans les comités de santé, à savoir « le renouvellement irrégulier des membres du bureau, de la faiblesse des activités de planification de mobilisation sociale de la promotion de la santé par endroit, le déficit de transparence dans la gestion financière par endroit et le déficit de fonctionnement des comités de gestion ».

Toutefois, la réforme vise deux principales choses, notamment l’articulation de l’organisation et des organes de gestion au contexte de la décentralisation d’une part, et d’autre part le renforcement des collectivités territoriales et mutuelles de santé ainsi que la diversification des missions des organes de gestion pour l’assurance d’une gestion transparente et efficiente des ressources.

Tchad : une épidémie de rougeole fait 33 morts

Une épidémie de rougeole sévit actuellement au Tchad où elle a fait 33 décès sur 665 cas enregistrés, annonce le ministère de la Santé publique dans un communiqué rendu public samedi.« Le Tchad a commencé à enregistrer des cas de rougeole depuis mai 2018. A nos jours 12 districts sanitaires sont entrés en épidémie. Il s’agit d’Ati, Gama, Bokoro, Goz-Béïda, Haraze, Moussoro, Faya, Am-Dam, Tissi, Abéché, Bardaï et Zouar. Au total 665 cas avec 33 décès notifiés par 90 districts sanitaires sur les 117 que compte le pays », souligne le communiqué.

Citant le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, relève qu’avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, le gouvernement a entrepris une action de riposte contre sous forme d’une campagne de vaccination et de prise en charge des malades.

Initiée dans les districts de la région du Sila, la riposte va s’étendre dans les autres régions affectées, ajoute le communiqué non sans rassurer sur le fait que « Le Tchad dispose des vaccins pour faire face à la situation d’épidémie actuelle ».

Santé de la reproduction : l’UNFPA pour une amélioration de la chaîne d’approvisionnement

La direction régionale de l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a annoncé, lundi à Dakar, œuvrer pour un meilleur système d’acquisition et de distribution des produits de santé de la reproduction.« Nous sommes réunis pour identifier les problèmes et les difficultés que rencontrent les différents pays dans la distribution des produits de santé de la reproduction dans le but de les rendre disponibles jusqu’au dernier kilomètre », a affirmé Josiane Yaguibou, la Représentante résidente de l’UNFPA au Mali.

Elle s’exprimait à l’ouverture de l’atelier régional sur le renforcement des systèmes d’acquisition et de gestion de la chaîne d’approvisionnement de produits de santé de la reproduction ainsi que de la provision d’informations et de services de santé de la reproduction en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au total, 21 pays de la zone concernée, à l’exception du Nigeria et du Cap-Vert, sont présents à cette rencontre d’échanges qui se tient du 18 au 22 juin 2018 dans la capitale sénégalaise.

Par rapport au concept de “dernier kilomètre”, Josiane Yaguibou, donnant l’exemple du Mali qui enregistre « 368 décès maternels pour 100 000 naissantes vivantes », a informé que l’UNFPA y « dépense près de 2 millions de dollars (1, 13 milliard F CFA) pour l’achat de produits de planning familial (pilules, injectables, implants…) mais les femmes qui sont dans les villages les plus reculés n’ont pas accès à ces produits. »

C’est la raison pour laquelle, Mabingué Ngom, le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA, a indiqué que « la disponibilité des produits ainsi que l’accessibilité de leur coût » sont des défis de taille qu’il faut, à tout prix, relever.

Il a aussi soutenu « qu’on ne peut pas réaliser de dividende démographique s’il n’y a pas une amélioration de la disponibilité des produits de santé de la reproduction. »