La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du contentieux des listes électorales qui risque, si l’on n’y prend pas garde, d’attiser le feu.Pour les élections locales du 23 janvier 2022, Libération informe que « 3112 déclarations de candidature » ont été déposées sur toute l’étendue du territoire national. À l’occasion du vote de son budget à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a précisé que « 72 décisions ont été rendues (dont) 38 rejets et 34 annulations ».

Selon WalfQuotidien, le magistrat de formation a reçu une « charge virale » à l’hémicycle. En effet, souligne ce journal, « Antoine Félix Diome a subi les assauts des députés de l’opposition » qui l’accusent notamment d’être « responsable du blocage des listes de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) ».

Le député Déthié Fall, membre de ladite coalition avec notamment Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall, s’adresse en ces termes au ministre de l’Intérieur : « Votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections de janvier prochain », rapporte L’AS.

EnQuête explique la colère de l’ex-proche d’Idrissa Seck par le fait que les décisions de justice ordonnant l’acceptation de listes de Yewwi Askan Wi rejetées par « les préfets et sous-préfets » ne sont toujours pas exécutées. Très remonté contre Antoine Félix Diome, Déthié Fall soutient que « dans toutes les circonscriptions où (leurs) listes ne sont pas présentes, les élections ne se tiendront pas ».

Le ministre de l’Intérieur, suite aux diatribes des députés de l’opposition, a fait savoir, dans Sud Quotidien, « qu’il est impossible de réintégrer n’importe quelle liste et quel que soit son caractère favorable ou défavorable » si « les recours ne sont pas vidés ».

Outre les Législatives, il y aura en 2022 les élections législatives et celle des membres du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT). Pour l’organisation de ces joutes, un budget de « 22 milliards F CFA » a été dégagé selon Antoine Félix Diome cité par Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que « Macky (Sall) tape sur la table et menace » après la mort d’un jeune lors d’affrontements entre supporters adverses dans les navétanes (tournois de foot de quartiers) à Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar. Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat exige que « la spirale de violence dans nos stades (cesse) immédiatement ».

De son côté, L’Observateur s’intéresse « aux derniers instants du jeune décédé au Stade Ngalandou Diouf ». Interviewé par ce quotidien, le lutteur Amanekh dit avoir pris la victime « dans ses bras » pour l’amener à l’hôpital, mais « il y avait des embouteillages et aucun véhicule ne pouvait passer ».

Les scènes de violence de Rufisque ne sont pas isolées car la perception au Sénégal est que « la délinquance a fortement augmenté avec des cas de vol, d’agression et parfois de meurtre », mentionne Le Soleil. 

Dans les colonnes du quotidien national, Antoine Félix Diome a plutôt noté « un recul de l’ordre de 52,98 % pour le premier semestre de 2021 ». Toutefois, a promis le ministre de l’Intérieur dans Le Soleil, les efforts consentis par l’Etat pour la sécurisation des personnes et de leurs biens « vont se poursuivre ».

Locales 2022 : 3 112 candidatures enregistrées au Sénégal

Le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome donne les statistiques du dépôt de candidatures en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal.

Au total, les autorités compétentes ont reçu 3 112 candidatures pour les élections du 23 janvier 2022. Cependant, 72 décisions ont été  rendues, rejetant 38 candidatures et annulant 34 autres. Plus d’une dizaine de candidatures annulées se sont pourvus en cassation. 07 de ces pourvois concernent la seule région de Saint Louis. Ces pourvois sont portés par l’Agent judiciaire de l’Etat et  le ministre de l’Intérieur. Ainsi rapporte le journal Libération.

Dans un précédent article, Journal du Sénégal indique que la Cour suprême du Sénégal a confié le traitement de 11 recours introduits par les autorités administratives à une autre cour d’appel. En effet, les préfets et sous-préfets contestent la réhabilitation des listes des candidats de l’opposition pour les élections du 23 janvier 2022. Cette réhabilitation admise par arrêt de la cour d’appel fait l’objet de saisine de la juridiction de cassation en vue de l’annulation. Il s’agit de 11 recours  dont 07 de la région de Saint-Louis, 01 de la région de Matam et 01 de la région de Ziguinchor.

Climat : déclaration attendue de la Cedeao à Abuja

Le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sera l’occasion par les chefs d’Etat d’adopter une déclaration commune sur le changement climatique.Le Comité technique ministériel spécialisé (CTMS) sur l’environnement de Cedeao a validé à cet effet un projet de déclaration des chefs d’Etat sur le climat. Le projet déjà élaboré par les experts sera soumis pour adoption aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté lors de leur prochaine session ordinaire du 12 décembre 2021 à Abuja (Nigeria) selon un communiqué de la Cedeao.

L’Afrique de l’Ouest fait face à des problèmes environnementaux multiples qui entravent son développement social et économique souligne l’instance régionale Ces problèmes sont exacerbés par le changement climatique dont les effets et impacts sont considérables sur la région.

Les nombreuses actions menées par les États membres et la Commission de la Cedeao pour s’adapter au changement climatique et contribuer à la réduction des émissions des gaz à effets de serre n’ont pas encore produit les résultats attendus. Les nombreuses promesses de financement lors des Conférences des Parties dont la toute récente 26ème Conférence des Parties (COP26) sur le changement climatique tenue à Glasgow, au Royaume-Uni n’ont pas été satisfaites.

Partant de ce constat, l’organisation intergouvernementale en appelle à un engagement fort des chefs d’Etat pour mobiliser tous les acteurs et les partenaires qui le souhaitent pour faire face plus efficacement à la problématique du changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Sénégal : Lamine Dieng tire sa révérence

L’ancien coach des Lions de la Téranga (Sénégal), de Jaraaf de Dakar et de l’US Ouakam, Lamine Dieng quitte à jamais les stades ce mardi 07 décembre 2021 à l’âge de 71 ans.

Le Sénégal et  le monde sportif est en deuil. Lamine Dieng, encadreur de football bien connu au pays de la Téranga vient de rendre l’âme. Âgé de 71 ans au moment où il quitte définitivement la scène, le technicien laisse derrière lui une riche carrière.

Lamine Dieng  encadre l’équipe nationale de football du Sénégal à deux reprises. D’abord en de 1992 à 1993, puis en 1996. Bien avant  son arrivée à l’équipe nationale, le technicien trône à l’encadrement de plusieurs autres équipes ou clubs au pays des Lions. C’est le  cas de Us Gorée, As Douane, Us Ouakam, Niarry Tally,et le Jaraaf. L’expérience du technicien mène Jaraaf à la victoire de la coupe du Sénégal en 2010. Hors du pays, il a exercé comme coach du club marocain du Maghreb de Fès. Son décès survient  quatre jours après celui de Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial. 

Covid-19 au Sénégal : les trois cas positifs au variant Omicron déclarés guéris

C’est la déclaration Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal.

Sur les ondes de radio Rfm, la directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure. « Je peux vous dire que tous les trois cas Omicron enregistrés sont déjà guéris. Les deux ne présentaient même pas de signes. Ces personnes ont été testées négatives alors qu’elles sortaient du pays », affirme Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye qui est aussi présidente du Comité national de gestion des épidémies (Cnge). Pourtant, le communiqué de l’Iressef indique le premier cas placé en quarantaine présentait un symptôme le 04 décembre.

L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et le Centre Pasteur du Sénégal ont annoncé dimanche la présence de trois cas du variant Omicron. Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région.

Le 2è est un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région. Le 3è cas est une femme de 29 ans.  Elle se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Austral. Ainsi ont annoncé les laboratoires.

Suite à l’annonce des deux laboratoires, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénoncé le non-respect de la stratégie de communication du Sénégal.  Deux jours  après ce recadrage, les autorités annoncent la guérison des trois cas.

Lutte contre le Sida : l’Afrique en voie de rater les « objectifs majeurs » (OMS)

Sur le continent noir, soutient l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le VIH devrait toujours constituer une « menace pour la santé publique » d’ici 2030.Au cours de la dernière décennie, le Sida a perdu du terrain en Afrique. Dans un communiqué, reçu mardi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne que « des progrès considérables » ont été notés dans la lutte contre le VIH.

Sur la période considérée, les nouvelles infections ont chuté de 43 % et les décès liés à la maladie ont presque baissé de moitié. Toutefois, l’OMS indique que « de nombreux pays ont pris du retard par rapport aux principaux objectifs intermédiaires d’élimination
et les difficultés liées à la Covid-19 ont aggravé la situation ».

Pour l’atteinte de l’objectif de 2030, précise l’agence onusienne, il faut d’ici quatre ans que dans les pays africains « 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes qui connaissent leur statut sérologique soient placées sous traitement et 95 % des personnes qui reçoivent un traitement suppriment leur charge virale ».

Ce mardi, lors de la Conférence internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, « un tableau de bord » permettant de mesurer ces trois objectifs a été publié.

À ce jour, renseigne l’OMS, l’Afrique certifie que « 87 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 77 % sont placées sous traitement et 68 % ont désormais une faible charge virale ».

Le Botswana, Cabo Verde, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda et le Zimbabwe, au rythme où vont les choses, sont « les seuls pays » en mesure d’atteindre les objectifs 95-95-95 d’ici 2025, selon l’analyse de l’agence onusienne.

Meilleur élève de la classe, Eswatini « a dépassé les deux premiers (objectifs) et est en bonne voie pour atteindre le troisième ». Dans ce pays de l’Afrique australe, « la charge virale de 93 % des personnes sous traitement est déjà supprimée », se réjouit l’OMS.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « la Covid-19 a rendu encore plus difficile la lutte contre le VIH, mais un virus ne doit pas prendre le pas sur un autre. Nous devons lutter simultanément contre le coronavirus et contre le VIH ».

En 2020, le nombre de personnes vivant avec le Sida dans le monde est estimé par l’Organisation Mondiale de la Santé à 37,7 millions dont 1,5 million de nouvelles infections. Cette année-là, le VIH a causé 680.000 décès.

Covid et sécurité au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement du dispositif de riposte contre le variant Omicron, mais aussi du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Sud Quotidien indique que la riposte contre le mutant Omicron est « en phase active ». En effet, précise ce journal, le Comité National de Gestion des Epidémies du Sénégal (CNGE) s’est réuni, hier lundi, pour ajuster sa stratégie.

Docteure Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du CNGE, tire la sonnette d’alarme dans Vox Populi : « Omicron risque de toucher les individus ayant des comorbidités, les personnes âgées… ».

Poursuivant dans L’Observateur, la Directrice Générale de la Santé informe que « le système de surveillance (sera) renforcé. Et toutes les personnes qui entrent au Sénégal (doivent présenter) obligatoirement un pass sanitaire ou un test PCR datant de moins de 72 heures ».

Cependant, le président Macky Sall, cité par L’AS, a déclaré qu’ « on doit arrêter de faire peur à l’humanité sur des sujets dont on n’a pas encore la pleine maîtrise ». Jusque-là, on ne sait pas tout d’Omicron.

Au Sénégal, la pandémie a mis en évidence l’importance du télétravail. C’est pourquoi le principe du travail à distance sera « prochainement intégré » dans le Code du Travail selon EnQuête.

Sur un tout autre sujet, « Macky Sall demande d’agir en urgence » pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, rapporte Le Soleil. S’exprimant à l’ouverture du 7e Forum de Dakar qui traite de ces questions, le chef de l’Etat a fait savoir, dans le quotidien national, que « le crime organisé, la piraterie et la cybercriminalité » constituent « des défis transfrontaliers auxquels aucun pays ne peut faire face tout seul ».

En sports, WalfQuotidien annonce qu’un match de navétanes (compétitions de quartiers) « vire au drame » à Rufisque, l’un des quatre départements de la région de Dakar. De son côté, Le Quotidien renseigne qu’il y a eu « un mort » et plusieurs blessés graves suite à une bataille rangée entre supporters de l’ASC Guiff et l’ASC Thiawlène au Stade Ngalandou Diouf.

À en croire Libération, la victime est âgée « d’une vingtaine d’années seulement ». Dans ces violences, les gradins ont été saccagés et la pelouse synthétique incendiée.

Paix, sécurité, Covid-19 : quand la voix de l’Afrique résonne à Dakar

Autour du thème « enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid », la septième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité s’est ouverte lundi 6 décembre avec des discours engagés de plusieurs dirigeants de pays du continent sur les problématiques de l’heure.Devant le Sénégalais Macky Sall, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, le Nigérien Mohamed Bazoum et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, Ismaël Lô, artiste sénégalais né au Niger, entonne son célèbre opus « Africa ». La salle archi-comble et colorée du centre de conférences de Diamniadio, à 30 km de Dakar, était toute acquise devant la célèbre voix africaine qui prêche encore l’unité du continent noir dans ces moments troubles de la marche du monde.

C’est d’ailleurs toute l’importance de la tenue de ce forum dont le thème de cette année « dénote un pari optimiste sur le futur » et « nous engage à être résilients, réguliers et combatifs », selon le président Macky Sall, hôte de la cérémonie. Organisée sous forme de séances plénières et d’ateliers, elle réunit pour deux jours une palette d’experts civilo-militaires.

Selon le chef de l’État sénégalais, les périls d’aujourd’hui sur le continent sont multiples (sécuritaire, environnemental, sanitaire…) et appellent à une « solidarité collective », étant donné qu’« aucun pays ne peut faire face tout seul ».

Cette « solidarité africaine dans la lutte pour la paix et la sécurité est possible », souligne le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Il magnifie d’ailleurs les soutiens financiers du Sénégal à l’endroit du G5-Sahel, bien qu’il n’en soit pas membre, et militaire du Rwanda aux côtés des forces de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), présentes au Mozambique, pour contrer l’insurrection islamiste.

Sahel et présence française

Par ailleurs, le Sahel, partagé entre le Niger, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad, est la région africaine la plus gangrénée par les violences jihadistes. Voilà pourquoi ces cinq pays se sont ligués autour du G5-Sahel pour assurer leur sécurité, avec l’aide de pays partenaires comme la France, dont la présence militaire est de plus en plus contestée. N’empêche, « la France n’a pas un agenda caché au Sahel, a défendu son pays la ministre des Forces Armées Florence Parly. (…) Tous ceux qui attisent un discours antifrançais jouent pour un autre camp ».

Faisant appel à sa large connaissance de la question jihadiste pour avoir été quatre ans durant le ministre de l’Intérieur du Niger, le président Mohamed Bazoum indique que le terrorisme des temps modernes se caractérise de la même façon que s’effectuaient « les guérillas en Amérique latine ». Pour lui, les groupes terroristes « se distinguent aujourd’hui par leurs armes sophistiquées » et utilisent les « motos » ou « deux roues » comme moyen de transport, ce qui « confère un caractère asymétrique à cette guerre ».

Sous ce rapport, les Etats sahéliens se doivent de mettre en place « une stratégie militaire similaire et adaptée », en plus des « ressources financières exceptionnelles, faute de quoi leurs actions seront insuffisantes », a prévenu le successeur de Mahamadou Issoufou, investi au pouvoir en avril dernier.

Les chefs d’Etat présents dans la salle n’ont pas manqué d’aborder l’impact de la Covid-19 sur le continent. « A titre illustratif de l’impact de la crise, pour la première fois de son histoire, un pays comme le Sénégal s’est retrouvé à faire du transfert de fonds dans le sens inverse, en soutien à notre diaspora dans le cadre de notre Plan de résilience économique et sociale », a relevé Macky Sall, qui appelle dès lors à « corriger les règles d’évaluation des risques en Afrique ».

Omicron et nouveaux défis

Sur le variant Omicron, découvert en Afrique du Sud, le président sénégalais s’est insurgé contre le blocus effectué contre ce pays, soulignant en outre qu’« on doit arrêter de nous faire peur » avec ce nouveau variant dont les données fournies n’indiquent aucunement une incidence sur la létalité.

En parfaite cohésion avec son homologue sénégalais, Cyril Ramaphosa a qualifié les restrictions de voyage qui frappent son pays d’« apartheid », reprenant une formule du secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.

Ainsi, « nous devons trouver les moyens de faire face à la Covid-19 » après la « déception » causée par les pays riches sur la répartition des vaccins, a préconisé le président sud-africain, avant d’ajouter que ces dits pays « ne doivent pas nous interdire de voyager » parce que « le vaccin est en train de voyager ».

Covid-19 en Afrique : il est temps d’accélérer la vaccination (étude)

Si le continent ne parvient pas à vacciner 70 % de sa population d’ici fin 2022, il aura peu de chances de surmonter la crise, alerte le nouveau rapport de la Fondation Mo Ibrahim (MIF, sigle anglais), intitulé « Covid-19 en Afrique : les défis de la reprise » rendu public ce lundi.Les conclusions de l’étude menée par la fondation du philanthrope anglo-soudanais sont sans équivoque : « Sans augmentation massive des taux de vaccination, il est illusoire de parler de reprise, ou de construction d’un avenir plus autonome ».

Or, note le rapport, au 18 novembre 2021, seuls 6,8 % de la population du continent ont été pleinement vaccinés, et cinq pays seulement seront en mesure d’atteindre l’objectif OMS de vacciner 40 % de la population fin 2021.

Partant de ce constat, la MIF estime que « la priorité absolue est donc d’augmenter au plus vite le nombre de vaccinations, en renforçant à la fois l’accès aux doses et la logistique nécessaire. »

Il faut, en parallèle et dès maintenant, se mettre en mesure d’accroître les capacités de production locale de vaccins afin de renforcer l’autonomie d’un continent aujourd’hui presqu’exclusivement dépendant de l’approvisionnement extérieur, poursuit le document.

« Dès avril dernier, nous avons souligné qu’en l’absence d’un taux adéquat de vaccination, le continent africain avait toutes les chances de devenir un parfait incubateur à variants. L’émergence d’Omicron nous rappelle que la Covid-19 demeure une crise globale, dont on ne sortira pas tant que tout le monde ne sera pas vacciné. Et pourtant nous continuons de vivre avec une inégalité démesurée dans l’accès à la vaccination qui pénalise particulièrement l’Afrique », regrette le fondateur de la MIF, Mo Ibrahim, cité dans le rapport.

Par ailleurs, la recherche pointe du doigt « le manque persistant de données fiables d’état-civil » sur le continent. Cela est « un obstacle majeur » pour l’élaboration de politiques sanitaires solides, fait-elle savoir. Selon les auteurs de l’étude, « aujourd’hui encore sur le continent, seuls 10 % des décès sont enregistrés et plus de la moitié des enfants en Afrique n’ont pas d’existence légale. »

En outre, informe la recherche, l’ampleur du reste à charge des malades, et l’insuffisance notoire de l’effort budgétaire en matière de santé publique font que pour la plupart des Africains, les soins de santé ne sont ni abordables ni accessibles. En 2021, informe-t-elle, seuls dix pays, hébergeant moins de 10% de la population du continent, sont en mesure d’offrir à leurs citoyens un accès aux soins gratuit et universel.

Selon les chercheurs, si L’Afrique a réagi rapidement et de manière relativement bien coordonnée à la Covid-19, la plupart des pays africains sont loin d’être préparés à une future pandémie. Au niveau mondial, c’est le continent le plus en retard en ce qui concerne la mise en œuvre du Règlement sanitaire international de l’OMS, font-ils savoir.

S’agissant des conséquences des mesures prises pour endiguer la circulation du virus, l’étude signale que l’impact des fermetures d’écoles a été exacerbé par l’absence d’outils d’enseignement à distance, aggravant ainsi durablement la crise de formation préexistante à la pandémie.

Si des progrès notables ont été réalisés en matière de personnel, de scolarisation et d’achèvement des études depuis 2010, la Qualité du système éducatif est l’un des 79 indicateurs de l’IIAG qui se sont le plus détériorés à l’échelle du continent, avec 30 pays en recul à cet égard, note le document.

Le rapport informe également que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par la pandémie, du fait de l’amenuisement des opportunités économiques, mais aussi d’une exposition accrue à la violence sexuelle et sexiste. Il note aussi que pour la plupart, les mesures d’atténuation mises en place par les pays africains pour faire face à la pandémie n’ont pas intégré la problématique particulière des femmes.

A en croire les chercheurs, la pandémie a enfin rétréci davantage l’espace civique et la liberté des médias sur le continent. Dans le cadre de leur réponse à la Covid-19, pas moins de 44 pays africains ont restreint au moins une pratique démocratique, la liberté des médias étant la plus mise en cause.

Sur un tout autre aspect, le rapport montre que les filets de protection sociale destinés à protéger les plus vulnérables restent marginaux. L’étroitesse des ressources fiscales qui caractérise le continent a limité à 2,4% du PIB l’enveloppe consacrée en moyenne par les gouvernements africains pour atténuer l’impact économique et social du Covid-19, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale.

La valeur moyenne africaine de l’indicateur Filets de protection sociale n’a marqué aucun progrès depuis 2010. De façon préoccupante, l’indicateur Mobilisation d’impôts et de recettes accuse même une détérioration depuis 2015.

Bien que presque tous les pays africains aient depuis 2010 amélioré leur performance pour l’indicateur Accès à l’énergie depuis 2010, l’Afrique conserve le plus faible accès à l’électricité de toutes les régions du monde.

De même, si, depuis 2010, tous les pays africains ont progressé au niveau de l’indicateur Accès au numérique, la fracture numérique actuelle reste un obstacle majeur à la réalisation du potentiel économique du continent.

Toutefois, espèrent les chercheurs, la création récente de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la plus grande zone de libre-échange au monde, est de nature à révolutionner le commerce intrarégional et réduire la dépendance excessive de l’Afrique vis-à-vis des marchés extérieurs, tant au niveau de l’offre que de la demande. Mais, relativisent-ils, la faiblesse des réseaux de transport constitue encore un obstacle majeur à l’intégration de l’économie continentale.

Covid-19 : trois premiers cas du variant Omicron détectés au Sénégal

Le Sénégal détecte ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus. Il s’agit des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d’Afrique. La révélation est des laboratoires de recherche à Dakar.

Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région, a indiqué un communiqué publié samedi soir par l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

L’homme avait été vacciné le 13 avril avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer, selon l’institut. « Il a séjourné à Dakar dans un hôtel et a participé à une manifestation qui a regroupé près de 300 personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s’est déroulée du 24 au 25 novembre », a ajouté le communiqué.

L’institut de recherche précise que le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre spécialisé. « A la date du samedi 4 décembre, il ne présente aucun symptôme », précise la même source.
De son côté, l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué dimanche avoir identifié deux autres cas d’infection au variant Omicron.
« Il s’agit d’un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région, ainsi que d’une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Australe », a annoncé un communiqué de l’Institut Pasteur.

L’annonce de cette nouvelle par le Centre pasteur et l’Institut Iressef  au Sénégalais n’arrange pas le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Diouf Sarr recadre ces deux structures qui ont annoncé la nouvelle de façon précipitée.  Le quotidien Source A informe à propos que les autorités sanitaires ont exigé des laboratoires le respect de la stratégie de la communication du pays.

Le Sénégal est le quatrième pays de l’Afrique de l’Ouest à détecter ce nouveau variant sur son sol. Avant le pays de la Teranga, le Nigeria, le Ghana et le Botswana ont annoncé leurs premiers cas de ce variant découvert fin novembre en Afrique du Sud.

 

Transporteurs du Sénégal : « Que l’Etat fasse tout pour respecter ses engagements »

Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) donne un mois à l’Etat pour tenir ses engagements. Cette pression vient à l’issue des trois jours de grève et de la rencontre avec la partie étatique.

Après trois jours de grève et à l’issue de la concertation avec l’Etat, les transporteurs du Sénégal sont insatisfaits. Lors d’un point de presse qu’ils tiennent, les responsables du Snnttrs réitèrent leurs exigences. « Que l’Etat du Sénégal fasse tout pour respecter ses engagements vis-à-vis du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal. Car son préavis de grève est toujours d’actualité », ont-ils rappelé.

Cette rencontre avec la presse a lieu à la gare interurbaine « Les Baux maraîchers » de Pikine. A l’occasion, Alassane Ndoye, secrétaire général du syndicat donne la raison du désagrément du secteur.

En effet, « sur les 10 points de notre plateforme revendicative, un seul point relatif au décret du président sur les contrôles a été discuté. Et l’Etat nous a demandé de différer les autres points d’ici 01 mois. Une chose que nous avons acceptée par respect aux Sénégalais qui ont souffert durant ces derniers jours. Mais nous tenons à témoin l’opinion publique pour lui dire que si d’ici un mois l’Etat n’honore pas ses engagements, nous n’hésiterons pas à aller en grève », promettent les syndicalistes.

Ainsi donc, bien qu’étant satisfaits de la mobilisation et de la solidarité du secteur, les transporteurs sont déçus de l’Etat. L’institution a pris en compte la seule réclamation portant sur les tracasseries routières. Pour cela, « Le cadre est debout et mobilisé pour la défense des intérêts de ce secteur », martèle Alassane Ndoye.

Paix et guerre en Afrique se discutent à Dakar

Comme lors des années passées, les travaux de cette septième édition du Forum de Dakar seront largement dominés par les enjeux sécuritaires, notamment ceux en lien avec les groupes jihadistes en Afrique.Lors de la première édition, on redoutait un coup d’épée dans l’eau, comme l’Afrique en a souvent été le théâtre. Sept ans après, le Forum international pour la paix de Dakar, souvent résumé en « Forum de Dakar » tout court, est devenu le rendez-vous annuel incontournable pour les acteurs de la paix, de la guerre et de son business aussi, qui comptent sur le continent ou qui s’intéressent aux crises africaines. La septième édition-qui est en vérité la sixième à cause de l’annulation de celle de 2020 en raison de la pandémie de Covid19-, qui se tient lundi 6 et mardi 7 décembre 2021, va accueillir plusieurs centaines d’invités aux profils aussi multiples que leurs motivations pas forcément communes.

Comme les éditions précédentes, le président sénégalais, Macky Sall, artisan et hôte du forum, sera entouré de certains chefs d’Etats, surtout africains, comme le Sud-africain Cyril Ramaphosa, le Bissau-Guineen Umaro Sissoco Embaló où le Nigérien Mohamed Bazoum, conviés pour jouer les invités d’honneur. Dans les couloirs et salles de réunion du lieu de la rencontre, le Centre International des Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamnadio près de Dakar, on croisera aussi des ministres et hauts responsables en charge de la défense et la sécurité, des professionnels de la diplomatie, des militaires aux épaules galonnés et aux poitrines bardées de médailles, d’anciens hauts responsables de forces armées devenus businessmen de la sécurité privée ou de l’espionnage économique, des universitaires, des journalistes et patrons de think tank spécialisés ou intéressés par les thèmes liés aux crises et conflits, sans oublier les chercheurs d’affaires de toute sorte dont les inévitables marchands d’armes qui raffolent de ce genre de grand-messe. 

Le thème du Forum cette année, « les enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid 19 », ne doit pas faire illusion. Comme lors des années passées, les travaux de cette septième édition du Forum de Dakar seront largement dominés par les enjeux sécuritaires, notamment ceux en lien avec les groupes jihadistes en Afrique qui après avoir conquis la presque totalité des pays du Sahel semblent désormais avancer ailleurs sur le continent, comme on le voit dans certains pays du Golfe de Guinée, où sont de plus en plus ciblés, entre autres pays, la Côte-d’Ivoire, le Togo ou encore le Bénin.

Depuis une première attaque particulièrement meurtrière, en mars 2016, contre un hôtel de la station balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan, le premier a été frappé plusieurs fois par des opérations attribuées à des islamistes, essentiellement dans la région de Kafolo, au nord du pays près de la frontière avec le Burkina-Faso. La dernière en date remonte au samedi 12 juin 2021 lorsqu’aux environs de 19h, une patrouille de reconnaissance de l’armée a été l’objet d’une attaque complexe, sur l’axe TéhinI – Togolokaye près du Burkina-Faso. Deux soldats et un gendarme y ont trouvé la mort. C’était la deuxième en moins d’une semaine après celle de Tougbo, également non loin de la frontière burkinabè, mais aussi la quatrième en deux mois dans la région. Les dernières attaques dans le nord de la Côte d’Ivoire, toujours près de la frontière du Burkina Faso, remontent au 29 mars, lorsque deux positions de l’armée à Kafolo et Kolobougou avaient été prises pour cibles par des hommes armés faisant six morts, trois soldats et trois assaillants.

Au Togo, la menace se fait aussi manifeste, comme en témoigne l’assaut contre une position de l’armée, également attribuée à des islamistes, survenu dans la nuit du 9 au 10 novembre dans le Kpendjal, dans la localité de Sanloaga, au nord du pays, non loin du Burkina Faso.

Au Bénin, l’armée a aussi été visée. Une de ses positions, située dans l’Atacora, a été prise pour cible par des « jihadistes » dans la nuit du 1er au 2 décembre. En plus de plusieurs militaires blessés, deux soldats et un assaillant ont été tués. La veille déjà, un accrochage avait eu lieu dans le département voisin de l’Alibori, également situé à la frontière avec le Burkina. Cette fois-là, la patrouille de l’armée ciblée est sortie indemne d’une attaque attribuée aux jihadistes, alors qu’elle se trouvait à proximité du fleuve Mékrou.

À Dakar, le programme officiel distribué aux participants ne mentionne guère d’instant précis consacré à la situation dans le Golfe de Guinée dont les experts sont désormais unanimes à craindre qu’il soit tôt ou tard un terrain majeur de l’action des groupes jihadistes. Mais il est fort difficile que le sujet soit ignoré lors des débats.. 

Trouvera-t-on le moyen d’évoquer aussi ces autres sujets très actuels, eux aussi absents du programme officiel, comme le bilan de l’intervention française au Sahel, qui après huit ans,  entame actuellement un profond changement de stratégie qui ne plaît pas à tout le monde, le gouvernement et l’armée maliens en tête?

La présence dans la capitale sénégalais de la ministre française des Armées, Florence Parly, dont le pays est le principal partenaire du Sénégal dans l’organisation du Forum de Dakar, en fournit l’idéale opportunité. 

LoS/Dng/APA

Sénégal : Cap Skirring ou l’espoir de renaissance d’une station balnéaire

Une ferveur contagieuse s’est installée dans cette destination touristique, située au Sud-Ouest du pays, avec l’inauguration de son aéroport international.Cap Skirring, c’est notamment une nature luxuriante, du sable fin s’étendant à perte de vue, des bras de mer appelés « bolongs » et des hôtels et campements alliant tradition et modernité. Bref, un cadre enchanteur pour des touristes en quête d’évasion.

L’aéroport international de Cap Skirring a refait peau neuve afin de tirer le meilleur profit de ces avantages. Son ouverture, hier dimanche, a coïncidé avec le lancement officiel de la nouvelle saison touristique au Sénégal.

Dans cette perle de la verte Casamance, les ingrédients semblent être réunis pour le développement du tourisme local. En tout cas, l’espoir de lendemains meilleurs rejaillit chez les acteurs du secteur après le coup dur de la pandémie de Covid-19.

Anne Cécile Manga, qui gère depuis 2007 un campement dans cette localité du département d’Oussouye, a vu sa clientèle baisser de 80%. « Les restrictions de voyage découlant de la crise sanitaire ont fortement impacté notre activité. Cette situation nous a plongé dans le désespoir », a confié l’administratrice du Bolongs-Passion.

Même son de cloche au Club Med. Dans ce célèbre réceptif hôtelier d’une capacité de 204 chambres, la chute de fréquentation a été lourde de conséquences. Il y a deux ans maintenant, les propriétaires ont tout simplement mis la clé sous le paillasson.

Cependant, les gérants du Club Med se mettent à rêver d’un nouveau départ à la faveur de la réouverture de l’aéroport de Cap Skirring. Sa rénovation entre dans le cadre du Programme de la réhabilitation des aéroports du Sénégal (PRAS) lancé en 2018 par l’Etat. Pour sa mise en service, les autorités touristiques nationales ont mis les petits plats dans les grands en communiant avec les populations au rythme des sonorités de la contrée.

A 13 heures, le premier vol international, tant attendu, a atterri sur le tarmac sous le regard fier de la délégation de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) et du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr. Ce dernier a déclaré que « le gouvernement a injecté plus de 82 milliards F CFA durant la période de résilience à la Covid-19 pour soutenir la compagnie aérienne nationale, mais aussi les agences chargées d’assurer la régulation du secteur du transport aérien ». 

En outre, a renseigné M. Sarr, une ligne de financement de « plus de 50 milliards F CFA » a été mis en place pour satisfaire les besoins en « investissements et en fonds de roulement » du secteur hôtelier durement éprouvé par la pandémie. À l’horizon 2035, le Sénégal ambitionne de devenir un hub aérien et touristique.

Les travaux de l’aéroport international de Cap Skirring, démarrés en septembre 2017, ont coûté 1,3 milliard F CFA. Ils ont été réalisés avec le concours de la société française Eiffage et suite à la fusion des sociétés nationales AIBD SA et les Aéroports du Sénégal (ADS). La piste d’atterrissage a été totalement réparée de même que la signalisation horizontale sans compter la réalisation d’une voie de circulation.

Sénégal : la période de la campagne pour les Locales connue

Les candidats aux élections municipales du 23 janvier prochain au Sénégal présenteront leurs programmes du samedi 8 au vendredi 21 janvier 2022 à minuit.

Initialement prévues en 2019, les élections locales ont été reportées à trois reprises. Cette fois-ci, elles devraient se tenir le 23 janvier 2022. Les différents candidats en lice disposeront de quatorze jours pour séduire les électeurs.

Durant cette période, précise le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) dans un communiqué reçu lundi à APA, « l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse, de la radiodiffusion et de la télévision » est interdite.

La veille du scrutin, ajoute l’organe de régulation, toute activité assimilable à une campagne est déconseillée. « Cette interdiction
concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, communiqués et revues de presse », précise le CNRA. Le jour du vote n’est pas non plus indiqué pour faire de la propagande.

Pour la précampagne, qui couvre les trente jours précédant la campagne, toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics ou privés est formellement interdite d’après l’organe dirigé par Babacar Diagne.

S’agissant des radios communautaires, le CNRA signale qu’elles n’ont pas le droit de diffuser des informations, messages ou débats à caractère politique selon l’article 18 du Cahier des charges qui leur est applicable.

Omicron alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du nouveau variant qui crée la panique dans le monde entier.

L’AS annonce que le variant « Omicron fait son entrée au Sénégal ». En effet, précise Le Soleil, « trois cas » de ce mutant de la Covid-19 ont été détectés par l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et l’Institut Pasteur de Dakar.

« Omicron (est donc) parmi nous » en déduit Le Quotidien. Ce journal affirme que le nouveau variant arrive au moment où « la fièvre de la vaccination ne cesse de baisser » et les masques de tomber.

WalfQuotidien renseigne que le premier cas est « un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le lundi 22 novembre 2021 en provenance d’un pays de la sous-région ». À Dakar, poursuit le journal, il a participé à une rencontre avec « près de 300 individus de plusieurs nationalités ».

Pour sa part, Libération indique que le patient « a été vacciné le 13 avril 2021 avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer ». Bés Bi rapporte les propos du Docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention selon qui la première personne diagnostiquée positive au variant Omicron « est en voie de guérison » car elle a été « prise en charge correctement ».

Sous le titre « La santé en état d’urgence », L’Observateur fait part de la réunion du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) qui se tient aujourd’hui. Dans les colonnes de ce quotidien, Docteur Cheikh Sokhna, épidémiologiste, soutient que les pouvoirs publics doivent « interdire tous les rassemblements qui ne sont pas utiles ».

Le Sénégal est « le troisième pays en Afrique de l’Ouest » à être touché par le variant Omicron découvert en Afrique australe, souligne Sud Quotidien. Cité par ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que la riposte se prépare.

« En quoi le nouveau variant est-il dangereux ? » C’est la question à laquelle Vox Populi a tenté de répondre. À en croire ce journal, Omicron se caractérise par « un grand nombre de mutations dont certaines sont préoccupantes. Les (premières analyses) semblent indiquer qu’il présente un risque accru de réinfection par rapport aux autres variants » déjà en circulation.

Covid-19: Bolloré poursuit la vaccination de ses collaborateurs

Bolloré Ports veut barrer la route au nouveau variant du coronavirus, Omicron.L’entreprise de concessions de terminaux portuaires, Bolloré Ports, a initié une campagne de vaccination de grande ampleur contre la Covid-19. Au total, ce sont 4.529 de ses collaborateurs qui sont complètement vaccinés et protégés contre la maladie du nouveau coronavirus sur les quelques 6.497 personnes que compte l’entreprise, soit plus de 70 % des effectifs. 

Menée en concertation avec les autorités sanitaires des différents pays concernés, cette offre vaccinale concerne les collaborateurs de toutes les entités de Bolloré Ports sur la base du volontariat. Elle est également proposée aux sous-traitants. « Avec cette démarche, l’entreprise souhaite ainsi favoriser l’accès à la vaccination, qui est primordiale pour se prévenir contre les formes graves de la maladie », rapporte un communiqué reçu ce vendredi à APA.

Le texte souligne que Bolloré Ports entend par ailleurs poursuivre son travail de pédagogie auprès de ses collaborateurs en 

leur rappelant régulièrement les recommandations sanitaires à suivre parmi lesquelles le respect des gestes barrières tels que le port du masque, la distanciation sociale ou encore le lavage des mains régulier, en raison notamment de l’apparition de nouveaux variants. 

« La santé de nos collaborateurs reste toujours l’une de nos principales priorités et il nous paraît essentiel de faciliter leurs démarches pour qu’ils puissent se faire vacciner et ainsi se protéger contre la Covid-19. Nous poursuivrons ces actions de prévention et de vaccination au sein de toutes nos entités pour atteindre une couverture vaccinale optimale et lutter efficacement contre la propagation du virus », a souligné Christian Devaux, Directeur QHSE de Bolloré Ports.

Le 11 juin 2021, la coalition internationale des autorités de réglementation des médicaments et l’Organisation mondiale de la Santé avaient recommandé conjointement une vaccination généralisée pour éviter l’hospitalisation de personnes et contribuer à réduire le nombre de malades ainsi que la pression sur les réseaux de santé, causée par la Covid-19. Cette immunité collective permettra ainsi un retour à la normale de la société et la réouverture des économies.

Sénégal : Lamine Diack tire sa révérence

L’ancien président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF, sigle en anglais) devenue World Athletics est décédé la nuit dernière, à Dakar, à l’âge de 88 ans.Vendredi noir. L’annonce, ce matin, de la disparition de Lamine Diack a créé une onde de choc au Sénégal. Le défunt est rentré au bercail le 10 mai dernier après plus de cinq ans d’absence à cause d’une interdiction de sortie du territoire français.

Lamine Diack a été condamné, le 16 septembre 2020, à quatre ans de prison dont deux ferme par le Tribunal correctionnel de Paris. Il était reconnu « coupable de corruption active et passive (mais aussi) d’abus de confiance » dans un vaste réseau de corruption ayant dissimulé des cas de dopage d’athlètes russes.

L’enfant de Rebeuss, populeux quartier du centre-ville de Dakar, qui a fait appel de cette condamnation en première instance, restait sous le coup d’une seconde procédure. Lamine Diack devait répondre aux soupçons d’achat de votes dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 (Brésil) et de Tokyo 2020 (Japon), mais aussi des Mondiaux d’athlétisme de Pékin 2015 (Chine), Londres 2017 (Angleterre) et de Doha 2019 (Qatar).

Le Jaraaf a salué la mémoire de son membre fondateur qui « laissera un grand vide dans (les cœurs) et demeurera à jamais dans la légende » du club. Si le champion de France de saut en longueur en 1958 a pu s’éteindre auprès de sa famille biologique, c’est principalement grâce au sacrifice du club omnisport de Dakar présidé par Cheikh Seck, gardien de but de l’équipe nationale de foot du Sénégal dans les années 80.

En effet, le Jaraaf a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution libératoire de 500.000 euros (environ 328 millions F CFA) fixée par la justice française. Sur Twitter, Macky Sall affirme que « le Sénégal perd un de ses plus illustres fils ». Car pour le chef de l’Etat, le disparu était « un homme d’une grande dimension ». Au-delà du sport, Lamine Diack a mené une carrière politique qui lui a permis d’être maire de la capitale, député et ministre des Sports.

Sénégal : la grève des transporteurs alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA se penchent toujours sur la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs, « on fonce vers l’impasse » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que des « chauffeurs (commencent) à tirer le diable par la queue ».

Malgré le manque à gagner, les transporteurs donnent le « coup d’accélérateur » en prorogeant sine die le mot d’ordre de 48 heures souligne Le Quotidien. Le journal signale que le gouvernement déplore « la volonté délibérée du cadre unitaire des transporteurs de ne pas entamer les négociations ».

Pendant ce temps, le ministre des Transports, Mansour Faye prévient dans L’Observateur les syndicalistes qu’en « respectant le préavis, la grève devrait pouvoir s’arrêter » après deux jours.

« Le supplice des usagers prolongé » titre L’AS qui évoque désormais une « grève illimitée ». Mansour Faye « charge les grévistes » qui se radicalisent indique le journal qui note que plusieurs absences sont notées dans les entreprises, écoles et universités.

Sud Quotidien parle d’échec dans les négociations entre gouvernement et transporteurs. Ces derniers refusent une tête à tête avec Mansour Faye sans la présence des ministres de l’Intérieur et des Forces armées concernés par les autres points de revendications.

A l’intérieur du pays, la grève est bien suivie. A Diourbel, elle a failli dégénérer avec le caillassage des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD). Sept manifestants ont été arrêtés informe L’AS qui informe qu’un important dispositif de sécurité est déployé pour éviter des troubles.

Walf Quotidien parle de cette plainte qui vise Macky Sall, son frère Aliou Sall et Karim Wade sur des « transactions suspectes » sur des contrats pétroliers. Le journal indique que Transparency international déclenche un « tsunami judiciaire ».

+Corruption d’agents pétroliers dans les contrats lucratifs du Sénégal+, « Transparency international demande une enquête » informe Sud Quotidien.

L’actualité brûlante, c’est aussi la crise qui couve à la Poste. Le limogeage du Directeur général de Postefinances crée un malaise. Ce dernier qui voulait faire la lumière sur un déficit de 1,5 milliards Fcfa a été démis de ses fonctions, martèle EnQuête.

Pour Libération, le limogeage brutal du DG de Postefinances peut être assimilé à des « représailles contre la transparence ». Saliou Fedior, félicité par le conseil d’administration le 25 novembre, ajoute le journal, a été « viré » le 1er décembre par Abdoulaye Bibi Baldé (DG Poste), après avoir débusqué « le scandale financier ».

En politique, L’AS annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple) annonce une plainte contre leur ex mandataire à Matam Djibril Ngom récemment reçu par Macky Sall. Djibril Ngom avait fui avec les listes de YAW avant de transhumer vers l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).

Pour sa part, Le Soleil est revenu sur l’inauguration de l’Institut de défense au Sénégal. « Un nouveau jalon (posé) dans la formation militaire » souligne le journal. A cet occasion, Macky Sall a soutenu qu’on doit arriver à « assurer l’essentiel de la formation de notre élite militaire » au Sénégal.

Sénégal : Lamine Diack a rendu l’âme

Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial condamné l’an dernier pour corruption, est mort vendredi 3 décembre à son domicile au Sénégal, a déclaré son fils. Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d’athlétisme entre 1999 et 2015.

Diack était retourné au Sénégal en mai, pour la première fois depuis sa mise en examen en 2015. Il avait été retenu en France pendant des années en raison d’une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie.

Condamné en septembre 2020

Il avait été condamné le 16 septembre 2020 à Paris, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie. Son fils Papa Massata, ex-conseiller marketing de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (ou IAAF, pour International Association of Athletics Federations, en anglais), a lui aussi été jugé à Paris pour corruption et blanchiment en bande organisée dans cette affaire.

Le clan Diack était accusé d’avoir retardé des sanctions disciplinaires contre des athlètes russes soupçonnés de dopage en échange du renouvellement des contrats de sponsoring et de diffusion télévisuelle en vue des Mondiaux 2013 à Moscou et de fonds du pouvoir russe pour financer l’opposition au sortant Abdoulaye Wade lors de la présidentielle 2012 au Sénégal, remportée par Macky Sall.

JO de Rio, de Tokyo et des Mondiaux d’athlétisme 2017

Sa mise en examen dans une autre affaire, encore non jugée, l’avait empêché de rentrer au Sénégal. Il s’était vu confisquer son passeport dans le cadre du contrôle judiciaire imposé par les juges.

Dans ce second dossier, M. Diack avait été mis en examen le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO 2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d’attribution des Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.

La juge chargée des investigations avait, avant son retour au Sénégal en mai, levé son interdiction de quitter le territoire français contre le versement d’une caution de 500 000 euros correspondant à l’amende encourue, et à condition qu’il continue de répondre aux convocations judiciaires.

Un club de football sénégalais réputé, le Jaraaf de Dakar (1re Division), a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution. M. Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.

Sauteur en longueur sous le maillot de l’équipe de France, puis joueur de football – sa passion – et directeur technique national de l’équipe du Sénégal après l’indépendance, en 1960 (entre 1964 et 1968), Lamine Diack a été maire de Dakar de 1978 à 1980 et député à l’Assemblée nationale du Sénégal de 1978 à 1993.

Sénégal : 10 transporteurs grévistes aux arrêts

La police sénégalaise interpelle 10 transporteurs prenant part aux manifestations liées à la grève qui a débuté mercredi le 1er décembre.

Les éléments du commissariat urbain de Diourbel appréhendent 10 transporteurs. Les policiers s’apprêtent à les présenter au procureur. Leur arrestation survient jeudi 02 décembre. Ceci alors que le secteur des transports traverse une crise sociale en raison des tracasseries routières. Les motifs de l’interpellation sont connus.

En effet, les fonctionnaires de police accusent ces transporteurs de deux faits au moins. « Destruction de biens publics, notamment sur trois bus de Sénégal Dem Dikk et rébellion parce qu’ils voulaient prendre à partie le commissariat ». Sur ce dernier motif, la source policière affirme que « les grévistes ont jeté des pierres sur le commissariat » avant d’être repoussés. « Ils ont continué à manifester même dans la soirée en menant une guérilla dans la ville », relaie senenews.

Depuis mercredi 1er décembre, les acteurs des transports routiers ont entamé une grève illimitée. Les raisons de ce mouvement se trouvent dans les tracasseries de  la police, de la gendarmerie, de la Douane et les sabots. Ainsi affirme le porte-parole des grévistes Gora Khouma

Sénégal : deux ans de plus avant la retraite des officiers généraux

Le  président du Sénégal Macky Sall accorde deux ans de plus aux officiers de l’armée avant leur départ à la retraite initialement prévu à 60 ans.

Les officiers des forces armées bénéficient d’un prolongement de l’âge de la retraite au Sénégal. Une décision du chef de l’Etat Macky Sall leur ajoute entre un et deux ans sur les 60 ans prévus jusque-là.

Désormais, informe l’AS dans sa livraison de ce 03 décembre 2021, certains officiers généraux iront à la retraite à l’âge de 61 ans. D’autres atteindront 62 ans avant l’admission à la retraite. Selon le ministre des Forces armées, l’augmentation du temps de service se justifie par la nécessite d’encadrer les jeunes.

Ainsi, les généraux de brigades aériennes, les généraux de brigades et les contre-amiraux bénéficient d’un prolongement de un an. Les généraux d’armée, les généraux de corps d’armée, les généraux d’armée aérienne, les généraux des corps aérien, vice-amiral d’escadre, général de division, général de division aérienne et vice-amiral, décrochent désormais à 62 ans.

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Variant Omicron : l’OMS invite l’Afrique à intensifier le séquençage

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite que les pays africains séquencent le génome du virus originel entre 75 et 150 échantillons par semaine afin de circonscrire le mutant Omicron.C’est une course contre la montre. Le monde est en apnée depuis la découverte, il y a une semaine, du variant Omicron en Afrique australe. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) informe que cette nouvelle souche a été détectée « dans plus de 20 pays » de la planète Terre.

Sur le continent noir, les pays touchés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Nigeria et le Ghana. L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, « concentre 62 % des cas notifiés », d’après l’OMS. L’agence spécialisée des Nations Unies renseigne qu’Omicron se caractérise par « un nombre élevé de mutations (32 en tout) dans sa protéine Spike, et des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Des zones d’ombre entourent toujours le nouveau variant. C’est pourquoi, fait savoir l’OMS, les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la Région africaine intensifient leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer s’il alimente la dernière flambée d’infections.

Les infections augmentent en Afrique australe, principalement en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela a signalé, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé, une hausse de 311 % des contaminations au cours de la semaine se terminant le 30 novembre par rapport aux sept jours précédents.

« La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention », a déclaré Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

En outre, plaide la Botswanaise, les pays doivent adapter leur riposte et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités.

À ce jour, le taux de vaccination reste très faible en Afrique avec « 102 millions de personnes » entièrement vaccinées, soit 7,5 % de la population globale. Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant fin 2021.  

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, « la combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle ».

En guise de soutien à l’Afrique, l’Organisation Mondiale de la Santé a mobilisé « 12 millions de dollars » pour financer les activités de riposte essentielles au cours des trois prochains mois, renseigne le communiqué.

Bénin : Bolloré prend en charge des enfants atteints du VIH-Sida

Bolloré Transport & Logistics et Bénin Terminal s’engagent à accompagner les enfants béninois vivant avec le VIH-Sida.Comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée le 1er décembre. Bolloré Transport & Logistics au Bénin a saisi l’occasion pour témoigner son engagement dans la lutte contre l’épidémie qui continue à sévir avec 1,5 million de personnes infectées en 2020.

Dans ce cadre, Bolloré Transport & Logistics Bénin et Bénin Terminal ont signé un accord de partenariat avec l’Ong Racines pour soutenir financièrement la prise en charge des enfants atteints du virus du Sida.

Cette nouvelle initiative prévoit plus particulièrement de mettre à la disposition de ces enfants un programme de soutien à la scolarisation ou à l’apprentissage, un suivi médical et psychologique approprié et un accompagnement nutritionnel adéquat. À terme, elle vise également à accompagner les mères de ces jeunes enfants pour favoriser leur autonomisation.

« Le but visé par cet accord de partenariat est de contribuer à l’amélioration et au renforcement des services offerts par le centre Racines pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a confié Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

« Nous tenons à remercier l’équipe de Racines pour son accueil et surtout pour les belles actions qu’elle mène en faveur de la jeunesse », a poursuivi Pierre Ngon, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Bénin.

La journée mondiale de lutte contre le SIDA a été instituée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public aux différents moyens de prévention. En 2020, le monde comptait 37,6 millions de personnes vivant avec le virus, dont 1,7 million d’enfants.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Sénégal : une femme tente d’assassiner ses jumeaux et sa mère

Au Sénégal, la nommée Yaya Daba Coly a poignardé ses deux garçons de 11 ans et leur grand-mère dans la nuit du 29 au 30 novembre 2021.

Les faits se déroulent au quartier Scat Urbam dans la ville de Dakar, capital du Sénégal. Yaya Daba Coly, une femme qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales poignarde grièvement ses jumeaux et sa propre mère. Pour commettre son forfait, elle utilise les ciseaux comme arme, après que les voisins lui ont refusé le couteau.

En effet, c’est sur ordre de son génie, et pour un objectif encore inconnu, que la dame tente de donner la mort à sa famille. Elle surprend les garçons de 11 ans en plein sommeil, puis attaque sa mère endormie comme les enfants. Alerté, le voisinage vole au secours des victimes et les sauvent des coups de poignard de leur bourreau.

Selon teledakar.net, la femme n’est pas à sa première tentative d’assassinat de ses enfants. Elle avance comme raison de ses actes sa soumissions aux ordres de son génie. Ce dernier appelé djinn dans la croyance musulmane, serait hostile à l’homme, explique abidjanshow.com. Après cette dernière tentative, la dame se trouve dans un hôpital psychiatrique.

Sénégal : voici les 12 personnalités nommées le 1er décembre 2021

Au Sénégal, le président Macky Sall a présidé le conseil des ministres au Palais de République mercredi 1er décembre 2021. Au terme de ce conseil le chef de l’Etat a pris des mesures dont la nomination de 12 personnalités à de nouveaux postes.

Monsieur Mor NDIAYE, Magistrat, précédemment directeur-adjoint des affaires criminelles et des Grâces au Ministère de la Justice est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) ;

Monsieur Malick DIALLO, Commissaire aux Enquêtes Economiques principal, est nommé Directeur du Commerce Extérieur du Ministère du Commerce et des PME ;

Monsieur Mouhamadou SY, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Services fiscaux en remplacement de Madame Ndèye Aïssatou NDAO, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Ndèye Aïssatou NDAO, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommée Directeur des moyennes entreprises, en remplacement de Monsieur Mamoudou Ben Ousmane BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur El Hadji Djiby BOCOUM, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Missira Wadène, département de Koungueul, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bonconto, Département de Vélingara, en remplacement de Monsieur Moustapha MBAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Monsieur Salif FAYE, Secrétaire d’Administration, précédemment Adjoint au préfet du Département de Sédhiou, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Missira Wadène, Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur El Hadji Djiby BOCOUM, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Djidiack KITAL, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dar Salam, Département de Salémata, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming, Département de Médina Yoro Foulah, en remplacement de Monsieur Mamadou Boubou THIAM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Richard Biram FAYE, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaguis, Département de Ziguinchor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dar Salam, Département de Salémata, en remplacement de Monsieur Djidiack KITAL, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Magatte NDIAYE, Secrétaire d’Administration, précédemment Adjoint au préfet du Département de Nioro du Rip, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaguis, Département de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Richard Biram FAYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Cheikh GNINGUE, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sam Notaire, Département de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Pape Massaër DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Pape Massaër DIOP, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sam Notaire, Département de Guédiawaye, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar, Département de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Soré DIA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Mayoni SARR, Instituteur, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine, Département de Fatick, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kaël, Département de Mbacké, en remplacement de Monsieur Cheikh GNINGUE, appelé à d’autres fonctions.

Lire l’intégralité du communiqué final à l’issue du conseil des ministres

Sénégal : la presse relate la grève des transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont largement sur le succès de la grève nationale des transporteurs routiers.

Grève des transporteurs routiers, « le Sénégal sur charrette et à moto » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que le mot d’ordre est bien suivi à Dakar et dans les régions pour ce premier jour de grève.

Les usagers ont vécu un « calvaire », renseigne Sud Quotidien qui rappelle que la capitale est devenue en l’espace d’une journée « ville morte » à cause de la grève des transporteurs.

Et le calvaire des sénégalais risque de durer, renseigne Vox Populi. Le journal indique que la grève des transporteurs devient illimitée. « Tant qu’il n’y aura pas d’accords sérieux qui aboutissent à des points appliqués strictement », le mot d’ordre sera maintenu souligne les syndicalistes.

« Les transporteurs en rogne, les usagers trinquent » barre à Sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que dans toutes les gares routières de Dakar, les véhicules de transport en commun étaient à l’arrêt.

Et le gouvernement dans tout ça ? L’Observateur informe que les négociations entamées hier entre le ministre des Transports, de l’Intérieur et des Forces armées et les syndicats des transporteurs bloquent. Ce qui fait dire au journal, que les usagers devront s’attendre à une nouvelle journée de perturbation de jeudi.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cochers et motocyclistes se frottent les mains dans cette situation, renseigne L’AS. Le journal indique que les hippomobiles font la desserte entre Dakar et la banlieue. Face à la gravité de l’heure, l’Etat convoque à nouveau une réunion d’urgence ce jeudi.

« Dakar et le reste du pays (sont) totalement paralysés » informe le Témoin. La parution annonce une nouvelle journée des souffrance ce jeudi avant d’ajouter qu’entre le gouvernement et les transporteurs, les « négociations » se poursuivent aujourd’hui.

Dans le même journal, il est question de justice avec le report au 2 mars 2022 du procès de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) à la mairie de Dakar. Le journal souligne que la « Cour d’appel valide le vœu de Macky Sall. »

Dans Le Quotidien, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye est la cible de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal qui réclame son départ. L’Unapas dénonce la « raréfaction de la ressource » sous le magistère de Alioune Ndoye accusé d’être de « connivence » avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.

En sport, Stades constate que 14 des 23 Lions sélectionnés pour la Can égyptienne en 2019 sont « blessés ou out » en prévision de la Can 2022. Abdoulaye Diallo, Lamine Gassama et Henri Saivet sont sans club alors que Pape Alioune Ndiaye (Aris Salonique, Grèce) non sélectionné depuis 2020 et Youssouf Sabaly (Betis, Espagne) de retour de blessure risquent de rater le train qui mènera au Cameroun en janvier prochain.

Sénégal : le Train Express sera lancé le 27 décembre 2021

Le lancement du Train Express Régional (TER) connait un nouveau report. Le président de la République du Sénégal Macky Sall instruit le ministre des Infrastructures de reporter cet événement initialement prévu le 24 décembre 2021 au 27 du même mois.

Ce n’est plus la veille de Noël, c’est plutôt trois jours après. Le chef de l’Etat Macky Sall demande au ministre sénégalais des infrastructures Mansour Faye et  à l’Apix de renvoyer l’inauguration du TER au 27 décembre 2021. La date initiale donnée par les autorités du Sénégal est le 24 décembre, veille de la célébration de la nativité.

En effet, le président de la République motive la décision. Le 24 décembre coïncide avec la fête de Noël et c’est un vendredi. La population sera plus mobilisée pour vivre la fête chrétienne que pour suivre le lancement du TER. Le décalage de l’événement le 27 décembre naît du fait  que le premier Sénégalais voudrait un événement populaire, a rapporté senenews. Comme déclaré lors de l’annonce du rendez-vous du 24 décembre, les travaux sur la plateforme du chemin de fer ont abouti. Les essais sont en cours en attendant le jour du lancement.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.