La 13ème édition du Dak’Art génère 2,28 milliards de F CFA

Ces chiffres ressortent du rapport d’évaluation de l’activité économique de cet évènement présenté au ministre de la Culture, par son comité d’orientation et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD)

 

La 13e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) s’est tenu du 3 mai au 2 Juin dernier à Dakar.

Cet évènement qui a duré tout un mois a vu la participation d’un millier d’exposants et sept cent mille visiteurs. Une mobilisation qui a contribué à l’atteinte des chiffres de deux milliards deux cent quatre-vingt millions comme l’indique le rapport d’évaluation de l’activité économique, présenté au ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, par l’ANSD et le comité d’orientation de cet évènement culturel.

Ce rapport indique par ailleurs que ces chiffres représentent la valeur des « biens exposés sur 308 sites d’exposition ».

La « dépense totale » pour l’organisation et la mise en place de cet évènement est évaluée à 875 millions de francs CFA, selon l’ANSD et le comité d’orientation.

Ces deux entités affirment que « 175 emplois ont été créés » lors de la biennale.

Au vue des bénéfices enregistrés lors de la  biennale, Abdou Latif Coulibaly, a reconnu lors de la présentation du rapport, que « du point de vue quantitatif, et même (…) sur le plan qualitatif, nous pouvons affirmer que la biennale 2018 a été réussie ».

« C’est un travail remarquable, qui s’est traduit par des résultats extrêmement prometteurs pour notre pays, du point de vue de l’approche économique de la biennale », a-t-il ajouté.

Il précise aussi que c’est la première fois qu’un bilan économique du Dak’Art est établi, ce qui permettra de mieux préparer les prochaines éditions de l’évènement.

« La biennale est une activité culturelle d’une dimension exceptionnelle, qui permet d’exposer l’art contemporain africain, de le faire connaître et de susciter de nouvelles vocations au Sénégal, chez les acheteurs et les vendeurs d’œuvres d’art », a-t-il souligné.

« La 13e édition a été une très grande opportunité pour le Sénégal, pour l’art contemporain africain. Nous avons eu beaucoup d’innovations, du point de vue artistique (…) et concernant l’implication des jeunes », s’est réjoui, pour sa part, le président du comité d’orientation de la 13e édition du Dak’Art, Baïdy Agne.

« La biennale a été très rentable pour le pays. Il y a eu un retour sur investissement de l’argent public qui a été mise à la disposition de l’édition 2018. C’est un bilan très positif », a déclaré M. Agne, par ailleurs président du Conseil national du patronat, l’une des principales organisations patronales sénégalaises.

« La biennale de Dakar est soutenue à hauteur de 75 % par l’Etat du Sénégal. Pour cette nouvelle édition (celle de 2018), le chef de l’Etat (…) a porté le concours du gouvernement à 500 millions de francs CFA », explique le site Internet dédié à l’évènement culturel.

Après le thème « La cité dans le jour bleu », qui a fait référence à un poème de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), celui de la Biennale 2018 porte le sceau d’un autre père de la négritude, Aimé Césaire, à qui est empruntée l’expression « L’Heure rouge », thème de la 13e édition du Dak’Art.

Le sénégalais Jésus Ekié remporte un prix panafricain en TIC

Le consultant senior en informatique et en web, obtient le premier prix du « Data Challenge » pour 2018, une compétition qui évalue « le talent et la créativité des acteurs des Technologies de l’information et de la communication (TIC)

Selon un communiqué parvenu à l’APS, cette compétition panafricaine s’adresse à « tous les chercheurs, étudiants, concepteurs créatifs, développeurs, analystes, ainsi qu’à tous les passionnés de données informatiques, y compris les représentants de la diaspora africaine ».

Jésus Ekié, par ailleurs doctorant en informatique à l’Institut supérieur d’informatique (ISI) de Dakar, « a ainsi reçu le premier prix de l’Union africaine et de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) dans le domaine informatique, sur tout le continent africain », rapporte le communiqué.

Il annonce que la cérémonie de remise des prix du ResAKSS (Regional Strategie and Analysis Knwoledge Support System) Data Challenge a eu lieu le 25 octobre dernier à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Etaient présents à cette cérémonie Josefa Sacko, commissaire à l’Union africaine, chargée de l’économie rurale et de l’agriculture, Shenggen Fan, directeur général de l’IFPRI Monde, et Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’IFPRI.

« Cette compétition qui évalue le talent et la créativité des acteurs des TIC en Afrique a vu M. Jésus Ekié proposer, comme solution à un problème d’étude de plusieurs milliards de lignes d’informations, une intelligence artificielle qu’il a nommée +Jera+ », qui fonctionne sur les terminaux mobiles dits smartphones, explique le communiqué.

« En plus de l’analyse des données à très haute fréquence, ajoute le communiqué, +Jera+ est dotée de plusieurs autres fonctionnalités adressant plusieurs problématiques liées à la coordination, à la gestion des connaissances, à la recherche etc. »

Outre Jésus Ekié (catégorie informatique), une Sénégalaise a aussi été récompensée, Christine Valentine Noella Sagna, deuxième (catégorie Essai & Rapport), le troisième prix revenant au Nigérian Oreoluwa Olorode (Catégorie Projet de lycée).

Le ReSAKSS Data Challenge est un concours panafricain – diaspora incluse -, qui permet d’expérimenter et de découvrir de nouveaux outils, de participer à la construction et au renforcement d’une communauté travaillant avec les données de la manière la plus innovante, selon le communiqué.

Le ReSAKSS a été créé en 2006 par l’IFPRI, dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), « avec comme but de soutenir la planification et la mise en œuvre de politiques basées sur des preuves et axées sur les résultats », conformément à l’agenda de ce programme.

Il se veut « une réponse directe à la demande croissance d’informations et d’analyses crédibles pendant l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de développement axées sur l’agriculture, en appui au PDDAA ».

 

Electrification rurale : 120 millions d’euros pour 300 villages

Le Sénégal et l’Allemagne ont signé le 30 octobre dernier, un accord de coopération visant l’électrification de 300 villages, avons-nous appris sur le compte twitter de la présidence de la république.

Le président Macky Sall est en Allemagne depuis le 29 octobre dernier où il a pris part hier 30 octobre au «Compact With Africa ». Une rencontre qui vise à mobiliser les financements internationaux en faveur des programmes de développement sur le continent africain. Lors de ces échanges qui ont réunis dix pays africains à savoir : la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie, le Sénégal a signé plusieurs accords avec l’Allemagne. On apprend sur le compte twitter de la présidence du Sénégal qu’un accord de 120 millions d’euros pour l’électrification de 300 villages a été signé entre le Sénégal et Berlin. Ce fond d’investissement entre dans le cadre du «Compact With Africa », et cherche à « à promouvoir l’investissement allemande en Afrique», précise le gouvernement sénégalais.

Cet investissement provient du fond d’investissement d’un montant d’un milliard de dollar dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines et allemandes.

Un autre protocole d’accord de réforme a été signé pour favoriser l’installation des entreprises allemandes au Sénégal, en vue d’accroître le volume d’investissement de la partie allemande. « Le Sénégal et l’Allemagne ont signé à Berlin un protocole d’accord de réforme pour mettre en place un cadre de coopération économique efficace, qui permettra au gouvernement allemand de favoriser l’installation d’entreprises au Sénégal et accroître le volume d’investissement », annonce la présidence sénégalaise sur son compte tweeter.

La même source ajoute que le président Macky Sall « s’est entretenu avec des membres du gouvernement allemand, des parlementaires et des chefs d’entreprises, qui s’engagent à soutenir la politique économique du président, par un important portefeuille d’investissements dans des secteurs-clés ».

 

La BM pour un cadre réglementaire de gestion du pétrole sénégalais

La directrice de la Banque mondiale au Sénégal, Mme Louise Cord, a plaidé, mardi soir à Dakar, pour la mise en place d’un cadre réglementaire de gestion des ressources pétrolières, estimant qu’«il n’est pas suffisant d’avoir (simplement) une stratégie générale, une loi du pétrole ou une loi d’un fonds d’investissement (adossées) à un cadre institutionnel général ».S’exprimant à l’occasion d’un panel portant sur les enjeux de l’exploitation pétrolière et gazière en Afrique de l’ouest, Mme Cord a indiqué que ce cadre réglementaire devrait permettre l’exécution des lois encadrant l’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières « nouvellement découvertes » dans le pays.

Dans ce même ordre d’idées, elle a appelé à l’établissement d’un partenariat entre la Société civile, l’Assemblée nationale et le gouvernement parce que, dit-elle, « la société civile peut apporter plus que les contacts et les consultations (et c’est apport), c’est la capacitation et la formation des membres du parlement qui n’ont pas souvent les capacités techniques pour faire leur travail dans ce domaine ».

Mme Cord a, par ailleurs, invité les membres de la Société civile à plus d’organisation en créant leur propre plateforme et des micro-plateformes indépendantes vis-à-vis de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et qui vont assurer la sensibilisation des populations dans les régions et au niveau local.

Réagissant à ces propos, le président de l’ITIE Sénégal, Mankeur Ndiaye a indiqué que la Société civile occupe « une place de importante » dans les activités que mène son institution et qu’elle est devenue, au fil du temps, un partenaire privilégié. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la Société civile », a-t-il dit.

Mankeur Ndiaye prend ainsi le contre-pied de la ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima qui avait, quelques minutes auparavant, accusé la société d’être à l’origine de la « désinformation » dans le secteur des ressources minières.

Cette sortie de Mme Gladima n’a pas laissé indifférente les membres de la Société civile présents à cette rencontre. Et par la voix d’Elimane Kane d’Oxfam Sénégal, elle a qualifié de « regrettables » les propos de la ministre des Mines tout rappelant les combats que la Société civile a menés pour l’adoption d’un nouveau code pétrolier et pour l’adhésion du Sénégal à l’ITIE International.

Economie et politique s’imposent aux quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parue mercredi traite d’une diversité de sujets, dont l’économie et la politique.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à l’absence de l’épargne au Sénégal et rend compte de « la logique des urgences » car, « la majorité des Sénégalais, englués dans des logiques de survie, ignorent l’épargne ».

Ce faisant, nos confrères notent que « la bancarisation est faible au Sénégal », mais constatent « une prise de conscience chez les femmes qui ont décrété la fin des gaspillages ».

Parlant de l’exploitation du minerai de fer de la Falémé, Sud Quotidien plonge dans « la guerre des tranchées ».

« Enjeux de l’exploitation minière-Gladima (ministre des Mines) voit une société si vile », renchérit Le Quotidien, dans lequel journal, Mme Gladima affirme : « La société civile n’informe pas, elle désinforme ».

Pendant ce temps, Le Soleil met en exergue la visite du président Macky Sall à Berlin où il signé « un accord pour l’installation d’entreprises allemandes » dans son pays.

« Un important portefeuille pour l’industrie, les Tic et l’énergie. La Chancelière Merkel promet 655 milliards f cfa pour les Pme africaines », rapportent nos confrères du Soleil.

A propos de l’exploitation du gaz, Le Soleil souligne que « le modèle sénégalo-mauritanien est magnifié par l’Union africaine ».

« Emploi des jeunes, autosuffisance en riz, mandat…La foire aux promesses non tenues. La dernière chance de Macky Sall. Louga : une promesse de 250 milliards dans le vent », détaille Walf quotidien à sa Une.

L’Observateur consacre sa Une à l’ancien Premier ministre et ancien président de la Commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré, candidat à la présidentielle de 2019 qui affirme que « le peuple souffre en silence. Les finances publiques vont mal ».

Dans Vox Populi, le leader de Bokk Gis-Gis, Pape Diop, candidat déclaré à la présidentielle estime qu’ « il y a des résultats préfabriqués ».

Sénégal : les prix à la consommation augmentent de 1,1%

L’Indice national des prix à la consommation du mois de septembre 2018 au Sénégal a augmenté de 1,1% comparé à celui du mois précédent, a révélé mardi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, l’ évolution constatée provient principalement de la hausse des prix des services de communication de plus de 2,5%, des produits alimentaires et boissons non alcoolisées de plus 1,6%, des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants de plus 1,5% et, dans une moindre mesure, des services de restaurants et hôtels de plus 0,3%.

En variation annuelle, les prix à la consommation se sont appréciés de 0,6%.

L’inflation sous jacente est restée stable en rythme mensuel et en variation annuelle.

Quant aux prix des produits locaux et importés, ils se sont relevés respectivement de 1,4% et 0,5%. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 0,6% et 0,3%.

Des experts formés à Dakar sur la sécurité sanitaire des aliments

Des experts du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso ont débuté, lundi à Dakar, une formation régionale sur la sécurité sanitaire des aliments, à l’initiative de la l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du gouvernement sénégalais, a constaté APA.La formation qui durera trois jours entre dans le cadre du projet « Amélioration des capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso », financé par le Grand-Duché du Luxembourg.

Selon Cheikh Guèye, Chargé de Programme et Assistant au Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la formation se justifie d’autant plus que des estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèlent que les maladies d’origine alimentaire entraînent 420 000 décès par an dont 1/3 au niveau des enfants de moins de 5 ans.

« En Afrique, plus de 91 millions de personnes tombent malades chaque année, entraînant 137 000 décès soit 1/3 de la mortalité mondiale due aux maladies d’origine alimentaire », a expliqué Cheikh Guèye.

A son avis, au Sénégal et au Burkina Faso, les systèmes de sécurité sanitaire des aliments font face à des défis majeurs comme les maladies d’origine alimentaire récurrentes et pesant lourdement sur des systèmes de santé déjà fragiles et en déficit de ressources ; leur coût, fort élevé, ayant un impact négatif sur la productivité et la croissance économiques et limitant les investissements des Gouvernements dans la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et les programmes de développement ; l’inefficience des systèmes de maîtrise des risques d’origine alimentaire.

Ces défis portent également sur l’inadéquation des textes réglementaires vis-à-vis des risques émergents ; la prolifération des aliments vendus sur la voie publique sans contrôle ; le manque d’information et de sensibilisation des consommateurs et la mondialisation des échanges.

« Dès lors, la prévention efficace et durable de ces maladies est essentielle pour améliorer la santé publique, la sécurité alimentaire, la nutrition et les résultats commerciaux des produits agro-alimentaires. En effet, l’accès à des aliments sains, en plus d’être un droit fondamental, améliore l’accès aux marchés, le bien-être social des individus et des populations et réduit le fardeau des factures hospitalières. Les consommateurs ont également le droit d’exiger que les aliments disponibles sur le marché soient sains et de bonne qualité », a conclu Cheikh Guèye, Chargé de programme de la Fao-Sénégal.

Vers une augmentation de 3,5% par an des exportations sénégalaises

Les exportations sénégalaises devraient connaitre une augmentation de 3,5% par an grâce aux réformes de l’Accord sur la Facilitation des Echanges (AFE), a déclaré, mardi à Dakar, la première conseillère de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, Mme Martina Boustani.S’exprimant à l’occasion de la cérémonie de clôture du projet USAID/Leadership in Public Finance Management II, Mme Boustani a indiqué que la production économique devrait également connaitre une croissance de 0,9% grâce à ces mêmes réformes de l’AFE.

L’AFE est le premier accord multilatéral adopté en 2013 par les pays de l’Organisation mondiale du commerce depuis son établissement en 1995. Il vise à résorber de manière significative les lenteurs dans les procédures aux frontières qui entravent le mouvement des marchandises.

Ainsi, le gouvernement du Sénégal, assisté par l’USAID a mis en œuvre cinq articles prioritaires pour booster son économie.

Ces cinq articles portent sur le développement et le lancement du Portail d’Informations Commerciales (PIC), l’établissement d’une liste exhaustive des droits, frais et impositions applicables à l’importation, à l’exportation et au transit des marchandises au Sénégal, le développement d’un programme de divulgations volontaires, le développement d’un guide opérationnel des douanes pour les procédures du Contrôle à Postériori (CAP) et le développement d’un programme d’Opérateurs Economiques Agréés (OEA).

De l’avis de Mme Boustani, ces différentes mesures permettront de générer des revenus et de créer des opportunités économiques, tout en assurant la sécurité des acteurs d’échanges frontaliers.

« En franchissant ces étapes, le Sénégal dispose d’une plateforme plus solide lui permettant de surmonter les obstacles et d’améliorer son climat des affaires », a-t-elle encore dit.

Présidant cette cérémonie, le ministre du Commerce, Alioune Sarr a exprimé sa « profonde gratitude » au Gouvernement des Etats – Unis pour l’appui ainsi fourni notamment dans le cadre la composante facilitation des Echanges.

Il a, par ailleurs, indiqué que le Sénégal marque ainsi « son engagement à se mettre en conformité avec l’AFE, en particulier les dispositions qui exige la publication de tous les renseignements relatifs aux opérations de commerce et ce de manière accessible et non discriminatoire ».

Plan Sénégal Emégent : le lancement de la phase 2, ce Décembre à PARIS

Macky Sall a annoncé à Riyad (Arabie Saoudite) que le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) est prévu pour cette fin d’année dans la capitale française.

S’exprimant à l’occasion du forum sur l’investissement organisé par l’Arabie Saoudite, le président de la république du Sénégal, Macky Sall a annoncé le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) en décembre à Paris, invitant ainsi tous les partenaires publics et privés du Sénégal à prendre part à cette rencontre. « Nous procéderons en décembre prochain, à Paris, au lancement de la Phase II du Plan Sénégal Emergent. Nous présenterons à cette occasion le Plan d’Actions Prioritaires du PSE sur la période 2019-2023. J’invite tous nos partenaires publics et privés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Macky Sall. Dans son discours, le président a déclaré « qu’après quatre ans de mise en œuvre du PSE les performances de l’économie sénégalaise se sont nettement améliorées ; le taux de croissance, en progrès constant, est passé de 4,6 %, en 2014, à 6,8 % à la fin de l’année 2017 avec une perspective de 7 % en 2018 ».

Le ratio d’endettement « reste maintenu en dessous de 60 %, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain est de 70 % », a-t-il souligné. Il a cité plusieurs projets d’infrastructures dans le cadre du PSE achevés ou sont en cours : le nouveau pôle urbain érigé à 30 km de Dakar ; des infrastructures routières et autoroutières dont une nouvelle autoroute qui sera inaugurée en décembre. A cela s’ajoutent l’aéroport international opérationnel depuis décembre 2017, une ligne de Train express régional dont le chantier sera achevée en janvier 2019 et deux nouveaux projets de ports.

Parlant de l’environnement des affaires, le chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes pour faciliter la création d’entreprises, le transfert de propriété, l’accès à l’électricité et l’octroi du permis de construire. En plus, des avantages incitatifs sont aussi octroyés dans les Zones économiques spéciales pour stimuler l’investissement. « Avec ses performances dans l’amélioration de l’environnement des affaires, le Sénégal est l’un des 5 meilleurs réformateurs africains selon le dernier classement Doing business de la Banque mondiale, et bénéficie de la note B+/B de Standard and Poor’s » ajoute le président.

La sécurité des affaires au Sénégal est également confortée par une tradition de stabilité socio politique du pays, a affirmé le chef de l’Etat, relevant que depuis son indépendance en 1960, le pays reste une nation fortement attachée à une tradition de démocratie apaisée et d’Etat de droit. « Il n’y a donc aucun risque particulier lié à l’investissement au Sénégal », a-t-il soutenu. Abordant les opportunités d’investissement, le président de la République a indiqué qu’elles « se présentent dans plusieurs secteurs comme l’agro business, y compris la transformation des produits agricoles, les mines, l’habitat, les banques et assurances, le tourisme et l’hôtellerie ».

Avec ses importantes découvertes de ressources pétrolières et gazières, dont l’exploitation est prévue à l’horizon 2021, « le Sénégal offre des opportunités d’investissement dans la logistique et les services liés au pétrole et au gaz », a-t-il dit.

Lancé en février 2014 le Plan Sénégal émergent (PSE) est la nouvelle stratégie de développement économique et sociale, axée sur l’investissement et le partenariat. L’ambition du gouvernement est de réaliser un taux de croissance annuel d’au moins 7 % sur la durée, pour atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035.

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de prendre part au Forum de Riyad sur l’investissement qui s’inscrit dans la dynamique du Programme de développement économique et social d’Arabie Saoudite à travers la Vision 2030.

 

Le concept des Cuisiniers solidaires est repris au Sénégal

Sous le nom des Cuisiniers solidaires, de jeunes Sénégalais mènent désormais des actions anti-gaspillage et solidaires à Dakar, la capitale du Sénégal.

Les actions et les valeurs des Cuisiniers solidaires morbihannais traversent les frontières. Elles sont désormais reprises par de jeunes Sénégalais qui se mobilisent dans la banlieue de Dakar.

Seront-ils les premiers d’une belle et longue série ? À Dakar, la capitale du Sénégal, un groupe de jeunes locaux a choisi de dupliquer les actions anti-gaspillage et de partage, mises en place par des Cuisiniers solidaires Morbihannais.

« Nous avons remarqué et suivi depuis plusieurs mois Les Cuisiniers solidaires sur les réseaux sociaux, explique Mame Issa Sy, cuisinier, puis nous avons contacté Akim Khounchef, le président des Cuisiniers solidaires qui, ravi, a encouragé et soutenu notre initiative. »

Dione Gomis, chef cuisinier à Dakar, une fois vainqueur et deux fois finalistes de l’émission Combat de chefs , un concours équivalent au programme français Top Chef, est, lui aussi, très impliqué dans le projet. « Nous essayons de fédérer des chefs cuisiniers pour qu’ils s’engagent avec nous », fait-il remarquer.

« Nous voulons nous mobiliser pour les enfants »
Les Cuisiniers solidaires sénégalais en sont aux prémices, mais s’investissent déjà beaucoup. « Nous avons économisé pour acheter les tabliers verts et créer les visuels pour mieux nous faire connaître. Nous achetons pour l’instant nous-même sur le marché des aliments sains ! »

Déjà une cinquantaine de personnes les ont rejoints, dont des femmes de leur quartier. « C’est très dur ici. Nous voulons nous mobiliser pour les enfants, les personnes âgées… Nous sommes aussi en discussion avec le directeur d’un établissement pénitentiaire  », explique le collectif.

À plusieurs milliers de kilomètres, Mame Issa, Dione, Jack, Ousmane et toute l’équipe sont heureux d’être dans l’aventure solidaire lancée par l’association vannetaise. «  Partager, ne pas gaspiller et protéger l’environnement sont des valeurs universelles  ».

Des valeurs qui devraient continuer à se propager car, du côté de l’Angleterre et de l’Espagne, des brigades aux tabliers verts pourraient aussi voir le jour.

La Secrétaire générale de l’OIF condamne l’attentat de Tunis

Michaëlle Jean, Secrétaire générale l’Organisation internationale de la Francophonie, a condamné «avec la plus grande fermeté» l’attentat survenu hier lundi en plein centre-ville de Tunis (Tunisie), rapporte un communiqué de l’OIF reçu mardi à APA.« La Secrétaire générale de la Francophonie condamne avec la plus grande fermeté l’attentat commis ce lundi 29 octobre dans le centre-ville de Tunis, qui a fait de nombreux blessés », souligne le communiqué de l’OIF, ajoutant que Michaëlle Jean dit regretter « cet acte odieux et lâche qui plonge la population tunisienne, et nous tous avec elle, dans l’horreur ».

« Cette attaque Kamikaze à la ceinture explosive est une nouvelle tentative de répandre et faire régner largement sur le monde la règle de la terreur, de déstabiliser les institutions démocratiques tunisiennes et la paix dans le monde », déplore Michaêlle appelée à cèder prochainement son poste à la Rwandaise Louise Musikiwabo.    

Pour vaincre le mal, la Canadienne prône « une mobilisation multilatérale qui montre sans équivoque une communauté internationale unie dans ce combat ».

Enfin, la Secrétaire générale, au nom de toute la Francophonie, a « présenté ses sympathies aux blessés, à la population sous le choc ainsi qu’aux autorités tunisiennes».

L’attentat de Tunis a fait vingt blessés dont 15 forces de l’ordre, selon la sûreté nationale tunisienne.

Le président Macky Sall est à Berlin

Le chef de l’Etat prend part ce jour au ‘’compact with Africa’’, une rencontre qui vise à encourager les entreprises allemandes à investir et à créer des emplois en Afrique.

 

Le chef de l’Etat Macky Sall est arrivé lundi soir à Berlin où il prend part à la rencontre ‘’compact with Africa’’ qui vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique, a annoncé la présidence sénégalaise.

Le président Macky Sall qui s’est rendu au palais de la République fédérale d’Allemagne où il était invité à un banquet officiel offert par son homologue allemand a, à cette occasion, signé le livre d’or de l’institution, selon un communiqué reçu à l’APS.

Macky Sall est arrivé à Berlin en provenance de Toulouse (France) où il s’est rendu à l’usine d’assemblage d’Airbus pour s’enquérir de l’état d’avancement de fabrication de l’avion A330 Néo.

La conférence “G20- Compact with Africa” (CwA), qui est organisée ce 30 octobre 2018, à Berlin vise essentiellement, le suivi des engagements proclamés, lors de la conférence de 2017.

Le programme Compact With Africa vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique.

Au total, 11 pays africains ont adhésion à l’initiative allemande Compact With Africa : le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie.

 

Les quotidiens sénégalais dissèquent le sermon du khalife des mourides

Le sermon du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké prononcé, lundi à Touba, à la clôture de l’édition 2018 du Grand Magal de Touba, fait les choux gras des quotidiens sénégalais parus mardi.« L’appel du khalife général des mourides aux hommes politiques-Ayez foi en Dieu et au verdict des urnes », rapporte le quotidien national Le Soleil qui informe que le Comité d’organisation est satisfait de l’Etat qui, selon lui, tous les engagements pris ont été entièrement honorés.

« Cérémonie officielle du Magal de Touba-Pour une présidentielle apaisée : Serigne Mountakha instruit la classe politique », note Sud Quotidien.

Selon nos confrères, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye acquiesce, l’opposition ne dit pas non.

Ce quotidien fait également le bilan sécuritaire du Magal et renseigne que 511 personnes ont été interpellées, 134 véhicules mis en fourrière et 60 accidents enregistrés. « Bilan des Sapeurs-8 morts et 200 blessés », ajoute Sud Quotidien.

Pour L’As, à la clôture du Magal de Touba, « Serigne Mountakha sermonne les politiciens », affirmant ainsi : « Un pays ne se construit pas dans le divertissement. Ils (politiciens) doivent éviter de semer la confusion entre les différentes familles religieuses ».

« Magal Touba 2018-Les prêches du khalife », renchérit Le Quotidien, relayant les propos du guide religieux qui insiste : « Un pays ne se construit dans le folklore et des futilités ».

De son côté, Vox Populi fait état de « sermon musclé du khalife contre les politiciens » à qui il dit : « Quelqu’un qui prétend diriger ce pays ou n’importe quelle localité doit bannir certaines pratiques qui mènent nulle part ».

« Présidentielle 2019, violence et invectives-Les mises en garde de Serigne Mountakha », écrit EnQuête, dans lequel journal, le marabout indique : « Nous appelons les uns et les autres à éviter les débats de bas niveau susceptibles de diviser le peuple ».

Les enseignants guinéens durcissent le ton

Suite au gel des salaires des enseignants grévistes, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a décidé de passer à la vitesse supérieure car, selon son porte-parole Mohamed Bangoura joint lundi par APA, l’augmentation du salaire de base à 8 000 000 GNF est désormais non négociable.Après ses menaces, le gouvernement guinéen est passé à l’acte. Les salaires des enseignants grévistes pour le mois d’octobre ont été gelés. En réponse à cet acte, le SLECG durcit le ton. Si jusque-là la revendication sur l’augmentation des salaires était négociable, maintenant « les 8 000 000 GNF sont non négociables », a déclaré Mohamed Bangoura, tout indiquant que sa structure est prête à aller autour de la table de négociations, si toutefois le gouvernement lui tend la main.

Depuis le déclenchement de la grève le 02 octobre dernier, date à laquelle la rentrée des classes était fixée, les cours sont paralysés à Conakry et à l’intérieure du pays. Même ce lundi, des manifestations d’élèves sont signalées un peu partout dans le pays, réclamant le retour des enseignants dans les classes.

Magal Touba 2018 : le spirituel et le temporel, temps forts du discours du khalife

Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, présidant lundi la cérémonie officielle de l’édition 2018 du Grand Magal de Touba, a appelé ses coreligionnaires à suivre les recommandations de l’islam et les acteurs politiques à surtout œuvrer pour la pacification du champ politique sénégalais. »On doit préserver notre religion, l’islam, et appliquer les recommandations de notre Seigneur en évitant surtout ses interdits », a déclaré le guide religieux dans un texte lu par son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.

Célébrant son premier Magal à la tête du khalifat mouride, Serigne Mountakha Mbacké a également demandé à ses coreligionnaires « d’éviter tout ce qui peut causer la discorde entre (eux), en se tenant la main dans la main, en gardant nos coeurs purs. Si on fait cela, les ennemis de l’islam ne pourront rien contre nous ».

Le marabout octogénaire a également exhorté à ses concitoyens « d’oeuvrer chacun là où il se trouve pour le bien, car l’être humain est le représentant de Dieu sur terre ». Et surtout de diminuer les « actes dénués de sérieux » dont la finalité est le « pervertissement d’une société ».

Par ailleurs, le petit-fils de Serigne Touba a également demandé aux politiques sénégalais « d’éviter tout ce qui peut être source de conflit entre eux. Parce que quand il survient, ses méfaits peuvent dépasser celui qui l’a enclenché ».

Représentant la délégation gouvernementale, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a sollicité les prières du khalife en vue des prochaines échéances électorales du pays, notamment la présidentielle de février 2019.

Il a affirmé en outre que « les travaux que le président (Macky Sall) a entamés à Touba dépassent de loin ce qu’il a comme volonté de faire » pour cette ville religieuse. Son objectif est de « les continuer » s’il réussit à obtenir un second mandat, a précisé Aly Ngouille Ndiaye, se présentant également comme disciple mouride.

Le Grand Magal de Touba, un « jour de grâce », rappelle le ministre, commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, en 1895. Célébré hier dans la « ville sainte » pour sa 124e édition, il coïncide chaque année au 18 safar du calendrier musulman.

Le guide spirituel des mourides, Serigne Touba, qui se présentait également comme le « serviteur du prophète Mohamed » (Khadimou Rassoul), était persécuté par ses ennemis de l’époque, les colons français, à cause de sa foi et de ses actions au service de son Seigneur.

Selon le ministre de l’Intérieur sénégalais, c’est son fils « Serigne Fallou Mbacké (2e khalife des mourides) qui demanda pour la première fois, en 1948, à ce qu’on vienne célébrer le Grand Magal à Touba », ville de près d’un million d’habitants située dans la région de Diourbel, au centre du Sénégal.

Aucun cas de dengue durant le Magal de Touba (médecin-chef)

Le médecin-chef du district sanitaire de Touba (centre), Dr Mamadou Dieng a annoncé à APA qu’aucun cas de dengue n’a été enregistré durant le Grand Magal grâce à un « plan de riposte » de ses services qui a porté ses fruits.« Nous avons mis en place un dispositif d’investigation et de riposte qui consiste à identifier les cas (suspects) pour les prélever en vue de confirmer ou d’infirmer le test par rapport à la maladie, et de déployer sur place et autour de chaque cas une équipe multidisciplinaire. (…) Heureusement, on n’a pas eu de cas durant le Magal », a déclaré Dr Dieng dans un entretien téléphonique avec APA peu après la célébration dimanche du Grand Magal de Touba.

Cet événement annuel, qui commémore le départ en exil du fondateur du mouridisme au Gabon, rassemble des milliers de mourides dans la cité religieuse située au centre du Sénégal.

Cette année, la hantise de la dengue, une « maladie infectieuse » transmise par un moustique appelé Aedes qui « pique généralement le jour et vit dans les récipients remplis d’eau claire (canaris, bassins, …) », a habité les nombreux pèlerins, eu égard au nombre de cas qui ont été recensés par les services sanitaires de Touba à l’approche du Grand Magal.

« On a recensé avant le Magal, et depuis l’avènement du premier cas, 57 cas. Et ces 57 cas ont été guéris », a souligné le médecin-chef du district de santé de Touba.

A en croire Dr Mamadou Dieng, la « sensibilisation (des populations) pour un meilleur comportement » a porté ses fruits.

Aussi, « avons-nous distribué des moustiquaires imprégnées et des insecticides au niveau de toutes les zones qui ont été touchées. Et nous avons procédé à une destruction des gîtes larvaires », a ajouté le responsable médical.

Toutefois, Dr Dieng appelle à ne « pas dormir sur nos lauriers » parce qu’il « y a des facteurs de risque ».

« Quand on remplit les bassins d’eau, dans le but de se prémunir des coupures d’eau (constatées à Touba), ils peuvent être infestés par les larves. Et actuellement, les gens ont la hantise de ces pénuries. Ils conservent l’eau dans des réservoirs, souvent de manière non couverte », s’est-il plaint, même s’il a rassuré que la dengue est guérissable après une bonne et rapide prise en charge.

Un musée Cheikh Ahmadou Bamba annoncé à Touba

Le ministre sénégalais de la Culture, Abdou Latif Coulibaly a présenté, dimanche à Touba (centre), la maquette du musée du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, un projet gigantesque qui vise à consigner les « écrits » et les « effets » laissés par le cheikh au profit de la jeunesse sénégalaise et des étrangers.« Ce musée sera indispensable à la fois pour nos jeunes et pour les étrangers qui viennent chez nous. Nous avons quelque chose à montrer, montrer comment nous avons pu, à partir de nos propres croyances, cultiver un islam moderne, avant-gardiste, rigoureux par rapport au dogme, en donnant notre part et notre spécificité par rapport à l’islam », a expliqué M. Coulibaly, très « enthousiaste » du fait que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, « ait béni ce projet ».

Ainsi pour l’ancien journaliste, « il est remarquable de voir l’exposition itinérante à partir de laquelle j’ai pu voir et observer ce qu’il (Cheikh Ahmadou Bamba) a laissé sur terre ».

« Il me semblait indispensable de constituer un endroit, un lieu où l’on devrait pouvoir garder les objets appartenant à ce saint homme, les sauvegarder, les préserver », a-t-il ajouté, soulignant qu’il « y a un certain nombre d’ajustement à faire » avant de démarrer les constructions.

Pour l’architecte du projet, Malick Mbow, ce musée sera construit sous une forme « circulaire, du type du musée des Civilisations noires de Dakar qui sera inauguré bientôt ».

Composé de « deux bâtiments bâtis sur 19.000 mètres carrés », le musée prévoit d’inscrire en son sein « les technologies les plus performantes pour en faire l’un des plus meilleurs du monde », a indiqué M. Mbow.

Le Magal Touba 2018 endeuillé par le décès de la mère d’un des organisateurs

La 124e édition du Grand Magal a été célébrée dimanche à Touba (centre) sous une note triste d’une part, avec le décès la veille de Sokhna Bally Mbacké, mère de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission Culture et Communication de cet événement annuel commémorant le départ en exil de son grand-père, Cheikh Ahmadou Bamba.La défunte, fille de Sokhna Maïmouna Mbacké, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche, à l’hôpital Principal de Dakar, des suites d’une longue maladie, a indiqué l’APS (publique), citant une source proche de sa famille.

La prière mortuaire a été dirigée par Serigne Fallou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadr, dans les locaux des  »Résidences Leylatoul Khadr », sur la route de Bélèle, en présence du khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Ce dernier lui a rendu un vibrant hommage.

Le gouvernement sénégalais était représenté à cette occasion par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye et son homologue en charge du Budget, Birima Mangara.

La dépouille a été ensuite inhumée dans les anciens cimetières de Touba, aux côtés de sa mère Sokhna Maïmouna Mbacké, fille de Serigne Touba, fondateur du mouridisme pour lequel on commémore depuis ce matin le départ en exil au Gabon, en 1895.

Partout ce dimanche 28 octobre, ce sont des chants de khassaides (panégyriques du cheikh) et des récitals de Coran qui rythment l’événement.

Les gens, venus en grand nombre, se rendent le plus souvent à la grande mosquée pour se recueillir et faire leurs prières. D’autres par contres vont rendre visite directement à leurs guides spirituels pour renouveler leur allégeance.

Selon plusieurs disciples mourides rencontrés, le Magal est un acte  de gratitude recommandé par le guide suprême de cette communauté pour magnifier les ‘’bienfaits » que son Seigneur lui octroyés ce jour, correspondant au 18e jour du mois de Safar du calendrier musulman.

A la découverte de Touba à bord d’une charrette

En temps de Magal, les charrettes sont un moyen de transport très sollicité à Touba (centre) où les gens, pour éviter les embouteillages des voitures, préfèrent se rabattre sur les « borom sarett », des charretiers qui connaissent par coeur les raccourcis qui mènent à votre destination, notamment dans les différents quartiers de la cité religieuse.Modou (nom d’emprunt), un jeune homme de taille moyenne, faisant dos à sa charette attelée à un cheval (parfois à un âne), sifflet autour du cou comme moyen pour « klaxonner », interpelle les clients qui voudraient se rendre de « Janatou » à « Juma-ja », deux zones distantes de plus de 3 kilomètres à peu près.

Sur sa charrette, un tapis vert fait office de siège pour la douzaine de clients que peut supporter au total le moyen de transport et, pour lequel, chacun d’entre eux doit payer 100 FCFA quelle que soit sa destination.

En effet, ces « borom sarett » n’ont rien à voir avec le personnage de ce célèbre court-métrage éponyme du défunt cinéaste sénégalais Ousmane Sembène (1923 – 2007).

Dans ce film, le réalisateur sénégalais met en scène l’histoire d’un conducteur de charrette qui tente de gagner sa vie à Dakar, capitale du Sénégal. Il s’attend à être payé pour ses services, mais ne le précise pas à l’avance, de sorte que les gens tirent souvent avantage de lui sans le payer.

Ce qui n’est pas le cas pour ces gens de Touba, dont certains même quittent d’autres régions du pays pour s’investir dans cette activité qui paraît lucrative.

Une chose que confirme d’ailleurs ce sexagénaire Peul venu de la région de Louga (nord), d’où il a convoyé son cheval et sa charrette, maculée derrière par des traces de sang de bête. Il affirme cependant que les choses ne marchent pas encore de son côté.

Par ailleurs, ces charrettes ne transportent pas juste les personnes, elles convoient à la fois les bêtes (moutons, boeufs, …) et les marchandises, comme le souligne ce jeune sérère, trouvé en train de réparer son pneu crevé chez un vulgarisateur.

Son objectif comme celui de ses collègues est de gagner son pain quotidien par cette activité qui est un moindre mal dans une localité « remplie » de chômeurs surtout chez les jeunes, ajoute-t-il furtivement.

Pour sa part très avisé comme la plupart de ses pairs, notre conducteur Modou évite la route principale embouteillée par les voitures et qui mène difficilement à la grande mosquée située à Darou Khoudoss.

Il prend les petits circuits et ruelles des différents quartiers sur un trajet non sécurisé toutefois. Aux risques et périls des personnes assises à bord, ces charrettes roulant sans barrières tanguent en permanence.

Mais les clients ne s’en plaignent pas à l’image de ce berger Peul, venu spécialement à Touba pour vendre une partie de son troupeau à l’occasion de ce Grand Magal, dont la célébration est faite ce dimanche.

Avec cet événement, le bonhomme, présentant une main droite remplie de balafres, affirme ne se déplacer que par le moyen des charrettes. « Plus accessible et plus rapide », elles lui permettent de se rendre alternativement de Janatou à Darou Khoudoss ou de Darou Minam à Corniche.

Marcher avec ses chaussettes à Touba pour la conformité

C’est comme si les pèlerins du Grand Magal de Touba (centre), événement annuel commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon en 1895, s’étaient passé le mot. Dans les coins et recoins de la cité religieuse (Touba), hommes comme femmes se déchaussent, pour la plupart, pour marcher avec leurs chaussettes.Venu couvrir l’inauguration de la nouvelle caserne de gendarmerie de Touba par le président Macky Sall, le correspondant du quotidien privé L’Observateur dans la cité religieuse, Abdoulaye Bamba Sall, porte des pantoufles « en toile » qui couvrent ses pieds jusqu’au tibia. Avec ces savates de couleur beige, non usées cependant, il est « protégé de la chaleur », qui dépasse les 30 degrés ici, et est « à l’aise » quand il doit se rendre dans certains édifices religieux, comme la grande mosquée de Touba, où il est prohibé de marcher avec ses chaussures dans l’enceinte marbrée.

« Lors de la première visite de Macky Sall pour le Magal, nouvellement élu president (en 2012), sa garde rapprochée a eu de chaudes empoignades avec les membres de Mouhadimatoul Hidma », l’organe chargé de la réglementation autour et à l’intérieur de la grande mosquée, s’est rappelé M. Sall, indiquant que ces gardes du corps voulaient entrer dans la sanctuaire avec leurs rangers.

Une volonté contre laquelle, ce jour-là, ont opposé un niet catégorique les sentinelles des règles d’observance prescrites pour cet édifice, a ajouté le journaliste, qui explique porter également ces chaussons « pour éviter les pertes et les vols dans certains endroits », vu le nombre de personnes.

Ainsi, il sillonne le plus souvent la ville avec ses chaussettes qui lui ont coûté 2000 FCFA, de la même façon que Seyni Diallo et Bathie, deux jeunes dakarois qui ont acquis les leurs en dessous de ce prix, mais louent surtout leur « praticité ».

« Je vais les porter jusqu’à mon retour à Dakar », promet Seyni, 29 ans, qui a commencé à venir au Grand Magal « depuis (sa) naissance ».

Hormis ces pantoufles, d’autres personnes rencontrées dans la ville trouvent une solution plus simple et moins onéreuse pour leur bourse, à savoir « doubler ou tripler » sur chaque pied les chaussettes qu’ils achètent à 200 FCFA et marcher ainsi tranquillement sur la « terre sainte » de Touba.

C’est le cas du jeune commerçant Serigne Fallou qui loue la sainteté de cette cité religieuse où les filles « ne portent pas les pantalons moulants ou les jupes indécentes ».

« C’est l’islam qui est vécu ici », a-t-il indiqué à côté de Assane, 42 ans, qui ne donne, cependant, pas la garantie que les chaussettes qu’il vend (une activité qu’il fait « depuis 10 ans » lors du Magal) peuvent procurer à son acquéreur une protection totale contre « la souillure ».

Toutefois, Abdoulaye Bamba Sall souligne que cette « souillure » que peuvent emporter ces chaussettes jusqu’à empêcher au fidèle d’accomplir par exemple sa prière est un fait que doit éviter le porteur, en n’entrant pas par exemple dans les toilettes ou fréquenter des endroits souillés avec.

Certains savants musulmans rapportent, par contre, qu’il est permis de remplacer le lavage des pieds, lorsqu’on fait ses ablutions, par le passage de la main humidifiée sur la partie supérieure des chaussettes que l’on porte, en cuir généralement.

Toutefois, à l’entrée de la grande mosquée de Touba, Elhadj, un acariâtre et zélé organisateur de l’impressionnante rangée d’hommes qui veut entrer à l’intérieur de l’édifice, ne tolère même pas les bonnets sur les têtes.

Chacun, s’il ne porte pas de chaussettes, doit mettre ses chaussures dans un sachet en papier et bien se comporter, sous l’oeil vigilant des organisateurs… qui regardent passer une impressionnante foule finissant de se recueillir et sortant, dont certains en chaussettes, par la porte principale de la grande mosquée.

Baisse de 6,096 milliards f cfa du chiffre d’affaires de la société SOGB

Le chiffre d’affaires de la Société de caoutchouc de Grand Béréby (SOGB) a connu une baisse de 6,096 milliards FCFA (environ 10,364 millions de dollars) au premier semestre 2018 comparé à la même période de 2017, a appris APA samedi auprès de cette entreprise basée à Cassandra en Côte d’Ivoire.Ce chiffre d’affaires est passé de 36,443 milliards FCFA au 30 juin 2017 à 30,347 milliards FCFA un an plus tard, soit 16,7% de régression en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette contre performance est la conséquence de la diminution de 32% du prix de vente du caoutchouc et de 25% pour l’huile de palme brute.

Pourtant, les dirigeants de la SOGB signalent une hausse des volumes vendus de l’ordre de  20% pour le caoutchouc et  7% pour l’huile de palme brute).

 

Quant au résultat d’exploitation, il enregistre une contraction de 76,2% à 2,375 milliards FCFA contre 9,986 milliards FCFA au 30 juin 2017. La même tendance baissière est notée concernant le résultat des activités ordinaires (moins 78,6%) qui passe de 9,689 milliards FCFA en 2017 à seulement 2,078 milliards FCFA en 2018.

Le même constat est à faire pour ce qui est du bénéfice après impôts qui se replie de 77,7% en valeur relative et 5,718 milliards FCFA en valeur absolue, s’établissant à 1,641 milliard FCFA contre 7,360 milliards FCFA un an auparavant.

A Touba, ferveur religieuse et commerce font bon ménage

A 24h de la célébration du Grand Magal, les fidèles mourides qui continuent d’arriver par milliers à Touba, allient, pour la plupart d’entre eux, ferveur religieuse et activités commerciales, axées sur la vente et l’achat d’aliments, mais aussi et surtout de talismans tirés du Coran, de portraits et d’accessoires à l’effigie des différents khalifes de la confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba.Serigne Fallou, la trentaine approximativement, a fini de disposer sur son étal situé face à la grande mosquée de petits papiers blancs remplis d’écritures en arabe. Appelés « kiis » en wolof, ils coûtent chacun 200 FCFA et sont « prompts à vous donner une intelligence vive dans les études», assure le commerçant dont la taille est ceinte d’une grande ceinture comme celle que portent habituellement les Baye Fall (une des branches du mouridisme).

«Quand vous vous levez le matin après la prière de l’aube, vous infusez ce papier dans de l’eau, puis vous y versez du miel » avant de le boire, explique-t-il à ses nombreux clients, composés majoritairement de jeunes. A voir la mine radieuse qu’ils affichent en s’en allant avec leur « kiis », on devine leur conviction d’être tombé sur une bonne affaire.

« C’est du Coran cela » et par « la grâce de Serigne Fallou », un des anciens khalifes des mourides et fils du fondateur du mouridisme, « ça va se passer comme je te l’ai dit », rassure-t-il à un client.

Beaucoup de commerçants comme Serigne Fallou font de bonnes affaires sur l’axe qui mène tout directement vers l’imposante Grande mosquée de la ville, un lieu de culte qui attire tous les regards à cause de son long minaret appelé « Lamp Fall », du nom du chef des Baye Fall, Mame Cheikh Ibrahima Fall, célèbre compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba.

Un peu en avant, Omar « Saloum-Saloum » (personne venant de la région centre du Sénégal, particulièrement de Kaolack) vend des t-shirts à l’effigie de guides religieux du mouridisme. Moins heureux que Serigne Fallou, il n’a pas pu satisfaire un jeune client qui voulait un t-shirt en coton portant l’image du fondateur du mouridisme.

« La plupart des clients ne demandent que ce t-shirt mails il est en rupture de stock », affirme Omar dans sa place louée à 5000 FCFA durant toute la durée du Grand Magal, un événement qu’il ne rate pas depuis 3 ans en tant que commerçant de ces vêtements vendus entre 500 et 2500 FCFA la pièce.

Il n’y a pas que les Sénégalais à se lancer dans le petit commerce durant le Magal. D’autres ressortissants africains, comme les Nigériens, ne sont pas en reste, même si la plupart cachent les montants de leurs bénéfices journaliers.

Venus depuis plus de 6 mois au Sénégal en provenance d’une ville très éloignée de Niamey, la capitale du Niger, deux hommes dont les visages portent des balafres commercialisent, depuis hier vendredi à Touba, des chéchias et bonnets de différentes façons et couleurs.

S’exprimant à la fois dans un français et un wolof approximatif, ils confient que « les choses ne marchent pas encore » comme ils le pensaient en partant de Dakar où ils achetés  leurs  produits pour les vendre entre 1000 et 3000 FCFA la pièce.

En dehors de la commercialisation des articles religieux, plusieurs produits alimentaires sont également vendus, à l’image notamment de l’ananas proposé à tous les rues et ruelles de la cité religieuse.

Contrairement à Dakar, la capitale, où, selon les périodes, des fruits comme les oranges ou la pastèque tiennent le haut du pavé, ici à Touba c’est l’ananas qui est le plus vendu. Découpé en rondelles coûtant chacune 100 FCFA ou proposé en entier, pour des prix variant entre 500 et plus de 1500 FCFA, selon Mamadou Saliou, un Guinéen.

Confiant avoir convoyé ses fruits depuis Kindia en Guinée et « avec toutes les difficultés de transport que cela entraine», il affirme que ses affaires « ne marchent pas pour le moment ».

Cette mauvaise passe de Mamadou est loin de décourager les nombreux vendeurs occasionnels du Magal qui placent toute leur confiance « au propriétaire de cette cité (Cheikh Ahmadou Bamba) » dont la baraka pourrait constituer, d’ici demain, jour J, un déclencheur dans la marche de leurs activités, vu l’affluence de personnes qui continuent de se déverser dans la ville religieuse.

Touba, une cité religieuse non épargnée par l’insécurité

Touba, ville religieuse située au centre du Sénégal avec ses habitants estimés à près d’un million, n’est pas totalement épargnée par l’insécurité, à en croire des confrères rencontrés sur place ainsi que les forces de l’ordre commises à sa sécurisation.« L’insécurité est fréquente ici », reconnait Mamadou Dièye, correspondant du quotidien national Le Soleil à Touba. «Le vol à main armée, les agressions et l’escroquerie » sont entre autres faits qu’on y note et qui sont contraires aux enseignements du fondateur de cette cité, Cheikh Ahmadou Bamba, se désole-t-il

Debout devant la nouvelle caserne de gendarmerie de la localité inaugurée vendredi soir par le président Macky Sall, le journaliste du quotidien national estime que « la police ne couvre pas à tous les niveaux ».

Cette situation, conjuguée « à l’insuffisance d’éclairage public », est du pain béni pour les malfaiteurs, dont « la plupart » ne viennent pas d’ailleurs de Touba, précise un correspondant d’un quotidien privé dakarois dans la cité religieuse, sous le couvert de l’anonymat.

« Les bandits sont équipés et armés. On a eu à assister à des échanges de coups de feu », souligne Mamadou Dièye, qui ajoute qu’il est arrivé que ces malfaiteurs « ciblent » dans la journée des boutiquiers pour venir commettre leurs forfaits la nuit.

Vu que l’insécurité cohabite le plus souvent avec la drogue, la police sénégalaise a d’ailleurs annoncé ce vendredi la saisie de « 2,250 kilogrammes de drogue et 27 cornets de chanvre indien » au cours de ses opérations d’avant Magal.

« Au cours de ces opérations de sécurisation, la police a également constaté 31 accidents ayant occasionné 22 dégâts matériels, 8 blessés et un mort », a indiqué le commissaire divisionnaire Abdoulaye Diop, directeur de la Sécurité publique, au cours de cette conférence de presse.

Il a également souligné que les commissariats environnants (Mbacké, Diourbel et Bambey), en plus de celui de Touba, ont saisi 530 documents sur des chauffeurs non en règle, mis en fourrière 116 véhicules et immobilisé 123 moto-jakarta immobilisés.

Toutefois, le journaliste Mamadou Dièye a reconnait une « diminution des cas (de violence) depuis six mois », notant par ailleurs que la nouvelle compagnie de gendarmerie de Touba « permettra à la population de souffler ».

Lors de son inauguration cet après-midi, le président Macky Sall a déclaré que cette nouvelle compagnie « symbolise la montée en puissance de la gendarmerie nationale sur l’ensemble du territoire national ».

Elle « sera combinée à un escadron de sécurité et d’intervention, mais sera dotée aussi d’une brigade de recherches », a-t-il ajouté, au terme d’une visite guidée dans l’enceinte, qui est également dotée d’une infirmerie et d’une maternité.

Ainsi près de « 400 personnels sur place » vont renforcer cette nouvelle compagnie dans sa mission d’investigation et d’intervention à Touba, a assuré le chef de l’Etat.

« Il n’est pas question qu’on laisse l’insécurité envahir Touba. Donc les missions sont très claires, il faut que force reste à la loi sur l’ensemble du territoire national », a dit Macky Sall, tout en exhortant les gendarmes à « aider auprès du commissariat spécial de Touba pour un quadrillage optimal et une sécurité optimale des populations » de cette ville religieuse.

Celle-ci célèbre dimanche la 124e édition du Grand Magal, une cérémonie annuelle de commémoration du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, au Gabon.

La presse sénégalaise célèbre le Magal de Touba

Les quotidiens sénégalais parus samedi mettent le focus sur la 124ème édition du Grand Magal de Touba prévue ce 28 octobre 2018.Le quotidien national Le Soleil traite de la visite du chef de l’Etat à Touba et rapporte que « Macky Sall renforce la lutte contre l’insécurité » en inaugurant une nouvelle gendarmerie.

Faisant le bilan sécuritaire à mi-parcours du Magal, nos confrères informent que « 276 personnes sont déjà interpellées pour divers délits ».

« Sécurisation du Magal-Touba tout blindé », constate Le Quotidien qui fait état d’un important dispositif de police et gendarmerie qui y est déployé.

« 124ème édition du Grand Magal-Tous à Touba, tour sur Bamba (fondateur du mouridisme) », titre Sud Quotidien, notant une bousculade des hommes politiques dans la ville sainte et l’installation d’une cellule anti-terroriste.

« Touba, aux sources du Magal », écrit L’Observateur à sa Une, soulignant que pour ses hôtes, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha a prévu 3400 poulets et 595 moutons.

Mettant le Magal en rapport avec la présidentielle 2019, EnQuête écrit : « Touba au cœur des convoitises » avec Macky, Wade, Gakou, Sonko, Madické…qui multiplient les stratégies pour rallier Touba à leur cause.

Pour L’As, à 24 heures du Grand Magal, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Mbacké, « Touba affiche plein ».

Pour Vox Populi, les insulteurs sont dans le viseur car, « Serigne Bass (porte-parole du khalife) menace, Macky promet l’enfer ».

En sport, les quotidiens reviennent sur la conférence de presse, hier, du sélectionneur national Aliou Cissé, mettant ainsi en exergue « son défi excitant » qui consiste à gagner la CAN 2019.

« Can 2019-Guinée Equatoriale-Sénégal du 17 novembre à Bata : Aliou Cissé reconduit son commando », informe L’Observateur.

Sénégal : baisse de 5 f cfa du prix du sucre raffiné en poudre

Le prix du kilogramme de sucre raffiné en poudre a augmenté de 5 FCFA (environ 0085 dollar) en septembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, cette denrée s’est échangée à 613 FCFA contre 608 FCFA au mois d’août 2018, soit une progression de 0,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le plan international, les attentes d’une baisse des récoltes au Brésil et en Asie du Sud, notamment en Inde et en Indonésie, ont boosté les cours internationaux du sucre au mois de septembre 2018. En variation mensuelle, le cours du sucre blanc a progressé de 3,4%. Sur un an, il a par contre baissé de 24,2% sur les neuf premiers mois de 2018.

Dans ses dernières prévisions, le Département américain de l’agriculture (USDA) a estimé l’offre mondiale de sucre à 290,3 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit une progression de 1% par rapport aux estimations de 2017-2018. Concernant la demande mondiale de sucre, elle enregistrerait un accroissement de 2%, à 178,3 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019.

13,322 milliards f cfa dans les caisses du trésor public du Bénin

Le trésor public du Bénin a obtenu jeudi 13,322 milliards FCFA (environ 22,647 millions de dollars) au terme de son émission par adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 mois sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a annoncé vendredi l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.L’Etat béninois avait mis en adjudication 15 milliards FCFA (1 FCFA équivaut 0,0016 dollar). Mais à l’issue de l’opération, le montant global des soumissions s’est élevé à 23,462 milliards FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 156,42%. Sur ce montant, le trésor public béninois en a retenu 13,322 milliards FCFA et rejeté 10,140 milliards FCFA, soit un taux d’absorption de 56,78%.

Le prix moyen pondéré se situe à 9682 et le prix marginal à 9550. Quant au rendement moyen pondéré, il est de 7,34%.

Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement In Fine) fixée au 17 septembre 2021.

Le paiement des intérêts se fera quant à lui, à un taux d’intérêt de 6,10% l’an dès la première année.

Quatre pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Sénégal) sur les huit que compte le marché financier de la zone UEMOA ont pris part à l’opération d’adjudication.

A Touba, Macky Sall inaugure une caserne de gendarmerie multifonctionnelle

Le président sénégalais Macky Sall, clôturant vendredi soir sa visite de deux jours dans la ville religieuse de Touba (centre), a inauguré la nouvelle compagnie de gendarmerie de cette localité de près d’un million d’habitants, une chose qui ‘’symbolise », pour lui, ‘’la montée en puissance de la gendarmerie nationale sur l’ensemble du territoire national ».Cette ‘’nouvelle compagnie qui symbolise la montée en puissance de la gendarmerie nationale sur l’ensemble du territoire national (…) sera  combinée à un escadron de sécurité et d’intervention, mais sera dotée aussi d’une brigade de recherches », a indiqué Macky Sall, au terme d’une visite guidée dans l’enceinte, qui est également dotée d’une infirmerie et d’une maternité.

‘’Ce n’est pas seulement la sécurité qui va être prise en charge, mais également la santé des populations dans l’esprit Armée Nation ».

Dans cette mission d’investigation et d’intervention de cette nouvelle compagnie de Touba, minée par l’insécurité, il y aura près de ‘’400 personnels sur place », a promis le chef de l’Etat, soulignant : « Il n’est pas question qu’on laisse l’insécurité envahir Touba. Donc les missions sont très claires, il faut que force reste à la loi sur l’ensemble du territoire national ».

Enfin, le président Sall a exhorté cette compagnie à ‘’aider le commissariat spécial de Touba pour un quadrillage optimal et une sécurité des populations » de cette ville religieuse, qui célèbre dimanche la 124e édition du Grand Magal, une cérémonie annuelle de commémoration du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, au Gabon.

« La couverture du mondial pour l’Afrique subsaharienne a été catastrophique » (UAR)

La couverture de la Coupe du monde pour les pays d’Afrique au sud du Sahara a été une catastrophe, a affirmé, vendredi à Dakar, le directeur de l’Union africaine des radiodiffusions (UAR), Grégoire Ndjaka.« Nous sortons d’une coupe du monde où il faut dire les choses telles qu’elles se sont passées. La couverture de la Coupe du monde pour les pays d’Afrique au sud du Sahara a été une catastrophique. Aujourd’hui, il y a des procès. Partout, on va vous raconter l’histoire de cette Coupe du monde en des termes très difficiles », a notamment dit M. Ndjaka au cours d’une conférence de presse.

Et c’est pourquoi, l’UAR compte organiser, le 10 novembre 2018 à Abidjan, une rencontre à l’intention des directeurs généraux de télévisions nationales pour discuter des droits de retransmission des compétitions sportives africaines et mondiales.

Cette rencontre sera également une occasion pour tirer les leçons de ce qui s’est passé et d’aller au-delà pour trouver des solutions importantes afin de bien couvrir la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue au Cameroun en 2019.

Le Dg de l’UAR a également annoncé qu’un « évènement inédit » est prévu au soir de ce 10 novembre. Il s’agit, d’après Grégoire Ndjaka, du lancement de la première édition de AUB-Music Safari, une compétition musicale qui va regrouper la plupart des vedettes de la musique africaine.

La première édition de cet événement culturel qui se veut « digne d’une Afrique qui travaille, d’une Afrique qui bouge et d’une Afrique qui se transforme », aura lieu en mars 2019 à Abidjan (Côte d’Ivoire), a souligné M. Ndjaka.

Union africaine de radiodiffusion : début en janvier des échanges de contenus

Le nouveau réseau d’échange des contenus de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) démarrera ses activités le 1er janvier 2019, a annoncé, vendredi à Dakar, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka.« Nous disons aux professionnels des médias que nous sommes en phase d’essai puisque même maintenant on peut l’utiliser mais, nous aurons à partir du 1er janvier 2019 un instrument qui doit nous permettre de dire ce que nous sommes en Afrique », a notamment dit M. Ndjaka qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence.

Ainsi, Grégoire Ndjaka et ses collaborateurs comptent-ils faire de ce réseau « un des meilleurs au monde » en proposant des programmes et nouvelles qui viennent du monde entier.

« Il ne sera pas question dans notre réseau de recevoir seulement des informations qui viennent d’ailleurs. L’Afrique va présenter les nouvelles d’Afrique. Nous allons écrire à travers le réseau de l’UAR notre propre histoire, cette histoire des peuples qui travaillent et qui se battent pour se développer », a soutenu Grégoire Ndjaka.

Il a souligné que ce nouveau réseau fonctionnera essentiellement avec l’Internet afin de permettre aux chaines de télévision de réduire drastiquement les dépenses faramineuses destinées au paiement du satellite.

Poursuivant, il a indiqué que les chaines de télévision auront, à travers ce réseau, la possibilité de vendre leur production un peu partout à travers le monde. « C’est une véritable révolution qui s’amorce », a-t-il conclu.

« Gagner la Coupe d’Afrique des Nations est un défi excitant » (Aliou Cissé)

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a dit, vendredi à Dakar, avoir conscience de la difficulté de remporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun.« Vouloir gagner la CAN est un énorme objectif. Nous sommes conscients de nos forces et sommes respectés en Afrique et dans le monde. C’est un défi excitant parce que nous sommes des compétiteurs », a souligné Aliou Cissé en conférence de presse.

Il publiait sa liste de 23 joueurs pour le match contre la Guinée équatoriale prévu le 17 novembre prochain et comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019.

L’entraîneur national a fait noter que le chemin menant à la victoire finale « ne sera pas facile mais rien n’est impossible avec le Sénégal ». Très confiant, il estime que son pays est « capable de rivaliser et de battre n’importe quelle équipe du continent », tout en priant pour que « la chance qui fuit les Lions depuis longtemps soit avec eux en 2019 ».

Même si sur le continent africain « les gens parlent du Sénégal avec beaucoup de respect et de considération », M. Cissé a tout de même reconnu qu’« en football, on peut être meilleur que l’adversaire et perdre ».

Pour la première fois dans l’histoire de la CAN, 24 formations seront présentes en 2019 au Cameroun. De l’avis d’Aliou Cissé, « une douzaine d’équipes dont le Sénégal peuvent remporter la coupe. Parmi les favoris, on peut citer le Cameroun, l’Algérie, la République Démocratique du Congo et le Ghana. Ça va être une compétition très disputée ».

Puisant dans ses années d’expérience en tant que joueur puis entraîneur en Afrique, Aliou Cissé pense que « de nombreuses éléments entrent en considération. Ce n’est pas uniquement une histoire de football. C’est une question d’attitude, de mental. Quand vous vous rendez dans certains pays d’Afrique, au-delà de la qualité footballistique, on parle surtout du mental des hommes ».