L’Afrique doit produire plus d’électricité (étude)

Près de la moitié de la population du continent n’a pas accès à l’électricité selon le rapport de la Chambre africaine de l’énergie (Chambers) parvenu jeudi à APA.La production énergétique de l’Afrique est en deçà de ses besoins. Selon les perspectives de Chambers en 2022, plus de 580 millions (près de 46%) de la population du continent n’ont pas accès à l’électricité.

Pour « faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030 », suggère l’étude, la capacité de production d’électricité de l’Afrique doit augmenter rapidement de plus de 6 % par an. Cela permettra de soutenir une croissance économique forte, favoriser l’industrialisation et préserver les moyens de subsistance.

Par ailleurs, souligne le document, malgré la croissance attendue de la production d’énergie renouvelable en Afrique de près de 14,5 % en 2021, cela ne suffira pas pour endiguer la baisse globale de la production de 2,5 % provoquée par la pandémie.

En outre, l’étude révèle que les combustibles conventionnels tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel représentaient collectivement les trois quarts (75 %) de la production d’électricité en Afrique. Le rapport conclut donc que les mesures rapides pour atteindre le net zéro (aucune émission nette de CO2, cela veut dire que nous n’ajoutons pas de nouvelles quantités de CO2 dans l’atmosphère) à tout prix auront un impact négatif grave sur l’Afrique et donc hautement déconseillées.

De plus, renseigne le rapport, le secteur pétrolier et gazier devrait connaître une augmentation des activités d’investissement en 2022 en raison de l’amélioration des flux de trésorerie des sociétés pétrolières et gazières. Cela se fera en particulier dans la dernière partie de 2021 suite à la reprise de la demande et de l’offre par rapport aux faibles niveaux de 2020.

L’industrie gazière poursuivra quant à elle son expansion accrue aux projets gaziers, suite à l’augmentation de la demande de gaz qui s’impose comme une force clé dans la dynamique de transition énergétique, tout en répondant aux besoins énergétiques du continent.

Le rapport l’énergie en Afrique 2022 décrit l’état attendu de l’industrie du pétrole, du gaz et de l’électricité en 2022, en mettant l’accent sur les effets de la transition énergétique. Cette perspective est le guide de la Chambre à l’intention des principaux acteurs du secteur de l’énergie. Plus d’une douzaine de pays africains utilisent déjà du gaz naturel qu’ils produisent eux-mêmes ou importent d’autres pays pour produire de l’électricité. Et de nouveaux projets sont en route.

L’étude est le résultat d’une solide coopération régionale et internationale entre la Chambre africaine de l’énergie, les gouvernements et d’autres acteurs majeurs des secteurs public et privé à travers l’Afrique. Elle rassemble les dernières données disponibles sur le secteur énergétique de l’Afrique et bénéficie des connaissances des principales entreprises et experts locaux, régionaux et internationaux.

Sénégal : les investitures aux Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA se font l’écho du casse-tête des investitures, au sein des coalitions du pouvoir et de l’opposition, pour les élections locales de janvier 2022.

EnQuête titre sur « les états d’âme des alliés » au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof). Le journal souligne que des socialistes menacent de déposer leurs cautions et de présenter leurs listes pour les prochaines élections.

Toutefois, précise le Témoin, la secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye, veut « des choix judicieux et fédérateurs » pour ces joutes prévues en janvier 2022. Elle dément les rumeurs selon lesquelles son parti aurait versé une caution et réaffirme que le PS ira aux Locales sous la bannière de BBY.

Quoi qu’il en soit, Macky Sall, non moins président de cette coalition, « tranche le débat » dans L’AS. « Laissons à nos alliés leurs mairies ; pour les locales, il n’y aura pas de mandataire départemental, chaque commune aura son mandataire », a déclaré le chef de l’Etat.

Cette position a certainement la valeur de calmer les ardeurs du Parti socialiste qui « clarifie le jeu » des candidatures et de discipline de parti dans Sud Quotidien. Dans Vox Populi, la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye « impose +le choix+ d’aller avec BBY » malgré les supputations des derniers jours. Mais cela n’empêche pas pour autant à Walf Quotidien de voir « les germes d’une débâcle » dans la défiance de ténors de Benno aux Locales.

Si cette coalition au pouvoir essaie de recoller les morceaux, la coalition de l’opposition « Yewwi (Askan Wi, libérer le peuple en wolof) se fissure » en outre, d’après Le Quotidien. En effet, Pastef d’Ousmane Sonko a décidé de présenter des listes dans toutes les communes de Dakar.

« Pastef Dakar claque la porte de Yewwi
Askan Wi », souligne Vox Populi. Walf Quotidien explique que « les ambitions personnelles fracassent l’unité » là où L’Observateur indique qu’entre Khalifa Sall et Sonko c’est « la guerre d’ego ».

Sénégal : l’ITFC renfloue les caisses de la Senelec

La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) aide la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) à assurer son approvisionnement en produits pétroliers.

Au Sénégal, le secteur énergétique a de beaux jours devant lui. Après l’obtention des 600 millions de dollars du Compact énergie du Millennium Challenge Corporation, le pays vient de bénéficier de 100 millions d’Euros de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Cet accord Mourabaha est destiné à couvrir 19 % des besoins de financement de la Senelec pour l’achat de produits pétroliers raffinés. La Mourabaha, ou vente avec marge bénéficiaire, est un contrat de vente où la banque acquiert sur demande d’un client un bien d’une tierce partie, en vue de le revendre au client moyennant une marge de profit convenue d’avance.

L’objectif global est de soutenir les efforts du gouvernement sénégalais qui visent à réduire la pénurie d’électricité et de fournir l’énergie nécessaire au développement de l’économie. Cela, tout en contribuant à la réalisation de l’ODD7 « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable » et de l’ODD 8 « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous. »

« Nous voyons ce nouveau financement mis à la disposition de la Senelec comme une contribution à la fourniture d’un besoin si essentiel. Nous avons de très bonnes relations avec le Sénégal depuis notre création et nous continuerons notre soutien au pays dans sa quête de croissance économique et de développement », a déclaré le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Bolloré veut développer des robots mobiles autonomes

Bolloré Logistics Singapour et Botsync se sont associés pour mettre au point MAG300, une nouvelle solution d’automatisation basée sur les Robots Mobiles Automatisés (AMR).Soutenue par Enterprise Singapore (ESG), cette nouvelle solution est le fruit d’une collaboration d’un an entre Bolloré Logistics Singapour et Botsync, informe un communiqué de l’entreprise.

L’objectif est de faciliter l’automatisation de deux processus logistiques (le réapprovisionnement et la préparation des commandes) grâce à la réduction du mouvement des marchandises habituellement réalisé par des collaborateurs.

MAG300 se différencie des autres solutions robotiques conventionnelles grâce à son logiciel qui lui permet de s’adapter rapidement aux opérations dynamiques de l’entrepôt.

Avec cette nouvelle solution, les opérateurs pourront facilement définir n’importe quelle permutation d’itinéraire entre les points de ramassage et de débarquement via le tableau de bord de Botsync accessible depuis une tablette.

Par ailleurs, MAG300 intègre un chariot unique qui peut être facilement manipulé par un collaborateur, un équipement de manutention de matériel traditionnel (MHE) ou le robot lui-même. Cette solution d’automatisation permet de passer facilement des opérations manuelles à l’automatisation sur les sites avec un minimum de modifications et de perturbations des processus.

« Nous voulons aller au-delà de ce que les bots conventionnels peuvent faire et créer en toute flexibilité et évolutivité. Prendre le temps de concevoir une solution au travers d’un mode collaboratif permet de fournir une réponse optimale à une problématique », a déclaré Pierre Matheron, Chef de Projet Innovation chez Bolloré Logistics à Singapour.

Equipé de plusieurs capteurs à l’avant et à l’arrière, le système anti-collision du MAG300 est capable de détecter tout objet en mouvement ou immobile jusqu’ à cinq mètres et de réajuster rapidement son itinéraire pour l’éviter.

L’AMR peut fonctionner pendant 8 heures en continu avant de retourner automatiquement à la station de charge. Avec une charge utile de levage maximale de 300 kg, le MAG300 AMR peut déplacer jusqu’à 300 caisses par heure à une vitesse de déplacement maximale de 6,3 km/h. Ceci réduira considérablement les opérations manuelles existantes de transport de bacs ou de boîtes et augmentera l’efficacité de l’entrepôt en évitant jusqu’à 90 heures de travail par mois.

« L’automatisation doit être simple à implémenter pour nos clients. Nos produits sont conçus pour s’adapter facilement à l’environnement de nos clients. Cette collaboration marque notre engagement à accompagner Bolloré Logistics dans ses projets d’automatisation et les soutenir dans l’excellence opérationnelle », a affirmé Prashant Trivedi, cofondateur et responsable de l’offre commerciale chez Botsync.

Le concept ayant été entièrement personnalisé et conçu pour répondre aux besoins de Bolloré Logistics, il peut être facilement étendu à tous les autres hubs sans entraîner d’investissements supplémentaires majeurs. La mise en œuvre complète de la solution d’automatisation MAG AMR au sein de Blue Hub aura lieu d’ici le premier trimestre 2022. Les deux sociétés envisagent par ailleurs d’étendre l’utilisation d’autres processus impliquant des mouvements de stock afin d’obtenir une utilisation complète de l’AMR.

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Sénégal : plus de deux tonnes de cocaïne saisies

La direction des relations publiques de l’armée du Sénégal a annoncé mardi 19 octobre la saisie de 2026 Kg de cocaïne au large de Dakar.

Après la saisie de 2,4 tonnes de cocaïne en 2007, voici une nouvelle saisie en 2021. La marine nationale du Sénégal vient d’intercepter un navire impliqué dans un trafic international de drogue. De cette navire dénommée « Rosa », elle a saisie 2026 Kg de cocaïne pure. L’information est de la direction des relations publiques de l’armée (Dirpa), rendue publique par voie de communiqué.

L’interpellation des présumés trafiquants a eu lieu le 17 octobre à 196 nautiques, soit 363 km de Dakar. Selon la Dirpa, « Les premières fouilles ont permis de découvrir à bord de la cocaïne pure pour un poids estimé à 2026 kg (…) Le navire, la cargaison et l’équipage sont (Ndlr) à la disposition des administrations compétentes pour la poursuite des enquêtes ». Pour le moment, les informations de la Dirpa ont indiqué la présence dans le navire « La Rosa » de cinq membres de l’équipage. Mais aucune précision n’est faite sur leur identité.

Sénégal: Serigne Babacar Sy Mansour en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des traits saillants du discours du khalife général des Tidianes à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou 2021.

L’AS se fait l’écho de « la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour » sur les dérives sur les réseaux sociaux et la déliquescence des valeurs.

Sud Quotidien souligne de son côté que « le sermon de Serigne Babacar Sy » a porté à l’occasion du Maouloud, la nuit de la naissance du prophète de l’islam. Il a « clamé ses vérités » sur le système éducatif, l’avortement médicalisé, les élections locales 2022, la transhumance politique et le monde rural.

D’après Le Témoin, « Serigne Mbaye Sy Mansour appelle à des élections apaisées » en janvier prochain. Lors de cette solennelle cérémonie, le journal rapporte qu’il n’a pas mâché ses mots en évoquant « les fléaux de la société sénégalaise ».

Le guide religieux a aussi parlé du « niveau intellectuel +bas+ et +dégradé+ », dénonçant au passage dans Walf Quotidien un « système éducatif corrompu ».

Le Soleil note de son côté que la commémoration du Maouloud fut une « nuit d’éloges et de grâces ». Le quotidien national retient « les leçons de vie de Serigne Babacar Sy Mansour de Tivaouane » là où, à Médina Baye, les fidèles sont invités à un retour aux enseignements de Cheikh Ibrahima Niass.

Le Quotidien se fait l’écho du Gamou des Moustarchidines et note que « Moustapha Sy ignore Yewwi », la coalition de l’opposition dont il est membre. Il n’a pas reçu en effet les leaders de la coalition et n’a pas parlé de politique lors de la cérémonie officielle.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la « saisie record de 2,026 tonnes de cocaïne » à la suite d’un « piège en haute mer ». Le journal rejoue le film de l’arraisonnement du navire La Rosa et souligne que le cerveau présumé du trafic est « un Gambien d’origine sénégalaise ».

Vox Populi explique aussi « comment la marine a intercepté La Rosa et ses 2,02 tonnes de cocaïne ». Le navire a été arraisonné à 363 km de Dakar après que les autorités ont été alertées grâce à l’échange de renseignements internationaux lundi, selon le quotidien.

Sur les obsèques de Joseph Koto, le sélectionneur des Lions de moins de 23 ans décédé jeudi dernier d’un malaise, Sud Quotidien note que « le monde sportif (était) mobilisé » hier. Stades a été aussi témoin du « bel hommage (rendu) à un patriote et un passionné ».

Sénégal : 28 structures sanitaires illégales risquent des sanctions

Une mission d’inspection conduite en 2020 par la directrice des établissements privés de santé au Sénégal Dr Henriette Cécile Diop révèle que les 28 structures exercent sans autorisation. Ces structures de santé encourent des sanctions prévues par la loi.

Au total, 71 structures de santé fonctionnent sur autorisations des autorités et en conformité avec la loi. Cependant, 28 autres exercent dans l’illégalité au Sénégal. Les chiffres proviennent d’une inspection effectuée en 2020 sous la direction de Dr Henriette Cécile Diop. Le quotidien sénégalais Le Soleil précise la nature et le nombre des structures visitées par la mission d’inspection.

Il s’agit en effet de 40 cabinets paramédicaux, 25 cliniques, 39 cabinets médicaux, 11 centres de santé et une structure d’accouchement à domicile. Des sanctions pèsent ainsi sur les 28 structures illégales. La loi N°66-69 du 04 juillet 1966 et la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sont des textes qui organisent les conditions d’exercice de la profession de la médecine au Sénégal.

L’article 5 de la loi N°66-69 précise que « l’exercice illégal de la profession de médecin est puni d’une amende de 20 000 à 100 000 francs et d’un emprisonnement de un à six mois, ou de l’une de ces deux peines seulement. En cas de récidive, les peines seront doublées, et l’emprisonnement sera obligatoirement prononcé », peut-on lire.

Sénégal : Frédéric Bougeant nouveau sélectionneur de l’équipe masculine de hand

La fédération sénégalaise de handball a porté le technicien français à la tête de la sélection nationale masculine du Sénégal lundi le 18 octobre.

De l’équipe féminine de handball qu’il a dirigée jusqu’en été 2021 à l’équipe nationale masculine, Frédéric Bougeant a franchi un pas. Après deux mandats accomplis depuis 2016 dans l’encadrement des Lionnes de la Térenga, l’entraineur de la JS Cherbourg Manche (en D2 masculine) conduira les Lions à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de hand en janvier 2022.

Ainsi, dès à présent, Frédéric Bougeant portera de nouveau une double casquette. Il fera valoir ses compétences aussi bien au Sénégal qu’à Cherbourg. Un dynamisme dont il a su faire montre au sein de la sélection féminine sénégalaise. Il a remporté trois fois la Can (2021, 2019 et 2016) et une fois la Coupe du monde (2019).

Par ailleurs, sur sa page Facebook, le nouvel entraîneur a fait sa première déclaration. Après sa désignation, il a dévoilé sa démarche. « Nous allons engager une campagne visant à repositionner la sélection masculine du Sénégal en face des équipes majeures du continent», a-t-il précisé.

L’ancien coach du Havre et de Fleury en D1 cède son banc à Yacine Messaoudi, entraîneur de Paris 92. Il est coleader du Championat de France.

Karim Wade : le Sénégal condamne, Monaco s’en lave les mains

La plus haute juridiction monégasque vient de rejeter la demande de la justice sénégalaise. Le recours visait à obtenir la saisie des biens de Karim Meïssa Wade logés dans les comptes bancaires à Monaco.

Le Sénégal enregistre une autre défaite dans l’affaire des biens mal acquis mettant aux prises l’État, Karim Wade et ses coaccusés. La décision vient de tomber à Monaco. Le 14 octobre, la Cour de révision, la plus haute juridiction monégasque, a débouté en dernier ressort l’État sénégalais de sa demande.  Le recours visait « à obtenir la saisie des sommes contenues sur leurs comptes bancaires logés dans la principauté », selon l’information produite par Jeune Afrique.

En effet, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, l’homme d’affaires Ibrahim Aboukhalil, alias Bibo Bourgi remportent une victoire face à l’État qui les a condamnés des années plus tôt. En 2015, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a condamné l’ancien ministre Karim Wade à 6 ans de prison dans l’affaire des biens mal acquis et sept autres personnes pour complicité. S’appuyant sur la décision rendue par la Cour, l’État a engagé des procédures en vue d’obtenir la saisie des biens de ces condamnés se trouvant à l’étranger.

Ainsi, Antoine Félix Diome, agent judiciaire sénégalais a initié un recours demandant la saisie de 24 comptes bancaires appartenant à Karim Wade, Ibrahima Khalil Bourgi, Karim Aboukhalil Bourgi et Pape Mamadou Pouye. Cette action avait pour but de régler les dommages et intérêts auxquels la justice sénégalaise avait condamné les quatre accusés, a mentionné pressafrik.

par ailleurs, pour la même demande, le Sénégal a enregistré plusieurs échecs à l’étranger. Le Tribunal correctionnel de Monaco avait rejeté la demande de la justice sénégalaise en 2018. En France, la justice a débouté le Sénégal en s’opposant à la saisie des biens des accusés. Pourtant, le Sénégal avait obtenu en 2013 le gel provisoire des comptes des concernés.

Vaccins anti-Covid: le Sénégal réceptionne de nouvelles doses

Le Portugal vient d’offrir au pays de la Teranga près de trois cent mille doses additionnelles de vaccins contre la pandémie du nouveau coronavirus.La coopération entre Dakar et Lisbonne se renforce. Le Portugal vient en effet d’octroyer au Sénégal, par le biais du mécanisme Covax, 298.700 doses de vaccins AstraZeneca. Le liquide précieux a été réceptionné au dépôt du Programme élargi de vaccination (PEV) à Dakar, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr et du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André, et des partenaires de Covax, telles que l’OMS et l’UNICEF.

Ces nouvelles doses de vaccins arrivent au moment où plusieurs célébrités et des influenceurs africains ont signé et partagé une lettre ouverte appelant les dirigeants des pays riches à honorer leurs promesses de fournir des doses d’urgence pour le continent noir.

Le Portugal rejoint ainsi la liste des pays qui soutiennent l’accès équitable aux vaccins en mobilisant des doses additionnelles pour le Sénégal.

« Le Sénégal est le premier pays, au-delà des partenaires traditionnels de la coopération Portugaise, à recevoir des vaccins du Portugal. Cette livraison de 298.700 doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative Covax, permettra au Sénégal d’avancer sur le processus de vaccination. Il reflète les liens très forts entre nos deux peuples », a déclaré M. Francisco André lors de la cérémonie de réception.

La facilité Covax est un mécanisme de solidarité internationale mis en place au profit des pays à revenu faible et intermédiaire afin de leur assurer un accès équitable aux vaccins pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. A travers ce mécanisme, le Sénégal a déjà reçu plusieurs lots de vaccins des États-Unis, de la France, de la Chine, du Royaume-Uni, de la Belgique et maintenant du Portugal.

Cette nouvelle livraison de doses renforcera la disponibilité des vaccins dans le pays et permettra en conséquence d’intensifier les efforts actuels de vaccination. A la date du 17 octobre 2021, quelque 1.279.885 personnes ont été vaccinées au Sénégal.

« Les vaccins nous permettent de nous rassembler, côte à côte – dans les écoles, les communautés et les lieux de culte. Ils sont le meilleur espoir que nous ayons pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 » a pour sa part soutenu le Représentant Adjoint de l’UNICEF au Sénégal Georges Gonzales.

En tant que partenaire clé de Covax, l’UNICEF dirige l’achat et la livraison des vaccins, ainsi que la préparation des pays à recevoir les vaccins et endiguer la pandémie.

L’agence onusienne travaille ainsi avec le Gouvernement pour renforcer et préparer les chaînes d’approvisionnement dans le pays, former les agents de santé et renforcer la confiance dans les vaccins en s’engageant avec les communautés et lutter contre la désinformation et d’autres obstacles.

Sénégal-El Hadji Ibrahima Niass : « On n’a ni faim ni soif »

Le porte-parole du Khalif a rejeté les dons que la Première dame du Sénégal Marieme Fay Sall a fait parvenir à sa famille pour la célébration du Gamou prévu ce 18 octobre.

A l’occasion de la célébration du Gamou qui a lieu ce 18 octobre dans la nuit, la famille de El Hadji Ibrahima Niass n’a pas approuvé le don de la Première dame. En effet, Marieme Fay Sall aurait envoyé comme contribution pour la célébration, des biscuits, de l’eau et du jus. Mais, la famille sacrée a décidé de décliner l’offre et de retourner le cadeau de l’épouse du président du Sénégal, Macky Sall. Au moins deux raisons expliquent ce refus.

En effet, comme première raison, El Hadji Ibrahima Niass évoque le manque de respect. En effet, « Après concertation avec la famille, on a décidé de retourner les dons. Pour nous, le plus important c’est de nous respecter, pas de nous aider. On n’a ni faim ni soif », a précisé le marabout qui ne s’est pas limité là. « Le plus grand manque de respect c’est d’attendre jusqu’à 4 heures du matin pour nous l’envoyer. Le Khalife avait déjà rejoint ses appartements. Ce n’est pas respectueux », s’indigne-t-il.

La deuxième raison est liée aux promesses non tenues du président de la République. Dans la suite de ses propos, l’entremetteur, a accusé l’homme politique d’avoir tourné le dos au khalife qui le soutenait avant son arrivée au pouvoir. « Le khalife a, à plusieurs reprises, demandé au chef de l’Etat de construire la route qui mène à la ville sainte pour faciliter le trajet aux pèlerins mais ils ont refusé. Maintenant ils veulent nous corrompre avec ça. Nous n’allons pas l’accepter », a tranché le représentant du Khalife à Leona Niassène.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 300.000 doses de vaccin AstraZeneca

Le gouvernement sénégalais a réceptionné ce 18 octobre près de 300 000 doses de vaccin contre le coronavirus. C’est un don du gouvernement portugais convoyé au Sénégal via l’initiative Covax.

Le Sénégal a réceptionné ce 18 octobre 2021 un important stock de vaccins AstraZeneca. Au total, 298,700 doses de ce vaccins offertes par le Portugal sont entre les mains du Programme Elargi de Vaccination (PEV). La réception a eu lieu à Dakar, au dépôt du PEV.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie. Il s’agit entre autres du ministre de Santé et de l’Action sociale du Sénégal Abdoulaye Diouf Sarr, du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF y ont pris part en qualité de partenaires de COVAX.

La réception de ces doses de vaccin se fait au moment où le Sénégal poursuit la campagne de vaccination. Au 14 octobre, le pays compte 1 271 021 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 564 998 personnes ont fait l’objet de vaccination complète, soit un taux 3,4% de la population vaccinée. Outre le vaccin AstraZeneca, des milliers de doses des vaccins comme Sinopharm et Johnson and Johnson servent à immuniser la population sénégalaise contre la Covid-19.

Religion et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des préparatifs du Mawlid 2021 et des élections locales 2022.

L’Observateur s’immerge « dans les secrets de la mosquée de Maodo », à Tivaouane, où le khalife Serigne Babacar Sy Mansour ne célébrera pas le Gamou 2021 en raison de la Covid-19.

La célébration de la naissance du prophète de l’islam est prévue ce soir d’après L’AS qui souligne que cette nuit sera consacrée au « zikr », à la « dévotion » et aux « prières ».

Ainsi à la place de Tivaouane, Médina Baye sera « l’attraction » pour ce Gamou 2021, selon Sud Quotidien. Dans la même localité située à Kaolack (centre), L’Observateur fait une « immersion dans la vie des Haoussas et Yoroubas ».

Dans Walf Quotidien, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass, lance à la classe politique : « Le Sénégal a besoin d’une nouvelle génération de leaders ». Il ajoute dans L’AS que « les tiraillements politiques font reculer le Sénégal alors que nous voulons avancer ».

Sur les élections locales 2022, Tribune indique que la coalition présidentielle est « en eaux troubles » après que « les alliés prennent leurs distances avec Macky Sall ». L’Observateur remarque aussi la même chose en constatant « le dépôt de caution du PS (Parti socialiste) et les graves conséquences sur l’unité de Benno ». Pour Libération, « ça part dans tous les sens ».

Face à tout cela, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « fixe le barème » du parrainage des candidatures indépendantes pour les Locales 2022.

Sur le trafic de passeports diplomatiques, Libération se fait l’écho « des affaires très étranges débusquées ». Selon le journal, la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall « a tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs ».

Sur un autres sujet, EnQuête fait focus sur l’exercice illégal de la médecine qui se trouve être « un businesse mortel ». Citant une actrice du secteur, le journal note que seules 71 structures privées sont en règle sur 125 contrôlées.

En culture, le quotidien national Le Soleil souligne que « Ouagadougou est la capitale du cinéma africain ». En effet, la 27e édition du FESPACO s’est ouverte dans la capitale burkinabè, qui « brille de mille feux », constate EnQuête.

En football, Sadio Mané entre « dans le top 3 de l’histoire » après avoir inscrit son 100e but en Premier League. Walf Quotidien salue aussi « les cent coups de canon » de la star sénégalaise et souligne que cette performance a été réalisée lors de la large victoire (0-5) de Liverpool samedi devant Watford de son compatriote Ismaila Sarr.

Sénégal: société et politique au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traite d’une diversité de sujets allant de la marche contre la vie chère de la société civile aux Locales.Walfadjri Quotidien et L’AS sont revenus sur la faible mobilisation notée lors de cette marche de la société civile contre la « vie chère » au Sénégal. « Comment l’Etat a tout gâché » titre Walf qui ajoute que « malgré l’autorisation du Préfet, la marche, hier, des mouvements de la société civile et des partis politiques n’a pas attiré du monde ».

L’AS souligne que la société civile accusent le préfet dans cette faible mobilisation à cause de l’autorisation tardive accordée le préfet » souligne le journal.

Le Quotidien parle de « pari perdu de la mobilisation » la société civile. « La mobilisation n’a pas été fameuse. Il n’y avait pas beaucoup de monde » note le journal.

Au chapitre politique, Sud Quotidien consacre sa Une sur les élections locales du 23 janvier 2022. Le journal évoque les investitures dans la région de Ziguinchor. Plusieurs ténors de la mouvance présidentielle comme Abdoulaye Baldé, le maire sortant, Benoît Sambou, Seydou Sané et Doudou Ka se sont positionnés, d’où les risques de friction qui annoncent un « choix risqué » de Macky Sall.

La Casamance reste un enjeu stratégique pour le pouvoir et aussi l’opposition dont le chef de file Ousmane Sonko, se positionne de plus en plus pour une candidature à la mairie. 

EnQuête qui a consacré un dossier sur la question parle de « chemin semé d’embûches » pour le leader du parti Pastef/Les Patriotes, qui doit faire avec le « Plan Marshall » de Macky Sall qui multiplie « les initiatives dans la région ». La politologue Moussa Diaw, souligne dans le journal, la nécessité pour Ousmane Sonko d’avoir une « base politique » et de contrôler « une grande ville ». 

L’Observateur dans cette mouvance des élections locales informe que le

« Parti socialiste est prêt à déposer sa caution à son propre». Allié historique de Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir, le PS matérialise une volonté émise par ses militants auprès du secrétaire général national Aminata Mbengue Ndiaye. 

En sport, Stades et Record guettent le 100e but de Sadio Mané en Premier League. L’attaquant des Lions qui flambe en Angleterre peut atteindre ce record contre Watford d’Ismaila Sarr.

Sénégal : locales 2022, la bataille des coalitions monte

A trois mois et treize jours des élections municipales et départementales au Sénégal, le nombre de coalitions augmente. Tandis que certaines comme « Wallu Sénégal » ont entamé les investitures en interne, d’autres tels « Défar Sa Gokh » entrent en jeu. L’objectif de l’opposition est de remporter la totalité des sièges en battant « Benno Bokk Yaakaar » la coalition de Macky Sall.  

Au Sénégal, les élections départementales et municipales auront lieu le 23 janvier 2022. Telle est la substance d’un communiqué du ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diome, rendu public le 10 mai 2021.

 A mesure que l’échéance approche, les tractations se multiplient au sein de la classe politique sénégalaise. Tandis que le camp au pouvoir se resserre, le camp opposé éclate de coalition en coalition. D’un côté ou de l’autre, l’objectif est le même. Il s’agit au bout de la course, de rafler la totalité, sinon la majorité des sièges à pourvoir.

En effet et pour ce faire, au moins quatre coalitions sont en compétition sur le terrain. Il s’agit de la coalition présidentielle « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) formée autour de Macky Sall. Il s’agit aussi et surtout des trois coalitions de l’opposition qui font le plus parler d’elles en ce moment. Ce sont « Wallu Sénégal », « Yewwi Askan Wi » et « Défar Sa Gokh ».

« Yewwi Askan Wi »

Le lancement de la coalition « Yewwi Askan Wi » a eu lieu le 02 septembre 2021. Une dizaine de partis politiques ont donné leur accord. D’autres suivent le mouvement au fur et à mesure. Le but en était de former un seul groupe pouvant challenger le mouvement formé autour de Macky Sall.

Le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall sont les principaux partis qui dirigent le mouvement. Les noms des dirigeants figurent parmi les plus connus de la scène politique nationale. Tous les dirigeants de ces partis envisagent proposer une liste unitaire aux Locales comme lors des Législatives.

« Wallu Sénégal »

Vendredi 08 octobre 2021 le lancement de « Wallu Sénégal » a rassemblé plusieurs autres partis de l’opposition. Cette coalition se forme autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade. Elle se prépare pour le rendez-vous du 23 janvier 2022.

Sa stratégie est de présenter des listes dans tous les départements, villes et communes du pays en vue des élections locales du 23 janvier 2022. Au lancement, son défi était de faire face à la coalition au pouvoir et à « Yewwi Askan Wi ». Mais le challenge augmente avec l’arrivée d’une nouvelle coalition dans le camp de l’opposition.

« Défar Sa Gokh »

Alors que ces trois coalitions animent la scène politique, une autre vient de voir le jour. Le lancement de la coalition « Défar Sa Gokh » a eu lieu jeudi le 14 octobre 2021. Adama Faye, frère de la Première dame du Sénégal entend s’opposer avec énergie à son beau-frère Macky Sall. Le « plénipotentiaire » de ce nouveau mouvement prouve son engagement en allant plus loin que déclarer son existence.

Selon le quotidien Les Echos, Adama Faye a déposé une caution de 30 millions FCFA. 15 millions FCFA sont pour les locales et 15 millions FCFA pour les départementales. Pour ratisser large, l’homme politique tend la main aux militants de BBY qui souhaiteraient être candidats à la tête des mairies.

Au final, la coalition autour de Macky Sall enregistre trois concurrents. L’opposition qui s’en va en rang dispersé à ces élections constitue un camp de concurrents qui s’opposent les uns aux autres. Chaque coalition a donc en face au moins trois coalitions à renverser. La bataille s’annonce relevée.

Sénégal : l’affaire des passeports diplomatiques à la Une

La décision de l’Assemblée nationale d’enclencher la procédure contre deux députés cités dans un trafic présumé de passeports diplomatiques alimente les quotidiens sénégalais.Pour la levée de l’immunité parlementaire d’El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye, Le Quotidien informe que « le visa (sera) en examen » car le bureau du parlement se réunit lundi 18 octobre 2021.

Le journal indique que c’est le premier pas de l’Assemblée nationale depuis l’éclatement du trafic présumé de passeports diplomatiques.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « l’Assemblée livre Biaye et Sall », poussant Sud Quotidien à souligner que « l’Assemblée s’active lundi ».

« Levée de l’immunité des députés Biaye et Sall : Niasse s’engage personnellement », rapporte Vox Populi, citant le président de l’Assemblée nationale qui affirme : « Le député est un citoyen qui est responsable de son comportement, devant la loi, devant le droit et devant la justice ».

De son côté, Le Soleil écrit que « Moustapha Niasse rassure sur le traitement de la levée de l’immunité » des députés accusés.

Toutes choses qui poussent EnQuête à noter que Niasse a asséné ses vérités, hier jeudi, lors de la Session ordinaire unique de l’année 2021-2022 de l’Assemblée nationale.

En politique, Vox Populi informe que pour éviter un « remake » de la bagarre de Ziguinchor avant les élections locales du 23 janvier 2022, « les coalitions invitées à signer une Charte contre la violence ».

Dans un entretien avec L’Observateur, Cheikh Mahi Cissé, porte-parole de Médina Baye explique « pourquoi nous avons décidé d’organiser le Gamou ».

« Baye Niass, le Prophète et les pandémies. Les projets pour Médina Baye et le carnet hérité de Cheikh Al Islam », poursuit M. Cissé.

La presse traite également du décès de Joseph Koto, ancien sélectionneur national de l’équipe de football.

C’est le cas du Soleil qui fait état du « dernier match » du sélectionneur de l’équipe nationale olympique qu’il était jusqu’à sa mort.

« Koto perd son dernier match. C’est sur le chemin du retour après avoir déposé le président du Casa Sport qu’il a fait le malaise », détaille L’As.

« Koto, un monument s’effondre », note Stades, rappelant qu’il était le sélectionneur le plus titré du Sénégal.

Sénégal et EAU : un conseil d’entreprise conjoint en gestation

Le Sénégal et les EAU se tiennent main dans la main. Les deux États viennent de signer un mémorandum d’entente. Son but est l’établissement d’un conseil d’affaires commun émirato-sénégalais. C’était en marge de l’expo 2020 Doubaï.

Le Sénégal et les Emirats arabe unis (EAU) sont désormais liés par un objectif commun. Les deux États ont signé un accord visant à faciliter les affaires de part et d’autre des deux parties. C’était en présence du président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Cet engagement facilitera l’accès à l’information aux hommes d’affaire émiratis sur les opportunités d’investissement au Sénégal. C’est aussi un cadre qui renforcera la coopération entre la Fédération des Chambres des Emirats arabes unis et le secteur privé des deux des deux parties signataires.

Pour la circonstance, trois personnalités ont représenté leurs structures pour parapher le document. Il s’agit du président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie des EAU par ailleurs président de la chambre d’Abou Dhabi, Abdullah Mohamed Al Mazrouei. Il a signé le mémorandum au nom des EAU. Pour le compte du Sénégal, Aba Traoré et Elimane LAM y ont apposé leur signature au nom du Consortium des syndicats patronaux du Sénégal.

Ainsi, selon wam.ae, Al Mazrouei a précisé à l’occasion de la cérémonie d’autres avantages de cet accord. Les chambres des Émirats arabes unis sont disposées à aider les propriétaires d’entreprise et les investisseurs sénégalais qui souhaitent établir des projets directs ou conjoints aux Émirats arabes unis. Elles pourront les soutenir aussi pour les investissements et le partenariat.

Foot : décès de Joseph Koto, ancien sélectionneur du Sénégal

L’actuel sélectionneur de l’équipe nationale olympique est décédé aujourd’hui d’un malaise à 61 ans. Le football Sénégalais perd un entraîneur chevronné qui a consacré une grande partie de sa vie à servir son pays.

Adjoint à ses débuts, Joseph Koto va s’illustrer en tant qu’entraîneur des sélections locales. Avec l’équipe nationale des moins de 20 ans, il atteint à deux reprises la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de la catégorie (2015, 2017) et amène la sélection jusqu’en demi-finale du Mondial U20 en Nouvelle Zélande en 2015.

Celui que les sénégalais appellent affectueusement « Bout de chou » en référence à sa taille (1 mètre 68, 70 kilos) s’est aussi distingué en étant jusqu’à présent, le seul entraîneur à qualifier l’équipe nationale locale en phase finale de Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en 2009 et en 2011.

Son bref passage à la tête de l’équipe nationale du Sénégal en juillet 2012 et octobre de la même année a été marqué par l’élimination des Lions de la Can 2013 par la Côte d’Ivoire, dans une manche retour émaillée d’incidents à Dakar.

En juillet dernier, l’ancien de la Jeanne d’Arc dirigeait pour la dernière fois les Lions olympiques à la Cosafa Cup s’inclinant aux tirs au but devant l’Afrique du Sud en finale.

Le technicien, qui animait un séminaire avec des entraîneurs locaux la semaine passée, perd son dernier match ce 14 octobre 2021, date anniversaire du décès de Bruno Metsu, ancien sélectionneur national de la génération de 2002 quart de finaliste au Mondial, emporté par un cancer le 14 octobre 2013.

L’Afrique en proie à une augmentation exponentielle de la faim (Pam)

La crise climatique risque d’exacerber une situation déjà alarmante selon le Programme alimentaire mondial (Pam).« La crise climatique a le potentiel de submerger l’humanité », alerte le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), David Beasley. A l’en croire, le monde n’est pas préparé à l’augmentation sans précédent de la faim à laquelle nous assisterons.

Partant de là, il invite les décideurs à investir dans des programmes qui aident les communautés vulnérables à s’adapter et à renforcer leur résilience face au climat changeant.

Ces communautés, dont une grande majorité dépend de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, subissent le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amortir le choc.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le changement climatique, combiné aux conflits et à la flambée des prix des denrées alimentaires, a entraîné les plus hauts niveaux d’insécurité alimentaire depuis 2014, soutient le Pam.

Selon l’organisme onusien, de juin à août, plus de 31 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger pendant la période de soudure. Dans le centre du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), on estime que 10 millions d’enfants (âgés de 6 à 59 mois) souffrent actuellement de malnutrition aiguë.

S’appuyant sur le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, « Nos actions sont notre avenir – Une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », le PAM appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître le lien étroit entre la faim et la crise climatique. Il les exhorte aussi à redoubler d’efforts pour faire face au changement climatique, alors que l’attention se tourne vers la 26ème Conférence des Parties (COP26).

« Relever les défis de la crise climatique et assurer des systèmes alimentaires durables est une responsabilité collective », a déclaré le directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Chris Nikoi.

« Nous devons de toute urgence intensifier nos efforts et prendre des mesures audacieuses pour aider les communautés en situation d’insécurité alimentaire à se préparer, à réagir et à se remettre des chocs et des stress climatiques », poursuit-il.

Depuis 2018, le Pam met en œuvre un programme de régénération de la végétation au Sahel avec 70 000 hectares de terres réhabilitées ou traitées, et 920 000 personnes ayant bénéficié d’activités de création d’actifs rien que l’année dernière. L’initiative aide également les communautés à récupérer les terres dégradées, à recharger les eaux souterraines, à produire des aliments nutritifs et à maintenir un régime alimentaire sain.

Sénégal : le SYNPICS fixe les assises des médias au 15 novembre

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) prévoie la tenue des assises de la presse à partir du 15 novembre prochain.

« Nous allons organiser à partir du 15 novembre prochain, les assises des médias au Sénégal ». Les professionnels de l’information et de la communication se réuniront dans la deuxième moitié du mois de novembre. C’est dans le cadre des assises de la presse. L’annonce est du le secrétaire général du SYNPICS. Ahmadou Kassé a fait cette révélation lors d’une rencontre qu’il tenait avec les journalistes mercredi le 13 octobre.

Ces assises se tiendront dans un contexte marqué par les dérives dans les médias, en particulier les contenus sur la toile. C’est aussi l’occasion de répondre aux appels des autorités de l’Etat et la société civile en faveur de la réorganisation des médias.

Ainsi, dans sa déclaration, le journaliste Ahmadou Bamba Kassé du SYNPICS a précisé en quoi consistera cette rencontre. Il s’agira d’«un ensemble d’exercices d’analyse, d’initiatives et de propositions ». Ces initiatives et propositions vont contribuer à améliorer l’exercice des professions de l’information et de la communication au quotidien.

COP26 : plaidoyer pour une transition énergétique juste et équitable

Les dirigeants mondiaux doivent se réunir pour la Conférence des Parties signataires de la Convention Climat.A quelques jours de cet événement prévu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Ecosse), des acteurs soulignent que le manque d’investissements en faveur des énergies propres met à mal la lutte contre le changement climatique et la pauvreté. De nouvelles recherches montrent que d’ici à 2030, le manque chronique de financements dont pâtissent l’Afrique subsaharienne et l’Asie empêchera plusieurs milliards de personnes d’accéder à l’électricité et à des moyens de cuisson non polluants.

Ainsi, la dernière série de rapports Energizing Finance élaborés en partenariat avec la Climate Policy Initiative (CPI) révèle que, pour la septième année consécutive, les investissements mondiaux sont sérieusement inférieurs aux niveaux requis pour garantir à tous l’accès à l’énergie d’ici à 2030.

Le suivi des financements alloués à l’électricité a même permis de montrer qu’en 2019, avant l’irruption de la pandémie de Covid-19, les 20 pays comptant 80 % de la population mondiale avaient des problèmes d’électricité.

Autrement dit, les pays à fort impact avaient subi une baisse d’investissements de l’ordre de 27%. On anticipe déjà une baisse supplémentaire des investissements en faveur de l’accès à l’énergie pour 2020 et 2021, en raison des difficultés économiques liées à la Covid-19.

Le niveau de financement pour les moyens de cuisson non polluants reste désespérément bas. Les combustibles de cuisson polluants sont à l’origine de plusieurs millions de décès prématurés chaque année et représentent le deuxième facteur de dérèglement climatique, derrière le dioxyde de carbone.

Pourtant, sur la base des investissements enregistrés en 2019, seuls 133,5 millions de dollars américains ont été consacrés au développement de moyens de cuisson non polluants cette année-là. Un montant très en deçà des 4,5 milliards de dollars US annuels dont on estime avoir besoin pour garantir un accès universel aux moyens de cuisson non polluants (et qui ne couvrent que l’achat de foyers de cuisson non polluants).

« Nous nous trouvons à une étape cruciale du débat sur l’énergie et le climat », explique Damilola Ogunbiyi, présidente-directrice générale et représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous et coprésidente d’ONU-Énergie.

Selon elle, il semble désormais établi que l’objectif « zéro émission nette » ne sera atteint qu’au moyen d’une transition énergétique juste et équitable, donnant accès à une énergie propre à un coût abordable aux 759 millions de personnes privées d’électricité et aux 2,6 milliards de personnes dépourvues de moyens de cuisson non polluants.

« Cela, a-t-elle soutenu, passe par le déploiement de ressources pour lutter contre le changement climatique, créer de nouvelles opportunités de développement économique et permettre aux populations du monde entier de vivre dans la prospérité ».

En 2018, 50 % de l’ensemble des financements consacrés à l’électricité ont été investis dans les combustibles fossiles raccordés au réseau au sein des pays à fort impact, contre 25 % en 2019.

Il s’agit d’une évolution positive pour le climat, selon l’étude. Cette dernière révèle en même temps une baisse des investissements alloués aux technologies hors réseau et aux mini-réseaux, qui ne représentaient plus que 0,9 % des sommes consacrées à l’électricité.

La rentrée scolaire au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue ce jeudi à APA fait le diagnostic du début de l’année scolaire.« Abris provisoires, Covid-19, menace de grève, inondations : Une rentrée à haut risque », titre Sud Quotidien.

A Saint-Louis (Nord), l’Inspection d’académie annonce que « tout est fin prêt dans les écoles et établissements », mais à Sédhiou (Sud), Sud Quotidien note que les 35% d’abris provisoires et les 394 départs d’enseignants risquent de retarder les échéances.

« Revendications et menaces de grève : Les syndicats font leur rentrée », rapporte Walf Quotidien.

De son côté, Le Quotidien titre : « Rentrée des classes : L’école dans tous ses états ».

Selon ce journal, l’intendant du Lycée Marchand de Rufisque, à Dakar, est accusé de détournement de 18 millions f cfa, pendant qu’à Vélingara (Sud), plusieurs centaines d’élèves vont rater la rentrée.

Nos confrères du journal L’As affichent « les prédictions sombres du professeur Idrissa Bâ » à propos de la rentrée scolaire et de la crise d’asthme. Le spécialiste affirme qu’il faut s’attendre à beaucoup plus de crise d’asthme et de bronchite au retour des élèves dans les écoles.

Les quotidiens traitent également de l’Exposition universelle de Dubaï, avec la journée du Sénégal célébrée hier mercredi.

Pour Le Soleil, « le Sénégal expose ses atouts ». Le journal donne la parole au président Macky Sall qui affirme que « le Ter (Train express régional), Smart Sénégal et le futur port de Ndayane (sont) trois infrastructures modernes de connexion qui renvoient au thème de l’exposition ».

Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall vend ses projets 2.0 ».

Walf Quotidien anticipe la tournée économique du chef de l’Etat en Casamance (Sud), après les heurts en début de semaine entre partisans de l’opposant Ousmane Sonko et de Doudou Ka, responsable politique de la mouvance présidentielle.

Ce faisant, Walf Quotidien indique que « Macky (part) en terrain miné ».

Traitant de l’exercice des libertés individuelles en Etat de droit, Sud Quotidien note que « le Sénégal, encore à la traîne » avec des arrestations systématiques, des mandats de dépôt à outrance et des interdictions méthodiques de manifestations.

Sénégal : Train Express Régional, rendez-vous le 24 décembre

Le Train Express Régional (TER) entrera en fonction le  24 décembre 2021 au Sénégal. Le directeur général de Sen Ter vient de l’annoncer  au cours d’un entretien avec l’AS.

Au Sénégal, les habitants des grandes villes auront une raison de plus de se réjouir en décembre. Outre les festivités liées à la célébration de Noël, le TER entrera en fonction. L’assurance est du directeur général de Sen Ter. C’est dans un entretien avec l’AS qu’Abdou Ndéné Sall a fait cette déclaration.

En effet, le projet de lancement du TER a fait l’objet de plusieurs reports par le passé. Cette fois-ci, à en croire le top management de Sen Ter, il n’y a aucun doute à se faire. « Tout est presque achevé et au point, le rendez-vous est donné aux Sénégalais le 24 décembre pour le cadeau de Noël, avec un début d’exploitation du TER », a précisé Abdou Ndéné Sall.

Dès le lancement TER, 15 rames seront opérationnelles. Elles seront par la suite portées à 22. Le rythme des dessertes sera de dix minutes sur un trajet de 108 km, avec 200 km de lignes électriques, 72 km de mur de clôture, 14 ponts et 28 passerelles. Le projet comporte deux phases. La première est longue de 36 km. Elle relie la gare centrale de Dakar à  la ville de Diaminiado. La deuxième longue de 18 km, joindra Diaminiado à l’aéroport international Blaise-Diagne.

Ainsi donc, le projet de construction du tramway et du lancement du TER vise à résoudre le problème d’embouteillages dans les grandes villes du Sénégal. Les statistiques montrent que ces embouteillages font perdre environ 100 milliards de Fcfa chaque année.

FESPACO 2021 : le Sénégal contribue à hauteur de 120 millions

Le Sénégal est invité d’honneur au Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco) édition 2021. Pour relever la participation de son pays au Burkina, le président Macky Sall a décaissé 120 millions de Fcfa.

Le Sénégal prendra part à la 27è édition du Fespaco en qualité d’invité d’honneur. Le comité d’organisation de cet événement culturel qui se déroule tous les deux ans depuis 1969 a désigné le pays de la Téranga à ce titre. Du 16 au 23 octobre, le Burkina Faso vibrera au rythme du festival. Pour appuyer l’organisation de cet événement continental, le chef de l’Etat a fait parvenir une enveloppe de 120 millions de Fcfa au Comité inclusif du Sénégal.

Cet appui financier vient renforcer les stratégies du Sénégal dans le but de marquer son passage au festival de Ouagadougou. En effet, le pays de Macky Sall ira au carrefour du donner et du recevoir avec des œuvres de l’esprit. Des films que le pays propose durant ces 08 jours d’activités marqueront sa participation au festival. Dans cette perspective, le Sénégal va présenter 19 films dont 14 seront en compétition officielle dans toutes les catégories.

Ainsi, A travers ces œuvres, le pays pourra remporter des prix officiels ou des prix spéciaux mis  en jeu. Les prix officiels sont l’Etalon d’or du Yennenga pour les fictions et documentaires longs métrages. Le Poulain d’or de Yennenga concerne les courts métrages. Les donateurs attribuent les prix spéciaux aux films de long et court métrage en compétition ou non, de la sélection officielle.

 

Sénégal: Sonko et Doudou Kâ se donnent en spectacle dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les joutes verbales entre Ousmane Sonko et Doudou Kâ au lendemain des affrontements sanglants entre leurs partisans au sud du pays.Vox Populi se fait l’écho des « sévères mises en garde de Sonko depuis Ziguinchor ». Le leader de Pastef déclare que « ce qui s’est passé hier (lundi) ne se reproduira plus, ou alors les conséquences seront désastreuses ». De son côté, Doudou Kâ de l’APR (pouvoir) liste les « mensonges de Sonko » avant d’affirmer dans Le Quotidien qu’il lui montrera qu’il est « son père en politique ».

Dans ce journal, qui décrit au passage « les maux d’une bataille », l’opposant arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle réplique : « C’est Macky Sall mon alter ego ».

L’AS souligne ainsi que « Sonko et Doudou Ka jouent les prolongations » après l’altercation sanglante qui a surgi entre leurs partisans lundi passé. Dans Le Témoin, « Sonko charge la police et met en garde Doudou Ka ». Indexant ce dernier comme étant la cause des affrontements qui ont fait de nombreux blessés, il dénonce « l’inertie de la police ».

Dans Walf Quotidien, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) dont Sonko est membre note que « Macky Sall a opté pour la terreur et l’intimidation comme arme politique ».

EnQuête prend prétexte de cette violence préélectorale pour annoncer « le retour du monstre ». A trois mois des élections locales de janvier 2022 en effet, « la violence ressurgit déjà ». Mais pour le journal, l’histoire politique du Sénégal est « jalonnée de violences ».

L’Observateur fait focus sur la communication gouvernementale marquée  par « le réveil des vieux démons ». Si une des sources décrie « un manque d’autorité, de cohérence », Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil, indique pour sa part que « se taire face aux attaques contre le président, c’est une marque de déloyauté ».

En Economie, le lanceur d’alerte congolais et ancien banquier, Jean-Jacques Lumumba, déclare dans le journal que « la plupart des banques en Afrique sont des lessiveuses d’argent public ».

En société, L’Observateur livre les résultats de son « enquête sur la zoophilie, un plaisir bestial ». « J’ai eu ma première expérience sexuelle avec une brebis », confie un adepte de ce comportement déviant.

Sur la baisse des cas de Covid-19, Le Soleil indique que le Sénégal est désormais « sur la liste des pays +verts+ de la France ».

En football, le quotidien national indique que les Lions sont les « premiers qualifiés en Afrique pour les barrages » de la Coupe du monde après leur victoire hier devant la Nambie (1-3) suite à un triplé de l’attaquant Famara Diédhiou.

Déjà buteur à l’aller à Thiès, « Famara s’impose à Aliou Cissé » maintenant, analyse L’Observateur. « Famara envoie les +Lions+ sur… mars », le mois dans lequel se joueront les matchs de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.

Le journal sportif Stades s’interroge maintenant sur le possible adversaire du Sénégal et avance des noms comme l’Egypte, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. Cependant, « le Sénégal ne doit avoir peur de personne », prévient le sélectionneur Aliou Cissé. « On a un statut à honorer en Afrique et dans le monde », ajoute l’ancien capitaine de la Génération 2002.

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Mali : l’inspecteur général de l’Armée sénégalaise à Gao

Le général El Hadji Daouda Niang a profité de l’occasion pour s’enquérir du le travail des unités sénégalaises déployés à Gao.Il a été reçu par le Chef du Bureau régional de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mohamed El-Amine Souef.

« Le contrôle de l’aptitude opérationnelle des troupes fait partie de ma mission. À ce titre, je suis venu à Gao, sur le terrain pour voir le travail des unités sénégalaises déployées ici », a déclaré le général Niang.

En compagnie du commandant du Secteur Est de la Minusma, le colonel Jinsong Zhu et de la Commandante régionale d’Unpol à Gao, la générale Odile Kantyono, le Chef du Bureau régional, a présenté au général Niang un aperçu exhaustif de la situation de la région de Gao.

Mohamed El-Amine Souef a aussi saisi l’occasion pour exprimer la reconnaissance de l’ensemble du bureau régional pour le travail, le professionnalisme et l’engagement des soldats sénégalais.

« C’est une fierté pour nous ici et je salue le rôle important du Sénégal à travers le personnel militaire et civil pour sa contribution à la paix au Mali », a-t-il souligné.

Dans la région de Gao, le contingent sénégalais de la Minusma comprend une unité de police (la SEN-FPU) et un détachement du génie militaire (DETGEN) composé des sections appui, soutien, construction, franchissement et protection.

Mondial 2022 : le Sénégal premier qualifié pour les barrages

Les Lions du pays de la Téranga ont battu les Brave Warriors de la Namibie par le score de 3 buts à 1.Comme à Thiès (70 km de Dakar, Ouest), il y a deux jours, les poulains d’Aliou Cissé n’ont pas tremblé pour venir à bout de la Namibie. Les coéquipiers de Sadio Mané l’emportent 3-1 grâce à un triplé de Famara Diédhiou sur un terrain neutre en Afrique du Sud et valident leur qualification pour les barrages.

Le Sénégal réalise ainsi un carton plein dans ces éliminatoires pour la coupe du monde 2022. Avec cette quatrième victoire, les Lions ont récolté 12 points sur 12 possibles et deviennent la première nation africaine qualifiée au 3ème tour. Premier au classement Fifa, le Sénégal éviterait l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria et le Ghana pour ces confrontations d’où sortiront les représentants du continent au Qatar en 2022.

Les adversaires potentiels du Sénégal à ce stade des éliminatoires sont : le Burkina Faso si l’Algérie termine 2ème, la Cote d’Ivoire ou le Cameroun, le Mali, l’Egypte, la Tanzanie, le Bénin ou la République Démocratique du Congo.

Le HCR pour la levée du statut de réfugié pour les Ivoiriens

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé aux États qui accueillent des réfugiés ivoiriens de lever leur statut de réfugié et de faciliter leur rapatriement volontaire, leur réintégration, l’acquisition de la résidence permanente ou la naturalisation pour ceux qui souhaitent rester dans les pays d’accueil.

« Au regard des changements fondamentaux et durables en Côte d’Ivoire, j’ai le plaisir de recommander une cessation générale du statut de réfugié pour les ivoiriens, qui prendrait effet le 30 juin 2022 », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, à l’ouverture de la 72e session annuelle du Comité exécutif du HCR.

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.

Elle s’accompagne de mesures concrètes destinées à promouvoir des solutions durables pour les réfugiés ivoiriens. Ces dispositions visent notamment à faciliter leur retour volontaire et leur réintégration dans leur pays d’origine, ainsi que la possibilité de demander la résidence permanente ou la naturalisation, pour ceux qui ont noué des liens solides avec leur pays d’accueil.

Les réfugiés qui présentent encore des besoins en matière de protection internationale auront le droit de demander une dispense de cessation, par le biais de procédures conformes au droit international.

Selon les données dont dispose le HCR, il y a actuellement environ 91.000 réfugiés et demandeurs d’asile ivoiriens dans le monde. Quelque 51.000 d’entre eux vivent en Afrique de l’Ouest dont 33.000 rien qu’au Libéria et 22.000 autres en Europe.

Le HCR a salué les engagements pris par les États dans le cadre de la stratégie de solutions globales pour les réfugiés ivoiriens, lors de la réunion annuelle du Comité exécutif du HCR à Genève cette semaine.

« Je salue l’exemple donné par le gouvernement de la Côte d’Ivoire ainsi que ceux du Ghana, de la Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie et du Togo, qui ont affiché la volonté politique de mettre en œuvre une feuille de route complète pour trouver des solutions en faveur des réfugiés ivoiriens, dont certains sont déplacés depuis des décennies », a déclaré Filippo Grandi. « Cet effort régional mérite les applaudissements de l’ensemble de la communauté internationale. »

Depuis 2011, quelque 290.000 réfugiés ivoiriens installés dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest sont rentrés volontairement en Côte d’Ivoire. Une enquête menée dans la région indique que 60% des réfugiés restants souhaitent être rapatriés, 30% sont encore indécis et 10% veulent rester dans leur pays d’accueil et demander la résidence.

Le HCR organise des convois hebdomadaires depuis le Libéria pour permettre aux Ivoiriens qui le souhaitent de rentrer chez eux. Depuis la fin du mois d’août, quelque 5000 réfugiés ont été réunis avec des membres de leur famille, qu’ils n’ont parfois pas vus depuis des décennies. Le HCR fournit également un soutien financier aux réfugiés rapatriés afin de faciliter leur réintégration.

Les Ivoiriens ont fui deux guerres civiles entre 2002 et 2007, et entre 2011 et 2012. Des milliers d’Ivoiriens ont également fui vers les pays voisins en 2020, craignant les violences liées au scrutin présidentiel et aux législatives.

Le HCR reste déterminé à aider la Côte d’Ivoire et les pays hôtes à mettre en œuvre la recommandation de cessation et continue à plaider pour que les États fournissent aux réfugiés des documents d’état civil, d’identité et de voyage. En Côte d’Ivoire, cela inclut la délivrance d’actes de naissance, qui permettent l’inscription à l’école, l’obtention des cartes d’identité nationales et qui donnent le droit de voter.