La sortie du procureur sur l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA mettent en exergue l’appel à témoins lancé hier par le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour éclairer la lanterne de l’opinion sur les révélations de BBC concernant le « scandale à 10 milliards de dollars » sur les contrats pétroliers et gaziers, impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall.« Bass, à la traque », titre Sud Quotidien, indiquant qu’Aliou Sall, Frank Timis, Mayeni Jones de la BBC, Ousmane Sonko et Cie seront « convoqués».

Mais tout justement selon Le Soleil, « le procureur lance les investigations » sur les allégations de la BBC sur le gaz et le pétrole sénégalais. Serigne Bassirou Guèye invite ainsi les détenteurs de preuves « à les mettre à la disposition de la DIC », la division des investigations criminelles. En plus, il annonce que la Section de recherches est mise « aux trousses des diffuseurs du rapport de l’IGE ».

Tout cela fait dire à Le Quotidien que « Serigne Bass (est) sur la plateforme », avant d’indiquer que l’ITIE est « disposée à collaborer » au moment où Aliou Sall « renonce à sa plainte contre la BBC ».

Concernant l’appel à témoins lancé par le procureur, le magistrat précise que « ce n’est pas un guet-apens… On n’a pas en perspective des arrestations ou de l’intimidation ».

Si L’AS voit en ses propos un « réquisitoire de Serigne Bassirou Guèye », EnQuête note pour sa part que « le procureur envoie du gaz » sur l’affaire PETRO-TIM, qui en même temps déclare que « le chef de la DIC a été instruit de n’épargner personne ».

Mais comme pour jeter un pavé dans la mare, Walf Quotidien assimile la sortie du procureur à un « grand cirque ». Dans le journal, l’opposant Ousmane Sonko note qu’un « procureur ne parle pas ainsi » là où l’ancien PM Abdoul Mbaye estime qu’il attendait « sa réaction depuis un an ».

Dans L’Observateur, qui fait état d’un « écran de fumée autour de Aliou Sall », l’opposant Thierno Alassane Sall constate qu’on « veut enterrer l’affaire ».

A jour j -8 de la CAN de football, le milieu sénégalais Sidy Sarr, un des deux recalés de la liste définitive du sélectionneur Aliou Cissé, se dit « surpris et déçu » dans Record. Soulignant n’avoir « jamais imaginé» sa non sélection, le joueur affirme que « ce n’est pas la fin du monde ». Dans le même journal, le directeur technique national Mayacine Mar donne des explications sur la mise à l’écart de Sidy Sarr et de Santi Ngom.

Mais quand ces deux milieux de terrain quittent, selon Stades, « Cissé affine son trident du milieu », composé de Gana Guèye, Krépin Diatta et de Papa Alioune Ndiaye, en direction de la CAN 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte.

Le président sénégalais Macky Sall en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin 2019, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons la chance de recevoir la visite officielle du  président du Sénégal du 20 au 22 juin 2019, Son excellence le président  Macky Sall », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, face à la presse, à la présidence de la République.

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a soutenu le président Macky  Sall lors de la campagne présidentielle pour son second mandat. Outre,  les questions politiques, les deux hommes d’Etat échangeront sur la  coopération bilatérale et régionale.

Depuis son  élection à la tête du Sénégal pour son second mandat, avec 58,27% % des  suffrages dès le premier tour du scrutin, tenu le 24 février 2019,  c’est la première visite officielle que va effectuer le chef de l’Etat Macky  Sall en Côte d’Ivoire. 

Sénégal : l’ITIE pour un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif

Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE), dans un communiqué parvenu mercredi à APA, recommande un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif en précisant notamment les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures.Le CN-ITIE dit également suivre « avec beaucoup d’intérêt » l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs pétroliers et gaziers Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond et s’engage à apporter « sans réserve » son soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire.

Dans une enquête diffusée le 02 juin dernier, la BBC affirme, en effet, détenir les preuves qu’Aliou Sall, frère cadet du président de la République Macky Sall, aurait touché des pots-de-vin liés à l’attribution des deux champs pétroliers et gaziers précités à l’homme d’affaires Frank Timis, en 2012. 

Malgré le démenti d’Aliou Sall, l’affaire continue de défrayer la chronique et le ministre de la Justice a finalement saisi, lundi dernier, le procureur de la République pour enquêter sur l’ensemble des « faits allégués ». 

Le Comité National ITIE informe par ailleurs de la mise en place prochaine du registre public des propriétaires des entreprises extractives en vertu de l’exigence 2.5 de la Norme ITIE 2016. Ladite exigence permet de lutter contre les conflits d’intérêts, le blanchiment.

Le Comité National ITIE précise que l’ITIE n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives.

Le Comité National ITIE est également chargé de proposer au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif. 

 

 

Sénégal : Aliou Sall suspend sa plainte contre la BBC

Aliou Sall a suspendu les poursuites judiciaires promises contre le British Broadcasting Corporation (BBC) après la publication de l’enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », annonce l’avocat du frère du président Mack Sall, dans un communiqué dont APA a reçu copie mercredi.D’emblée, Me Mouhamadou Moustapha Dieng fait remarquer que son « client avait publiquement manifesté sa ferme volonté d’intenter des poursuites judiciaires contre les auteurs, co-auteurs ou complices de cette production ».

Toutefois, a-t-il souligné, « le ministre de la Justice a annoncé la saisine du Procureur Général de la Cour d’Appel de Dakar pour l’ouverture d’une enquête portant sur les mêmes faits ». Partant de là, l’avocat à la Cour a précisé que « les dispositions de la Loi pénale en vigueur font temporairement obstacles à cette détermination ».

A cet effet, le juriste a convoqué l’article 226 alinéa dernier du Code de Procédure Pénale qui dispose : « Dans toute autre circonstance et envers toute autre personne non qualifiée, lorsque le fait imputé est l’objet de poursuites commencées à la requête du Ministère Public, ou d’une plainte de la part du prévenu, il sera, durant l’instruction qui devra avoir lieu, sursis à la poursuite et au jugement du délit de diffamation ».

Par conséquent, Me Mouhamadou Moustapha Dieng en a conclu que « toute action judiciaire, engagée dans ces conditions, risque d’être paralysée par l’action du parquet. C’est pourquoi, nous avons engagé un recours non juridictionnel en attendant l’issue de l’action du ministère public ».

En d’autres termes, le conseil du Directeur Général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) a indiqué que « cette voie de droit (leur) commande de saisir au préalable la BBC d’une réclamation qui l’oblige à ouvrir une enquête sur la fiabilité des informations ainsi que sur le respect par la journaliste Mayeni Jones des normes éthiques régissant l’exercice de la profession ».

En cas de rejet de cette réclamation, l’avocat d’Aliou Sall se réserve le droit de porter l’affaire devant l’Office Fédéral de la Communication du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord (Ofcom), non sans mentionner que c’est « la seule instance de recours habilitée à se prononcer en appel » sur cette affaire.

Enfin, l’avocat à la Cour a informé que la « requête sera déposée auprès du médiateur de la BBC à Londres (Angleterre), ce mercredi 12 juin 2019».

Dans une enquête, la chaîne britannique a révélé qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés (par la BBC) sont inexacts ».

Can 2019 : les 23 Lions d’Aliou Cissé sont connus

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a dévoilé, dans un communiqué reçu mercredi à APA, la liste définitive des 23 joueurs retenus par le sélectionneur national Aliou Cissé pour prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.Le coach Aliou Cissé avait rendu publique, le 31 mai dernier, une pré-liste de 25 joueurs. Pour se conformer au règlement de la compétition, le capitaine de la génération 2002 devait se séparer de deux internationaux.

Finalement, ce sont les milieux de terrain Sidy Sarr (FC Lorient, France) et Santy Ngom (Nancy, France) qui ont quitté la Tanière. Les Lions, aussitôt après la remise du drapeau national par le président de la République Macky Sall, se sont rendus à Alicante (Espagne) pour y effectuer un stage de préparation.

Ains, les poulains d’Aliou Cissé ont étrillé (7-0), hier mardi, l’équipe U19 de Murcia (Espagne). Le stage d’Alicante se termine demain jeudi.

L’équipe nationale du Sénégal va ensuite se rendre au Caire (Egypte), vendredi matin par vol spécial, afin de préparer son match amical contre le Nigeria prévu 16 juin 2019 à Ismaïlia.

La liste des 23 Lions sélectionnés :

Gardiens (3) : Abdoulaye Diallo (Rennes, France), Alfred Gomis (Spal, Italie) et Edouard Mendy (Reims, France).

Défenseurs (7) : Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne), Lamine Gassama (Göztepe Spor Kulübü, Turquie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Youssouf Sabaly (Girondins de Bordeaux, France), Saliou Ciss (Valenciennes, France) et Pape Abou Cissé (Olympiacos FC, Grèce).

Milieux (6) : Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Henri Saivet (Bursaspor, Turquie), Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Pape Alioune Ndiaye (Galatasaray, Turquie), Krépin Diatta (FC Bruges, Belgique) et Alfred Ndiaye (Malaga, Espagne).

Attaquants (7) : Ismaïla Sarr (Rennes, France), Keïta Diao Baldé (Inter Milan, Italie), Sada Thioub (Nîmes Olympique, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Moussa Konaté (Amiens, France), Mbaye Hamady Niang (Rennes, France) et Mbaye Diagne (Galatasaray, Turquie).

Sénégal : hausse de 7% des ressources mobilisées par l’Etat

Les ressources et dons mobilisés par l’Etat du Sénégal à fin avril 2019 ont connu une hausse de 6,9% comparés à la même période de l’année 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces ressources et dons sont évalués à 719,80 milliards de FCFA contre 673,10 milliards de FCFA à fin avril 2018, soit une augmentation de 46,7 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette progression «reflète l’augmentation des recettes budgétaires, partiellement contrebalancée par le repli des dons».

Les recettes budgétaires à hauteur de 680,70 milliards de FCFA, se sont accrues de 70,8 milliards de FCFA. Quant aux dons, d’un montant de 39,1 milliards de FCFA, ils ont diminué de 14,40 milliards de FCFA.

La DPEE explique la progression des recettes budgétaires principalement par leur composante fiscale (658,9 milliards) qui s’est confortée de 12,6%, à la fois portée par les impôts indirects (plus 17,1%) et directs (plus 6,3%).

Concernant les impôts indirects, leur accroissement est essentiellement du aux bonnes performances des recouvrements (droits et taxes) au cordon douanier (plus 33,5 milliards) et à la taxe spécifique pétrole (plus 20,1 milliards).

Au sujet des impôts directs, la DPEE note un raffermissement de 12,8 milliards de FCFA tiré par l’impôt sur le revenu (130,4 milliards) qui s’est accru de 12,9%.

Toutefois, la bonne orientation des recettes budgétaires a été atténuée par les replis respectifs des recouvrements de la TVA intérieure hors pétrole (75,4 milliards) et des dividendes (5 milliards) de 12,4 milliards et 2,1 milliards.

Le « déballage » de l’opposition sur l’affaire Aliou Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font focus sur la sortie de trois leaders de l’opposition, regroupés autour du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) pour dire tout ce qu’ils savent du « scandale à 10 milliards de dollars » révélé par la BBC et impliquant Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat.Si ce n’était pas « le grand déballage », selon EnQuête, Le Quotidien est convaincu pour sa part d’avoir assisté à « un CRD de dénonciation » hier mardi lors de la conférence de presse organisée par les anciens ministres Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall ainsi que le député Mamadou Lamine Diallo.

Concernant les deux premiers dans EnQuête, ils « révèlent une transaction conclue entre Timis corp et BP, en avril 2017, portant paiement de 250 millions de dollars US (137 milliards de francs CFA) ». Ils dénoncent une « clause secrète qui ouvre la voie à des paiements, sur 40 ans, à d’autres entités contrôlées par d’autres personnes que Frank Timis ».

Ces opposants accusent, en outre dans Le Quotidien, Macky Sall de « haute trahison » et annoncent « une plainte devant la CREI contre Aliou Sall », la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné Karim Wade.

Mettant tout justement « le feu au… pétrole », selon Vox Populi, les trois leaders du CRD « veulent (également) traduire Macky, Aly Ngouille et Boune Dionne devant la Haute Cour de justice pour +haute trahison+ ».

Le journal renseigne en outre que le procureur de la République sera en conférence de presse cet après-midi pour aborder entre autres ce sujet brûlant, pour lequel une enquête va être ouverte.

Et déjà, annonce L’AS, « des IGE (inspecteurs généraux d’Etat seraient) dans le viseur de la justice ».

Toutefois, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, fait un « état des lieux » du pétrole et du gaz dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil.

« Notre pays sera plus un futur pays gazier que pétrolier… Il est heureux que le procureur de la République ait été saisi pour l’ouverture d’une information judiciaire », a déclaré entre autres l’ancien directeur de la société nationale d’électricité.

Malgré cela, L’Observateur note une « nouvelle bombe » qui s’abat sur le régime de Macky Sall à cause de l’environnement économique et des affaires au Sénégal. Ce contexte, poursuit le journal, a conduit « la Banque mondiale (à) déclasse(r) le Sénégal » qui fait partie désormais des « 4 pays relégués dans la catégorie des pays à faible revenu ».

Sur la première sortie des Lions à la CAN, devant débuter d’ici 9 jours en Egypte, la star sénégalaise « Sadio (Mané serait) incertain contre Tanzanie » à cause d’avertissements reçus à la phase de qualification, explique le quotidien sportif Record. Une situation qui met déjà la fédération dans un « branle-bas » qui l’oblige à saisir la CAF.

Un forum régional sur la Zlecaf prévu à Dakar du 24 au 25 juin

Un forum régional sur les enjeux liés à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf) et son impact pour les régions d’Afrique de l’Ouest et Centrale se tiendra du 24 au 25 juin 2019 à Dakar, a appris APA mardi auprès de la Commission Economique pour l’Afrique (Cea).« Le forum, qui est organisé conjointement par la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), le gouvernement sénégalais, la Commission de l’Union Africaine et l’Union Européenne, est conçu comme un espace de dialogue régional et multi-acteurs sur l’ensemble des enjeux liés à la mise en œuvre de la ZLECAf dans les États francophones de la CEDEAO et la CEEAC », rapporte un communiqué de la CEA.

 Sur le thème « La ZLECAf en marche : Approfondir l’intégration africaine pour un continent prospère », les parties prenantes (décideurs politiques, acteurs économiques, organisations de la société civile et instituts de recherche) seront invitées à formuler des recommandations sur les voies et moyens à déployer afin que la ZLECAf soit porteuse d’un changement tangible, inclusif et durable pour les économies de la sous-région, notamment en termes d’industrialisation, de diversification économique et de création d’emplois, poursuit notre source.

« Ce forum vise à susciter des échanges constructifs afin de tirer les leçons de l’intégration régionale et évaluer dans quelle mesure les Communautés Économiques Régionales peuvent servir de socle pour libérer le potentiel commercial de la ZLECAf en Afrique de l’Ouest et Centrale », a dit Adeyinka Adeyemi, Conseiller principal de la CEA auprès du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC) cité par le communiqué.

Décès à Dakar de l’ambassadeur de la Russie

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal, Serguey Kyutlov est décédé, mardi à Dakar, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.Selon le texte, le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur présente condoléances à la famille de l’ambassadeur, au peuple russe et au corps diplomatique accrédité à Dakar.

Près de 420 mille candidats à l’assaut du CEP 2019 au Burkina

Au total, 419.260 élèves sont candidats au Certificat d’études primaires (CEP), dont les épreuves écrites pour la session 2019 ont débuté, mardi, au Burkina Faso, a-t-on appris auprès du ministère de l’Education nationale.Selon un communiqué de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) parvenu à APA, le nombre de candidats à la session 2019 du CEP est en hausse de 29.751, soit 7,6% comparativement à la session 2018.

Les 419.260 candidats au CEP 2019 au Burkina Faso comptent 223.529 filles (53,3%) et 195.731 garçons (soit 46,68%).

Les statistiques fournies par la DCPM révèlent également que les candidats au CEP 2019 sont répartis dans 1907 centres d’examen pour 8781 salles de composition.

Les compositions de l’examen vont se dérouler du 11 au 13 juin 2019, les corrections sont prévues du 17 au 20 juin et les premiers résultats sont attendus entre les 20 et 21 juin 2019.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). 

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités. 

Un officiel sénégalais pour une meilleure surveillance du marché de la Cedeao

Dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), toutes les parties concernées doivent travailler à l’amélioration de la surveillance du marché, a prôné, mardi à Dakar, Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Petite et Moyenne industrie.« La mise en œuvre des règlements techniques au sein de la Cedeao incombe aux structures nationales en charge des contrôles officiels, à savoir les structures en charge du contrôle qualité des produits à l’importation, de la production locale et dans la chaîne de distribution des produits. Mais force est de reconnaître que la pratique actuelle de la surveillance du marché dans l’espace Cedeao a besoin d’être améliorée », a dit M. Ndiaye à l’ouverture d’un atelier de validation des projets de documents relatifs à la procédure d’harmonisation des règlements techniques de la CEDEAO.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, M. Ndiaye a souligné que les organismes de surveillance du marché ne disposent pas d’un cadre d’échanges d’informations rapides entre eux pour le traitement des cas de non-conformité. « Il s’y ajoute, a-t-il indiqué, que les produits importés dans l’espace Cedeao sont testés à la fois par plusieurs organismes de surveillance du marché, sans aucune coordination ».

« Face à cette situation, le Conseil des ministres statutaire de juin 2017 a autorisé la création de l’agence de la qualité de la Cedeao (Ecowaq) dont l’une des missions est d’assurer la coordination et le secrétariat des différentes composantes de l’Infrastructure régionale qualité (Irq) au nombre desquelles un Comité communautaire de règlementation technique (Ecoreg) », a expliqué Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Petite et Moyenne industrie.

Pour Mamadou Traoré, Commissaire de la Cedeao en charge de l’industrie et de la promotion du secteur privé, tenant compte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), du Tarif extérieur commun (Tec) de la Cedeao ou encore des accords commerciaux en cours de négociation avec des partenaires clés comme l’Union européenne, il convient pour l’Afrique de l’ouest de disposer d’un mécanisme d’harmonisation et de règlementation technique consensuel.

« Ce mécanisme, a suggéré M. Traoré, doit être apte à permettre aux opérateurs économiques de la région de tirer le meilleur profit de toutes ces opportunités commerciales ».

Le Sénégal satisfait totalement ses besoins en semences de qualité (Officiel)

Grâce à plusieurs programmes et projets déroulés par le Gouvernement sénégalais, les besoins du pays en semences de qualité sont satisfaits totalement, a affirmé, mardi à Dakar, Tanor Dieng, Conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.« Au Sénégal, il y a une satisfaction totale des besoins en semences de qualité. Ce qui permettra d’exporter le surplus de semences dans la sous-région, voire dans d’autres continents », a indiqué M. Dieng, rappelant que le Sénégal est accrédité depuis 4 ans aux normes OCDE et depuis deux mois, le laboratoire de la division des semences du MAER qui se trouve au sein de la Direction de l’Agriculture est accrédité aux normes internationales IFTA.

Le Conseil technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER) ouvrait un atelier de consultation régional sur la mise en œuvre de la réglementation harmonisée des semences en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre de deux jours est organisée par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD) et l’Initiative TAAT (Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique) de la Banque africaine de développement (BAD).

De l’avis Tanor Dieng, avec ses efforts, le Sénégal est en tête des pays ouest africains qui ont atteint un bon niveau de performance en matière de semences.

Suffisant pour qu’il rappelle que lors de la campagne agricole 2018-2019, le Gouvernement sénégalais avait mis en place 119 mille de semences certifiées, dont 56 mille tonnes de semences d’arachide et 20 mille tonnes de semences pour les autres variétés (maïs, sorgho, sésame et niébé).

« L’Etat avait également mis en place 700 mille tonnes de semences de riz », a rappelé le Conseiller technique du MAER, non sans préciser que depuis cinq ans, l’Etat sénégalais alloue annuellement 13 milliards f cfa pour subventionner 75 mille tonnes de semences d’arachide et 9 milliards f cfa pour les autres semences.

Ouverture à Dakar du 17e sommet africain de l’énergie et du pétrole en Afrique

La 17ème édition de la Conférence & Exposition de l’énergie et du pétrole en Afrique (SIEPA) axée sur « l’avenir de la chaîne de valeur énergétique du Sénégal » s’est ouverte ce mardi à Dakar, a constaté APA.Organisée par l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique en collaboration avec l’Association du Sénégal pour le développement de l’énergie en Afrique (ASDEA) et AME TRADE LTD, cette rencontre réunit 41 orateurs de l’industrie pétrolière et gazière pour débattre des nouvelles perspectives en matière d’énergie et d’hydrocarbures, ainsi que la stratégie à adopter à la suite des découvertes majeures de pétrole et de gaz aux larges des côtes sénégalaises.

Prévue jusqu’au 13 juin, la rencontre abordera différents thématiques liées entre autres au rôle des traders et des financiers dans le secteur pétrolier, le développement des capacités de production, la place des énergies renouvelables dans les politiques publiques, etc.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du Pétrole, Abdoulaye Dia, s’est félicité de l’organisation de cette rencontre à Dakar et rappelé la vision de l’Etat en matière d’électricité.

Celle-ci consiste, d’après M. Dia, à satisfaire la demande au moindre coût à travers une utilisation du gaz local dans une stratégie « Gaz to Power » mise en place par l’Etat du Sénégal et qui a pour effet de protéger le secteur de l’électricité des chocs extérieurs liés aux variations des cours des matières premières comme le pétrole.

« Nous voulons ainsi sortir de la tyrannie du pétrole mais aussi diversifier la composition de la production d’énergie électrique en améliorant le mixte énergétique », a-t-il dit.

Abdoulaye Dia a, par ailleurs, souligné que l’Etat compte améliorer la « viabilité financière » du secteur et des entreprises du pays pour réduire voire supprimer les subventions faites aux consommateurs pour le gel des tarifs et permettre de dégager des ressources suffisantes pour atteindre l’accès universel de l’électricité en 2025.

De même, les pouvoirs publics envisagent une transformation industrielle et institutionnelle du secteur avec le don de 600 millions de dollars offert par le Millenium Challenge Account (MCA), a ajouté le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du Pétrole.

Légère hausse des importations du Sénégal

Les importations du Sénégal au cours du mois d’avril 2019 ont connu une légère hausse de 3,9% comparées au mois précédent, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue mardi à APA.Ces importations sont évaluées à 322,20 milliards de FCFA contre 310,10 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit un relèvement de 12,10 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette hausse est imputable à celle des achats à l’extérieur de maïs (4,8 milliards de FCFA contre 1,4 milliard de FCFA au mois précédent), de riz (plus 36,7%) et de métaux communs (plus 16,8%)», explique l’ANSD.

Par ailleurs, ajoute l’ANSD, l’absence d’importations d’huile brute de pétrole au mois précédent contre 21,8 milliards de FCFA au cours de la période sous revue a renforcé cette tendance à la hausse.

Toutefois, cette augmentation des importations a été modérée par le repli des achats à l’extérieur d’autres machines et appareils (moins 36,4%) et de produits pétroliers finis (moins 22,3%).

Comparées au mois d’avril 2018, les importations ont connu une hausse de 19,6%. Leur cumul à fin avril 2019 s’est établi à 1287,60 milliards de FCFA contre 1212,10 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018, soit une hausse de 6,2%.

Les principaux produits importés par le Sénégal, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers finis (32,2 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (25,3 milliards de FCFA), le riz (22,6 milliards de FCFA), les huiles brutes de pétrole (21,8 milliards de FCFA) et les métaux communs (17 milliards de FCFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la France (18,4%), la Chine (9,1%), le Nigéria (6,8%), la Turquie (6,3%) et l’Inde (6,1%).

L’entrée en scène du parquet dans l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA campent sur l’actualité du moment dans le pays : les révélations de la BBC sur les contrats pétroliers impliquant le frère du président, Aliou Sall, avec cette fois une nouvelle tournure notamment la saisine du procureur pour enquêter sur l’affaire.« Affaire PETRO-TIM : le Parquet en scène », titre EnQuête, soulignant que l’information judiciaire demandée par le ministère de la Justice « pourrait ébranler de gros calibres dont Nafy Ngom Keita », l’ancienne présidente de l’OFNAC, l’office chargé de lutter contre la corruption.

« Nafy Ngom Keita, la cible du Palais », croit savoir L’Observateur, titrant en Une « BBC sort les +cafards+, Macky cherche la +taupe+ ». Le journal ajoute également qu’un journaliste est dans le viseur de la Justice « pour diffusion du rapport de l’IGE », l’Inspection générale d’Etat.

Mais si « l’Etat saisit le Parquet », précise Le Soleil, cela vise justement à éclairer la lanterne des Sénégalais sur les contrats pétroliers et le rapport de l’IGE.

Et malgré ce qui a été avancé la semaine dernière par une certaine presse, note le quotidien national, « la Commission de surveillance de la CDC (Caisse de dépôt et consignations)  dément avoir été instruite de relever Aliou Sall de ses fonctions de Directeur général ».

Toutefois à cause de ce « scandale » autour du pétrole et du gaz, « le Sénégal va perdre ses partenaires économiques et financiers », alerte dans Sud Quotidien l’expert financier Mohamed Dia.

Encore que dans la gestion de cette affaire, « Macky Sall (est) lâché par ses alliés », constate WalfQuotidien, soulignant en outre que l’opposition et la société civile « accentuent la pression ».

Revenant sur le rapport de l’IGE sur PETRO-TIM, Le Quotidien fait une rétrospective « sur la 1ère découverte » en plaquant en Une une de ses publications datées de mai 2017 sous le titre « Le rapport profond de l’IGE ».

En football, le quotidien Record inspecte la poule des Lions à la CAN, devant débuter dans 10 jours en Egypte, et donne la parole au capitaine Cheikhou Kouyaté qui appelle à « se méfier du Kenya et de la Tanzanie ».

Par ailleurs, le journal annonce que parmi les 25 Lions présélectionnés – la liste définitive des 23 Lions sera dévoilée ce mercredi -, seul Sadio Mané manque encore à l’appel.

La star de Liverpool ne prendra sûrement pas part au match amical, ce soir à 16h,  contre Real Murcie, un club espagnol… pays que le Sénégal a choisi, « dans la chaleur et loin des regards », pour préparer cette CAN qu’il espère gagner pour la première fois.

 

UEMOA : hausse de 3,5% de la production industriell

La production industrielle a progressé de pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a progressé de 3,5% au mois d’avril 2019, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à son niveau de mars 2019 où elle avait enregistré une hausse de 2,0%, la production industrielle de l’UEMOA s’est bonifiée de 1,5 point de pourcentage.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a également progressé de 5,0%, après 4,9% en mars 2019.

La même tendance haussière est notée concernant l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands qui est ressorti en hausse de 6,1% en avril 2019 contre 6,0% en mars 2019. 

Légère dégradation du climat des affaires au Sénégal

Le climat des affaires s’est dégradé de 0,8 point, en variation mensuelle au mois d’avril 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indicateur synthétique de ce climat des affaires, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, s’est établi à 98,3 points contre 99,1 points au mois de mars 2019.

Il est resté en dessous de sa moyenne de long terme qui est de 100 points. « Cette situation reflète les orientations défavorables respectives de l’opinion des entrepreneurs de BTP (bâtiments et travaux publics), des prestataires de services et des commerçants », souligne la DPEE.

Comparé à son niveau d’avril 2018 où il s’établissait à 96,9 points, l’indicateur du climat des affaires au Sénégal s’est cependant bonifié de 1,4 point.

Lutte contre le blanchiment de capitaux: le Sénégal pour l’implication du secteur privé

Pour décloisonner l’action des autorités d’enquête et de poursuites, le secteur privé doit être impliqué dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (Lbc/Ft), a plaidé lundi à Dakar, Daouda Sembène, Directeur du Secteur financier et de la compétitivité au ministère sénégalais des Finances et du Budget. »La conjonction des efforts des secteurs public et privé participe au décloisonnement de l’action des autorités d’enquête et de poursuites, longtemps et à tort, considérées comme les seules à devoir s’investir dans la lutte contre la criminalité financière sous toutes ses formes », a dit M. Sembène.

Il ouvrait une réunion régionale conjointe secteur public-privé sur les questions émergentes du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (BC/FT) organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Selon Daouda Sembène, au regard des questions émergentes de la Lbc/Ft relatives à la digitaliation des finances et à la monnaie virtuelle, c’est désormais à la fois par obligation, par devoir et par nécessité de coopérer avec le secteur privé en se diversifiant aux plans national, communautaire et international.

Toutefois, il  souligné que « la participation des acteurs privés au dispositif anti-blanchiment se traduit généralement par une contrainte car, étant assujettis, ils sont placés en situation de devoir, à la fois, développer leur activité et répondre aux exigences de la loi pour participer pleinement à la prévention et à la détection des transactions financières susceptibles d’être liées au blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme »

« Le secteur privé a donc un rôle à jouer, même s’il faut d’emblée constater un dénivellement dans le rôle effectivement joué par les institutions financières d’une part, et celui joué par les entreprises et professions non financières désignées, d’autre part », a dit Daouda Sembène, Directeur du Secteur financier et de la compétitivité au ministère sénégalais des Finances et du Budget.

Poursuivant, il a indiqué qu’il est constaté, après plusieurs décennies de lutte, que l’activité des criminels financiers n’a pour limite que les failles de nos dispositifs. « Autant dire que nous devons rester mobilisés. Dès lors, approcher les menaces émergentes permet d’aborder le présent comme le futur en étant mieux outillé et mieux préparés pour une lutte efficace », a-t-il encore dit.

Pour Buno Nduka, Directeur des programmes et des projets du Giaba, le caractère transnational du crime organisé, du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme exige une coopération et l’implication de tous les acteurs, y compris ceux du secteur privé. « Pour atteindre un nniveau de performance remarquable, il faut un engagement pour la mise en oeuvre des recommandations GAFI et une meilleure coordination de la lutte. Le secteur privé doit également être impliqué », a soutenu M. Ndidates.

Les députés ivoiriens et sénégalais créent un groupe d’Amitié parlementaire

La visite de travail et d’amitié effectuée au Sénégal du 6 au 9 juin par le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a pris fin par la signature avec son homologue sénégalais, Moustapha Niasse, d’un communiqué final, faisant état notamment de la création d’un groupe d’Amitié parlementaire entre les deux pays.Grâce à ce cadre, souligne le communiqué final reçu lundi à APA, des groupes de travail paritaires se réuniront plus régulièrement à Abidjan et à Dakar en vue de booster la coopération entre les députés ivoiriens et sénégalais.

Ainsi, il est prévu « le renforcement des capacités des députés des deux Assemblées par des programmes conjoints de formation touchant diverses questions techniques », « l’échange d’expérience et d’expertise sur les meilleures pratiques, en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques », indique le communiqué final.

Il fait état d’autres axes de coopération comme « la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, à travers un programme soutenu de sensibilisation et de mobilisation des populations », « le combat contre les trafics et l’utilisation de stupéfiants » et « la lutte contre l’émigration clandestine, avec son corollaire de traite des êtres humains ».

« L’éducation et la formation des citoyens sur les enjeux et défis d’une démocratie ouverte et responsable, respectueuse des libertés individuelles, et fondée sur l’Etat de droit » ainsi que « la promotion d’échanges équitables et de valorisation de nos matières premières » sont d’autres axes de coopération mentionnés dans le communiqué final qui ajoute que Moustapha Niasse et son hôte de renforcer, au plan multilatéral « la coordination et la concertation entre » les parlements ivoirien et sénégalais.

Selon le communiqué final, l’objectif visé est « d’harmoniser leurs positions, lors des grandes rencontres internationales en Afrique et dans le monde notamment au sein de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et des autres Instances interparlementaires de l’UEMOA, de la CEDEAO et de l’Union Africaine ».

« En matière sécuritaire, les deux Parties ont salué les efforts et initiatives entrepris par la Communauté internationale pour appuyer et accompagner l’action des pays victimes ou menacés par le Djihadisme et les actes terroristes, dans la région du Sahel et l’espace CEDEAO », indique le communiqué final qui relève enfin la volonté des députés ivoiriens et sénégalais de « promouvoir, à travers une campagne soutenue et concertée, les valeurs de Tolérance, de dialogue et de respect mutuel ».

Coupe du Sénégal : Teungueth FC s’impose en finale contre l’US Gorée (1-0)

Teungueth Football Club s’est adjugé la Coupe du Sénégal, dimanche soir au stade Lat Dior de Thiès (à 70 km de Dakar), aux dépens de l’Union Sportive de Gorée (1-0).Teungueth FC a lancé les hostilités par l’intermédiaire du gaucher Aboubacrine Sall. En mouvement à l’entrée de la surface, le milieu de terrain déclenche un tir qui dévié, retombe sur la barre transversale (15ème mn).

L’Union Sportive de Gorée répond par Gora Diagne Diop. L’avant-centre reçoit un excellent centre dans la surface de vérité mais sa tête n’est pas cadrée (20ème mn).

Profitant de l’apathie de la charnière centrale rufisquoise sur un dégagement de son gardien, Gora Diagne Diop se présente face au portier adverse. Son subtil pointu du gauche est renvoyé par le poteau (33ème mn).

Dans les derniers instants de la première période, Aboubacrine Sall trouve, dans la profondeur, Alassane Diouf dit Ballotelli. L’attaquant de pointe de Teungueth FC élimine, sur un crochet, son vis-à-vis avant de dégainer une frappe enroulée du gauche qui ne passe pas loin de la cage (46ème mn). L’arbitre envoie les deux équipes aux vestiaires sur ce score nul et vierge.

En seconde période, les Rufisquois font rapidement sauter le verrou adverse. Aboubacrine Sall, sur une passe bien dosée d’Alassane Diouf dans la surface, ouvre le score d’une magnifique pichenette (1-0, 52ème mn).

Sonnés, les Insulaires finissent par se remettre la tête à l’endroit. Bénéficiant d’un coup de pied arrêté, le capitaine Jean-Rémi Bocandé orchestre une combinaison qui aboutit sur un tir sauvé in extremis sur la ligne par un défenseur rufisquois (65ème mn).

Voyant le temps s’évaporer, l’Union Sportive de Gorée attaque à outrance pour effacer l’ardoise. Ce faisant, les Insulaires s’exposent aux contre-attaques des Rufisquois. Sur l’une d’elles, l’ailier Sambou provoque la faute de Roger Gomis en position de dernier défenseur.  Le milieu de terrain écope logiquement d’un second carton jaune synonyme d’expulsion (82ème mn).

A plusieurs reprises, Teungueth FC a l’opportunité de corser l’addition. Mais au coup de sifflet final de l’arbitre, l’unique réalisation d’Aboubacrine Sall fait le bonheur des Rufisquois qui remportent ainsi la toute première Coupe du Sénégal de leur histoire.

La saison prochaine, Teungueth FC représentera le Sénégal à la Coupe de la Confédération africaine de football.

Sénégal: plaidoyer pour la maîtrise des informations sur la migration

Le coordonnateur du Réseau pour la défense des droits des migrants (Reddem), Moussa Seydou Diallo, a plaidé pour la maîtrise et le partage des informations sur les questions migratoires.« L’accès, la maîtrise et le partage d’informations pertinentes sur les questions migratoires constituent un préalable pour susciter l’intérêt des différents acteurs concernés par les politiques migratoires, sa gestion et son impact sur les pays d’origines, de transits et d’accueils », a dit M. Diallo au cours d’une conférence publique sur le « Pacte Mondial sur les Migrations : quels enjeux, défis et perspectives ?», donnée samedi à Dakar.

Dans sa déclaration liminaire dont APA a obtenu copie, Moussa Seydou Diallo a indiqué qu’en raison d’une multiplicité de facteurs tels que les conditions socio-économiques défavorables, l’instabilité politique, les conflits et les troubles publics, les migrations sont en passe de devenir une des problématiques majeure du continent africain.

« Pour certaines communautés, la migration est devenue une stratégie pour ne pas dire moyen de survie », a-t-il dit, soulignant qu’au cours des dernières années, l’Afrique a été le témoin de l’évolution des modes de migration et le phénomène est devenu à la fois dynamique et extrêmement complexe.

Selon lui, en 1979, le protocole sur la libre circulation, le droit de résidence et d’établissement de la CEDEAO a ouvert la voie à la mise en œuvre progressive d’un système légal permettant la libre circulation des citoyens au sein de la région.

« L’article 59 du traité énonce que +Les citoyens de la Communauté ont le droit d’entrée, de résidence et d’établissement et les Etats Membres s’engagent à reconnaître ces droits aux citoyens de la Communauté sur leurs territoires respectifs, conformément aux dispositions des protocoles y afférents+ », a-t-il rappelé.

Ceci nonobstant, selon lui, le fait que « le protocole de 1979 ait prévu une période transitoire de 15 ans pour atteindre ces trois objectifs et qu’il ait été par la suite complété par quatre protocoles supplémentaires traitant de la liberté de circulation, le droit de résidence et d’établissement, aujourd’hui, seule la première phase relative à la libre circulation des personnes a été entièrement mise en œuvre par tous les pays membres de la CEDEAO».

Pour Moussa Seydou Diallo, bien que la migration africaine demeure essentiellement interafricaine, en 2011 la chute du régime Kadhafi en Libye et l’enlisement du pays dans la guerre civile qui a suivi ont poussé un grand nombre de migrants de l’Afrique de l’Ouest à poursuivre leur route vers l’Europe en traversant la Méditerranée.

Par conséquent, toutes les routes migratoires du Sahara ont fini par relier l’Afrique de l’Ouest aux routes périlleuses vers l’Europe à travers la Méditerranée. Les migrants subsahariens se sont engagés dans la voie ouverte par les migrants nord africains vers l’Europe, jusqu’à les dépasser démographiquement concernant le nombre de traversées illégales de la Méditerranée.

Un ministre invite les Sénégalais à des moyens de transport non-polluants

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall a invité, dimanche à Dakar, ses compatriotes à emprunter des moyens de transport non-polluants pour lutter contre la pollution atmosphérique.« J’invite la population sénégalaise à favoriser les moyens de transport non-polluants pour contribuer à la lutte contre la pollution atmosphérique », a dit M. Sall, au terme d’une randonnée pédestre en prélude à la Journée mondiale de l’environnement qui sera célébrée mardi.

Habituellement commémorée chaque 5 juin, la journée est cette année célèbrée en décalage année sous le thème : « La pollution atmosphérique », avec comme slogan: « De nos choix de vie, dépend la qualité de l’air que nous respirons ». La ville de Guédiawaye (banlieue dakaroise) va abriter les manifestations.

Dénonçant le secteur des transports routiers comme la principale source de pollution de l’air, le ministre a souligné que «c’est fort de ce constat, que l’Etat du Sénégal s’est engagé dans la réduction des externalités négatives du transport à travers le développement de systèmes de transport de masse plus respectueux de l’environnement, à savoir le Train express régional (Ter) et le projet des Bus rapides de transit (BRT) ».

Selon un document de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), l’un des impacts les plus significatifs du projet BRT sera de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air à Dakar. Sa mise en service, prévue en 2023, permettra d’économiser 446 480 tonnes de CO2 sur la période 2020-2035.

Baisse de l’emploi salarié au Sénégal

L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal a fléchi de 1,9%, en variation mensuelle, à la fin du mois d’avril 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE explique cette situation par les pertes nettes d’effectifs notées dans le secteur secondaire (moins 2,9%), notamment l’industrie qui enregistre une repli de 3,2%. En outre, l’emploi salarié du secteur tertiaire a légèrement reculé de 0,4%, sur la période, en liaison avec les services qui se sont contractés de 0,5%.

Sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne a, en revanche, vigoureusement progressé de 7,4%, à fin avril 2019, simultanément porté par les secteurs secondaire (plus 8,2%) et tertiaire (plus 6,4%).

Mondial U20 : la Corée du Sud élimine le Sénégal aux tirs au but

L’équipe nationale U20 du Sénégal a été battue par la Corée du Sud (3-3, TAB 3-2), samedi soir en Pologne, en quarts de finale de la Coupe du monde de cette catégorie.En début de partie, la possession de la balle est sénégalaise. Ibrahima Niane met à l’amende son vis-à-vis mais son tir est détourné par le gardien sud-coréen (24èmemn). Au second poteau sur un corner, l’attaquant messin effectue une remise de la tête pour Ousseynou Cavin Diagne. Le capitaine des Lionceaux fusille le portier adverse d’une frappe supersonique du gauche (0-1, 37èmemn).

Après avoir concédé l’ouverture du score, les Sud-Coréens causent beaucoup d’ennuis à la défense du Sénégal grâce à leur vista et à leur vitesse. Malgré tout, les Lionceaux gardent leur cage inviolée jusqu’à la mi-temps.

Dans le second acte, la Corée du Sud bénéficie d’un pénalty sur une poussette stupide dans la surface de réparation. Lee Kangin le transforme sans trembler (1-1, 62èmemn). Le Sénégal, pour la première fois depuis l’entame de la compétition, est rejoint au score.

Quelques instants plus tard, Youssouph Badji, dégourdi sur le front de l’attaque, provoque un pénalty pour le Sénégal. En effet, sur une tentative de dribble de l’attaquant du Casa Sports, un Sud-coréen bloque le cuir de la main. 

Chargé de l’exécution de la sentence, Ibrahima Niane voit d’abord sa frappe repoussée par le dernier rempart sud-coréen. Mais l’arbitre décide de faire retirer le pénalty car le gardien a bougé de sa ligne avant que l’ailier ne tire. Le joueur formé à Génération Foot a ensuite le sang-froid nécessaire pour ne pas se manquer une seconde fois. D’un plat du pied droit, Niane redonne l’avantage aux Lionceaux (1-2, 76èmemn).

Pour se mettre à l’abri d’un retour de l’adversaire, le Sénégal doit faire le break. Ce que réussit d’ailleurs Niane sur un corner mais le pion est vite refusé pour une faute de main (86èmemn). Dans la foulée, le quatrième arbitre fait patiner les aiguilles en indiquant 9 minutes de temps additionnel.

Elles seront fatales pour les Lionceaux. Au bout du bout, la Corée du Sud obtient un corner : celui de la dernière chance. Magistralement frappé par Lee Kangin, J. S. Lee surgit au premier poteau pour battre Dialy Kobaly Ndiaye d’une superbe tête croisée (2-2, 98èmemn). Les Sud-Coréens reviennent de très loin.

Pour départager les deux formations, les prolongations s’imposent. La Corée du Sud, visiblement plus fraîche, piège le Sénégal. Sur une récupération haute de la balle, Lee Kangin met sur orbite Cho dont la frappe instantanée du droit ne laisse aucune chance à Dialy Kobaly Ndiaye (3-2, 96èmemn).

Les minutes filent et le Sénégal est en retard au tableau d’affichage. Entré en cours de match, Mamadou Lamine Danfa enrhume le latéral sud-coréen et sert une merveille de passe en retrait à Amadou Ciss. Le milieu de terrain ouvre son pied droit pour trouver le petit filet (3-3, 121èmemn). Le Sénégal est miraculeusement ressuscité. 

Dans l’épreuve fatidique des tirs au but, le Sénégal connaît un démarrage idéal avec deux ratés sud-coréens mais les tireurs Mamadou Moustapha Mbow, Amadou Dia Ndiaye et Ousseynou Cavin Diagne n’ont pas les nerfs assez solides et manquent leurs tentatives.

Au final, la Corée du Sud s’impose trois à deux aux tirs au but et élimine du coup le Sénégal du tournoi. En demi-finale, les Sud-Coréens croiseront l’Equateur qui a pris le dessus sur les Etats-Unis (2-1).   

L’affaire Petro-Tim et le message de Macky Sall aux Lions à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parus samedi traitent principalement de l’affaire Petro-Tim suite à l’enquête de la BBC qui soulève un scandale pétrolier impliquant Aliou Sall, frère cadet du président Macky Sall, et le message de ce dernier aux Lions de football qui doivent participer à la Can 2019 prévue en Egypte.« Scandale Petro-Tim-La pression monte sur Aliou et Macky », titre Walf Quotidien, informant que l’opposition veut saisir les justices britannique et américaine, la Cedeao et l’Ua…

Selon ce journal, la mobilisation d’un million de manifestants à la place de l’Obélisque est également envisagée.

Traitant de ce « scandale Petro-Tim », EnQuête explique les « enjeux d’une suite judiciaire » et note qu’on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire au Sénégal, plutôt qu’en Grande-Bretagne.

A sa Une, L’Observateur donne la parole à l’opposant Ousmane Sonko qui affirme : « Aliou Sall est une catastrophe…J’ai été entendu par le Fbi à l’Ambassade des USA. On va porter plainte devant le procureur. Nous attaquerons BP ».

De son côté, Le Quotidien parle du limogeage en vue de la Caisse des dépôts et consignations du mis en cause et titre : « Aliou va CDC fonctions ». Selon nos confrères, le conseil d’administration de la CDC va entériner la décision du président la semaine prochaine.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la remise du drapeau national à l’équipe nationale de football devant participer à la Can 2019, mettant ainsi en exergue les propos du chef de l’Etat, Macky Sall qui dit aux joueurs : « Laissez la Teranga ici et soyez implacables ».

Ces propos font la Une de Record qui écrit : « Laissez ici la Teranga ! »

Dans L’As, Macky Sall poursuit et exhorte les poulains d’Aliou Cissé : « Soyez de vrais Lions et ramenez-nous le trophée ».

« Soyez des Lions chasseurs. Laissez la Teranga ici », poursuit le président Sall dans Vox Populi, faisant dire à Stades que « Macky Sall exhorte au +dem ba diekh+ ».

Fortes soumissions des investisseurs aux obligations du trésor sénégalais

Les investisseurs opérant au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont fortement soumissionné à l’émission simultanée d’ obligations assimilables du Trésor (OAT) à 3, 5 et 7 ans organisée jeudi par la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor du Sénégal, a appris APA vendredi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Alors que l’émetteur recherchait 50 milliards de FCFA, l’agence UMOA-Titre a répertorié 129,004 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Ce sont les OAT à 5 ans qui ont enregistré le plus de soumissions avec 50,130 milliards de FCFA contre 43,231 milliards de FCFA pour les OAT à 3 ans et 35,642 milliards de FCFA pour les OAT à 7 ans.

 Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe à 258,01%.

Le trésor public sénégalais  a cependant retenu 55 milliards de FCFA et rejeté le reste des soumissions.

Après deux ans d’absence sur le marché financier de l’UMOA, le Sénégal y revient en force. Les autorités sénégalaises avaient précédemment privilégié en 2018 le marché international. C’est ainsi qu’en mars 2018, elles avaient levé 2,2 milliards de dollars d’Eurobond. 

Can 2019 : « Un vrai lion ne doit avoir peur de personne » (Macky Sall)

Macky Sall, le président de la République du Sénégal, remettant vendredi soir, le drapeau tricolore à l’équipe nationale de football du Sénégal qui va participer à la Coupe d’Afrique des nations 2019, a fait savoir aux sélectionnés qu’ils ne doivent « avoir peur de personne » à l’image du lion dans la savane.« Vous êtes tous des professionnels aguerris évoluant dans les meilleurs championnats du monde. J’ai confiance en vos qualités. Un vrai lion ne doit avoir peur de personne mais doit respecter tout le monde », a notamment déclaré Macky Sall.

Le chef de l’Etat procédait à la traditionnelle remise du drapeau à la sélection nationale. Dans son speech, il a fait comprendre aux coéquipiers de Cheikhou Kouyaté qu’« il faut se battre comme un vrai lion sur le terrain ».

En effet, Macky Sall est convaincu que « rien n’est gagné d’avance. La réputation ne fait pas le résultat. Et chaque compétition, chaque match a sa réalité : celle du terrain ». Partant de là, il a conseillé aux joueurs de ne pas être « des Lions de la téranga (hospitalité en langue wolof). Laissez-nous la téranga et ramenez-nous le trophée. Nous vous rendrons après la téranga ».

Toutefois, le président de la République est conscient qu’« il n’y aura pas de petites équipes en Egypte ». Par conséquent, M. Sall a recommandé aux poulains du coach Aliou Cissé de « garder à l’esprit » que toutes les équipes qu’ils rencontreront « méritent leur qualification » à la grand-messe du foot continental.

Le chef de l’Etat, s’adressant à Aliou Cissé, lui a renouvelé sa totale confiance, non sans souhaiter que ses protégés s’inspirent de son « courage » et de sa « hargne » comme joueur afin de « baliser le chemin de l’honneur ».  

Le capitaine de la génération 2002 va conduire, pour la troisième fois, la sélection sénégalaise à une compétition internationale après la Can 2017 (élimination en quarts de finale) et le Mondial 2018 (élimination au premier tour).

Les Lions vont partir ce soir à Alicante, en Espagne pour y effectuer un stage de préparation. Le coup d’envoi de la Can 2019, qui se disputera en Egypte, sera donné le 21 juin prochain. La joute continentale prendra fin le 19 juillet.

Le Sénégal, considéré par de nombreux spécialistes du foot comme l’un des favoris du tournoi, est logé dans la poule C en compagnie de la Tanzanie, de l’Algérie et du Kenya.

Baisse en zone Uemoa des prix à la consommation

Les prix à la consommation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont connu une baisse de 0,4% à la fin du mois d’avril 2019, comparés au mois précédent, a appris vendredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’institut d’émission explique le repli du niveau général des prix à la consommation par le recul des prix des produits alimentaires, notamment les céréales locales en lien avec un meilleur approvisionnement des marchés induit par l’abondance des récoltes. Il a ainsi été noté un repli sensible des prix des céréales locales au Burkina (moins 29%), au Mali (moins 26%) et au Niger (moins 9%).

Les prix des légumes se sont également inscrits en baisse au Bénin.

Le repli du niveau général des prix s’explique également par le recul des prix relevés sous la rubrique Communication, notamment au Burkina.

Assemblée générale des Nations-Unies: le Sénégal va présider les travaux de la 2ème Commission en septembre

L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations-Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2 ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour sa 74 ème session.

Le Sénégal est à l’honneur à l’Organisation des Nations-Unies. Le pays va présider les travaux, en septembre prochain, de la 2ème Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

Instance chargée de formuler des recommandations à l’Assemblée générale sur les questions économiques et financières et en rapport avec le développement durable. L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2ème Commission de l’Ag des Nations Unies. Cheikh Niang arrive au moment où des solutions urgentes doivent être envisagées que les questions telles que l’urgence climatique, la réforme de la gouvernance économique mondiale, le système financier international, le commerce international, la soutenabilité de la dette extérieure, la sécurité alimentaire, les flux financiers illicites, ajoute la même source.

Cette présidence qui coïncide avec la célébration du 75 ème anniversaire de la naissance de l’Organisation, sera par ailleurs ponctuée de discussions sur la réforme initiée par le secrétaire général des Nations-Unies sur le positionnement du système de développement de l’ONU. La fin du premier cycle des 4 ans de mise en œuvre de l’Agenda 2030 sur les 17 objectifs de développement durable (ODD) est également un point marquant du mandat de Cheikh Niang.

L’affaire Petro-Tim règne dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement du débat sur l’affaire Petro-Tim faisant suite à la récente publication d’une enquête de la British Broadcasting Corporation (BBC) portant sur la gestion des ressources en hydrocarbures.A en croire Le Quotidien, le président de la République Macky Sall « semble avoir pris la mesure de la frustration des Sénégalais après la communication officielle sur les révélations de la BBC » en souhaitant l’ouverture d’une « information judiciaire » durant laquelle « l’Etat, BP (British Petrolium), Petro-Tim, Aliou Sall, les opposants… toutes les parties seront entendues ».

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la chaîne britannique révèle qu’Aliou Sall (frère du président de la République) aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

De son côté, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye (2012-2013) déclare dans L’Observateur : « Certes, je suis signataire de ce décret mais je suis le seul à avoir dit qu’il est faux. J’ai dit au président de la République qu’on a été trompés, de faire une enquête pour savoir pourquoi. Mais il ne l’a pas fait ».

Toujours dans ce journal, Cheikh Abdou Mbacké, député de Bokk Guis-Guis (opposition) renseigne qu’ils ont « déposé un dossier pour (l’ouverture) d’une enquête parlementaire (sur l’affaire Petro-Tim) depuis plus de cinq mois, sans réponse ».

Dans les colonnes de Vox Populi, British Petrolium (BP), l’un des mis en cause dit avoir « soigneusement effectué la revue de l’histoire diffusée récemment par BBC Panorama » avant de réfuter vigoureusement ce qu’elle considère comme une « représentation trompeuse et fallacieuse de (ses) activités au Sénégal ».

Poursuivant dans Le Soleil, le géant mondial de l’industrie pétrolière nie « avoir versé des pots-de-vin à Timis Corporation pour l’acquisition des licences “ Cayor Offshore Profond ” et “  Saint-Louis Offshore Profond ” et dément, dans la même veine, toute implication dans des actes de corruption au cours de ce processus ». 

Pour sa part, Ousmane Sonko, le chef de file de Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), dans un entretien accordé à France 24 et exploité par Vox Populi, soutient que « nous avons un gouvernement qui panique ».

Après avoir relevé que « le président de la République dit que c’est une affaire privée », l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines se demande « depuis quand (a-t-on) vu tout un gouvernement, toute une République, monter au créneau sur une affaire privée ».

Sous le titre « L’envers du frère », EnQuête informe qu’Aliou Sall, « sous ses airs d’un monsieur calme et posé, se cache un homme ambitieux, téméraire, fougueux, insouciant parfois et très bagarreur ». Poursuivant, ce journal rapporte que le frère du chef de l’Etat « patauge, depuis 2011, dans le liquide inflammable qui lui vaut encore des déboires ».

WalfQuotidien souligne que « ceux qui s’attendent à la démission d’Aliou Sall de ses fonctions de président de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) devront déchanter (car) malgré les pressions et les pétitions, le principal concerné réfute toute idée de démission ».

En tout cas, « la CDC fait bloc autour de son DG », informe L’AS. En effet, les employés de cette structure ont, dans un communiqué, « lavé à grande eau leur patron », non sans « égrener les réalisations qu’il a faites depuis sa nomination ».    

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « le chef de l’Etat a indiqué, hier jeudi en Conseil des ministres, l’urgence d’introduire dans le circuit législatif, le projet de loi portant répartition des revenus issus de l’exploitation des ressources pétrolières avec la prise en compte des générations futures ».