Feux de brousse au Sénégal : appel à plus de « civisme et de responsabilité

Le ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable a appelé, dans un communiqué parvenu mardi à APA, les personnes traversant les zones à risque « au civisme et à la responsabilité » en vue d’éviter les causes des feux de brousse dans leur pays.« En vue de prévenir de tels événements, le Ministère de l’Environnement et du Développement durable lance un appel au civisme et à la responsabilité, aux populations riveraines des forêts, aux éleveurs et à toutes les personnes traversant les zones à risque, afin d’éviter les causes des feux de brousse, très préjudiciables aux ressources fourragères nationales », a déclaré le ministère.

« La pluviométrie enregistrée cette année a occasionné le développement d’un tapis herbacé assez fourni, qui passe habituellement de vert à asséché dans la zone Nord, courant deuxième quinzaine du mois d’octobre », souligne le communiqué.

Dans ces circonstances, « onze (11) départs de feux » ont été répertoriés, « affectant une superficie totale de 5249 ha » dans les régions septentrionales de Louga, Saint-Louis et Matam.

« Les interventions énergiques des Unités de lutte du Service des Eaux et Forêts pré-positionnées, ont abouti rapidement à la maitrise totale de la situation, avec la collaboration des populations locales », s’est réjoui le ministère de l’Environnement, magnifiant par ailleurs le dynamisme « du dispositif d’alerte impliquant des comités villageois » et qui est présent « dans toutes les zones sensibles ».

En outre, le communiqué note que la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols, avec l’appui de partenaires, « a déjà entrepris l’aménagement et l’entretien des pare-feu dans la zone sylvopastorale ».

Ouverture à Dakar du deuxième forum de la Cedeao sur l’énergie durable

La deuxième édition du Forum Energie Durable (ESEF2018, sigle anglais) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a démarré, mardi à Dakar, a appris APA auprès des organisateurs.« La deuxième édition d’ESEF se tient du 13 au 15 novembre. Elle est axée sur les résultats et les réalités du marché. Au cours du forum, les participants vont examiner en détail les défis auxquels le secteur (énergétique) est confronté, les solutions pour les surmonter et les possibilités d’accélérer la mise en œuvre de projets innovations », rapporte une note à la presse parvenue à APA.

Institué en 2017, le Forum Energie Durable (ESEF) est à l’initiative du Centre de la Cedeao sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE, sigle anglais).

Il vise, ajoute notre source, à faciliter les investissements dans le secteur énergétique régional et encourage la coopération et les partenariats pour accélérer la mise en oeuvre d’un marché viable de solutions énergétiques durables au sein de la Cedeao.

« Le forum est aussi une plate-forme pour améliorer le paysage politique et règlementaire des investissements régionaux et internationaux du secteur privé et les institutions financières », souligne l’ECREEE.

Le portefeuille de la BM au Sénégal estimé à 977 milliards F CFA

Le portefeuille de coopération de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de F CFA, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.Les domaines couverts par cette coopération portent pour l’essentiel sur l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, le développement des compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence, a expliqué Amadou Ba qui s’exprimait lors de la présentation de la Revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal.

Poursuivant, il a indiqué que les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part d’un suivi rapproché avec l’implication effective des équipes de la BM à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.

De même, a-t-il ajouté, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.

Par ailleurs, le ministre des Finances a informé que la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services.

Toutefois, a indiqué Amadou Ba, le déficit budgétaire a connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.

Cependant, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux, a-t-il encore dit.

Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus, a-t-il conclu.

Vers une loi sur la gestion des déchets dangereux au Sénégal

Le Sénégal sera bientôt doté d’une loi sur la gestion des déchets dangereux, a appris APA, mardi à Dakar, de sources officielles.« Cette loi vise à organiser la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux au Sénégal pour assurer qu’ils ne créent pas de dommages à l’environnement et à la santé des personnes, aux animaux et aux écosystèmes naturels », a expliqué Benoit Cacheu, juriste au ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de partage et de validation de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets dangereux au Sénégal.

Pour être efficace, la prochaine loi se chargera de prévenir la nocivité des déchets dangereux, organiser leur collecte, règlementer les sites et installations de leur traitement et définir les rôles et responsabilités des acteurs intervenant dans leur gestion, entre autres.

« Avec cette loi, le Sénégal va transposer les dispositions des conventions de Bâle et de Stockholm dans ses lois nationales. Ce qui n’a jamais pu être fait, malgré la ratification par le pays desdites conventions », a indiqué Aïta Sarr de la Direction de l’environnement et des établissements classés.

« L’avenir du Sénégal ne s’arrête pas en 2019 » (magistrat)

Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) a invité, mardi à Dakar, les acteurs du champ politique sénégalais à savoir raison garder durant la période électorale car, à son avis, la vie reprendra son cours normal après la présidentielle du 24 février 2019.« Si la régularité de nos scrutins tient pour beaucoup à la qualité des textes qui l’organisent, elle dépend aussi de l’engagement de tous les acteurs (pouvoirs publics, magistrats, journalistes, organes de contrôle et citoyens). Il faut que nous puissions nous projeter au-delà de cette échéance électorale et garder à l’esprit que l’avenir du Sénégal ne s’arrête pas en 2019 », a soutenu Souleymane Téliko.

Il s’exprimait à l’atelier de lancement du projet « Sunu élection » auquel ont participé des universitaires, des représentants de la société civile, la Direction générale des élections (DGE), la Commission électorale nationale autonome (CENA), le Conseil constitutionnel et le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel (CNRA).

Le président de l’UMS a souligné que le Sénégal a « la chance de se prévaloir d’une tradition démocratique dans la grisaille ambiante ». En effet, pour le magistrat, « la tenue régulière d’élections libres, transparentes et régulières couronnées de résultats non contestés et non contestables est devenue au Sénégal une heureuse banalité ».

Cependant, M. Téliko reconnaît que « cette exemplarité n’est point le fruit du hasard parce que le Sénégal la doit au génie de son peuple qui a su, au prix de combat, conquérir des espaces de liberté et de citoyenneté mais également à d’illustres compatriotes qui sont parvenus, engagement et clairvoyance en bandoulière, à bâtir un consensus pour encadrer le processus électoral ».

Partant de là, il souhaite que les Sénégalais aient la responsabilité nécessaire pour « continuer cette belle œuvre en travaillant à fructifier ce bel héritage afin de le transmettre intact aux générations futures ».

En conclusion, Souleymane Téliko est revenu sur la mission dévolue à la justice en période électorale en indiquant que « le magistrat, de l’inscription sur les listes électorales à la proclamation définitive des résultats en passant par le contrôle des opérations de vote et leur recensement, joue un rôle déterminant dans la conduite du processus électoral ».

La 2ème édition de Préventica Dakar prévue en novembre 2019

La deuxième édition de Préventica Dakar se tiendra en novembre 2019 ont annoncé, mardi à Dakar, ses organisateurs.« La deuxième édition de Préventica Dakar est prévue en novembre 2019. Pour cette édition, nous voulons rehausser le nombre des pays participants, innover dans les ateliers thématiques en se focalisant sur le transfert de technologies en matière de prévention des risques professionnels », a expliqué Assane Soumaré, Directeur général de la Caisse de sécurité sociale au cours d’une conférence de presse.

La première édition de Préventica Dakar tenue en octobre 2017 avait enregistré la participation de 20 pays, 96 exposants et 3282 participants.

Pour la deuxième édition, M. Soumaré a indiqué qu’une attention particulière sera réservée au secteur informel qui « constitue aujourd’hui un secteur très important dans le paysage économique du Sénégal, mais aussi un secteur à risque compte tenu du fait de l’exposition de tout ce corpus aux risques professionnels ».

La prochaine édition sera organisée par la caisse de sécurité sociale du Sénégal, en partenariat avec Préventica France Internationale.

« Avec la deuxième édition de Préventica Dakar, nous tablons sur une plus grande ouverture, une diversification scientifique avec des commissions liées à la santé, à la sûreté mais aussi à travers toutes les activités thématiques à caractère scientifique qui vont converger vers la maitrise globale des risques », a dit Eric DEJEAN-SERVIERE, Directeur de Préventica France Internationale.

Augmentation de l’utilisation de la contraception moderne au Sénégal (rapport)

Un rapport « international révolutionnaire sur la planification familiale » au Sénégal, publié hier lundi par Family Planning 2020, révèle que l’utilisation de contraception moderne est « en augmentation », a appris APA mardi dans un communiqué.« Un rapport international révolutionnaire sur la planification familiale publié aujourd’hui (lundi 12 novembre) révèle que l’utilisation de contraception moderne est en augmentation au Sénégal où des mesures de planning familial ont bénéficié de dépenses significatives du gouvernement en 2018 », écrit African Media Agency, chargé de diffuser le communiqué de presse pour FP2020.

Dans son site internet, FP2020 se présente comme un partenariat mondial qui vise à autonomiser les jeunes filles et les femmes en investissant dans les services de planification familiale fondés sur les droits.

Ainsi, son nouveau rapport, intitulé « FP2020 : Catalyzing Collaboration », montre également « que l’utilisation de la contraception moderne a empêché plus de 280.000 grossesses non désirées et 100.000 avortements pratiqués dans de mauvaises conditions entre juillet 2017 et juillet 2018 ».

Malgré des progrès impressionnants, « seulement 18,8 % des femmes », dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans, utilisent à ce jour la contraception moderne au Sénégal, et le besoin non satisfait en matière de contraception moderne « persiste chez une femme mariée » sur quatre dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans, souligne le communiqué.

Au-delà du Sénégal, le rapport montre que les femmes et les jeunes filles « sont plus nombreuses que jamais à faire le choix volontaire » d’utiliser la contraception dans les 69 pays aux revenus les plus faibles dans le monde.

Par ailleurs, le rapport fait figurer « pour la toute première fois » de nouvelles données concernant les dépenses du gouvernement sur la planification familiale au Sénégal.

Le processus électoral au cœur d’une réflexion des magistrats sénégalais

L’Union des magistrats sénégalais (UMS), bénéficiant de l’appui de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a procédé mardi à Dakar, au lancement de son projet intitulé « Sunu élection » qui vise à œuvrer pour des élections libres et transparentes au Sénégal.« Ce projet d’une valeur de 40 millions F CFA financé par l’USAID comporte deux volets. Le premier est pédagogique avec une vingtaine de sessions de formation qui seront tenues dans les ressorts des 5 Cours d’Appel du Sénégal et le second est logistique avec un lot d’équipements composé entre autres de photocopieuses, d’imprimantes et de scanners qui serviront à renforcer les capacités techniques des juridictions bénéficiaires », a annoncé Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS).

Il participait à l’atelier de lancement du projet « Sunu élection » auquel ont pris part des universitaires, des représentants de la société civile, la Direction générale des élections (DGE), la Commission électorale nationale autonome (CENA), le Conseil constitutionnel et le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel (CNRA).

Selon la Directrice adjointe de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), « le Sénégal est reconnu comme un modèle de stabilité démocratique et de respect des institutions. C’est pourquoi l’USAID, dans un souci de renforcement des acquis et de maintien du Sénégal dans sa trajectoire démocratique, a voulu renouveler son appui en l’élargissant à la Justice ».

Planchant sur le rôle et la responsabilité des magistrats dans le processus électoral, M. Téliko a soutenu que « l’UMS a décidé de sortir des sentiers battus et de porter sa réflexion sur une problématique centrale et actuelle ». Il a par ailleurs fait remarquer que « des guides ont été élaborés pour permettre aux magistrats d’avoir à portée de main les outils nécessaires à l’accomplissement de leur mission ».

En outre, Souleymane Téliko a indiqué que cette rencontre est « l’expression d’une posture citoyenne et professionnelle. Très souvent, on semble perdre de vue le fait que le magistrat, dont la figure renvoie chez certains à un être enfermé dans sa tour d’Ivoire, est avant tout un citoyen à part entière ».

De son côté, Babacar Guèye, président de la Plateforme des acteurs non étatiques et aussi du Collectif des Organisations de la société civile a d’emblée salué le partenariat « inédit » avec les magistrats. Il a souligné que pour la prochaine présidentielle, « il y a un déficit de concertation, de consensus car sur un certain nombre de points, il y a encore un désaccord entre le pouvoir et l’opposition ».

Dans une dynamique de médiation, M. Guèye a affirmé que les acteurs de la société civile iront « voir les uns et les autres pour rétablir le fil du dialogue pour qu’on aille à cette élection avec un minimum de consensus sur les règles du jeu ».

Pour sa part, Abdoul Hamid Ndiaye, Conseiller technique au ministère de la Justice, a rappelé que « dans l’histoire du Sénégal, il y a eu d’éminents magistrats qui ont su exercer leur mission dans la plus grande neutralité axiologique. Cette tradition se perpétue aujourd’hui et c’est la raison pour laquelle, il y a des élections apaisées ».

L’œuvre du président Lamine Guèye « ne saurait périr » (PM sénégalais)

Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a rendu hommage, mardi à Dakar, à feu Lamine Guèye (1891 – 1968), soulignant que l’œuvre du premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant « ne saurait périr ni être oubliée ».« Ce que le président Lamine Guèye a fait dans ce pays ne saurait périr. Nous ne saurions oublier… », a soutenu le chef du gouvernement à l’ouverture du colloque international de deux jours placé sous le thème : « Maître Lamine Gueye : Itinéraire panafricain (1891-1968) ».

Qualifié d’« homme multidimensionnel », Lamine Guèye a dirigé l’Assemblée nationale de 1960 à 1968.

Pilotée par le Comité scientifique pour la commémoration du cinquantenaire de la disparition de Me Lamine Gueye et sous l’impulsion de l’Association pour la pérennisation de la pensée et de l’œuvre de cette figure sénégalaise, une exposition s’est tenue hier lundi en prélude au colloque.

Cette rencontre, a souligné le Premier ministre,  « nous donne l’occasion de mettre en lumière les multiples facettes de son itinéraire, de valoriser son héritage auprès des nouvelles générations ».

Amadou Lamine Guèye ou Lamine Coura Guèye, plus connu sous le nom de Lamine Guèye, était un homme politique sénégalais, chef du Parti sénégalais d’action socialiste.

L’itinéraire de cette personnalité, « qui a gravi tous les échelons », s’illustre notamment par son « modèle d’enracinement dans sa culture », a, pour sa part, affirmé Boubacar Hann, président de l’Association pour la Pérennisation de la Pensée et de l’œuvre de Lamine Gueye, une structure reconnue « en mai 2003 ».

« Avocat et défenseur des opprimés, élégant » par son port et grand « orateur » qui a notamment enseigné les mathématiques à Félix Houphouët-Boigny (premier président de la Côte d’Ivoire indépendante), Lamine Guèye est juste « une référence » issue d’une « partie de notre mémoire collective » qui doit ainsi être présentée aux « nouvelles générations », ont notamment déclaré le président du Comité scientifique Saliou Mbaye et le Premier ministre sénégalais, Mahammed Dionne.

Selon le Premier ministre, c’est Lamine Guèye, « un patriote au sens noble du terme », qui « nous a donnés Léopold Sédar Senghor, en le priant de venir prendre la place laissée vacante par Blaise Diagne (1872 – 1934) » au Sénégal, alors sous joug colonial.

« La multivalence de son profil en fut une référence de haute volée, écoutée et respectée », a-t-il ajouté.

D’une durée de deux jours, le colloque réunit plusieurs personnalités du troisième âge, issues notamment du monde universitaire, culturel et littéraire.

63 millions de jeunes en quête d’emploi dans le monde (Document)

L’Initiative mondiale sur l’emploi décent des jeunes (IMEDJ) informe, dans un document parvenu mardi à APA, que 63 millions de jeunes sont sans emploi dans le monde et plus de 141 millions travaillent, mais vivent en dessous du seuil de pauvreté.Ces chiffres, selon l’IMEDJ, traduisent un énorme gaspillage du potentiel des jeunes et menacent la cohésion sociale car, explique-t-elle, les efforts pour inverser cette tendance restent fragmentés et à un faible niveau. Et cela, malgré le large consensus qui existe sur le fait qu’il est vital d’investir dans l’emploi des jeunes aussi bien en matière de quantité que de qualité.

Ainsi, l’IMEDJ, à travers son initiative : « Emploi Décent de Jeunes », compte intensifier l’action et l’impact sur l’emploi des jeunes selon l’Agenda 2030 pour le Développement Durable, en apportant des réponses à la fragmentation des investissements et en promouvant des actions innovatrices et efficaces aux niveaux national et régional.

Pour y arriver, les partenaires de ce mouvement dont l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) s’engagent à appliquer 15 principes directeurs pour guider leurs actions et investissements.

Parmi ces principes, figurent le respect des droits des jeunes, la cohérence et la complémentarité entre les politiques publiques et l’investissement privé, la promotion des politiques du marché du travail.

Sénégal : dégradation du climat des affaires en septembre

L’indicateur synthétique du climat des affaires au Sénégal s’est dégradé de 0,7 point en variation mensuelle au mois de septembre 2018 comparé au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue mardi à APA.Cet indicateur, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, s’est établi à 99,4 points durant la période sous revue contre 100,2 points au mois d’août 2018. Ce qui le situe légèrement en dessous de sa moyenne de long terme qui est de 100 points. « Cette situation reflète l’orientation négative de l’opinion des industriels et des entrepreneurs de bâtiments et travaux publics (BTP) enquêtés », souligne la DPEE.

Sur un an, l’indicateur de climat des affaires a toutefois gagné 0,4 point, en septembre 2018.

Casamance : électrification de 25 villages d’ici la fin d’année

L’électrification de ces villages est une initiative de l’Union Européenne à travers le programme dénommé « Développement durable par les énergies renouvelables du Sud-est du Sénégal »

L’électrification de 3000 ménages dans 40 villages et une centaine d’infrastructures de base (école, hôpitaux, lieux de culte, lieux communautaires) sont ciblés par le programme « Développement durable par les énergies renouvelables du Sud-est du Sénégal », financé par l’Union Européenne, à travers le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO.

Pour un début nous apprend l’un des promoteurs, plus de 25 villages sur les 40 seront électrifiés d’ici la fin du mois de décembre 2018 dans la zone sud-est par un projet d’installation de mini-centrales d’énergies propres.

Pour la réalisation de ce grand projet, plusieurs acteurs sont associés notamment l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) et d’autres partenaires techniques, dont Energie R.

« Sur les 40 villages ciblés, plus de 25 seront électrifiés dès le mois de décembre. Tous les travaux d’installation seront terminés avant la fin du mois de novembre. Ces 25 village auront de l’électricité avant la fin du mois de décembre », a expliqué Cheikh Wade, responsable du contrôle et du suivi à l’ECREE.

En visite dans les régions de Kolda et Ziguinchor avec des responsables et techniciens de l’ASER, M. Wade a assuré que les autres villages ciblés par le projet seront bientôt connectés.

« Au cours du déroulement du projet, des villages ont été enlevés et remplacés par d’autres qui sont plus qualifiés parce que le projet vise essentiellement les localités qui sont très éloignées du réseau existant », a-t-il justifié.

« Dans la plupart des villages, les travaux liés au génie civil, à la mise en place du réseau sont terminés. La partie solaire est presque aussi en phase terminale. Le projet vise essentiellement les villages qui sont très éloignés du réseau de la SENELEC où, d’ici 15 ou 20 ans, ils ne pourront jamais été branchés »  au réseau, a souligné Cheikh Wade.

Les villages ciblés par le projet auront un « réseau assimilable » à celui de la SENELEC. « Pour l’accessibilité, des études et des enquêtes préalables ont été effectuées pour mesurer la capacité des villageois à pouvoir payer les factures. Mais ces derniers auront la possibilité de développer plusieurs activités génératrices de revenus », a-t-il poursuivi.

Les techniciens de l’ASER et les promoteurs du projet ont salué la collaboration des autorités administratives et locales « dans l’accompagnement sur le terrain, surtout dans les zone les plus sensibles de la Casamance ».

Ce projet d’électrification de 40 villages vise aussi 150 petites et moyennes entreprises évoluant dans près de 20 aires d’affaires, dans les régions de Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, et une partie de Tambacounda.

Selon les promoteurs, il sera installé dans les localités ciblées, 40 mini-réseaux électriques alimentés par des mini-centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 800 KWC.

 

Les affaires Khalifa Sall et Karim Wade refont surface dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus mardi à APA traitent, pour l’essentiel, de la déclaration du président de la République Macky Sall sur les cas de Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de la ville de Dakar, et de Karim Wade, fils de l’ancien Chef de l’Etat Abdoulaye Wade.« Macky Sall élucide les K », barre à sa Une L’Observateur. Concernant l’application de la contrainte par corps, Vox Populi titre « Macky (Sall) rouvre les portes de la prison à Karim (Wade) … ». Pour s’expliquer, ce journal rapporte ces propos du Chef de l’Etat : « s’il (Karim Wade) choisit de rentrer, la loi s’appliquera ».

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Karim Wade avait été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) au paiement d’une amende de 136 milliards FCFA.

Macky Sall, à Paris depuis samedi dernier pour participer au centenaire de l’Armistice marquant la fin de la première guerre mondiale, se veut catégorique dans L’AS en déclarant que « les amendes sont à recouvrer. A défaut, c’est la contrainte par corps ». Pour le patron de la mouvance présidentielle, c’est tout simplement « une affaire de Droit et d’application du Droit ».

Toujours dans les colonnes de L’AS, le président de la République s’est aussi prononcé sur l’affaire Khalifa Sall, en soulignant qu’il « n’a jamais nié les faits pour lesquels il a été emprisonné ».

Le maire de la ville de Dakar a été condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de plus d’un milliard de FCFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » dans l’affaire de la Caisse d’avance de sa mairie.

Macky Sall a balayé d’un revers de la main la thèse selon laquelle cette condamnation a un soubassement politique. « Il (Khalifa Sall) a dit que c’était une pratique. Ce n’est pas une réponse juridique. Je pense que personne n’a été éliminé volontairement », a-t-il soutenu dans L’AS.

En outre, le président de la République n’a pas exclu d’amnistier totalement les deux hommes politiques. « Dans une circonstance nouvelle d’une réélection, si c’est la volonté des Sénégalais, je peux engager une phase pour la reconstruction nationale, dans un esprit de renouveau et de consensus national. Je pense qu’il faut savoir tourner les pages », a affirmé Macky Sall dans L’AS.

« Karim (Wade) acceptera-t-il ce deal de Macky (Sall) ? », s’interroge pour sa part WalfQuotidien. En tout cas, Me Amadou Sall, responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) interviewé par ce journal, n’y va pas avec le dos de la cuillère.

« Il (Macky Sall) pense qu’il peut nous amadouer. Il doit rendre compte sur l’affaire (Arcelor) Mittal, la gestion du pétrole, des mines, du pays et des marchés. Qu’il s’occupe d’abord de son propre cas car nous n’allons pas l’amnistier », a-t-il dit dans les colonnes de ce journal.

154 millions pour la construction des infrastructures dans 3 communes de Thiès

Cet argent est destiné pour les travaux de construction des infrastructures éducatives, sanitaires dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa

Le maire de Keur-Moussa, El Hadji Momar Ciss, a procédé le 12 novembre au lancement des travaux de construction d’infrastructures sanitaires et éducatives prévues dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa, pour un coût de 154 millions de francs CFA, a appris l’APS.

Niakhip (Keur Moussa) a abrité le démarrage officiel des travaux auquel ont pris part des notabilités locales, avec la pose de la première pierre le même jour du CEM dont le chantier démarrera « demain ou après-demain » pour un coût de 50 millions de francs CFA.

Il devrait être fonctionnel dès l’année prochaine, annonce la société Dangote Cement Sénégal (DCS), à l’origine de ces investissements qui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Ces infrastructures sont composées d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’une maternité. Elles seront construites respectivement à Niakhip, dans la commune de Keur-Moussa, et à Pout.

A Fouloum, dans la commune de Mont-Rolland, la cimenterie prévoit de construire, « sur fonds propres », un « poste de santé flambant neuf », en plus de la réhabilitation d’une école primaire, en partenariat avec les Carrières de Diobass.

La première pierre de la maternité de Pout a été posée dans l’après-midi et sera suivie mardi, de celle du poste de santé de Fouloum (Mont-Rolland).

Ces travaux sont considérés par la société de production de ciment, comme « les plus importants (qu’elle a) consentis depuis le démarrage de ses activités de RSE au Sénégal en 2007 ».

 

15 magistrats sénégalais formés sur le droit international humanitaire

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Centre de Formation judiciaire (CFJ) du Sénégal ont mis sur pied une formation continue de formateurs en droit international humanitaire (DIH) pour 15 magistrats issus des 5 Cours d’appel du Sénégal, rapporte un communiqué du CICR parvenu lundi à APA.Selon le conseiller juridique de la délégation régionale du CICR à Dakar, Charles Sanches, cité par le communiqué, l’objectif de cette formation continue est de renforcer les connaissances fondamentales en DIH des magistrats pour une meilleure réponse aux infractions du DIH. La première session de cette formation de 3 ans se tient du 12 au 14 novembre 2018 à La Somone (ouest).

« La répression pénale des infractions graves au DIH est un élément essentiel pour en assurer le respect », explique-t-il, soulignant en même temps que le rôle des tribunaux nationaux ainsi que des magistrats sénégalais dans la mise en œuvre du DIH est crucial.

Le Sénégal célèbre sa journée nationale de l’élevage le 06 décembre (ministère)

Le ministère de l’Elevage et des Productions animales a, dans un communiqué parvenu lundi à APA, informé que la Journée nationale de l’élevage sera célébrée le 06 décembre 2018 à Ranérou dans la région de Matam (nord), sous la présidence effective du chef de l’Etat, Macky Sall.Le thème retenu cette année est : « L’éradication de la peste des petits ruminants, un défi mondial pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations ».

Selon le ministère de l’Elevage, la peste des petits ruminants constitue une sérieuse menace contre les moyens de subsistance de millions de petits éleveurs de par son effet dévastateur sur les ovins et caprins. A l’échelle mondiale, les pertes dues à la maladie se chiffrent entre 1,45 et 2,1 milliards de dollars US par an.

Il informe, par ailleurs, qu’une diminution de 16 à 7% du taux de mortalité global des petits ruminants permettrait de sauver 1 000 000 de têtes par an, ce qui représente une plus-value d’au moins 10 milliards de FCFA, d’où l’engagement du Sénégal dans la stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la peste des petits ruminants d’ici à l’horizon 2030.

Ainsi, il a élaboré son Plan national stratégique d’environ 12 milliards de FCFA pour l’éradication de la peste des petits ruminants d’ici à l’horizon 2025. La présente édition de la Journée nationale de l’Elevage sera une occasion pour discuter avec les acteurs de la mise en œuvre dudit Plan.

Instituée par décret n° 2014-164 du 17 février 2014, la Journée nationale de l’élevage est un rendez-vous annuel pour un dialogue direct entre les éleveurs et le chef de l’Etat sur les problèmes du secteur.

Saint-Louis : 7eme édition des journées médicales gratuites des pharmaciens

Ces journées qui se tiendront du 19 au Novembre prochain sont une initiative de l’Amicale des pharmaciens dans cette région.

collaboration avec les associations de quartiers, l’amical des pharmaciens de la région de Saint-Louis, organisent à partir du 19 au 30 novembre, la 7eme édition des journées médicales au profit des populations des départements de Dagana, Podor et Saint-Louis, annonce un communiqué reçu à l’APS.

Ces consultations gratuites avec dons de médicaments et de moustiquaires imprégnées du nord, sont initiées par l’amicale des pharmaciens en partenariat avec l’association humanitaire belge ‘’SEENEGAL SANTE DU NORD’’, l’association française ‘’SAMBO EDUCATION SANTE’’ et les structures sanitaires et administratives de la région de Saint-Louis, précise le communiqué.

La mission médicale associative et les partenaires belges et français retiennent la dispensation humanitaire de soins de qualité à Saint-Louis, pendant la mission médicale fluviale itinérante ciblant les agglomérations sur le trajet du mythique ‘’BOU EL MOGDAD’’, à Richard Toll, Dagana et Podor, souligne la même source.

 

Des manifestations d’enseignants dispersées à Conakry

Les forces de l’ordre ont dispersé à coup de gaz lacrymogène, lundi à Conakry, des manifestations d’enseignants qui s’apprêtaient à rejoindre la direction communale de l’éducation (DCE) à Matoto pour dénoncer « le refus du gouvernement à prendre en charge leurs revendications ».Interrogé par APA, l’enseignant Mohamed Camara a déploré l’acte des agents de sécurité. « C’est une protestation pacifique. Nous empêcher de tenir notre sit-in est une violation de nos droits », a-t-il déploré, avant de prévenir : « Comme l’a dit le secrétaire général du SLECG, nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout parce que le gouvernement n’a pas l’intention de céder ».

Ce lundi, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) avait prévu d’organiser des sit-in devant les différentes directions communales et préfectorales de l’éducation à Conakry et à l’intérieur du pays pour dénoncer « le gel des salaires des enseignants, l’arrestation de certains syndicalistes », mais aussi « les mutations arbitraires ».

Sénégal : vers un système d’information géographique dans 13 communes

L’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) vont mettre en place un système d’information géographique (SIG) dans 13 communes sénégalaises dans le cadre d’un projet du Programme de modernisation des villes du Sénégal (Promovilles), a appris APA lundi à Dakar.« Ces dernières années ont vu naître un intérêt grandissant pour les données géographiques, gages de meilleures politiques publiques en matière d’urbanisation. Le programme Promovilles a obtenu un financement de 500 millions F CFA de la Banque africaine de développement (BAD) pour produire des données urbaines très précises et mettre en place des SIG », a informé Astou Diokhané Sow, Coordonnatrice de Promovilles.

Elle s’exprimait au cours d’un atelier d’information et de partage portant sur ce projet. Les 13 communes du Sénégal concernées sont Yeumbeul Nord (ouest), Guédiawaye (ouest), Mbour (ouest), Thiès (ouest), Kaolack (centre), Saint-Louis (nord), Louga (nord-ouest), Keur Massar (ouest), Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est), Diourbel (centre) et Ziguinchor (sud).

A en croire Mme Sow, ces localités ont été choisies suite à « une analyse multicritères basée sur la taille démographique, la densité, le déficit infrastructurel et le réseau de voiries existant ».

De son côté, Oumar Ka, directeur des travaux géographiques et cartographiques (DTGC) a souligné que ce projet va assurer « une meilleure connaissance du territoire pour mieux l’aménager, valoriser ses ressources et faire le suivi-évaluation des programmes publics. De plus, ce système va centraliser toutes les données localisables ».

A terme, il permettra aux autorités de disposer entre autres « d’une couverture uniforme de photographies aériennes de haute précision en couleur du territoire communal, d’un système d’information géographique complet et opérationnel, d’un modèle numérique d’altitude, d’une représentation numérique de la topographie et de cartes numériques prêtes à être imprimées ».

En outre, une base de données sera constituée avec « la localisation et les caractéristiques des réseaux routiers et ferroviaires, d’assainissement, de voiries, de l’éclairage public, de l’aménagement paysager, des bâtiments, des infrastructures scolaires, sanitaires et marchandes, des végétations et des éléments de relief ».

Dans la phase 1 du projet, les bases de données urbaines de Guédiawaye, Kaolack, Louga, Mbour, Saint-Louis, Thiès et Yeumbeul Nord seront actualisées.

Dans la phase 2, des bornes seront installées et des photographies aériennes prises grâce au survol d’un avion dans les communes de Keur Massar (à moitié couverte), Diourbel, Kolda, Matam, Tambacounda et Ziguinchor qui ne possèdent pas de données à l’échelle d’intervention souhaitée.

Selon Mouhamadou Abib Niass, maire de Taïba Niassène (centre), « cet outil est très important car, chaque commune doit maîtriser son espace pour concevoir des politiques. Le représentant de l’Association des maires du Sénégal (AMS) n’a pas manqué de plaider pour la mise en place de SIG dans d’autres communes.

Le Sénégal évalue la performance de sa gestion des finances publiques

Le ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers a lancé, lundi à Dakar, l’évaluation de la performance de sa gestion des finances publiques au Sénégal, a constaté APA.Dénommée PEFA, cette évaluation, la troisième du genre au Sénégal, doit permettre au gouvernement de « disposer d’une nouvelle base d’informations permettant d’apprécier le système de gestion des finances publiques, de conformer les progrès accomplis et de dialoguer sur les stratégies et les priorités de réformes », a indiqué le chef de la coopération de la délégation de l’UE au Sénégal, Mme Cécile Tassin-Pelzer.

Elle a précisé que dans le moyen terme, les résultats de cette troisième évaluation permettront d’approfondir les réformes déjà engagées, en particulier celles induites par le nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’UEOMOA.

Poursuivant, Mme Cécile Tassin-Pelzer a souligné l’importance de ce genre d’atelier et le partage de d’informations sur la gestion des deniers publics « pour garder la confiance, avant tout des citoyens, mais également des partenaires extérieurs, notamment lorsque les ressources sont insuffisantes pour répondre à tous les besoins des populations ».

L’autonomisation des femmes, « une condition » pour le développement durable en Afrique (responsable)

Le renforcement de l’autonomisation des femmes et des filles est « une condition » sine qua non pour aboutir à « un développement durable » en Afrique, a soutenu, lundi à Dakar, le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Mabingué Ngom.« Le renforcement de l’autonomisation des femmes et des filles est une condition pour un développement durable », a déclaré M. Ngom, à l’ouverture de la rencontre de haut niveau de deux jours sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes et des filles du continent.

Cette rencontre, qui enregistre la participation de plusieurs pays africains et délégations internationales ainsi que l’Union africaine (UA), montre à quel point ce « sujet nous tient tous à cœur » et « nous interpelle en même temps » sur « les défis importants pour l’Afrique subsaharienne et pour la sous-région en particulier », a relevé le directeur régional de l’UNFPA.

Les « divers obstacles » pour la « survie » des femmes sont surtout causés par leur déficit en éducation, qui est cependant un gage pour la réduction du « taux de mortalité maternelle » dans le continent où on enregistre annuellement « 510 décès pour 100.000 naissances », a déploré Mabingué Ngom, ajoutant qu’il « ne peut y avoir capture démographique sans transition démographique ».

Les études démographiques de la santé ont montré en effet que l’éducation d’une femme « est un facteur clé pour la survie de ses enfants au cours de leurs cinq premières années de vie ». De même, concernant les filles, il est démontré que l’éducation en particulier au niveau secondaire « contribue à retarder l’âge au mariage et à la première grossesse, contribuant ainsi à la baisse de la fécondité et à la transition démographique ».

Pour sa part, la ministre sénégalaise de la Femme, de la Famille et du Genre, Salimata Diop Dieng, dont le leadership de cette rencontre est confié par ailleurs à son ministère, entrevoit positivement cette « plénière (qui) se tient dans un contexte d’optimisme ».

La ministre a également souligné que « notre intérêt » se situera dans la mise en œuvre du projet régional sur l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), initié par l’UNFPA, la Banque mondiale et les gouvernements de 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

L’objectif global de ce projet est d’accréditer la transition démographique, d’optimiser le dividende démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel.

Considérant, de son côté, les femmes comme « la force de l’émergence économique », l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Lise Filialtrault, note que « l’autonomisation effective » des femmes et des filles « passe par l’application des lois », non sans rappeler que son pays donne une importance particulière à la problématique du genre à travers sa politique nationale et internationale.

Cette réunion panafricaine qui prévoit plusieurs panels à son programme sera clôturée demain dans l’après-midi par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

Mohammed VI au Centenaire de l’Armistice : un attachement aux idéaux de liberté et de paix

La participation du roi du Maroc, Mohammed VI, à la cérémonie internationale de commémoration du Centenaire de l’Armistice, organisée dimanche à Paris, est, d’une part, « un témoignage de l’amitié » qui lie Maroc et la France depuis plusieurs siècles et, d’autre part, « un hommage aux vaillants soldats marocains » ayant combattu pour les idéaux de liberté et de paix pendant la première guerre mondiale, écrit la MAP visitée lundi à APA.Le déplacement du roi dans la capitale française est également « un message fort à l’adresse de la communauté internationale, témoignant de l’engagement du Royaume en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde », souligne la MAP, avant de mettre l’accent sur l’ « action inlassable » de Mohammed VI « pour la promotion du multilatéralisme et la défense des valeurs universelles de démocratie, de liberté et d’égalité ».

Outre qu’elle se veut « un devoir de mémoire pour se remémorer le sacrifice de tous les soldats ayant participé à cette guerre, quels que soient leur drapeau, leur pays, leur foi, leur nationalité, pour le triomphe de ces idéaux universels », la commémoration du Centenaire de l’Armistice a offert  « l’opportunité d’honorer dignement les nombreuses victimes marocaines qui ont écrit une page de l’histoire maroco-française en lettres d’or et posé les jalons d’une grande amitié ».

Les régiments marocains, qui ont pris part à  la seconde guerre mondiale (1939-1945) « faisaient partie des unités les plus décorées et les plus distinguées », relève la MAP pour qui « La commémoration du Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 invite les générations montantes à tirer les meilleures leçons du passé pour ne point commettre les mêmes erreurs et pour édifier un avenir sûr, prospère et paisible ».

C’est, estime la MAP, tout le sens du forum de Paris sur la Paix organisé le même jour dans le cadre de cette commémoration et destiné à réaffirmer l’importance du multilatéralisme et de l’action collective pour construire l’avenir de l’humanité dans la paix.

Environ 70 chefs d’État et de gouvernement, des représentants des institutions européennes, de l’Organisation des Nations Unies et de plusieurs autres organisations internationales ont pris part à la cérémonie de commémoration organisée à l’Arc de Triomphe.

Tailleur ambulant, un créneau porteur pour les Nigériens de Dakar

Si les Dakarois connus pour leur amour de la sape ont l’habitude de trouver leurs tailleurs dans les nombreux ateliers de couture de la capitale sénégalaise, il reste qu’ils voient de plus en plus venir vers eux des confectionneurs d’habits d’un tout autre genre : les tailleurs ambulants.Principalement des Nigériens, ils sillonnent à longueur de journée les rues de Dakar ou passent de maison en maison pour proposer leurs services consistant à coudre ou retailler une chemise, une robe, un pantalon ou un grand boubou. Prototype de cette nouvelle « race » de tailleur, Djafar Saidou, 19 ans, sait s’y prendre pour capter l’attention de ses clients qui le voient toujours se balader avec une machine à coudre sur l’épaule. En plus, il s’annonce via le cliquetis métallique d’une paire de ciseaux qu’il fait s’entrechoquer entre son pouce et son index.

C’est par ce « concert » qu’il a, à hauteur de l’université Cheikh Anta Diop, attiré l’attention de Pathé Ndiaye. Etudiant dans ce temple du savoir, le jeune homme exhibe une chemise et à coups de mimiques ponctuées de wolof et de français, deux langues que maîtrise peu Djafar, parvient à lui faire comprendre qu’il veut retailler le vêtement, moyennant 250 FCFA.

Marché conclu, Djafar trouve à côté un appui où il pose sa machine, puis sort une bobine de fil et, à l’aide de ses ciseaux, se lance habilement dans l’opération.

Penché sur sa machine qu’il fait tourner à coups de poignet, il confesse : « Je suis venu à Dakar, il y a plus d’une année, à la recherche d’un travail et mes amis m’ont initié à ce métier. Avant je ne connaissais pas le métier de tailleur, mais j’ai appris à force d’accompagner mes amis tailleurs ».

Ayant démarré comme marchand ambulant dans son pays, le jeune Nigérien est presque dans son élément quand il sillonne quotidiennement les rues de Dakar, la machine à coudre sur l’épaule et le concert métallique des ciseaux rythmant ses pas.

N’empêche, souligne-t-il, « Ce travail n’est pas facile, déjà la machine est lourde et on traine avec toute la journée. Parfois je marche avec elle sur mon épaule, de la Gueule Tapée à Ouakam », deux communes dakaroises distantes de quelques kilomètres.

Achetée à 40.000 FCFA, la machine à coudre permet au jeune homme de s’en sortir en donnant satisfaction à une clientèle qui trouve son compte dans le service express des tailleurs ambulants ainsi que les prix abordables de leurs prestations.

Khady Mboup, une habitante de Fass Delorme, un quartier non loin du centre-ville, apprécie beaucoup les tailleurs ambulants, au motif dit-elle, qu’ils lui raccommodent à chaque fois que de besoin les culottes et robes déchirés de ses garçons et fillettes.

« Les tailleurs sénégalais acceptent rarement de retailler ou de raccommoder les habits des enfants », affirme Khady, soulignant que certains peuvent, pour une raison ou une autre, vous prendre un habit à rafistoler mais dès que vous avez le dos tourné ils le rangent dans un coin pour ne jamais s’en occuper.

A en croire, Khady c’est tout le contraire avec les tailleurs ambulants nigériens. En dehors de leurs « services pas chers », la femme apprécie le fait qu’elle peut surveiller à domicile le tailleur ambulant et vérifier à chaque étape de son travail s’il respecte ses consignes.

Concernant les prix somme toute abordables, Alousseynou Ala, un tailleur ambulant nigérien de 22 ans qui vient de boucler huit mois à Dakar, explique qu’ils varient selon les habits et la nature du travail à effectuer.

« S’il s’agit de retailler une chemise ou un pantalon, c’est à partir de 300 FCFA et pour une robe ou un grand boubou, nous exigeons 400 FCFA ou 500 FCFA », renseigne Alousseynou, ajoutant qu’il lui arrive de réaliser par jour une recette avoisinant 5000 FCFA.

Passé du transport à la couture, le jeune Nigérien qui dit être « venu au Sénégal pour pouvoir économiser de l’argent » et se lancer dans le commerce, confie avoir, lors du dernier Grand Magal, gagné 35.000 FCFA pour trois jours passés à Touba avec sa machine à coudre.

Ainsi, va la vie à Dakar de beaucoup de Nigériens qui, malgré un réel problème de langue, déclarent être à l’aise dans leur pays d’immigration.

« Les Sénégalais sont très accueillants. Parfois, on entre dans une maison pour réparer les habits et la dame nous donne à manger », affirme Mussa Yama. Sans compter, ajoute-t-il dans un sourire communicatif, que lui et ses compatriotes sont rarement interpelés par les forces de sécurité pour des contrôles d’identité.

Sénégal : léger accroissement de l’emploi salarié

L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal s’est accru de 0,3%, en rythme mensuel, à la fin du mois de septembre 2018, selon les données rendues publiques lundi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette évolution est, essentiellement, imputable aux créations nettes d’emplois dans l’industrie (plus 1,4%) et le commerce (plus 0,7%)», explique la DPEE.

Par contre, elle a relevé des baisses d’effectifs dans les services et les bâtiments et travaux publics (BTP) qui enregistrent respectivement des replis de 0,8% et 0,6%.

Sur un an, l’emploi salarié dans le secteur moderne a également progressé de 8,6% en fin septembre 2018, en liaison avec les emplois supplémentaires créés dans le secteur secondaire (plus 12,9%) et, dans une moindre mesure, le secteur tertiaire (plus 4,0%).

Cours d’appel : des magistrats à l’école du DIH

A l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Centre de Formation judiciaire (CFJ), les magistrats des Cours d’appel du Sénégal vont bénéficier d’une formation sur le droit international humanitaire (DIH)

les magistrats de la cours d’appel du Sénégal débutent ce lundi 12 novembre, une formation de trois jours sur le droit international humanitaire.  « Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Centre de Formation judiciaire (CFJ) du Sénégal ont mis sur pied une formation continue des formateurs en droit international humanitaire (DIH) à l’attention de 15 Magistrats des ressorts des 5 Cours d’appel du Sénégal », indique un communiqué reçu des initiateurs. D’après ce même communiqué cette formation se fera sur trois ans et pour cette première phase c’est la localité de Somone qui va accueillir cette initiation des hommes de loi du 12 au 14 Novembre 2018.

Le droit international humanitaire (DIH) « établit des règles précises qui cherchent à limiter les effets des conflits armés », rappelle que le communiqué, ajoutant qu’il « protège en particulier les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats, et fixe des limites aux méthodes et moyens de combat ».

Le CICR « contribue à soutenir les Etats pour qu’une expertise technique nationale en matière de DIH se développe pour permettre la promotion des capacités nationales aux fins de renforcer la protection des victimes des conflits armés ».

Pour Charles Sanches, conseiller juridique de la délégation régionale du CICR à Dakar, « la répression pénale des infractions graves au DIH est un élément essentiel pour en assurer le respect ».

« Le rôle des tribunaux nationaux ainsi que des magistrats sénégalais dans la mise en œuvre du DIH est crucial. L’objectif de la formation continue est donc de renforcer les connaissances fondamentales en DIH des magistrats pour une meilleure réponse aux infractions du DIH », soutient-il.

Le communiqué rappelle qu’en sa qualité de « gardien » du droit international humanitaire, le CICR « soutient les activités de formation visant à faire mieux comprendre cette branche du droit aux magistrats ».

« En tant qu’organisation humanitaire neutre et indépendante, le CICR n’intervient en aucune façon dans les enquêtes, les poursuites ou les sanctions prononcées contre les auteurs d’infractions », ajoute le texte.

 

CAN de Slam : Abdourrahmane Dabo remporte la 1ère édition

Le Sénégalais Abdourrahmane Dabo alias Al Faruq a remporté la première édition de la Coupe d’Afrique de slam poésie (CASP) qui s’est tenue, à N’Djaména au Tchad.

Al Faruq a battu en finale le Sud-africain Thuthukane Myeza, au cours d’une belle soirée, rehaussée par la présence de slameurs issus de 36 pays africains.

« Le représentant du Sénégal a su manier la langue de Molière avec des phrases rythmées et des jeux de mots qui n’ont laissé aucune chance à son adversaire sud-africain. Le public a été très fan du Sénégalais », a confié à APA un membre du comité d’organisation.

En plus d’un trophée le champion d’Afrique du slam a reçu un chèque de l’Association Tchad Plus. La troisième place de la compétition est revenue au Gabon, représenté par Lens Ulrich Kami.

Le jury a remis à chacun des candidats une attestation de participation.

 

Tambacounda : 162 villages de la région disent non à l’excision

Quelque 162 villages des départements de Tambacounda et Goudiry (est) ont déclaré dimanche avoir renoncé à la pratique de l’excision et des mariages précoces.

La déclaration d’abandon a été faite lors d’une cérémonie à Goumbayel, un village situé dans le département de Goudiry, au terme de la mise en œuvre du Programme de renforcement des capacités communautaires, exécuté par l’ONG Tostan pour mettre fin à la pratique de l’excision.

Ce programme a été mis en œuvre au profit de « 42 communautés » vivant dans les deux départements.

Selon l’ONG Tostan, « 24 des 42 communautés » bénéficiaires du programme ont pris part à la cérémonie marquant la déclaration d’abandon de l’excision et des mariages précoces.

Seize autres communautés, parmi les 42, ont déjà fait leur déclaration d’abandon, et deux autres restent « sceptiques » à l’idée d’abandonner l’excision, selon un document de Tostan.

Le village de Goumbayel, situé à environ 80 kilomètres de la ville de Tambacounda, avec une population de quelque 2.500 habitants, a été ‘’un participant actif’’ du Programme de renforcement des capacités communautaires.

Ce village abrite, depuis 2011, un centre dédié à la sensibilisation des populations, pour les emmener à renoncer à l’excision et aux mariages précoces.

« Ses populations ont pris des engagements qu’elles vont respecter », a assuré la coordinatrice nationale de Tostan Sénégal, Rose Diop, lors de la cérémonie de déclaration d’abandon.

De 1997 à maintenant, 6.749 villages sénégalais ont définitivement renoncé à la pratique de l’excision et des mariages forcés ou précoces, selon Mme Diop.

Un « mécanisme » sera mis en place pour assurer le suivi des déclarations d’abandon, a-t-elle annoncé, ajoutant que cette initiative sera dirigée par le ministère de la Femme.

 

Le fichier électoral entretient la polémique dans les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parcourue lundi par APA rend compte de la polémique suite à la publication du fichier électoral.« Mis en ligne par le Gouvernement, vendredi dernier-Le fichier électoral divise plus que jamais », rapporte Vox Populi.

Dans ce journal, Babacar Gaye du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) affirme que sa formation politique « n’accorde aucun crédit à ses faussaires », alors qu’Ousmane Badiane de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) estime que « l’opposition est persuadée qu’elle va perdre les élections ».

« Mise à disposition du fichier électoral-L’opposition dénonce le bluff du ministère (de l’Intérieur) », titre Walf Quotidien, précisant que les opposants décident d’envoyer des experts au ministre Aly Ngouille Ndiaye pour auditer ledit fichier.

Après la mise en ligne du fichier électoral, Le Quotidien note que « le Front national de résistance (regroupant l’opposition) n’y voit pas net » et décide d‘envoyer ses experts à la Daf jeudi.

« Polémique et suspicions autour du fichier électoral, à la veille de la présidentielle de 2019-La société livre la clé », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, l’expert Valdiodio Ndiaye  explique que « l’Etat peut créer les conditions d’un audit complémentaire ou de certification ».

Pour Ababacar Fall, « les modifications et les radiations pourraient faire l’objet d’un audit de certification ».

Pendant ce temps, Le Soleil rend compte de la participation de Macky Sall au forum de Paris sur la paix et relaie les propos du chef de l’Etat qui affirme que « le pouvoir de l’argent est la plus grande menace du journalisme ».

« Visite du chef de l’Etat et deuxième édition des African Leadership Awards-Paris gagnés », informe L’Observateur, soulignant que Macky Sall piétine l’opposition en France.

« Plus jamais une visite du président ne sera sabotée, ce sera œil pour œil, dent pour dent », affirme Macky Sall dans les colonnes de L’Obs.

Revenant sur la célébration, samedi dernier, de la journée des armées, L’As indique que « Macky (va) en guerre contre les véreux du Net », faisant dire à Vox Populi que « dérives sur le Net-Macky Sall corse sa menace » et avertit : « Nous ne devons pas céder devant ce délit, à commencer par les pouvoir publics ».

Teungueth FC, Génération Foot et AS Pikine au sommet de la Ligue 1 sénégalaise

L’AS Pikine, vainqueur (2-1) dimanche à Dakar du Jaraaf, a remporté le choc de la deuxième journée de la Ligue 1 sénégalaise, là où Teungueth FC et Génération Foot ont confirmé, la veille, leur bonne entame de saison en enchaînant par une seconde victoire.Poussée par un public qui a massivement répondu à l’appel, l’équipe promue de la banlieue dakaroise a remporté sa première victoire à domicile après trois ans d’absence dans l’élite sénégalaise.

Les Pikinois ont d’abord ouvert le score par leur capitaine Adama Mbaye, avant de concéder l’égalisation quelques minutes avant la mi-temps par le virevoltant attaquant du Jaraaf, Assane Mbodj.

Les protégés du coach Djiby Fall reviennent cependant du vestiaire avec de nouveaux arguments, remportent plusieurs duels (par l’entremise surtout de l’homme du match Mamadou Chérif Diallo) et procèdent en même temps à des phases offensives qui finiront par être payantes.

A l’entrée de la surface de réparation du Jaraaf, Assane Diatta efface son vis-à-vis et envoie une lourde frappe écrasée qui passe entre les pieds du gardien Pape Diatta Ndiaye… qui n’en revient toujours pas d’avoir commis cette faute de main fatale à l’équipe championne du Sénégal en titre.

Les protégés du coach Malick Daff tenteront tout pour revenir au score, mais leurs multiples tentatives resteront vaines à cause d’un adversaire décidé à marquer son territoire et du coup, marquer les esprits par ce retour triomphal en Ligue 1.

Classée 3e au terme de cette 2e journée du championnat, l’AS Pikine talonne dans l’ordre les équipes du haut du classement : Génération Foot et Teungueth FC, vainqueurs hier de leurs deuxièmes matchs de la saison.

En bas du classement, Casa Sports (13e), qui enregistre son premier point, et Sonacos (14e), de nouveau battue, sont les deux équipes en position de relégable.

Les résultats de la 2e journée  : 

Samedi : Dakar Sacré-Cœur / Douanes (1-0), Génération Foot / Linguère (3-2), Mbour Petite Côte / Teungueth FC (0-1) 

Dimanche : AS Pikine/ Jaraaf (2-1), Niary Tally / US Gorée (1-1), Casa Sports/ Stade de Mbour (0-0), Ndiambour / Sonacos (1-0).

L’ASUTIC fait une série de recommandations sur la liberté d’expression au Sénégal

L’Association sénégalaise des utilisateurs de TIC (ASUTIC), une organisation apolitique à but non lucratif œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le secteur des technologies de la communication de l’information (TIC), a, dans une note parvenue dimanche à APA, fait au gouvernement sénégalais une série de recommandations en vue de renforcer la liberté d’expression.Profitant de l’opportunité des recommandations issues de l’examen périodique universel du Sénégal au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies qui s’est tenu le 5 novembre 2018, l’ASUTIC a demandé au gouvernement du Sénégal de modifier l’article 27 du projet de Loi portant Code des communications électroniques avant son examen par l’Assemblée nationale.

Cet article insère des exceptions au principe d’accès ouvert à l’internet. Selon plusieurs organisations de la société civiles, ces exceptions mettent en jeu la neutralité du net sous le couvert de mesures raisonnables de gestion du trafic. Les exceptions peuvent ainsi être mises en œuvre par les opérateurs sur la base de considérations techniques et sécuritaires ou l’autorité de régulation (ARTP) peut en donner l’autorisation pour motif économique.

Par ailleurs, l’ASUTIC a lancé un appel au gouvernement Sénégalais pour mettre en place une structure chargée de modifier les sept dispositions du code de la presse votée en juin 2017­ qui remettent en cause la liberté d’expression. Elle recommande aussi aux autorités sénégalaises de mettre fin à toute ingérence en ligne via les intermédiaires Internet et l’arrêt des initiatives visant à mettre en place une surveillance Internet dans le pays.

Sur un autre registre l’ASUTIC « exhorte le gouvernement du Sénégal à reconsidérer ses politiques et les dispositions de la législation qui constituent une violation flagrante des normes et des engagements internationaux en matière de liberté d’expression ».

Elle a enfin invité les citoyens, les professionnels de la presse et les acteurs politiques à exercer et jouir de leurs droits et libertés dans le strict respect des limites fixées par la législation en vigueur afin que la liberté d’expression soit aussi un devoir d’expression et la liberté de presse un devoir de presse.