L’OPTIC veut participer à la mise en œuvre de la stratégie numérique du Sénégal

Le président de l’Organisation des professionnels des TIC (OPTIC), Antoine Ngom, saluant l’arrêté portant création des actes et attributions du Comité de pilotage de la stratégie numérique Sénégal 2025 (SN2025), a déploré, mardi à Dakar, « la sous représentativité du secteur privé » dans ledit comité destiné essentiellement aux entreprises privées.« Comme vous le savez, la stratégie SN2025 a été élaborée pour le secteur privé et dès lors, les entreprises devraient être impliquées fortement dans son pilotage et son suivi. De plus, une implication forte du secteur privé permettra une meilleure contribution des entreprises, ce qui constitue un des facteurs clés du succès de sa mise en œuvre », a notamment dit M. Ngom.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement officiel de la Stratégie d’exportation de services IT-BPO du Sénégal, le président d’OPTIC a réitéré au ministère en charge de l’Economie numérique « sa disponibilité totale et entière » à jouer sa partition pour réussir le pari de la mise en œuvre de la SN2025.

Antoine Ngom s’est dit, par ailleurs, « heureux » de voir que le parc des technologies numériques de Diamniadio (périphérie de Dakar) a atteint « sa vitesse de croisière ». Toutefois, il a invité les acteurs du secteur à rester vigilants dans la mise en œuvre de ce projet qui constitue, d’après lui, une occasion exceptionnelle de créer et de renforcer des champions nationaux.

Le président du groupe Général des Systèmes d’Information d’Entreprise (GSIE TECHNOLOGY), s’est, en outre, réjoui de la mise en place du Conseil national du numérique qui, « bien qu’ayant un rôle consultatif », devrait permettre à l’autorité d’avoir des avis issus des experts reconnus du secteur et des grandes orientations stratégiques et sur toute autre question importante.

« Il devra donc être le plus représentatif possible pour faire l’unanimité », a-t-il martelé, invitant la nouvelle ministre de l’Economie numérique, Ndèye Tické Ndiaye à veiller à la représentativité de ce Conseil « qui est une demande de toutes les parties prenantes du secteur depuis de longues années ».

Antoine Ngom a profité de cette tribune du numérique pour rappeler que l’Afrique a une grande carte à jouer dans la révolution numérique en cours.

« Dans les années à venir, l’Afrique devra relever de grands défis qui se posent à elle, notamment celui de la démographie. Et la transition numérique peut être une des solutions pour faire de cette transition démographique une opportunité qui fera de l’Afrique une véritable puissance économique mondiale », a-t-il encore dit.

«Il urge d’augmenter l’accès à l’énergie des exploitations familiales» (Experte)

En Afrique de l’ouest, il est urgent d’augmenter progressivement l’accès à l’énergie des exploitations familiales, a soutenu, mardi à Dakar, Mary Allen, Conseillère principale agriculture et moyens de subsistance de l’ONG Pratical Action.« Aujourd’hui, il est urgent d’assurer une augmentation progressive de l’accès des exploitations familiales (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs) aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (services énergétiques durables) », a dit Mme Allen.

Elle s’adressait à la presse en marge d’un  atelier de concertation des acteurs de la chaîne de valeur horticole élargie aux partenaires dans le cadre du projet « Energies Durables pour l’amélioration des conditions de vie des petits agriculteurs » (REAL, sigle anglais). Ce projet a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des exploitations familiales dans diverses chaînes de valeur agricoles grâce à une augmentation de leur accès à une énergie durable et à l’efficacité énergétique.

Justifiant son plaidoyer, Mary Allen a insisté sur la fracture énergétique qui handicape les activités de production, de stockage ou de transformation des exploitants familiaux ouest africains. « Pour les activités des exploitants familiaux, les besoins sont couverts à 65% par l’énergie humaine, à 25% par l’énergie animale et seulement à 10% par l’énergie mécanique », a-t-elle expliqué.

Des experts planchent sur la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal

Un atelier régional de deux jours sur la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal s’est ouvert, mardi à Dakar, a appris APA auprès de l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR).Cette rencontre est organisée par l’IPAR en collaboration avec les États, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et les organisations de la société civile nationales et sous régionales, rapporte l’IPAR dans un communiqué reçu à APA. Le texte précise que l’atelier marque la clôture du projet «Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal ».

« Cette rencontre regroupe une soixantaine de participants, essentiellement les membres de l’OMVS, les acteurs gouvernementaux des quatre pays membres de l’OMVS, les représentants de l’Association des maires du bassin et les acteurs clés des organisations de la société civile des quatre pays, dont l’Association des ONG du bassin », indique l’IPAR.

Elle explique que les objectifs attendus sont, entre autres, d’échanger avec les partenaires qui constituent une plateforme de dialogue sur le foncier au niveau du bassin, notamment l’OMVS, les acteurs gouvernementaux des quatre pays concernés, les élus locaux représentés par l’Association des maires du bassin, les organisations de la société civile.

« De façon spécifique, poursuit l’IPAR, il s’agira de faire le bilan des résultats et de l’impact des activités de la mise à niveau et le renforcement dans les pays concernés des liens entre les initiatives relatives aux Directives volontaires, aux Cadres et Lignes directrices de l’Union africaine et aux processus LGAF ; du  renforcement des capacités sur les Directives volontaires et les Cadres et Lignes directrices de l’Union africaine (C&LD) dans le bassin du fleuve Sénégal ; de l’établissement de plateformes inclusives multi-acteurs et de mécanismes de dialogue et de mise en œuvre des actions sur les questions foncières dans le bassin du fleuve Sénégal… ».

Selon notre source, le bassin du fleuve Sénégal est l’une des premières zones transfrontalières en Afrique de l’Ouest où les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (Directives volontaires) et les Cadres et Lignes Directrices de l’Union Africaine (CLD) ont été diffusées et utilisées par différents acteurs, à différents niveaux, pour améliorer la gouvernance foncière.

Les acteurs gouvernementaux, les représentants des organisations de la société civile, les universités et le monde de la recherche, les juristes, ainsi que le secteur privé, se sont appropriés les Directives volontaires afin d’accompagner les processus de réforme foncière au Mali, en Mauritanie, en Guinée et au Sénégal.

C’est pourquoi, l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), en collaboration avec successivement le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a accompagné depuis 2014 le renforcement des capacités de ces acteurs sur la gouvernance foncière responsable et la mise en œuvre des Directives volontaires.

« Il s’agit, selon l’IPAR, d’une dynamique partenariale, multi acteurs car elle est également activement soutenue et mise en œuvre par un nombre important d’autres organisations étatiques ou de la société civile, ce qui est déjà l’un des principaux résultats dont on peut créditer le projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal » (SRB), coordonné par la FAO et par l’IPAR et financé par le Gouvernement Fédéral d’Allemagne ».

Incendie de Notre-Dame : Macky Sall exprime sa «solidarité» aux Français

Le président Macky Sall a fait part à son homologue français, Emmanuel Macron, et à ses compatriotes de sa «sympathie» et de sa «solidarité», au lendemain de l’incendie ayant détruit une partie de la cathédrale « Notre-Dame » de Paris, annonce la présidence du Sénégal dans un communiqué reçu mardi à APA.«Le Président Sall, ajoute le communiqué, a également exprimé la conviction que le peuple français trouvera dans son génie créateur les moyens de restaurer cette grandiose œuvre spirituelle et architecturale ».

Les Français ont vécu hier lundi un choc aux allures de tragédie nationale en voyant en direct la flèche (93 mètres) et une partie de la toiture située au nord de la cathédrale « Notre-Dame » s’effondrer sous l’assaut des flammes d’un incendie dont l’extinction a mobilisé, environ 12 heures d’horloge, 400 sapeurs-pompiers.

Construite depuis le 14ème siècle et visitée annuellement par 12 à 13 millions de touristes, la cathédrale est actuellement l’objet de travaux de réparation.  

Sénégal : les entrepreneurs de BTP recouvrent difficilement leurs créances

Au terme du mois de février 2019, 85,7% des entrepreneurs opérant dans sous-secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) au Sénégal se sont plaints des difficultés de recouvrement de leurs créances, selon une enquête d’opinion réalisée à leur niveau par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).A coté de ces contraintes, les entrepreneurs interrogés ont évoqué la concurrence jugée déloyale (57,1%) et l’accès difficile au crédit (42,9%).

« Par ailleurs, signale la DPEE, le climat des affaires s’est dégradé de 1,6 point dans le sous-secteur, entre janvier et février 2019, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale, aux commandes privées et à l’emploi de main d’œuvre ».

En outre, le scepticisme des enquêtés quant aux perspectives de commandes privées a, aussi, contribué au recul de l’indicateur de climat des affaires du sous-secteur qui est passé de 98 points en janvier 2019 à 96,4 points un mois plus tard.

La réunion du secrétariat exécutif de l’APR à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA font la part belle à la réunion du secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir).« Macky en sen (secrétariat exécutif national) », « Il faut arrêter », « Macky panse ses plaies », « Macky éteint le feu », titrent respectivement Le Quotidien, L’ Observateur, Enquête et Sud Quotidien qui reviennent largement sur la première réunion du secrétariat exécutif national du parti au pouvoir après la formation du premier gouvernement du second mandat de Macky Sall.

A ce propos, Sud Quotidien reprend cette déclaration du chef de l’Etat à l’endroit de ses militants mécontents de la composition du nouveau gouvernement : « Le changement ne signifie pas que vous êtes incompétents ». Pour sa part, L’Observateur souligne que le président de la République a demandé à ses partisans « d’arrêter » parce que « Le gouvernement n’est pas la seule station où on peut servir l’Etat ».

Selon Le Quotidien, Macky Sall a lancé à ses militants : « Je ne dois aucune explication à un ministre que je mute ou que je démets ». Puis, à ses compagnons qui ont occupé des postes durant tout le septennat mais n’ayant pu être reconduits, il a rappelé ceci :  « Même les plus grands joueurs sortent en cours de match ».

Enquête, relativisant l’ambiance électrique décrite par ses pairs, estime que « Macky Sall (a) fait dans la câlinothérapie » lors de la réunion du secrétariat exécutif de son parti.

« Après avoir rassuré les ministres sortants et ceux qui n’ont pas été choisis pour faire partie du nouvel attelage gouvernemental, le président Macky Sall a invité, hier, ses alliés à s’approprier et à soutenir les grandes réformes qu’il a engagées, notamment la suppression annoncée du poste de Premier ministre », écrit le journal.

Le quotidien national revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Un secrétariat exécutif national de l’APR pas comme les autres : Le discours de réarment de Macky Sall – Une réunion de très courte durée en mode fast track – La formation du nouveau a été difficile et douloureuse – Ceux des nôtres qui me parlent par la presse, je ne les écoutent pas et il perdent de la valeur à mes yeux – Il est temps qu’on apprenne à analyser nos contreperformances et à cesser nous vilipender – A l’heure de la prospective, Macky Sall invite à une réflexion +pour structurer l’Apr + ».

Sous le titre « Macky actionne la machine », L’AS revient sur l’appel au dialogue lancé par le président de la République et informe qu’« En réunion du Secrétariat exécutif national de l’Apr, le chef de l’Etat a demandé expressément à son ministre de l’Intérieur de prendre langue avec les acteurs, notamment la classe politique et la société civile pour définir, de commun accord, le cahier de charges et les termes de référence de la journée nationale du dialogue du 28 mai prochain ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’équation Mimi Touré » et soutient à sa page 3 que « A moins que le président Macky Sall n’invente encore une autre institution taillée sur mesure pour elle, comme il l’avait fait avec la création du poste d’envoyée spéciale du président de la République, il n’existe plus aucune pointure pour Aminata Touré. Ancien Premier ministre, elle chausse désormais du triple X, ce qui fait qu’elle ne peut plus occuper une autre fonction de moindre importance ».

ODD santé en Afrique de l’ouest: pour la révision du mécanisme de suivi

Une étude de l’Initiative de prospective agricole et rurale (IPAR) menée en collaboration avec l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) souligne la nécessité de réviser les dispositifs de collecte de données existants sur les Objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé.« Seulement une partie des indicateurs de ces ODD sont mesurables avec les dispositifs actuels de suivi des pays pilotes. Il y a donc la nécessité de réviser les dispositifs de collecte de données existants, aussi bien les données d’enquêtes que les données administratives, pour assurer leur désagrégation et aspirer ainsi à atteindre les ODD à l’horizon 2030 », indique l’étude.

L’étude, dont APA a obtenu copie lundi, a été menée au Sénégal, au Burkina Faso et au Ghana.

Elle a pour but d’identifier des indicateurs communs à ces pays permettant d’initier une approche plus harmonisée du suivi dans la région ouest africaine; d’examiner la disponibilité des données pour les indicateurs pertinents; de travailler avec les organisations clés de la société civile (OSC) pour analyser leur implication dans le suivi des ODD liés à la santé et de proposer des approches pour améliorer le suivi national et régional des indicateurs identifiés.

« Sur la base des 24 cibles recensées et jugées les plus pertinentes pour le suivi de la mise en œuvre des ODD santé, les résultats montrent que certaines d’entre elles ne sont pas alignées aux priorités nationales. En effet, pour le Burkina, plus de la moitié des cibles (13) ne sont pas alignées aux priorités nationales, 7 pour le Sénégal et 2 pour le Ghana », poursuit l’étude.

Elle souligne que pour le Sénégal et le Ghana, un indicateur sur trois est indisponible contre ½ pour le Burkina. Par ailleurs, au Sénégal, 53% des indicateurs sont conformes à ceux recommandés par la Commission statistique des Nations Unies ; 40% au Ghana et 21% au Burkina Faso.

« Pour la répartition des indicateurs selon les sources, on note que les Instituts Nationaux de Statistiques (INS) du Sénégal et du Ghana sont en mesure de renseigner plus de 60%des indicateurs ODD santé. Par contre, au Burkina, la majorité des indicateurs disponibles peuvent être renseignés auprès du Ministère de la Santé (65%). Selon le type de données, au moins 1 sur 4 indicateurs sont renseignés à partir des résultats d’enquêtes quel que soit le pays », note le document.

Il ressort que certains indicateurs ne sont pas disponibles alors que leurs cibles sont alignées aux priorités nationales. Ce constat est plus soutenu au Ghana (9 indicateurs) puis au Burkina Faso (6) et au Sénégal (5).

« En ce qui concerne la désagrégation, les résultats montrent que plus de 75% des indicateurs disponibles peuvent être ventilés suivant la région. Toutefois, le niveau de désagrégation est relativement faible pour l’âge et le sexe. En effet, entre 35% (Sénégal) et 47% (Burkina) des indicateurs ne peuvent pas être désagrégés suivant l’âge. Il en est de même pour le sexe où 44% des indicateurs ne peuvent pas être ventilés au Sénégal, 45% au Ghana et 50% au Burkina Faso », indique l’étude.

L’indice synthétique montre que, sur la mise en œuvre des ODD, le Sénégal est devant suivi du Ghana et du Burkina Faso sur la concrétisation des ODD. Toutefois, suivant les ODD, le constat est que le Ghana est en nette avance sur les ODD2, 3 et 7 mais peine avec l’ODD6. Le Burkina Faso, légèrement en retrait, enregistre sa meilleure performance avec l’ODD2.

Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

Les étudiants de la République du Congo de l’Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade de leur pays à Dakar pour réclamer leurs bourses d’études, a constaté APASelon eux, leur Gouvernement s’est porté garant devant l’IPG-ISITI, pour prendre en charge le paiement de leurs bourses, à raison de 240 000 FCFA par trimestre et par étudiant.

« Nous, on avait oublié cette histoire de bourses et c’est l’Ambassade qui nous rappelé, il y a de cela trois semaines, pour nous dire que l’Etat va payer les bourses. Mais depuis, on a rien vu et nous n’avons personne comme interlocuteur pour nous expliquer ce qui bloque », a déclaré, Juver, un des étudiants venus protester devant la chancellerie congolaise à Dakar.

Un peu plus loin, un groupe d’étudiants échangent sur la posture à adopter pendant que d’autres cherchent à expliquer aux gendarmes chargés de la protection de l’Ambassade le bien-fondé de leur protestation.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des étudiants révèle que « depuis 2016, l’Etat ne paie plus les bourses aux étudiants ». Plus grave, souligne-t-il, « l’Etat congolais doit également de l’argent à l’IPG-ISTI ».

Cette situation fait que, explique l’étudiant en technologie industrielle, deux générations d’étudiants n’ont pas récupéré leurs diplômes et sont obligés de travailler dans les centres d’appel ou ailleurs pour pouvoir gérer leurs frais de séjour à Dakar.

Du côté des agents de l’Ambassade, personne n’est sur place, sauf le concierge. « L’Ambassadeur a donné l’ordre de ne pas travailler jusqu’à ce que l’Etat paie les bourses », a confié à APA, le chef des gendarmes déployés sur les lieux.

L’Etat congolais avait signé, en 2014, avec l’IPG-ISTI de Dakar un contrat aux termes duquel une cinquantaine d’étudiants doivent y être formés dans les métiers de l’industrie.

Sénégal : augmentation des dépenses de l‘Etat

Les dépenses de l‘Etat du Sénégal à fin février 2019 ont augmenté de 149,365 milliards de FCFA (environ 253,922 millions de dollars) comparé à leur niveau de la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces dépenses se sont établies à 635,90 milliards de FCFA contre 436,53 milliards de FCFA à fin février 2018, soit une hausse de 30,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette progression reflète, essentiellement, les hausses des dépenses en capital et des transferts et subventions », précise la DPEE.

Les dépenses en capital se sont ainsi accrues de 92 milliards de FCFA sur un an pour s’établir à 249 milliards de FCFA à fin février 2019, sous l’effet, notamment, du renforcement des investissements financés sur ressources intérieures (plus 96,9 milliards de FCFA).

Quant aux dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 56,60 milliards de FCFA, elles ont légèrement baissé de 5 milliards de FCFA sur la période.

Concernant les transferts et subventions, ils sont passés de 97,90 milliards de FCFA à fin février 2018 à 143,40 milliards à fin février 2019, progressant de 45,50 milliards.

De leur coté, les charges d’intérêt sur la dette et la masse salariale, respectivement évaluées à 71,1 milliards de FCFA et 117,2 milliards de FCFA, ont crû de 76,6% et 10%. A l’inverse, les dépenses de fonctionnement durant la période sous revue ont baissé de 29,50 milliards de FCFA, comparativement à la même période de l’année 2018.

Les sujets politiques font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques notamment la suppression prochaine du poste de Premier ministre et le silence observé par l’ancien président (2000-2012), Abdoulaye Wade, depuis l’élection présidentielle de février dernier.« Macky consulte +ses+ députés et ses alliés », barre à sa Une le quotidien L’AS avant d’informer à sa page 3 que « Le président Macky Sall a prévu, avec ses partisans, une série de consultations sur la suppression prévue du poste de Premier ministre. Il rencontre demain mardi les députés de la majorité présidentielle et fera face à ses alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) le 18 courant ».

Sous le titre « Comment Macky précipite la mort du dialogue », Vox Populi s’intéresse à cette même actualité et voit à travers cette suppression du poste de Premier ministre un « chef de l’Etat initiateur et fossoyeur du dialogue politique ».

En effet, écrivent nos confrères, « tout en appelant au dialogue, le chef de l’Etat crée les conditions d’un non-dialogue, en annonçant la suppression du poste de Premier ministre. Et cette résolution aura le don également de dévaluer le rôle de l’Assemblée nationale dont la principale mission est de contrôler l’action de l’Exécutif ».

« […] le PDS (Parti démocratique sénégalais de l’ancien Président, Abdoulaye Wade) répondra favorablement au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie sénégalaise », informe, de son côté, SudQuotidien qui cite l’ancien ministre de la Justice de Me Wade, Me Amadou Sall.

Dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre revient sur le silence de Me Abdoulaye Wade depuis l’élection présidentielle de février dernier et informe que « L’ex président est en train d’écrire… ». Et Me Sall de poursuivre que « Wade a des difficultés financières pour terminer sa maison du Point E (Dakar) », ce qui justifie, selon lui, son séjour dans un hôtel de la place.

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « flop monumental » concernant le projet de retrait des enfants de la rue. Le journal consacre un dossier à ce « mal profond » et donne la parole à la socio-anthrologue, Rama Diallo Tall, qui estime que « c’est à l’Etat de prendre le bâton et de faire appliquer les lois » pour supprimer ce triste « décor de la capitale ».  

Sous le titre « Vos prières ont été exaucées », Le Soleil donne la parole au président de la République, Macky Sall qui a effectué une visite au Daaka (retraite spirituelle) de Medina Gounass (sud) où il a « demandé aux figures religieuses de +poursuivre les prières pour la paix, la prospérité+ et un bon hivernage et réitéré son intention de poursuivre la modernisation du site de la retraite spirituelle ».

Dans la lutte qui oppose Liverpool à Manchester City pour le titre de champion d’Angleterre, le quotidien spécialisé, Stades, souligne que « Sadio et Salah font la bonne affaire des Reds (surnom donné à l’équipe de Liverpool) ». Les deux internationaux du Sénégal et de l’Egypte ont, en effet, permis à leur équipe de rester en course pour le titre en s’imposant par 2 buts à 0, hier, contre Chelsea.

Toujours en Sport, Stades est revenu sur la grave blessure du gardien international des lions Khadim Ndiaye (33 ans), victime d’une double fracture tibia-péroné lors du match de ligue des champions entre le Wydad et Horoya AC. Le gardien de club guinéen a été opéré avec succès hier dimanche au Maroc.

Sénégal : baisse de 91 milliards f cfa de la masse monétaire en janvier

La masse monétaire du Sénégal a connu une baisse de 91,1 milliards de FCFA (environ 154,870 millions de dollars) au terme du mois de janvier 2019 comparé au mois de décembre 2018, selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5168,60 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 5259,70 milliards de FCFA au mois de décembre 2018 (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette situation est imputable à la fois aux dépôts transférables (moins 3,5% à 2332,50 milliards de FCFA) et aux autres dépôts inclus dans la masse monétaire (moins 2,3% à 1608,60 milliards de FCFA).

Quant à la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques), elle a augmenté de 40,5 milliards, en variation mensuelle, s’établissant à 1227,50 milliards de FCFA contre 1187 milliards de FCFA en décembre 2018.

Comparée au mois de janvier 2018 où elle se situait à 4629,30 milliards de FCFA, la masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 539,30 milliards de FCFA en valeur absolue et 11,6% en valeur relative. 

Treize mille jeunes africains formés par le programme Yali (Responsable)

Depuis son lancement en 2010, le programme « Young African Leaders Initiative (YALI) » a déjà formé 13.000 jeunes africains, dont 2.400 sénégalais, selon Oumar Touré, coordonnateur du Centre régional Yali de Dakar (CRL).« Au total, 13.000 jeunes africains dont 2.400 sénégalais sont déjà formés par le programme Yali dans ses quatre centres en Afrique », a dit Oumar Touré à la cérémonie de de clôture de la 14ème session de formation du centre régional de leadership Yali-Dakar tenue vendredi dernier à Dakar.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le coordonnateur du centre Yali de Dakar a souligné que la 14ème session de formation a réuni pendant cinq semaines, dont deux en ligne et trois résidentielles à Dakar, 99 jeunes leaders représentant seize pays africains.

« La participation des femmes est de 52%. Les participants ont renforcé leurs compétences en leadership dans les domaines de l’entrepreneuriat, de l’engagement citoyen et de la gestion des administrations publiques », a expliqué Oumar Touré.

Le programme Yali, une initiative du Département d’État des États-Unis, a été lancé en 2010 par le Président américain Barack Obama. Il vise à forger un réseau actif de jeunes leaders africains.

Son centre régional de leadership (CRL) de Dakar propose aux futurs leaders (âgés de 18 à 35 ans) de 16 pays Africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale, Gabon, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, République de Guinée, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad, et Togo) des compétences, des outils, et des opportunités leur permettant de réaliser leur rêve, et en même temps de devenir des acteurs du développement de l’Afrique.

Le CRL Yali vise aussi à développer et à maintenir un réseau de professionnels africains engagés dans l’accompagnement de sa jeunesse par le mentorat, le coaching, la formation et l’appui financier.

Selon Oumar Touré, l’idée de fédérer les quatre centres régionaux de leadership de Yali installés à travers l’Afrique a commencé à germer. « C’est pourquoi, à Dakar, le Yali inaugurera le 12 juin 2019 son siège qui sera un bâtiment reflétant la jeunesse africaine. Ce siège participe donc de l’idée de mettre en place Yali Africa », a-t-il expliqué.

Toutes choses qui font espérer à Sala Bâ, directrice adjointe de l’Usaid que « le programme Yali stimulera la croissance et la prospérité du continent africain ».

Sénégal : les ressources de l‘Etat estimées à 366 milliards de FCFA

Les ressources globales mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin février 2019 sont évaluées à 366,1 milliards de FCFA (environ 622,370 millions de dollars), selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.Ces ressources sont composées de recettes budgétaires pour 336,6 milliards de FCFA, de dons pour 24,5 milliards de FCFA et des ressources du fonds de soutien au secteur de l’énergie (FSE) d’un montant de 5 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, les ressources ont progressé de 17,1% en glissement annuel, du fait principalement de l’augmentation de 13,3% des recettes budgétaires (plus 39,6 milliards). Pour leur part, les dons, évalués à 24,5 milliards, se sont confortés de 12 milliards, sous l’effet notamment de leur composante en capital.

La partie fiscale des recettes budgétaires a enregistré une hausse satisfaisante de 40,9 milliards comparativement à fin février 2018. « Cette orientation est essentiellement attribuable à l’impôt sur le revenu, à la TVA à l’import et aux droits de douane », souligne la DPEE.

Elle a été, toutefois, partiellement contrebalancée par la baisse du recouvrement des droits d’enregistrement et de timbre. C’est ainsi qu’au terme du mois de février 2019, les collectes de l’impôt sur le revenu (63,9 milliards), de la TVA à l’import (54,3 milliards) et des droits de porte (38,6 milliards) ont respectivement progressé de 8,7%, 18,4 % et 14,7%.

A l’inverse, les droits d’enregistrement et de timbre sont passés de 13 milliards de FCFA à 11,7 milliards de FCFA à fin février 2019, diminuant de 1,3 milliard de FCFA sur un an. Par ailleurs, la TVA intérieure hors pétrole à fin février 2019 (41,1 milliards) est restée quasi stable, comparativement à la même période de l’année 2018.

Quant à la taxe spécifique pétrole de 16,8 milliards de FCFA, elle a enregistré une progression de 10,5 milliards de FCFA.

Dakar et Le Caire signent deux mémorandums sur la diplomatie et les médias

Le Sénégal et l’Egypte ont signé, vendredi à Dakar, deux mémorandums d’entente dans le cadre de la visite de 48 heures à Dakar du président Abdel Fattah Al-Sissi, qui a eu un long tête-à-tête avec son homologue sénégalais, Macky Sall.Le premier Mémorandum d’Entente porte sur des consultations diplomatiques régulières tandis que le second concerne les médias.

A l’invitation de son homologue sénégalais, Macky Sall, le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al-Sissi, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), effectue depuis hier jeudi à Dakar une visite officielle de deux jours.

 « Cette visite traduit la volonté des deux Dirigeants de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la République Arabe d’Egypte », souligne la présidence de la République du Sénégal dans un communiqué de presse.

Par ailleurs, « les deux Chefs d’Etat se sont entretenu de questions d’intérêt commun touchant aux relations entre leurs deux pays, à la situation en Afrique et dans le monde », a ajouté le communiqué, notant que les présidents Sall et Al-Sissi ont fortement insisté sur la nécessité de promouvoir davantage la coopération économique sénégalo égyptienne, notamment dans les domaines du tourisme, de l’habitat et des infrastructures.

« Ils ont mis un accent particulier sur le rôle important du secteur privé dans la promotion des échanges, du partenariat et de l’investissement entre les deux pays. A cet égard, ils ont salué les discussions en cours pour mettre en place un Conseil d’Affaires sénégalo-égyptien ainsi que les négociations engagées en vue de la signature prochaine d’un Mémorandum d’entente dans le domaine du renforcement des relations bilatérales relatives à l’investissement entre l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) et l’Autorité générale pour les Investissements et les Zones franches d’Egypte(GAFI) », note le communiqué.

Le document a également souligné que les deux dirigeants ont échangé des vues sur la situation politico-sécuritaire en Afrique et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer, ensemble, pour la promotion de la paix de la sécurité et de la stabilité en Afrique.

« Sous ce rapport, écrit la présidence de la République, ils ont évoqué les efforts communs visant à lutter contre la menace de l’extrémisme et du terrorisme comme l’un des défis majeurs du continent, soulignant la nécessité de déployer des efforts concertés aux niveaux régional et international afin de mettre fin au danger des groupes extrémistes, ainsi que l’importance de renforcer le rôle des deux pays dans la diffusion des concepts de l’Islam modéré et dans la lutte contre les idées extrémistes dans le continent et dans le monde ».

En fin, les deux présidents ont souligné leur attachement à la mise en œuvre de l’agenda économique du continent, dans le cadre du NEPAD et de la future Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Renforcement du déficit du solde commercial du Sénégal

Le déficit du solde commercial du Sénégal s’est fortement renforcé au terme du mois de février 2019 comparé au mois précédent, selon une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue vendredi à APA.Ce solde commercial s’est ainsi établi à moins 179,8 milliards de FCFA durant la période sous revue contre moins 123,6 milliards de FCFA au mois de janvier 2019.

Selon l’ANSD, cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (moins 37,8 milliards de FCFA contre plus 0,8 milliard de FCFA au mois précédent), de la France (moins 54,1 milliards de FCFA contre moins 45,5 milliards de FCFA en janvier) et de la Chine (moins 30,2 milliards de FCFA contre moins 22,2 milliards de FCFA au mois précédent).

« Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis des Emirats Arabes Unis (moins 57 millions de FCFA contre moins 6 milliards de FCFA en janvier) a atténué la détérioration du déficit de la balance commerciale », souligne l’ANSD.

Le cumul du solde commercial, à fin février 2019, s’est toutefois amélioré pour s’établir à moins 303,4 milliards de FCFA contre moins 400,5 milliards de FCFA pour la période correspondante de l’année 2018

La réforme supprimant la Primature fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus à APA ce vendredi traitent pour l’essentiel du changement de régime politique devant supprimer le poste de Premier ministre.« 22 articles (de la Constitution) sur 108 seront modifiés », barre à sa Une Le Soleil qui souligne dans ses colonnes que « la réforme constitutionnelle qui va consacrer la suppression de la Primature sera profonde, en ce sens qu’elle va toucher le cinquième des articles de la Constitution et devrait connaitre son aboutissement avant la fin de la première quinzaine du mois de mai prochain ».

Le même journal signale qu’« Avec le décret 2019-756 (portant sur la répartition des services du gouvernement), le président de la République a mis fin aux fonctions de tous les membres de son cabinet, depuis le 05 avril ».

Revenant sur le changement annoncé de régime politique, L’Observateur soutient que c’est « déjà la guerre » à l’Assemblée nationale. Le journal donne la parole au député du Parti démocratique sénégalais (opposition), Serigne Abdou Bara Dolly, qui déclare : « Nous avons rencontré des députés de la majorité et ils ont promis de s’opposer à cette loi ». Et le porte-parole de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) de rétorquer : « Ce sont les petits esprits qui y voient un acte politique ».

Vox Populi consacre également sa parution du jour à cette actualité et donne la parole au porte-parole du Parti démocratique sénégalais, Babacar Guèye qui estime qu’« il ne restera à l’opposition que la rue pour donner son avis sur les questions politiques ».

Sous le titre « Aymerou annonce la couleur », Sud Quotidien s’intéresse à cette même actualité et donne la parole au président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle qui déclare dans les colonnes du journal que « Si nous ne changeons pas l’article 87, ça confèrerait au président des pouvoirs exorbitants ».

Aymerou Gningue signale, cependant, que « la suppression du poste de Premier ministre ne peut pas impacter négativement le travail » du gouvernement et que « les questions d’actualité telles qu’elles existaient vont rester et les ministres vont venir à l’Assemblée nationale (…) pour répondre de leur politique ».

Le quotidien Enquête s’intéresse, pour sa part, aux « conséquences (de la) scission » du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan suite à la formation du nouveau gouvernement. A ce propos, le journal soutient qu’« à cause des fonds communs, la psychose s’est installée au sein des travailleurs ».

Abordant un tout autre sujet, Le Quotidien parle des violences survenues, hier, à l’Université Gaston Berger(UGB) de Saint-Louis (nord) et arbore ce titre : « L’UGB perd le nord ». En sous-titres, le journal mentionne : « Le Saes (Syndicat autonome des enseignants du supérieur) boycotte les cours – Le personnel : + Nous n’accepterons pas d’être malmenés par les étudiants – La Cesl (Coordination des étudiants de Saint-Louis) : +S’il y a un syndicat qui mérite d’être dissous, c’est le Saes+ ».

Le quotidien spécialisé Stades s’intéresse, de son côté, au tirage au sort pour la CAN Egypte 2019 et arbore ce titre interrogateur : « Le Sénégal évitera-t-il le groupe de la mort ? »

Lancement à Abidjan de Glovo, une application de livraison à la demande

Glovo, une application de la livraison à la demande a été lancée récemment à Abidjan (Côte d’Ivoire).« Fondée en 2015 à Barcelone, la start-up a depuis étendu ses opérations dans 3 régions (Europe, Amérique du Sud et Afrique). Le service est présent dans 23 pays et plus de 100 villes (dont Paris, Casablanca, Buenos Aires, Le Caire, Istanbul et Nairobi). Chaque mois, plus de quatre millions de commandes sont effectuées sur la plateforme, avec un temps de livraison ne dépassant pas les 32 minutes en moyenne », rapporte un communiqué de presse reçu mercredi à APA.

Le texte explique que le concept de Glovo repose sur une application mobile qui achète, récupère et livre tout ce qui est commandé au client. L’application Glovo propose à ses utilisateurs un large éventail de catégories de produits en tout genre.

« Nous sommes très enthousiastes de notre lancement en Côte d’Ivoire après le Maroc, l’Egypte et le Kenya. Cela renforce notre présence en Afrique et consolide la transformation que connaît le secteur de la livraison à la demande en Côte d’ivoire. Notre ambition est de mettre cette technologie à la disposition des abidjanais, en rendant la ville facilement accessible à tout le monde immédiatement tout en créant des opportunités économiques pour des milliers de Glovers, c’est-à-dire nos livreurs », a affirmé Oscar Pierre, PDG de Glovo.

Selon Carlos Silvan, responsable de l’expansion internationale de Glovo, « la rapidité de la livraison est l’un des atouts majeurs de Glovo et nous tenons à assurer nos clients que nous tiendrons cette promesse ».

Afin de garantir un délai de livraison optimal, la plateforme Glovo dispose d’un système algorithme de machine Learning qui calcule les trajets et attribue la commande au coursier le plus proche du lieu de saisi.

La startup espagnole propose une application multi-catégories et multiservices dite de deuxième génération (Gen 2), qui lui permet de maîtriser toute la chaîne de valeur à partir de la prise de la commande jusqu’à la livraison.

Les utilisateurs sont informés en temps réel de l’avancement de leur commande et peuvent grâce à une carte suivre le trajet de leur livreur.

Arrivée à Dakar du président égyptien Al-Sissi pour une visite officielle

Le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al-Sissi est arrivé, jeudi après-midi à Dakar, pour une visite officielle de deux jours.Le président Al-Sissi a été accueilli à sa descente d’avion, peu après 17 heures (GMT), par son homologue sénégalais, Macky Sall, à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Après son tête-à-tête avec Macky Sall, le président égyptien a rejoint sa résidence. Il est attendu dans la soirée au palais de la République pour un dîner officiel.

Vendredi, lui et le président Sall animeront une conférence de presse conjointe au palais à 10h45. Au paravant, les deux chefs d’Etat auront un entretien élargi aux deux délégations, avant de présider la signature d’accords.

Selon la Présidence de la République du Sénégal, cette visite du président Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA) s’inscrit dans le cadre de la volonté mutuelle des deux Chefs d’État de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République du Sénégal et la République Arabe d’Égypte.

« Au cours de cette visite, les Présidents Sall et Al Sisi auront des entretiens sur des sujets d’intérêt commun au plan bilatéral, africain et international », conclut la Présidence de la République.

Le secteur privé ouest africain invité à investir dans l’industrie semencière

Des chercheurs, représentants d’organisations paysannes et de la société civile ont invité, jeudi à Dakar, le secteur privé ouest africain à investir dans l’industrie semencière pour améliorer la productivité agricole du de la sous-région.« Pour relever le défi des semences de qualité et booster la productivité agricole de nos pays, le secteur privé doit s’impliquer et investir dans l’industrie semencière », a plaidé Dr Hippolyte Affognon, coordonnateur du Partenariat pour la recherche, l’éducation et le développement agricole (PAIRED, sigle anglais).

Il s’exprimait au nom du Directeur exécutif du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD) à l’ouverture d’une réunion consultative régionale de deux jours de l’Alliance pour l’industrie semencière en Afrique de l’ouest (Asiwa, sigle anglais), lancée en 2015. La rencontre réunit environ 40 acteurs majeurs de l’industrie des semences.

Poursuivant, Dr Affognon a affirmé que l’industrie semencière ouest-africaine est confrontée à de nombreux défis relatifs à la production, à la distribution et à l’utilisation généralisée de semences certifiées au niveau de la sous-région.

« Pour résoudre ces problèmes, le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le développement Agricoles (CORAF) a été mandaté par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour coordonner les activités liées aux semences. Cela s’est traduit par la création de l’Alliance pour une industrie semencière en Afrique de l’Ouest (ASIWA) », a indiqué Dr Hippolyte Affognon.

Selon Modou Thiam, président de l’Union nationale interprofessionnelle semences (UNIS), la filière semences est « une chaîne où tous les maillons se tiennent, mais que le secteur privé est le principal maillon ». « Car, a-t-il expliqué, le secteur privé peut développer l’industrie semencière, jouer le rôle d’apporteur de marchés… ».

Toutes choses qui font dire à Ousmane Ndiaye, directeur général de l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement par la Base au Sénégal (ADPRODEB) que l’implication du secteur privé peut permettre de rendre disponibles les semences de qualité qui sont le premier intrant pour améliorer la productivité agricole.

« Mais, autant que les producteurs et le secteur privé doivent produire des semences de qualité, autant les gouvernements doivent créer un environnement propice à l’implication des investissement privés dans l’industrie semencière », a indiqué Ousmane Ndiaye, DG de l’ASPRODEB.

Can 2019 : les chapeaux du tirage au sort sont connus

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé ce jeudi à la répartition, dans les différents chapeaux, des vingt-quatre équipes qualifiées à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 conformément au dernier classement FIFA du 4 avril 2019.L’Egypte, le Cameroun, le Sénégal, la Tunisie, le Nigeria et le Maroc composent le chapeau 1. La République Démocratique du Congo, le Ghana, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée et l’Algérie forment le chapeau 2. L’Afrique du Sud, l’Ouganda, le Bénin, la Mauritanie, Madagascar et le Kenya sont dans le chapeau 3. Enfin le Zimbabwe, la Namibie, la Guinée Bissau, l’Angola, la Tanzanie et le Burundi sont logés dans le chapeau 4.

En outre, la Caf a précisé que l’Egypte, le pays organisateur, doit être tête de série du groupe A, le tenant du titre (Cameroun) doit être tête de série de l’un des cinq autres groupes ainsi que les quatre autres équipes de même niveau selon le classement.

Pour la première fois depuis la création de cette compétition continentale, vingt-quatre sélections sont qualifiées. Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet, sera effectué demain vendredi au Caire, en Egypte.

Chapeau 1 : Egypte, Cameroun, Sénégal, Tunisie, Nigeria et Maroc

Chapeau 2 : République Démocratique du Congo, Ghana, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée et Algérie

Chapeau 3 : Afrique du Sud, Ouganda, Bénin, Mauritanie, Madagascar et Kenya

Chapeau 4 : Zimbabwe, Namibie, Guinée Bissau, Angola, Tanzanie et Burundi

Le président égyptien Abdel Fattah Al Sisi attendu ce jeudi à Dakar

Le président de la République Arabe d’Égypte, Abdel Fattah Al Sisi, effectue une visite officielle au Sénégal les 11 et 12 avril 2019 à l’invitation de son homologue, Macky Sall, rapporte un communiqué de la présidence de la République parvenu jeudi à APA.Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté mutuelle des deux Chefs d’État de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République du Sénégal et la République Arabe d’Égypte, précise le texte.

« Au cours de cette visite, les Présidents Sall et Al Sisi auront des entretiens sur des sujets d’intérêt commun au plan bilatéral, africain et international », conclut le communiqué.

Sénégal : randonnée pédestre du HCR en soutien aux réfugiés

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), dans un communiqué parvenu jeudi à APA, annonce l’organisation d’une randonnée pédestre dénommée « Un Pas Pour la Sécurité » le 27 avril 2019 à Dakar.Cette randonnée qui démarrera au Monument de la Renaissance africaine est « une marque de soutien aux familles contraintes de fuir leur foyer dont 76% sont des femmes et des enfants », précise le communiqué.

Le HCR est responsable de la protection des personnes forcées de fuir leurs foyers à cause d’un conflit et de la persécution. Cette population est estimée à 68,5 millions à l’échelle mondiale et à environ 24,2 millions d’hommes, de femmes et d’enfants en Afrique.

Les quotidiens sénégalais font focus sur les sujets politiques

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent essentiellement de sujets politiques, notamment le projet de loi devant conduire à la suppression du poste de Premier ministre mais aussi du premier conseil des ministres du second mandat de Macky Sall.« Macky omniprésident », barre à sa Une Le Quotidien qui soutient en page 5 que « Le chef de l’Etat a, dès l’entame, montré aux membres de son gouvernement qu’il entend avoir l’œil et l’oreille sur tout leur travail. Des instructions ont été données dès le Conseil des ministres d’hier, qui visent à faciliter ladite mainmise présidentielle ».

L’Observateur abonde dans le même sens et arbore ce titre : « Macky se renforce ». Dans ses colonnes, le journal affirme que « Macky n’a pas supprimé le poste de Premier ministre juste pour rendre plus efficace l’action du gouvernementale. Le chef de l’Etat va construire sur les ruines de la Primature un abri constitutionnel qui le protégera de toute menace. Un mets politico-juridique qui va renforcer davantage ses pouvoirs ».

Sud Quotidien aborde cette actualité sous un autre angle et s’interroge sur la voie que va emprunter le président de la République pour supprimer le poste de Premier ministre et arbore cette titraille : « Suppression du poste de Premier ministre : Référendum ou Assemblée nationale ? Macky cherche sa +voie+ ».

Le journal donne ensuite la parole au Docteur en Science politique, Maurice Soudieck Dione, qui estime que « Le président Sall risque d’être l’otage de ses propres manipulations ».

Sous le titre « Macky lance la machine », Enquête revient sur le premier Conseil des ministres du second mandat de Macky Sall.

A ce propos, le journal souligne qu’« Après avoir décliné, lors de sa prestation de serment, sa ferme volonté d’inscrire dorénavant toutes les actions de l’Etat en mode +fat-track+, le président de la République, Macky Sall, passe à l’acte. En réunion du Conseil des ministres, hier, le président nouvellement réélu, après avoir armé ses ministres, leur a indiqué le tempo et le rythme de l’exécution des tâches durant son quinquennat en cours ».

Revenant sur ce qu’il qualifie de « réunion de prise de contact », L’AS informe que « le chef de l’Etat a fixé le cap, invitant les ministres +à incarner la République+ et à ne pas être +arrogants+ ».

« Le chef de l’Etat rappelle au gouvernement +les priorités et initiatives majeures+ et demande de +mieux maitriser la communication gouvernementale, cultiver la confidentialité, la proximité avec les populations, le sens de l’écoute », écrit de son côté Vox Populi.

Le quotidien national, Le Soleil, quant à lui, consacre huit pages au décret 2019-769 portant sur « la répartition des services » et donne quelques « enseignements majeurs » qu’on peut tirer dudit décret.

Sénégal : hausse des importations en février

Les importations du Sénégal durant le mois de février 2019 ont connu une augmentation de 46,4 milliards de FCFA (environ 78,880 millions de dollars) par rapport au mois précédent, rapporte l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans une note reçue jeudi à APA.Ces importations sont évaluées à 350,9 milliards de FCFA contre 304,5 milliards de FCFA au mois de janvier 2019, soit une hausse de 15,2% en valeur relative. « Ce relèvement est imputable à celui des achats à l’extérieur d’autres véhicules terrestres (23,1 milliards de FCFA contre 9,8 milliards de FCFA au mois précédent), de riz (plus 59,8%), de métaux communs (plus 36,8%) et de produits pétroliers finis (plus 17,4%) », explique l’ANSD.

Cette structure note par ailleurs que l’absence d’importations d’huile brute de pétrole au mois de janvier 2019 contre 39,3 milliards de FCFA au cours de la période sous revue, a renforcé cette hausse.

Toutefois, cette progression des importations a été modérée par le repli des importations de tubes, tuyaux et accessoires (moins 57,8%) et d’autres machines et appareils (moins 16,1%).

Comparées au mois de février 2018, les importations du Sénégal ont connu une hausse de 23,8%. Leur cumul à fin février 2019 s’est établi à 655,4 milliards de FCFA contre 642,2 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018, soit une hausse de 2,1%.

Les principaux produits importés, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers finis (40,2 milliards de FCFA), l’huile brute de pétrole (39,3 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (27 milliards de FCFA), le riz (23,8 milliards de FCFA) et les autres véhicules terrestres (23,1 milliards de FCFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la France (16,9%), la Chine (11,7%), le Nigéria (11,2%), la Belgique-Luxembourg (6,1%) et la Russie (4,9%).

Le Sénégal et le Nigéria, champions de l’industrie semencière ouest africaine (Etude)

L’essentiel des entreprises semencières en Afrique de l’ouest est concentré au Nigéria et au Sénégal, selon l’Indice d’accès aux semences 2019 (Index) en Afrique de l’ouest et du centre présenté mercredi à Dakar.« En Afrique de l’ouest, l’Indice fait ressortir que les entreprises semencières sont partout, mais elles restent concentrées au Sénégal (14 entreprises) et au Nigéria (16 entreprises). Ce qui veut dire que ces deux pays sont des modèles en matière d’industrie semencière », a expliqué Timothée Pasqualini, chercheur pour l’Afrique de l’ouest et du centre de la Fondation Access to Seeds qui élabore l’Indice.

En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’Indice d’accès aux semences a mis en lumière les entreprises semencières qui prennent la tête des efforts déployés pour toucher les petits exploitants.

Après avoir mis en exergue les performances des entreprises semencières mondiales et sur le secteur semencier régional en Asie du Sud et du Sud-Est ainsi qu’en Afrique de l’est et en Afrique australe, l’Indice de l’accès aux semences 2019 s’intéresse désormais à l’Afrique de l’ouest et à l’Afrique centrale en étudiant 23 entreprises semencières.

« La société nigériane Value Seeds est en tête du premier Indice de l’accès aux semences pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale, ce qui souligne que les entreprises semencières locales ont la capacité de toucher les petits exploitants de la région. Grâce à ses +kits complets+ et aux formations qu’elle propose, la société améliore l’accessibilité aux semences de qualité sur le plan logistique et économique, notamment pour les jeunes exploitants et les femmes », a indiqué Timothée Pasqualini.

Selon lui, les entreprises de semences ont un rôle crucial à jouer dans l’augmentation de la productivité des petits exploitants agricoles ainsi que pour atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Pour le classement, l’Indice évalue la gouvernance et la stratégie, les ressources génétiques, la propriété intellectuelle, la recherche et le développement, la production des semences…

« L’Indice a fait ressortir que les entreprises semencières sont ambitieuses et actives dans presque tous les pays », a souligné Timothée Pasqualini, notant parmi les défis, le fait que peu d’entreprises semencières font de l’amélioration des variétés.

Baisse des exécutions capitales dans le monde en 2018 (Amnesty International)

L’organisation non gouvernementale Amnesty International, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, révèle que le nombre d’exécutions recensées à travers le monde a diminué de 31%, atteignant ainsi son plus faible pourcentage depuis au moins 10 ans.À la suite d’une modification de la législation iranienne relative à la lutte contre les stupéfiants, le nombre d’exécutions recensées en Iran – pays qui recourt fortement à la peine de mort – a chuté de 50 %. L’Irak, le Pakistan et la Somalie présentent également une baisse sensible du nombre d’exécutions enregistrées dans l’année. En conséquence, le nombre d’exécutions recensées dans le monde a diminué, passant d’au moins 993 en 2017 à au moins 690 en 2018, explique l’ONG.

Globalement, les statistiques pour l’année 2018 montrent que la peine de mort est résolument en recul et que des mesures concrètes sont prises partout dans le monde pour mettre fin à ce châtiment cruel et inhumain, fait observer Amnesty.

« La chute du nombre d’exécutions à l’échelle mondiale prouve que même les pays apparemment les plus rétifs amorcent un changement et réalisent que la peine de mort n’est pas la solution », a déclaré à ce propos le secrétaire général d’Amnesty International, Kumi Naidoo.

« Cela incite à espérer que ce n’est qu’une simple question de temps avant que ce châtiment cruel d’un autre temps ne soit relégué au passé », a-t-il ajouté.

Toutefois, relativise Amnesty, certains pays comme le Belarus, les États-Unis, le Japon, le Singapour et le Soudan du Sud ont pris des mesures à contre-courant de cette tendance globalement positive, les exécutions ayant augmentées dans ces Etats.

Par ailleurs «c’est en Chine qu’ont été exécutées le plus grand nombre de personnes », même si, souligne Amnesty,  il est impossible d’obtenir des chiffres précis sur l’application de la peine capitale dans ce pays où les données sont classées secret d’État.

Léger repli des exportations du Sénégal en février

Les exportations du Sénégal au terme du mois de février 2019 ont enregistré un léger repli de 9,8 milliards de FCFA (environ 16,660 millions de dollars) comparé au mois précédent, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue mercredi à APA.Ces exportations sont ressorties à 171,1 milliards de FCFA contre 180,9 milliards de FCFA au mois de janvier 2019, soit une baisse de 5,4% en valeur relative. « Ce repli est expliqué par la contraction des expéditions de conserves de poisson (moins 60,0%), d’engrais (moins 54,6%), d’arachides non grillées (moins 50,5%) et de poissons frais de mer (moins 22,8%) », souligne l’ANSD.

Cependant, le relèvement des exportations d’or non monétaire (plus 52,5%) et de titane (7,7 milliards de FCFA contre 3 milliards de FCFA en janvier) a amoindri cette baisse.

Comparées au mois de février 2018, les exportations se sont fortement relevées de 42,7%. Leur cumul à fin février 2019 s’est ainsi établi à 352 milliards de FCFA contre 241,7 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018, soit une progression de 45,7%.

Les principaux produits exportés durant la période sous revue sont l’or non monétaire (36,6 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (22,2 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (13,8 milliards de FCFA), les produits pétroliers (9,8 milliards de FCFA) et les arachides non grillées (9,8 milliards de FCFA).

Les principaux clients du Sénégal sont la Suisse (20,5%), l’Inde (13,2%), le Mali (10,8%), la Chine (6,2%) et la Côte d’Ivoire (3,7%).

Les sujets politiques font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus à APA ce mercredi traitent pour l’essentiel de sujets politiques notamment l’avenir au sein de la mouvance présidentielle des derniers alliés du président Macky Sall lors de l’élection présidentielle du 24 février dernier.« L’équation des transhumants », barre à sa Une le journal Enquête avant de faire observer à sa page 3 que « Si le président de la République, Macky Sall, a maintenu intacts les quotas alloués au Parti socialiste et à l’Alliance des forces du progrès, il a toutefois délesté la Ligue démocratique de son seul poste. Quant aux autres alliés arrivés à la veille de la présidentielle du 24 février dernier, il les a tout simplement zappés, pour éviter qu’ils +souillent+ son quinquennat devant une opinion sénégalaise de plus en plus exigeante et allergique à la transhumance politique ».

« Mais est-ce à dire qu’il n’a plus besoin d’eux ? », s’interroge le même journal qui donne la parole au Pr Ibou Sané qui « ne décrète pas la déchéance des +transhumants+ qui peuvent encore servir ».

Le Témoin, procédant à l’« échographie d’un accouchement douloureux », en référence à la formation du nouveau gouvernement, estime quant à lui, que « les transhumants (ont tout simplement été) zappés ». Et selon nos confrères, c’est cette « non-nomination des transhumants (qui) a sauvé l’APR (parti au pouvoir) de l’implosion ».

Evoquant toujours la composition du nouveau gouvernement avec notamment Dakar qui a obtenu 7 ministres, Saint-Louis 3, Louga 4 et Matam 2, le journal estime que « Macky prône et viole l’équité territoriale ». En effet, notent nos confrères, ce vœu d’équité territoriale du chef de l’Etat « n’a pas été totalement opérationnel puisque les régions (précitées) ont eu la part du lion au détriment des 10 autres régions qui se sont contentées de la portion congrue ».

S’intéressant aux changements intervenus suite à la formation du nouveau gouvernement, Vox Populi signale que « Macky (a lancé) l’opération de recasements des sinistrés » et informe que Ismaïla Madior, ancien ministre de la Justice a été nommé ministre d’Etat au Palais et que Mame Mbaye Niang, ancien ministre du Tourisme, a été promu chef de Cabinet du président de la République.

Ces nominations qui allongent la liste des ministres de la République font dire à L’AS que « Macky n’en a pas encore fini avec les nominations (…) et qu’il faut s’attendre à ce que les anciens ministres soient recasés, dans les prochains jours, à la Présidence ou dans la dizaine de directions générales ou d’agences nationales laissées vacantes par les nouveaux ministres ».

Toujours au chapitre des sujets politiques, Le Quotidien revient sur la nomination de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances au département des Affaires étrangères. A ce propos, le journal se demande s’il s’agit d’une « disgrâce ou (d’une) promotion pour Amadou Bâ ». A sa page 5, le journal estime que cela « peut être considéré comme une disgrâce ». « A moins de l’épargner des tirs contre lui, comme il l’a fait avec Dionne en envisageant  la suppression du poste de Pm, Macky Sall va décider de l’avenir du nouveau ministre des Affaires étrangères aux prochaines Locales. Tout dépendra des investitures à Dakar », écrit le journal.

Le quotidien national, Le Soleil, consacre sa parution du jour à la scission du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et donne la parole à des économistes qui soutiennent que cette opération constitue « une réponse à un souci d’efficacité et de célérité ».

UEMOA : ralentissement du rythme de progression des prix à la consommation

Le rythme de progression du niveau général des prix à la consommation au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a ralenti au mois de janvier 2019 comparé au mois précédent, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indice harmonisé des prix à la consommation a ainsi progressé, en glissement annuel, de 0,8% à fin janvier 2019, après une réalisation de 1,1% au mois de décembre 2018. Selon la BCEAO, le recul du rythme de progression du niveau général des prix est imprimé essentiellement par la composante alimentation, dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à moins 0,1 point de pourcentage à fin janvier 2019, contre plus 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt.

« La baisse des prix des produits alimentaires est en ligne avec l’amélioration de l’offre de céréales et de légumes frais dans la plupart des pays de l’Union », précise la BCEAO.

La hausse du niveau général des prix a été également atténuée par une moindre progression des prix de la fonction Communication, dont la contribution est ressortie nulle à fin janvier 2019 contre plus 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt, en rapport avec une détente des prix au Burkina.

Plénière du CEFACT : le Sénégal et le Maroc élus rapporteurs

Le Sénégal et le Maroc ont été élus rapporteurs respectivement pour l’Afrique subsaharienne et pour l’Afrique du nord et le Moyen-Orient de la plénière du Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT), a appris APA mardi.« A l’issue des élections (de la 25ème plénière du CEFACT tenue à Genève (Suisse), le Sénégal et le Maroc ont été respectivement élus Rapporteur pour l’Afrique subsaharienne et Rapporteur pour l’Afrique du nord et le moyen orient. Le mandat du Sénégal est porté par Monsieur Mor Talla Diop », informe un communiqué de Gaindé 2000 reçu à APA.

Mor-Talla Diop est Vice-Président de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE) qui couvre aujourd’hui 19 Pays membres sur le continent. Membre de l’équipe dirigeante de GAINDE 2000, il participe en tant qu’expert aux travaux de l’UNCEFACT depuis 2007. Il a une expérience de plus de 20 ans dans les systèmes d’information sur de nombreux projets de modernisation et de transformation IT.

Le Sénégal est le premier pays africain à avoir intégré le Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT), un organe qui compte à ce jour 42 pays dont 4 pays africains (Afrique du sud, Maroc, Nigeria et Sénégal).

Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de Gaindé 2000, qui est régulièrement élu rapporteur pour l’Afrique depuis 2006 n’a cette fois ci pas présenté sa candidature pour permettre une relève et un partage des responsabilités avec d’autres pays africains. 

La plénière du CEFACT lui a rendu un vibrant hommage pour l’intensité avec laquelle il a contribué à positionner l’Afrique au sein de cette organisation internationale et pour sa contribution en tant qu’expert aux travaux de normalisation et de standardisation.

Le bureau du CEFACT, présidé par la britannique Sue Probert, s’est aussi réjoui que Monsieur Diagne accepte de continuer à piloter le processus de révision de la recommandation 33 relative au guichet unique.

M. Diagne s’est dit soulagé d’avoir réussi à positionner l’Afrique au sein de l’UN/CEFACT à la fin de son mandat et réconforté par les qualités professionnelles de ses successeurs qui ne manqueront pas de porter le flambeau plus haut.