Can U20 2019 : le Sénégal connaît ses adversaires en phase de groupes

L’équipe nationale U20 du Sénégal, logée dans la poule B, sera aux prises avec le Mali, le Burkina Faso et le Ghana lors de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans qui se déroulera au Niger, selon la Confédération africaine de football (Caf) dont le site a été visité vendredi à APA.La Caf a procédé, jeudi soir, au tirage au sort de la Can U20 2019 au Centre technique de la Fédération de football du Niger à Niamey. Le Sénégal, double finaliste malheureux de cette compétition, en 2015 contre le Nigeria et en 2017 contre la Zambie, fera face à trois sélections ouest-africaines que sont le Mali, le Burkina Faso et le Ghana.

Dans le groupe A, le Niger, pays hôte de cette joute devra se défaire du Nigeria, triple champion d’Afrique de la catégorie, de l’Afrique du Sud, finaliste en 1997 et du Burundi.

La phase finale de la Can U20 2019 aura lieu du 2 au 17 février dans les villes de Niamey et de Maradi. Les quatre demi-finalistes se qualifieront pour la Coupe du monde de la catégorie prévue en Pologne du 23 mai au 15 juin 2019.

Le Sénégal champion d’Afrique de Beach Soccer

L’équipe nationale de Beach soccer du Sénégal a remporté la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la discipline, en battant (1-6) vendredi après-midi à Sharm El Sheikh, en Egypte, son homologue du Nigéria.Ayant mené 1-0 en début de partie, les Super Eagles ne sont plus revenus. Foudroyés par la vista et l’adresse des Lions, les Nigérians ont encaissé six buts sans réagir.

Tenants du titre, les protégés du sélectionneur Ngalla Sylla ont surclassé tous leurs adversaires durant cette compétition.

Par ailleurs, les deux finalistes sont qualifiés à la Coupe du monde de beach soccer prévue en 2019 au Paraguay.

Sénégal : plaidoyer pour une normalisation des débats sur la migration

Le directeur de la cinématographie sénégalaise, Hugues Diaz a plaidé, vendredi à Dakar, pour une normalisation des débats sur la migration vu que ces derniers « sont souvent biaisés ».« Nous les décideurs politiques, nous devons avoir du recul pour écouter ces gens qui vont à l’aventure, écouter leurs motivations, les solutions qu’ils préconisent pour qu’ils puissent rester ou aller, mais tout cela dans une forme d’immigration encadrée », a notamment dit M. Diaz, s’exprimant à l’occasion d’une table ronde dont l’intitulé est : « Cinéma et migration au Sénégal ».

Cette rencontre, organisée par l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), se tenait dans le cadre de la troisième édition du Festival International du Film sur la Migration (GMFF sigle anglaise).

Son objectif est de promouvoir un « débat ouvert et inclusif » autour de la migration au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine, a ajouté le directeur de la cinématographie.

Ainsi, il a plaidé pour plus de production cinématographique en lien avec la thématique migration.

Pour M. Diaz en effet, le cinéma est l’art le plus complet pour informer, sensibiliser et faire comprendre des problématiques telles que la migration.

« Normaliser c’est aussi par rapport aux représentations imagées qu’on fait de ce phénomène de migration », a souligné Hugues Diaz qui dénonce par ailleurs les images « d’horreurs » relayées par les médias et les réseaux sociaux.

ARD/te/APA

UMOA : plus de 17.000 milliards f cfa de transactions de monnaie électronique en 2017

Les transactions effectuées par les établissements de monnaie électronique (EME) de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers la téléphonie mobile se sont établies à un montant total de 17 419,8 milliards de francs CFA (environ 29,613 milliards de dollars) à la fin de l’année 2017, a appris APA vendredi auprès du secrétariat de la Commission bancaire de l’UMOA basé à Abidjan.Selon cette structure, ces transactions ont porté sur un volume de 1 287 142 207 opérations.

« La supervision des établissements émetteurs de monnaie électronique concourt à l’atteinte de l’objectif global de préservation de la stabilité du système financier, de la protection des fonds de la clientèle et de la promotion de l’inclusion financière », soulignent les responsables de la Commission bancaire.

Au 31 décembre 2017, 38 déploiements de services financiers via la téléphonie mobile sont dénombrés dans l’UMOA, contre 33 un an plus tôt, à travers 28 partenariats entre des banques et des opérateurs de télécommunications, 8 établissements de monnaie électronique (EME) et 2 institutions de microfinance.

« Ensemble, note la Commission bancaire, ces émetteurs de monnaie électronique enregistrent 55 190 098 comptes de monnaie électronique ouverts au 31 décembre 2017, dont 36,12% de comptes actifs ».

800 000 touristes attendus au Mozambique pendant les fêtes de fin d’année

Le Service national des migrations du Mozambique (SENAMI) s’attend à 803900 touristes pendant la période des fêtes de fin d’année, contre 730828 pendant la même période de l’année dernière.Le porte-parole du SENAMI, Celestino Matsinhe a fait l’annonce vendredi à Ressano Garcia, province de Maputo, en marge du lancement d’une opération baptisée « Opération Bwerane » ou « Opération Bienvenue » qui vise à coordonner les activités aux frontières du pays.

L’opération, qui concerne la police, les douanes, les transports et les services de l’immigration, a été mise en place pour répondre à la demande qui caractérise cette période.

Dans le cadre de cet exercice, les heures d’ouverture des postes frontaliers seront prolongées.

« Le point de passage de Ressano Garcia va commencer à fonctionner 24 heures à partir de vendredi, tandis que le point de passage de Ponta D’Ouro entre le Mozambique et l’Afrique du Sud fonctionnera de 6 heures à 18 heures et les points de passage de Zobwe et Calome à Tete seront également opérationnels de 6 heures à 18 heures pour desservir le Malawi et la Zambie voisins, » a déclaré Matsinhe.

Selon le responsable du SENAMI, les points de passage où le trafic est plus dense seront renforcés en termes de personnel et d’autres ressources.

« Afin d’assurer la sécurité des services aux passagers, le SENAMI fait appel à tous les voyageurs, à leur arrivée aux points de passage, de s’adresser aux agents des migrations et éviter de recourir à des intermédiaires « , a-t-il déclaré.

La frontière à Ressano Garcia dans la province de Maputo entre le Mozambique et l’Afrique du Sud enregistre normalement le plus grand trafic pendant la période des fêtes, avec quelque 500.000 voyageurs cette année, contre 300.000 l’année dernière, soit une augmentation de 67%.

6e journée Ligue 1 sénégalaise : les douaniers à l’assaut du leader

La sixième journée du championnat d’élite sénégalais qui se dispute ce week-end, en l’absence des qualifiés en Coupe d’Afrique, Jaraaf et Génération Foot, a pour tête d’affiche la rencontre opposant le nouveau leader, l’AS Pikine, à l’AS Douanes.Ce match est prévu au stade Amadou Barry de Guédiawaye, une localité de la banlieue dakaroise pas loin de Pikine, le fief du leader qui devrait se sentir presque comme chez lui.

Les Douaniers, obligés de trouver un nouvel endroit pour recevoir leurs matchs après la fermeture du stade Demba Diop, ont jeté leur dévolu sur cette infrastructure qui a longtemps accueilli les rencontres des Pikinois lorsque leur stade était encore en réfection.

Forts de leur bon début de saison qui s’est traduit par une place de leader avec 11 points sur 15 possibles, les banlieusards feront tout pour maintenir leur avance.

Les douaniers, quatrièmes au classement et à 3 points du leader, ne comptent pas toutefois se laisser faire, surtout qu’ils auront le soutien de leurs supporters.

Peu avant cette affiche, Teungueth FC, qui ferme le podium, recevra samedi l’avant dernière du classement, la Sonacos (3 points), qui a une obligation de victoire pour sortir de la zone rouge.

Même pression pour Mbour PC qui, avec un seul point au compteur, se rend dimanche à Dakar pout y défier l’US Gorée, 6e avec 7 points.

Les matchs de Génération et du Jaraaf sont reportés pour cause de leur déplacement au Maroc dans le cadre des compétitions africaines réservées aux clubs.

La première équipe citée, engagée dans la Coupe CAF, va croiser le fer ce vendredi soir, à 19h, avec le Hassania d’Agadir pour le compte des 16e de finale aller de cette compétition.

Championne du Sénégal en titre et engagée en Ligue des champions, la seconde équipe tentera de faire bonne figure demain samedi contre le Wydad de Casablanca pour espérer une qualification au retour à Dakar, une semaine après.

Un tel résultat serait synonyme d’accès aux phases de poules.

Voici les rencontres prévues pour la 5e journée de la Ligue 1 sénégalaise :

Samedi : Teungueth FC / Sonacos, Dakar Sacré Cœur / Stade de Mbour.

Dimanche : AS Douanes / AS Pikine, Ndiambour / Casa Sports et Mbour PC / US Gorée.

Les matchs Génération Foot / Niary Tally et Jaraaf / Linguère sont reportés

Le classement : 1er AS Pikine (11 points, +5), 2e Génération Foot (9 points, +3), 3e Teungueth FC (8 points, +3), 4e AS Douanes (8 points, +1), 5e Dakar Sacré Cœur (8 points), 6e US Gorée (7e points, +1), 7e Stade de Mbour (7e points, +1), 8e Jaraaf (6 points), 9e Linguère (6 points), 10e Ndiambour (6 points), 11e Casa Sports (4 points, -1), 12e Niary Tally (3 points, -4), 13e Sonacos (3 points, -6) et 14e Mbour PC (1 point, -4).

L’opposition sénégalaise en vedette dans la presse locale

La mise en place, hier jeudi à Dakar, de la plateforme opérationnelle de sécurisation (POSE) de la présidentielle de 2019 par les membres de l’opposition sénégalaise est le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenues vendredi à APA.« L’opposition +POSE+ son verrou », titre SudQuotidien, là où Le Quotidien indique que « l’opposition pose ses jalons » pour sécuriser le processus électoral même si « le PDS ne s’aligne pas ».

Selon le premier journal cité, cette nouvelle plateforme vise à « contrecarrer la stratégie de +hold-up électoral+ que le pouvoir installerait subrepticement pour passer en force au premier tour », prévu le 24 février 2019.

Dans L’Observateur, qui titre que « l’opposition prend pose contre Macky », l’ancien Premier ministre Idrissa Seck y souligne que « le hold-up électoral échouera » là où Malick Gackou du Grand parti estime que « c’est dans le combat que nous pourrons avoir des élections transparentes ».

En effet, « l’opposition flaire un hold-up », clarifie L’AS, ponctuant ses propos d’une photo des cadors de l’opposition. Echarpe aux couleurs nationales autour du cou, ils ont tous un air sérieux.

Pour sa part, VoxPopuli reprend en Une le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui « persiste et signe » sur le fait que « Karim (Wade) n’est pas inscrit sur les listes électorales ». « C’est le contraire qui m’aurait étonné », note-t-il, ajoutant en revanche ne pas avoir des cartes d’identité pour les militants du PDS mais « des cartes d’identité pour les Sénégalais ».

Sur la présidentielle de 2019, le quotidien national Le Soleil renseigne que « le matériel électoral (est) en cours d’acheminement ».

Sur un dernier sujet en rapport avec la « corruption au Sénégal », le quotidien EnQuête décèle « l’ampleur du mal ».

Sur la base d’un nouveau livre d’un docteur sénégalais en études du développement, le journal retrace « plus de 50 ans de prévarication des ressources publiques », expliquant notamment « comment presque tout le monde est corrupteur et presque tout le monde est corrompu ».

L’Afrique ne doit pas « rater la quatrième révolution, celle du numérique » (Unesco)

Le sous-directeur général pour la priorité Afrique de l’Unesco, Firmin Edouard Matoko, a appelé jeudi à Marrakech, au Maroc, les dirigeants du continent à ne pas « rater la quatrième révolution, celle du numérique, celle du big data, celle qui va déterminer le futur de la planète».Poursuivant son propos, à la clôture de la première édition du forum sur l’intelligence africaine qui s’est tenue du 12 au 13 septembre à l’Université Mouhamed 6 polytechnique de Benguerir, M. Matoko a insisté que « l’Afrique ne doit pas avoir peur de la science, ne doit pas avoir peur d’entrer dans le monde du numérique ».

De même, il a indiqué que ce continent doit avoir dans la conscience que le premier aéroport au « drone » a été construit sur ces terres.

Par ailleurs, Firmin Edouard Matoko a souligné que ces deux jours de discussions et d’échanges dans la ville ocre ont montré que les Africains « sont capables d’appréhender ce nouveau (défi) qui est l’intelligence artificielle ».

L’Unesco a travers ce forum veut accompagner les pays africains a intégrer les nouvelles technologies pour ne pas rester dernier de la classe, a-t-il ajouté. 

Au cours de la cérémonie de clôture du forum, Yvonne Matuturu du bureau régional de l’Unesco a Yaoundé, a pour sa part lu des résolutions de son institution dans lesquelles elle note principalement que les participants du forum conviennent de la nécessite de promouvoir l’intelligence artificielle comme levier de développement centré sur la dimension humaine, ancré dans les principes éthiques universels ainsi que dans les principes et normes relatifs aux droits humains.

Par ailleurs, l’Unesco a exhorté « les gouvernements a engager un dialogue constructif avec tous les partenaires nationaux, régionaux et internationaux » afin d’intégrer l’intelligence artificielle dans les politiques de développement, a-t-elle ajouté. 

Ouverture d’un forum pour les réfugiés et étrangers au Sénégal

Le Forum international des étrangers et réfugiés (FIERS) s’est ouvert, jeudi à Dakar, pour donner « espoir aux réfugiés et étrangers au Sénégal », a indiqué Badara Diouf, président de l’Association des jeunes entrepreneurs et promoteurs du numérique africain (JEPNA).« Nous la jeunesse sénégalaise, avons pris l’initiative de mettre en place ce forum pour élargir des opportunités à travers le numérique. Nous voulons pour chaque refugié et chaque étranger une formation et un emploi », a expliqué Badara Diouf, initiateur du FIERS.

Au cours dudit forum, les participants seront initiés à la création de site web, à la communication digitale, à l’infographie et à l’e-commerce.

« Ce forum est mis en place pour accompagner les étrangers et les réfugiés à travers des formations numériques en création de site web, en communication digitale, en infographie, en e-commerce pour leur donner une possibilité et une facilité d’insertion professionnelle au Sénégal », a expliqué M Diouf.

La sécurité est au cœur du développement touristique (ministre)

La sécurité doit être au cœur de toute stratégie d’investissement, de développement et de promotion touristique, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre sénégalais du Tourisme, Mame Mbaye Niang, selon qui il est vain de promouvoir une destination en proie à une crise sécuritaire.« Sans la sécurité, aucune offre touristique n’est consommable et aucune destination touristique n’est fréquentable », a notamment dit M. Niang qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier régional sur le tourisme et la sécurité axé sur le thème : « Comment les pays de l’espace Uemoa (Union économique et monétaire de l’Ouest africain) et de l’Afrique en général peuvent-ils mieux gérer les questions liées à la sécurité et à la protection des touristes ? »

Plaidant pour une meilleure gestion de l’information en temps de crise, le ministre a donné l’exemple de son pays qui, a-t-il souligné, « a payé le prix fort avec l’épidémie d’Ebola parce que tout simplement nous n’avions pas pris l’information comme allié mais, l’information a été utilisée comme ennemi ».

Pour sa part, le Commissaire chargé du département du développement humain à la Commission de l’Uemoa, le professeur Filiga Michel Sawadogo, a informé que des programmes communautaires « fédérateurs et inclusifs » sont mis en œuvre pour contribuer à la stabilisation et à la sécurisation des zones à risque.

Ces mesures sont rendues nécessaires par le fait  que l’espace Uemoa n’a accueilli, en 2017, que 4 millions 244 mille touristes contre un objectif de huit millions de touristes visé pour l’année 2020, dans le cadre du Programme régional de développement du Tourisme au sein l’espace communautaire, a-t-il indiqué.

Cette faible affluence de touristes est due, d’après M. Sawadogo, aux différentes menaces identifiées dans la zone Uemoa tels que le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les trafics en tous genres et la circulation anarchique des armes.

Autant de menaces qui à en croire le Commissaire ont fait de l’espace sous-régional « l’épicentre des crises qui secouent toute la région » de l’Afrique de l’Ouest.

La sortie du haut commandant de la gendarmerie alimente les journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA reviennent principalement sur la sortie du haut commandant de la gendarmerie nationale, le Général Cheikh Sène, sur les accusations de « corruption organisée » au sein de cette institution.« La grande muette face à deux décisions majeures : l’armée en tenue de rigueur », titre L’Observateur.

Le journal note en manchette que le Général Cheikh Sène annonce de « sévères sanctions contre les gendarmes corrompus », là où L’AS titre que « Cheikh Sène brandit le bâton ».

En revanche, L’Observateur souligne que le Commandement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers est la « pomme de discorde entre Généraux et Colonels ».

Toutefois, « la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de notre institution », précise Cheikh Sène dans Le Soleil.

Malgré cette mauvaise image, la gendarmerie « élucide une rocambolesque affaire de vengeance pornographique », avec notamment « un militaire du camp de Thiès (qui a été) cueilli », informe Libération.

Sur l’attelage judiciaire, Le Quotidien rapporte que « Macky (Sall) crée 2 nouveaux sages » au sein du Conseil constitutionnel. En effet, le président Sall a nommé deux nouveaux membres dans cette institution « à 2 mois et demi de la Présidentielle de 2019 », souligne le journal.

Par ailleurs, Sud Quotidien indique que « Karim (Wade) et Khalifa (Sall) trainent les pieds » dans le dépôt de leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Sur un autre angle, EnQuête informe que « des électeurs (sont) dans l’incertitude » quant à la modification de la carte électorale, étant donné que « le ministre de l’Intérieur a jusqu’au 24 janvier » pour l’arrêter et la publier.

Observant toujours le deuil de son patron, WalfQuotidien reprend en Une l’ex-ministre du PSE, Abdou Aziz Tall, qui révèle que « Sidy Lamine (Niass) est le pionnier du M23 ».

En sport, Stades revient sur la « nouvelle déception » en Ligue des champions européenne du défenseur sénégalais du Napoli, Kalidou Koulibaly, éliminé mardi dernier par son compatriote du club anglais de Liverpool, Sadio Mané.

Le quotidien spécialisé s’interroge ainsi, au vu des qualités intrinsèques du défenseur du club italien, si le « Napoli (n’est pas) trop petit pour Koulibaly ».

Partenariat de paiement numérique entre Ecobank et MFS Africa

Ecobank, la banque panafricaine, a conclu un partenariat avec MFS Africa, le plus grand hub de paiement mobile d’Afrique subsaharienne, permettant à ses clients d’effectuer des transactions avec plus de 170 millions d’utilisateurs de mobile money en Afrique, ont annoncé mercredi les dirigeants de ce groupe bancaire.« Le service propose à la fois des transferts nationaux et transfrontaliers (au sein du continent) en s’appuyant sur Rapidtransfer, un produit de transfert de fonds instantané exclusif d’Ecobank », ajoutent les responsables d’Ecobank.

Selon eux, conformément à la stratégie numérique de la banque, l’intégration de ses produits avec le Hub MFS Africa constitue la première grande initiative d’interopérabilité sur le continent entre client ayant un compte bancaire et client mobile money.

Cela apporte une plus grande valeur aux clients mobile money qui peuvent désormais envoyer de l’argent directement depuis leur mobile vers n’importe quel compte bancaire Ecobank sans entraves ni complication. Inversement, les clients Ecobank peuvent faire de même.

« Le partenariat entre Ecobank et MFS Africa représente une étape importante dans la construction de liens panafricains entre les services de mobile money et les services bancaires traditionnels », a laissé entendre Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank.

Il poursuit, estimant qu’en général, les banques et autres prestataires de services financiers qui cherchent à s’intégrer aux systèmes de portefeuille mobile sont confinés aux marchés intérieurs et n’ont pratiquement aucune interopérabilité entre les réseaux d’un même pays, encore moins au-delà des frontières. Ce qui réduit sévèrement leur utilité, leur efficacité et l’expérience client.

Aux yeux de M. Ayeyemi, la collaboration entre le groupe bancaire Ecobank et MFS Africa élimine cet obstacle et accélère l’écosystème, favorisant l’inclusion financière et en offrant un plus grand éventail d’options aux Africains.

S’exprimant sur le partenariat, Dare Okoudjou, fondateur et PDG de MFS Africa, estime que le paysage de l’inclusion financière en Afrique offre des opportunités d’innovation et de collaboration entre les banques, les autres institutions financières, les opérateurs de mobile money et les fintech.

Sénégal : stabilité des prix de la production industrielle en octobre

L’activité industrielle est marquée, en octobre 2018, par une stabilité des prix de production, comparée au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces prix avaient chuté de 0,2% en rythme mensuel au mois de septembre à cause de la diminution 4,8% des prix dans les industries de production d’énergie.

Relativement à ceux du mois d’octobre 2017, les prix de production industrielle ont progressé de 4,1%. Les prix moyens des dix premiers mois de 2018 ont augmenté de 1,9% en comparaison à ceux de la période correspondante de l’année 2017.

Un universitaire explique le rôle de l’audit social dans l’atteinte des ODD

Le président de l’Institut international de l’audit social (IAS), Jacques Igaliens a déclaré, mercredi à Dakar, que l’audit social qui met le focus sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) peut permettre d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), en travaillant à la fois sur les notions d’indicateurs et de gouvernance.« L’audit social a un  rôle à jouer concernant essentiellement l’ODD n°8 qui touche la croissance durable partagée et des emplois décents », a indiqué M Igaliens, par ailleurs  professeur émérite à l’Université de Toulouse.

Il s’exprimait à l’ouverture du 36ème congrès international de l’Institut de l’audit social de Paris couplé aux 14èmes Rencontres internationales de la diversité.

Ces deux rencontres entrent dans le cadre   de la célébration des dix ans de Bordeaux management school  (BEM-Dakar).

L’audit social est un ensemble de pratiques qui ont pour objectif de permettre aux entreprises d’atteindre les objectifs qu’elles se sont fixées essentiellement sur les problématiques sociales et environnementales. 

« La thématique de ce congrès porte un regard croisé sur les différentes pratiques internationales. Les participants verront dans notre contexte africain comment les outils de l’audit social doivent être implémentés et utilisés dans la perspective de l’atteinte de l’ODD n°8 », a expliqué El Hajdi Malick Faye, directeur des accréditations de BEM de BEM Dakar.

Poursuivant M Faye a indiqué que « c’est de la responsabilité des entreprises, de l’Etat et de toutes les parties prenantes de faire en sorte que la croissance dont on parle soit inclusive. Une croissance inclusive est une croissance qui permet à chaque citoyen de trouver un emploi décent ».

Selon lui, il nous faire de l’audit sociale afin que « chacun puisse trouver un travail décent, pouvoir vivre correctement, subvenir à ses besoins » car, cela est une garantie « pour assurer la sérénité, la stabilité et la paix dans notre pays ». « C’est une condition pour assurer le développement de nos pays », a conclu El Hadji Malick Faye.

Plaidoyer pour une « nouvelle feuille de route » sur l’intelligence artificielle en Afrique (ministre marocain)

La première édition du forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, ouverte mercredi matin à l’Université Mouhamed 6 polytechnique de Benguerir, dans la ville marocaine de Marrakeck, est une occasion de « tracer une nouvelle feuille de route pour s’approprier ces nouvelles technologies », a déclaré le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, Saïd Amzazi.« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle révolutionne le monde et la vie quotidienne. C’est une très grande opportunité pour notre continent africain », a indiqué Saïd Amzazi, s’exprimant devant la presse peu après l’ouverture du forum dans la ville ocre.

« Avec l’appui de l’Unesco, nous sommes en train de tracer une véritable feuille de route pour nous approprier ces nouvelles technologies pour asseoir les formations relatives à l’intelligence artificielle, développer des programmes de recherche  et nous approprier ces nouvelles technologies », a poursuivi le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, n’omettant pas par ailleurs la question de « l’éthique » dans l’utilisation de cet outil.

« La mise en place de l’intelligence artificielle va susciter l’intérêt de mettre une véritable charte dans tout ce qui est relatif à l’éthique.  Aujourd’hui avec l’Unesco, nous sommes en train de travailler pour cadrer l’utilisation de ces technologies sur le plan éthique », a souligné M. Amzazi, sans oublier les « les pertes d’emploi » que pourrait créer l’intelligence artificielle.

« D’ici 2030, il y aura une véritable mutation des emplois. Il y aura un besoin en compétences énorme, et tout cela va susciter une réadaptation et un suivi très rigoureux de la mise en place de ces technologies », a noté le ministre de l’Enseignement supérieur du Maroc.

Pour sa part, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a magnifié le choix de ce pays, de par sa « culture, sa modernité et ses traditions », pour l’organisation de ce forum qui se veut être un cadre de « discussion avec à la fois des experts, des décideurs, des gens qui sont venus des quatre coins du monde ».

« C’est un forum que vous avez voulu très ouvert pour parler des enjeux de l’intelligence artificielle dans le futur de ce continent, en prenant appui sur le mandat de l’Unesco », a ajouté Mme Azoulay.

Ce mandat est décliné, selon elle, sur le point de vue de « l’éducation, la culture, les sciences, l’information, ce que le bouleversement technologique qui se dessine peut apporter, les enjeux, les discussions éthiques que cela implique », entre autres questionnements qui seront traités au cours de ce forum dont la clôture est prévue demain jeudi à Marrakech.

 

Sénégal : la Sénélec lance un vaste programme d’infrastructures de distribution énergétique

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) en partenariat avec Vinci Energies a procédé, mardi à Kounoune (périphérie de Dakar), au lancement d’un vaste programme d’infrastructures de distribution énergétique, a constaté APA.D’un montant total de 197 millions d’euros, soit un peu plus de 129 milliards de F CFA, ce projet dénommé « Pôles 2020 » s’inscrit dans le cadre du Programme de développement, de renforcement et de fiabilisation du réseau de transport et de distribution d’énergie.

Ainsi, il est prévu, avant 2020, la livraison du Poste de distribution de Diamniadio (Dakar) d’une capacité de 225/30 KV ; du poste de Kounoune 225/90/30 KV ; de la ligne 225 KV Diass-Thiès-Tobène ; de la ligne 90 KV Soccocim-Thiès-Tobène et la ligne de distribution de Tambacounda.

Selon le directeur général de la Sénélec, ces ouvrages pourront toucher directement une population de près de 3 millions d’habitants à Dakar, 2 millions d’habitants à Thiès et environ et quelque 800 000 à Tambacounda, soit une population totale de 6 millions d’habitants.

A travers ce projet, la Sénélec ambitionne aussi d’améliorer la qualité du service du réseau national avec le renouvellement et le renforcement des équipements.

Sénélec va ainsi renforcer et moderniser son réseau informatique et télécom ne mettant en place : un Datacenter Tier-III certifié pour héberger son infrastructure Informatique et télécom, un centre de conduite national pour les réseaux de distribution avec la supervision et l’autonomisation des organes de manœuvres via son réseau Télécom et le renforcement des réseaux Radio Tetra et à fibre optique conduit à l’échelle nationale.

Macky Sall en croisade contre la «perception jouissive du pouvoir»

Macky Sall, qui avait obtenu son premier mandat à la tête du Sénégal en se posant en chantre de la « gouvernance sobre et vertueuse », a fait part, en cas de réélection, de poursuivre son « combat » consistant à ôter toute « perception jouissive du pouvoir » à ses collaborateurs pour qu’ils soient au service exclusif des populations.«Ça c’est un combat que nous menons dans notre entourage et dans nos partis politiques, parce que la perception jouissive du pouvoir est tellement ancrée dans notre société », a dit Macky Sall, lors de la présentation, mardi soir à Dakar, de son nouvel ouvrage intitulé « Le Sénégal au cœur » (Ed. Cherche midi).

Il faut « éviter l’arrogance parce qu’on est en mission », a affirmé le président Sall, candidat à un second mandat de 5 ans à la tête du Sénégal à l’occasion de la présidentielle de février prochain.

En 2012, « on a bénéficié d’une confiance. Et en cherchant cette confiance, on est allé voir les populations dans leurs hameaux, dans leurs huttes, dans leurs quartiers pour les convaincre de la justesse et de la pertinence de notre politique et de notre vision », a-t-il rappelé, non sans souligner que les avantages donnés par le pouvoir sont « secondaires ».

Présentant l’exercice du pouvoir comme une mission « sacerdotale », Macky Sall a invité ses collaborateurs à « mener et gagner » un tel « combat », au lieu de mettre  « l’accent sur le faste, sur les manifestations externes, sur la volonté de domination ».

Le livre de Macky Sall et la politique se bousculent dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parus mercredi mettent le focus sur la présentation, hier, du livre « Le Sénégal au cœur » du président Macky Sall, et sur la politique marquée par la poursuite du dépôt au Conseil constitutionnel des fiches de parrainages pour la présidentielle.« Dédicace de son ouvrage : Macky Sall solde ses comptes », titre L’As, dans lequel journal, le chef de l’Etat explique : « Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face. Il faut sortir Dakar de la saleté et de la pauvreté. Je me suis rendu que je ne suis pas assez connu. Il faut qu’on ait de la modestie d’aller d’abord se documenter avant de parler en public ».

Dans Vox Populi, Macky Sall ajoute : « Je suis issu d’une lignée de guerriers…Ils préfèrent mourir que de perdre la face. Il faut aller au Fouta (nord) pour le savoir. Il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que la haine, la cupidité ».

Parlant de la présentation du livre de Macky Sall, Le Quotidien voit « la présidentielle au cœur » car, l’auteur, candidat à sa propre succession à la présidentielle de février 2019 dit : « Nous devons gagner Dakar. En 2021-2022, l’emploi, priorité des priorités ».

« Macky Sall sur son livre : Je n’ai attaqué Idrissa Seck (président du parti Rewmi) », rapporte EnQuête.

Selon Le Témoin, près de trois après avoir été accusé par Me Wade d’esclave et de descendant d’anthropophage, « Macky rétablit la vérité et étrille son accusateur ».

L’Observateur consacre sa Une à la politique avec le dépôt des fiches de parrainages et fait état de « piètre bilan de la Caisse des dépôts ». Nos confrères constatent beaucoup de violence et des mandataires sous le choc, avant de souligner que seule une dizaine de listes sont passées au Greffe.

« Bagarre au Conseil constitutionnel-Gakou (président du Grand parti) annonce une plainte », informe Le Quotidien dans sa manchette.

Anticipant déjà sur la présidentielle, Sud Quotidien s’exclame : « Retrait et disponibilité de la carte d’identité Cedeao associée à la carte d’électeur-Menace d’hypothèque ! »

Macky Sall se dévoile dans son  »Sénégal au coeur »

Le président sénégalais Macky Sall a présenté, mardi soir à Dakar, « Le Sénégal au coeur », son nouvel ouvrage de 168 pages où il parle principalement de lui, de sa famille, de ses amis et de son engagement politique dans le but de « présenter ce qu’il est et incarne réellement ». »J’ai voulu parler de moi et de ma famille, pour une fois. Parce qu’on a voulu me présenter par ce que je ne suis pas (…) par cupidité politique. Je me suis dit : +Mettons la vraie histoire devant eux+ », a expliqué Macky Sall, assis devant une assemblée de partisans et membres de son régime. 

Revenant sur ses origines, le président Sall, né à Fatick (centre) le 11 novembre 1961, révèle qu’il est « issu d’une lignée de guerriers. Il faut aller au Fouta et s’informer », a-t-il ajouté, comme pour répondre à certaines personnes qui le regardent de haut.

« Je parle en tant qu’africain, puisque nous sommes méprisés. Si vous n’êtes pas riches et n’avez pas de belles villas, on a tendance à dire que vous êtes un +deum+ (anthropophage) », a souligné Macky Sall.

 »Ce n’est pas qu’on est considérés comme des pays sous-développés qu’on doit raser les murs. Voilà le combat », a lancé le chef d’État, appelant les Africains à  »être fiers de ce que l’on a », tout en étant  »patients dans la construction de cette Afrique unie » qui « est en bonne voie ».

Macky Sall  a rendu en outre un hommage appuyé à ses défunts parents,  qui n’ont ménagé aucun effort, selon lui, pour la poursuite de ses études en dépit de leurs revenus modestes.

« Sans la volonté et l’éducation de mes parents, je ne serais pas ici », a-t-il dit, vantant par ailleurs les qualités de son épouse, la Première dame Marième Faye Sall.

Dépeint aussi comme une personne au visage fermé, d’où le surnom wolof  »niangal », Macky Sall a indiqué que cela est « peut-être un masque, mais dans les relations de tous les jours (il nest) pas +niangal+ ».

Pour sa part, le Pr Ousmane Sène du WARC, l’un des critiques, a trouvé dans sa lecture de l’ouvrage du président Sall  »une écriture sobre et dépouillée », des  »descriptions très touchantes »,  »un discours très sincère » dans un  »style » qui laisse transparaître  »la manière de parler de l’homme (Macky Sall) ».

 »Ce livre est une conversation directe avec le lecteur. (…) Le discours parle même si le discours n’est pas très politicien », a ajouté M. Sène.

Par ailleurs, renseigne Macky Sall, les bénéfices de la vente des exemplaires de « Le Sénégal au coeur », dont l’unité est commercialisé à 5000 FCFA, seront  »versés à l’école Aminata Mbaye » de Dakar, un établissement spécialisé dans l’enseignement des enfants déficients mentaux.

Sénégal : L’emploi salarié boosté en octobre

L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal a été boosté au terme du mois d’octobre 2018, enregistrant un accroissement de 4,3% contre 0,3% au mois de septembre 2018, selon les données rendues publiques mardi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon cette structure, ce renforcement a été principalement tiré par le secteur secondaire (plus 6,1%) notamment l’industrie qui a progressé de 7,1%. « En outre, poursuit la DPEE, une hausse d’effectifs de 2,2% est enregistrée dans le tertiaire, essentiellement portée par des créations nettes d’emplois de 2,4% dans les services ».

En glissement annuel, l’emploi salarié du secteur moderne s’est, également, accru de 9,9% durant la période sous revue, particulièrement soutenu par le secteur secondaire (plus 13,8%). Dans ce secteur des augmentations nettes d’effectifs de 15,6% et 5,3% sont respectivement relevées dans l’industrie et les bâtiments et travaux publics (BTP).

Le nombre de salariés du secteur tertiaire s’est également renforcé de 5,4% sur la période, suite aux bonnes orientations notées dans les services (plus 5,3%) et le commerce (plus 5,6%).

Le Sénégal se dote d’un nouveau Programme Pays pour le Travail décent

Le ministère sénégalais du Travail et celui en charge de l’Emploi ont signé conjointement avec le Bureau international du Travail et les partenaires sociaux (organisations d’employeurs et de travailleurs), mardi, le nouveau Programme Pays pour le Travail décent (PPTD) aligné au Plan Sénégal Émergent, a constaté APA.Le PPTD Sénégal de deuxième génération 2018-2022 fait suite au premier PPTD 2012-2016, dont les résultats, malgré des avancées significatives, ont été mitigés notamment en raison de la faible mobilisation des ressources.

Avec un budget prévisionnel de 867 267 800 F CFA, ce nouveau PPTD vise à atteindre deux priorités essentielles : la promotion de la création d’emplois décents pour les hommes et les femmes et du renforcement et de l’extension de la protection sociale.

Le PPTD constitue le cadre stratégique axé sur les résultats autour duquel le Gouvernement et les partenaires sociaux s’engagent à travailler en partenariat avec l’OIT et d’autres partenaires clés pour réaliser les objectifs du travail décent. Il a été validé techniquement depuis le 4 décembre 2017 et approuvé par le Bureau international du Travail de Genève.

Sénégal : baisse de 0,7% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont connu un repli de 0,7% au mois de novembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette structure explique essentiellement la situation par une diminution des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.

Ces derniers ont ainsi reculé de 1,7% en rythme mensuel, en raison du repli des prix des poissons frais (moins 11,6%), des agrumes (moins 11,1%), des farines, semoules et gruaux (moins 8,1%), et des tubercules et plantains (moins 7,2%).

« L’amélioration de l’offre et le retour progressif au niveau des marchés de certains produits saisonniers expliquent cette tendance baissière », note l’ANSD.

En variation annuelle, les prix de la fonction ont été toutefois majorés de 1,0%.

De leur coté, les prix des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles se sont repliés de 0,1%, en liaison avec la baisse de ceux des produits pour l’entretien et réparation courante (moins 0,9%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,5%.

Les prix des services de santé ont diminué modérément de 0,1%, sous l’effet d’une baisse de ceux des médicaments traditionnels (moins 1,4%). En variation annuelle, ils ont évolué de plus 0,1%.

Quant aux prix des biens et services de loisirs et culture, ils ont régressé de 0,1% en novembre 2018, suite à la contraction de ceux des livres scolaires et autres livres (moins 1,1%). Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont néanmoins accrus de 3,0%.

Une stabilité est notée au niveau des prix des services de l’enseignement et de transports au cours de la période sous revue, même si, en variation annuelle, ils ont augmenté respectivement de 2,3% et 0,3%.

Les prix des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer, des articles d’habillement et chaussures et des services de restaurants et hôtels sont également demeurés stables en rythme mensuel. Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont repliés respectivement de 0,1%, 0,9% et 0,1%.

Concernant les prix des biens et services divers, l’ANSD signale qu’ils sont relevés de 0,1% en novembre 2018 avec l’augmentation du même ordre de ceux des produits pour soins corporels (plus 0,1%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,5%.

Il en est de même des prix des services de communication qui ont rebondi de 0,5%, en raison d’un accroissement de ceux de la communication téléphonique (plus 0,5%). En comparaison à leur niveau de novembre 2017, les prix ont chuté de 4,4%.

Un renchérissement de plus 4,4% des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants a été constaté du fait particulièrement de celui des tabacs et stupéfiants (plus 5,6%). « La hausse de la taxation applicable aux tabacs continue d’impacter sur les prix », précise l’ANSD. En variation annuelle, un accroissement de 11,3% a été relevé.

L’inflation sous jacente a augmenté de 0,2% en rythme mensuel et de 0,3% en variation annuelle. Les prix des produits locaux se sont réduits de 0,9%, au moment où ceux des produits importés sont restés inchangés. En variation annuelle, les prix des produits locaux se sont appréciés de 0,6%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,2%.

En variation annuelle, les prix à la consommation au Sénégal ont augmenté de 0,5%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est, quant à lui établi à plus 0,3%.

Ligue 1 sénégalaise : premier succès du champion en titre

Le Jaraaf de Dakar, champion en titre, a battu (0-2) hier lundi à Kaolack (centre) la Sonacos, en clôture de la 5e journée de la Ligue 1 sénégalaise, décrochant dans la foulée sa première victoire du présent exercice qu’il avait entamé par trois nuls et une défaite.Les buts du Jaraaf ont été inscrits par le virevoltant capitaine des «verts et blancs », Pape Youssou Paye, aux 41e et 90e minutes.

Grâce à cette victoire, le champion du Sénégal en titre quitte la 11e place pour la huitième, avec maintenant 6 points au compteur.

Par ailleurs, les protégés du coach Malick Daff vont pouvoir se déplacer dans un meilleur état d’esprit au Maroc pour affronter, en fin de semaine, le Wydad Casablanca dans le cadre des 16e de finale aller de la Ligue africaine des champions, dernière étape avant l’entrée dans la phase de poule. Un niveau qu’un club sénégalais n’a jamais atteint depuis 2004, année de la brillante épopée africaine de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui en 3e division.

Au tour précédent, le Jaraaf s’était défait du champion du Togo, Koroki, après tirs au but.

Voici tous les résultats de la 5e journée de la Ligue 1 sénégalaise :

Samedi : Stade de Mbour / Ndiambour (0-0), US Gorée / Dakar Sacré Cœur (2-2).

Dimanche : AS Pikine / Niary Tally (3-0), Casa Sports / Génération Foot (0-0), AS Douanes / Teungueth FC (1-1), Linguère / Mbour PC (1-0).

Lundi : Sonacos / Jaraaf (0-2).

Le classement : 1er AS Pikine (11 points, +5), 2e Génération Foot (9 points, +3), 3eTeungueth FC (8 points, +3), 4e AS Douanes (8 points, +1), 5e Dakar Sacré Cœur (8 points), 6e US Gorée (7e points, +1), 7e Stade de Mbour (7e points, +1), 8e Jaraaf (6 points), 9e Linguère (6 points), 10e Ndiambour (6 points), 11e Casa Sports (4 points, -1), 12e Niary Tally (3 points, -4), 13e Sonacos (3 points, -6) et 14e Mbour PC (1 point, -4).

Politique et condoléances au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du dépôt des dossiers des candidatures à la présidentielle de 2019, de Karim Wade et des condoléances du président Macky Sall à la famille de Sidy Lamine Niass, le défunt patron de presse décédé il y a une semaine à Dakar.« Dépôt des dossiers de candidature : pagaille avant l’heure », titre Le Quotidien, soulignant en manchette que « Malick Gackou déchire la liste des mandataires » après avoir été « devancé par BBY, Rewmi et d’autres (partis) ».

« La cohue ! », s’exclame Sud Quotidien.

Comme pour retracer le film des évènements, le journal rapporte qu’Aminata Touré, mandataire de la coalition présidentielle (BBY), « dribble son monde et s’empare du premier rang », avant que Malick Gackou, candidat du Grand Parti (opposition), ne « déchire la liste d’arrivée des mandataires » et se faire « arrêt(er) puis relâché » quelques instants après « par la gendarmerie ».

L’AS revient sur l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et annonce que la Cour suprême va juger Khalifa Sall, encore en détention, « le 20 décembre » prochain. Le maire de Dakar révoqué et candidat à la présidentielle s’est pourvu en cassation après ses condamnations successives en correctionnel et en appel.

Libération fait, pour sa part, des « révélations » sur les « deux nouvelles requêtes » déposées à la cour de justice de la Cedeao par Karim Wade, autre candidat à la présidentielle de 2019 et hors du pays depuis son élargissement de prison. Le journal revient plus en détails sur « ce que veut » le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade.

Quoiqu’il puisse vouloir, « la famille Wade m’a mis à terre », regrette dans VoxPopuli Olivier   Marquez-Pouez, assistant de l’ancien chef de l’Etat de 2001 à 2012. « Les Wade me doivent 347.000 euros (environ 225.500.000 FCFA », confie M. Marquez-Pouez, ajoutant qu’« aucune décision n’est prise par Wade sans Karim. Il est derrière tout ce que Wade fait ».

Sur la présentation des condoléances du chef de l’Etat hier lundi chez la famille de feu Sidy Lamine Niass, défunt PDG du groupe de presse Walfadjri, WalfQuotidien reprend Macky Sall, dans sa Une, sur « le rôle de Sidy Lamine dans (s)on élection » en 2012.

Dans la foulée, EnQuête fait état des « engagements » qu’il a pris auprès de la famille, quelque part matérialisés par une « offre de 20 millions » à cette dernière tout en oubliant pas de « dope(r) les travailleurs » du groupe.

Le quotidien national Le Soleil, qui précise que  « Macky Sall présente les condoléances de la Nation » suite au décès de Sidy Lamine Niass, annonce en même temps la signature du second compact hier à Washington entre les Etats-Unis et le Sénégal.

Il s’agit de « 342 milliards de FCFA (qui sont prévus) pour booster le secteur énergétique », renseigne le journal.

MCC : signature du second compact entre Dakar et Washington

Les gouvernements sénégalais et américain ont signé, lundi à Washington, le second Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) portant sur 600 millions de dollars, soit un peu plus de 346 milliards de FCFA, à consacrer à l’énergie, annonce un communiqué de l’ambassade américaine de Dakar reçu à APA.Selon la note, « le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars ».

L’accord a été paraphé au département d’État entre le chef des opérations et directeur de l’agence du MCC, Jonathan Nash, qui s’est joint au secrétaire d’État américain, Michael Pompeo, au Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et au ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

« Au nom des États-Unis, je félicite le Sénégal pour la signature de son Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) », a déclaré M. Pompeo, notant que « les efforts soutenus du Sénégal pour respecter les critères d’éligibilité stricts du MCC portent leurs fruits sous la forme d’un rare second Compact du MCC ».

« Les partenariats américains – vus à travers des projets d’assistance comme celui-ci – constituent un élément essentiel de notre diplomatie », a-t-il ajouté.

Le Compact est conçu pour accroître la fiabilité et l’accès à l’électricité, soutenir la croissance économique et réduire la pauvreté, a précisé le communiqué.

C’est ainsi que les États-Unis et le Sénégal « ont élaboré le Compact visant à renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, ce Compact pour l’énergie du Sénégal « devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes » et consiste en trois projets.

Le premier porte sur la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la SENELEC, la société nationale d’électricité, le deuxième sur l’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le dernier sur l’environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.

UMOA : plus de 1670 milliards f c fa de total bilan de la microfinance en 2017

Au 31 décembre 2017, les 146 systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA) dont le niveau d’activités atteint un seuil de deux milliards de FCFA (environ 3,400 millions de dollars) d’encours de dépôts ou de crédits ont affiché un total bilan de 1670,9 milliards de FCFA (environ 2,840 milliards de dollars), selon les données du secrétariat général de la Commission bancaire de l’UMOA basé à Abidjan.Comparé à l’exercice 2016, ce total bilan est en augmentation de 12,2%. Selon la Commission bancaire, cette hausse provient de l’évolution des actifs en Côte d’Ivoire (plus 34,4%), au Sénégal (plus 11,8%), au Burkina (plus 8,8%), au Mali (plus 6,3%), au Bénin (plus 3,7%) et au Togo (plus 2,9%).

Concernant les crédits consentis par ces 146 SFD à leur clientèle, ils ont augmenté de 15,4%, en rythme annuel, pour s’établir à 789,7 milliards de FCFA durant la période sous revue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils sont composés des crédits à court terme, des crédits à moyen et long termes et des opérations d’engagement par signature.

Les crédits à court terme s’élèvent à 351,5 milliards de FCFA et représentent 44,5% du total des crédits. Ils ont enregistré un accroissement annuel de 17,7%.

Quant aux crédits à moyen et long terme, ils se sont établis à 418,6 milliards de FCFA à fin 2017 et ont représenté 53,0% du total des crédits. Ils ont affiché une progression annuelle de 13,9% par rapport à l’exercice 2016.

Les créances en souffrance se sont établies, en termes nets, à 19,5 milliards de FCFA, soit une variation annuelle, de 9,0%.

Concernant les opérations d’engagement par signature, elles ont enregistré une baisse de 29,7% à fin décembre 2017, s’établissant à 168 millions de FCFA.

Les titres de placement ont été comptabilisés à 5,9 milliards à fin 2017, en baisse de 22,9% par rapport à l’exercice précédent.

Présidentielle sénégalaise : quatre opposants investis candidats

Trois leaders de l’opposition et un membre de la société civile ont été investis le week-end dernier candidats à l’élection présidentielle du Sénégal de février prochain, défiant ainsi le président sortant Macky Sall, investi depuis le 1er décembre par la majorité présidentielle « Benno Bokk Yakaar ».Tous députés, les trois politiciens investis candidats sont Mamadou Diop Decroix, secrétaire général d’AJ/PADS, Aïssata Tall Sall, présidente du mouvement ‘’Osez l’avenir » et le professeur El hadji Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur).

Ils ont été investis samedi, là où le mouvement ‘’Sénégal Rék » a jeté son dévolu, dimanche, sur le célèbre architecte Pierre Goudiaby Atépa.

« Je suis candidat pour poursuivre le combat que j’ai toujours mené, celui du développement de mon pays, de notre pays », a dit Atépa lors de son investiture, avant de profiter de l’occasion pour révéler que son mouvement a collecté plus de 120.000 parrainages, doublant ainsi pratiquement le nombre réclamé par la loi pour valider sa candidature.

La vision de l’architecte est proche de celle de la socialiste Aïssata Tall Sall qui, dans ‘’Osez l’avenir », promet une « société de progrès » si elle est élue présidente de la République du Sénégal. Une chose qui serait historique, car jusque-là le pays n’a été dirigé que par des hommes.

Parmi toutes ces investitures, celle du Pur a le plus attiré l’attention à cause de la grande mobilisation de ses partisans aux Allées du Centenaire de Dakar.

Fort de son bon score (4e avec trois députés) aux dernières législatives, ce parti proche des Moustarchidines wal moustarchidaty (mouvement religieux sénégalais d’obédience tidjane), mais s’en réclame indépendant, veut faire de son coordonnateur national, Issa Sall, le cinquième président du Sénégal.

Et c’est à travers le programme dénommé ‘’Pur 100 » que le Pur compte mener le Sénégal sur le chemin du développement, dont l’un des socles sera « l’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans».

Enfin le secrétaire général d’AJ/PADS, Mamadou Diop Decroix, également allié du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade, a profité de son investiture pour lancer un appel à ses collègues de l’opposition pour unir leurs forces dans le but d’avoir une élection « transparente ». En effet, M. Diop soupçonne le régime de Macky Sall de vouloir « arracher une victoire » le 24 février 2019, jour du premier tour de la prochaine présidentielle.

Pour sa part, le président sortant Macky Sall, en poste depuis 2012, a été investi candidat le 1er décembre dernier par la Coalition Benno Yaakaar et ainsi il brigue un second mandat après le premier entamé en 2012.

L’investiture du président Sall a été rehaussée par la présence, perçue comme une « ingérence » par plusieurs opposants, de ses homologues de la Gambie, Adama Barrow, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Liberia, George Weah, et de la Mauritanie, Mohammed Ould Abdel Aziz.

Gaïndé 2000 organise une formation sur le management à l’ère du digital

Gaïndé 2000, entreprise sénégalaise leader dans le domaine des TIC, organise, en partenariat avec l’École des Hautes Études Commerciales de Paris (HEC), une formation sur le management stratégique à l’ère du digital, a constaté APA.Démarrée lundi, cette formation qui regroupe des dirigeants d’entreprises, de hauts responsables d’administrations publiques et des managers d’entreprise se déroulera en quatre modules et abordera des thèmes tels que la « Création de valeur Client et transition numérique : les enjeux du E – commerce » et le « E – Management : les enjeux RH et organisationnels » .

Chaque module, d’une durée de trois jours, sera sanctionné par une attestation délivrée par HEC Paris et l’assiduité totale aux 12 jours du programme, sur 3 ans donnera lieu à un certificat HEC Paris.

Cette formation vise trois objectifs principaux : apporter aux participants l’état de l’art et les concepts qui sous-tendent les approches managériales actuelles, structurer avec les participants une réflexion approfondie sur les principaux enjeux du management des organisations du fait de la digitalisation des activités et challenger leurs expériences et leurs pratiques à partir des apports méthodologiques et des échanges avec les autres participants.

La promue AS Pikine, leader de la Ligue 1 sénégalaise

L’AS Pikine, équipe de la banlieue dakaroise, est seul leader de la Ligue 1 sénégalaise, après avoir reçu et battu largement (3-0) Niary Tally, lors de la 5e journée disputée dimanche.Cette rencontre entre deux équipes populaires du championnat sénégalais a été suivie par un nombreux qui, à travers le spectacle proposé, s’est réjoui de la confirmation de la bonne entame de saison de l’AS Pikine, une équipe revenue parmi l’élite après 3 ans passés en Ligue 2.

Avec 11 points au compteur, les banlieusards devancent désormais de deux points l’ex leader, Génération Foot (2e), qui n’a rapporté qu’un nul vierge de son déplacement à Ziguinchor (sud), face au Casa Sports.

Teungueth FC, qui complète le podium grâce à son goal-différence, a été accroché (1-1) par l’AS Douanes (4e). Les deux équipes ont chacune 8 points.

Au bas du classement, Niary Tally est à un pas de la zone de relégation, qu’occupe respectivement la Sonacos et Mbour Petite-Côte, qui a de nouveau perdu (1-0) contre la Linguère.

Par ailleurs, la Sonacos a l’occasion de sortir de la zone rouge, ce lundi, lors de la réception du champion en titre, Jaraaf. Cette rencontre mettra un terme à la 5ejournée du championnat d’élite sénégalais.

Voici les résultats enregistrés au cours du week-end :

Samedi : Stade de Mbour / Ndiambour (0-0), US Gorée / Dakar Sacré Cœur (2-2).

Dimanche : AS Pikine / Niary Tally (3-0), Casa Sports / Génération Foot (0-0), AS Douanes / Teungueth FC (1-1), Linguère / Mbour PC (1-0).

Lundi : Sonacos / Jaraaf.

La politique règne sans partage dans les quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise reçue lundi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique, marquée entre autres, par les investitures de candidats à la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019-Week-end d’investiture », rapporte EnQuête en première page.

Nos confrères informent que le professeur Issa Sall mise sur « son PUR 100 », Aïssata Tall Sall se lance avec « La société du progrès », là où l’architecte Pierre Goudiaby Atepa propose un mandat unique de 5 ans et un gouvernement de 12 membres.

A propos du dépôt des candidatures à la présidentielle, mardi, EnQuête renseigne que le Parti démocratique sénégalais (Pds) exige la restitution de la Carte nationale d’identité (Cni) de son candidat Karim Wade.

« Congrès d’investiture sur le Boulevard général De Gaule-Le PUR étale sa force », titre Vox Populi, constatant une « marée verte pour investir le professeur Issa Sall ».

« Investis pour la présidentielle-Atepa et Aïssata Tall Sall matraquent le Macky », note L’As, dans lequel journal, le professeur Issa Sall prône un « PUR 100 ».

Selon ce journal, pour son dossier de candidature, « Karim cherche sa carte d’identité », alors que Seydou Guèye, porte-parole du Gouvernement estime dans L’As que Wade-fils n’est pas éligible.

« Présidentielle 2019-Dispositif de vérification des parrainages : Les Sept Sages (du Conseil constitutionnel) repêchent l’opposition » qui, selon L’Observateur, est « prête pour le combat ».

L’Obs met en exergue ce « PUR » rassemblement sur les allées du Centenaire et Aïssata Tall Sall qui demande à ses militants de « Osez l’avenir ».

« Diop Decroix vers une alliance avec le Pds pour renverser le pouvoir. Idy, Gakou et Bougane ont déposé leur candidature, celle de Karim Wade annoncée pour aujourd’hui », rapporte L’Obs.

Walf Quotidien reste sur le décès de son Pdg avec les présentations de condoléances et souligne que « la République (était) chez Sidy ».

En sport, Stades donne la parole à Alfred Ndiaye, milieu de terrain, qui affirme : « Je suis un leader. Suis un ancien combattant, mais pas vieux. L’objectif, c’est de gagner la Can 2019 ».