La marche du FRN et les précisions du ministre de la Justice en bonne place dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la marche du Front de résistance nationale (FRN, opposition) tenue la veille et du débat politique lors vote du budget du ministère de la justice par l’Assemblée nationale.« Marche pour des élections transparentes, l’opposition montre ses biceps », note WalfQuotidien. Ce journal, soulignant que « Macky (Sall) et ses partisans sont avertis », indique que « le Front de résistance nationale (FRN) a fait une démonstration de force lors de sa marche ».

« L’opposition brave Macky (Sall) dans la rue », commente Sud Quotidien. Pour L’AS, ce sont plutôt les « Karimistes (partisans de Karim Wade) qui ont démontré leur force ». Ce journal rapporte qu’ « il n’y avait pratiquement que du bleu et du jaune (couleurs du Parti démocratique sénégalais, PDS, opposition) à la place de la Nation (ex place de l’Obélisque). Selon L’AS, « les Karimistes ont pris d’assaut la ligne de front démontrant ainsi leur force de mobilisation ».

L’Observateur abonde dans le même sens en annonçant qu’il y avait « une petite foule, des leaders absents (mais) les Karimistes sauvent la face » du Front de résistance nationale. Ce quotidien informe que les partisans du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade ont manifesté « en scandant haut le nom de leur mentor et en dénonçant les dérives autoritaires du président Macky Sall ».

De son côté, Le Quotidien estime que l’opposition a marché « à pancartes dispersées » parce qu’il y avait « un duel, une guerre des pancartes entre Karimistes et Khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall) ».

Au cours de cette marche, rapporte L’AS, Bamba Fall, maire de la Médina et proche de Khalifa Sall, a déclaré que la mouvance présidentielle est « en train de tromper tout le monde et de biaiser le processus électoral mais nous combattrons au prix de notre vie ». Toutes choses qui font dire à Déthie Fall, le Coordonnateur de Rewmi (opposition), que « Macky Sall nous plonge tout droit vers une instabilité ».

Dans Vox Populi, Oumar Sarr, le porte-parole du jour du FRN est plus virulent. « Ils passeront sur nos corps, s’il le faut mais nous défendrons le Sénégal ». Pour ce cadre du Parti démocratique sénégalais, « c’est le temps du face-à-face (avec Macky Sall) . Ces élections se feront avec Karim Wade et Khalifa Sall », a-t-il fait savoir.

La politique s’est aussi invitée à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice. Face aux députés, Ismaël Madior Fall, le Garde des Sceaux, a soutenu que ce ne sont pas « quelques politiciens qui peuvent chahuter la justice sénégalaise ».

A en croire Sud Quotidien, le ministre de la Justice a été « droit dans ses bottes ». De l’avis d’Ismaël Madior Fall, « la Justice n’a aucun problème. Si elle en avait, les Sénégalais lui auraient tourné le dos ». Enfin dans L’AS, Ismaël Madior Fall a regretté « la tendance au Sénégal » consistant à « réduire la justice aux deux K », en référence à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Karim Wade a été condamné, le 23 mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA. L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle.

Khalifa Sall est condamné à une peine de 5 ans assortie d’une amende de 5 millions F CFA. L’ancien maire de Dakar devra aussi, avec ses co-accusés, payer à l’Etat du Sénégal des dommages et intérêts chiffrés à 1,830 milliard de FCFA dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.

Hausse des exportations et importations du Sénégal en septembre 2018 (ANSD)

Les exportations et importations du Sénégal ont connu, au mois de septembre, une hausse respective de 3,0% et de 39,4%, révèle le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce vendredi à APA.En septembre 2018, les exportations du Sénégal sont évaluées à 111,2 milliards de F CFA contre 108,0 milliards de F CFA au mois précédent, soit un relèvement de 3,0%, informe l’ANSD qui précise que cette hausse est essentiellement due par l’augmentation des expéditions de produits pétroliers (+85,8%), d’huile brute d’arachide (+75,9%), d’acide phosphorique (+32,8%) et de crustacés, mollusques et coquillages (+20,5%).

Cependant, signale l’agence, le repli des exportations d’engrais (-85,6%) et de titane (-60,7%) a atténué cette tendance à la hausse. Comparées au mois de septembre 2017, les exportations se sont relevées de 11,5%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 1213,2 milliards de F CFA contre 1162,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 4,3%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période passée sous revue par l’ANSD sont l’acide phosphorique (17,8 milliards de F CFA), les crustacés, mollusques, coquillages (14,0 milliards de F CFA), les produits pétroliers (11,2 milliards de F CFA), les poissons frais de mer (8,1 milliards de F CFA) et l’huile brute d’arachide (6,6 milliards de F CFA).

Les principaux clients du Sénégal sont l’Inde (16,3%), le Mali (11,9%), l’Espagne (7,6%), la Mauritanie (7,1) et l’Italie (5,4%).

S’agissant des importations du mois de septembre 2018, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie informe qu’elles sont passées de 243,0 milliards de F CFA au mois précédent à 338,7 milliards de F CFA, soit une hausse de 39,4%.

Cette hausse est imputable, d’après l’ANSD, à celle des achats à l’extérieur d’autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA contre 4,6 milliards de F CFA au mois précédent), d’huile brute de pétrole (45,8 milliards de F CFA contre 0,01 milliard de F CFA), de camions et camionnettes (8,2 milliards de F CFA contre 4,1 milliards de F CFA) et d’autres machines et appareils (+24,1%).

Toutefois, souligne l’institution, la contraction des importations de matières plastiques artificielles (-16,6%) et de produits pétroliers finis (-6,9%) a modéré ce relèvement. Comparées au mois de septembre 2017, les importations ont augmenté de 19,2%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 2869,0 milliards de F CFA contre 2595,5 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 10,5%.

Les principaux produits importés, au cours du mois de septembre 2018, sont les huiles brutes de pétrole (45,8 milliards de F CFA), les autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA), les produits pétroliers finis (34,1 milliards de F CFA), les autres machines et appareils (18,0 milliards de F CFA) et les métaux communs (14,9 milliards de F CFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la Chine (20,4%), le Nigéria (13,6%), la France (10,7%), les Pays-Bas (5,8%) et la Belgique (5,3%).

Le solde commercial s’est ainsi établi à -227,5 milliards de F CFA en septembre 2018, contre -134,9 milliards de F CFA au mois précédent. Cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (-44,8 milliards de FCFA contre -0,5 milliard de F CFA au mois précédent), de la Chine (-66,7 milliards de F CFA contre -30,5 milliards de F CFA au mois précédent) et de la Belgique (-16,4 milliards de F CFA contre -5,1 milliards de F CFA au mois précédent).

Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis de la Corée du Sud (-1,0 milliard de F CFA contre -5,2 milliards de F CFA au mois précédent) et de l’Ukraine (-7,1 milliards de F CFA contre -11,0 milliards de F CFA au mois précédent) a atténué le renforcement du déficit de la balance commerciale.

Le cumul du solde, à fin septembre 2018, s’est détérioré pour s’établir à -1655,7 milliards de F CFA contre -1432,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017.

Exploitation du pétrole : un officiel sénégalais pour un dispositif de veille environnementale

Mamadou lamine Guissé, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a recommandé, jeudi à Dakar, la mise en place d’un dispositif de veille environnementale en perspective de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal.« Dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz, la veille environnementale est un dispositif indispensable pour faire face aux impacts négatifs sur l’environnement. Il y aura forcément des impacts environnementaux avec l’exploitation de ces ressources. Mais ce qu’on peut faire, c’est d’apprendre des autres pays qui exploitent déjà leurs ressources gazières et pétrolières, mais aussi et surtout mettre en place un dispositif de veille pour alerter, sensibiliser et faire prendre des dispositions nécessaires », a indiqué Mamadou lamine Guissé, Sg du ministère de l’Environnement et du Développement (MEDD).

Il ouvrait un atelier d’échanges et de concertation sur le dispositif national intégré de veille environnementale. Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Sg du MEDD dit que « la veille environnementale permet de recueillir des informations à temps, d’alerter mais surtout donner l’opportunité aux autorités  de prendre les dispositions nécessaires et les bonnes décisions à temps ».

« Vous constatez à travers le monde les conséquences néfastes des changements climatiques. Au  Sénégal, nous en avons assez vu. Récemment, nous avons vécu le développement de la houle sur la côté, à Saint-Louis (nord) et Cayar (ouest) notamment », a poursuivi Mamadou Lamine Guissé.

Suffisant pour qu’il dise que « quand il n’y a pas de veille, on fera du tâtonnement ». « Quand il n’y a de veille, on pourra pas prendre les bonnes décisions ».

Une plateforme de la société civile sénégalaise pour l’accès universel à l’eau

Au Sénégal, une Plateforme nationale des organisations de la société civile (Posceas) est mise en place pour aider les pouvoirs publics et impliquer toutes les parties prenantes à l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, a affirmé, jeudi à Dakar, Fodé Camara, Secrétaire générale de l’ONG Eau Vive, l’une des structures membres.« La création de la Posceas résulte d’un constat préoccupant de la situation de l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal. Ce constat fait apparaitre des taux d’accès faibles, poussant la société civile active dans ces secteurs à s’organiser et à se regrouper dans un cadre de concertation, d’harmonisation, de plaidoyer et de capitalisation pour l’amélioration de la mise en œuvre des politiques publiques », a expliqué Fodé Camara dans un entretien avec des journalistes.

Poursuivant, il a rappelé que la Posceas est mise sur pied pour « l’accès universel à l’eau et à l’assainissement au Sénégal ». A son avis, la structure doit favoriser le dialogue et la collaboration entre la société et l’Etat.

« Pour ce faire, a dit M. Camara, nous voulons, compte tenu de l’expertise existant dans cette plateforme, arriver à renforcer la collaboration avec l’Etat dans la définition de politiques d’eau et d’assainissement, mais également dans leur mise en œuvre ».

Selon lui, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement qui est « un droit fondamental, chacun doit jouer sa partition pour faire respecter ce droit ».

Le Sénégal rend hommage à l’un des rédacteurs de son Histoire générale

Le défunt historien sénégalais, Pr Yoro Khary Fall, décédé en 2016, est « irremplaçable » dans le projet de réécriture de « l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours » et au niveau de l’espace universitaire », selon le président du comité d’organisation du colloque international d’hommage qui lui est dédié, Pr Idrissa Bâ.« Le Pr Yoro Khary Fall était le rapporteur général du projet de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours. Il était à l’origine, véritablement, de la mise en place des thèmes, de la structuration et des différents séminaires qui ont été organisés jusqu’à présent avant son rappel à Dieu », a soutenu Idrissa Ba, par ailleurs professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Il s’exprimait mercredi à Dakar à l’ouverture dudit colloque qui prend fin vendredi.

De vifs hommages ont été rendus au Pr Yoro Khary Fall, considéré par ses pairs comme un « savant » et « érudit ».

Pour le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, son institution regrette toujours la perte de cet « excellent professeur ».

« Yoro Khary Fall a formé pendant plus de 20 ans des générations et des générations d’historiens. Il n’était pas seulement un historien, il était aussi archéologue, anthropologue, philosophe, et maitrisait treize langues », a souligné M. Thioub, confiant être un de ses disciples.

Le colloque, en hommage au professeur Yoro Khary Fall, est co-organisé par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et « Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours », un projet national pour la réécriture de l’histoire du pays piloté par le célèbre historien, Pr Iba Der Thiam.

Parents et amis n’ont pas manqué par ailleurs de témoigner leurs « affections et respects » à l’endroit du Pr Yoro Khary Fall, « un brillant intellectuel » qui était également le « fondateur de l’Alliance nationale pour la solidarité (ANS) », un parti politique.

« Après sa carrière de diplomate, il s’était lancé dans la course aux élections présidentielles de 2007. Puis il a créé l’ANS, en 2011, qui est aujourd’hui membre de la coalition Benno Book Yaakar (pouvoir) », a retracé Pape Thiam, vice-président de l’ANS.

Le Sénégal lance des Prix de la Bonne gouvernance

Le ministère sénégalais de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, en collaboration avec la société civile locale a lancé, jeudi à Dakar, les prix de la Bonne gouvernance afin d’instaurer une culture de cette valeur en utilisant, à côté des autres mécanismes d’incitation et de répression, la récompense comme principal levier, a constaté APA.A travers cette initiative, le département dirigé par Ndéye Rahmatoulaye Guèye Diop compte récompenser, chaque année, des personnalités qui, dans l’exercice de leurs fonctions antérieures ou actuelles, se sont illustrées par leur conduite éthique dans la gestion des affaires publiques.

A ce titre, cette initiative contribuera, entre autres, à renforcer la création des conditions d’une plus grande prise en charge, dans la gestion publique, des principes énoncés dans la stratégie nationale de Bonne Gouvernance ; à créer une saine et constructive émulation entre les services publics et à encourager et récompenser les initiatives réussies des administrations en matière de bonne gouvernance.

Le ministère de la Bonne gouvernance compte, par ailleurs, valoriser les efforts des gestionnaires et de leurs équipes qui travaillent à rendre l’administration et services plus performants tout en diffusant les meilleures pratiques de bonne gouvernance de l’administration publique. 

Les anciens ministres Maïmouna Kane, Ndioro Ndiaye, Cheikh Hamidou Kane et Yoro Deh sont les premiers parrains désignés pour cette première édition dont la cérémonie de remise des prix est prévue en janvier 2019.

L’Internationale libérale tient son Congrès à Dakar

L’Internationale libérale, une entité regroupant les partis politiques partisans de la libre concurrence sur le marché économique, tient son Congrès les 29 et 30 novembre 2018 au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à une trentaine de kilomètres de Dakar, rapporte une note de la présidence de la république sénégalaise parvenue jeudi à APA.Le Président Macky Sall et plusieurs de ses homologues Chefs d’Etat sont attendus demain vendredi à ce 62ème congrès qui a pour thème : « Le libéralisme 4.0 ». Les questions en lien avec la migration et du numérique vont être débattues dans le contexte du libéralisme au cours de ces deux jours de travail.

Il faut, par ailleurs, préciser que le Parti démocratique sénégalais de l’ex président de la République, Abdoulaye Wade et le parti Rewmi de l’ancien premier ministre, Idrissa Seck, des formations politiques d’obédience libérale ont décidé de boycotter ce rassemblement pour protester contre la gouvernance de Macky Sall, l’actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même Libéral.

L’Internationale libérale représente une fédération mondiale des partis politiques libéraux et radicaux (sociaux-libéraux) du monde entier, fondée en 1947 sous l’appellation Union mondiale des partis libéraux. Elle a actuellement son siège à Londres.

 

La BCEAO veut accompagner les Etats dans leurs stratégies de digitalisation

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va accompagner sur la période 2019-2021les Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans la mise en œuvre de leurs stratégies de digitalisation nationale, a affirmé Mme Akuwa Azoma Dogbé, Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO.Elle animait un panel sur la digitalisation des Etats de l’UEMOA, entrant dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi par la BCEAO.

Selon Mme Dogbé, l’institut d’émission procédera à l’élaboration d’un guide méthodologique sur la conception et la mise en œuvre des politiques de digitalisation. « La vision de la BCEAO est de doter l’UEMOA de systèmes de paiement sûrs, efficients et accessibles sur la base de critères transparents et mettre à la disposition des agents économiques des moyens de paiement modernes et de faibles coûts », a-t-elle indiqué.

En attendant un état des lieux qui est en cours, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a mis en exergue quelques initiatives des Etats en matière de digitalisation des paiements publics. C’est ainsi qu’au Bénin, il y a eu la bancarisation des salaires et pensions en 2017, le paiement des allocations universitaires sans compter l’accès du trésor public au système de paiement. Quant au Burkina Faso, il y a la télé-déclaration des impôts et le lancement en septembre 2018 d’un programme de paiement des frais d’inscription universitaire via la téléphonie mobile.

Une initiative similaire est notée en Côte d’Ivoire avec la digitalisation du paiement des inscriptions dans les écoles secondaires ainsi que celle des prélèvements fiscaux pour les entreprises (déclaration, paiement). La Guinée-Bissau n’est pas en reste avec l’adoption de la loi sur les transactions électroniques, la digitalisation des pensions, des bourses et des allocations sociales.

Au Mali, Mme Dogbé signale la participation directe aux systèmes de paiement et la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Il en est de même du Niger avec ce compte dont le processus est en cours.

Concernant le Sénégal, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a signalé l’adoption jeudi de la loi sur les transactions électroniques et la digitalisation des pensions, bourses et allocations sociales.

Le processus de digitalisation des paiements publics est également en cours au Togo avec la création de l’Office Togolais des recettes (centralisation des circuits de paiement des services de douane et des impôts).

Sénégal : trois morts et des disparus dans le chavirement de pirogues

Un chavirement de cinq pirogues survenu, dans la nuit de mercredi à jeudi dans la brèche de Saint-Louis (nord), a fait au moins trois morts et plusieurs disparus, rapporte la presse locale.Les victimes sont toutes des pêcheurs. Les accidents mortels de pêcheurs sont devenus fréquents dans cette brèche qui, de 4 m au début, s’étend actuellement sur plusieurs kilomètres. Elle a été ouverte en 2003 dans la Langue de Barbarie pour sauver la ville de Saint-Louis des inondations.

Selon un bilan de ndarinfo.com basé dans cette ville, la brèche a déjà fait plus de 350 morts depuis son ouverture.

Sénégal : Le kilo de sucre baisse de 40 F Cfa

C’est un ouf de soulagement dans les ménages Sénégalais. Le président de la République, par le biais d’une libération du sucre, a permis aux importateurs de bien se positionner dans le marché local.

Cette libération du sucre a permis de bousculer le marché qui était sous le monopole de la compagnie sucrière sénégalaise (Css). En effet, depuis quelques temps, le président de la République a mis à contribution les importateurs de sucre. Ces derniers, officiant dans le marché avec liberté parce que le DIPA étant libéralisé, ont poussé la Css à revoir ses prix.

De ce fait, de 545.000 Fcfa la tonne, le prix a été revu à la baisse à 505.000 Fcfa la tonne d’où une baisse de 40.000 Fcfa sur chaque tonne. Cette baisse, imposée à la Css qui s’agite comme pas possible par la concurrence des importateurs qui vendent moins cher le sucre, a occasionné une baisse au niveau du kilo de sucre qui coûte maintenant 40 F de moins. Certains importateurs, sûrs de leur coup, proposent le kilo de sucre à 500 Fcfa.

Une situation que digère mal la CSS qui se sent bousculée car le marché est ouvert et tous les importateurs peuvent maintenant exercer une concurrence loyale pouvant affaiblir la compagnie sucrière sénégalaise qui ne cesse de se sucrer sur le dos des sénégalais depuis tout ce temps, sinon comment comprendre cette baisse des prix uniquement parce que les importateurs proposent mieux que ce qui a été vendu depuis toujours ? Une question qui mérite réflexion avant notre retour plus détaillé sur la question du sucre au Sénégal.

Classement FIFA : le Sénégal premier en Afrique

Le Sénégal, avec 1505 points au compteur, occupe la première place du classement Afrique des équipes nationales pour le mois de novembre dévoilé par la Fédération internationale de football association (Fifa) sur son site visité jeudi à APA.Le Sénégal a récolté les fruits de sa série de 3 victoires consécutives dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. En effet, les Lions ont battu à deux reprises le Soudan (3-0 et 0-1) et la Guinée équatoriale (0-1).

Ces victoires en match officiel permettent à l’équipe d’Aliou Cissé de gagner quatre points supplémentaires et de faire un bond de deux places au classement général. Premier en Afrique, le Sénégal pointe au 23èmerang mondial devant la Roumanie et derrière l’Autriche.

La Tunisie arrive en deuxième position avec 1493 points. Les Aigles de Carthage défaits par l’Egypte (3-2) à l’occasion de la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019 et en match amical contre le Maroc (0-1), chutent de quatre places. Au classement général, la Tunisie est 26ème devant la Slovaquie et derrière les Etats-Unis.

Grand gagnant du nouveau classement, le Maroc complète le podium africain avec 1440 points, soit 18 de plus par rapport au précédent ranking. Les Lions de l’Atlas s’installent confortablement à la 40ème place mondiale, juste derrière la Turquie et devant l’Australie.

Au plan mondial, la Belgique, malgré sa cuisante défaite face à la Suisse (5-2) dans la Ligue des Nations de l’Uefa, reste sur le toit du monde avec 1727 points. Les Diables rouges sont talonnés par la France (1726 points) et le Brésil (1676 points).

Classement FIFA – Top 10 Afrique :

1er Sénégal 1505 points, 2ème Tunisie 1493 points, 3ème Maroc 1440 points, 4ème Nigeria 1427 points, 5èmeRépublique Démocratique du Congo 1420 points, 6ème Ghana 1412 points, 7ème Cameroun 1394 points, 8èmeEgypte 1393 points, 9ème Burkina Faso 1371 points, 10ème Mali 1363 points.

La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de politique à 3 mois de la présidentielle avec, entre autres sujets, le retour de Karim Wade au Sénégal, le soutien d’Abdoulaye Baldé à Macky Sall et la plateforme de sécurisation des élections de Me Mame Adama Guèye.Dans Vox Populi, Farba Senghor, ancien chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), déclare que « Karim Wade ne reviendra pas».

Dans les colonnes de ce journal, M. Senghor soutient qu’ « (Abdoulaye) Wade, Karim Wade, Oumar Sarr, Me Madické Niang et Me Amadou Sall savent pertinemment que Karim Wade ne sera pas candidat » à la présidentielle du 24 février 2018.

C’est la raison pour laquelle, Farba Senghor indique qu’il ne sera pas surpris si « Abdoulaye Wade, demain, tende la main à Macky Sall, pour que son fils puisse s’en sortir ».

L’Union des Centristes du Sénégal (UCS) d’Abdoulaye « Baldé enclenche le saut » informe L’Observateur, soulignant que le maire de Ziguinchor (sud) renonce à sa candidature pour soutenir Macky Sall ». Poursuivant, ce journal renseigne qu’ « Aminata Gassama Baldé, son épouse, avait il y a quelques mois annoncé la couleur en créant un mouvement de soutien à l’action du chef de l’Etat Macky Sall ».

Cette décision est loin de faire l’unanimité dans les rangs de l’UCS. Pour le jeune centriste Babacar Badji, « Abdoulaye Baldé et son épouse ont rejoint Macky Sall dans le seul but de se laver à grande eau des poursuites judiciaires qui pèsent sur eux ». Le Conseil national de l’UCS devrait se tenir demain vendredi à Dakar pour entériner la décision.

De son côté, Sud Quotidien s’entretient avec Me Mame Adama Guèye, initiateur de la plateforme de sécurisation des élections, qui révèle qu’ « un dispositif a été mis en place pour un hold-up électoral ».

A en croire Me Mame Adama Guèye, « le processus électoral dépasse le fichier. Il commence en amont du vote et continue en aval. Dans tout le processus, il y a la possibilité de frauder. Nous avons aujourd’hui des inquiétudes sur les élections parce qu’il n’y a pas de transparence ».

Pour sa part, Le Quotidien rapporte que « Rewmi et le PDS boycottent » le 62ème Congrès de l’Internationale libérale prévu jeudi et vendredi à Dakar. Yankhoba Seydi, le chargé des relations extérieures du parti d’Idrissa Seck fait savoir que « l’exil forcé de Karim Wade (au Qatar), la refonte du fichier électoral, le refus de partage du fichier, la rétention des cartes d’électeur, la répression aveugle de toutes les manifestations sont des violations des droits humains qui sont à la base de cette décision ».

Dans les colonnes de L’AS, Yankhoba Seydi estime que « Macky Sall est maoïste de lait et de sang encagoulé dans un masque libéral ». En tout cas, WalfQuotidien fait remarquer que les « jeunes de Rewmi et du PDS violent le mot d’ordre de boycott ».

Coupe de la Caf : le Djoliba AC neutralise Génération Foot (0-0)

Génération Foot a été tenu en échec, mercredi soir au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (ouest), par le Djoliba Athletic Club en match comptant pour le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf).Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal la saison écoulée n’a pas réussi à prendre le dessus sur le Djoliba AC, finaliste malheureux de la dernière édition de la Coupe du Mali.

Malgré le manque de compétition dû à l’arrêt du championnat malien depuis 3 ans à cause de la menace terroriste, le Djoliba a résisté pour empocher le point du nul. Pour se qualifier, Génération Foot devra aller à la conquête de Bamako avec l’interdiction de s’incliner.  

Sénégal : Onu Femmes pour l’éradication des violences faites aux femmes

Onu Femmes, à travers Diana Ofwona sa directrice régionale, a dénoncé mercredi soir à Dakar, toutes les formes de violences faites aux femmes à l’occasion de la première édition du Gender Ataya.« Plus d’un tiers des femmes dans le monde ont été victimes de violence physique ou sexuelle à un moment ou à un autre de leur vie. En outre, les recherches indiquent que le coût de la violence à l’égard des femmes pourrait s’élever annuellement à environ 2 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 1,5 milliard de dollars », a déclaré Diana Ofwona, la directrice régionale d’Onu Femmes.

Le Gender Ataya a offert  à une kyrielle de jeunes un cadre d’échanges autour de problématiques comme la violence domestique, la violence dans l’espace public et les violences basées sur le genre en milieu scolaire. 

Cette activité,  dont le thème est « briser la culture du silence autour des violences faites aux femmes et aux filles », s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de 16 jours d’activisme visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles.

Selon Diana Ofwona, « l’année écoulée a été extraordinaire en termes de prise de conscience de l’ampleur des différentes formes de violence infligées aux femmes et aux filles. La campagne MeToo (moi aussi en anglais), l’un des mouvements sociaux les plus virulents et les puissants de ces derniers temps, a mis cette question sous les projecteurs ». 

Poursuivant, elle a souligné que cette prise de conscience a été renforcée par « l’attribution du prix Nobel de la paix en 2018 à deux militants remarquables, Nadia Murad et Denis Mukwege, qui travaillent à mettre fin à la violence contre les femmes en situation de conflit ».

Dans le monde, de nombreux cas de violence à l’égard des femmes sont passés sous silence. Pour Onu Femmes, il temps que la parole se libère. « Les femmes font de plus en plus preuve de courage en s’ouvrant pour parler de leur expérience mais nous savons qu’entre les victimes d’agression sexuelle et l’agresseur, se trouve le témoin silencieux », a souligné Mme Ofwona. 

En outre, a-t-elle indiqué, « le silence agit comme un catalyseur. Le silence de la survivante n’existe pas parce qu’elle le souhaite. Il lui est imposé par la peur et la normalisation de telles situations. C’est bien ce silence qui doit absolument être brisé ».  

Le thème mondial du plaidoyer pour la campagne de cette année est « Ecoutez moi aussi, Orangez le monde ». Ainsi, Onu Femmes invite les personnes sensibles à cette cause à porter « la couleur orange, symbole d’un monde sans violence basée sur le genre ».

Vers un relèvement du taux d’équipement des exploitants agricoles guinéennes

La présidence de la République guinéenne, dans une note parvenue mercredi à APA, informe que le processus d’intensification agricole du pays sera soutenu par la mise en place d’un fonds de mécanisation agricole en vue de relever le taux d’équipement des exploitants agricoles de 30% actuellement à 75%.A travers cette politique, le gouvernement guinéen ambitionne de porter à  850 000 tonnes la production annuelle de riz dans le pays et couvrir ainsi les besoins du pays en la matière. Cette mécanisation devrait également permettre un renforcement substantiel des revenus des producteurs et faire disparaitre en même temps le spectre des massives importations.

Par ailleurs, il est prévu une utilisation plus accrue des semences améliorées par les producteurs, en faisant passer leur taux d’utilisation de 20% actuellement à 60% et la promotion de l’utilisation de la fumure organique et des engrais afin d’améliorer les rendements.

Les cultures de rentes et en particulier le coton qui fait vivre directement ou indirectement près de 10% de la population, ne seront pas exclues de cette nouvelle dynamique et bénéficieront de « de toute l’attention requise » afin de garantir son développement.

Le gouvernement guinéen prévoit également d’assainir la situation financière de la filière coton, approfondir le processus de sa restructuration pour consolider sa compétitivité et renforcer la promotion de la transformation du coton au plan local.

A côté de cette nouvelle politique agricole, le gouvernement guinéen compte mener des actions dans le domaine de la santé de proximité, l’alphabétisation de masse et la promotion de l’éducation pour sortir les campagnes de leur état d’arriération.

La BCEAO note une amélioration de l’accès des populations aux services financiers

Dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi dernier par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la directrice de l’inclusion financière de cet institut d’émission s’est félicitée, mercredi à Dakar, de l’amélioration de l’accès des populations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) aux services financiers. »L’analyse de la situation de l’inclusion financière, à partir des indicateurs d’accès, d’utilisation et d’accessibilité-prix, laisse apparaître, globalement, une amélioration de l’accès des populations aux services financiers, un accroissement de l’utilisation de ces services et une évolution contrastée des conditions de banque », a laissé entendre Mme Gisèle Kény Ndiaye, directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.

Selon elle, le taux global de pénétration démographique (qui mesure le nombre de points de services pour 10.000 habitants) est ressorti à 35 points pour 10.000 adultes en 2017, contre 0,9 point en 2007.

Quant au taux global de pénétration géographique (qui exprime le nombre total de points de services financiers sur une superficie totale de 1000 km2), Mme Ndiaye a dit qu’il s’est établi à 70 points en 2017 contre 1,2 point en 2007.

Evoquant l’utilisation des services financiers dans l’espace UEMOA, la directrice de l’inclusion financière a soutenu que le taux de bancarisation strict (pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les banques) est passé de 7,6% en 2007 à 17,2% dix ans plu tard.

Durant cette même période, le taux de bancarisation élargi (pourcentage des populations détenant un compte bancaire dans les banques et les institutions de microfinance) est passé de 16,7% à 36,2%. Ce pourcentage est beaucoup plus élevé dans le cadre du taux global d’utilisation des services financiers ou taux d’inclusion financière (cumul du taux de bancarisation élargi et du pourcentage de la population adulte titulaire d’un compte dans les établissements de monnaie électronique). Il est ressorti à 55,2% en 2017 contre 14,3% en 2007.

Concernant en revanche l’accessibilité-prix des services financiers dans l’UEMOA, elle a révélé des données contrastées des conditions de banque. « Le taux d’intérêt réel pratiqué par les banques sur les dépôts de la clientèle et le taux d’intérêt réel des crédits octroyés par ces mêmes établissements bancaires sont passés respectivement de 2,3% et 5,3% à 4,4% et 6,1% entre 2007 et 2017 », souligne Mme Ndiaye.

De l’analyse des trois indicateurs, elle en conclut que le secteur de la microfinance et les services financiers via la téléphonie mobile contribuent fortement au relèvement du taux d’inclusion financière dans l’UEMOA au cours de la dernière décennie.

« Cette situation permet d’entrevoir les efforts restant à fournir pour améliorer l’accès et l’utilisation effectifs des produits et services par les populations où une frange importante demeure encore exclue des services financiers de base tels que l’épargne, le crédit et l’assurance », a affirmé Gisèle Kény Ndiaye, directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.

L’ONU « réfléchit » sur ses missions militaires en Afrique (Ibn Chambas)

L’Organisation des Nations Unies « réfléchit sur les manières » dont elle effectue ses missions de maintien de la paix en Afrique, après les nombreuses interrogations sur leur nature et impact dans certaines régions du continent en proie surtout aux conflits terroristes, a annoncé, mercredi à Dakar, son représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas.« On est en train de faire des réformes aux Nations unies, y compris des réflexions sur les manières dont nous faisons les maintiens de la paix en Afrique et ailleurs », a déclaré M. Ibn Chambas, invité à s’exprimer sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et les prochaines échéances électorales en Afrique de l’Ouest par les représentants de la presse internationale au Sénégal.

« L’extrémisme violent et le terrorisme sont un nouveau défi pour nous. Et la manière de lutter contre ces défis doit aussi être appropriée. Parce qu’en réalité, les missions d’intervention de maintien de la paix, dans le passé, se faisaient dans un contexte où il y avait deux parties au conflit bien définies (rebelles contre gouvernement) », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, on assiste à une « guerre asymétrique où on ne peut pas s’asseoir et discuter avec les terroristes », a-t-il poursuivi.

Son « point de vue est qu’il faut une réflexion pour trouver comment lutter contre le terrorisme, avec l’appui non pas seulement des Nations unies mais de la communauté internationale toute entière ».

Donnant l’exemple de la Somalie « où nous avons concentré nos efforts pour nous battre contre le groupe Shebab », débouchant ainsi sur « sur un grand succès », le représentant spécial de l’ONU note cependant pour « le Sahel, on n’a pas obtenu jusqu’à maintenant de la communauté internationale d’accepter ce modèle, à mon avis, qui a bien marché en Somalie ».

Le 5 novembre dernier, le président sénégalais Macky Sall avait appelé, au 5e Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, à revoir les missions militaires de l’ONU dans le continent pour une meilleure efficience, trouvant surtout anormal, au vu des forces de défense déployées au Mali, que ce pays continue de vivre dans l’insécurité.

Toutefois, Mohamed Ibn Chambas, souhaitant par ailleurs un « financement pérenne » pour la force G5 Sahel, espère aussi « qu’avec la mort de Koufa, il va y avoir une diminution » des violences terroristes au Mali.

La semaine dernière, le ministère malien de la Défense a confirmé la « neutralisation » d’une trentaine de terroristes dont le chef djihadiste Hamadoun Koufa « probablement » mort.

Cette opération militaire a été menée conjointement par l’armée nationale et la force française Barkhane au centre du Mali.

Pharmacie : les experts, pour la formation et la règlementation du secteur

Des participants au Forum Galien Afrique ont insisté mercredi 28 Novembre, sur la formation des ressources humaines et la réglementation du secteur pharmaceutique.

Ces préoccupations ont été exprimées lors du panel portant sur le thème « Accès universel aux médicaments et aux autres produits », au deuxième jour du Forum Galien Afrique.

Parlant de ce travail de réglementation, Abdourahmane Diallo, ministre-conseiller en santé publique de la République de Guinée, a expliqué que son pays est en train de « mettre en place un comité d’évaluation des grossistes répartiteurs ».

« On en avait plus de cent en Guinée. L’idée, ce n’est pas de réduire le nombre mais de réguler, a-t-il expliqué. On a arrêté de donner des agréments. Désormais, nous allons les attribuer selon les besoins et les normes ».

Pour Martha Smit, membre de Life Sciences Group de Johannesburg, « l’éducation permet aux populations de connaitre les produits auxquels elles ont accès ».

Elle a plaidé pour une harmonisation de la réglementation, en vue de « créer un moyen efficace » de promotion de l’accès universel aux médicaments.

Le Professeur Paul Lavany, directeur de Empover School of Health en Inde, note lui qu’au niveau national et au niveau international, « les produits changent, donc les ressources humaines doivent être bien formées ».

« Les pays ont besoin de services qui travaillent de manière continue pour les populations. Il faut une formation continue, nous avons commencé à travailler dans 25 pays pour cela », a-t-il dit.

Pour sa part, Mabingué Ngom, directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais) en Afrique de l’Ouest et du Centre, a insisté sur l’importance de la planification familiale.

« La planification familiale reste un levier sur lequel il faut agir pour influer sur toutes les autres maladies et problématiques de santé. Il est important d’investir dans la santé de la reproduction », a-t-il dit.

« Nous avons besoin de ressources. Il n’y a pas de santé sans produits et médicaments. Un effort massif doit être fait pour changer la donne sur le terrain », a ajouté M. Ngom.

Selon lui, « il n y a aucune chance pour l’atteinte des objectifs de développement durables si nous ne réglons pas la question des médicaments surtout ceux de la santé de la reproduction ».

Tambacounda : 551 millions CFA de primes accordé à 18 entreprises

Les 18 entreprises bénéficiaires sont spécialisées dans des secteurs tels que la restauration, l’agriculture, le maraîchage et la boulangerie.

Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal (BMN) a annoncé mercredi avoir approuvé des investissements de l’ordre de 1, 2 milliard de francs CFA à 18 entreprises du sud-est du Sénégal, lesquelles bénéficieront dans ce cadre de primes de 551 millions de francs CFA, a appris l’APS.

Les dossiers des entreprises bénéficiant des primes ont été validés par un comité de pilotage restreint, dans le cadre d’un programme visant à soutenir la création et le développement des petites et moyennes entreprises.

« Pour bénéficier de ces primes, il suffit de remplir les conditions d’éligibilité. Il s’agit d’être dans un secteur d’activités productif qui crée de la valeur ajoutée pour un chiffre d’affaires assez important », a expliqué le directeur exécutif du BMN lors d’une cérémonie de signature de conventions avec les 18 entreprises concernées.

Ibrahima Diouf précise que le montant du chiffre d’affaires de chaque entreprise bénéficiaire ne doit pas dépasser 500 millions de francs CFA, car le programme s’adresse aux petites et moyennes entreprises.

« Le BMN veut accompagner ces entreprises pour qu’elles soient mieux productives et lutter contre les causes profondes de l’immigration clandestine dans la région sud-est du pays », a expliqué M. Diouf.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Développer l’emploi au Sénégal, renforcement de la compétitivité des entreprises et de l’employabilité dans les zones de départ », financé par l’Union européenne avec délégation de l’Agence française de développement (AFD).

D’un budget global de 26 milliards de francs CFA dont 7,7 milliards pour la mise à niveau des entreprises, le programme investisse dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, Louga et Matam. Il est prévu pour une durée de 4 ans (2017- 2020).

Selon M. Diouf, environ 1, 9 milliard de francs CFA d’investissements et 934 millions de primes ont été octroyées à 26 entreprises depuis le démarrage du Programme dans la zone sud-est, indique un dossier de presse.

 

Ethiopian Airlines sacrée meilleure compagnie en Afrique en 2018

Ethiopian Airlines, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, annonce, avoir reçu, pour la 7e année consécutive, le prix de la meilleure compagnie aérienne en Afrique pour l’année 2018.Ce prix qui reconnait les « performances financières exceptionnelles » de la compagnie aérienne a été décerné le 27 novembre 2018 à l’occasion de la 50ème Assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA +abréviation anglaise+) qui s’est tenue à Rabat au Maroc, informe le document.

« Ce prix souligne les efforts continus et le travail acharné des employés d’Ethiopian qui sont très engagés pour le succès extraordinaire de notre compagnie aérienne. La récompense témoigne également de la solidité de notre plan de croissance rapide, rentable et durable, Vision 2025, et du modèle commercial associé », a déclaré le Directeur général du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam, cité par le communiqué.

Remerciant l’AFRAA et les compagnies sœurs d’Afrique pour le choix porté sur son entreprise, Tewolde Gebremariam a appelé ses collègues, partenaires de l’industrie, les gouvernements et toutes les parties prenantes du secteur à définir des stratégies pour travailler ensemble afin de tirer parti des opportunités découlant du boom des affaires et des investissements sur le continent et de faire passer le rôle de la connectivité aérienne à un niveau supérieur.

« Surtout, nous devons tous mettre en synergie nos forces pour réaliser la vision de créer un marché unique et unifié du transport aérien en Afrique », a-t-il conclu.

Présidentielle 2019 : l’ONU appelle les acteurs politiques au dialogue

Selon le représentant spécial du SG des Nations Unis pour l’Afrique de l’Ouest, le maintien du dialogue entre les différents acteurs permettra d’atténuer les tensions précédant la tenue du scrutin.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a souligné mercredi à Dakar, la nécessité pour les acteurs politiques sénégalais de maintenir le dialogue afin d’atténuer les tensions précédant la tenue en février prochain d’une élection présidentielle.

« Nous suivons avec intérêt les préparatifs pour l’élection présidentielle du 24 février 2019. Nous continuons d’encourager l’opposition et le gouvernement à maintenir le dialogue pour atténuer les tensions », a-t-il dit lors d’une rencontre avec des membres de l’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES)

Dr Chambas a, à cet égard, rappelé la tenue lundi dernier à Dakar d’un dialogue sur la participation politique des femmes à ce scrutin.

« Nous prenons ces initiatives au Sénégal et dans la sous-région pour encourager l’inclusion dans les processus électoraux pour une démocratie saine », a fait valoir le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Il a également soutenu que les processus électoraux en Afrique de l’Ouest avaient connu beaucoup d’avancées matérialisées par l’organisation d’élections libres dans plusieurs pays.
« C’est un acquis majeur qu’il ne faut pas sous-estimer. En 2019, nous aurons une série d’élections au Bénin, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, Nigeria et Sénégal. En 2020, Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso », a rappelé Dr Chambas.

A moins de trois mois de la tenue de la prochaine élection présidentielle, le débat politique au Sénégal tourne, entre autres, autour de la fiabilité du fichier électoral que des opposants souhaitent contrôler.

Une demande jusque-là rejetée par le ministère de l’Intérieur en s’appuyant sur la loi qui n’autorise à ne délivrer le fichier général des électeurs qu’à deux semaines du scrutin.

Toutefois, le ministère de l’Intérieur a mis en ligne une plateforme permettant à chaque citoyen de vérifier sa présence sur le fichier électoral.

 

Sénégal : l’inclusion financière n’est pas pour les riches (responsable)

L’inclusion financière n’est pas pour les riches car ces derniers n’ont pas « besoin d’être inclus », a déclaré, mercredi à Dakar, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ahmadou Al Aminou Lo.« Ceux qui ont besoin d’être inclus c’est ceux qui ont une épargne aussi modeste que ce soit mais qui ont besoin de faire progresser un commerce, de commencer un commerce ou de faire un projet de vie », a expliqué M. Lo qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’un atelier d’échanges avec les émetteurs de monnaie électronique et les sociétés de paiement en ligne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière dans l’Union monétaire ouest-africaine que la Banque centrale va désormais organiser annuellement. L’inclusion financière suppose l’accès à un point de service (banque, mutuelle d’épargne crédit ou un point de service de monnaie électronique) et la capacité de les utiliser à un coût abordable.

De l’avis du directeur national de la BCEAO, les services financiers digitaux notamment le mobile money (la monnaie qui passe par les téléphones portables) constitue, aujourd’hui, le meilleur moyen d’inclure les personnes exclues du service financier.

Il appelle ainsi les personnes concernées à utiliser cet outil pour épargner de l’argent et permettre aux institutions financières de connaitre leur capacité d’épargne et pouvoir éventuellement leur prêter de l’argent.

« Avec la monnaie électronique, vous avez désormais la possibilité de faire connaitre votre chiffre d’affaire quotidien que ça soit 1000 f ou 2000 f et à partir de là si vous venez vous leur dites je veux que tu me prêtes 50 000 f, il sait déjà à partir de votre compte de monnaie électronique ce que vous gagnez », a encore ditAhmadou Al Aminou Lo.

Évoquant le problème d’échec de transfert ou de réception d’argent, le directeur national de la BCEAO a indiqué que le public a le droit de réclamer ses droits en s’adressant d’abord à l’établissement de monnaie électronique et au cas où il ne réagirait pas, la victime doit immédiatement écrire à la Banque centrale ou à l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour réclamer son dû.

Une fois la Banque centrale informée, elle s’adressera à l’établissement de monnaie électronique et donnera un délai pour répondre à la requête du client après examen de la réponse fournie par le point de service, a précisé M. Lo.

S’agissant de la protection des données personnelles des clients, Ahmadou Al Aminou Lo a invité les citoyens à avoir confiance au système réglementaire mis en place par l’Etat et qui punit toute institution ou personne qui outrepasse les lois régissant le secteur.

L’ONU suit « avec intérêt » le processus électoral au Sénégal (Ibn Chambas)

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a déclaré mercredi à Dakar que son institution suivait « avec intérêt » la prochaine élection présidentielle du Sénégal, dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.« Le Sénégal, nous suivons avec intérêt. (…) Nous continuons d’encourager l’opposition et le gouvernement à maintenir le dialogue pour atténuer les tensions », a soutenu le diplomate onusien.

Il était l’invité, à la Maison de la presse de Dakar, de l’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES) et s’exprimait sur le thème de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et les prochaines échéances électorales en Afrique de l’Ouest.

« Nous avons soutenu l’organisation, lundi passé, d’un dialogue de participation politique dans les élections présidentielles. Nous prenons ce genre d’initiatives sur le Sénégal mais aussi ailleurs dans le monde pour renforcer l’inclusivité dans le processus électoral », a poursuivi M. Chambas, appelant surtout à « éviter les divisions et les tensions » pour ne pas « assombrir le paysage politique » comme cela s’est passé « lors des élections locales d’octobre » dernier en Côte d’Ivoire, « un autre pays important de la région ».

« Les élections ne se limitent pas simplement à aujourd’hui. Il est précieux de se concentrer notamment à travers un travail de prévention… », a-t-il dit, rappelant qu’en 2019 « nous aurons des élections au Bénin, en Guinée, en Guinée Bissau, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas a relevé « des avancées notables » en Afrique de l’ouest et au Sahel, bien que « les obstacles et les défis existent ».

« Beaucoup de pays africains ont réussi à organiser des élections libres et crédibles, et surtout sans violence. C’est un acquis majeur à ne pas sous-estimer », s’est-il réjoui, même si « les processus électoraux et la persistance de l’insécurité, notamment la menace terroriste » constituent des « obstacles » et des « défis » à relever et en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Loi de finance 2019 : le budget du ministère de l’Economie en hausse

Le budget du ministère de l’Economie solidaire et de la microfinance est passé de 2 milliards 864 millions 793 milles 120 e 2018 à  11 milliards 468 millions 948 mille 312 F.

Le budget du ministère de l’Economie solidaire et de la Microfinance pour l’exercice 2019 s’élève à 11 milliards 468 millions 948 mille 312 FCFA, contre 2 milliards 864 millions 793 mille 120 FCFA en 2018.

Il enregistre ainsi une hausse est de 8 milliards 604 millions 155 mille 192 FCFA, en valeur absolue et 300, 34% en valeur relative.

Selon la ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance, Aminata Angélique Manga, le projet de budget exprime toujours « une volonté politique et des choix stratégiques ».

Mme Manga dont les propos sont rapportés par le rapport de présentation du budget, a assuré que la création en 2017 de son département « est une des principales innovations de l’architecture gouvernementale ».

« Elle traduit la volonté du président de la République de faire de l’économie sociale et solidaire et de la microfinance des leviers au service de l’inclusion financière et sociale », a-t-elle ajouté.

Mme Manga a en outre assuré, concernant les projets financés par son ministère, que les critères de financement « obéissent à des règles strictes’’, soulignant qu’en réalité, son ministère « se fonde sur le respect de l’équité et de la transparence ».

« Pour être financé, un projet doit être susceptible de créer de la valeur ajoutée et des emplois. Dès lors qu’un projet est fiable et obéit aux conditions de financement, il sera enrôlé, abstraction faite des considérations partisanes », a-t-elle fait comprendre.

 

Violence basée sur le genre : 68 % des victimes adoptent le silence

Les victimes des violences au Sénégal ne font pas recours à la justice selon la coordonnatrice du programme ONUFEMME-Sénégal, Dieynaba Wane Ndiaye.

Au Sénégal les femmes sont victimes de plusieurs sortes de violences et la majorité des victimes préfère garder le silence. Ce qui augmente le taux d’impunité des responsables de ces exactions. Selon la coordonnatrice du programme ONUFEMME-Sénégal, Dieynaba Wane Ndiaye 68 % des victimes ne portent pas plainte ou ne dénoncent pas les exactions commises contre elles. Elle a donné ces chiffres lors de la rencontre en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Famille et du Genre entre dans le cadre de l’agenda des « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Les violences que subissent les femmes au Sénégal sont de plusieurs genres, l’excision, les violences conjugales, le viol et bien d’autres. Parlant de la pratique de l’excision sur la jeune fille, Dieynaba Wane a déclaré que « pour la pratique de l’excision et des mutilations génitales, quelques régions sortent du lot ».

D’après elle, progressivement, la pratique de l’excision et des mutilations génitales est de moins de 5% dans le nord du Sénégal, mais dépasse 10% dans le sud.

« Nous savons tout de même qu’au nord, il y a un hub de plus de 61% et cela démontre que nous avons une cartographie de ce phénomène qui va nous permettre de développer des programmes d’actions pour voir quelles sont les actions à mener. »

Elle a également lors de cette rencontre partagé des données de l’Enquête démographique et de santé-2017 (EDS-2017) sur le pouvoir d’action des femmes et les VBG. Les résultats de cette enquête ont révélé que toutes ces sortes de violences relèvent de violences domestiques, de violences en milieu professionnel et de violences en milieu de formation.

« Les résultats que nous venons de partager vont nous permettre ensemble de développer des stratégies permettant d’éradiquer ce phénomène dans les toutes prochaines années », a dit Mme Ndiaye, précisant que cela passe par le renforcement de la sensibilisation, de l’information et de la formation.

Elle s’est dite satisfaite du déroulement de cet atelier de restitution de l’EDS-2017 qui, pour la première fois, a intégré les questions de VBG et d’autonomisation de la femme dans ses activités.

« Cette restitution nous montre qu’il y a encore beaucoup à faire sur les questions de violence, mais aussi nous gratifie de statistiques fiables pour les différentes régions du Sénégal », a dit Dieynaba Wane Ndiaye.

 

Macky Sall et son ministre de l’Intérieur font les choux gras des quotidiens sénégalais

Les congrès d’investiture du candidat Macky Sall organisés ça et là par les partis alliés en perspective de la présidentielle du 24 février 2019, ainsi que la sortie du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, sur le fichier électoral lors du vote de son budget à l’Assemblée nationale, sont traités en priorité les quotidiens sénégalais parus mercredi.« Présidentielle 2019-Macky investi par Tanor et Niasse (respectivement présidents du Haut conseil des collectivités territoriales et de l’Assemblée nationale) : La machine BBY (Benno Bokk Yakaar) s’emballe », titre EnQuête.

Le journal explique que le Pati socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) ont décidé, hier, de faire du président Macky Sall leur candidat à la présidentielle.

« Ensemble, nous regardons vers un futur balisé par une victoire nette et sans bavure, dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février », dit Macky Sall dans EnQuête qui informe, par ailleurs, que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar tient son congrès d’investiture, ce 1er décembre et attend 105.000 personnes à Dakar Arena.

« Présidentielle-Niasse et Tanor investissent Macky : Congrès malgré », titre Le Quotidien.

« Présidentielle 2019-Soutien tous azimuts : Macky investi par tous les pouvoirs », rapporte L’Observateur, rappelant que le Ps et l’Afp plébiscitent le patron de Benno Bokk Yakaar.

Nos confrères ajoutent que Macky décroche, par le biais de Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse), le soutien de la Fédération des imams et Oulémas du Sénégal.

« Les 266 chefs de village de Fatick (dont Macky Sall a été le maire) s’alignent derrière leu fils », poursuit L’Obs.

De son côté, Vox Populi écrit que « Tanor et Niasse font de Macky leur champion ».

A propos du débat houleux à l’Assemblée nationale sur le processus électoral, ce journal note que « Aly Ngouille Ndiaye nargue l’opposition ».

« Aly Ngouille Ndiaye clarifie le jeu » dans Sud Quotidien et affirme : « jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est moi qui vais organiser les élections ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Aly Ngouille Ndiaye (est) intraitable » à propos du fichier électoral et de l’organisation des élections.

Sénégal : 15.000 délégués attendus à l’investiture de Macky Sall (Responsable)

Le président Macky Sall, candidat à sa succession à la présidentielle du 24 février 2019 sera investi le 1er décembre, une cérémonie à laquelle sont attendus 15.000 délégués venant des 14 régions du Sénégal et 105.000 militants, a annoncé, mardi soir à Dakar, Seydou Guèye membre du pôle communication du congrès d’investiture.« Quinze mille délégués venant des 14 régions du Sénégal, des militants de la diaspora, des chefs d’Etats et de gouvernements, entre autres, sont attendus à l’investiture de Macky Sall le 1er décembre 2018 à Dakar Arena (Diamniadio) », a notamment dit M. Guèye.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Seydou Guèye, par ailleurs ministre porte-parole du gouvernement a affirmé que le congrès d’investiture de Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, « c’est la rencontre entre un homme et la force militante engagée à ses côtés, pour lui assurer une brillante réélection et lui permettre de poursuivre son œuvre au profit exclusif des Sénégalais ».

« Qu’il s’agisse de Benno Bokk Yakaar, la coalition victorieuse à toutes les épreuves électorales depuis 2012 ou de la nouvelle dynamique d’ensemble portée par la grande coalition de la majorité présidentielle constituée d’hommes et de femmes qui ont su apprécier qualitativement l’offre politique du président Macky Sall et les termes de son bilan à la tête du Sénégal depuis le 02 avril 2012 », a-t-il indiqué.

Des partis politiques alliés, dont le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp)  dirigés respectivement par Ousmane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, ont déjà investi officiellement le président Macky Sall.

Ligue africaine des Champions : le Jaraaf bat Koroki (1-0)

Le Jaraaf s’est imposé, mardi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, face à Koroki sur le score d’un but à zéro en match comptant pour le premier tour prélimaire de la Ligue africaine des Champions.Mettant le bleu de chauffe dès l’entame de la partie, les Médinois sont rapidement récompensés de leurs efforts. Grâce à sa clairvoyance, le milieu de terrain Alioune Tendeng délivre une passe millimétrée dans la surface de réparation à Youssou Paye.

Le capitaine du Jaraaf se débarasse de son vis-à-vis et centre en retrait pour Ousseynou César Guèye qui, spontanément, reprend le cuir avec le plat du pied. Son tir croisé transperce les filets (1-0, 3ème mn).

Malgré cette ouverture du score express, Koroki ne perd pas ses moyens. Au contraire, le champion en titre au Togo gère avec malice les temps forts de l’adversaire et profite de ses quelques errements défensifs pour faire changer la menace de camp.

Sur un centre, l’explosif attaquant Bodzroma Kokouvi réussit à placer une tête puissante, mais du bout des gants, Pape Diatta Ndiaye, le portier du Jaraaf effleure le ballon qui finit sa course sur le poteau (25ème mn).

En début de seconde période, le Jaraaf connaît un trou d’air qui ne profite pas Koroki pour recoller à la marque. Sentant le danger, Malick Daf, le coach du club de la Médina injecte du sang neuf avec les entrées de l’ailier Albert Lamane Diène et de l’avant-centre Benoît Toupane.

Des changements qui, rapidement, permettent au Jaraaf de se redresser et d’installer la crainte du côté des Togolais. Avec plus de justesse technique et de lucidité, ces renforts offensifs auraient pu alourdir le score.

Dans les arrêts de jeu, Albert Lamane Diène, à la réception d’un centre en retrait de Youssou Paye toujours dans les bons coups, écrase sa tentative (90ème mn). Bénéficiant d’un centre bien dosé, Benoît Toupane rate un but tout fait au grand dam des supporters (91ème mn). Finalement, le Jaraaf ne se fera pas punir et gagne sur la plus petite des marges (1-0).

Un succès dont se satisfait le technicien Malick Daf qui, tout de même, a constaté l’inefficacité de ses poulains. « Quand on a marqué le but, on n’a pas continué à pousser. On a parfois reculé. Mes joueurs étaient trop pressés d’inscrire le deuxième but. Dans le contenu, on peut mieux faire. Nous irons au Togo pour gagner parce que la défense de Koroki est prenable », a dit Daf.

Pour sa part, Bréhima Traoré, le coach de Koroki a regretté le manque d’inspiration de son équipe sur le plan offensif. « Mes joueurs ont bien joué mais ils n’ont pas été dangereux. Pour avoir un résultat positif, il faut marquer. Nous n’avons eu qu’une seule occasion durant tout le match », a-t-il reconnu. Selon M. Traoré, tout s’est joué au début : « Nous avons perdu le match d’entrée de jeu. Pourtant, j’avais dit aux joueurs de tenir pendant au moins 20 minutes ». 

Dans une semaine, les deux formations vont se frotter à nouveau. Koroki n’a pas dit son dernier mot selon son entraîneur. « On va se préparer pour le match retour. On a vu aujourd’hui comment le Jaraaf joue. C’est une bonne équipe, mais on a une chance de se qualifier », a-t-il déclaré.    

Un maire sénégalais pour la territorialisation du Fonds vert pour le climat

Les organismes en charge du Fonds vert pour le climat (Fvc) doivent travailler à sa territorialisation au bénéfice des populations locales, a plaidé mardi à Dakar, Oumar Bâ, maire de Ndiob et vice-président de l’Association des maires du Sénégal (Ams).« Il faut une territorialisation du Fonds vert climat. Cela permettra aux collectivités territoriales exclues de ses dotations financières à cause des mécanismes mis en place de bénéficier de son appui », a notamment dit M. Bâ.

Il s’exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire de la délégation sénégalaise qui se rend à la COP24 prévue du 4 au 15 décembre à Katowice (Pologne).

Le Fonds vert pour le climat (FVC) est nouveau mécanisme international de financement de la lutte contre les changements climatiques. Selon Oumar Bâ, seule sa territorialisation peut permettre aux collectivités territoriales d’y accéder pour faire face aux changements climatiques qui impactent négativement sur les activités socio-économiques des populations.

De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Cheikh Dieng a estimé que le combat contre le réchauffement climatique « se joue en partie sur la scène internationale avec la tenue régulière des conférences mondiales sur le climat où des décisions importantes impactant le vécu quotidien des populations sont prises ».

Il a rappelé que les analyses scientifiques montrent des « dérèglements progressifs et une hausse globale des températures » ces deux derniers siècles.

Lutte contre les faux médicaments : Macky Sall propose la coopération internationale

Le président sénégalais, Macky Sall a déclaré, mardi à Diamniadio, à 30 km de Dakar, que le monde ne peut être sauvé du fléau de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments que par la « coopération internationale ».« Seule une coopération internationale efficace peut aider à faire face aux multiples ramifications de ce trafic criminel. Ainsi, en collaboration avec 18 pays africains, l’Organisation mondiale des Douanes a intercepté près de 260 millions de médicaments impropres à la consommation en juin 2017 », a affirmé le chef d’Etat sénégalais, à l’ouverture du Forum Galien international, un événement « majeur » qui se tient pour la première fois en Afrique depuis son lancement en 2009 à New York.

« Force est de constater que malgré les formidables progrès de la science médicale et pharmaceutique, des millions de personnes continuent de souffrir et de mourir de maladies évitables, guérissables ou contrôlables, faute d’accès aux médicaments et aux soins », a déploré Macky Sall.

Ainsi, note-t-il, « ce paradoxe des temps modernes explique tout le débat éthique lié à la protection abusive des brevets, au-delà des standards internationaux admis par l’Organisation Mondiale du Commerce ».

« L’on sait que cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix des médicaments et freine la fabrication de produits génériques sûrs, à des coûts plus abordables pour le plus grand nombre », a dit le président sénégalais, déplorant surtout le fléau de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments.

« En Afrique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100.000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits », a-t-il rappelé.

Le Prix Galien International ainsi que le Forum Galien, qui se tiennent du 27 et 28 novembre 2018 dans la capitale sénégalaise, sont organisés sous la présence effective de plusieurs personnalités, experts, praticiens et chercheurs, y compris des lauréats du Prix Nobel de Médecine.

Dans son intervention de ce matin, le président Sall a rappelé que le Prix Galien international, à « l’instar du Prix Nobel », récompense chaque année, depuis 1970, des chercheurs dont les réalisations contribuent à améliorer la condition humaine, grâce au développement de traitements innovants.

« Galien, faut-il le rappeler, fut un prestigieux médecin de l’antiquité, qui a abondamment voyagé et pratiqué des soins, y compris dans des cours royales. A l’image d’Hippocrate quelques siècles auparavant, il est l’un des précurseurs de la médecine moderne », a encore ajouté Macky Sall.