Can 2019 : le coach du Sénégal joue la carte de la prudence

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal a pris le contre-pied, vendredi à Dakar, de nombreux analystes qui ont fini d’élever sa formation au rang de grandissime favori de la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte au regard de la qualité de l’effectif.« Le Sénégal n’a jamais été aussi proche d’un sacre, mais nous sommes conscients que pour soulever un trophée majeur, il faut gagner des matchs. Nous avons tous envie d’aller au bout. Mais depuis 2006, nous n’avons pas atteint les demi-finales de la Can. Pourtant, nous avons eu une pléthore de joueurs doués. Le talent seul ne suffira pas », a prévenu Aliou Cissé.

Le sélectionneur national s’exprimait lors d’une conférence de presse lors de laquelle il a publié une liste de 25 joueurs sélectionnés pour la 32ème édition de la Can. L’ancien capitaine de la génération 2002 ne classe pas le Sénégal parmi les favoris de cette grand-messe du foot continental.

De l’avis du coach national, « si le Sénégal se qualifie pour le dernier carré, on pourra dire qu’il est favori. Pour le moment, ce n’est pas le cas ». Un point de vue que partage Mayacine Mar, le Directeur technique national du Sénégal (DTN).

« Notre ambition est de gagner la Can. Cependant, il ne faut pas croire que nous pouvons la remporter facilement. Il y a des pays qui l’ont gagnée à trois, quatre ou cinq reprises. Nous avons une bonne équipe qui a beaucoup progressé. Maintenant, il faut tout faire pour qu’elle ne pense qu’à jouer au football », a expliqué M. Mar.

Pour décrocher le Graal, Aliou Cissé appelle tous ses concitoyens à unir « les forces, les expertises et les cœurs ». En outre, l’ancien milieu défensif du Paris Saint-Germain (France) s’est prononcé sur la préparation de son groupe.

« On jouera un match d’entraînement avec une équipe de 4ème ou 5ème division espagnole. On n’a prévu qu’un match de préparation car, l’ossature du groupe a déjà développé des automatismes. On a donc misé sur la fraîcheur, le travail en interne plutôt que de multiplier les matchs de préparation qui ne nous apporteront que des blessures et des inquiétudes », a fait savoir le jeune technicien.

Enfin, Cissé a évoqué le poste de Sadio Mané, son maître à jouer dans son dispositif tactique. « Sadio peut évoluer à la pointe de l’attaque ou sur l’un des deux côtés. S’il nous manque un attaquant de pointe, il pourra suppléer. Dans le système que je veux mettre en place à la Can, il jouera à son poste de prédilection, c’est-à-dire sur le flanc gauche », a-t-il renseigné.

Le Sénégal débute son regroupement le 4 juin à Saly (environ 80 km de Dakar). Le président de la République Macky Sall remettra le drapeau national aux Lions le 7 juin avant qu’ils ne rejoignent leur camp de préparation à Alicante (Espagne).

Le Sénégal croisera ensuite le Nigeria en match amical le 16 juin à Ismaïlia (Egypte). Les Lions, logés dans la poule C en compagnie de la Tanzanie, de l’Algérie et du Kenya, arriveront le 17 juin au Caire (Egypte).

Sénégal : légère hausse des importations de produits pharmaceutiques

Les produits pharmaceutiques importés par le Sénégal durant le mois de mars 2019 ont connu une légère hausse de 0,6% comparés à leur niveau de la même période de l’année 2018, a appris APA vendredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, le Sénégal a importé une valeur totale de 11,771 milliards de FCFA de produits pharmaceutiques durant la période sous revue contre 11,700 milliards de FCFA en mars 2018, soit un accroissement de 71 millions de FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Par rapport au mois de février 2019 où ils s’élevaient à 11,325 milliards de FCFA, les produits pharmaceutiques importés par le Sénégal ont progressé de 3,9% en valeur relative.

EDF Africa pulse lance la 3ème édition de son programme d’appui aux start-up

EDF Pulse Africa a lancé la troisième édition de son programme d’appui aux start-up et petites et moyennes entreprises (Pme) dans le but de révéler et d’accompagner les entrepreneurs africains « au service du développement énergétique ».« Depuis la création en 2017, des prix EDF Pulse Africa, 8 jeunes pousses africaines ont pu bénéficier de l’accompagnement d’EDF. Aujourd’hui, nous faisons évoluer le format du concours pour faire émerger, au plus près du terrain, de nouvelles technologies et de nouveaux produits, qui permettront de répondre aux défis énergétiques du continent africain », a déclaré Valérie Levkov, Directeur Afrique du Groupe EDF citée par un communiqué reçu à APA.

L’appel à projets, ouvert du 29 mai au 8 juillet 2019, prend en compte trois catégories : production électrique off-grid ; usages et services d’électricité ; et accès à l’eau grâce à l’électricité (agriculture et eau potable). Les start-ups et PME africaines de moins de 50 salariés concernées par ce concours qui va durer plus d’un mois.

Les dotations de la troisième édition d’EDF Pulse Africa vont de 5 000 à 15 000 euros. L’organisation prévoit également un programme d’accompagnement en conseil opérationnel et financier, en développement de projets avec des acteurs locaux tel que « Energy Generation », (incubateur et centre de formation dédié aux start-ups du secteur de l’énergie basé au Togo) et méthodes d’accès à l’écosystème d’innovation.

La nouveauté de cette année est qu’à l’issue d’une pré-sélection via la plateforme, les candidats des pays tels que le Maroc, le Sénégal, le Ghana, l’Afrique du Sud, la Cote d’ivoire, le Togo et le Cameroun vont devoir défendre leurs projets devant des experts locaux.

Au Sénégal, cet exercice est prévu le jeudi 12 septembre 2019.

Les projets retenus dans ce cadre accéderont directement à la finale du concours qui se déroulera à Paris le 21 novembre prochain.

Pour ceux qui sont issus des 47 autres pays africains, le concours va se dérouler selon les mêmes modalités que les années précédentes.

Iftar à Médine : un grand moment de partage de nourriture sur fond de piété

La coupure du jeûne dans l’immense Masjid al-Nabawi (mosquée du Prophète) de Médine, la « ville lumineuse » où reposent Mohammed (Paix, bénédictions et salut sur Lui, PBSL) et ses compagnons Abou Bakr et Omar, est un inoubliable moment de partage de nourriture orchestré par des milliers de fidèles dont la générosité n’est en rien freinée par la différence de leurs lieux de provenance.Deux heures de temps déjà avant l’âzane du crépuscule, l’appel à la prière symbolisant l’heure de la coupure du jeûne, le service de distribution alimentaire est enclenché à l’intérieur de la mosquée. Sur de longues toiles étalées devant chaque rangée de fidèles sont déposés plusieurs mets : pain, dattes, boites de lait caillé, noix de cajou et café chaud.

Au fur et à mesure qu’on orne les toiles et qu’approche l’heure de la coupure, des fidèles récitent fiévreusement le Coran là où d’autres, debout devant le mausolée du Prophète (PBSL), formulent tous les souhaits qu’ils ont en tête, conformément au récit mohammadien qui enseigne que la prière avant l’iftar est de facto exaucée.

Quelques fidèles, dans l’attente de l’appel à la prière, font preuve de générosité en partageant avec leurs voisins une partie de la nourriture qu’ils viennent de recevoir.

C’est le cas de ce Pakistanais. Venu à Médina après sa oumra, il a confié à l’envoyé spécial de APA que le nom du « Sénégal » ne lui disait rien, mais s’est par contre montré très généreux en partageant son eau de « zam-zam », ses dattes et son lait caillé. Ce breuvage est mélangé ici avec une épice avant qu’on y trempe son pain.

Si dans les mosquées sénégalaises, on coupe le jeûne avec des dattes, du café et quelques gorgées pour ensuite prier, le procédé est tout autre à Médine ou à La Mecque. Dans ces deux villes « sacrées », séparées par une distance de 400 km, l’Iftar (ndogou, en wolof) est plus consistant. Ainsi, il  peut prendre une bonne dizaine de minutes avant la prière du crépuscule.

Quand à un peu plus de 19h, retentit l’âzane dans cette ville qui a accueilli le prophète Mohammed (PBSL) il y a 1440 années, les fidèles coupent aussitôt leur jeûne, qui démarre en Arabie Saoudite à un peu plus de 4 heures du matin.

Grand moment de solidarité et de partage, la rupture dans la sainte de Médine donne lieu à incessant échange de nourritures où les gobelets d’eau et les dattes volent de main en main.  Chaque fidèle cherchant coûte que coûte à partager avec son « frère », dans le but d’avoir une pluie de bénédictions divines.

Toutefois à La Mecque et à Médine, n’importe qui n’est pas habilité à distribuer de la nourriture pour l’Iftar, selon Cheikh Horma, journaliste mauritanien qui atteste avoir regardé « beaucoup de documentaires » sur les pratiques du Ramadan en Arabie Saoudite.

Selon ce confrère, la distribution alimentaire pendant le Ramadan est depuis des siècles la « chasse gardée » de certaines familles ou tribus de La Mecque et de Médine. A l’en croire,  l’opération qui « s’hérite de père en fils » s’avère délicate, surtout dans sa phase concernant le respect de la configuration des rangées des fidèles.

De même, soutient-il, ces familles — dont certaines sont parmi les exploitants du pétrole — sont les seules ayant la possibilité de distribuer de la nourriture dans l’enceinte de la mosquée, puisqu’elles ont une autorisation publique « renouvelée » en permanence.

« Les Saoudiens aiment partager, surtout en période de Ramadan. Partout ils hèlent les gens à venir couper leur jeûne avec eux. C’est une culture ici », a conclu Cheikh Horma.

Cette assertion s’est vérifiée loin de La Mecque et de Médine quand, à la mosquée de l’aéroport de Djeddah où s’apprêtait à embarquer pour le retour l’envoyé spécial de APA,  un groupe d’hommes assis en cercle l’a chaleureusement prié de venir partager l’Iftar. Au menu de ce dernier repas pris en terre sainte de l’Islam : du pain et du lait caillé.

Sénégal : Aliou Cissé convoque 25 Lions pour la Can

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal a rendu publique, vendredi à Dakar, une liste de 25 joueurs sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.Le coach des Lions du Sénégal a opté pour la continuité car à l’exception du latéral Saliou Ciss et du milieu de terrain Henri Saivet, tous les autres sélectionnés ont pris part aux derniers rassemblements de la tanière.

Liste des 25 Lions sélectionnés :

Gardiens (3) : Abdoulaye Diallo (Rennes, France), Alfred Gomis (Spal, Italie) et Edouard Mendy (Reims, France).

Défenseurs (7) : Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne), Lamine Gassama (Goztepe Spor Kulubu, Turquie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Youssouf Sabaly (Girondins de Bordeaux, France), Saliou Ciss (Valenciennes, France) et Pape Abou Cissé (Olympiacos FC, Grèce).

Milieux (8) : Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Henri Saivet (Bursapor, Turquie), Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Sidy Sarr (FC Lorient, France), Pape Alioune Ndiaye (Galatasaray, Turquie), Krépin Diatta (FC Bruges, Belgique), Alfred Ndiaye (Malaga, Espagne) et Santy Ngom (Nancy, France).

Attaquants (7) : Ismaïla Sarr (Rennes, France), Keïta Diao Baldé (Inter Milan, Italie), Sada Thioub (Nîmes Olympique, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Moussa Konaté (Amiens, France), Mbaye Hamady Niang (Rennes, France) et Mbaye Diagne (Galatasaray, Turquie). 

Les sujets politiques font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques dont l’installation, prévue aujourd’hui, de la Commission cellulaire du dialogue national lancé mardi dernier par le président Macky Sall.« Commission cellulaire du dialogue politique ; le GL Niang dirige la troupe », titre Le Quotidien avant d’informer que « Babacar Kanté, Alioune Sall et Mazid Ndiaye (ont été désigné) pour l’assister (et qu’)ils seront installés aujourd’hui ».

« C’est une équipe de rêve qui a été mise en place par le gouvernement pour conduire le dialogue politique qui s’annonce palpitant » écrit Enquête qui dresse le portrait des cinq personnalités devant jouer le rôle d’arbitre entre l’exécutif et les autres composantes de la société sénégalaise.

Sous le titre « Decroix livre ses convictions », L’AS revient sur cette même actualité et donne la parole au leader de Aj-Pads, par ailleurs coordonnateur du Front de résistance nationale (regroupement de partis d’opposition) qui déclare que quelle que soit sa composition « Ce n’est pas la commission cellulaire qui va décider de ce qui est bon ou pas ».

Vox Populi revient sur ce qu’il qualifie de « sortie au vitriol » du leader du Parti Pastef (opposition) et estime que « Sonko (Président de Pastef) +tue+ le dialogue et flingue l’opposition ».

Et pour justifier cette affirmation, le journal reprend ces déclarations de l’ancien inspecteur des impôts : « On ne peut pas avoir de camp hybride. Chacun doit faire son choix. On s’oppose ou on est avec Macky. Aller au dialogue, c’est être en collusion avec Macky Sall ».

« L’enjeu pour notre pays et pour notre peuple est de ne pas rester dans les mailles du passé au point d’oublier que ce n’est pas une posture productive », rétorque dans SudQuotidien le ministre, conseiller en charge de la communication à la présidence de la République.

Cela fait dire à Sud que « l’ancien journaliste reste dans la dynamique du « Macky », en appelant toutes les forces vives de la Nation à se +tourner résolument vers l’avenir, sans rancune, remords ou aigreur+ ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la modification du code des collectivités territoriales et soutient qu’elle constitue une « avancée majeure vers l’équité territoriale ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la publication, aujourd’hui à 10h, de la liste des Lions devant rallier l’Egypte pour disputer la CAN en juin prochain et arbore ce titre : « Cissé à l’heure des choix et du grand oral ».

Sénégal : le secteur secondaire renoue avec la hausse

Le secteur secondaire au Sénégal, après deux mois consécutifs de baisse, a renoué avec la hausse, enregistrant un bond de 11,3%, en variation mensuelle, au mois de mars 2019, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Ce secteur avait connu des baisses respectives de 4,7% en janvier 2019 et 10% en février de la même année.

Le regain d’activité de la période sous revue est principalement soutenu par la fabrication de produits agroalimentaires (plus 18,6%), la sous-branche filature, tissage et ennoblissement textile (plus 44,2%), la construction (plus 12,8%), et les activités extractives (plus 8,3%).

En revanche, il a été relevé de faibles résultats dans le travail du cuir et la fabrication d’articles de voyage et de chaussures (moins 57,7%), le sciage et rabotage de bois (moins 23,6%), les industries chimiques (moins 27,5%) et la fabrication de produits pharmaceutiques (moins 44,7%).

« Sur un an, note la DPEE, une consolidation de 5,6% est notée dans le secteur secondaire, au mois de mars 2019, particulièrement portée par la fabrication de produits agroalimentaires (plus 14,7%), les activités extractives (plus 31,6%), la sous-branche de filature, tissage et ennoblissement textile (plus 16,3%) ainsi que la production et distribution d’électricité et de gaz (plus 13,3%) ».

Mais cette évolution a été atténuée par les faibles résultats des activités de travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures (moins 76,5%), de sciage et rabotage de bois (moins 39,9%) et de la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (moins 9,9%).

Mondial U20 : le Sénégal neutralise la Pologne (0-0)

L’équipe nationale U20 du Sénégal a tenu en échec la Pologne (0-0), ce mercredi soir, en match comptant pour la troisième journée de la Coupe du monde de cette catégorie et termine du coup en tête du groupe A avec sept points dans son escarcelle.Le sélectionneur Youssouph Dabo, ayant assuré sa place en huitièmes de finale dès la deuxième rencontre, apporte moult modifications dans son onze de départ. Sur la ligne d’attaque, le jeune technicien aligne Ibrahima Dramé, Amadou Dia Ndiaye et Ousseynou Niang.

Consciente qu’un nul suffit à son bonheur, la Pologne ne joue pas l’offensive à outrance. A la demi-heure de jeu, Amadou Dia Ndiaye hérite de la balle à bonne distance suite à un jeu en triangle impliquant notamment le couteau suisse Dion Lopy. L’attaquant messin enroule le cuir mais sa tentative n’accroche pas le cadre.

Sans appuyer sur l’accélérateur, les Lionceaux parviennent à gêner les Aiglons blancs. C’est ainsi que l’ailier Ibrahima Dramé provoque, avec beaucoup de malice, un coup franc à l’entrée de la surface de réparation. Le latéral gauche Souleymane Aw botte la balle sur le poteau (40ème mn).

Très volontaire, Ibrahima Dramé lancé en profondeur, mystifie son vis-à-vis. Le centre dévié du joueur de l’Institut Diambars termine dans les pieds d’Ousseynou Niang dont la frappe est miraculeusement stoppée par le gardien polonais (44ème mn).

En seconde période, le coach Dabo fait entrer le milieu offensif Amadou Ciss et l’attaquant de pointe Youssouph Badj. Finalement, les deux formations ne s’offrent guère d’occasions franches pour faire trembler les filets.

Avec ce nul blanc, le Sénégal clôt le premier tour du Mondial U20 à la première place du groupe A avec sept points (deux victoires et un nul). Intraitables sur le plan défensif avec aucun but concédé en trois sorties, les Lionceaux sont suivis de la Colombie (6 points), de la Pologne (4 points) et de Tahiti (0 point).    

Baisse des importations de maïs du Sénégal

Les importations du Sénégal en maïs ont connu une forte baisse de 4,688 milliards de FCFA (environ 7,969 millions de dollars) au terme du mois de mars 2019 comparées à la même période de l’année 2018, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, ces importations se sont établies à 1,418 milliard de FCFA durant la période sous revue alors qu’elles se situaient à 6,106 milliards de FCFA en mars 2018, soit une contraction de 76,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La même tendance baissière est relevée par l’ANSD en glissement mensuel. Ainsi, comparées à leur niveau de février 2019 où elles s’élevaient à 2,860 milliards de FCFA, les importations du Sénégal en maïs se sont repliées de 50,4%.

Les investissements du Fida en Afrique de l’ouest estimés à 500 millions de dollars

Les 12 projets actuellement mis en œuvre par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) dans les pays constituant son hub d’Afrique de l’ouest sont chiffrés à 500 millions de dollars, a révélé, mercredi à Dakar, Benoit Thierry, Directeur du hub sous-régional du Fida.« Dans les pays couverts par notre bureau sous-régional, le Fida déroule une douzaine de projets, dont chacun mobilise entre 30 et 100 millions de dollars US. Ce qui fait un total de 500 millions en cours d’investissement dans notre espace d’intervention », a expliqué M. Thierry à la presse.

Il s’exprimait en marge d’un atelier régional d’échange en gestion financière des projets et programmes du Fida en Afrique de l’ouest et du centre. La rencontre qui s’achève ce 31 mai 2019 réunit une soixantaine de participants composés de responsables administratifs et financiers (Raf) et de comptables des projets du Fida en Afrique occidentale et centrale, ainsi que des représentants des ministères des Finances des pays concernés.

En Afrique de l’ouest, le Fida intervient  au Sénégal, en Mauritanie, au Cabo-Verde, en Gambie, au Mali, en Guinée Bissau et en Guinée Conakry.

Poursuivant, Benoit Thierry a indiqué des changements dans les interventions du Fida, devenues aujourd’hui beaucoup plus concentrées sur l’Afrique qui connaît aujourd’hui un boom démographique et une accentuation de la pauvreté. « C’est pourquoi, il faut créer un moteur dynamique de développement pour amener les familles à vivre avec au minimum 5 dollars US par jour », a dit Benoit Thierry, plaidant par la même occasion pour l’avènement de jeunes agri-preneurs qui vont valoriser les potentialités agricoles du continent africain.

 Interrogé sur l’importance de l’atelier de Dakar, Radu Damianov, responsable principal des finances du Fida en Afrique de l’ouest et du centre a expliqué qu’il permettra aux participants de se familiariser avec les outils et mécanismes en gestion financière. Ceci, afin qu’ils soient capables de mettre en place et de gérer un dispositif technique et organisationnel performant en matière de gestion financière dans le cadre d’une augmentation des ressources du FIDA sur les 3 prochaines années.

Le nouveau Portail clients FIDA (ICP) sera présenté également à cette occasion. Cette plateforme permettra non seulement aux projets de consulter en temps réel les informations relatives au financement des portefeuilles de pays, de soumettre leurs demandes de retrait en ligne, mais aussi de réduire considérablement le temps de traitement des dossiers, de diminuer l’utilisation du papier et d’économiser les frais de transferts.

Dans la ferveur de la Omra, le très couru petit pèlerinage

Moins populaire et moins protocolaire que le hajj auquel prennent part annuellement des millions de fidèles du monde entier, la Omra ou petit pèlerinage draine tout de même d’immenses foules constituées de personnes, désireuses de sacrifier à ce rite surérogatoire dont le point focal est la Sainte Kaaba (Masjid al Haram).Parmi les milliers de fidèles tournant inlassablement ce dimanche 26 mai autour de la Kaaba après la prière crépusculaire, se trouve le Marocain Aboubaker Abisourour. En tenue de sacralisation (une étoffe blanche autour des hanches, une autre étoffe sur le torse et ne laissant déborder que l’épaule droite), Abisourour est aux anges en effectuant sa troisième Omra. La première qu’il qualifie de « spéciale » avait eu lieu en 1998.

Vivant aujourd’hui à Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, cet ancien fonctionnaire de la Banque mondiale a profité de son invitation à la conférence sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna prophétique, organisée par la Ligue islamique mondiale, pour goûter à nouveau aux joies du rite surérogatoire.

Ce faisant,  Abisourou qui a monté aux USA l’académie « Ibn Haldoun » pour participer à l’éducation islamique des enfants « nés dans la diaspora » et a aidé à organiser une grande conférence à New York pour montrer le vrai visage de l’islam, boit presque comme un néophyte les paroles du Mauritanien Mohamedy, lui servant de guide dans sa Omra.

Habitué de la Mecque, ce dernier, commerçant de son état, y passe très souvent ses ramadans. Il est ainsi très au fait des pratiques et invocations du petit pèlerinage.

Il est subdivisé en trois principales étapes : la sacralisation à faire avant l’entrée à la Mecque pour les étrangers, la circumambulation de la maison sainte (Kaaba) et les allers et retours au pas de course entre Safa et Marwah, à sept reprises pour chaque randonnée.

L’une des étapes les plus pénibles, la circumambulation de la Kaaba demande une certaine assise physique. Un obstacle que semblent ignorer les hommes et femmes du troisième âge. Mus par la foi,  ils rivalisent d’ardeur aux côtés des personnes plus jeunes et parviennent à toucher dans un élan d’extase la Kaaba, un édifice multimillénaire construit par le prophète Abraham et son fils Ismaël.

Dans le même temps, des handicapés n’ayant peut-être pas les moyens de payer de gros bras pour bénéficier d’une chaise roulante, trouvent des ressources puisées on ne sait d’où pour faire comme n’importe quelle personne valide le tour de la Kaaba.

La même ardeur est observée chez les valides ou invalides faisant 7 fois le trajet de 450 mètres entre Safa de Marwah, soit plus de trois kilomètres avalés au rythme d’incessantes invocations.

Cette étape symbolise l’errance de Hajar, l’épouse d’Abraham, à la recherche d’eau pour son fils Ismaël dans le désert. Une errance qui fut d’ailleurs payante : puisque d’après les récits scripturaires, c’est de là-bas que l’Ange Gabriel est venu la secourir, faisant ainsi jaillir miraculeusement d’un puits l’eau de « zam zam ».  Depuis lors, ce point d’eau continue de désaltérer tout musulman se rendant à la Mecque.

C’est après cette étape, ponctuée de deux prières faites à la suite de la circumambulation devant la Kaaba, que prend fin pratiquement la Oumra. Avant ce gong final,  il y a des pratiques méritoires à accomplir : s’enlever des touffes de cheveux ou se raser la tête et se couper les ongles.

Par ailleurs, se rendre à la Mecque pour le pèlerinage est considéré comme une « chance » par beaucoup d’étrangers, notamment les musulmans africains. Cette ville sainte est considérée comme le lieu d’exaucement par excellence des prières adressées à Allah. De ce fait, le pèlerin emporte beaucoup de recommandations de ses proches et connaissances afin de prier pour eux pour un avenir radieux, pour le paradis pour les morts et la protection contre le mauvais sort.

Ainsi, ce journaliste sénégalais, venu couvrir la conférence de la Ligue islamique mondiale, a reçu, entre autres recommandations, des prières à formuler pour une de ses amies qui souhaite trois choses : « une santé de fer, un meilleur emploi et un bon mari ».

Une autre connaissance lui a demandé de se concentrer «10 minutes» devant la Kaaba en pensant à elle là où une autre veut qu’il touche pour elle l’édifice sacré.

Quoi qu’il en soit, la Omra attire de nombreux musulmans dont ceux du Caucase. Ces derniers ne sont pas découragés dans leurs dévotions par la forte canicule mecquoise, contre laquelle des vapeurs d’eau artificielle sont, telles des pluies fines, déversées sur les fidèles faisant la circumambulation.

Si, pour renforcer leur foi et multiplier les prières à La Mecque, beaucoup profitent du Ramadan, qui tire à sa fin, pour faire la Omra, d’autres, comme cet avocat sénégalais, compte rester dans la ville sainte bien après l’Aïd-el-fitr  (Korité ou fin du jeûne), histoire de recueillir le maximum de bénédictions.

Le lancement du dialogue national fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA commentent essentiellement le lancement, hier au palais de la République, du dialogue national qui était présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.« Je veux la confiance, +amatuma lumay njuuc njaac+ (Je n’ai plus rien à manigancer en wolof) » barre à sa Une Vox Populi qui reprend cette affirmation de Macky Sall. Dans les colonnes du journal le président de la République déclare « Je ne retoucherai rien de ce qui sortira de ce dialogue comme consensus. J’attendrai des conclusions, mais qui ne vont pas déstabiliser le Sénégal ». 

Cela fait dire au quotidien national Le Soleil que « Macky Sall veut un consensus fort ». Un consensus que ne voit cependant pas SudQuotidien pour qui « Macky (a orienté) Famara » désigné pour présider le dialogue national.  

« Le chef de l’Etat n’a pas manqué de fixer les orientations majeures dudit dialogue, de donner un délai de 15 jours aux différentes organisations pour choisir leurs représentants dans le comité préparatoire du dialogue, tout en fixant le nombre de représentants par entité », écrit Sud, soulignant que la rencontre d’hier a duré plus de 6 tours d’horloge.

Enquête revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Ouverture du dialogue politique : La messe des possibles » et note que « Macky Sall (s’est montré) ouvert à une grâce pour Khalifa Sall et (est resté) aphone sur Karim Wade ». 

Le même journal informe que « Chaque partie aura 5 représentants (dans le comité préparatoire), sauf les chefs coutumiers et les religieux qui en auront 3. La société civile et les partis politiques seront coptés dans le Cos-Pétrogaz ».

Sous le titre « Démarrage sur les chapeaux de roues », Le Témoin relève que « Les forces vives de la nation ont répondu à l’appel de Macky Sall. Si on avait craint que le boycott de la principale force de l’opposition, le PDS, de Me Wade et d’autres ténors de cette même opposition allait compromettre l’appel du chef de l’Etat, il faut dire que la première journée du dialogue national qui s’est tenu hier, 28 mai au palais de la République, a connu des surprises synonymes de succès à bien des égards pour Macky Sall ».

Cette conclusion pousse Le Quotidien à dire qu’hier, on était « au banquet de l’espoir ». 

Dans ses colonnes, le journal donne la parole au Secrétaire général adjoint du PDS qui, allant à l’encontre de la décision de son parti de boycotter le dialogue national, justifie sa présence au palais en ces termes : « C’est le Sénégal qui a convié ses fils, et le Sénégal est au-dessus de tous les partis politiques, et de nous tous. Donc s’il nous appelle, je ne peux que répondre. Ce, même s’il y a une lettre qui dit autre chose ». 

   

 

Sénégal : vers un durcissement de la législation sur le viol

Le président de la République Macky Sall a déclaré, mardi à Dakar, qu’un durcissement de la législation actuelle est envisagé afin de mettre un terme aux viols parfois suivis de meurtres de femmes qui gangrènent la société sénégalaise.« A l’occasion du Conseil des ministres prévu demain mercredi, nous discuterons de la violence et des cas de viol. Nous verrons comment durcir la législation pour protéger davantage les femmes », a notamment affirmé Macky Sall. 

Procédant à l’ouverture du dialogue national qui a duré près de six tours d’horloge, le chef de l’Etat a également fait savoir qu’ « après la fête de Korité (fin du Ramadan), il faut qu’on règle le problème des enfants de la rue. Je ne parle pas de ceux qui apprennent le Coran. Et il est heureux de constater que les religieux ici présents ont les positions les plus révolutionnaires par rapport à cette question ».  

De son côté, Soham Wardini, le maire de la ville de Dakar a indiqué que « le dialogue national qui est une exigence démocratique, s’inscrit dans la tradition de notre pays et devra nous permettre de parvenir à des solutions consensuelles au profit du Sénégal et de nos compatriotes ». 

Poursuivant, l’édile de la capitale a relevé que « nous sommes dans un pays qui s’est construit par le génie propre de (son) peuple à dépasser les clivages pour construire des consensus durables et dynamiques qui ont renforcé sa stabilité, sa paix sociale et sa cohésion nationale ».

Mamadou Diop Decroix du Front de résistance nationale (FRN) s’est félicité de la rencontre entre le pouvoir et l’opposition « après tant d’années de confrontation ». A en croire le député, « la crise de confiance est profonde entre l’opposition et le pouvoir et il ne sert à rien de la sous-estimer encore moins de l’ignorer ». 

Partant de là, M. Diop a souligné que cette démarche permettra d’ « accéder à de nouveaux consensus autour des règles qui gouvernent une vie démocratique normale en termes de liberté et de modalités de dévolution démocratique et pacifique du pouvoir dans notre pays ».

Toutes choses qui font dire au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse que « le Sénégal entame un nouveau rendez-vous avec l’histoire ». En effet, d’après le fondateur de l’Alliance des Forces du Progrès (AFP, mouvance présidentielle), « le caractère pluriel des origines intellectuelles, idéologiques, philosophiques et religieuses prouve que nous avons décidé d’aller ensemble vers des objectifs précis ».

Concluant, l’ancien Premier ministre s’est dit convaincu que, « par le biais de la concertation et de l’échange, se trouvent la concorde, l’entente pour aller vers l’essentiel ». Le président de la République Macky Sall a finalement porté son choix sur  Famara Ibrahima Sagna, ancien ministre de l’Intérieur pour le pilotage du dialogue national.

Pour mener à bien cette mission exaltante, un comité préparatoire regroupant toutes les forces vives de la nation sera mis en place. Ainsi, les pouvoirs publics de même que la majorité présidentielle, l’opposition, les non-alignés, la société civile, les organisations faîtières et les centrales syndicales devront désigner cinq représentants là où le secteur privé et les chefs religieux en compteront trois. 

Pour leur part, les chefs coutumiers et les organisations de jeunesse auront deux représentants. Toutes ces parties prenantes au dialogue national disposent d’un délai de quinze jours pour communiquer les noms de leurs représentants. Le dialogue national a pour principaux objectifs « l’évaluation de l’élection présidentielle, la discussion sur le fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ». 

Un sociologue sénégalais décrie « l’accessibilité » des stupéfiants aux jeunes

Le sociologue sénégalais, Dr Abdoul Khadre Sanoko a décrié, mardi à Dakar, « l’accessibilité des stupéfiants aux jeunes ».« L’alcool se vend en sachet (jakarta, appellation locale), le tramadol qui a les mêmes  effets que l’héroïne se vend à 1000 f cfa  et sans ordonnance », a fustigé le sociologue au cours d’un panel  organisé par le Centre de Recherche Ouest Africain (WARC, sigle anglais), en collaboration avec le réseau Young Advocates for Human Rights (YAHR) sur le thème : « Jeunesse et stupéfiants: Quelles stratégies pour prévenir? »

Selon le sociologue,  il ne faudrait pas qu’on prenne les jeunes pour responsables car, ils sont victimes des difficultés et des mécanismes sociaux de la société.

« Les problèmes auxquels les jeunes  sont confrontés  dans cet environnement social les prédestinent à être dans cet état de pratique que nous jugeons être très négatif. Cette situation résulte  de l’effritement du tissu social et familial, du chômage, d’une absence de politique étatique de prévention », a argumenté Dr Abdoul Khadre Sanoko.

Ce faisant, il s’est indigné de la recrudescence des violences qui, selon lui, sont dues en partie   à la consommation de drogue.

Evoquant les stratégies pour stopper la consommation de stupéfiants, Dr Sanoko  a estimé qu’« il faudrait que la famille puisse régler sa crise par ce que, la famille connait une crise avec  les problématiques de divorce, de remariage,… »

L’autre solution proposée par Dr Sanoko, c’est la révision   de la politique de répression pour mettre en exergue favoriser la sensibilisation. 

« Les forces de défense et de sécurité doivent davantage privilégier la sensibilisation, l’écoute, les échanges, plutôt que la répression », a-t-il indiqué.

Pour une articulation des initiatives en faveur du numérique au Sénégal

Le Président d’« African Performance Institute », Ibrahima Nour Eddine Diagne a plaidé, mardi à Dakar, pour plus une plus grande articulation des initiatives en faveur du numérique « afin de produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains » du secteur.« Le Sénégal dispose des compétences qu’il faut, d’une stratégie pour le numérique, mais c’est dans le déroulement qu’il y a des difficultés à inventer le bon modèle pour que l’articulation de toutes les initiatives puisse produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains du numérique », a notamment dit M. Diagne, s’exprimant à l’occasion des « Mardis du Numérique », sur le thème : « Les urgences et priorités du numérique sénégalais ».

Insistant sur ce point, M. Diagne, par ailleurs administrateur du GIE Gaïndé 2000, a indiqué qu’il faut de nouvelles logiques de gouvernance dans tous les secteurs, y compris le numérique pour corriger certaines incohérences liées à la logique de succession d’initiatives.

« Ce nouveau type de gouvernance qui est préconisé doit être agile et capable d’investir sur quelque chose et de se rendre compte que deux ans après que cette chose n’est plus adaptée pour le résultat escompté et de la laisser tomber pour aller vers autre chose », a-t-il expliqué.

Le Président d’ «African Performance Institute » a souligné la nécessité pour le secteur privé de s’organiser « parce qu’il serait très difficile pour l’Etat, dans sa volonté de construire sa stratégie numérique, d’avoir une multitude d’acteurs avec qui il doit parler au titre de ce même secteur ».

Revenant sur le thème de la rencontre, Ibrahima Nour Eddine Diagne a souligné l’intérêt d’interpeller les acteurs à travers l’urgence « parce que si nous n’arrivons pas à transformer tout cela en valeur, les autres acteurs économiques et pays auront mis en place des stratégies qui portent et qui finalement retarderont notre économie ».

Sénégal : Famara Ibrahima Sagna préside le dialogue national

Le dialogue national entamé, mardi à Dakar, est piloté par l’ancien ministre socialiste, Famara Ibrahima Sagna, une personnalité dont le choix est approuvé à l’unanimité par la majorité présidentielle et l’opposition.« Famara Ibrahima Sagna est connu dans le pays pour les immenses services rendus à la nation durant tout au long de sa riche et longue carrière administrative, ancien ministre, ancien président du Conseil économique. C’est un homme d’expérience et d’équilibre. C’est la personne indiquée pour coordonner l’animation de cet exercice », a indiqué le président de la République, Macky Sall à l’ouverture du dialogue national.

Un témoignage qui fait écho à celui de Mamadou Diop Decroix, représentant du Front national de résistance (Fnr, opposition). « L’opposition et le parti au pouvoir ont proposé Famara Ibrahima Sagna. C’est très important. Cela montre que c’est un homme capable de mener les concertations », a dit Diop Decroix.

Agé actuellement de 80 ans, Famara Ibrahima Sagna est un administrateur civil de formation, diplômé de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer en 1958.

Le natif de Ziguinchor (sud) a également eu une trajectoire politique. Militant du Parti socialiste, Famara Ibrahima Sagna a tour à tour été ministre du Développement Rural (Agriculture, Élevage et Pêche), ministre du Développement industriel et de l’Artisanat, ministre de l’Intérieur, ministre de l’Économie, des Finances, du Plan, et ministre de l’Économie, des Finances, du Plan et de l’Intégration africaine.

Sur le plan international, M. Sagna a également occupé le poste de Gouverneur pour le Sénégal, auprès du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale (Bm) de 1991 à 1993.

Macky Sall loue les vertus du dialogue, gage de paix, sécurité et développement

Le président Macky Sall a loué, mardi à Dakar, les vertus du dialogue, invitant les acteurs économiques, politiques et sociaux du Sénégal à s’y adonner pour, dans un élan d’«union sacrée», œuvrer en faveur du «développement», de «la sécurité» et de «la paix» du pays.«Le dialogue est un impératif démocratique qui constitue un puissant ressort d’une nation pour faire face aux besoins de base des populations et aux défis majeurs », a notamment dit le président Macky Sall en lançant au Palais de la République la journée du dialogue national.

« Il y a des moments, a-t-il ajouté, où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance. J’ai toujours pensé que la démocratie ne saurait et ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité ».

Macky Sall a par ailleurs souligné la nécessité de construire « l’espace d’un consensus, dans un contexte mondial et sous régional et spécialement dans le Sahel, fortement marqué par de nouvelles menaces portées par des extrémistes violents et déstabilisateurs ». Aucun pays n’est pas épargné par ces menaces, a estimé Macky Sall avant d’appeler à « un consensus au nom de l’intérêt supérieur de la nation ».

« Acteurs politiques, société civile, groupements socioprofessionnels, organisations patronales, citoyennes, syndicales. J’en appelle à la volonté de toutes les composantes de notre nation, pour bâtir ensemble une gouvernance concertée, socle d’une démocratie apaisée et d’une dynamique apaisée des forces vives de la nation », a-t-il martelé.

Insistant particulièrement sur l’instauration d’un dialogue politique au Sénégal, il a affirmé que l’un des enjeux en la matière est «d’aboutir à des consensus qui reflètent les intérêts du Sénégal que l’Etat mettra en œuvre dans le respect des équilibres institutionnels, politiques , économiques, sociaux et culturels».

Au sujet du processus électoral, Macky Sall s’est appesanti sur l’objectif de mettre sur la table des questions telles que le calendrier électoral, la durée du mandat du président de la République, le parrainage, la procédure et les délais de publication des résultats, le financement des partis politiques ainsi que le statut de l’opposition et de son chef.

Sur ce chapitre, le chef de l’Etat a invité la classe politique à « faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement pour aboutir à des accords féconds et neutraliser toute contestation en matière électorale ».

Concernant les enjeux autour de la découverte du gaz et du pétrole au Sénégal, il s’est dit convaincu que « l’inclusion sociale devrait constituer un axe important pour aborder en toute responsabilité l’exploitation et la transparence des industries afin de trouver un consensus fort ».

Macky Sall a enfin lancé un appel pour que les Sénégalais conjuguent leurs efforts en vue de  «juguler toutes les tendances néfastes qui détruisent notre environnement et le rendent difficilement vivable, pour léguer aux générations futures un pays dont elles seront fières ».

Le comité de pilotage de ce dialogue national est dirigé par l’ancien ministre socialiste Famara Ibrahima Sagna. Ce dernier est peint par le chef de l’Etat comme « un homme de vertus, de dialogue, qui a les capacités de dépasser tous les clivages ».

La société civile, les organisations syndicales, les partis politiques de la majorité et une partie de l’opposition ainsi que les organisations patronales prennent part au dialogue national.

L’harmonie règne en Tchétchénie (président Kadyrov)

Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov, président de la Tchétchénie, un des Etats constitutifs de la Fédération de Russie, a déclaré lundi à La Mecque que son pays vit aujourd’hui «en harmonie et de façon prospère », même si la guerre civile a perturbé dans un passé récent cette quiétude, surtout chez les musulmans.« De grands crimes ont été commis au nom de l’islam en Tchétchénie. Aujourd’hui, le pays vit en harmonie et de façon prospère », a soutenu M. Kadyrov, dans un discours prononcé à l’ouverture du colloque international sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna.

« Nous vous invitons par vous-mêmes à venir vous rendre compte de cette réalité dans notre pays », a lancé à l’assistance le président tchétchène, en tenue militaire et la barbe touffue plongée dans son texte.

Au début des années 2000, un conflit armé ayant opposé l’armée fédérale russe à des indépendantistes tchétchènes, s’est soldé par la mort de plusieurs citoyens tchétchènes avant la réinsertion de leur pays dans la Fédération de Russie.

Par ailleurs, plusieurs défenseurs de droits humains accusent aujourd’hui Ramzhan Kadyrov, 42 ans et en fonction depuis 2007, d’avoir installé une dictature en Tchétchénie.

Peu dérangé par ses pourfendeurs, il a déclaré : « aujourd’hui, mes enfants apprennent le Coran et la langue arabe » alors que cela n’était pas possible il n’y a guère longtemps.

Par ailleurs, il a salué la lutte menée par le président russe Vladimir Poutine pour la considération de toutes les communautés religieuses de l’Etat fédéral.

« En Russie, nous sommes 30 millions de musulmans et nous vivons en toute quiétude et liberté. Cela est dû à la politique sage de Vladimir Poutine », a-t-il insisté, notant par ailleurs que « le terrorisme n’a pas de religion ».

« Nous appelons à combattre toutes ces formes d’extrémisme, et grâce à Allah nous allons y arriver », a martelé Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov.

Dans la même veine, il a invité les pays musulmans à s’unir derrière l’Arabie Saoudite pour remporter le combat contre l’extrémisme religieux.

En plus d’être « l’élément fédérateur des musulmans », a expliqué Ramzhan Kadyrov, « le royaume d’Arabie Saoudite travaille à l’unité des musulmans et à combattre l’extrémisme sous toutes ses formes ».

Bac au Sénégal : 159 300 candidats attendus aux épreuves de philosophie

Les 159 300 candidats au baccalauréat 2019 subiront à partir de, demain mercredi les épreuves anticipées de philosophie, selon Socé Ndiaye, directeur de l’Office du Bac, qui rassure que toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation de l’examen.« Les candidats ont reçu leurs convocations par l’intermédiaire des inspections d’académie. Les supports ont été acheminés dans les régions de l’intérieur et ensuite à Dakar pour éviter tout manquement. Toutes les décisions ont été prises pour un bon déroulement des épreuves anticipées de philosophie», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal le Soleil.

365 centres principaux et 68 centres secondaires accueilleront les 159 300 candidats qui composeront sous le regard de 16 000 surveillants, a précisé M. Ndiaye.

Comparé à l’année 2018, le nombre de candidats a connu une évolution, passant de 157 687 à 159 300 candidats. Soit une augmentation de 1613 candidats.

Les autres épreuves du Baccalauréat sont prévues à partir du 1er juillet 2019

Baisse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal ont connu une baisse de 4.627,90 tonnes au mois de mars 2019 comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 46.849,70 tonnes contre 51.477,60 tonnes en mars 2018, soit une régression de 8,99% en valeur relative.

La baisse des débarquements est occasionnée essentiellement par la pêche artisanale dont le cumul durant cette période est passé de 33.848,60 tonnes en mars 2018 à 29.483,70 tonnes un an plus tard, soit un repli de 4.364,90 tonnes en valeur absolue.

Quant à la pêche industrielle, elle a participé faiblement à la baisse des débarquements avec un repli de 263 tonnes, les réalisations passant de 17.629 tonnes en mars 2018 à 17.366 tonnes en mars 2019.

En variation mensuelle, la DPM relève une faible baisse de 1,60% avec des débarquements qui passent de 47.615,60 tonnes en février 2019 à 46.849,70 tonnes un mois plus tard.

Le lancement du dialogue politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement du lancement, ce mardi au palais de la République, du dialogue national qui sera présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.« Macky Sall lance le dialogue national », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil, avant de souligner à sa page 3 que cette cérémonie de lancement « concrétise son appel (celui du président Macky Sall) lancé le 02 avril 2019, lors de son investiture pour un second mandat à la tête du pays ».

« L’opposition rejoint Macky », titre de son côté Le Quotidien, qui souligne : « Une fois n’est pas coutume. Macky Sall et ses opposants voient une même personnalité pour diriger le dialogue national : Famara Ibrahima Sagna dont le nom a été évoqué hier par L’Observateur ».

Et pour ce dernier, « Macky tient un Sarr de combat face à Me Wade ». En effet, informe le journal, « Le Sg adjoint du Pds (sera) au palais aujourd’hui » et cela, contrairement au boycott décidé par son parti que dirige toujours l’ancien chef de l’Etat (2000-2012), Abdoulaye Wade.

Parlant de ce boycott, L’As soutient que « Les Wade jouent les trouble-fêtes » pendant que le Front de résistance nationale (regroupement de plusieurs parti d’opposition) ainsi que le secrétaire général adjoint de son propre parti « sont partant » pour le dialogue.

EnQuête note, de son côté, que Me Wade a décliné toute participation au dialogue, estimant que les préoccupations de son parti n’ont pas été prises en compte. Ce qui fait dire à WalfQuotidien que nous sommes « en route vers le grand bazar ».

Sous le titre « La classe politique annonce la couleur », SudQuotidien, quant à lui,  fait remarquer que « (…) depuis l’annonce faite de ce dialogue, (…) la classe politique semble s’approprier ledit dialogue, faisant un black-out complet des autres secteurs du pays ».

EnQuête présente le nouveau cabinet du président de la République et affiche à sa Une : « Les hommes de l’ombre ». Le journal souligne qu’après le gouvernement, Macky Sall a formé, sans bruit, son nouveau cabinet en confiant la direction à Augustin Tine, ex ministre des Forces armées.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur « Comment les femmes bloquent leurs +règles+ pour éviter la +dette du jeûne+ » et informent qu’« elles font recours à des injections et des pilules qui retardent leurs menstrues jusqu’au-delà des 29 à 30 jours du mois béni, afin d’éviter de rompre le jeûne ».

Le journal donne ensuite la parole à Oustaz Iran Ndao qui soutient qu’il n’y a « pas de mal à prendre des produits qui empêchent les règles », une position que ne partage pas Imam Cherif Diop qui déclare que « Les savants disent que cette pratique est bannie par l’Islam ».

Hausse de 5,30 milliards f cfa des importations du Sénégal de l’UEMOA

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une hausse de 5,30 milliards de FCFA (environ 9,010 millions de dollars) au mois de mars 2019 comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques lundi.Ces importations sont évaluées à 9,30 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 4 milliards de FCFA le mois précédent, soit une hausse de 132,5% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, elles ont représenté 3,0% de la valeur totale des importations de biens au mois de mars 2019 contre 1,1% le mois précédent.

La Côte d’Ivoire reste le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone UEMOA, avec une part évaluée à 48,7% en mars 2019 contre 90,1% au mois de février 2019.

Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les fruits et légumes comestibles, les bois et ouvrages et les matières plastiques artificielles, avec des parts respectives de 18,1%, 7,5% et 7,4%.

«L’exagération» n’a pas de place dans l’islam (érudits)

Les muftis de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte ainsi que les dignitaires de plusieurs pays du monde islamique ont insisté en guise de rappel sur la force du message de modération et de tempérance véhiculé par les textes scripturaires, soulignant en définitive que «l’exagération» n’a pas de place dans l’islam.« Ceux qui ont été anéantis avant vous l’ont été à cause de l’exagération » dans leur religion, a particulièrement affirmé Abdul Aziz Ben Abdallah Ali Cheikh, à l’ouverture, lundi à La Mecque, d’un colloque international sur la modération et le juste milieu dans le Coran et la Sunna

Ali Cheikh, mufti du royaume d’Arabie Saoudite,  étayait d’un verset coranique ce passage de son intervention faite devant une assistance largement dominée par des hommes vêtus de blanc immaculé.

Pour cet érudit, par ailleurs président du Haut Conseil de la Ligue islamique mondiale, la modération et la tempérance ont caractérisé « toute la vie du prophète » Mohammed, sans oublier qu’ils « ressortent dans tous les textes du Coran et de la Sunna (tradition prophétique) ».

Son homologue d’Egypte, Shaoqi Alaam, a eu pratiquement le même discours. Notant que le monde arabe fait face aujourd’hui à « d’importants défis », il a invité au choix du juste milieu pour vivre en harmonie sur cette terre en suivant notamment les « pas des prédécesseurs ».

Selon lui, en effet, « il y a un écart entre la voie du Prophète et celle des extrémistes » qui veulent coûte que coûte imposer aux autres leur « approche », alors que celle-ci devait être celle du « juste milieu ».

L’extrémisme, « un danger »

Sur ce point, Mohamed Ben Abdel Karim Al Aissa de la Ligue islamique mondiale a souligné que l’extrémisme représente un « danger » dans le sens où il « touche des personnes sans clairvoyance religieuse, mais (qui sont) juste animées par une ferveur ».

Ainsi pour lui, ces jeunes gens « ont besoin d’être protégés » des idées qui « sont mises en avant et qui salissent l’image de l’islam ». Contrairement aux dires, cette religion s’identifie à  la « tolérance » à la « miséricorde » qui lui est toujours associée.

« Il faut faire comprendre la signification du terme tolérance. (…) Le texte juridique nécessite une compréhension précise de celui qui l’interprète », a lancé Mohamed Ben Abdel Karim, appelant également à « faire la différence entre la religion et la religiosité ».

En interprétant les textes de l’islam, « il ne faudrait pas seulement se limiter aux définitions » mais il faudra « donner à chaque aspect sa part », a souligné pour sa part Abdallah Ben Beyha, président du Conseil émirati pour le renforcement de la paix entre les communautés.

« Rien n’est plus difficile que de suivre la charia, c’est-à-dire être modéré », a-t-il par ailleurs rappelé, invitant ainsi au retour « à cette modération (islamique) pour faire face à ce message de haine » amplifié par « les médias ».

Dans ce sens, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Youssef Ben Ahmed Al Otheimen, s’est réjoui de ce que « cette réunion vient à son heure » avant d’annoncer que son organisation « a mis en place un centre qui lutte contre les discours extrémistes ».

La Ligue islamique mondiale, créée en mai 1962 et basée à La Mecque, est une organisation populaire internationale dont la vocation est « de clarifier la véritable image de l’islam, de fournir de l’aide humanitaire et de coopérer avec tout le monde ».

La criminalisation du viol, l’UMS, et divers sujets au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets liés entre autres à la criminalisation du viol réclamée par le Collectif contre les violences faites aux femmes et aux enfants et l’échange houleux entre le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) Souleymane Teliko et le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye.« La révolte des femmes », barre à sa Une Sud Quotidien avant de soutenir à sa page 4 que « C’est la révolte des femmes pour dénoncer les agressions, viols et meurtres dont elles sont victimes, particulièrement les petites filles ». Le journal informe qu’« elles ont exprimé leur ras-le-bol à travers le sit-in du collectif contre les violences faites aux femmes et aux enfants organisé, samedi, à la Place de la Nation ».

Le collectif qui « appelle à la +criminalisation+ du viol et à la +tolérance zéro+ peut compter sur le soutien des femmes parlementaires, dans leur combat », ajoute Sud, signalant que Ziguinchor et Tambacounda ont aussi dit +halte+, ça suffit » et sont même allés jusqu’à « réclamer le retour de la peine de mort » contre les violeurs.

Les quotidiens sénégalais reviennent également sur les échanges houleux entre le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye, et l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) suite à la relaxe du chanteur Thione Seck cité dans une affaire de faux monnayage. 

Cette relaxée a été prononcée par le juge sur la base du règlement numéro 5 de l’UEMOA, entrée en vigueur en 2015 et stipulant qu’un mis en cause doit être assisté par un avocat dès son interpellation.

En marge d’une cérémonie de prestation de serment d’avocats stagiaires, Me Mbaye Guèye s’en était pris aux procureurs qui abuseraient de leurs pouvoirs en faisant arrêter au seuil de la prison des détenus libérés grâce à l’annulation d’une procédure. 

« On me l’a rapporté et c’est avéré que des procureurs, lorsque leurs procédures sont annulées et que la libération du détenu est ordonnée, ils demandent à la police d’aller attendre le détenu devant la prison pour l’arrêter à sa sortie et reprendre la procédure. Ce qui est anormal. Si jamais on me pousse à bout, je révélerai tous leurs secrets. Pour le moment, je m’en arrête à ça », avait-il déclaré.

Selon Vox Populi, « La sortie du bâtonnier de l’ordre des avocats, après l’annulation de la procédure de l’affaire Thione Seck accusant les procureurs d’abuser de leur pouvoir, fait sortir les magistrats de leur réserve. L’UMS a condamné avec la +plus grande fermeté+ ces attaques de Me Mbaye Guèye qu’elle qualifie de +personnelles et en déphasage avec les règles les plus élémentaires de courtoisie et de respect+ ».

Sous le titre « L’UMS réprimande Me Mbaye Guèye », L’AS estime que le président de l’Union des magistrats du Sénégal a servi « une réplique cinglante au bâtonnier ». Et pour Le Quotidien « L’UMS décharge le Parquet ». 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur le choix d’une personnalité indépendante pour diriger le dialogue national et informe que « le président de la République a jeté son dévolu sur l’ancien ministre de l’Intérieur sous Diouf, Famar Ibrahim Sagna, comme facilitateur ». Ce dernier, écrit L’Observateur, aurait le meilleur profil sur une short-list proposée au chef de l’Etat, Macky Sall. 

 

 

Mondial U20 : Sénégal bat Colombie et entrevoit les 8e de finale

Les Lionceaux du Sénégal ont battu ce dimanche la Colombie sur le score de 2 buts à o, se qualifiant presque pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans.Les deux buts des jeunes sénégalais ont été tous marqués sur pénalty, d’abord par Ibrabima Niane à la 34-ème minute, puis par Dion Lopy à la 85-ème minute.

Large vainqueur de Tahiti 3-0, jeudi dernier, le Sénégal a un pied en huitièmes de finale avant sa dernière rencontre en match de poule face à la Pologne, pays organisateur du Mondial U20.

Mondial U20 : le Sénégal bat la Colombie et se qualifie au second tour

L’équipe nationale U20 du Sénégal a validé son ticket pour le second tour de la Coupe du monde de cette catégorie après avoir battu, ce dimanche en Pologne, la Colombie sur le score de deux buts à zéro en match comptant pour la deuxième journée du groupe A.Youssouph Dabo, le sélectionneur du Sénégal a opté pour le bloc bas lors de cette rencontre décisive, laissant la possession du ballon à l’adversaire. La Colombie se crée ainsi la première occasion sur un corner. Monté aux avant-postes, le défenseur central Andres Reyes, d’une tête puissante, bat Dialy Kobaly Ndiaye. Mais le gardien sénégalais est suppléé sur sa ligne de but par le défenseur Moussa Ndiaye qui repousse le danger (11èmemn).

Les Lionceaux réagissent par l’intermédiaire d’Ibrahima Niane. A la réception d’un centre de Dion Lopy, l’ailier du FC Metz amortit le cuir de la poitrine et enchaîne avec une frappe qui s’envole (16èmemn). Quelques instants plus tard, l’ancien attaquant de Génération Foot, bien servi par Alpha Richard Dionkou, ouvre le score sur une magnifique tête. Sa joie sera de courte durée car le but est refusé par l’arbitre anglais Michael Oliver pour une position de hors-jeu (21èmemn).

La confiance aidant, le Sénégal finit par pousser la défense colombienne à la faute. Se faisant oublier au second poteau sur un centre, Ibrahima Niane contrôle la balle de la poitrine et enclenche une reprise. Le latéral Arroyo, voulant contrer la tentative de l’ailier sénégalais, commet une faute dans la surface de réparation (32èmemn).

Avec l’aide de l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var), l’arbitre désigne le point de pénalty. Chargé d’exécuter la sentence, Niane ne tremble pas et prend à contre-pied le portier colombien (1-0, 34èmemn). La mi-temps intervient sur ce score d’un but à zéro en faveur du Sénégal.

A la reprise, les Lionceaux contrôlent, autant que faire se peut, les assauts de la Colombie qui, par tous les moyens, cherce à effacer l’ardoise. Peu en réussite, Amadou Sagna, qui a signé un hat-trick jeudi dernier face à Tahiti, cède sa place à Ousseynou Niang.

Le véloce attaquant de Diambars ne tarde pas à se mettre en valeur. Entreprenant sur son couloir, Ousseynou Niang fait la différence sur son vis-à-vis et adresse une passe à Ibrahima Niane. La tête à bout portant de l’enfant de Mbour est repoussée par le dernier rempart de la Colombie (80èmemn). 

Ousseynou Niang, encore lui, à la réception d’une déviation de la tête du pivot Youssouph Badji, provoque la faute, dans la surface de réparation, du défenseur Andres Reyes. L’arbitre siffle à nouveau un pénalty pour le Sénégal (83èmemn). Le milieu défensif Dion Lopy le convertit en but avec beaucoup de sang-froid (2-0, 85èmemn). 

Le Sénégal fait le break. La Colombie jette sans succès ses dernières forces dans la bataille. Cette deuxième victoire des Lionceaux, en autant de rencontres, leur ouvre les portes du second tour. Pour son dernier match en phase de groupes, le Sénégal fera face, mercredi prochain à 18h30 GMT, à la Pologne, pays hôte. 

Hausse des exportations du Sénégal vers l’UEMOA

Les exportations du Sénégal vers les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une hausse de 16,2% au terme du mois de mars 2019 comparées au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Ces exportations sont estimées à 37,10 milliards de FCFA contre 31,90 milliards de FCFA au mois de février 2019, soit une augmentation 5,2 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, « elles ont, représenté 18,2% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du mois de mars 2019 contre 18,6% un mois auparavant ».

La part des produits acheminés vers le Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’UEMOA, est passée de 58,3% à 53,4% sur la période, en repli de 4,9 points de pourcentage. 

Les engrais (minéraux et chimiques) et le ciment sont les principaux produits exportés vers le Mali en mars 2019, avec des parts respectives de 32,1%, et 24,7%.

Hausse de 1,356 milliard FCFA des exportations de zircon du Sénégal

Les exportations de zircon du Sénégal au terme du mois de mars 2019 ont enregistré une augmentation de 1,356 milliards de FCFA (environ 2,305 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2018, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations sont passées de 2,539 milliards de FCFA en mars 2018  à 3,895 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 53,4% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Toutefois, en glissement mensuel, les exportations de zircon ont baissé de 17,1% comparées au mois de février 2019 où elles s’établissaient à 4,697 milliards de FCFA.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Produit de substitution du diamant, il  est utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. Il peut également  aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires. 

 

La justice s’impose aux quotidiens sénégalais

La justice, avec notamment la polémique sur la non application au Sénégal du règlement n°5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) qui permet à toute personne interpelée par la police ou la gendarmerie d’être assistée par un avocat dès la garde à vue, alimente les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« Non-respect du règlement n°5 de l’Uemoa : Sévère plaidoirie contre la police et la gendarmerie », titre L’Observateur, informant que le Bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal annonce une plainte.

Selon nos confrères, Me Mbaye Guèye révèle une tentative « falsification de procès-verbal ». « Sidiki Kaba (ancien ministre de la Justice) en prend pour son grade », rapporte L’Obs.

Traitant du même sujet, Vox Populi affiche « les graves accusations du Bâtonnier contre Sidiki Kaba ».

Dans ce journal, Me Guèye affirme : « L’ancien ministre de la Justice (Me Kaba) et le Procureur avaient reçu instructions de ne pas appliquer le règlement n°5 à Khalifa (ex-maire de Dakar, en prison). Le juge n’a fait que dire le droit dans l’affaire Thione Seck comme cela devait être déjà le cas avec Khalifa Sall ».

Toutes choses qui font écrire au Quotidien que « le Bâtonnier (est) à charge » contre « Sidiki Kaba (qui) a mis le coude sur la circulaire avec la complicité du Procureur ».

Poursuivant, Me Mbaye Guèye soutient : « L’annulation d’une procédure est pour certains procureurs une affaire personnelle. Si on me pousse à bout, je révèlerai tous leurs secrets ».

A propos de l’application du règlement n°5 de l’Uemoa, EnQuête voit « la justice sur le grill », notant que la présence de l’avocat dès l’interpellation est une question centrale qui doit être tranchée.

« La police doit respecter la règle, c’est tout », estime un commissaire de police, sous le couvert de l’anonymat, alors que le Bâtonnier disculpe les officiers de police judiciaire (Opj) et charge Me Sidiki Kaba.

Quoi qu’il en soit, Me Assane Dioma Ndiaye, défenseur des droits humains, affirme qu’ « avec cette règle…il y aurait moins de risques de torture, d’extorsion d’aveux ».

En politique, le quotidien national Le Soleil titre : « Le dialogue politique en marche-Les Tdr (termes de référence) adoptés avec des réserves ».

Pourtant, Walf Quotidien fait état d’ « un dialogue de sourds », se focalisant ainsi sur le boycott du Front national de résistance (Fnr, opposition).

Des intellectuels soulignent l’Importance de l’Histoire pour le développement de l’Afrique

Des intellectuels africains, dont Wole Soyinka et Djibril Tamsir Niane ont souligné, lors d’un panel tenu récemment à Lagos (Nigeria), l’importance de l’Histoire pour le développement de l’Afrique, rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.« Ces grands intellectuels ont appelé les Africains à prendre conscience de  leur riche histoire pour ouvrir la voie vers le développement socioculturel, économique et politique du continent », rapporte le texte du groupe United Bank for Africa (UBA), qui rend compte de son panel tenu mercredi dernier à son siège à Lagos sur le thème : «L’histoire de l’Afrique redéfinie, notre passé, la voie vers l’avenir».

La rencontre, organisée par UBA à l’occasion de la Journée de l’Afrique, avait réuni des intellectuels comme Tony Elumelu, PDG du groupe United Bank for Africa (UBA) ; le lauréat du Prix Nobel de la littérature, Wole Soyinka; le professeur et spécialiste de l’histoire de l’Afrique au sud du Sahel, Djibril Tamsir Niane; la femme politique ghanéenne, Samia Nkrumah.

« En tant qu’entité qui s’identifie à l’Afrique, la Journée de l’Afrique est le symbole de qui nous sommes en tant que banque. Elle nous offre l’occasion de nous rappeler de nous-mêmes, du monde et même de l’Afrique. Nous devons nous employer à faire de l’Afrique le continent de nos rêves », a dit  Tony Elumelu, président du groupe UBA, lors du panel.

Il a ajouté : « Notre passé nous offre un véritable outil pour façonner le développement, la renaissance et la croissance économique du continent ».

Pour sa part, le professeur Wole Soyinka a dit que « le manque de connaissances sur notre passé freine notre développement ». «Comment pouvons-nous affronter les phénomènes modernes si nous ignorons le passé? Nous ne devons jamais perdre de vue l’importance de l’histoire car, elle ne doit pas être l’apanage seulement des historiens », a indiqué le professeur Soyinka.

Pour étayer les propos, il a dit que « les Africains ont beaucoup contribué à l’humanité et nous devons en être heureux ».

De son côté, Samia Nkrumah a soutenu qu’« en travaillant seul dans nos petits pays individuels, cela sera plus compliqué, mais il sera plus facile de faire de grandes choses si nous travaillons ensemble et une unité complète ne sera possible que si nous travaillons la main dans la main ».