Sénégal : 5 textes d’application du nouveau code de la presse déjà rédigés

La rédaction des textes d’application du nouveau code de la presse sénégalaise a donné lieu pour le moment à l’élaboration de 5 textes de 167 articles, dont un avant-projet portant sur la création de la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), a annoncé lundi à Dakar le coordonnateur du Comité de rédaction, le magistrat Macoumba Coumé.Composés de textes de lois, de décrets et d’arrêtés, les avant-projets sont élaborés de manière « inclusive », d’après M. Coumé qui travaille avec comité « restreint » formé de deux membres de la presse (Diatou Cissé et Mamadou Baal), d’un membre du Conseil national de régulation de l’audiovosuel (CNRA), Matar Sal, et d’un professeur de droit des médias à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sellé Seck.

Macoumba Coumé s’exprimait à l’atelier de validation des textes d’application du nouveau code de la presse, voté le 20 juin 2017 à l’Assemblée nationale par la défunte législature (12e) et qui attend encore ses modalités d’application.

« Il s’agissait d’identifier les textes et les modalités d’accompagnement », a expliqué le magistrat, soulignant que le comité, après son installation le 1er février 2018, s’est mis à « pied d’œuvre » pour aboutir à une « première finalisation des textes d’application» au cours de l’atelier du 29-30 juin dernier.

C’est ainsi qu’il  été proposé la création de la HARCA (avec 83 articles) qui deviendrait une nouvelle structure avec beaucoup plus de « pouvoir et d’indépendance » que l’actuel CNRA.

Cette proposition a découlé en effet d’un « benchmarking qui a été fait au niveau de la sous-région (où) on a vu que la même autorité existe si bien au Mali et en Côte d’Ivoire », a dit le secrétaire général du ministère de la Communication, des Postes et des Télécommunications, Yoro Moussa Diallo, assurant du coup le « soutien » de la tutelle pour ce travail.

La HARCA aura, entre autres attributions, des compétences en matière d’attribution de licence et d’autorisation (instruction et avis), mais aussi en matière d’élaboration des charges et des conventions applicables aux acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle.

Hormis la HARCA, le deuxième avant-projet de décret rédigé (avec 17 articles) fixe les minima requis pour la formation des journalistes et techniciens des médias et les obligations et avantages des entreprises de presse.

Fort de 41 articles, le troisième avant-projet porte organisation et fonctionnement du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP), qui va remplacer l’aide à la presse.

Le quatrième avant-projet est relatif aux attributions et au fonctionnement de la Commission de validation des acquis de l’expérience (16 articles).

Enfin, le cinquième avant-projet fixe les modalités de communication des tirages et des résultats des ventes des organes de presse écrite.

Le code de la presse sénégalaise, fort de 233 articles rédigés sur 62 pages, porte notamment sur la définition du statut des journalistes et techniciens travaillant dans les médias, les « droits » et « devoirs » des journalistes, ainsi que les règles encadrant l’aspect économique des entreprises de presse.

Secteur ultra libéral au Sénégal, le journalisme devrait être assaini, après la mise en place des textes d’application, par la détention régulière d’une carte d’identité de presse, attribuée par une commission réunissant des professionnels du secteur à des journalistes détenteurs d’un diplôme délivré par une école de journalisme reconnue par l’État.

Une dérogation sera possible pour ceux qui n’ont pas reçu une formation de journaliste, mais sont détenteurs d’un diplôme universitaire et ont effectué au minimum deux ans de stage dans une rédaction.

Démarrage à Dakar de la 5ème édition du Festival afropolitain nomade

La 5ème édition du Festival afropolitain nomade a démarré lundi à Dakar avec au programme 40 artistes dont 10 Sénégalais qui comptent assurer pleinement le spectacle en musique, arts visuels et numériques.« La culture africaine est très riche et nous devons participer à sa promotion. L’objectif de ce festival est de valoriser ladite culture et de favoriser un dialogue entre les cultures du Nord et du Sud. 40 artistes de 12 pays francophones d’Afrique, d’Amérique du Nord et de l’Europe vont prendre part à ce festival », a informé Vanessa Kanga, fondatrice et directrice du Festival afropolitain nomade.

Créé en 2012 au Cameroun, le festival qui se poursuivra jusqu’au 28 juillet dans la capitale sénégalaise, se veut un cadre d’échanges de savoirs, de savoir-faire et d’expériences entre des artistes venant de divers horizons.

Notant avec regret que les artistes africains n’ont pas très souvent les moyens financiers pour participer à ce type de manifestation, Vanessa Kanga a déclaré que « cela a clairement un impact négatif sur leur développement ».

Alibeta, artiste sénégalais partage largement ce point de vue et invite les dirigeants africains à accorder plus de considération aux artistes du continent. « L’économie est importante mais la culture est le pilier du développement. Il faut avoir une meilleure vision et mettre plus d’énergie dans les politiques culturelles car les artistes apportent énormément de satisfaction à leurs pays respectifs », a-t-il soutenu.

Les organisateurs du Festival afropolitain nomade, soucieux de forger les bonnes pratiques en matière de création artistique et d’échange interculturel, ont porté leur choix sur « la musique et les arts visuels à l’ère du numérique » comme thème du festival afin d’encourager les jeunes artistes dans leur démarche d’appropriation de la chose numérique.

Pendant une semaine, Dakar va vibrer au rythme des prestations d’artistes comme Natasha Kanapé Fontaine, Charles Koroneho, Nix, Fredy Massamba et Akua Naru. Outre les concerts, des conférences, des ateliers de création dans le village numérique sont au programme de la 5ème édition du Festival afropolitain nomade.

Sénégal : un ancien PM candidat à la présidentielle

Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre du Sénégal et ex président de la Commission de l’UEMOA, a lancé un mouvement dénommé ‘’Démocratie et République », lors d’une cérémonie durant laquelle il s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019.« Je suis candidat à la Présidence de la République du Sénégal. L’élection de 2019 est un rendez-vous avec notre destin commun, qu’il ne faudra pas manquer. Pour ma part, je prends ma responsabilité avec toute indépendance, en harmonie avec mes valeurs, et m’engage avec humilité mais avec détermination à être au service de la nation », a lancé à ses militants dimanche au Grand Théâtre de Dakar, M. Soumaré qui fut Premier ministre du président Abdoulaye Wade d’avril 2007 à juin 2009. Il succédait à ce poste Macky Sall, l’actuel chef de l’Etat.

« Cette décision n’est ni le fruit du hasard ni l’objet d’une motivation politicienne, elle est l’expression de mon ambition patriotique. (…) Mon engagement a toujours été de servir l’Etat, au service duquel je me suis mis après avoir eu le privilège d’avoir fait mes humanités dans l’école publique sénégalaise », a ajouté celui qui présida la Commission de l’UEMOA de 2011 à 2017.

Longtemps « observateur attentif de la situation de mon pays (…), le constat est largement partagé : notre pays n’avance pas dans la réduction de la pauvreté », a relevé Cheikh Hadjibou Soumaré.

Alertant sur les difficultés du pays, il a lancé : « Je sens la montée des inquiétudes, je sens les nombreuses difficultés que trop de familles éprouvent pour se nourrir correctement. Je constate (également) la crise dans beaucoup de secteurs de notre économie et de la société. Je note les interpellations sur le recul des libertés publiques et le manque d’indépendance de la justice. J’entends la colère des étudiants ainsi que de nombreux jeunes sans emploi et sans espoir ».

Agé de 67 ans, Cheikh Hadjibou Soumaré qui fut ministre du Budget, est un diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), actuelle ENA.

La visite du président chinois et la candidature à la présidentielle d’un ex PM à la une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets, principalement de la visite d’Etat de deux jours du président chinois, Xi Jinping, et de la déclaration de candidature de l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, à la présidentielle sénégalaise du 24 février 2019.« Fin de la visite du président Xi Jinping : la Chine ‘’épaule contre épaule » avec le Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil. Le journal note que dix accords de coopération ont été signés entre Dakar et Beijing, et que le président chinois a profité de son séjour pour remettre à son hôte les clés de l’arène nationale de lutte, un fruit de la coopération sino-sénégalaise acquis pour un coût de 32 milliards FCFA.

Le Quotidien et L’AS vont plus loin en affirmant que cette coopération connait un « grand bond en avant », quand on sait que Beijing a « injecté 1206 milliards en 13 ans », soit « 965 (milliards) » depuis que Macky Sall est à la tête du pouvoir (depuis 2012), a précisé L’AS.

Cela fait dire à EnQuête que cette coopération avec la Chine est « source d’inspiration et de capitaux » pour le Sénégal. Et Sud Quotidien, comme pour clore le débat, indique que « l’axe Dakar-Beijing se consolide ».

Sur un deuxième chapitre, ce journal est revenu sur l’officialisation de la candidature à la présidentielle de 2019 du cinquième Premier ministre du régime d’Abdoulaye Wade (2000 – 2012), Cheikh Hadjibou Soumaré. « Hadjibou s’engage et cogne », barre dans sa Une le quotidien.

Longtemps considéré comme un technocrate sans ambition politique, l’ancien président de la Commission de l’UEMOA veut aujourd’hui être le 5e président de la République du Sénégal. Parce qu’il note entre autres problèmes de son pays « le manque d’indépendance de la justice, la non avancée dans la réduction de la pauvreté et la perte d’influence de notre diplomatie ».

Sur un des derniers sujets parus à la une des journaux, notamment de L’Observateur, Imam Alioune Badara Ndao, récemment relaxé pour les accusations de terrorisme, « fait le procès du terrorisme », en estimant que « les ennemis de l’Islam veulent passer par la Sunna et les Tarikhas (confréries) pour déstabiliser le Sénégal ».

L’effervescence politique ralentit la marche du Sénégal (politicien)

Le Sénégal est en effervescence politique car, la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2019 a débuté, a déclaré, dimanche à Dakar, le président du Parti des travailleurs du peuple (PTP), l’avocat Me El Hadj Diouf, déplorant que cette situation ralentit la marche du pays.« Vous allez me dire que c’est prématuré, oui ! Vous allez me dire que c’est dangereux, oui ! », a-t-il soutenu au cours de l’émission dominicale « Objections » de la radio Sud FM (privée), dont il était l’invité du jour.

Selon Me Diouf, tous les hommes qui gravitent autour du chef de l’Etat ont l’obligation de battre campagne pour le réélire, ce qui fait que ces gens n’ont plus le temps de travailler car, étant à l’assaut des populations, des électeurs.

« Le pays vit au ralenti. La croissance va ralentir. La production va ralentir. On ne s’occupe plus des étudiants, on va jusqu’à les tuer. On ne s’occupe pas de la santé. On n’a pas le temps de s’occuper du pays. On s’occupe de réélection hypothétique », s’est-il indigné.

« (…) J’aurai bien aimé que mon ami Macky Sall ait plusieurs mandats, mais il faudrait qu’il soit sur la voie du 2ème mandat. Mais il est tout le temps en train de se battre, de combattre des adversaires et il n’a pas le temps de travailler ni celui de convaincre, il a le temps de la guerre » a-t-il encore dit.

Parlant de la justice sénégalaise, le président du PTP estime qu’elle doit se débarrasser de ses tares congénitales, c’est-à-dire de l’immixtion de l’exécutif dans son fonctionnement.

« Cela, a-t-il préconisé, en supprimant le ministère de la justice car, ce n’est pas normal qu’un petit ministre soit au-dessus de tout un pouvoir judiciaire. Cela fait désordre et cela entraine des dérives ».

Il plaide ainsi en faveur d’une justice totalement indépendante pour que vive la démocratie avec une justice digne de ce nom.

Xi Jinping « pleinement confiant » en l’avenir sino-africain

Le président chinois, Xi Jinping en visite d’Etat de 48 heures au Sénégal, s’est dit samedi soir à Dakar, confiant quant à l’avenir entre son pays et l’Afrique.« Je suis pleinement confiant quant à l’avenir sino-africain », a dit le président chinois lors d’une conférence de presse avec son hôte Macky Sall, après son arrivée dans la capitale sénégalaise.

A propos des relations entre Dakar et Beijing, Xi Jinping a dit qu’elles ont de très belles perspectives. « C’est pourquoi, nous sommes prêts à travailler avec le Sénégal épaule contre épaule », a-t-il dit.

De son côté, le président du Sénégal, Macky Sall a affirmé que « le parcours du peuple chinois est un message d’espoir pour dire que le sous développement n’est pas une fatalité et que la bataille pour le progrès se gagne par un état d’esprit combatif ».

« Les relations entre la Chine et le Sénégal sont excellentes, conviviales parce qu’elles reposent sur la solidarité et le respect ainsi que la confiance réciproque. Nous travaillons dans la concertation pour une coopération consensuelle et mutuellement bénéfique. La Chine est un partenaire majeur et fiable », a dit le chef de l’Etat sénégalais.

Peu avant la conférence de presse, les deux dirigeants ont présidé la signature de plusieurs accords, dont un mémorandum d’entraide judiciaire en matière pénale et d’un traité d’extradition, un accord de coopération économique et technique et un accord pour la mise en valeur des ressources humaines.

Les accords portent également sur le renforcement de la coopération dans le domaine des infrastructures et un accord de coopération dans le domaine de l’aviation civile.

Selon l’agenda de la présidence de la république du Sénégal, Xi Jinping doit quitter Dakar ce dimanche à 11h50 pour Kigali (Rwanda) après la remise officielle des clés de l’Arène nationale construite par les Chinois à Pikine, dans la banlieue dakaroise.

Le Sénégal corrige le Congo et se qualifie à la CAN U20 2019

L’équipe nationale U20 du Sénégal a étrillé, samedi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le Congo (4-1) pour valider son ticket à la phase finale de la CAN de ladite catégorie prévue en 2019 au Niger.Ave son match nul (2-2) à l’aller au Congo, le Sénégal avait un léger avantage qu’il fallait consolider à domicile. D’une efficacité clinique surtout sur balles arrêtées, les poulains du coach Youssoupha Dabo n’ont laissé aucune chance à leur adversaire.

Youssouph Badji, très remuant sur le front de l’attaque, est servi en profondeur par Ousseynou Niang. L’attaquant décoche une frappe de mule que repousse en corner le portier congolais. Le latéral gauche, Souleymane Aw, chargé de l’exécution, dépose le cuir sur la tête de Youssouph Badji qui ouvre le score (1-0, 34ème mn).

Le Sénégal maintient l’étreinte et pousse la défense adverse à la faute. Sur un autre corner, Souleymane Aw trouve cette fois-ci la tête d’Ousseynou Cavin Diagne mais le Congolais Béni Makouana prolonge le ballon dans ses propres filets (2-0, 41ème mn).

Non rassasiés, les Lionceaux se mettent définitivement à l’abri dès les premiers instants de la seconde période. La précision chirurgicale de Souleymane Aw sur un coup franc excentré permet à Dion Lopy d’inscrire de la tête le troisième but de son équipe (3-0, 48ème mn).

La défense congolaise prend l’eau de toutes parts. Le feu follet Ousseynou Niang, sur un exploit personnel, la perfore et conclut avec un tir croisé du gauche qui fait mouche (4-0, 79ème mn). La messe est dite !

En fin de match, les Lionceaux lèvent un peu le pied et les Congolais en profitent pour sauver l’honneur sur un cafouillage grâce à Jean Racine Louamba (4-1, 84ème mn). C’est sur ce score qu’intervient la fin de la rencontre. Le Sénégal se qualifie ainsi pour la troisième fois de suite à la CAN U20.

Pour décrocher ce résultat positif, Youssoupha Dabo, le sélectionneur national a bien analysé la manche aller au cours de laquelle Congolais et Sénégalais n’ont pu se départager (2-2). « Avant de jouer le match aller, nous n’avions pas beaucoup d’informations sur l’adversaire. Il nous a permis donc de connaître les qualités et les défauts des Congolais. Nous avions constaté que leur gardien était grand de taille mais manquait d’explosivité sur les coups de pied arrêtés. Il fallait être efficace dans cet exercice en frappant au premier poteau. On a bien travaillé ces situations de jeu à l’entraînement et cela a porté ses fruits dans ce match », a renseigné le jeune technicien.

Du côté du Sénégal, sans nul doute, le héros se nomme Souleymane Aw. Le latéral gauche a distillé, sur balles arrêtées, trois passes décisives. Mais le Lionceau a le triomphe modeste : « je suis très heureux mais le mérite revient à mes coéquipiers qui sont parvenus à convertir mes passes en buts ».   

Le président chinois est arrivé à Dakar pour une visite de 48 heures

Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, accompagné de son épouse et d’une forte délégation, est arrivé samedi à Dakar, peu après 15 heures (GMT).Il a été accueilli à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de dirigeants d’institutions publiques.

Avant de reprendre l’avion pour Kigali (Rwanda), le président Xi, selon la présidence de la République sénégalaise, doit animer un point de presse samedi après-midi avec son homologue Macky Sall.

Demain, dimanche, il participera à la remise officielle des clés de l’arène nationale construite par des Chinois à Pikine, dans la banlieue dakaroise.

Pour l’accueil du président chinois, le centre-ville de Dakar communément appelé Plateau a revêti ce matin de ses plus beaux habits.

Vers 12 heures (GMT), des véhicules de transports publics appelés car Ndiaga Ndiaye déversaient déjà des militants sur les avenues Léopold Sédar Senghor et de la République, pendant que plusieurs drapeaux chinois et sénégalais étaient accrochés le long de ces allées.

                                             

Sénégal : baisse des importations en provenance de l’UEMOA

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont connu une baisse de 2,4 milliards FCFA (environ 4,080 millions de dollars) au terme du mois de mai 2018 comparées au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.Ces importations ont été évaluées à 5,5 milliards FCFA durant la période sous revue contre 7,9 milliards FCFA au mois d’avril 2018, soit une baisse de 30,37% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Elles ont représenté 1,6% de la valeur totale des importations de biens au mois de mai 2018 contre 2,9% un mois auparavant, soit un repli de 1,4 point de pourcentage.

La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 89,5% en mai 2018 contre 58,5% le mois précédent, soit un gain de 30,9 points de pourcentage.

Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les métaux communs, les fruits et légumes comestibles et les matières plastiques artificielles, avec des parts respectives de 22,0%, 11,2% et 10,9%.

Le groupe Ecobank réalise un bénéfice de 94,672 milliards FCFA

Le groupe bancaire panafricain Ecobank a réalisé, au terme du premier semestre 2018, un bénéfice net consolidé de 94,672 milliards FCFA (environ 160,942 millions de dollars), a appris samedi APA auprès de la maison mère de cet établissement basée au Togo.Comparé au premier semestre 2017 où il s’établissait à 72,076 milliards FCFA, ce bénéfice progresse de 31% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le total du bilan de la banque s’établit à 12.170,769 milliards FCFA au 30 juin 2018 contre 12.134,868 milliards FCFA au 30 juin 2017.

Quant au produit net bancaire (équivalent du chiffre d’affaires pour une entreprise ordinaire), il est en léger repli de 4%, s’établissant à 511,649 milliards FCFA contre 532,357 milliards FCFA au 30 juin 2017.

De leur coté, les charges bancaires du groupe bancaire ont été mieux maitrisées durant la période sous revue, s’élevant à 316,644 milliards FCFA contre 322,729 milliards FCFA un an auparavant.

Le coût du risque a été fortement réduit, passant de 121,159 milliards FCFA au 30 juin 2017 à 75,526 milliards FCFA au 30 juin 2018.

Pour sa part, le résultat d’exploitation du groupe Ecobank se bonifie de 35,05% à 119,479 milliards FCFA contre 88,469 milliards FCFA au premier semestre 2017.

Concernant les fonds propres du groupe bancaire, ils sont en repli de 9% entre les deux périodes, s’établissant à 1.081,664 milliards FCFA contre 1.132,287 milliards FCFA en 2017.

Politique et affaire Khalifa Sall dominent la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parue samedi met l’accent sur la sortie hier du Front de résistance national (Frn, opposition) sur les dérives du régime de Macky Sall et la poursuite du procès en appel de Khalifa Sall et Cie.« Contre les dérives du régime-L’opposition vilipende Macky auprès des chers religieux…et va investir la rue en début août », écrit Vox Populi.

Parlant de combat contre Macky, Walfadjri note que « l’opposition passe à la vitesse supérieure » et avertit que »la manifestation du 13 juillet n’est que le début d’une longue et âpre lutte ».

Dans Le Quotidien, « le Frn fait le procès de Macky » à propos de l’affaire Khalifa Sall et parle d’ « un verdict délivré par le président ».

Pendant ce temps, à sept mois de la présidentielle, EnQuête constate des « manipulations dangereuses » et un « regain de violences dans le discours politique ».

Selon nos confrères, certains leaders politiques utilisent de plus en plus un discours violent.

De son côté, L’As met en exergue les propos de Macky Sall à son nouvel allié, Modou Diagne Fada : « Il y a un terrorisme intellectuel dans le pays ».

Sud Quotidien reste au procès de Khalifa Sall avec « la Cour d’appel (qui) déboute la défense » sur l’irrecevabilité de la constitution de l’Etat comme partie civile.

Toutefois, EnQuête révèle que « les avocats de Khalifa Sall reviennent à la charge et exigent sa libération ».

« 5ème jour du procès en appel de Khalifa Sall et Cie-Me Doudou Ndoye demande au juge Kandji de sauver le Sénégal », écrit Vox Populi.

L’Observateur parle du lendemain du procès pour terrorisme et informe que « imam Ndao s’évade » et « se libère au Terrou-Bi depuis son élargissement ».

Le journal explique que mis au repos, tous frais payés par son avocat, il attend un bilan de santé général et prépare sa déclaration.

La visite du président chinois (21-22 juillet 2018) au Sénégal occupe la Une du Soleil qui indique : « Dakar, première étape d’une tournée africaine ».

Le Sénégal rembourse 6 milliards f cfa de dettes islamiques le 26 juillet

L’Etat du Sénégal procédera, le 26 juillet 2018, au remboursement de la marge semestrielle de son emprunt obligataire islamique dénommé « SUKUK Etat du Sénégal 6% 2016- 2026 » pour un montant de 6,033 milliards FCFA (environ 10,256 millions de dollars), a appris APA vendredi auprès de la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar.Le gouvernement sénégalais avait lancé le 20 juin 2016, pour la seconde fois, sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), un Sukuk ou obligation islamique pour un montant de 150 milliards FCFA (environ 255 millions de dollars).

En lieu et place d’un taux d’intérêt classique interdit par la loi islamique , l’émetteur avait fixé la marge de profit de 6% à verser aux investisseurs. L’emprunt islamique avait une durée de 10 ans, couvrant la période 2016 – 2026.

L’opération avait été structurée autour d’un fonds commun de titrisation de créances (FCTC) qui avait émis 15 millions de Parts (Sukuk) d’une valeur nominale de 10 000 FCFA l’unité pour les investisseurs et a reçu en retour de la liquidité pour un montant global de 150 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le Fonds a utilisé le produit de l’émission pour l’achat de l’usufruit des Actifs Sukuk qui étaient mis en location au Sénégal, en contrepartie d’une marge de profit de 6% par an.

L’Actif Sukuk avait consisté en l’usufruit d’une partie de l’aérogare de l’ ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor qui est constituée d’une assiette foncière de 115 hectares. L’Actif Sukuk contient les halls de départ et d’arrivée, les bâtiments de la Direction Générale, les parkings, les hangars et les bâtiments annexes.

Le Commissaire aux Comptes du FCTC, avait évalué la valeur de l’Actif Sukuk à 250 milliards de FCFA.

 

Dakar accueille l’université populaire des mouvements citoyens africains

La première édition de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC) se tiendra à Dakar du 23 au 27 Juillet 2018, a annoncé, vendredi à Dakar, Fadel Barro coordonnateur de « Y en a marre », un des mouvements organisateurs.« Cette université populaire  se veut un espace de débats et de réflexions entre différents activistes indépendants, membres engagés de mouvements citoyens, intellectuels, artistes et autres acteurs citoyens de l’Afrique et du monde », a expliqué Fadel Barro au cours d’une conférence de presse.

 L’UPEC abordera thèmes  portant sur « Mouvements citoyens : qui s’engage et pourquoi ? », « Mouvement citoyens : Avenir de la démocratie en Afrique », « Mouvement citoyens : Afrique réinventée », « Plaidoyer des mouvements sociaux et le lancement des mouvements citoyens».

Elle est organisée par Yen a marre (Sénégal),  la Lucha et Filimbi (Rdc), le Ballai citoyen (Burkina), Ras le bol (Congo), Wake Up (Madagascar), GT Jeunes (Côte d’Ivoire), entre autres mouvements citoyens.

Selon Fred Bauma  du mouvement Lucha (lutte pour le changement) de la République Démocratique du Congo, « la réunion des mouvements citoyens de décembre 2016 au Gorée Institute (Dakar) a permis aux mouvements citoyens de la Gambie, de la Cote d’Ivoire, de la RDC, du Tchad, de Madagascar, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal de s’entendre sur la création d’un cadre d’actions panafricain».

L’objectif de l’UPEC est d’offrir un cadre de rencontres et d’échanges pour mener une réflexion introspective sur les mouvements citoyens et renforcer le réseau panafricain pour « susciter un éveil mondial citoyen».

L’enjeu de cette université est de fournir des cours sur les mouvements citoyens, l’histoire et la sociologie des luttes « afin de permettre aux acteurs de mieux s’organiser et construire des mouvements pérennes ».

L’université populaire de l’engagement citoyen accueillera plus de 20 pays africains.

Selon les organisateurs de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC), le mouvement social africain connaît ces dernières années une effervescence. Au-delà des revendications institutionnelles, les mouvements sociaux se forment et cristallisent les énergies des citoyens autour de questions sociales, citoyennes, environnementales et culturelles.

« Cette forme de radicalisation républicaine constitue une alternative citoyenne aux extrémismes meurtriers ou aux chemins de l’émigration clandestine », disent-ils.

L’université de Dakar lance deux plateformes numériques

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCDA) a procédé, vendredi à Dakar, au lancement du Certificat Informatique et Internet (C2i) et de l’environnement numérique de travail (ENT), deux plateformes numériques destinées à la communauté universitaire.« Le Certificat Informatique et Internet (C2i) est un programme qui vise à harmoniser les formations que nous proposons depuis quelques années et qui concernent les notions de base de l’Informatique, l’utilisation des outils de traitement de texte, de calcul et présentation comme PowerPoint. Il permet aux apprenants de connaître les règles de bon usage du numérique, de savoir comment faire des recherches sur Internet, comment utiliser les outils de collaboration et de partage en ligne », a expliqué Modou Fall, le Coordonnateur du C2i.

Il s’exprimait à la cérémonie de mise à niveau du personnel de la Direction informatique et des informaticiens l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). L’objectif était de les capaciter pour une meilleure vulgarisation de ces nouveaux outils dans les facultés, écoles et instituts de la première université du Sénégal.

M. Fall a fait savoir que des réflexions sont menées pour savoir « comment prendre en charge les utilisateurs ayant des connaissances poussées en Informatique et ceux qui n’ont que des connaissances basiques ».

A ce sujet, il a informé qu’un « atelier de formation sera organisé en décembre prochain pour le Personnel Enseignant et de Recherche (PER) et le Personnel Administratif et de Service (PATS). Un autre est prévu en janvier pour les étudiants ».

Pour la seconde plateforme, la Direction de l’Informatique et des Systèmes d’Information (DISI) de l’UCAD, dans sa stratégie de dématérialisation des procédures a mis en place un environnement numérique de travail (ENT).

De l’avis d’Erick Fargeas, Coordonnateur du département infrastructures et systèmes d’informations et de gestion de l’UCAD, celui-ci « n’est rien d’autre qu’une plateforme fédérant l’ensemble des services fournis par l’Université Cheikh Anta Diop à sa communauté ».

La pertinence de cet outil de dématérialisation se justifie essentiellement par la surpopulation de l’UCAD qui compte actuellement 80 000 étudiants.

« L’UCAD est un mastodonte en termes d’accueil d’étudiants. Or, l’effectif cumulé du Personnel Enseignant et de Recherche et celui du Personnel Administratif et de Service est de 3000 personnes seulement. 1 enseignant et 1 pats encadrent en moyenne 53 étudiants », a renseigné M. Fargeas.

A titre d’exemple, Erick Fargeas a affirmé que l’environnement numérique de travail (ENT), fournissant à chaque usager exerçant une activité à l’UCAD un accès personnalisé et sécurisé à un ensemble de services en ligne, permettra, entre autres au « PATS de formuler des demandes de congés ou d’autorisation d’absence. Les étudiants pourront aussi y consulter leurs relevés de notes ».

Le Burkina veut produire 5,8 millions de tonnes de céréales

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo a déclaré, vendredi à Ouagadougou, au cours d’un point de presse du gouvernement, qu’il est attendu au terme de la présente campagne agricole la production de 5 800 000 tonnes de céréales.En plus de cette quantité de céréales, il est également attendu « plus de 1 500 000 tonnes de cultures de rente et 979 900 tonnes d’autres cultures vivrières », a précisé le ministre Ouédraogo, entouré de ses collègues de la Communication, Rémi Dandjinou et de l’Intégration africaine et des Burkinabé de l’extérieur, Paul Norbert Tiendrébéogo.

Selon le ministre de l’Agriculture, « pour atteindre ces objectifs, le gouvernement a consenti au profit des producteurs et productrices agricoles, 16 000 tonnes d’engrais, 8 155 tonnes de semences améliorées, 1 150 000 boutures de manioc et de patate, 27 400 unités d’équipements agricoles, 10 500 animaux de trait et 20 000 litres de pesticides ».

Pour accélérer les techniques et technologies agricoles, le gouvernement a également mis en place « 5 200 outils de vulgarisation comprenant des parcelles de démonstration, des champs écoles de producteurs » selon Jacob Ouédraogo.

« Pour accroitre la production irriguée, nous aménageons au profit des producteurs plus de 5 200 ha de nouveaux bas-fonds et 4 300 ha de nouveaux périmètres irrigués », a indiqué Jacob Ouédraogo.

Il a poursuivi : « Nous appuyons par ailleurs les producteurs à la réalisation d’ouvrages de conservation des sols et des eaux, notamment les zaï, les demi-lunes et les cordons pierreux. Nous les accompagnons pour la réalisation de bassins de captage d’eau et l’acquisition de matériel d’exhaure ».

Face à d’éventuelles poches de sécheresse le gouvernement, à travers son ministre de l’Agriculture, a invité les producteurs à la pratique de l’irrigation de complément à partir des bassins de collecte d’eau de ruissèlement et de toute retenue d’eau.

La campagne agricole de cette année est particulièrement marquée par l’apparition de la chenille légionnaire d’automne dans certaines régions du Burkina Faso.

Le ministre Ouédraogo a rassuré que face à cette menace, des équipes de traitement phytosanitaire sont actuellement déployées dans les régions.

Niger : neuf ONG pour la libération des défenseurs des droits humains

En prélude au verdict du procès des défenseurs des droits humains au Niger, attendu le mardi 24 juillet 2018, neuf organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont décidé d’accélérer la campagne de demande de leur libération en publiant ce vendredi un communiqué de presse conjoint parvenu à APA.« Alors que le verdict du procès des défenseurs des droits humains au Niger est attendu pour mardi, il est plus que temps pour les autorités de ce pays de mettre un terme aux poursuites engagées contre eux et d’assurer leur libération immédiate et sans condition », ont déclaré les neuf organisations signataires du communiqué dont Amnesty International, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (FIDH-OMCT), Tournons la page et Front Line Defenders.

Lors de leur procès pour « organisation et participation à une manifestation interdite », « complicité de violences», « agression » et « destruction de biens » qui s’est ouvert le 10 juillet dernier devant le Tribunal de Grande Instance de la capitale nigérienne Niamey, le procureur de la République a requis une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 100.000 FCFA contre Ali Idrissa Nani, Nouhou Arzika, et Moussa Tchangari, un an ferme contre Lirwana Abdourahamane et une amende de 100.000 FCFA, et la relaxe pour Ousseini Maïna et Mamoudou Seyni, a rappelé la note.

Le 25 mars dernier, une manifestation prévue avait été interdite par le président de la délégation spéciale de Niamey pour « des raisons évidentes de sécurité » et « au regard du contexte sécuritaire actuel au Niger et dans la sous-région d’une part, et d’autre part des récentes attaques terroristes ».

Malgré l’interdiction, des manifestants se sont présentés devant le point de rassemblement, encadrés par un fort dispositif de sécurité visant à les empêcher de se rassembler.

« Les forces de l’ordre ont alors utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et des heurts ont éclaté », a retracé le communiqué, soulignant toutefois que « les membres de la société civile aujourd’hui détenus avaient pourtant appelé au calme lors des précédentes manifestations et dans leurs déclarations publiques en amont de la marche du 25 mars. (Mais), depuis lors, les demandes de manifestation de la part de la société civile ont été quasi-systématiquement rejetées par les autorités ».

Depuis le vote d’une loi de finances en novembre 2017, qui prévoit de nouvelles taxes sur l’habitation et l’électricité, la société civile nigérienne, réunie au sein d’un cadre de concertation, organise des manifestations visant à « dénoncer l’injustice sociale résultant de cette nouvelle loi ». Mais « les autorités ont depuis arrêté les figures de proue de cette alliance », déplore le communiqué.

Par ailleurs, le document a souligné, qu’en dehors des défenseurs des droits humains qui ont comparu le 10 juillet dernier, cinq autres membres du cadre de concertation de la société civile, Ibrahim Diori, Sadat Illiya Dan Malam, Yahaya Badamassi, Maikoul Zodi, et Karim Tanko attendent toujours leur procès après près de quatre mois de détention.

Alors que le verdict est attendu, « les autorités nigériennes ont (ainsi) l’occasion de montrer au monde qu’elles sont effectivement attachées à la défense des droits humains, en libérant sans condition ces activistes et tous les manifestants détenus uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique » a indiqué Kiné Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, insistant sur le fait que la répression des voix dissidentes, l’interdiction des manifestations pacifiques et l’arrestation d’activistes « sont autant de violations qui doivent cesser au Niger ».

La remise du Ballon d’Or africain 2018 prévue à Dakar (média)

La Confédération africaine de football (Caf) va organiser, à Dakar, la cérémonie de remise du Ballon d’Or africain 2018, le 8 janvier prochain, a appris vendredi APA de source médiatique.« Le chef de l’Etat (Macky Sall), qui a reçu jeudi en audience le président de la Confédération africaine de football, lui a donné son accord pour que la capitale sénégalaise abrite cette importante manifestation du football continental », a annoncé à l’Agence de presse sénégalaise (Aps, publique), Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF).

En outre, le patron du foot sénégalais a renseigné que l’organisation de cette cérémonie récompensant les meilleurs joueurs africains, va tourner « dans d’autres villes africaines après sa tenue à Dakar ».

Jusqu’ici, El Hadj Ousseynou Diouf (2001 et 2002) est le seul Sénégalais à avoir gravé son nom dans le prestigieux palmarès du Ballon d’Or africain créé en 1970.

Diplomatie : Xi Jinping pour des relations approfondies avec le Sénégal

Le Président de la république de Chine est attendu dès demain dans la capitale sénégalaise pour une visite de deux jours.

 

Le président chinois Xi Jinping espère que la visite de deux jours qu’il va effectuer au Sénégal à partir de samedi, permettra « d’accroître la connaissance mutuelle, de consolider l’amitié et d’approfondir la coopération’’ sino-sénégalaise en vue de la faire « progresser davantage ».

Le président de la République populaire de Chine est attendu samedi au Sénégal pour une visite d’Etat de 48 heures, premier déplacement du dirigeant chinois dans la sous-région.

Dans une tribune parue dans l’édition de vendredi du quotidien national Le Soleil, intitulée en langue nationale wolof « Su nu Jappo la Chone et le Sénégal », le numéro un chinois fait d’abord observer que les relations sino-sénégalaises ont connu « des « hauts et des bas » en 47 ans.

Mais malgré tout, « le soutien, l’amitié et la coopération, le rapprochement des cœurs restent depuis toujours la dimension essentielle » des relations entre les deux pays, écrit-il.

Il a signalé qu’en 2005, « une nouvelle page s’est ouverte avec le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays », suite à la décision du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan.

« La Chine soutient le Sénégal dans ses efforts pour emprunter une voie de développement adaptée aux réalités nationales, et le Sénégal soutient fermement la Chine sur les questions touchants ses intérêts vitaux », a noté Xi Jinping.

Il s’est félicité de ce que « la confiance politique mutuelle » entre son pays et le Sénégal « se renforce sans cesse », la coopération mutuellement avantageuse entre les deux pays se traduisant à ses yeux par « des résultats tangibles » pendant que « la coordination reste étroite sur les grandes questions internationales ».

« Les relations entre la Chine et le Sénégal ont franchi un grand pas en avant, passant du partenariat d’amitié et de coopération à long terme au partenariat global stratégique », a estimé le président chinois.

De l’avis de Xi Jinping, le Sénégal et la Chine « doivent rester attachés à l’égalité et à la confiance mutuelle » et envisager « des relations bilatérales dans une perspective à long terme », tout en se soutenant « fermement sur les questions touchant les intérêts vitaux et préoccupations majeures ».

Dans cette perspective, la Chine « entend multiplier les échanges d’expériences avec le Sénégal sur la gouvernance et partager les expériences réussies qu’elle a acquises durant les 40 ans de réforme et d’ouverture en matière de développement industriel, de redressement rural et de lutte contre la pauvreté en vue d’un meilleur développement des deux pays » , a promis le président de la République populaire de Chine.

Le dirigeant chinois a par ailleurs décliné les nouveaux contours des relations sino-sénégalais, en demandant aux deux pays de « resserrer les liens d’amitié » entre leurs deux peuples.

L’arbitre Malang Diédhiou prend sa retraite internationale

L’arbitre international sénégalais Malang Diédhiou (45 ans) qui a dirigé plusieurs matchs lors de la Coupe du monde de football Russie 2018 a annoncé qu’il prenait sa retraite internationale « avec effet immédiat ».Malang Diédhiou a rendu publique sa décision lors d’une réception organisée, jeudi à Dakar, par l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (ANAFS) en l’honneur du trio arbitral sénégalais du mondial russe dont il fait partie avec Djibril Camara et El Hadj Malick Samba.

Les trois arbitres sénégalais ont dignement représenté leur pays à la 21ème édition de la Coupe du monde de football. Dans l’histoire de cette compétition, c’est la première fois qu’un trio africain originaire du même pays est sélectionné. Au total, Malang et ses deux assistants ont arbitré trois rencontres : Serbie / Costa Rica (1-0, le 17 juin), Uruguay / Russie (3-0, le 25 juin) et Belgique / Japon (3-2, le 2 juillet).

Réputé pour sa maîtrise sur le terrain, Diédhiou a distribué sept cartons jaunes et expulsé un Russe. En sus, Malang Diédhiou et Djibril Camara ont fait partie des réservistes du match de classement du Mondial 2018 ayant opposé la Belgique à l’Angleterre (2-0, le 14 juillet).

Malang Diédhiou, né le 30 avril 1973 à Badiama (Ziguinchor, au sud), a connu une riche carrière internationale ponctuée par les CAN 2015 et 2017, les CHAN 2014 et 2018, les CAN U 17 et U 23 en 2015. Cet inspecteur des Douanes qui est chef de bureau de la zone franche industrielle de Dakar, a également pris part aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 et à la Coupe du monde des clubs en 2017 au cours de laquelle, il a dirigé deux matches dont la petite finale entre Pachuca (Mexique) et Al-Jazira (Emirats Arabes Unis).

Vers la mise en place d’un Code du tourisme au Sénégal

Le ministre sénégalais du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a lancé, jeudi à Saly, dans le département de Mbour (70km de Dakar), les travaux de validation du projet d’élaboration du premier Code du Tourisme du Sénégal, rapporte un communiqué reçu à APA.« Nous devons concevoir le secteur dans sa globalité, repenser sa gouvernance, son organisation, son fonctionnement, le financement des investissements structurants », indique le communiqué citant le ministre, ouvrant des travaux de trois jours pour l’élaboration de ce code.

Ces travaux, dont le processus d’élaboration a été lancé en janvier 2018, réunissent à Saly les professionnels du secteur (exploitants des établissements d’hébergement touristique, agences de voyage, de tourisme et des transports touristiques, guides touristiques, syndicats des travailleurs du secteur), les services du département de tutelle et d’autres ministères, précise le communiqué.

Outre qu’il sera une « réponse à la demande formulée depuis 2004 par les professionnels du tourisme », le code en cours d’élaboration permettra d’encadrer les conditions d’exercice des activités et professions touristiques « qui ont toutes évolué », a affirmé Mame Mbaye Niang.

Parce qu’en fin de compte, « nous n’avons pas le choix, si nous voulons profiter des retombées réelles du tourisme international en nette croissance », a insisté le ministre, soulignant que les résultats satisfaisants enregistrés à ce jour sont encore loin des potentialités du pays.

« De 963.004 arrivées en 2014, nous sommes aujourd’hui à 1. 365.000 entrées de touristes », a-t-il fait savoir avant de relever que « les tendances sont donc très favorables et nous rendent optimistes par rapport à l’objectif de 2018 ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, le ministre a procédé à une remise symbolique de la carte professionnelle de guide de tourisme.

« Demande insistante des acteurs », cette carte permet d’encadrer l’exercice de la profession. Au total, plus d’une centaine de cartes ont été confectionnées par une commission consultative de sélection et une centaine d’autres seront bientôt délivrées, d’après le document.

L’acquittement de l’Imam Alioune Badara Ndao à la une des journaux sénégalais

Les journaux parvenus à APA ce vendredi reviennent largement sur l’acquittement de l’Imam Alioune Badara Ndao dans l’affaire dite d’apologie au terrorisme.« Imam Ndao retrouve son minbar » barre à sa une le journal Le Quotidien avant d’afficher ce sous-titre : « Matar Diokhané écope de 20 ans de travaux forcés ».

WalfQuotidien, pour sa part, arbore cette titraille : « La justice s’effondre – Les enquêteurs de la section de recherches désavoués », « La chambre criminelle de Dakar prononce 15 acquittements », « Imam Alioune Ndao victime d’une injustice innommable », « Libération d’office pour l’accusé mineur ».

Selon le journal, « L’imam Ndao a été innocenté de toutes les accusations, hormis la +détention illégale d’arme+ qui lui a valu un mois avec sursis ».

Le quotidien Le Témoin, sous la manchette « Procès des « djihadistes » présumés : La poire terroriste coupée en deux », fait ce constat : « Imam Alioune Badara Ndao (est) libre comme l’air, la montagne accouche d’une souris ».

Le journal rapporte à l’appui ces propos de l’avocat du religieux : « Ce n’est pas une victoire de la défense, mais c’est une réelle victoire de la justice parce que cette décision est juste. Elle (la décision du juge) est conforme à nos vœux. Imam Ndao ne mérite pas la prison ».

Le journal Enquête est quant à lui revenu sur « Les leçons d’un procès » avant de recueillir en page 3 les réactions des différents acteurs de ce procès. On peut y lire par exemple cette déclaration de Imam Ndao : « Je rends grâce à Dieu et je remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées pour ma libération ».

Faisant référence aux trente ans que réclamait le procureur à son encontre, le natif de Kaolack (centre) estime que «le juge a tranché et a écourté la peine ». Il remercie Dieu de l’avoir permis de supporter cette épreuve et soutient que « L’avenir nous réserve beaucoup de surprises ».

Sud Quotidien est, lui, revenu sur l’ambiance qui régnait au Tribunal de grande instance hors classe lors du procès de Imam Ndao pour informer que « C’est sur fond d’une profonde exultation que les souteneurs venus nombreux ont accueilli le verdict ».

Le même journal relate ces dires du frère de imam Alioune Badara Ndao : « On remercie toute la population sénégalaise qui nous a soutenus pendant trois ans ainsi que les médias. Cela prouve que le procureur ne sait pas dans ce qu’il est parce que requérir 30 ans de prison contre quelqu’un qui n’a rien fait, ce n’est pas normal ».

Par ailleurs, les journaux sénégalais se sont intéressés à la retraite internationale, avec « effet immédiat», de l’arbitre sénégalais Malang Diédhiou. « Je demanderai à la fédération sénégalaise de football (Fsf) d’en informer la Caf et la Fifa de ma décision », déclare dans les colonnes de WalfQuotidien l’arbitre qui a officié pendant la Coupe du monde Russie 2018.

Revenant sur les causes de cette décision, L’Observateur cite ces propos de Malang Diédhiou : « Oui, j’ai décidé d’arrêter ma carrière d’arbitre pour accorder plus de temps à ma vie professionnelle et me consacrer à la formation des arbitres sénégalais. C’est une décision très réfléchie qui va dans le sens de l’intérêt de l’arbitrage sénégalais ».

Lancement à Dakar d’une diffusion de films et séries chinois en Afrique

Le Groupe StarTimes Média a lancé, jeudi soir à Dakar, le « Projet de diffusion des films et séries télévisées chinois en Afrique francophone ».Evènement s’est déroulé en présence de représentants du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État de la République populaire de Chine, de l’Administration d’État de la radio, du film et de la télévision de la République populaire de Chine, de l’ambassade de la République populaire de Chine au Sénégal, du ministère de la Communication de la République du Sénégal et du Directeur de la RTS (radiodiffusion télévision sénégalais, publique), Racine Talla.

« Le plan du projet prévoit 26 films et 20 séries chinois doublés en français qui seront diffusés au Sénégal et dans d’autres pays de l’Afrique francophone. Les films et séries sélectionnés seront diffusés à travers de multiples canaux », a expliqué Zhang Yanbing, représentant du Groupe StarTimes Média.

Il a souligné que « la recherche d’une vie heureuse est l’objectif et le souhait commun des peuples chinois et sénégalais ».

« C’est pourquoi, ce projet de diffusion des films et séries chinois en Afrique francophone va ouvrir une nouvelle page pour les échanges et la coopération sino-africaine dans le domaine du cinéma et de la télévision », a indiqué Zhang Yanbing.

Pour sa part, Racine Talla, Dg de la Rts a salué l’initiative du groupe chinois, avant de dire la disponibilité de sa structure à œuvrer davantage pour la promotion des liens socio-économiques et culturels qui unissent le Sénégal et la Chine, dont le président effectue une visite d’Etat à Dakar les 21 et 22 juillet 2018.

Sénégal : l’Ucad veut lancer un master en « gestion et conservation de patrimoine »

Le département d’histoire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) de l’Université de Dakar (UCAD) et la section des Métiers du Patrimoine (MDP) de l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) « envisagent » l’ouverture pour l’année prochaine d’un master professionnel en « gestion et conservation du patrimoine », a appris APA jeudi à Dakar de source officielle.« L’intérêt d’un tel Master professionnel est de former des cadres pour la gestion et la valorisation de notre patrimoine, le Sénégal est un pays de passé et de culture », a soutenu le chef du département d’histoire de l’UCAD, Moustapha Sall, prenant part à l’atelier de consultation élargi pour l’élaboration de la  maquette dudit master.

L’innovation dans ce master est qu’il sera partagé entre l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et l’Université Gaston Berger (UGB), a assuré M. Sall.

« Après on va s’ouvrir à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) ou dans les autres universités… Mais pour le moment, c’est un master qu’on va partager avec l’UGB avec des cours semestriels aussi bien à Dakar avec une programmation parfois à l’UGB », a expliqué Moustapha Sall.

« C’est donc quelque chose d’innovant parce que l’idée c’est de faire de l’UCAD un pôle de patrimoine de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il poursuivi, avant de noter que le master est élaboré avec l’appui technique et le financement de coopération italienne.

Par ailleurs, le chef du département d’histoire a rappelé que le Sénégal a « des sites archéologiques qui datent de la période préhistorique, néolithique et historique. Et avec beaucoup de monuments, il s’y ajoute presque une trentaine de groupes culturels ». Il déplore cependant le fait que ce « patrimoine extrêmement riche n’entre pas dans les stratégies de développement ».

En effet, le Sénégal compte  6000 buts de tumulus regroupés dans 1500 sites. Mais ces 1500 sites de tumulus n’ont généré aucun emploi et aucun investissement, parce qu’il « se pose la problématique de la main d’œuvre qualifiée ou des ressources qualifiées ».

« Avec l’acte 3 de la décentralisation, les collectivités locales ont besoin aussi d’exploiter les ressources naturelles et minières ainsi que les ressources culturelles. Chaque commune aussi petite qu’elle soit est adossée sur une ressource culturelle », a poursuivi Moustapha Sall, soulignant que l’instauration de ce master permettra aux collectivités locales de mieux exploiter leurs ressources culturelles.

Le Togo met 50 milliards f cfa en adjudication sur le marché de l’Umoa

L’agence Umoa Titre a annoncé, jeudi, l’émission simultanée par adjudication ciblée du Togo sur le marché de l’Umoa, portant sur un montant total de 50 milliards de F CFA.
D’une durée de 3 et 5 ans à compter du 23 juillet 2018, la date de valeur, cette opération à prix multiple offre un taux d’intérêt unique de 6,25 %.

« Le remboursement des Obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine). Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,25 % l’an dès la première année », lit-on dans la note de pré-émission.

A noter que le pays a mobilisé, au cours du trimestre précédent, un montant total de 95 milliards F CFA sur le marché, occupant ainsi le deuxième rang des émetteurs ayant le plus mobilisé entre avril et juin 2018, juste derrière le Mali.

Pour ce trimestre, il devra émettre, au total, 130 milliards selon le nouveau calendrier émis par l’agence Umoa-Titres.

3000 ha de terres salées récupérées par la composante sénégalaise du P2RS

Au total, 3000 ha de terres salées sont récupérées au Sénégal par le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2RS), a affirmé jeudi à Dakar, Younoussa Mballo, son coordonnateur national.« A la date d’aujourd’hui, nous avons pu récupérer 3000 ha de terres salées dans les régions de Fatick (Centre) et Ziguinchor (Sud) à grâce à la construction de digues anti-sel et à la méthode phosphogypse », a expliqué le coordonnateur du P2RS, Younoussa Mballo.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de validation de la stratégie de gestion durable des terres (GDT) du P2RS, un projet multinational commun au sept pays membres du Comité Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

Au Sénégal, le P2RS intervient dans les régions de Fatick (Centre), Kolda (Sud), Ziguinchor (Sud), Tambacounda (Est), Kédougou (Sud Est) et Matam (Nord).

« Si le rythme actuel se maintient, d’ici à la fin du mois de juin 2019, nous allons récupérer les 5000 ha de terres salées visées par le P2RS », a indiqué M. Mballo, soulignant que le travail allie renforcement des connaissances des populations concernées, la création de revenus et le renforcement de leur résilience.

D’une durée de quatre ans, le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2RS) est structuré en trois composantes, à savoir le développement des infrastructures, le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux, et la coordination et la gestion du projet.

En dehors de la récupération des terres salées, il vise l’amendement au phosphogypse de 1000 ha de terres salées, la réhabilitation et la sécurisation de 3000 ha, et l’aménagement et la valorisation de superficies de ressources forestières sur 750 ha.

Toutes choses qui font dire au Directeur général de l’Institution national de pédologie (Inp) que le P2RS abat un travail colossal, d’où la nécessité de valider sa stratégie de gestion durable des terres (GDT).

Sénégal : les maires réclament un reversement rapide des fonds de dotation

Le Secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Mbaye Dione, a plaidé jeudi à Dakar, pour un reversement, le plus tôt possible, des fonds de dotation des collectivités locales, c’est-à-dire, dès la signature des arrêtés au mois d’avril de l’année concernée.« Il y a des collectivités locales qui n’ont pas fonctionné depuis six mois. Cela est valable pour les communes, mais aussi pour les départements parce qu’il y a des collectivités locales qui n’ont exclusivement de ressources que de fonds de dotation et de fonds de concours. Et c’est la triste réalité », a-t-il déclaré.

S’exprimant à l’occasion de l’ouverture de l’Atelier d’échanges entre la Direction générale de la comptabilité publique (DGTCPT) et du trésor et les exécutifs locaux des collectivités territoriales, le maire de Ngoundiane a souligné que la non disposition des fonds à temps bloque les programmes d’investissement des communes « parce qu’on n’est pas sûr de ce que nous allons recevoir » à cause de la réforme en cours sur les impôts.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ a dit avoir engagé ses services à œuvrer en rapport avec le ministère en charge de la Gouvernance locale pour apporter les solutions appropriées à la lancinante question du financement de la décentralisation.

Selon le ministre des Finances, cela passera par une meilleure opérationnalisation des deux principaux mécanismes d’intervention de l’Etat en direction des collectivités territoriales que sont les transferts financiers et la fiscalité locale.

« L’Afrique a beaucoup à apprendre de la Chine » (PM sénégalais)

Le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a estimé jeudi à Dakar que le continent africain avait « beaucoup à apprendre de la Chine » pour pouvoir enfin sortir de la pauvreté.« L’Afrique a beaucoup à apprendre de la Chine. Elle ne s’est pas réveillée riche. Ce pays a su apprivoiser la technologie, avec le savoir-faire (de son peuple). (…). Et en quelques décennies, la Chine est devenue une puissance économique », a dit M. Dionne, ouvrant un symposium sino-africain intitulé « La pensée de Xi Jinping (président de la Chine) sur la résolution de la pauvreté et le développement de la coopération sino-africaine ».

Le président chinois est attendu au Sénégal samedi où il doit effectuer une visite d’Etat de 48 heures qui a servi de prétexte à la tenue du forum à l’Ecole nationale d’administration (ENA).

Avec 40% de sa population « touchée par l’extrême pauvreté », l’Afrique doit prendre exemple sur la Chine pour mieux enclencher son développement, en promouvant notamment « une entreprise éthique », a affirmé le PM sénégalais.

Selon Mahammed Dionne, la Chine a su se forger à partir de son peuple qui regorge principalement de « qualités (que l’on ne peut) fabriquer dans aucune usine ou boutique », à savoir la discipline et le travail.

« A l’heure actuelle, la coopération sino-africaine est en plein essor », a, pour sa part, affirmé l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Sénégal, Zhang Xun, conseillant surtout à « se débarrasser de la dépendance des aides extérieures » et à émanciper les esprits, tout en demeurant conscient que la lutte contre la pauvreté se gagne par des efforts soutenus.

C’est par un tel comportement, a souligné le diplomate, que la Chine a fait baisser sa « population de 250 millions qui vivait sous le seuil de la pauvreté en 1978 » à « plus de 20 millions » présentement.

A ce propos, la pensée du président Xi, matérialisée par le « socialisme de la nouvelle ère », a été déterminante, d’après le représentant du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat de la République de Chine.

« Le président Xi Jinping a élaboré une série de stratégies pour la réduction de la pauvreté », a-t-il indiqué, soulignant que grâce à la place centrale accordée au peuple, l’assistance ciblée et la persistance sur la mobilisation sociale et l’union de toutes les forces, la pauvreté est passée en Chine de 10 à 3% depuis l’accession de Xi Jinping à la tête de la République chinoise.

En marge de l’ouverture du forum, un mémorandum pour la création d’une bibliothèque chinoise entre le Bureau chinois et l’ENA a été signé. La future bibliothèque prévoit d’héberger 1589 livres.

Le Sénégal, candidat à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2022

Le Sénégal est candidat à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) prévus en 2022, annonce le Comité International Olympique (CIO) sur son site visité jeudi à APA.En dehors du Sénégal, trois autres pays africains ont fait acte de candidature, selon le CIO qui cite le Botswana, le Nigeria et la Tunisie. En février dernier, le Comité international olympique avait annoncé sa décision d’attribuer l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2022 à un pays africain.

Sur son site internet, le Comité International Olympique (CIO) annonce donc « la fin de la phase de dialogue et le début de la phase de candidature ». En outre, le CIO renseigne que « d’ici à la fin du mois d’août, sa commission d’évaluation poursuivra l’analyse des projets présentés par les parties candidates avec l’objectif d’en proposer deux au maximum que la commission exécutive soumettra au vote de l’ensemble des membres du CIO ».

Avant la sélection de ces quatre candidatures, « des experts ont effectué, en juin dernier, des visites de trois jours dans chaque pays pour rassembler des informations sur la motivation à accueillir les JOJ, sur le plan directeur potentiel et les principaux sites de compétition proposés », informe le CIO.

Le nom du pays hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2022 sera dévoilé en octobre prochain à Buenos Aires (Argentine) où se tiendra l’édition 2018.

Diplomatie : la Chine et le Sénégal « dans le temps de l’action »

C’est ce que pense le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Il en fait la déclaration cet après-midi.

 

La République populaire de Chine et le Sénégal, dont la coopération s’inspire d’une « vision stratégique à long terme », sont engagés dans le temps de l’action », a déclaré jeudi à Dakar, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

« La Chine et le Sénégal sont dans le temps de l’action, une action soutenue par une vision stratégique à long terme, fondée sur l’amitié, la solidarité, la confiance et le respect réciproque et l’esprit du partenariat mutuellement bénéfique », a-t-il dit.

« Voilà ce qui nous engage à toujours faire plus et mieux. Telle est la mission que nous assignent nos deux dirigeants lorsqu’ils ont décidé en septembre 2016 de hisser les relations entre nos deux pays au rang de partenariat global stratégique », a indiqué le chef du gouvernement sénégalais.

« Ensemble, nous devons poursuivre nos efforts concertés pour parvenir à nos fins communes », a-t-il ajouté à l’ouverture d’un symposium sino-africain portant sur « la pensée du président chinois Xi Jinping » relativement à la résolution de la pauvreté et au développement de la coopération sino-africaine.

Il s’est à cet égard réjoui de la recommandation du gouvernement central de la Chine pour l’établissement d’un partenariat entre le Sénégal et « la dynamique province de Sichuan ».

« Au demeurant, nous avons aussi commencé à accueillir des entreprises chinoises qui souhaitent au Sénégal délocaliser des activités industrielles », a signalé M. Dionne.

Il a conclu : « C’est une dynamique gagnante pour les deux pays amis, qui nous permet à terme d’offrir des emplois décents à des milliers de jeunes sénégalais et de les aider sortir de la pauvreté et à soutenir leurs familles ».

 

Imam Alioune Ndao écope un mois avec sursis et recouvre la liberté

L’imam Alioune Badara Ndao qui était accusé d’apologie du terrorisme a été condamné à un mois avec sursis, selon le verdict prononcé ce jeudi, par le juge Samba Kane qui du coup libère l’accusé car il était attrait depuis le 9 avril devant la Chambre criminelle du tribunal de Dakar.Basé à Kaolack (200 km de Dakar), l’imam Alioune Bara Ndao comparaissait avec plusieurs supposés complices pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise de terroristes, actes de terrorisme, apologie du terrorisme, financement de terrorisme et blanchiment de capitaux dans le cadre d’une activité de terrorisme et complicité.

Le religieux encourait une peine de 30 ans de travaux forcés contre des peines variant entre 10 et 20 ans de prison pour ses co-accusés.

Aux termes du verdict prononcé par le juge Samba Kane, 15 de ces derniers ont été acquittés et six autres condamnés à 10 ans de travaux forcés.