Sénégal : légère augmentation des importations de biens en octobre

Les importations de biens du Sénégal au mois d’octobre 2018 ont connu une légère augmentation de 1,7 milliard FCFA (environ 2,890 millions de dollars) comparé au mois précédent, selon les données la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques samedi.Ces importations de biens se sont établies à 340,390 milliards de FCFA contre 338,721 milliards de FCFA au mois de septembre 2018 (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette situation est, notamment, imputable aux machines, appareils et moteurs (plus 17,6 milliards), aux produits alimentaires (plus 10,7 milliards) et aux produits pharmaceutiques (plus 3,4 milliards).

En glissement annuel, les importations de biens se sont accrues de 11,1 milliards de FCFA  durant la période sous revue, portées par les produits pétroliers (plus 19,6 milliards) et pharmaceutiques (plus 2,6 milliards). 

En revanche, les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (moins 4,6 milliards), produits alimentaires (moins 4,5 milliards) et  machines, appareils et moteurs  (moins 3,0 milliards) se sont respectivement repliées de 4,6 milliards, 4,5 milliards et 3,0 milliards sur la période. 

Sénégal : les bureaux des Douanes de Keur-Ayib et Karang érigés en bureaux de plein exercice (Officiel)

Les bureaux des Douanes de Keur-Ayib (Kaolack) et Karang (Fatick), tous installés au du centre du Sénégal à la frontière avec la Gambie, sont érigés en bureaux de plein exercice, selon Oumar Diallo, Directeur général des Douanes sénégalaises.« Il me plait de vous informer que les Bureaux des Douanes de Karang et de Keur-Ayib sont désormais érigés en bureau de plein exercice, compétents pour le dédouanement de toutes les marchandises, ainsi que l’accomplissement de toutes les formalités douanières », a informé Oumar Diallo.

Il s’exprimait vendredi à Dakar lors de la clôture de la 9ème rencontre bilatérale entre les administrations des Douanes du Sénégal et de la Gambie, en présence de Yankhoba Dabo, Dg des Douanes gambiennes. Cette rencontre tenue du 5 au 7 décembre constitue un cadre de travail et d’échanges entre les deux administrations, mais aussi une occasion pour elles de discuter des éventuels axes de collaboration.

Oumar Diallo a expliqué que l’érection des Bureaux de Karang et Keur-Ayib en bureaux de plein exercice vise à rendre opérationnel, dans les meilleurs délais, le mécanisme de contrôle et de suivi des exportations et réexportations de marchandes entre Banjul et Dakar.

« Ces réformes, a indiqué le Dg des Douanes sénégalaises, sont accompagnées par la connexion au Système informatique douanier et la mise à disposition de ressources humaines adéquates et d’équipements de contrôle modernes tels que les scanners ».

A son avis, les administrations douanières doivent toujours faire preuve de pragmatisme et d’innovation pour faciliter et sécuriser le commerce. Pour ce faire, « nous devons nous employer à appuyer davantage la réalisation des projets de postes de contrôle juxtaposés entre les deux pays et nous accorder sur les procédures douanières communes applicables », a dit le patron des Douanes du Sénégal, Oumar Diallo.

L’inhumation de Sidy L. Niasse résume l’actualité sénégalaise

L’inhumation, hier à Kaolack (centre), de Sidy lamine Niasse, défunt Pdg du groupe de presse Walfadjri, est largement traitée par les quotidiens reçus samedi à APA.« Inhumation du fondateur de Walfadjri-Sidy admis à la chambre des +pairs+ », titre L’Observateur, informant que le Mollah est enterré aux côtés de son frère, le défunt Khalife Cheikh Ibrahima Niass.

Ce journal plonge dans l’ambiance à Léona Niassène et rend compte de « la polémique de la tombe et des heures d’attente ».

« Le défunt Pdg de Walf inhumé hier à Kaolack-Sidy Lamine Niass à Léona pour l’éternité. Il repose dans le mausolée familial de la grande mosquée de Léona », rapporte Vox Populi en première page.

Selon nos confrères, l’enterrement de Sidy décédé mardi à Dakar à l’âge de 68 ans, a eu lieu peu avant 16h30, après moult tractations à l’arrivée de la dépouille dans la cité religieuse.

« Malmené par des talibés, Cheikh Tidiane Niass (fils du défunt) exfiltré par la police », ajoute Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « Sidy repose) en paix à Léona », faisant parler à EnQuête de « L’aurore éternelle ».

Toutefois, le journal renseigne qu’une nouvelle polémique a fortement retardé l’inhumation de Sidy Lamine Niass à Léona Niassène.

Quoi qu’il en soit, Walf Quotidien note : « L’ultime voyage de Sidy Lamine », avec « une union de prières à Léona et à Médina Baye ».

A Dakar, ce quotidien souligne que « le peuple de Walf a refusé de lâcher le cercueil » qui a suscité « une effervescence populaire sur tout son trajet ».

Le Soleil consacre sa Une à la coopération entre Dakar et Bruxelles et écrit : « Energie, développement local, emploi des jeunes…Près de 492 milliards de f cfa de l’UE au Sénégal ».

Parlant de la présidentielle 2019 avec cette menace de forclusion et le retard dans la course au dépôt des dossiers auprès des « Sept Sages » du Conseil constitutionnel, Sud Quotidien s’exclame : « Candidats en sursis ! »

De son côté, EnQuête informe que Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle a déposé, hier, sa caution.

« Présidentielle de 2019-Karim a déposé sa caution. Le chèque de 30 millions de f cfa a été déposé hier à la Caisse des dépôts et consignations par Oumar Sarr », lit-on à la Une de Libération.

Présidentielle sénégalaise : Alioune Tine épingle les « faiblesses » du parrainage

Alioune Tine a souligné dans le Grand Oral d’APA les « faiblesses » qui subsistent dans le système de parrainages des candidatures aux élections sénégalaises et pense qu’un « consensus » sur la question aurait été une meilleure solution.« Je pense qu’un consensus sur le parrainage aurait beaucoup servi. On a tout fait pour que le dialogue ait lieu. Et aujourd’hui l’ensemble des partis politiques et les candidats reconnaissent les faiblesses qu’il y a au niveau du parrainage… sauf le pouvoir. Et c’est ça le problème », a dit le militant sénégalais des droits humains, invité mercredi du premier numéro du Grand Oral d’APA.

Ainsi pour lui, il urge de « déconnecter l’Etat du parti » pour éviter certaines difficultés et polémiques.

« Si nous prenons l’Etat comme le parti, ça veut dire que depuis 1963 on n’a pas vraiment progressé de façon significative. Et que ça soit (par) les assises ou partout, il faut qu’on y arrive », a-t-il lancé, rappelant que le jour mémorable du 23 juin 2011 dans la démocratie sénégalaise fut « une espèce de faire un autre parlement (par rapport à un) parlement tombé dans la forclusion ».

« Après ça, je pense qu’il fallait repenser la formule du parlement. Parce que c’est très important aussi de dialoguer. Je crois au consensus sur les règles du jeu. Il n’est jamais trop tard pour s’asseoir (…) pour avoir un consensus avant les élections », a dit l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), qui ne pense pas prendre aujourd’hui la même posture qu’en 2012 où il manifestait avec l’opposition pour la défense de certains droits et libertés.

« Je vais le faire en tant que qui ? J’ai pris mes responsabilités en tant que président de la Raddho à l’époque. Aujourd’hui je ne suis plus dans les organisations de la société civile. Ce que je fais, c’est accompagner les jeunes. C’est eux qui ont le leadership. Je suis retraité », a souligné Alioune Tine, même s’il déclare n’avoir « pas rangé les armes ».

« Parce que je suis là, je parle des problèmes. J’alerte. Je ne suis pas resté silencieux. Parce qu’il y a des moments où, sur le plan historique, le silence peut être criminel et grave », a indiqué le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La restitution de l’agrément de l’ONG Lead souffre d’une «espèce de stagnation» (Alioune Tine)

Le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Sénégalais Alioune Tine, a dit avoir constaté « une espèce de stagnation » depuis la requête formulée et « déposée » par l’ONG Lead Afrique francophone pour la restitution de son agrément par le ministre de l’Intérieur.« Jusqu’ici c’est une espèce de stagnation, parce que le ministre avait promis (…) de discuter et dialoguer. Le ministre leur avait demandé de faire la requête et qu’il va leur restituer l’agrément. Mais pour le moment, on en est là. On n’a pas encore un acte concret », a déclaré Alioune Tine, invité mercredi du numéro inaugural du Grand Oral d’APA (GoAPA).

La requête a été déjà « faite et déposée auprès du ministre » de l’Intérieur, et « c’est une occasion de dire au ministre Aly Ngouille Ndiaye de bien vouloir restituer (l’agrément) parce que c’est ce qui est bien pour l’image de la démocratie », a lancé M. Tine.

L’Etat sénégalais, par le biais du ministre de l’Intérieur, reproche à Lead Afrique francophone, une branche de l’organisation Enda Tiers Monde autonome juridiquement depuis 2013 dans le pays, de « participer à des opérations de financement irrégulières d’une association ne bénéficiant pas de la reconnaissance d’utilité publique ».

C’est dans ce sens qu’à travers un arrêté daté du 5 novembre dernier que les autorités sénégalaises ont mis fin aux activités de cette ONG.

A en croire Alioune Tine, Lead Afrique francophone ne finance pas ‘’Y’en a marre » –un mouvement très actif dans la défaite de l’ex-président Abdoulaye Wade– mais l’aide « à gérer correctement » son argent.

« On a parlé de 350 millions FCFA. Mais c’est quoi cette somme quand vous avez une institution et des activités ? (…) Si ‘’Y’en a marre » avait une institution et avait des capacités de gérer cet argent, peut-être que Lead ne serait pas là pour le gérer », a ajouté Alioune Tine, déplorant l’attitude du ministère de l’Intérieur sénégalais dans cette affaire.

« C’est gênant à ce que ce soit l’administration qui vient faire des arrêtés concernant des libertés fondamentales, notamment la liberté d’organisation, la liberté de réunion », a dit Alioune Tine.

Sénégal : le patron de presse Sidy L. Niasse inhumé à Kaolack

L’ex-PDG du groupe de presse sénégalais Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, décédé mardi matin à Dakar à l’âge de 68 ans, a été inhumé vendredi à Léona Nassène, dans la région de Kaolack (centre), peu après 16 heures.Le défunt patron de presse a été accompagné à sa dernière demeure par une importante foule, avec à sa tête son fils Cheikh Niasse et son frère Ahmed Khalifa Niasse.

Ces deux personnes ont notamment entretenu une controverse sur le lieu d’inhumation du défunt.

Le fils a défendu la thèse que la dernière volonté de son père était d’être enterré à Dakar, notamment au cimetière musulman de Yoff, là où le frère a soutenu mordicus que le défunt patron serait inhumé à Léona Niassène, aux côtés de son défunt père Mame Khalifa Niasse, dans le mausolée de la grande mosquée dudit lieu.

Ce matin, la dépouille a quitté la morgue de l’hôpital Principal de Dakar pour faire une brèche au siège de Walfadjri, à Sacré-Cœur, où des milliers d’admirateurs lui ont fait leurs adieux, dans une ambiance teintée d’émotion.

C’est à la suite de cette étape que le corbillard a pris le chemin du centre du Sénégal pour amener le corps de Sidy Lamine Niasse à sa dernière demeure.

Un des premiers patrons de presse au Sénégal, Sidy Lamine Niasse a contribué avec son groupe de presse Walfadjri à libéraliser la parole dans le pays à tel point qu’on surnommait, lui et son groupe, « voix des sans voix ».

Très critique vis-à-vis des régimes successifs de Diouf, Wade et Macky, il est partout magnifié pour sa « constance ».

Enseignant de profession, Sidy Lamine Niasse a fait des études poussées en arabe et dans la science islamique même s’il est décrit comme un autodidacte dans la langue française.

Il est le fils de Mame Khalifa Niasse, frère d’Elhadji Ibrahima Niasse (1900 – 1975), dit Baye Niasse, grand érudit qui compte ses disciples dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest.

Dans les derniers instants de sa vie, Sidy Lamine Niasse s’est surtout fait remarquer par la publication d’ouvrages en français.

5e journée Ligue 1 sénégalaise : le leader Génération Foot au testeur du Casa Sports

La Ligue 1 sénégalaise reprend ses droits ce week-end, avec sa 5e journée qui mettra notamment aux prises, dimanche, le leader Génération Foot au Casa Sports de Ziguinchor.Après sa qualification au deuxième tour des préliminaires de la coupe CAF, suite à sa victoire (0-1) mardi dernier à Bamako contre le Djoliba AC, Génération Foot va tenter de rééditer la même performance à l’extérieur, et cette fois en Ligue 1 sénégalaise.

Un duel âpre se profile à l’horizon, en effet, avec surtout les Ziguinchorois qui cherchent leur première victoire depuis le début de la saison.

L’autre rencontre attendue ce dimanche est AS Pikine / Niary Tally, deux équipes dakaroises connues pour leur popularité.

Le Jaraaf, également qualifié cette semaine au second tour des préliminaires de la Ligue des champions au détriment des Togolais de Koroki, disputera pour sa part son cinquième match de Ligue 1 contre la Sonacos, lundi à Kaolack (centre).

Les champions du Sénégal en titre n’ont toujours pas obtenu de victoire depuis le début de la saison, alignant trois nuls et une défaite jusque-là.

Voici l’ensemble des matchs prévus pour la 5e journée de la Ligue 1 sénégalaise :

Samedi : Stade de Mbour / Ndiambour, US Gorée / Dakar Sacré Cœur.

Dimanche : AS Pikine / Niary Tally, Casa Sports / Génération Foot, AS Douanes / Teungueth FC, Linguère / Mbour PC.

Lundi : Sonacos / Jaraaf.

Cinq milliards f cfa pour la stratégie conjointe de l’UE au Sénégal

Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Irène Mingasson, l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal et les ambassadeurs représentants de 12 Etats membres de l’UE ont signé, vendredi à Dakar, le document de stratégie conjointe européenne pour le Sénégal d’un montant de 5 milliards F CFA pour la période 2018-2023.« Cette signature s’inscrit dans le cadre d’un partenariat diversifié qui couvre plusieurs domaines de l’action extérieure de l’Union européenne (UE) et de ses Etats membres. L’UE demeure l’un des principaux bailleurs de fonds du Sénégal et son appui concerne des secteurs essentiels du développement économique et social du Sénégal », a indiqué Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

La stratégie conjointe européenne a été signée par la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays Bas, la République Tchèque, la Roumanie, l’Autriche, le Portugal, la Pologne, l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Les secteurs retenus dans cet accord définissant le cadre commun de la coopération entre le Sénégal et l’UE sont l’énergie, l’emploi, la gouvernance économique, la gestion des finances publiques, la sécurité, la migration et le développement rural.

De l’avis de l’argentier de l’Etat du Sénégal, la stratégie conjointe européenne « concrétise encore une fois les efforts soutenus et constants de l’UE et de ses Etats membres à travers le Fonds européen de développement (Fed) et d’autres instruments de financement au bénéfice de la population sénégalaise ». Le document de programmation conjointe permettra, selon Amadou Bâ, d’optimiser les interventions de l’UE au Sénégal.

Cet acte est considéré comme le nouveau Programme indicatif national (Pin) du 11ème Fonds européen de développement (Fed), dont la 2ème phase sera mise en œuvre durant la période 2018-2020. Pour cette étape, « l’Union européenne et ses Etats membres ont choisi de favoriser une plus grande coordination et complémentarité dans la préparation et l’exécution des actions afin de renforcer l’impact global et la visibilité de la coopération européenne », a renseigné Amadou Bâ.

Pour sa part, Irène Mingasson, l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal a souligné que « cette stratégie conjointe représente une avancée majeure dans le paysage de l’aide publique au développement et renforce la cohérence de l’action de l’UE, la pertinence des dialogues entre les parties et la visibilité de la coopération ».

Lancement au Sénégal des travaux d’un parc éolien de 158 MW

Les travaux de la construction du parc éolien Taïba Ndiaye (région de Thiès, ouest) ont été lancés, jeudi, a appris APA auprès de ses initiateurs, qui soulignent que c’est le premier projet d’énergie éolienne à échelle industrielle en Afrique de l’ouest.« D’une puissance de 158,7 MW qui seront vendus à la Senelec, le Parc Éolien Taïba Ndiaye (PETN) va positionner le Sénégal comme un pionnier de l’énergie propre, fiable et à prix concurrentiel pouvant être distribuée rapidement sur tout le territoire. Le projet combine la fourniture d’électricité à deux millions de Sénégalais à un impact socio-économique local important tout au long de la durée du projet », a expliqué Chris Antonopoulos, Président-Directeur Général de Lekela, partenaire financier du projet qui sera bâti sur 42 hectares.

Le Sénégal a rapidement adhéré à l’idée et aux avantages des énergies renouvelables, a poursuivi M. Antonopoulos cité par un communiqué de presse.

 « Entre le parc Éolien Taïba N’Diaye (d’un coût de 150 milliards f cfa) et plusieurs projets d’énergie solaire également en cours, le pays est en train d’établir un modèle clair d’énergie propre que les autres communautés africaines pourront étudier et suivre », a indiqué Chris Antonopoulos, estimant qu’une énergie propre, fiable, produite rapidement et qui réduit le besoin d’importer des combustibles fossiles coûteux est une formule très attractive.

Le parc éolien de 46 turbines devrait être en pleine phase opérationnelle dans moins de deux ans et fournira plus de 450 000 MWh d’énergie par an. Cela représente une augmentation d’environ 15 % sur la capacité de production d’électricité du Sénégal.

Pour Alé Lô, maire de Taïba Ndiaye, le PETN jouit de la confiance de la population qui soutient pleinement ce projet offrant déjà des avantages directs et indirects, notamment par la création d’emplois, d’infrastructures et de services pour les travailleurs, qui auront des retombées positives pour la région.

« En outre, a dit M. Lô, des initiatives ont été mises en place pour rénover le marché, fournir du matériel pédagogique aux écoles de la région et une salle informatique au Lycée de Taïba Ndiaye. Le projet laissera un héritage aux générations futures ».

Présidentielle sénégalaise : Alioune Tine pour la décrispation de la tension politique

Le militant des droits humains sénégalais, Alioune Tine, a révélé au Grand Oral d’APA des « non-dits » sur les candidatures « improbables » de Karim Wade et Khalifa Sall à la présidentielle de 2019 et appelle à un « dialogue inclusif » pour décrisper la tension au bénéfice du « Sénégal nouveau ».« Il y a beaucoup de choses qui fonctionnent comme des non-dits ou comme des obstructions au dialogue inclusif. (…) La gestion et les conséquences jusqu’à la fin du processus, c’est indécidable », a dit l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho) qui préconise la discussion « parce que nous avons un Sénégal nouveau ».

« Le Sénégal nouveau, c’est le Sénégal qui a le pétrole, qui est une ressource satanique, diabolique, pouvant amener la malédiction ou la paix, la bénédiction de Dieu », a analysé M. Tine, interrogé sur la question à savoir si le rejet probable des candidatures des opposants Karim Wade et Khalifa Sall, au vu de leurs problèmes avec la justice sénégalaise, pourrait être préjudiciable pour la paix du pays.

« Si nous voulons gérer le pétrole, il nous faut de la stabilité, de la paix et du consensus. Encore une fois, le leadership politique, toutes tendances et toutes obédiences confondues, doit savoir que nous avons une bénédiction », a-t-il poursuivi, notant que pour « la plupart du temps c’est une menace parce que nous avons affaire avec les géants du pétrole, à des entreprises qui sont plus fortes que les Etats, y compris les Etats développés ».

« Le plus facile à donner aujourd’hui en Afrique : si vous demandez du pain ou de l’argent, vous ne l’avez pas, mais dès que vous demandez des armes on vous les donne. Donc il faut qu’on fasse très attention avec cette nouvelle ressource », a préconisé Alioune Tine.

Et la seule voie pour maintenir la paix et la stabilité, selon lui, est de renforcer « nos institutions démocratiques, c’est ça qui peut être notre gri-gri ».

Sénégal : baisse des exportations en octobre

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois d’octobre 2018 ont connu une baisse de 6,413 milliards FCFA (environ 10,902 millions de dollars) comparé au mois précédent, selon les données la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations se sont établies à 104,835 milliards de FCFA contre 111,248 milliards de FCFA au mois de septembre 2018, soit un repli de 5,8% en valeur relative.

Selon la DPEE, cette situation traduit essentiellement la contraction des ventes de produits alimentaires (moins 9,8 milliards FCFA), de produits pétroliers (moins 5,7 milliards FCFA) et, dans une moindre mesure, d’engrais minéraux et chimiques (moins 0,8 milliard FCFA) (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). En revanche, les ventes à l’étranger de titane, de zircon, de ciment et d’acide phosphorique se sont, respectivement, renforcées de 2,8 milliards, 2,2 milliards FCFA, 2,1 milliards FCFA et 1,2 milliard FCFA sur la période.

Par rapport au mois d’octobre 2017 où elles s’élevaient à 112,008 milliards FCFA, les exportations de biens se sont repliées de 6,4% en valeur relative et 7,213 milliards FCFA en valeur absolue. La DPEE impute cette baisse à celle de l’or non monétaire (moins 13,5 milliards FCFA), des produits pétroliers (moins 4,5 milliards FCFA) et des produits alimentaires (moins 2,1 milliards FCFA). Par ailleurs, les exportations de ciment ont reculé de 5,5%, sur la période.

Alioune Tine pour une dédramatisation des rapports entre Etat et société civile

Le militant des droits de l’homme, Alioune Tine, a fait un vibrant plaidoyer pour une dédramatisation des relations entre l’Etat du Sénégal et la société civile, préconisant à ce sujet un dialogue direct entre les deux parties.«Nous pensons que (pour) les questions de ‘’Y’en a marre », des organisations de la société civile, des organisations des droits de l’homme, il faut dédramatiser les relations avec l’autorité publique », a déclaré M. Tine, invité, mercredi, du premier numéro du Grand Oral d’APA.

S’agissant des organisations de la société civile, le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est convaincu qu’il « faut que les autorités les reçoivent, que le président les reçoive et les écoute » pour aplanir les angles.

« Il me semble que nous pouvons gérer de façon pacifique les contradictions que nous pouvons avoir avec l’Etat et avec les autorités. Notre plaidoyer c’est ça », a souligné Alioune Tine, ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).

Pour lui, « la société civile a joué un grand rôle dans notre récit démocratique, qu’on le veuille ou non ».

De même, a ajouté le président du think-tank +Africa Djom+, cette dernière « a joué un grand rôle dans la protection des droits fondamentaux de la société civile et même de la société politique », des combats dans lesquels elle n’a cessé d’être «en première ligne ».

Le consensus autour du lieu d’inhumation de Sidy Lamine domine la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce vendredi traitent pour l’essentiel du consensus trouvé autour du lieu d’inhumation du PDG du groupe médiatique Walfadjri, décédé mardi dernier suite à un malaise cardiaque.« Sidy va reposer aux côtés de son père » barre à sa Une le quotidien Walfadjri et arbore ces sous-titres : « Il n’y aura pas de levée de corps – « Le Pdg de Walf sera enterré après la prière du vendredi » – Les témoignages affluent de tous les milieux socio-professionnels » .

Sous le titre « Le dernier mot à Léona Niassène », Enquête informe que « Les enfants de Sidy Lamine Niasse ont finalement accepté que leur défunt père soit inhumé à Kaolack auprès des siens ». Et le journal de reprendre cette déclaration du fils de Sidy, Cheikh Niasse : « Nous ne pouvions plus laisser la dépouille de notre père perdurer à la morgue ».

A sa page 3, le quotidien L’Observateur informe que c’est Oustaz Hady Niasse qui, avec des proches amis de Sidy Lamine Niasse, a décanté la situation. Dans les colonnes de ce quotidien, le prêcheur confirme qu’il a pu obtenir que le défunt puisse reposer à Léona Niassène (centre), conformément à la volonté des familles religieuses de Léona Niassène et de Médina Baye.

Pour sa part, L’AS signale que ce consensus a été obtenu « après d’intenses conciliabules menées par des bonnes volontés dont El Hadj Mansour Mbaye (communicateur traditionnel) ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur « La course au dépôt » au Conseil constitutionnel des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2019 et informe que « Macky et Gakou ouvrent le bal ».

Vox Populi s’intéresse, de son côté, à l’audition par le juge d’instruction de Aïda Mbacké qui avait brûlé vif son mari il y a de cela quelques semaines et arbore à sa Une cette affirmation du bourreau : « Ce n’est pas un assassinat, mais la volonté d’Allah ».

En sous-titres, le journal indique que « La pyromane des Maristes (a été) inculpée pour assassinat et placée sous mandat de dépôt à la prison de Liberté 6 ». Selon Vox Populi, « Elle avoue avoir agi par jalousie (et) dément avoir utilisé de l’essence, mais un autre produit inflammable ».

Le quotidien national, Le Soleil, revient pour sa part sur l’inauguration du Musée des civilisations noires et souligne que c’est « Un projet vieux d’un demi-siècle (qui vient d’être) concrétisé ».

Dans ses colonnes, le journal liste les différentes annonces faites par le président de la République en matière de construction d’infrastructures culturelles. Ainsi, d’après Macky Sall, « L’ancien Palais de Justice deviendra le Palais des Arts », « Le Mémorial de Gorée sera réalisé en 2019 » et « Le fonds de promotion des cultures urbaines passe de 300 à 600 millions de F CFA ».

Macky Sall annonce un mémorial de la porte du retour à Gorée

Le président Macky Sall a annoncé, jeudi à Dakar, son intention de bâtir sur l’île mémoire de Gorée (3 km de Dakar) un mémorial de la porte du retour au courant de l’année 2019.« J’entends construire un mémorial de la porte du retour à Gorée à partir du deuxième semestre de l’année 2019, ainsi que le Palais des arts avec la rénovation de l’ancien Palais de justice de Dakar. Nous allons engager de grands chantiers culturels au Sénégal », a indiqué Macky Sall. 

Le président de la République s’exprimait à l’inauguration du Musée des civilisations noires. Le Chef de l’Etat a relevé le fait que « cette cérémonie se tient quelques jours seulement après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de Bénédicte Savoy et Felwine Sarr sur la restitution du patrimoine africain ». 

Pour l’heure, le Chef de l’Etat français a décidé de restituer immédiatement au Bénin 26 œuvres culturelles qu’il réclamait depuis belle lurette. Ainsi, Macky Sall a dit souhaiter que « l’acte posé » par son homologue français « ouvre la voie d’un dialogue serein et apaisé sur le rapatriement du patrimoine africain ». 

Faisant un bilan de sa politique culturelle au Sénégal, le président de la République a renseigné que « le fonds de soutien à la créativité et aux industries créatives est passé de 2,8 milliards F CFA en 2013 à 5,5 milliards F CFA aujourd’hui. Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel a été porté à 1 milliard puis à 2 milliards F CFA à partir de cet exercice et celui de la Biennale de l’art africain contemporain a évolué de 500 millions à 1 milliard F CFA ». 

En outre, a-t-il fait savoir, la récompense du Grand prix du président de la République pour les arts et les lettres a été doublée. Par ailleurs, Macky Sall a annoncé avoir mis en place le Fonds de promotion des cultures urbaines qui sera doté de 600 millions F CFA à partir du budget 2019 afin d’accompagner les projets culturels de la jeunesse.

Concluant son propos, Macky Sall a déclaré « son ambition de faire plus pour la culture qui n’a pas de prix » car, étant une identité remarquable et un reflet de l’âme du peuple. 

Alioune Tine plaide pour une justice « solide » et « indépendante »

Le Sénégal a besoin d’une justice « solide » et « indépendante » pour parer à sa vulnérabilité dans ce domaine, selon Alioune Tine, ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).Invité mercredi dernier du premier numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA), Alioune Tine a souligné que « le manque d’institutions judiciaires solides et indépendantes est l’une des vulnérabilités du Sénégal ».

Ainsi, a-t-il préconisé, « il nous faut une grande réforme de la justice pour lui donner la possibilité de poursuivre (n’importe qui à n’importe quel moment) et permettre de couper le cordon ombilical qui lie le parquet au ministère de la justice ».

Dans le même ordre d’idées, Alioune Tine craint que son « pays (ne soit) pas réformable », après que « les Assises nationales et la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI) ont fait des travaux extraordinaires en matière de réformes pour une bonne marche de la justice », mais qui n’ont pas été mises en oeuvre.

De l’avis de du défenseur des droits humains, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall a pourtant fait des propositions qu’on peut saluer en matière de réforme de la justice, parce que « ce sont des progrès énormes », à l’exception du cas où il dit que « le Procureur peut être indépendant sur tout, sauf dans les dossiers signalés ».

Selon lui, « un dossier signalé » est un dossier politique, un dossier surveillé par le ministre et également par le président de la République.

Et ceci, a-t-il déploré, ne participe pas à « l’émancipation de la justice et c’est sur cela seulement que j’ai tiqué ».

Sénégal : Macky Sall inaugure le Musée des civilisations noires

Le président Macky Sall a procédé, jeudi à Dakar, à l’inauguration officielle du Musée des civilisations noires, en présence de Shugang Luo, ministre de la Culture et du Tourisme de la République populaire de Chine et d’Azali Assoumani, président de la République de l’Union des Comores.« Ce moment est historique. Il fait partie des repères qui, nous reliant à notre passé, résistent à l’usure du temps, se bonifient avec l’âge et nous projettent dans le futur en gardant nos pieds fermes dans le socle de notre histoire. Notre devoir est de rester les sentinelles vigilantes de l’héritage des anciens et de toutes ses formes d’expression contemporaine qui serviront de viatique aux générations futures », a déclaré Macky Sall.

A en croire le président de la République du Sénégal, « ce musée n’est pas une singularité isolée dans son temps et dans son contexte. Il s’inscrit dans la continuité de l’histoire et rejoint une dynamique au long cours de confluence et de symphonie entre africains et afro-descendants unis dans l’affirmation de leur valeur de culture et de civilisation ».

Poursuivant, le Chef de l’Etat a précisé que « ce musée, ouvert à toute l’Afrique et à sa diaspora, servira à tous les peuples épris de paix, de partage et de vivre-ensemble ». En outre, Macky Sall a souligné que « sa construction a été un don de la République populaire de Chine ». 

« Comme le Grand théâtre national, le musée porte le symbole de l’amitié et de la solidarité des peuples chinois et sénégalais. Le musée des civilisations noires traduit l’attachement commun du Sénégal et de la Chine au respect de l’égale dignité des cultures et des civilisations et à la sauvegarde de la diversité culturelle du monde », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Shugang Luo, le ministre de la Culture et du Tourisme de la Chine a affirmé que le musée des civilisations noires est « le symbole du statut du Sénégal comme un grand pays culturel de l’Afrique mais aussi le symbole du partenariat de coopération stratégique et global sino-sénégalaise ». 

Par ailleurs, l’envoyé du président Xi Jinping salué la collaboration technique entre les deux pays dans le cadre de la construction de l’édifice culturel notant que « les concepteurs et les constructeurs sénégalais et chinois ont concentré leurs efforts et énergies ».

Invité d’honneur de la cérémonie d’inauguration, Azali Assoumani, le président de la République de l’Union des Comores a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du président Macky Sall. Pour M. Assoumani, « le musée va permettre aux civilisations noires de renouer avec une perspective historique. Il est le symbole d’une Afrique redevenue maîtresse de son histoire et de son destin ». 

Toutes choses qui, selon lui, font du Sénégal « un pays à l’avant-garde du mouvement intellectuel du continent noir ». 

 

MCC : Dakar et Washington signent un second compact, lundi

Le Sénégal et les Etats Unis vont signer, lundi 10 décembre 2018 à Washington, le second compact du Millennium challenge corporation (MCC) pour un montant de 600 millions de dollars, a annoncé jeudi un communiqué de l’Unité de formulation et de coordination du MCC-Sénégal.« La signature de cet accord de don, d’un montant de 600 millions de dollars dont une subvention de MCC de 550 millions de dollars et une contribution du Gouvernement du Sénégal de 50 millions de dollars, fait suite à l’approbation du Programme Compact du Sénégal par le Conseil d’Administration du MCC le 07 novembre 2018,» précise le communiqué, soulignant que la délégation sénégalaise sera conduite par le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Le second compact du MCC permettra au Sénégal de stimuler « la croissance économique et de réduire la pauvreté à travers des investissements qui feront de l’électricité un service accessible à tous et à moindre coût pour les ménages et les entreprises », poursuit notre source.

Le second programme MCA-Sénégal sera mis en œuvre sur une durée de cinq ans (mi 2020-mi 2025) et s’articule autour de trois projets, à savoir la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec, l’amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et périurbaines et enfin l’amélioration du cadre et renforcement des capacités des acteurs.

UMOA : les établissements de crédit ont distribué 18.956 milliards f cfa de crédits en 2017

Les crédits à la clientèle faits par les établissements de crédits de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) se sont élevés à 18 955,7 milliards FCFA (environ 32,224 milliards de dollars) à fin 2017, selon le rapport 2017 de la Commission Bancaire (organe de surveillance de l’activité bancaire dans l’UMOA).Par rapport à 2016, ces crédits ont augmenté de 12,4% en valeur relative. Ils sont composés principalement des crédits à court terme (46,6%), des crédits à moyen et long termes (46,7%), des créances en souffrance (5,6%) et des engagements de crédit bail (1,1%).

Les crédits à court terme s’élèvent à 8 827,1 milliards FCFA et représentent environ la moitié du total des crédits (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils ont enregistré un accroissement de 8,9% en rythme annuel, contre 6,8% à fin 2016.

Quant aux crédits à moyen et long termes, d’un montant de 8 857,1 milliards, ils ont affiché une progression annuelle de 15,6%, contre 20,9% en 2016.

S’agissant des créances en souffrance, la Commission bancaire souligne qu’elles se sont établies, en termes nets, à 1 053,3 milliards FCFA, soit une variation annuelle de 15,8%.

Les engagements de crédit bail, pour leur part, ont enregistré une progression de 15,9%, en rythme annuel, durant la période sous revue, atteignant 218,2 milliards FCFA contre 20,1% un an plus tôt.

CAN de Handball : le Sénégal se qualifie pour les quarts

 

Le Sénégal a battu pour sa troisième sortie l’Algérie sur le score de 35 à 22. Grâce à cette victoire, les Lionnes se qualifient pour la deuxième fois consécutive en quart de finale de la CAN. L’équipe nationale a d’ailleurs remporté ses deux premiers matchs respectivement face au Cameroun et la Tunisie. Les Lionnes affrontent les ivoiriennes ce vendredi 7 décembre pour la dernière journée.

La 23ème édition de la coupe d’Afrique de handball se déroule du 02 au 12 décembre au Congo Brazzaville. Avec un effectif talentueux, le Sénégal peut prétendre au titre après sa disqualification en finale lors des championnats d’Afrique en 2015 à Luanda. Le tournoi de Brazzaville est une occasion pour les Lionnes de se racheter et empocher l’un des trois billets pour la prochaine coupe du monde, prévu au Japon en 2019.

Sénégal : Macky Sall veut développer une stratégie de Volontariat

Il a demandé à son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat.

 

Le président sénégalais Macky Sall a engagé son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du volontariat tout en réitérant l’impératif d’une adoption dans les meilleurs délais d’un projet de loi d’orientation sur le volontariat national, apprend-on de source officielle.

« Le chef de l’Etat rappelle au gouvernement la nécessité de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat ainsi que l’impératif de faire adopter, dans les meilleurs délais, le projet de loi d’orientation sur le Volontariat national », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, tenu mercredi.

Macky Sall a également demandé au Premier ministre de faire procéder à l’évaluation de l’action du Service civique national, depuis sa création en 1998, et de l’Agence de Sécurité de Proximité, 5 ans après son lancement en 2013 et ce, à l’occasion de la Journée internationale du volontariat organisée le même jour.

Selon le communiqué, Macky Sall a magnifié « le rôle fondamental du volontariat dans l’accélération de la mise en œuvre de sa vision d’un Sénégal Emergent, et a félicité et encouragé l’ensemble des volontaires nationaux et internationaux en service au Sénégal ».

Sénégal : 61,5 millions de dollars pour soutenir l’agriculture

C’est un don octroyé par le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC).

 

Le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC) ont accordé au Sénégal des financements d’un montant total de 61,5 millions de dollars (35,6 milliards de francs CFA) destinés à soutenir le secteur agricole national, a-t-on appris de source ministérielle. Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou BA, « a procédé à la signature en début de semaine, de deux accords de financement d’un montant total de 61,5 millions de dollars US, soit 35,6 milliards de FCFA », selon un communiqué de son département.

Le premier accord, conclu avec le FSD pour un montant de 11,5 millions de dollars US, soit 6,6 milliards de francs CFA, est « destiné à la mise en œuvre du projet de réhabilitation et d’extension des casiers de la cuvette de Savoigne sur une superficie de 394 ha », dans la zone nord du Sénégal, indique le document, précisant que ledit projet s’inscrit dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR).

Le second accord a été paraphé avec la ITFC pour un montant de 50 millions de dollars US, soit 29 milliards de FCFA, au titre du financement par la Société nationale de commercialisation des semences (SONACOS) de son programme de collecte de graines d’arachide 2018/2019, indique la même source.

 

 

Sénégal : Christiane Taubira a rencontré des lycéens de Dakar

Accueilli au sein du groupe scolaire Jeanne-D’arc, Christiane Taubira a discuté à bâtons rompus avec des élèves venus aussi de trois autres établissements de la capitale.

 

Figure de la gauche française, Christiane Taubira multiplie les voyages sur les cinq continents pour aller à la rencontre des populations, des étudiants, des militants. Conférences sur la politique sociale, sur la justice, débats sur le civisme, l’ancienne garde des Sceaux sous la présidence Hollande, de passage au Sénégal, a accepté de répondre aux questions de collégiens et de lycéens de Dakar. Compte rendu de ces échanges très vifs.

« Maintenant que vous avez fait presque tout ce que vous pouviez faire dans votre vie, qu’est-ce que vous faites actuellement ? » Cette première question fait sourire Christiane Taubira. Loin de Paris et des frictions politiques, trois ans après avoir claqué la porte du ministère de la Justice, l’ancienne députée affirme ces convictions : « C’est toujours le principe de l’ubuntu. Si nous regardons avec indifférence la restriction des droits et des libertés des autres, notre tour viendra. »

Mandela, Martin Luther King. Charismatique, Christiane Taubira cite devant les 200 élèves réunis les grandes personnalités noires. Interrogée aussi sur l’homosexualité, débat sensible en Afrique, elle estime que le rôle des acteurs politiques est d’expliquer. « On entend ce qu’on veut mais c’est une sexualité, et ça n’est pas une infraction. Il peut y avoir une attitude lâche qui consiste à dire, je n’en parle pas. C’est toujours ignoble d’être lâche. »

Autre question sur la situation actuelle en France : « Qu’est-ce que vous pensez de la désobéissance ? Et j’aimerais bien, si c’est possible, avoir votre avis sur ce qu’il se passe aujourd’hui en France. » Christiane Taubira répond sur la désobéissance civile : « Désobéir pour se faire plaisir, ce n’est pas de la désobéissance ça. Donc toujours être capable d’argumenter, on sait pourquoi on désobéit. »

Durant 1h30, devant un public conquis, Christiane Taubira s’est donc posée en défenseur des opprimés, des plus faibles, de la justice, mais n’a pas souhaité, par contre, commenter l’actualité française et les difficultés du gouvernement.

L’AFD soutient le Plan d’actions prioritaires du Sénégal

Le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a réaffirmé la volonté de l’institution qu’il dirige de soutenir le prochain Plan d’actions prioritaires (PAP) II du Sénégal, rapporte un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, parvenu ce jeudi à APA.M. Rioux s’adressait, mercredi à Paris, au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, qui séjourne dans la capitale française dans le cadre de la préparation du Groupe Consultatif pour le financement du PAP II (2019-2023) du Plan Sénégal Emergent (PSE) prévu les 17 et 18 décembre 2018.

Le document signale, par ailleurs, que la coopération économique et financière franco-sénégalaise s’est traduite, sur la première phase du PAP (2014-2018) du PSE, par la concrétisation à hauteur de 1 000 milliards de FCFA des engagements financiers de la France au précédent groupe consultatif où la coopération française s’était engagée pour 282 milliards FCFA, soit un taux de concrétisation de 355%.

«Nous n’avons pas l’impression d’avancer en matière démocratique» (Alioune Tine)

Le Sénégal ne donne pas actuellement « l’impression » d’avancer en matière de démocratie, d’où il urge pour lui de procéder à une « stabilisation » de ses « acquis » obtenus en la matière s’il ne veut tomber dans une « stagnation », a soutenu Alioune Tine.« Si on règle une grande question qui est la stabilisation des acquis démocratiques, obtenus de haute lutte, je pense que ça va modérer et apaiser un peu plus. Ça nous donne moins de travail. Mais nous n’avons pas l’impression, en matière démocratique, d’avancer », a dit Alioune Tine qui était, mercredi, l’invité du premier numéro du Grand Oral d’APA.

Le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre répondait à une question concernant une accusation récurrente du pouvoir contre la société civile de faire quelques fois le jeu de l’opposition politique.

« Je peux dire que c’est un jeu normal, mais il faut aussi que ça reste dans les limites de la légalité, et que ça peut être une bataille politique : on peut le comprendre. Mais dès fois, les gens ont la main lourde et criminalisent le fait d’être opposant ou dissident».

« Le jour où il n’y aura plus d’opposant ou de dissident il n’y aura plus de démocratie », a-t-il averti avant de relever que c’est ce « qui arrive aujourd’hui en France avec les +gilets jaunes+. L’analyse qu’on peut faire des +gilets jaunes+, c’est l’effondrement des institutions de la 5e République ».

« Vous avez trois chefs d’Etat successifs qui ne font qu’un mandat, qui ne contentent pas les Français. Et nous, nous avons une pâle copie des institutions de la 5e République. Cela doit nous pousser à réfléchir pour dire quelles sont les institutions et les démocraties qui peuvent effectivement s’adapter à nos situations concrètes », a-t-il indiqué.

Partant de là, Alioune Tine a fait savoir que son think tank ‘’Africa Jom » « travaille » sur ces questionnements, « parce qu’on ne peut pas continuer comme ça et aller dans le mur ».

Le Sénégal mobilise 35,6 milliards pour financer son secteur agricole

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, dans un communiqué de son département parvenu ce jeudi à APA, annonce, avoir procédé à la signature, les 3 et 4 décembre dernier, de deux accords de financement d’un montant total de 61,5 millions de dollars, soit 35,6 milliards de FCFA pour soutenir le secteur agricole national.Le premier accord signé avec le Fonds saoudien de développement (FSD) pour un montant de 11,5 millions de dollars, soit 6,6 milliards de FCFA, est destiné à la mise en œuvre du projet de réhabilitation et d’extension des casiers de la cuvette de Savoigne sur une superficie de 394 ha. Il s’inscrit dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR).

Le second accord, conclu avec la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC), pour un montant de 50 millions de dollars, soit 29 milliards de FCFA, devra permettre à la Société nationale de commercialisation des semences (Sonacos) de financer son programme de collecte de graines d’arachide 2018/2019.

La divergence sur le lieu d’inhumation de Sidy Lamine Niasse domine la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent essentiellement de la divergence sur le lieu d’inhumation du fondateur du groupe de presse Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, décédé mardi dernier suite à un malaise cardiaque.« La seconde mort de Sidy » barre à sa Une le quotidien Enquête qui raconte le « clash » observé entre Ahmed Khalifa Niasse, frère de Sidy Lamine Niasse qui souhaite enterrer son frère dans leur ville natale de Kaolack (centre) et le fils de ce dernier, Cheikh Niasse, qui souhaite respecter le dernier vœux de son père d’être inhumé à Yoff (Dakar).

Rappelant que la levée du corps, prévue hier, a été renvoyée faute de consensus sur le lieu d’inhumation, le journal mentionne en sous-titres ces déclarations des deux protagonistes : « Cheikh Niasse (fils du défunt) : « Inch Allah, ce sera à Yoff, il n’y a pas de doute là-dessus. C’était la volonté de mon père… », Ahmed Khalifa Niasse (frère du défunt) : « Sidy sera enterré à Léona Niassène près des siens vendredi après la prière » » et Enquête d’ajouter : « La morgue de l’hôpital Principal placée sous haute surveillance de la Lgi ».

Sur cette même actualité, Vox Populi parle d’un « désaccord » dans la famille et reprend cette déclaration de Baye Dame Niasse, fils d’El Hadj Ahmed Tidiane Niasse, un des parents du défunt : « On ne change pas de position. Encore une fois, nous réclamons le corps de notre père Sidy Lamine Niasse. C’est le vœu des Khalifes de Léona Niassène et de Médina Baye (familles religieuses du défunt). C’est tout ».

Cela pousse Vox Populi à dire que « Médina Baye et Léona Niassène désavouent Cheikh Niasse » qui voulait respecter la volonté de son père d’être inhumé à Dakar.

Sous le titre : « Confusion autour d’un cercueil », Libération informe que Cheikh Niasse a échappé à un lynchage et souligne qu’Ahmed Khalifa Niasse promet de « livrer » la dépouille à Kaolack.

L’Observateur, retraçant cette épilogue, arbore cette titraille : « Polémique sur le lieu d’inhumation du fondateur de Walf : La famille de Sidy Lamine à corps et à cri – Terrible clash entre Ahmed Khalifa Niass et Cheikh Niass, fils du défunt – Levée du corps reportée, réunion de famille terminée en queue de poisson – Le grand-frère du Mollah convoque une conférence de presse et programme l’inhumation à Léona Niassène – Ahmed Khalifa Niasse : « Je connais ceux qui ont tué mon frère. Ils répondront de leurs actes ».

Parlant des circonstances et causes du décès de Sidy Lamine Niasse, L’AS reprend à sa Une cette affirmation d’Ahmed Khalifa Niasse : « On a tué Sidy Lamine Niass ». Dans les colonnes du quotidien, Ahmed Khalifa Niasse accuse les collaborateurs du PDG de Walf de l’avoir « mis dans un endettement lourd auprès des banques » et a juré de payer les dettes de son frère.

WalfQuotidien fait fi de tout cet imbroglio et informe que « Le peuple (a rendu) hommage à son serviteur » et se désole en ces termes de la polémique constatée autour du lieu d’inhumation : « « Prési » ne mérite pas ça ». Le journal reproduit, par ailleurs, une interview qu’avait accordée « Le Mollah » à son journal à l’occasion de la célébration des 34 ans du quotidien : « WalfQuotidien sera centenaire » disait-il dans cette entrevue consacrée au parcours du groupe médiatique créé en 1984.

Secteur bancaire: le Groupe BCP dévoile ses ambitions pour sa filiale au Sénégal

Le groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc affiche ses ambitions stratégiques pour la Banque Atlantique Sénégal, sa filiale dans le pays, selon un communiqué de presse transmis mercredi à APA.Ces nouvelles offres du groupe ont été dévoilées, mardi, en présence de nombreuses personnalités du monde politique et des affaires, au cours d’une cérémonie officielle à Dakar, indique le communiqué de presse.

A cette occasion, le groupe BCP a officialisé une prise de participation majoritaire dans la start-up sénégalaise Wizall, spécialisée dans le paiement mobile, le règlement de factures et de transfert rapide d’argent. II a aussi annoncé l’extension aux autres pays de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) de l’activité de sa filiale sénégalaise ATPS.

ATPS est un acteur majeur dans l’agrégation des transferts, de services financiers et de gestion de réseau d’agents de proximité. A travers l’extension de ses activités, le Groupe BCP vise au-delà de de l’accroissement de son chiffre d’affaires, proposer des moyens innovants de transferts. 

Cette nouvelle vision du Groupe  devrait permettre d’accompagner l’économie sénégalaise dans sa dynamique d’émergence autour de trois piliers principaux, notamment les services innovants dans le secteur privé et en particulier des PME et Très petites entreprises (TPE).

Cet accompagnement vise également la deuxième phase du programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal Émergent (PSE) sur la période 2019-2023, ainsi que des offres inclusives à l’endroit des particuliers, puis des crédits immobiliers, des microcrédits ou encore des produits et services adaptés à la diaspora.

La mise en œuvre de cette nouvelle feuille de route stratégique pour le Sénégal est désormais assurée à travers plusieurs filiales spécialisées du groupe BCP. Toutefois, les activités bancaires traditionnelles continueront d’être exercées par la Banque Atlantique, souligne le texte.

AMIFA Sénégal assure par ailleurs le financement des activités génératrices de revenus, des micro-entrepreneurs et des TPE, en particulier dans le monde rural, tandis que les activités de Mobile Banking, y compris les activités de transfert et de paiement, seront déployées par Wizall et ATPS.

« Le périmètre de nos deux filiales Wizall et ATPS qui fête cette année ses 10 ans au Sénégal et qui agit sous les marques Proximo et Proxicash, sera étendu à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, en totale synergie avec nos réseaux Banque Atlantique et AMIFA », a annoncé Kamal Mokdad, directeur général du groupe BCP en charge de l’international.

Dans l’optique de porter ces ambitions, une nouvelle équipe de direction de la Banque Atlantique Sénégal a été désignée, avec à sa tête M. Outman Roqdi, directeur général et Mme Alexandra Awadi, directrice générale adjointe.

« Cette combinaison de compétences locales et d’expertise marocaine, est une garantie pour la co-construction d’un modèle bancaire pertinent, adapté aux réalités locales et capitalisant sur la force d’un groupe bancaire panafricain », a déclaré M. Kamal Mokdad.

Cet aménagement et ces nouvelles perspectives interviennent dans un contexte marqué par le déploiement de l’identité visuelle du groupe BCP au sein de ses filiales subsahariennes, y compris au Sénégal.

Sénégal : vers une Académie de football pour les filles

Mathieu Chupin, le Directeur délégué Dakar Sacré-Cœur (DSC, Ligue 1 Sénégal) a annoncé, mercredi à Dakar, la mise en place d’une Académie de formation réservée aux filles, expliquant que le football féminin est désormais une « priorité » pour sa structure.« D’ici à deux ans à peu près, on a la volonté d’ouvrir une Académie pour les filles. On est en train de mettre en place un vrai projet de foot féminin à Dakar Sacré-Cœur. Le football féminin est aujourd’hui pour nous une priorité. Etant le partenaire de l’Olympique Lyonnais, le meilleur club de foot féminin au monde, il est normal que nous développions ce projet », a affirmé Mathieu Chupin.

Le Directeur délégué de Dakar Sacré-Cœur se prononçait à la conférence de presse conjointe organisée à l’occasion de la visite de Vincent Ponsot, le Directeur général adjoint juridique de l’Olympique Lyonnais (OL, Ligue 1 France).

Avec l’Olympique Lyonnais, dont l’équipe féminine a remporté 5 titres de Ligue des Champions (record absolu), Dakar Sacré-Cœur tient en effet un partenaire de taille capable de lui montrer la voie pour atteindre les cimes.

Poursuivant, M. Chupin a souligné que « comme pour les garçons, l’ambition est énorme » pour l’équipe féminine. Pour arriver à ses fins, le club sicapois a mis tous les atouts de son côté.

« Cette année, nous avons recruté sept joueuses de l’équipe nationale A du Sénégal. Nous voulons monter en première division dès cette saison et gagner la Coupe du Sénégal. Cela va motiver certainement les adversaires de DSC mais la pression fait partie de la vie d’un footballeur. Les joueuses vont la gérer pour avoir les résultats que nous souhaitons », a indiqué Mathieu Chupin.

Pour lui, à travers une équipe féminine, « on peut faire des choses très intéressantes ». En outre, a-t-il reconnu, « c’est dans l’ADN de DSC d’utiliser le football comme vecteur de développement et dans ce sens la question de la place de la femme dans la société est importante. Cela fait partie de notre engagement citoyen ».

De son côté, Vincent Ponsot, le Directeur général adjoint juridique de l’Olympique Lyonnais a souligné que « le football est un moyen de former des hommes et des femmes », non sans assurer que « l’engagement de son club avec DSC se justifie parce qu’il y a du concret ».

Sidy L. Niass a contribué au « récit démocratique » du Sénégal (Alioune Tine)

Sidy Lamine Niass, PDG du groupe de presse Walfadjri décédé mardi, a largement contribué à l’élaboration du grand récit démocratique du Sénégal, a déclaré mercredi à Dakar, l’ancien président de La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine qui était l’invité du premier numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).M. Tine s’est appuyé sur « le fait d’avoir créé Walfadjri à l’époque (1984 avec un mensuel), auquel s’est ajouté le groupe médiatique Sud (qui comptait parmi ses actionnaires l’actuel ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly) », pour dire que ces deux groupes ont beaucoup contribué à la première alternance en 2000 et contribué par la suite à la transparence des élections post-alternance.

Dans ce même ordre d’idées, M. Tine indique avoir collaboré presque la main dans la main, en 2011, avec Sidy Lamine Niasse pour la couverture médiatique des manifestations du M23 (mouvement regroupant les organisations de la Société civile et des partis politiques) qui s’était opposé à une troisième candidature du président sortant d’alors, Me Abdoulaye Wade.

« Je pense qu’il a beaucoup contribué par ses conseils, par les discussions et par le fait d’être à côté… +à la vitalité démocratique du Sénégal+ », a encore dit Alioune Tine, visiblement très ému par la disparition du PDG du groupe Walfadjri décédé, mardi à Dakar, à la suite d’un malaise cardiaque.

De l’avis de M. Tine, Sidy Lamine Niasse était quelqu’un qui, dans son ADN, figurait le combat contre l’injustice. Et son groupe de presse est, d’après lui, à son image parce qu’étant le porte-voix des gens les plus pauvres et qui vivent dans les coins les plus reculés du pays, bref « la voix des sans voix », selon les témoignages unanimes à l’annonce de son décès.

« Moi, je préfère garder cette image de l’homme érudit, cet homme qui aime écrire, qui aime débattre et toujours avec beaucoup de passion », a ajouté le président du Think-tank « Africa Djom » qui salue en même temps le travail abattu par l’arabisant dans la diffusion de l’Islam.

Alioune Tine a, par ailleurs, évoqué le travail diplomatique qu’effectuait le natif de Kaolack (centre) pour le rapprochement du Sénégal avec des pays, dont l’Iran et cela « il le faisait de façon patriotique, de façon désintéressée, il le faisait et il n’en attendait rien même pas de passeport diplomatique ».

UEMOA : la BCEAO maintient inchangés ses taux directeurs

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a maintenu inchangés ses taux directeurs à l’issue de la réunion, ce mercredi à Dakar, de son comité de politique monétaire (CPM).« Le CPM a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50% », a affirmé Blohoue Toussaint Damoh, Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO, rendant compte de la réunion du CPM.

Il a ajouté que le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’UEMOA demeure fixé à 3%.

Le maintien des taux directeurs de la BCEAO résulte de l’analyse de la conjoncture économique internationale et régionale au cours du troisième trimestre 2018 ainsi que des facteurs de risque pouvant peser sur les perspectives à moyen terme d’inflation et de croissance économique.

Selon M. Damoh, « la croissance de l’activité économique de l’UEMOA est demeurée robuste au troisième trimestre 2018, en se situant à 6,7%, en glissement annuel, après 6,5% un trimestre plus tôt ».

Il a souligné que la demande intérieure reste le principal moteur de la croissance dans l’UEMOA. Sur l’ensemble de l’année 2018, le Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO note que la croissance économique est attendue à 6,6% comme en 2017.

Concernant les finances publiques, les membres du CPM ont relevé une atténuation du déficit budgétaire, base engagements, dons compris, attendu en 2018 à 3,9% du produit intérieur brut (PIB) contre 4,3% en 2017. « Dans ces conditions, souligne M. Damoh, le CPM recommande aux Etats de poursuivre les efforts dans la mise en œuvre des mesures visant le respect de la norme communautaire de 3% à l’horizon 2019 ».

Les membres du CPM ont noté une légère hausse des prix en rythme annuel au troisième trimestre 2018 avec un taux d’inflation qui se situe à 0,9% contre 0,7% au deuxième trimestre 2018. Cette hausse est liée à celle des prix des denrées alimentaires. Dans 24 mois, ce taux d’inflation est projeté à 1,4%en glissement annuel, en ligne avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la BCEAO.