Le groupe Bolloré crée un programme de bourses académiques

L’entreprise Bolloré veut agir en faveur de l’autonomisation de la jeunesse.Labellisé EarthTalent by Bolloré, le programme international de bourses gu groupe Bolloré a pour objectif d’apporter un soutien financier aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence mais n’ayant pas les ressources financières nécessaires pour poursuivre leurs études. Il permet également de regrouper les actions similaires déjà menées dans plusieurs autres pays sous une appellation commune : « B’Excellence ».

Ce programme, coordonné par la Direction de l’Engagement Solidaire et Mécénat, a été réalisé en étroite collaboration avec la Direction des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics ainsi qu’avec les équipes locales.

« Au vu de la situation économique et sociale particulièrement complexe, il est très difficile pour les jeunes qui le souhaitent, de pouvoir poursuivre leurs études ou de reprendre une formation. C’est pourquoi le Groupe Bolloré a lancé son programme international de Bourses B’Excellence afin de leur apporter un cadre constructif, efficace, durable et éthique. », explique Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré, cité par un communiqué reçu à APA.

L’Uemoa fait sa Revue annuelle 2020 au Sénégal

Dakar, la capitale sénégalaise, accueille, du 8 au 10 novembre, la 7e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Au total, 10 projets et 116 textes communautaires portant sur la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les réformes structurelles seront évalués pendant les trois jours de l’atelier.

S’exprimant hier lundi lors de la cérémonie d’ouverture de la phase technique, Bamba Kâ, Directeur Général du Secteur financier et de la Compétitivité, a réaffirmé « la ferme volonté » du Sénégal d’ « accélérer l’ensemble des actions favorisant le renforcement de l’intégration régionale ».

A en croire M. Kâ, dans son pays, « des avancées notables ont été notées aussi bien dans l’application des textes communautaires que dans la mise en œuvre des projets » depuis la revue de l’année précédente.

De son côté, Aïssa Kabo Sidikou, Représentant Résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine au Sénégal, a rappelé que l’exercice technique de la Revue annuelle « s’inscrit dans le processus d’identification des facteurs pouvant altérer les acquis des efforts communautaires, en vue d’anticiper les actions idoines pour une impulsion politique ciblée du processus d’intégration dans l’espace Uemoa ».

Poursuivant, elle a soutenu que « les résultats, obtenus à ce jour, témoignent de la forte contribution de cette initiative non seulement à l’effectivité de l’harmonisation des législations nationales mais surtout à la coordination du suivi de la mise en œuvre des politiques, programmes et projets communautaires ».

La Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa a été instituée en 2013 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif est de favoriser l’accélération de leur application au sein de la zone monétaire.

Sénégal: politique et société au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le procès en appel de l’opposant Barthélémy Dias et le rejet des listes de candidats de l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.

« Barth souffle sur les braises », titre EnQuête, notant que le candidat à la mairie de Dakar est attendu mercredi au tribunal pour le dossier Ndiaga Diouf, du nom du nervi qui a perdu la vie en 2011 aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que dirige Barthelemy Dias.

Comme Sonko en mars dernier, il appelle à la « résistance » face à un complot politique, ajoutant qu’il ne répondra « plus à une autre convocation du tribunal ». On s’achemine « vers un mercredi de feu à Dakar » dans le procès en appel de Barthelemy Dias, indique Walf Quotidien.

« Du pain sur la planche », souligne de son côté Le Quotidien sur les risques de violence. A l’inverse, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « avertit qu’il n’y aura pas d’autres mois de mars ». Dans L’Observateur, où il qualifie le défunt Ndiaga Diouf de « vulgaire nervi », « Barthelemy Dias exige d’être jugé et appelle à la résistance ».

Sur la cascade de rejets des listes de l’opposition pour les Locales 2022, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « engage le combat ». Pour Sud Quotidien, « Yewwi et Benno (entrent) en guerre ». Si l’opposition « cherche la bête noire » dans les listes de Benno, les avocats de cette coalition déclenchent « la grande offensive contre Yewwi ».

Sur un autre sujet, Vox Populi se fait l’écho de la grève des boulangers. Ces derniers « se radicalisent », déclenchent « trois jours sans pain » et mettent « les Sénégalais dans le pétrin ». Ils « exigent la révision de la structure du prix du pain à un FCFA le gramme ». Malgré « la guerre du pain », le directeur du Commerce intérieur indique dans Walf Quotidien que « le prix de la baguette ne bougera pas ».

Le Soleil et EnQuête titrent sur la journée des forcées armées, présidée par le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall « +arme+ les jeunes soldats » et « exhorte les Armées à s’adapter » face aux périls sécuritaires, sanitaires et nouveaux défis.

Sénégal : pour une démarche collaborative dans la lutte contre les VBG

La Directrice exécutive de l’ONG Partners West Africa-Sénégal (PWA-Sénégal), Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye, a plaidé, lundi à Dakar, pour une approche inclusive et participative dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Au Sénégal, les victimes de violences basées sur le genre (VBG), y inclus les violences sexuelles, rencontrent d’énormes difficultés à recevoir une prise en charge minimale. Les principales barrières sont le manque de connaissance des procédures approuvées en la matière mais aussi l’absence de coordination entre les étapes et les différents acteurs de la prise en charge.

Pour pallier ce problème, le professeur Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye préconise une mutualisation des forces dans le combat. « Dans ce contexte actuel de pandémie à Covid-19 qui depuis deux ans a exacerbé les violences faites aux femmes et aux filles, […] la meilleure façon de lutter plus efficacement contre ces VBG est d’adopter à tous les niveaux, une approche participative et inclusive des tous les acteurs », a-t-elle déclaré.

Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye s’exprimait à l’occasion de l’atelier de lancement du projet intitulé « Promouvoir une police centrée sur les survivants des VBG en Afrique de l’Ouest » et financé par la Fondation FORD.

Ce programme vise à réduire drastiquement les cas de violences sexuelles et sexistes grâce à des données probantes susceptibles de proposer un modèle positif du secteur de la sécurité afin d’améliorer la prévention et les réponses aux VBG en Afrique de l’ouest particulièrement au Sénégal et au Nigéria.

« Le résultat de cette approche intersectionnelle fondée sur des données factuelles devrait être intégré à tous les efforts visant à prévenir et à répondre à la VGB », a-t-elle dit.

Ce faisant, a-t-elle poursuivi, « la question de l’impunité serait combattue de telle sorte que les auteurs des VGB assument leur pleine responsabilité et que l’Etat intervienne pour prévenir et lutter contre tous les actes de violence perpétrés à l’égard des femmes et des filles dans toutes leurs diversités. »

Pour la présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, cette approche préventive à saluer, combinée au dialogue et au partage de bonnes pratiques, permettra de réduire de façon drastique la survenance de ces cas, mais également, une meilleure prise en charge des victimes, de plus en plus nombreuses.

Le point focal genre de la police nationale, commissaire Bintou Guissé, a, de son côté, fait savoir que « les violences basées sur le genre se posent avec acquitté au Sénégal ». A l’en croire, il ne se passe pas un seul jour sans que la police ne soit interpellée sur un cas de VBG.

Elle a ainsi rappelé que les violences basées sur le genre (VBG) sont des infractions pénales prévues et punies par la loi. « Il suffit que la victime porte plainte pour que nos équipes fassent le nécessaire », a-t-elle soutenu, tout en précisant que la sanction pénale, à elle seule, ne saurait régler ce problème.

C’est pourquoi, note-t-elle, « il faut surtout une sensibilisation pour que les populations connaissent la gravité des infractions, d’habitude banalisées, et que lorsqu’elles surviennent, elles puissent alerter les autorités compétentes. »

Sénégal : des acteurs de l’assainissement formés sur la normalisation

L’assainissement non collectif est le plus répandu dans les ménages sénégalais avec par ordre d’importance la fosse septique, la latrine VIP et la fosse non ventilée.

Au Sénégal, 71% de la population a accès à l’assainissement amélioré dont seulement 5,4% à l’assainissement collectif (exclusivement en milieu urbain) contre 65,6% à l’assainissement non collectif ; 11,4% utilise des ouvrages non améliorés d’assainissement non collectif ; et 17,6% pratique la défécation à l’air libre.

Pour amener les acteurs du service public de l’assainissement à réduire l’impact environnemental, l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) a débuté, ce lundi à Dakar, une formation de trois jours sur les normes internationales dans le domaine de l’assainissement autonome.

Les normes ISO 24521, ISO 30500, ISO 31800 et la norme NS 17-074 constituent les premières normes spécifiques au secteur de l’Assainissement autonome. Si les trois premières normes sont internationales et couvrent ensemble la totalité de la chaine de services, la norme NS 17-074 spécifie les exigences relatives aux ouvrages de stockage domestiques des boues de vidanges communément appelés fosses septiques.

ISO 24521 est une norme de gestion des services de traitement des eaux usées domestiques de base, ISO 30500 et ISO 31800 regroupent les exigences générales de sécurité et de performance applicables aux technologies novatrices d’assainissement.

« Rendre effectif, l’accès universel à l’assainissement nécessitera des efforts supplémentaires et communs ainsi que des approches innovantes. Ces approches impliquent d’intégrer les systèmes d’assainissement aux stratégies des villes intelligentes et durables, de créer une économie circulaire où les déjections humaines deviennent des ressources utiles et de favoriser le développement d’un nouveau marché », a indiqué Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN).

Pour Omar Sène, l’importance de la normalisation n’est plus à démontrer. « Elément contribuant résolument à la qualité des produits et des ouvrages, elle est aussi et surtout facteur de compétitivité économique, d’amélioration des conditions socio- sanitaires et de viabilité environnementale. C’est donc un outil qui contribue de manière certaine à l’amélioration des conditions de vie de nos populations et au-delà au développement durable », a-t-il dit.

Elim Mondial 2022 : le Covid-19 joue contre le Sénégal et le Bénin

Deux joueurs sénégalais et un béninois sont forfaits en raison de la contamination au coronavirus. Le gardien Seny Dieng et le défenseur Abdou Diallo du Sénégal ainsi que Cèbio Soukou du Bénin ne prendront pas part aux prochains matchs des éliminatoires en vue du mondial Qatar 2022.

Les matchs comptant pour la 5è et la 6è journées des éliminatoires du mondial Qatar 2022 ont lieu ce mois de novembre 2021. A mesure que les échéances approchent, le Covid-19 déclasse les cadres au sein des équipes du Sénégal et du Bénin. La tâche devient répétitive pour les entraineurs Aliou Cissé et Michel Dussuyer appelés à jouer les cartes de remplacement.

D’abord au Sénégal, deux cadres de l’équipe nationale senior sont forfaits en raison de du Covid-19. Il s’agit du défenseur parisien Abdou Diallo et du portier Sény Dieng. Les deux coéquipiers figuraient dans la liste de Cissé publiée vendredi dernier. Les deux Lions ne pourront pas prendre part à la rencontre contre le Togo. Alioune Badara Faty, le gardien de but du Casa Sports remplacera Sény Dieng lors de cette rencontre. Le poste de Abdou Diallo reste vacant. Aliou Cissé n’a pas encore remplacé le défenseur.

Ensuite du côté du Bénin, deux cadres sont forfaits pour des raisons de santé. Il s’agit du passeur décisif Cèbio Soukou testé positif au Covid-19 et Cédric Hontondji blessé. L’Ecureuil empêché par le coronavirus laisse son poste à Yannick Aguèmon, joueur du club Louvain, 1ère division belge. Le coach Michel Dussuyer qui avait publié la liste des 25 joueurs convoqué mardi dernier a pourvu à l’un des postes vacants. Le Bénin sera face à Madagascar le 11 novembre prochain dans ce cadre de la 5è journée des éliminatoires.

Enfin, si le Sénégal est qualifié pour les barrages, le Bénin est 2ème de son groupe et doit batailler dur pour passer à l’étape suivante. Et pour ce faire, les Ecureuils comptent sur les cadres les plus expérimentés.

Sénégal : Dr Falla Paye assassine ses 03 enfants et se donne la mort

Au Snégal, le médecin-dentiste Falla Paye a utilisé une substance mortelle entre le 06 et le 07 novembre 2021 pour mettre fin aux jours de ses trois enfants avant de se suicider. Le drame survient quelque temps après que la justice a confié la garde provisoire des enfants à sa femme avec qui il était en instance de divorce.

La nouvelle a fait le tour de la presse au Sénégal ce lundi 08 novembre 2021. Dr Falla Paye a assassiné ses trois enfants, deux filles et un garçon, âgés d’environ 8, 11 et 13 ans. Par la suite il s’est lui-même donné la mort. Il a utilisé une piqûre mortelle pour mettre fin aux jours des gamins. C’était au cabinet de son frère cardiologue le Dr Mbaye Paye sis à Sacré-Cœur 2, selon sendirect.

Pour se suicider après la mort de ses enfants, le médecin a ouvert une veine de son bras, se vidant de son sang. Son corps a été retrouvé au bureau de consultation de son cabinet médical. Les enfants ont été retrouvés morts côte à côte dans une salle de la clinique à Sacré Cœur, à l’entrée de la Cité Cœur Gorgui.

Les raisons de l’assassinat

Les raisons de cet acte se trouvent dans la lettre d’adieu que l’homme a écrit avant sa mort. Tout est parti de sa relation avec sa femme, à en croire dakaractu. Un mariage qui a mal tourné, amenant les partenaires à vivre séparés. L’affaire portée devant la justice, le juge a confié la garde provisoire des enfants à la femme. Entre temps, Falla Paye invoque d’autre raisons.

Dans cette lettre de 10 pages citée  par senenews, l’ex-mari traite sa femme de plusieurs maux. « Orgueilleuse, têtue, rancunière, nerveuse, froide, caractérielle, ingrate, méchante, manipulatrice, et malhonnête », a-t-il écrit. Il invoque une privation de rapports sexuels d’une durée de 42 jours. Il fait savoir que la nommée Ndeye Awa Diagne n’était plus au service de la famille. Ayant trouvé bonheur auprès d’un autre, le traitait comme un « rival » depuis qu’elle est autonome  sur le plan financier.

Ainsi donc, Dr Falla Paye n’a pas pu supporter cet état de choses. Il a décidé qu’il ne fallait pas qu’il y « ait une descendance issue de ce mariage sans amour », « arrivé par défaut ». Comme punition à l’encontre de sa femme gynécologue, le mari a préféré commettre l’irréparable.

Le Sénégal lève 55 milliards F CFA sur le marché financier régional

L’opération financière est une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de trois ans. L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a collaboré le 5 novembre dernier avec l’Agence Umoa-Titres et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

C’est pour obtenir ces fonds devant participer à « la couverture des besoins de financement de l’année 2021 », annonce un communiqué du ministère des Finances et du Budget reçu lundi à APA.

Les soumissions reçues s’élèvent à 135,1 milliards F CFA, soit un taux de couverture de 270  %. Au final, le Sénégal a retenu 55 milliards F CFA avec un rendement moyen pondéré de 3,59  %. C’est le « meilleur taux jusqu’ici réalisé sur le marché régional des titres publics de l’Umoa (Union monétaire ouest africaine) pour la maturité de trois ans », précise le document.

Le ministère des Finances et du Budget indique que ce pourcentage est « en baisse de 1,82 % par rapport au taux moyen pondéré de 5,41 % enregistré lors de la précédente intervention de maturité similaire réalisée le 26 février 2021 ».

Cela tient au fait, ajoute-t-il, que les investisseurs ont surenchéri avec une surcote sur le prix pour être retenus avec des rendements inférieurs à celui (5 %) proposé par l’émetteur. « Toutes les souscriptions retenues ou non ont été faites sans décote du prix », signale le communiqué.

En outre, le ministère des Finances et du Budget explique cette évolution baissière par les efforts de repositionnement de la courbe des taux accomplis par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor.

Des actions qui font suite à la notation financière en monnaie locale établie par Bloomfield (note A-, c’est-à-dire risque faible) à long terme avec une perspective stable, et note A2 à court terme avec une perspective stable.

Tout compte fait, se réjouit le ministère des Finances et du Budget, ces résultats traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur de référence sur le marché régional des titres publics de l’Umoa.

Sénégal : la « folie meurtrière » du Dr Falla Paye en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le suicide d’un médecin-dentiste et la mort de ses trois enfants dimanche dans une clinique dakaroise.

L’AS titre sur l’« horreur à Sacré-Cœur », quartier dakarois, où le dentiste Falla Paye a tué dimanche après-midi ses trois enfants avant de se suicider. Evoquant une « folie meurtrière », EnQuête note que le docteur « a administré une injection mortelle à ses trois enfants » avant de se donner la mort. Il avait tout planifié et balayé les soupçons puisque la veille du drame déjà, « Falla Paye disait être à Mbour avec sa famille ». Mais avant de passer à l’acte, le chirurgien-dentiste a laissé une « terrible lettre d’adieu », souligne le quotidien.

Expliquant « pourquoi Dr Falla Paye a tué ses 3 enfants et s’est suicidé », Vox Populi révèle « le contenu explosif de la lettre d’adieu dans laquelle il se défausse sur son ex-épouse », sinon la femme avec qui il est en instance de divorce. « Il ne faut pas qu’il y ait une descendance issue de ce mariage sans amour car j’ai été pour toi une roue de secours », a-t-il écrit.

L’Observateur fait également un « récit glaçant d’une tragédie familiale » et revient sur « les horribles constats de la police sur les lieux du crime ». Selon le journal, « les 3 enfants étaient tous alignés, aucune trace de violence sur leur corps ». Toutefois, Libération indique qu’«un des enfants présentait aussi des traces de blessures sur le corps ».

Le journal souligne que « le tribunal avait provisoirement confié la garde des enfants à leur maman avec qui il était en instance de divorce, le temps de juger l’affaire dans le fond ». « Arrivée sur les lieux du drame, la maman des enfants pique un malaise avant d’être évacuée ». En outre, Dr Falla Paye a indiqué dans sa lettre posthume : « Je ne regrette rien et que personne ne me juge ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien note que « Sonko et Khalifa (sont) prêts pour le combat » après la convocation par la justice de Barthélémy Dias et l’invalidation des listes de leur coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof).

« Yewwi se braque » et fait « recours à la colère », notent respectivement Sud Quotidien et Le Quotidien. Pour le mandataire national de cette coalition de l’opposition, Déthié Fall, il est « hors de question de laisser cette forfaiture passer ». En revanche, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « les traite d’incompétents et promet de faire face ».

En sport, le quotidien national Le Soleil se fait l’écho de la 8e édition du tournoi de lutte de la Cedeao où « le Sénégal impose sa suprématie ». Pour Sud Quotidien et EnQuête, l’équipe nationale de lutte « survole les débats » et « conserve son titre » dans cette compétition qui a pris fin ce week-end.

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

Sénégal : Aliou Cissé publie sa liste pour affronter le Togo et le Congo

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a convoqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, 25 joueurs dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Sur le continent, le Sénégal est le premier pays à s’être qualifié pour l’ultime phase des qualifications du Mondial qatari. Les Lions caracolent en tête de la poule H avec quatre victoires en autant de matchs.

L’objectif est de conclure en beauté la campagne. Aliou Cissé a renouvelé sa confiance au groupe ayant composté son ticket pour le dernier tour en octobre dernier lors de la double confrontation face à la Namibie. Seul Diao Baldé Keïta, récemment opéré des amygdales, sera absent à ce rassemblement.

Numériquement, l’attaquant de Cagliari, en Serie A italienne, est remplacé par Pape Guèye. Le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille reçoit sa première convocation en équipe nationale du Sénégal.

« Pour le convaincre, nous avons longtemps discuté avec lui. On lui a accordé le temps de la réflexion. Et maintenant, il donné son aval », explique Aliou Cissé. L’entraîneur des Lions place beaucoup d’espoir en cet athlète (1m89 pour 79 kg) né le 24 janvier 1999, à Montreuil, en France.

« Pape Guèye est un joueur de talent. Il est capable d’évoluer dans un milieu à deux mais aussi dans une position de sentinelle. Nous avions à cœur de renforcer ce secteur de jeu où l’on manquait parfois de taille voire d’impact. Nous pensons que son arrivée peut aider l’équipe », se félicite Aliou Cissé.

Le Sénégal fera face au Togo le 11 novembre à 19 heures au stade Kégué de Lomé avant d’accueillir trois jours plus tard le Congo à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, situé à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.

Liste du Sénégal 

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique).

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France) et Pape Guèye (Olympique de Marseille, France).

Attaquants (6) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France) et Sadio Mané (Liverpool, Angleterre).

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 avec notamment la clôture du dépôt des dossiers de candidatures.Le Soleil informe que le processus « a été bouclé le mercredi 3 novembre à minuit ». Le quotidien national rapporte que ces « dépôts pourraient susciter des contentieux » dans la mesure où « tout électeur peut saisir la Cour d’appel pour inéligibilité d’un candidat ».

C’est « l’heure des mécomptes » d’après EnQuête selon qui le président Macky Sall a opéré des « choix douloureux » et « l’opposition est brisée en mille morceaux ». De l’avis de Lamine Ba du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), les « logiques de coalitions risquent de tuer la démocratie », relate ce journal.

Candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) à Dakar, « Barthélémy (Dias est) entre deux recours », indique Le Quotidien. En effet, précise ce journal, la section Pastef (parti d’Ousmane Sonko) de Mermoz-Sacré-Cœur a déposé « un recours en annulation » contre Barthélémy Dias, le maire de cette commune dakaroise et « l’affaire Ndiaga Diouf (est) jugée en appel le 10 novembre » prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Barthélémy Dias (est) dans l’œil du cyclone ». Poursuivant, ce quotidien annonce que le fils de Jean-Paul Dias a reçu, hier jeudi, « une assignation à comparaître ».

Me Khoureychi Bâ, avocat de Barthélémy Dias, assure dans Le Témoin qu’ « il ira répondre absolument. Il est en bonne santé et ça n’entrave en rien l’exercice de son travail et sa candidature » à la mairie de la capitale.

En 2011, le projet de 3e mandat du président Abdoulaye Wade (2000-2012) attise le feu. Quelques mois avant le scrutin, des nervis font une descente à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Sur les lieux au moment des faits, Barthélémy Dias dégaine son arme à feu. L’un de ses tirs atteint mortellement Ndiaga Diouf, un jeune lutteur.

Dans le cadre de cette affaire, le proche de Khalifa Ababacar Sall a été condamné, rappelle L’AS, à deux ans de prison dont six mois ferme » et au paiement de « 25 millions F CFA » à la famille de la victime.

À en croire Vox Populi, ce dossier est « pollué par la politique ». Dans les colonnes de ce journal, un soutien du leader socialiste se veut clair : « Nul ne pourra nous détourner de l’essentiel. Le régime en place est gagné par une peur bleue après la confirmation de la candidature de Barthélémy Dias ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), est « en danger » avec « la prolifération de listes parallèles ».

Selon des spécialistes en communication politique, interviewés par L’Observateur, les responsables de la mouvance présidentielle, qui dirigent des listes parallèles, jouent leur va-tout mais s’exposent à des sanctions s’ils échouent.

Enfin, WalfQuotidien se fait l’écho de la candidature d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor (Sud). L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche ainsi « sur les pas de Macky Sall » qui était l’édile de Fatick (Centre) avant d’accéder à la magistrature suprême.

Afrique : un outil de soutien à la liquidité des obligations souveraines

La Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) annonce le lancement d’un Mécanisme de Liquidité et de Viabilité (MLV) permettant d’offrir aux gouvernements africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux.Le continent noir dispose désormais d’un outil lui permettant de répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. Le MLV a pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Ces objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le MLV utilisant des émissions souveraines africaines comme collatéral, explique le communiqué de la CEA parvenu jeudi à APA.

Le MLV sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital, informe la note.

Une première transaction, qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un montant de 200 millions de dollars américains, est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels que Amundi, souligne le document, ajoutant que cette transaction sera financée par Afreximbank.

« Nous sommes très heureux de faire partie de la première transaction du Mécanisme de Liquidité et de Viabilité » a commenté le Président Directeur Général et Président du Conseil d’Administration d’African Export–Import Bank (Afreximbank), Dr. Benedict Okey Oramah. Il a ajouté : « Nous pensons qu’il offre la possibilité de créer un nouveau paradigme de financement pour le Continent, ce qui devrait stimuler sa croissance économique et un développement durable tout en attirant des investissements diversifiés de la part de la communauté internationale.»

Le MLV a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les obligations souveraines vertes et ODD. Lancé dans le contexte de la COP 26, il va ainsi permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines ODD et de celles liées à des enjeux climatiques émises par les pays africains. Cela pourra accroître de façon majeure le volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables.

La part des obligations durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs ODD.

« Plus que jamais, l’Afrique a aujourd’hui besoin de liquidité afin de financer son rétablissement économique et d’investir pour un environnement durable », a affirmé Vera Songwe, Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU et Secrétaire Exécutive de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

« Le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité est lancé aujourd’hui lors de la COP 26 dans le but de créer rapidement un impact positif et concret à grande échelle grâce à une nouvelle classe d’actifs qui va permettre de mobiliser le capital privé de manière efficace et de soutenir le développement économique de l’Afrique. Le MLV devrait apporter plus de transparence aux marchés de dette africains et améliorer la soutenabilité de la dette », a-t-elle dit.

Pour le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, « il est crucial d’avoir une approche différenciée, et des mécanismes de soutien pour permettre aux pays avec une dette soutenable et ayant accès au marché international des capitaux, comme la Côte d’Ivoire, de mobiliser des ressources longues à des taux d’intérêt plus bas ».

« Toutes les initiatives, notamment le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité, et un recours plus accru aux ressources des fonds de pension doivent être considérés », a-t-il ajouté.

Le MLV devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un montant estimé à onze milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années.

Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le MLV devrait lever 3 milliards de dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (DTS) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le FMI de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 Août 2021.

Le MLV a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. Les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide. Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées. Il sera supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

Tournoi de la CEDEAO : voici les 05 lutteurs du Sénégal

Le 21è édition du tournoi de la Cedeao s’ouvre ce 04 novembre 2021 à Dakar. Le Sénégal qui  accueille la compétition à laquelle participent 09 autres pays, aligne 05 lutteurs. L’entraineur national Ambroise Sarr a rendu publique cette liste il y a quelque temps.

Cinq lutteurs sénégalais de différents poids vont défendre les couleurs de la Téranga du 04 au 06 novembre 2021 à Dakar. C’est à l’occasion de la 21è édition du tournoi de la Communauté économique et monétaire ouest africain (Cedeao). Les cinq athlètes sont le choix du coach Ambroise Sarr.  Ils sont Boy Faye et Ordinateur pour les 120 kg, Gandia Fama 86 kg, Ngor Niakh 86 kg et Moussa Ndiaye 66 kg.

Outre le Sénégal pays hôte, 09 autres nations vont s’affronter durant ces trois derniers jours. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée Bissau, du Niger, du Nigéria, de la Sierra Leone. La Guinée et le Mali sont sous le coup de la suspension de la Cedeao et ne  peuvent pas participer au tournoi. Sont aussi absents de la compétition, le Togo, le Libéria et le Cap-Vert.

Transports aériens au Sénégal, hausse de 330% de passagers entre 2020 et 2021

Le nombre de passagers augmente de 24,5% de juin à juillet 2021, et de 330% entre juin 2020 et juillet 2021. Les chiffres sont de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie du Sénégal (Ansd).

Les chiffres augmentent sans cesse dans les transports aériens au Sénégal. Les statistiques présentent ce progrès aussi bien sur les passagers, les avions ou le fret.

 D’abord, les passagers à destination ou au départ du pays de la Téranga sont de plus en nombreux. L’on enregistre en juillet 2021, 200 735 passagers contre 46 623 à la même période en 2020, soit une hausse de 330,5%. Ce taux est de  24,5% pour ce qui est de la période séparant  le mois de juin au mois de juillet 2021.

Ensuite, la courbe du trafic des appareils volants est aussi en augmentation. Entre juin et juillet 2021, le nombre d’aéronefs en mouvement sur le ciel sénégalais passe de 2 015 à 2 366. Le taux d’augmentation se situe à 17,4%. Pour la  période allant de juin 2020 à juillet 2021, le progrès est de 136,6%, puisqu’en juin 2020, le nombre d’aéronefs en mouvement au Sénégal était de 1000.

Enfin, pour ce  qui est du fret, le taux de croissance est de 31,9 entre juin 2020 et juillet 2021. Malgré la baisse 5,5% enregistrée entre juin et juillet 2021, le trafic annuel présente une amélioration. Le volume du fret passe de 2 379 tonnes en juin 2020 à 3 138 en juillet 2021. Cette croissance relève de la levée des restrictions anti-covid-19 au Sénégal.

Mohamed Mbougar Sarr à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, ne tarissent pas d’éloges à l’égard de l’auteur sénégalais, lauréat du Prix Goncourt 2021 avec son roman « La plus secrète mémoire des hommes ».Mohamed Mbougar Sarr est tout simplement « la sensation littéraire de l’année », s’exclame Le Soleil. Le quotidien national souligne qu’il est devenu « le premier écrivain d’Afrique subsaharienne » à remporter le Goncourt, « cent ans après le Martiniquais René Maran avec “Batouala ” ».

C’est « le sacre d’un crack », indique EnQuête. En effet, explique ce journal, Mohamed Mbougar Sarr, passé par le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, confirme le crédo de son ancienne école : l’excellence.

Mohamed Mbougar Sarr, meilleur élève des classes de Terminale au Concours général du Sénégal en 2009, est « au firmament » à seulement 31 ans, se réjouit L’AS. Il fait ainsi tomber le record de précocité du vainqueur du plus célèbre prix littéraire en France depuis 1976.

Une prouesse qui place le natif de Dakar en haut de l’affiche de la rentrée littéraire. Pour sa part, Libération rappelle qu’avant de séduire le jury du Goncourt, l’ouvrage primé est arrivé « en finale du Grand Prix de l’Académie et du Prix Renaudot ».

Sud Quotidien en conclut que Mohamed Mbougar Sarr « poursuit son ascension ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Lamine Sall, poète et lauréat des Grands Prix de l’Académie française, affirme que l’auteur de « Terre ceinte » a gagné « non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler ».

Poursuivant dans Le Quotidien, M. Sall, critique littéraire, renseigne qu’ « il y a déjà eu quatre ruptures de stock pour ce livre. Cela veut dire que les gens l’achètent ». A en croire WalfQuotidien, c’est « “ la plus secrète ” victoire du Sénégal » grâce à Mohamed Mbougar Sarr, « prophète des lettres au pays de Marianne ». Cité dans ce journal, Alioune Badara Bèye, le président des écrivains du Sénégal, soutient que « c’est un honneur » pour les auteurs africains.

De son côté, L’Observateur retrace « le fabuleux destin de Mohamed Mbougar Sarr ». Son entrée en littérature, rapporte ce journal, s’est faite officiellement en 2014. Depuis, l’écrivain sénégalais collectionne les titres avec « le Prix Stéphane Hessel pour « La cale », le Grand Prix du roman métis, le Prix Amadou Kourouma pour « Terre ceinte », et le Prix de la Porte dorée pour « Silence du chœur ».

Dans Vox Populi, Mohamed Mbougar Sarr justifie son penchant pour les lettres : « Ce sont mes grand-mères, ma mère, mes tantes, mes cousines qui m’ont initié aux récits, aux histoires, aux légendes, aux contes, aux jeux de mémoire ».

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Sénégal : premier satellite sénégalais dans l’espace en mars 2023

Le gouvernement du Sénégal prévoit le lancement du tout premier satellite fabriqué par les Sénégalais en mars  2023. C’est le fruit de la signature d’un protocole d’accord en 2019. Le document lie le ministère de la Recherche scientifique, le Centre national d’études spatiales de France et la société Ariane Group.

Le Sénégal réaffirme son engagement à la conquête de l’espace par voie satellitaire. En mars 2023, le premier satellite fabriqué par les Sénégalais verra la terre d’un point de l’espace. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation promet de lancer le nano-appareil  pour réaliser l’exploit. La révélation est du chef  du laboratoire de télédétection appliquée de l’Institut des sciences de la terre (IST). C’est un établissement de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Gayane Faye a accordé un entretien au journal sénégalais Le Quotidien.

En effet, pour la réalisation de ce projet, le gouvernement a mise sur la ressource humaine d’origine sénégalaise. A ce titre, la formation du personnel « a commencé l’année dernière par l’envoi, au Centre spatial de Montpellier, de trois étudiants issus des écoles d’ingénieurs du Sénégal, pour faire un Master dans le domaine spatial ». Ainsi en a assuré Gayane Faye.

La formation, clé du projet

L’enseignant chercheur a donné plus de détails à propos de cette formation. « Cette année, il y aura dix personnes envoyées à Montpellier 5 techniciens et 5 ingénieurs. Et ces étudiants vont travailler, à partir du mois de mars, sur le premier satellite sénégalais. Il s’agit donc d’étudiants formés dans les universités sénégalaises. Ils viennent compléter leur formation appliquée dans le domaine spatial. Ils vont fabriquer le premier satellite sénégalais à partir du mois de mars 2022 », a-t-il précisé.

Une ambition plus grande

Ainsi donc, la réalisation du projet interviendra avec deux ans après la date initiale. La pandémie à coronavirus a affecté l’échéance prévue au départ en 2021. Le projet qui va se réaliser a fait l’objet de la signature d’un protocole d’accord tripartite en 2019.  Après cette première œuvre, le Sénégal compte lancer d’autres satellites plus volumineux dans l’espace. Pour cela, l’accord prévoit la conception, le développement et la réalisation d’un Centre pour les satellites de moins de 50 kg (CubeSat).

 

Covid-19 au Sénégal : péremption en cascade des milliers de doses de vaccins

Les autorités en charge de la santé au Sénégal ont annoncé la péremption de 12 460 doses d’AstraZeneca en septembre 2021. Pour ce mois, le chiffre pourrait se multiplier par 7. L’une des raisons est la baisse du niveau de contaminations au coronavirus.

Le Programme élargi de vaccination (PEV) vient de communiquer sur la péremption successive des milliers de doses de vaccins contre la Covid-19. En suivant le coordonnateur du PEV qui s’exprimait sur Rfm, les statistiques sont alarmantes.

En effet, « à la fin du mois de septembre, nous avions 12460 doses d’Astra Zeneca qui sont périmées. Ce mois aussi, un nouveau lot est entré en péremption. Nous sommes en train d’évaluer leur nombre. Mais il pourrait faire 7 fois celui de septembre. Car ces mois derniers, le nombre de personnes vaccinées est assez modeste ». Ainsi en a révélé le coordonnateur du PEV du Sénégal, Dr  Ousseynou Badiane.

Ainsi, plusieurs stratégies se mettent en place pour booster la vaccination.  Elles permettront aussi d’éviter la destruction d’importantes autres doses périmées. Il s’agit de l’exigence annoncée par le président Macky Sall du pass sanitaire dans certains lieux publics. C’est aussi le cas du report de la livraison de nouvelles doses de vaccin sur décision du ministère de la Santé publique. La même institution prépare un plan de relance de la vaccination.

Les autorités sanitaires vont retirer et détruire les doses périmées. La population traine le pas vers les hôpitaux et les centres de vaccination. A ce jour, 5,3% de la population a reçu des doses complètes de vaccin au Sénégal.

Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt 2021

« La plus secrète mémoire des hommes », le roman primé de l’écrivain sénégalais traite de la quête de reconnaissance de la littérature africaine.Qui d’autre que lui ? Mohamed Mbougar Sarr était, pour de nombreux critiques littéraires, le grandissime favori du Prix Goncourt. Ce mercredi 3 novembre, le jury a confirmé cette prédiction à Paris (France).

A 31 ans, le romancier sénégalais devient le plus jeune vainqueur du plus ancien et prestigieux prix littéraire en France depuis 1976. Mohamed Mbougar Sarr s’est imposé devant Louis-Philippe Dalembert, Christine Angot et Sorj Chalandon respectivement auteurs de « Milwaukee Blues », « Le Voyage dans l’Est » et « Enfant de salaud ».

« La plus secrète mémoire des hommes », inspiré notamment du destin du Malien Yambo Ouologuem accusé de plagiat après son sacre au Prix Renaudot en 1968 grâce au roman « Le Devoir de violence », est publié par Philippe Rey en partenariat avec Jimsaan, une maison d’édition créée par Boubacar Boris Diop et Felwine Sarr.

Cent ans après le chef-d’œuvre « Batouala » du Martiniquais René Maran, Mohamed Mbougar Sarr succède à Hervé le Tellier au palmarès du Goncourt dans lequel figurent d’autres écrivains d’origine africaine à savoir Tahar Ben Jelloun (La nuit sacrée, 1987), Marie N’diaye (Trois Femmes puissantes, 2009) et Leila Slimani (Chanson douce, 2016).

Fils de médecin, Mohamed Mbougar Sarr est un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au Nord du Sénégal. Il a auparavant signé « Terre ceinte » et « La cale » en 2014, « Silence du chœur » en 2017 et « De purs hommes » en 2018. 

Une dense production qui lui a permis de s’adjuger entre autres le Prix Stéphane Hessel, le Prix Ahmadou Kourouma et le Grand Prix du Roman métis.

Natif de Dakar, Mohamed Mbougar Sarr a été en 2009 le meilleur élève des classes de Terminale au Concours général du Sénégal : 1er Prix de Philosophie, 1er Prix d’Histoire et 2e Prix de Géographie.

Le Prix Goncourt récompense depuis 1903 « le meilleur ouvrage d’imagination en prose » écrit en langue française. Le gagnant reçoit un chèque symbolique de dix euros mais cette distinction fait généralement exploser les ventes.

Prix Goncourt 2021 : Mohamed Mbougar Sarr est vainqueur

Le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr remporte le Prix Goncourt 2021. C’est avec « La Plus Secrète Mémoire des hommes », ce mercredi 03 novembre 2021.

L’attente a connu son aboutissement ce mercredi 03 novembre 2021. Mohamed Mbougar Sarr est le vainqueur de l’étape finale du prix Goncourt 2021. Le prix revient cette année à celui qui a vu le jour à Dakar au Sénégal en 1990. Depuis le 26 octobre, le public est en alerte du passage du romancier à la troisième étape de la compétition du  plus ancien prix littéraire français.

C’est grâce à son œuvre « La Plus Secrète Mémoire des hommes » que l’auteur parvient à la victoire finale. Dans ce roman, l’artiste décrit un personnage d’écrivain maudit. Le vainqueur avait trois adversaires en face. Il s’agit de Christine Angot avec Le Voyage dans l’Est (Flammarion), Sorj Chalandon avec Enfant de salaud (Grasset) et Louis-Philippe Dalembert avec Milwaukee Blues (Sabine Wespieser).

Le Prix Goncourt récompense les œuvres écrits en langue française. Depuis 1903 « le meilleur ouvrage d’imagination en prose, paru dans l’année » reçoit cette distinction. Pour l’édition 2021, Mohamed Mbougar Sarr dont le parcours est riche ramènera la récompense au Sénégal.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent largement des investitures pour les élections législatives du 23 janvier 2022.

Pour la mairie de Dakar, L’AS annonce que « Barthélémy Dias remporte son duel face à Soham Wardini ». En effet, rapporte ce journal, l’actuel maire de Mermoz-Sacré-Cœur sera le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

Dans un communiqué, traité par Le Soleil, la Conférence des leaders de ladite coalition « porte à la connaissance de l’opinion publique, qu’après de larges consultations, Barthélémy Dias a été désigné comme tête de liste de la ville de Dakar ».

« Khalifa (Ababacar Sall) choisit Barthélémy (Dias) et console Soham (Wardini) », relate Le Témoin. Selon ce journal, l’ancien édile de la capitale qui s’est rendu, hier mardi, chez son successeur pour lui annoncer la nouvelle, « a eu toutes les peines du monde pour trouver les mots justes ».

L’Observateur, de son côté, explique que le tête-à-tête « fut un grand moment de gêne de part et d’autre ». Poursuivant, ce quotidien considère la victoire de Barthélémy sur Soham comme « la conséquence heureuse d’un grand festival de Dias…politique ».

Tout compte fait, « Barthélémy (est le) Khalifa de Dakar », note Sud Quotidien. WalfQuotidien souligne que le fils de Jean-Paul Dias « passe au forceps » mais n’écarte pas l’hypothèse d’une candidature parallèle de Soham Wardini.

Furax, Badara Gadiaga, soutien de la maire sortante, déverse sa bile sur Khalifa Ababacar Sall dans Libération : « Vous dîtes avoir subi une pression. Nous vous le concédons même si c’est décevant comme explication de la part de quelqu’un qui aspire à diriger » le Sénégal.

Le socialiste Barthélémy Dias sera opposé à Abdoulaye Diouf Sarr de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), Doudou Wade de la coalition d’opposition Wàllu Sénégal (sauver le Sénégal, en langue wolof) et Bougane Guèye Dany du Mouvement Geum Sa Bopp (Croire en soi, en langue wolof).

« Ils se mettent en quatre », conclut Le Quotidien. Pour sa part, Vox Populi note plutôt cinq candidats parce que Mame Mbaye Niang, membre de la mouvance présidentielle, aurait également déposé une liste parallèle. En tout cas, il y aura des « combats et du spectacle pour le quintet de Dakar », dissèque ce journal.

Sénégal : le PIC bénéficie de ressources additionnelles

Le Luxembourg a décaissé, ce mardi, la contribution en don de 2 millions d’euros, soit plus d’un milliard de FCFA, destiné au Programme Indicatif de Coopération (PIC) 2018-2022, a appris APA.

Cet appui financier sera alloué au SAMU, au centre hospitalier Abass Ndao et au Lycée Technique de Thiès (ouest). La première structure bénéficiera d’un million d’euros tandis que les autres recevront chacune 500 mille euros.

Les secteurs couverts par le PIC 2018-2022 sont regroupés autour de deux axes majeurs que sont : la formation professionnelle et l’insertion socio-professionnelle ; et la santé et la protection sociale.

Le PIC bénéficie d’un budget indicatif d’environ 50 milliards de Francs CFA pour la période 2018-2022. Il entre en droite ligne des appuis prioritaires du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal Émergent (PSE).

Sénégal : risque de baisse de la production des meuniers

L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (A.M.I.S) réclame la hausse du prix du sac de 50 kg de farine de blé. Les meuniers sénégalais disent ne plus pouvoir continuer de vendre à perte et déclarent officiellement leur situation de faillite programmée.

L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (A.M.I.S) a pris la décision de baisser sa production quotidienne. Elle est de 1.450 tonnes de farine de blé pour plus 8.000.000 baguettes de pain par jour. Cette déclaration prendra effet à défaut d’augmenter le prix du sac de 50 kg de farine. Le prix actuel de ce sac est de 16.600 f cfa,

« Il est décidé, à compter de ce jour une réduction périodique et collective de production permettant de freiner le niveau des pertes enregistrées quotidiennement, ce jusqu’à ce qu’une réponse assurant la survie des meuniers soit clairement apportée. Pour la semaine en cours la production nationale est arrêtée du mardi 2 au jeudi 4 novembre 2021 », a annoncé, ce mardi à Dakar, Claude Demba Diop, président de l’A.M.I.S au cours d’une rencontre avec la presse.

Dans son discours dont APA a obtenu une copie, il a expliqué que par ce procédé les meuniers veulent assurer à leurs concitoyens et partenaires un accès raisonnable à la farine. C’est un produit de première nécessité et une production vitale pour tous.

« Par ce procédé, nous ralentissons le chômage technique, inéluctable dans les prochaines semaines au regard des enjeux de sauvegarde de l’emploi préalable aux options de licenciement économique. Par ce procédé, nos partenaires boulangers sont invités à s’approvisionner auprès de leurs distributeurs habituels dans la limite des stocks disponibles », a indiqué M. Diop.

Il a ajouté : « Par cette démarche responsable et citoyenne nous exhortons les autorités gouvernementales à veiller à la stabilité du marché dans l’intérêt de la filière et à apporter une réponse à la hauteur des enjeux. Ne pas agir, ou perdre du temps, c’est aggraver la crise de la filière qui est à présent amorcée ».

Claude Demba Diop a rappelé que l’article 30 de la loi N°94-63 du 22 août 1994 (sur les prix, la concurrence et le contentieux économique) interdit formellement de vendre à perte et que le décret du 14 janvier 2021 impose un prix de vente à 16.600 F par sac sachant que le prix du blé était de 270 euros par tonne.

L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (A.M.I.S) est composée de sept industries meunières, avec 1350 emplois directs et près de 15 000 emplois dérivés. Elle a 1.500 clients boulangers et 200 distributeurs.

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara (33 ans), technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali, dans l’exercice de leurs fonctions.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de l’ébullition du champ politique à deux mois des élections locales.« C’est la grande rébellion à Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) », constate Les Echos. Ce journal signale que des responsables de la coalition au pouvoir « tiennent tête à Macky Sall » en présentant des listes parallèles.

Tribune estime que « la rébellion encercle Macky Sall » au point que ce quotidien se demande si Benno Bokk Yakaar va « survivre aux contestations nées des investitures » pour les joutes du 23 janvier 2022.

« Et si Macky (Sall) était derrière » ces listes parallèles, s’interroge WalfQuotidien. En tout cas, le Parti Socialiste (PS), membre de la mouvance présidentielle, « a donné carte blanche à ses responsables qui n’ont pas été investis pour constituer leurs propres listes ».

De son côté, Libération liste les politiques qui osent défier l’autorité de Macky Sall. Il s’agit notamment de Mame Boye Diao, Mary Teuw Niane, Mame Mbaye Niang, Diène Farba Sarr, Sory Kaba, Me Aliou Sow et Jean-Pierre Senghor.

Pour l’heure, informe Le Soleil, le dépôt des cautions pour participer à ces élections « se poursuit à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) jusqu’au mercredi 3 novembre ». Le quotidien national remarque néanmoins que « ce n’est pas encore le grand rush ».

D’après Dakar Times, « 66 listes » de partis ou coalitions ont déjà déposé leurs cautions à la CDC. Sud Quotidien indique que ces Locales et les Législatives à venir ont tout d’un « test présidentiel » pour Macky Sall. A en croire ce journal, le président de la République « se prépare à la conservation du pouvoir en 2024 pour lui ou son dauphin qu’il protège intelligemment ».

Dans les rangs de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, en langue wolof), « Khalifa lave le linge “ Sall ” », note L’Observateur. Selon ce quotidien, le Coordonnateur de la conférence des leaders de cette coalition de l’opposition travaille « à stabiliser les listes » dont celle de Dakar où Barthélémy Dias brigue le fauteuil de Soham Wardini, la maire sortante.

A Ziguinchor (Sud), Ousmane Sonko de la coalition Yewwi Askan Wi a officialisé sa candidature pour devenir « le 6e maire » de la ville, indique Le Quotidien. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines multiplie les déplacements dans cette partie du pays. Malheureusement, « trois » personnes ont perdu la vie, hier lundi, dans l’accident de son cortège à Nioro (Centre), regrette ce journal.

Covid-19 : un cas grave en réanimation au Sénégal

Les derniers chiffres de la pandémie au Sénégal indiquent qu’un seul cas grave se trouve dans les services de réanimation. Les autorités n’ont enregistré aucun nouveau décès, trois nouveaux cas positifs ce lundi 1er novembre 2021.

La situation de l’évolution de la Covid-19 donne espoir au Sénégal. Les données actualisées affichent un seul cas grave. Celui-ci est en réanimation. Outre ce cas, au 1er novembre 2021, trois nouveaux cas positifs figurent dans le décompte. Il n’y a eu aucun nouveau décès entre la dernière actualisation le 31 octobre et ce jour. Sur les 1080 tests réalisés, 5 patients ont recouvré la guérison.

Le pays de la Téranga compte 73917 cas positifs dont 72019 patients guéris 1878 décès. 19 personnes sont encore sous traitement. La riposte contre la maladie se poursuit avec la campagne de vaccination en cours.  1 281 042 personnes ont reçu leur première dose de vaccin, soit 10,4% de la population. 879 073 ont reçu deux doses de vaccin soit 7,1% de la population.

Sénégal : Macky Sall pose la première pierre du Centre national d’oncologie

Le président du Sénégal a procédé à la pose de la première pierre du Centre national d’oncologie à Diamniadio. La cérémonie a eu lieu samedi le 30 octobre 2021.

La lutte contre le cancer sur toutes ses formes au Sénégal prend une nouvelle tournure. Le chef de l’État Macky Sall vient de donner le coup d’envoi des travaux de construction du Centre national d’oncologie (CNO). Une initiative qui vise à passer à la vitesse supérieure dans le traitement des cas de cancer. L’établissement se présente comme la solution aux récriminations de 14 000 cas de cancer chez les adultes et 1000 chez les enfants. Des doléances que la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer porte haut.

Le projet prend corps dans la ville de Diamniadio dans le département du Rufisque, à une trentaine de kilomètres de Dakar. L’infrastructure sanitaire est financé par deux institutions. L’État du Sénégal et le Fonds de coopération pour le développement économique (FCDE) de la République de Corée.  Ce dernier assure l’investissement par le biais de K-EXIM Bank.

Le coup de la réalisation s’évalue à près de 55 milliards de francs Cfa. Les travaux qui démarrent vont s’achever le 15 novembre 2023. Selon la présidence de la République, l’ouvrage couvre une superficie de 3 hectares. Il comportera des équipements de pointe. La structure disposera de toutes les spécialités requises pour le traitement du cancer. L’État envisage offrir une subvention de la radiothérapie jusqu’à 75%. En plus de cela, il compte rendre gratuite la chimiothérapie.

Sénégal : la société civile dans le trouble de l’opposition

La société civile s’engage dans une coalition de l’opposition en vue des élections locales, municipales et départementales du 23 janvier 2022. Jammi gox yi « la paix des territoires » est le nom de baptême du regroupement qui s’ajoute aux quatre coalitions déjà existantes.

Plusieurs membres de la société civile sénégalaise ont lancé leur mouvement. C’est à quelques mois des échéances électorales du 23 janvier 2022. Entre autres acteurs, Fadel Barro cofondateur du mouvement Y’en a marre, Rose Wardini qui œuvre dans le social. La 3e personnalité est Olivier Boucal, un inspecteur du Trésor. La coalition Jammi gox yi regroupe des intellectuels, hauts fonctionnaires, opérateurs économiques, agriculteurs, etc.

En effet, le mouvement lancé vendredi 29 octobre compte quinze candidatures. L’ambition des membres est d’avoir au moins une trentaine de candidats. La plupart des adhérents n’ont pas encore milité en faveur des formations politiques anciennes. Un communiqué du mouvement a précisé vendredi que le groupe a versé sa caution.

De ce fait, la coalition a affiché son objectif. Il s’agit « d’épanouir les territoires par une démarche participative, un leadership décentralisé qui rompt avec les programmes verticaux. lesquels réduisent les destinataires à des spectateurs passifs », peut-on lire sur le communiqué. La coalition compte se représenter dans les petites comme dans les grandes communes à l’exception de la ville de Dakar.

L’opposition en rang dispersé

par ailleurs, sur le terrain au Sénégal, au moins cinq coalitions sont en œuvre. Il s’agit d’abord du mouvement « Benno Bokk Yaakaar » formé autour du président Macky Sall. Les mouvements de l’opposition sont au nombre de quatre. En dehors du tout nouveau constitué de la société civile, trois autres existent. Il s’agit de « Wallu Sénégal » avec pour principale personnalité Abdoulaye Wade. Les deux autres sont « Yewwi Askan Wi » de Ousmane Sonko et Khalifa Sall ; « Défar Sa Gokh » de Adama Faye.