Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

3.462.374

NOMBRE DE DÉCÈS

90.022

Afrique du Sud : Cas (1.423.578) – Guérisons (1.254.674) – Décès (41.797)

La nation arc-en-ciel annonce 6041 nouveaux cas ce mardi et 680 décès.

Algérie : Cas (106.097) – Guérisons (72.336) – Décès (2863)

Alger recense 501 cas ce mardi et 8 morts.

Angola : Cas (19.476) – Guérisons (17.327) – Décès (461)

Ce mardi, Luanda rapporte 77 cas et un décès.         

Bénin : Cas (3643) – Guérisons (3317) – Décès (48)

Dans l’ex-Dahomey, on ne décompte pas de cas ce mardi. 

Botswana : Cas (20.658) – Guérisons (16.794) – Décès (124)

Dans ce pays de l’Afrique australe, aucun cas n’a été rapporté.

Burkina Faso : Cas (10.157) – Guérisons (8472) – Décès (118)

Au pays des hommes intègres, on dénombre 119 cas supplémentaires et 6 morts.

Burundi : Cas (1481) – Guérisons (773) – Décès (2)

Ce pays recense 2 nouvelles infections. 

Cabo Verde : Cas (13.619) – Guérisons (12.841) – Décès (129)

Dans cet archipel, 62 cas ont été confirmés ce mardi et 2 décès.

Cameroun : Cas (29.617) – Guérisons (28.045) – Décès (462)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne pas de nouveaux cas.

Centrafrique : Cas (4980) – Guérisons (4885) – Décès (63)

En République centrafricaine, on ne déclare pas de cas ce mardi. 

Comores : Cas (2425) – Guérisons (1441) – Décès (77)

Les îles Comores recensent 75 cas ce mardi et un mort. 

Congo : Cas (7887) – Guérisons (5846) – Décès (117)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (27.237) – Guérisons (25.196) – Décès (147)

141 cas de Covid-19 notés ce mardi et un mort. 

Djibouti : Cas (5923) – Guérisons (5841) – Décès (62)

Aujourd’hui, 3 cas ont été constatés dans ce pays et un mort. 

Egypte : Cas (163.129) – Guérisons (127.433) – Décès (9067)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, 643 cas ont été déclarés ce mardi et 55 décès.

Erythrée : Cas (1970) – Guérisons (1530) – Décès (7)

Ce pays de la corne de l’Afrique confirme 50 cas ce lundi t un décès.

Eswatini : Cas (14.830) – Guérisons (9542) – Décès (479)

L’ex-Swaziland rapporte 346 infections aujourd’hui et 38 morts. 

Ethiopie : Cas (134.569) – Guérisons (120.748) – Décès (2075)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), annonce 437 cas aujourd’hui et 4 décès.

Gabon : Cas (10.411) – Guérisons (10.013) – Décès (67)

Dans le pays d’Ali Bongo, aucun cas n’a été recensé ce jour.

Gambie : Cas (4008) – Guérisons (3722) – Décès (128)

Ce pays enclavé annonce 36 cas ce mardi. 

Ghana : Cas (62.135) – Guérisons (58.150) – Décès (372)

Accra déclare 646 cas ce mardi et 5 décès. 

Guinée : Cas (14.379) – Guérisons (13.798) – Décès (82)

Conakry annonce 4 nouveaux cas et un décès. 

Guinée-Bissau : Cas (2532) – Guérisons (2421) – Décès (45)

Ce pays lusophone ne confirme pas de cas ce mardi. 

Guinée équatoriale : Cas (5454) – Guérisons (5219) – Décès (86)

Malabo n’annonce pas de cas ce jour. 

Kenya : Cas (100.193) – Guérisons (83.625) – Décès (1750)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 141 nouvelles contaminations et 6 morts. 

Lesotho : Cas (8047) – Guérisons (2398) – Décès (146)

Dans cet Etat enclavé, 3 cas ont été répertoriés et 12 morts.

Liberia : Cas (1932) – Guérisons (1733) – Décès (84)

Monrovia rapporte 5 cas ce mardi. 

Libye : Cas (115.299) – Guérisons (94.287) – Décès (1789)

Tripoli annonce 1611 cas aujourd’hui et 26 morts.  

Madagascar : Cas (18.743) – Guérisons (17.930) – Décès (279)

Dans la Grande île, on n’annonce pas de cas ce mardi. 

Malawi : Cas (20.830) – Guérisons (7005) – Décès (540)

Ce mardi, 843 cas ont été notés dans ce pays et 22 décès. 

Mali : Cas (8006) – Guérisons (5731) – Décès (327)

Ce pays ouest-africain recense 11 infections ce jour et 3 morts. 

Maroc : Cas (467.493) – Guérisons (444.823) – Décès (8187) 

Ce mardi, 867 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et 15 patients sont morts. 

Maurice : Cas (568) – Guérisons (525) – Décès (10)

A l’île Maurice, 12 cas ont été détectés ce jour.

Mauritanie : Cas (16.460) – Guérisons (15.391) – Décès (418)

La République islamique déclare 63 cas ce mardi et 2 morts.

Mozambique : Cas (34.055) – Guérisons (21.343) – Décès (363)

Maputo constate 1274 nouveaux cas aujourd’hui.   

Namibie : Cas (32.957) – Guérisons (30.432) – Décès (328)

Cet Etat dénombre 307 cas ce mardi et 9 morts.

Niger : Cas (4374) – Guérisons (3494) – Décès (151)

Niamey déclare 21 cas ce jour.

Nigeria : Cas (124.299) – Guérisons (99.276) – Décès (1522)

Dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest, 2733 cas ont été signalés et 18 morts.

Ouganda : Cas (39.261) – Guérisons (14.051) – Décès (318)

Kampala annonce 112 cas ce mardi et un mort. 

RD Congo : Cas (22.048) – Guérisons (14.968) – Décès (661)

Kinshasa annonce 94 cas aujourd’hui.

Rwanda : Cas (13.885) – Guérisons (8861) – Décès (181)

Le pays de Paul Kagamé déclare 574 cas aujourd’hui et 4 décès.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (1210) – Guérisons (1005) – Décès (17)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense 21 cas ce jour.

Sénégal : Cas (25.127) – Guérisons (20.870) – Décès (592)

Dakar rapporte 135 nouvelles contaminations et 10 décès. 

Seychelles : Cas (1116) – Guérisons (754) – Décès  (3)

Ce pays dénombre 47 cas ce mardi. 

Sierra Leone : Cas (3194) – Guérisons (2232) – Décès (77)

Cette nation anglophone annonce 21 contaminations aujourd’hui. 

Somalie : Cas (4754) – Guérisons (3666) – Décès (130)

Les autorités sanitaires ne déclarent pas de cas ce jour.

Soudan : Cas (26.596) – Guérisons (20.680) – Décès (1750)

Khartoum annonce 317 cas aujourd’hui et 147 morts.  

Soudan du Sud : Cas (3788) – Guérisons (3542) – Décès (64)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de nouvelles contaminations. 

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs mois. 

Tchad : Cas (3225) – Guérisons (2316) – Décès (116)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, 43 cas ont été signalés ce jour.

Togo : Cas (4682) – Guérisons (4005) – Décès (76)

Les autorités sanitaires indiquent 20 cas positifs ce jour et un mort. 

Tunisie : Cas (200.662) – Guérisons (148.995) – Décès (6370)

Tunis annonce 2026 cas aujourd’hui et 83 décès. 

Zambie : Cas (47.622) – Guérisons (40.362) – Décès (672)

Lusaka rapporte 1476 contaminations et 12 décès.  

Zimbabwe : Cas (32.004) – Guérisons (23.413) – Décès (1103)

Dans ce pays de l’Afrique australe, on dénombre 684 nouveaux porteurs du virus et 98 morts.  

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Le volume commerciale entre l’Inde et le Sénégal s’élève à environ 533,1 milliards.

Les échanges commerciaux entre l’Inde et le Sénégal.
Les échanges commerciaux entre l’Inde et le Sénégal ont atteint une moyenne de 1 milliard de dollars US (environ 533,1 milliards de francs CFA) « durant ces dernières années », a indiqué l’ambassadeur de ce pays d’Asie à Dakar.
En effet, l’ambassadeur Godavarthi Venkata Srinivas, a donné cette information lors d’une interview publiée mardi par le quotidien sénégalais Le Soleil.
« Le volume du commerce bilatéral entre l’Inde et le Sénégal s’est élevé à environ 1 milliard de dollars US (…) durant ces dernières années », a-t-il dit.
« Le commerce bilatéral a atteint près de 1,3 milliards de dollars en 2018-2019. Entre avril 2019 et mars 2020, le commerce s’élevait à 950 millions de dollars », a détaillé le diplomate indien.
Selon Godavarthi Venkata Srinivas, d’avril à septembre 2020, le commerce bilatéral était de 500 millions de dollars.
Les produits chimiques inorganiques, le fer usagé, les fruits et les noix comestibles sont, selon lui, les principales marchandises que son pays importe du Sénégal.
Tandis que le Sénégal fait appel à ce pays asiatique pour ses importations de riz, de coton, de vêtements et de machines.
À lire aussi : La CEDEAO s’inquiète de la situation politique en Gambie.

Polygamie : elle tente de mettre fin à ses jours après la venue de sa coépouse.

La polygamie, réalité qui n’est toujours pas encore accepté au sein de certaines familles sénégalaises.

En effet, il y a des femmes qui ne supportent pas du tout d’avoir une coépouse. C’est le cas de la jeune dame K. Diop qui a frôlé la mort. Quand elle a appris que son mari a épousé une deuxième femme, elle a tenté de se suicider en buvant de l’eau de javel.

La jeune dame a voulu se donner la mort après avoir su que son mari vit avec sa « rivale » alors qu’elle trime au village aux côtés de sa belle-mère avec ses trois enfants. Une injustice qu’elle trouve inacceptable.

Par ailleurs, selon des sources d’informations, la jeune dame quitta le village pour aller vérifier cette histoire qui lui fait perdre le sommeil. C’est alors qu’elle arriva à Médina, lieu où son mari vit avec sa deuxième femme dans une chambre louée.

À la vue de celui qu’elle considère comme un traite en compagnie de sa nouvelle coépouse, dame K. Diop rentra dans une colère noir. En effet, cette dernière pique une crise de jalousie et demande à son époux d’expulser sa deuxième femme de la chambre.
Le mari accède à sa requête, mais n’empêche elle a tenté de se suicider en buvant de l’eau de javel.

Sénégal : huit recommandations pour freiner le coronavirus

Le gouvernement sénégalais doit prendre huit mesures pour freiner la propagation du coronavirus.Ces recommandations faites par Moubarack Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique (BPE) et Amaye Sy, Expert senior à ladite structure, doivent permettre de gagner le combat contre la pandémie.

Pour ces experts, l’Etat doit « remobiliser les communautés, comme ce fut le cas pendant les mois d’avril, mai et juin 2020 ; promouvoir activement le port de masques, en ramenant le prix des masques jetables à 50 FCFA en pharmacie et des masques lavables à 300 FCFA l’unité ; faire un bon usage du couvre-feu, en ciblant des départements à confiner plutôt que des régions, et en usant d’indicateurs objectivement vérifiables ».

Dans une réflexion intitulée « Covid-19 : Quelles nouvelles options pour le Sénégal ? », Lô et Sy estiment qu’il faut aussi « multiplier les tests rapides et décentralisés à coût très réduit, ainsi que les tests sérologiques. Car, il vaut mieux avoir un nombre élevé de cas, dont beaucoup d’asymptomatiques, détectés très vite, qu’un nombre limité (de) tests avec de nombreux cas graves et de décès ».

Les 5e et 6e mesures pour freiner la Covid-19 doivent consister à « mieux gérer les cas importés, en rendant systématique l’auto confinement dans la semaine qui suit l’arrivée ; à mettre à niveau les CTE (Centres de traitement des épidémies) et les démultiplier, pour une meilleure prise en charge des cas sérieux ».

Enfin, le gouvernement doit « améliorer la prise en charge à domicile, et mettre (en place) une stratégie prudente et progressive de vaccination, pour mieux apprendre de l’expérience internationale ».

A la date du 25 janvier 2021, le Sénégal a enregistré un total de 24.993 cas de Covid-19 dont 20.681 patients guéris et 582 décès.

Covid-19, état d’urgence et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité liée au coronavirus, la fin de l’état d’urgence de 12 jours décrété à Dakar et Thiès, et les faits de société alimentent les quotidiens sénégalais de ce mardi.« Vaccination contre la Covid-L’heure des manœuvres », constater EnQuête, expliquant qu’au moment où le flou s’installe sur l’efficacité des candidats vaccins, les Etats peaufinent leurs stratégies de vaccination.

Ce faisant, le journal informe que la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao veut commander 240 millions de doses de vaccins. « L‘anglo-suédois AstraZeneca, les américains Moderna et Pfizer/BioNtech : les vaccins qui ont la cote », écrit EnQuête.

Walf Quotidien se focalise sur la fin de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans deux régions considérées comme des foyers de la Covid-19 au Sénégal et titre : « Dakar et Thiès retiennent leur souffle ».

Selon le journal, cette mesure prend fin aujourd’hui, mais tout porte à croire qu’on s’achemine logiquement vers une prorogation.

« Application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Macky, à l’épreuve de la légalité », titre Sud Quotidien.

Nos confrères donnent la parole à Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur à l’Ucad, qui affirme : « Faute de signature d’un décret, il n’y a plus d’état d’urgence ni d’état de siège encore moins de couvre-feu au Sénégal ».

En attendant, L’Observateur plonge « dans l’enfer des mesures de restriction à Dakar » et note : « Banlieue, le couvre faim de l’état contre les populations ».

Pour L’As, « le Sénégal grossit malgré la Covid-19 » avec 750 milliards d’investissements directs (IDE).

Pendant ce temps, le nouveau dispositif de la police fait la Une du Soleil qui titre : « A Dakar, ça circule mieux ».

Ce quotidien national note qu’excellant dans l’art de la régulation, la Compagnie de circulation de la police ne ménage aucun effort pour améliorer la fluidité sur les routes de Dakar, au grand bonheur des usagers.

A propos de l’affaire Diary Sow, cette étudiante sénégalaise disparue à Paris, Walf Quotidien parle de « clap de fin pour un film de série B » et informe qu’elle a été retrouvée saine et sauve et elle est en compagnie de son parrain, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam.

« Disparition-réapparition de la meilleure élève du Sénégal-Diary Sow, la vérité cachée », titre L’Observateur, qui révèle son hôtel à plus de 100 euros près de la Gare du Midi.

L’Obs parle également de son séjour dans les résidences de jeunesse à Bruxelles (Belgique), de sa lettre adressée à son parrain et de la famille de poètes qui l’a hébergée.

« Dessous d’une saisie record : conditionnement et transformation de la cocaïne-Un labo déniché au cœur de Ngaparou », renseigne Libération à sa Une, informant que l’entrepreneur belge Jean Yann Blain a fourni l’acétone devant servir à affiner les 650 kilos de cocaïne.

En sport, la Coupe d’Italie fait la Une des quotidiens spécialisés comme Stades qui titre : « Inter Milan/AC Milan à 19h45 : Derby en quarts pour oublier les faux pas ».

« Coupe d’Italie : quarts de finale-Chaud derby Inter-Milan AC », note Record, rappelant que l’Inter accueillera l’AC pour ce qui sera le premier quart de finale de la Coupe d’Italie.

Sénégal : hausse du coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation

Le coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation a progressé de 1,0% au quatrième trimestre 2020, par rapport au trimestre précédent, rapporte une noteLe coût de la construction d’une demeure au Sénégal devient de plus en plus élevé. En effet, selon une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenue ce lundi à APA, celui a augmenté de 2,6% comparé à l’année dernière. Cette hausse est entraînée par le renchérissement de la main d’œuvre, de la location du matériel, ainsi que des matériaux de construction, explique l’ANSD.

Par ailleurs, souligne l’agence, le rapport des prix moyens des douze mois de 2020 sur ceux de 2019 fait ressortir une progression de 1,5%.

Plus en détaillant, l’ANSD précise que le coût de la main d’œuvre s’est apprécié de 2,6% comparativement au trimestre précédent. Cette évolution est consécutive au renchérissement des rémunérations des maçons (+4,6%), des manœuvres (+1,3%), des coffreurs (+3,8%), des électriciens (+1,9%) et des plombiers (+3,3%). Comparé au quatrième trimestre 2019, il s’est accru de 8,6%.

Les prix des matériaux de construction ont de leur côté rebondi de 0,4% par rapport au troisième trimestre 2020. Cette amélioration est consécutive à l’accroissement de ceux des matériaux pour le revêtement des murs et sols, des matériaux de base et des matériaux de plomberie et sanitaire. Cependant, la baisse des prix des peintures et des matériaux pour travaux d’électricité a atténué cette évolution. En variation annuelle, ils ont crû de 0,4%.

S’agissant des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, ils se sont appréciés de 2,0%, en liaison avec la hausse de ceux des carreaux murs (+1,1%) et des carreaux sol (+2,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%.

Les prix des matériaux de base ont augmenté de 0,5%, en rapport avec le renchérissement du fer (+2,5%). Par rapport au quatrième trimestre 2019, ils se sont accrus de 0,4%.

Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire se sont accrus de 0,3% au cours de la période sous revue, en raison de la montée de ceux des tuyaux en plastique (+0,2%), des coudes et tés en plastique (+0,2%) et des matériaux sanitaires pour salle de bain et WC (+0,5%). Rapportés à leur niveau du quatrième trimestre 2019, ils ont augmenté de 1,9%.

Quant à l’augmentation de 0,2% des prix des matériaux de menuiserie, elle résulte de celle des prix des matériaux en bois rouge (+0,3%), en bois blanc (+0,5%) et en métallique (+0,2%). En variation annuelle, ils se sont relevés de 0,3%.

Les prix des matériaux pour l’étanchéité ont fléchi de 0,3% au quatrième trimestre 2020, suite au recul de ceux des enduits (-0,5%.). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,4%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont contractés de 0,2% au quatrième trimestre 2020, en raison d’un fléchissement des prix des interrupteurs (-0,4%) et des réglettes (-1,7%). En variation annuelle, ils ont baissé de 0,8%.

Les prix des peintures ont chuté de 0,3%, en raison d’un repli de ceux des peintures à huile (-0,3%) et à eau (-0,3%). En variation annuelle, ils se sont réduits de 0,4%.

Le coût de la location du matériel s’est inscrit en hausse de (+0,1%), en rapport avec le relèvement du coût de location des planches (+0,2%) et des serres joints (+0,6%). En variation annuelle, il s’est réduit de 0,5%.

Le coût des « moyens de gestion » a enregistré une baisse de 0,1% au cours de la période sous revue, tirée par celle des prix des services de communication (-6,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, il s’est réduit de 0,3%.

Sénégal : l’étudiante Diary Sow retrouvée « saine et sauve » à Bruxelles (Officiel)

La meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et actuellement en classe préparatoire au lycée parisien Louis-Le-Grand était portée disparue depuis le 4 janvier dernier.C’est un ouf de soulagement pour de nombreux Sénégalais. Diary Sow est en effet retrouvée « saine et sauve », a indiqué, dans un communiqué, le Consulat Général du Sénégal à Paris (France). « Elle se trouve présentement en compagnie de son parrain Serigne Mbaye », ajoute la note. On ignore encore dans quelles circonstances elle a été retrouvée.

Il y a quelques jours, l’étudiante s’était signalée par une lettre envoyée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, dans laquelle elle explique les raisons de sa disparition.

« Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire », dit-elle mystérieusement.

Avant d’ajouter: « j’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de mon plein gré. Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie », dit-elle à son mentor.

La disparition de la brillante étudiante avait suscité l’émoi et la consternation auprès de plusieurs de ses compatriotes.  

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

La presse sénégalaise épluche la gestion des fonds contre l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des politiques migratoires, mais aussi des raisons du passage à l’acte de Diary Sow et de l’espoir suscité par le futur Parc des technologies numériques.Le Quotidien annonce que « l’UE (Union Européenne) fait ses comptes » sur ses financements dans la lutte contre la migration irrégulière au Sénégal. En effet, elle précise dans ce journal que « son Fonds fiduciaire d’urgence a permis de financer, depuis 2016, 18 programmes, dont 10 nationaux et 8 régionaux, pour un montant total de 198 millions d’euros, soit près de 130 milliards F CFA ».

Mais « où passent les milliards investis », s’interroge Vox Populi. Car dans un rapport de la Fondation Heinrich Böll Sénégal intitulé « Une avalanche de financements pour des résultats mitigés », exploité par ce quotidien, il est mentionné que « plus de 200 milliards F CFA (ont été) mobilisés entre 2005 et 2019 ».

De son côté, Sud Quotidien cite la Délégation de l’UE à Dakar à propos du suivi des financements : « Tous les projets de l’UE font l’objet de procédures de vérification des actions et des dépenses au cours de la mise en oeuvre ainsi que des audits et des évaluations en fin de projets ».

Poursuivant dans Libération, la Délégation de l’UE à Dakar informe que l’institution européenne « s’emploie à renforcer la qualité des indicateurs de résultats, ainsi qu’à rendre le système de suivi plus simple et plus accessible ».

En tout cas, indique EnQuête, la société civile prépare un front de résistance pour obtenir la libération de Boubacar Sèye, le président d’Horizons Sans Frontières (HSF), placé sous mandat de dépôt après avoir émis des réserves sur la bonne utilisation des fonds alloués par l’UE. Dans les colonnes de ce journal, la société civile affirme que la mort en mer de plus de 580 Sénégalais « suffit amplement pour interpeller le gouvernement sur l’efficacité des fonds qu’il reçoit ».

Pour parvenir à ses fins, la société civile « peaufine un plan Sall » à en croire L’AS. En outre, lors d’une conférence de presse couverte par ce quotidien, la société civile a proposé « à tous (ses) acteurs et les partis politiques (sensibles au dossier) de se rencontrer la semaine prochaine pour coordonner les moyens (de la lutte) ».

Concernant l’affaire Diary Sow, Serigne Mor Mbaye, psychologue, dresse dans L’Obsevateur le profil de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 : « Il y a une obésité de la charge sur cette jeune fille et elle a fini par s’en lasser. On l’a sortie de l’anonymat pour la projeter devant 16 millions d’habitants. Ses frêles épaules ne peuvent pas supporter cela ».

L’étudiante en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand de Paris (France), portée disparue début janvier, a finalement donné de ses nouvelles dans une lettre adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait part de « la livraison (du Parc des technologies numériques de Diamniadio) prévue à la fin de cette année ». Dans le quotidien national, Bassirou Abdou Bâ, le Coordonnateur dudit projet, soutient qu’à terme « le Sénégal (sera) une destination de choix en Afrique subsaharienne pour l’investissement dans les Tic (Technologies de l’information et de la communication) ».

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Covid-19: série de mesures dans les juridictions sénégalaises

Les juridictions sénégalaises sont invitées au respect des gestes barrières face à la nouvelle vague de coronavirus.Le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a pris une série de mesures, précise que les « spécificités de chaque juridiction » doivent être tenues en compte.

« Aussi, voudrais-je vous inviter à mettre en place dans vos juridictions respectives un dispositif qui réponde aux préoccupations du moment », écrit le ministre Sall dans une lettre circulaire adressée aux Premiers présidents de Cour d’appel et aux Procureurs généraux près les Cours d’appel.

Dans ce document parcouru par l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique), il est également demandé « la restriction des entrées dans les locaux des cours et tribunaux en autorisant l’accès uniquement aux personnes pour lesquelles la présence en ces lieux est justifiée ; la limitation du nombre de personnes dans les salles d’audience où ne devraient être admis que les justiciables concernés par les affaires enrôlées, tout en veillant au respect de la distanciation physique ».

Le ministre de la Justice recommande aussi « le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydro-alcoolique normalisée ; le port obligatoire du masque dans l’enceinte des juridictions ; la désinfection régulière des juridictions, prioritairement des salles d’audience ».

A l’endroit des chefs de parquet, Me Malick Sall rappelle qu’une « réorganisation des conditions de déferrement s’avère nécessaire afin d’éviter l’encombrement des salles de sûreté », avant d’indiquer qu’il faut délocaliser les audiences du Tribunal de commerce hors classe de Dakar et des audiences correctionnelles du Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye au Palais de Justice de Dakar.

« (…) dans le cadre des procédures de flagrants délits, la délivrance des mandats de dépôt doit se faire avec parcimonie pour maintenir la population carcérale dans des proportions raisonnables. La décision du placement sous mandat de dépôt ne doit être prise que si les circonstances de l’espèce en révèlent la nécessité », recommande Me Malick Sall, ministre de la Justice.

Depuis lundi dernier, le Sénégal a de nouveau suspendu les visites familiales aux détenus.

A la date de ce jeudi 21 janvier, le Sénégal a enregistré 23.909 cas positifs de Covid-19 pour 552 décès.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la stratégie vaccinale

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, font la part belle aux préparatifs de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus.Le Soleil informe que Macky Sall « a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination ». Selon le président de la République, cité dans le quotidien national, « les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination ».

Pour un succès total, indique L’Observateur, « le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, comptera sur l’avis des professionnels de (ce secteur). L’équipe déjà mise sur pied sera renforcée par d’autres experts dans les prochains jours ».

D’après Le Quotidien, le chef de l’Etat instruit M. Sarr « de poursuivre et de finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination ». Dans les colonnes de ce journal, Pr Daouda Ndiaye, parasitologue, se prononce sur la réticence au vaccin : « Ce n’est pas spécifique au Sénégal. Ailleurs dans le monde, les gens continuent à s’interroger. Il faudrait (donc) une communication claire et inclusive en (intégrant)  tous les acteurs du système médical (mais aussi) les leaders et relais communautaires ».

Pendant ce temps, Vox Populi signale que « la situation s’aggrave » avec 31 morts en trois jours, un taux de positivité au virus de 18,12% et 250 cas positifs en 24 heures. C’est pourquoi, à en croire Tribune, « Macky Sall garde le bâton pour Dakar et Thiès (ouest) » où le couvre-feu reste en vigueur.

Libération précise que « les mesures de gestion de la catastrophe sanitaire (sont) valables pour un mois renouvelable » dans ces deux régions. Cependant, les restrictions de libertés « grippe(nt) les machines des tailleurs », soutient WalfQuotidien. En effet, « avec l’interdiction des mariages, baptêmes et évènements religieux, les populations se rendent de moins en moins chez les (couturiers) pour se faire confectionner de nouvelles tenues ».

Sur un tout autre sujet, Matar Ba, le ministre des Sports, évoque dans Sud Quotidien l’éventualité d’une candidature unique ouest-africaine pour la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) : « Nous avons la même vision et la même lecture lucide (de la situation). Les candidats du Sénégal et de la Côte d’Ivoire se parlent. Ils devraient donc se retrouver au bout du processus pour avoir un seul candidat. Car il est nécessaire que la sous-région puisse saisir cette opportunité pour (enfin) diriger la Caf ».

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Bolloré Logistics renforce ses engagements dans la lutte contre le changement climatique

Après s’être fixé des objectifs de réduction carbone en 2018 sur ses émissions directes, Bolloré Logistics s’engage à présent à réduire de 30 % d’ici 2030 (base 2019) les émissions de CO2 du scope 3, liées à l’exécution de ses services de transport. Cet objectif ambitieux, bien en-dessous de la trajectoire 2°C, implique de placer l’offre durable au cœur des opérations.« Depuis plusieurs années, Bolloré Logistics accompagne ses clients dans leur développement en proposant des solutions écoresponsables. Tournée initialement vers les clients grands comptes, l’offre de supply chain durable de Bolloré Logistics se renforce sur tous les segments en même temps qu’elle se généralise et s’industrialise », déclare Odile Maarek, Directrice RSE de Bolloré Logistics.

Pour Bolloré Logistics, il s’agit désormais d’accélérer la transformation des systèmes existants en intégrant l’angle climat-qualité de l’air. L’entreprise concentre ainsi ses efforts sur l’optimisation en apportant toujours plus de valeur aux données opérationnelles et environnementales du transport.

La préservation du capital naturel avec la rationalisation de l’usage des consommables en plastique, en carton utilisés dans le transport ou lors de prestations logistiques, ainsi que l’implémentation de projets d’économie circulaire sont également développés au sein du réseau.

Intégrées dans le domaine « Supply-chain durable » du B.Lab, ces démarches font par ailleurs l’objet de projets d’innovation dédiés, développés en co-création avec ses partenaires et ses clients, venant compléter les solutions permettant à Bolloré Logistics de contribuer à la décarbonation de la supply chain.

Ces engagements s’inscrivent dans le programme RSE de Bolloré Logistics, Powering Sustainable Logistics, lancé en 2018. Intégrant les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux de sa chaîne de valeur, il mobilise l’ensemble des acteurs de l’entreprise et cible particulièrement 8 Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Comme chaque année, les résultats concrets ainsi que le déploiement des plans d’action sont présentés dans son rapport RSE.

« Nous sommes face à de grands défis pour la planète, qui impliquent une transformation considérable tout au long de la chaîne de valeur. « Powering Sustainable Logistics », notre programme RSE, vise à accroître notre contribution à la résolution de ces défis sociaux et environnementaux. L’objectif scope 3 que nous fixons est extrêmement ambitieux mais il s’avère nécessaire pour contribuer à la lutte contre le changement climatique », déclare Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.

Diary Sow et Boubacar Sèye en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la disparition de l’étudiante en France et des démêlés judiciaires du président d’Horizon Sans Frontières.« Diary Sow est saine et sauve. La jeune fille est libre de ses mouvements », annonce Les Echos. Selon ce journal, « l’aveu de son amie, les premiers résultats de l’enquête et son compte Instagram devenu actif sont autant d’éléments qui laissent croire qu’elle est en vie, en bonne santé et que (sa) disparition est volontaire ».

Comme Vox Populi le rapporte, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 a donné de ses nouvelles via un intermédiaire : « Diary est vivante. Elle va bien. Il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle. Il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre. Demain, dans un mois ou dans un an ».

Dans L’Observateur, Emile Bakhoum, chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger et membre de la cellule de crise installée au consulat général du Sénégal à Paris, dément l’hypothèse de la contreperformance scolaire car « (ces) informations sont totalement fausses et nous appelons les organes de presse qui se prêtent à ce jeu à plus de rigueur et de responsabilité dans le traitement de cette affaire ».

Le Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, cité par Le Soleil, indique que les autorités sénégalaises et françaises continuent de faire de ce dossier « une priorité et le gèrent avec la plus grande exigence professionnelle ».

Dans le volet judiciaire, WalfQuotidien informe que Boubacar Sèye est « mis sous mandat de dépôt » après s’être prononcé sur la gestion des fonds octroyés par l’Union Européenne (UE) au Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine.

Pour sa part, Libération renseigne que « c’est le ministre de la Justice (Me Malick Sall) qui a transmis un ordre de poursuite au Procureur ». Mais devant les gendarmes, « Boubacar Sèye persiste et signe » en affirmant avoir reçu « les documents de l’UE par mail de la part de Patrice Desbonnes (représentante de l’UE à Dakar) ».

Arrêté vendredi dernier à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (ouest), M. Sèye a dit détenir les preuves que l’UE a injecté, ces dernières années, environ 118 milliards F CFA au Sénégal pour réduire l’ampleur du phénomène migratoire. Pour cela, il fait actuellement l’objet d’une poursuite pour « diffusion de fausses nouvelles ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « quatorze organisations de la société civile, syndicats et personnalités politiques, dans un communiqué conjoint daté du 19 janvier, appellent à la libération immédiate et sans conditions de Boubacar Sèye et à l’abandon de toutes les charges retenues contre lui ».

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

La Covid éclipse les autres sujets dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la prorogation des mesures exceptionnelles prises le 5 janvier dernier par le chef de l’Etat pour lutter contre le nouveau coronavirus.Le Soleil indique que « pour faire face à la hausse des cas de Covid-19, l’Etat maintient le couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès (ouest), avant de préciser que « la (décision) reste en vigueur aux mêmes heures, de 21 à 5 heures pour les huit prochains jours ».

Dans le quotidien national, Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, déclare : « Les mesures ont été édictées pour protéger les populations. Le constat est que le virus est toujours là ».

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Dakar et Thiès restent dans le noir ». Selon ce journal, « les gouverneurs de ces deux régions sont déjà instruits pour (publier) des arrêtés visant à maintenir le dispositif en place ». 

À en croire L’AS, « Macky Sall refile la patate chaude à son administration » en attendant qu’il « promulgue la nouvelle loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège ». En outre, souligne dans ce quotidien Antoine Félix Diome, « si ces mesures doivent concerner d’autres régions, elles seront prises le moment opportun ».

De son côté, L’Observateur soutient que l’Etat est confronté « au défi de la communication » liée à la pandémie. Pour Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en communication cité ce journal, « il est difficile de rétablir une communication après une rupture de la relation établie. À un moment donné, la diminution des cas a été synonyme de banalisation des messages en lien avec la Covid. Il s’y ajoute que rétablir le lien demande de changer de perspective ».

En tout cas, la situation devient de plus en plus critique car « le système sanitaire (est) presque à bout de souffle », note Sud Quotidien, non sans mentionner que « la barre des dix décès journaliers a été franchie en ce mois de janvier et les cas graves (augmentent considérablement) ».

En fait divers, Libération rapporte que c’est le « sale temps pour Daouda Bâ et compagnie ». En effet, annonce ce quotidien, celui qui s’est autoproclamé prophète et trois de ses disciples ont été « écroués hier (lundi) pour des faits criminels ».

Sous le titre, « Baba Labé, un prophète en prison », Tribune signale qu’ « il a passé sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda (sud) après son face-à-face avec le Procureur ». Daouda Bâ est notamment poursuivi pour « association de malfaiteurs et viol sur mineure de moins de 13 ans ».

Sur un tout autre sujet, Marième Faye Sall, la première dame, met en garde, dans Les Echos, contre les trafiquants d’influence : « Je suis Sénégalaise comme vous. J’ai une famille et des amis dans ce pays. Mais pour avoir une chance d’être aidé par la Fondation (Servir le Sénégal), il faut aller directement déposer votre demande. Et surtout éviter ceux qui vous disent qu’ils peuvent vous mener à moi ». 

Diary Sow, l’hypothèse de la fugue se confirme peu à peu.

Depuis, le début du mois de janvier, tout le Sénégal est inquiet pour Diary Sow disparu depuis le 4 janvier. Aurait-elle fugué pour vivre une idylle amoureuse?

L’étudiante sénégalaise Diary Sow a disparu mystérieusement, au début du mois de janvier à Paris, où elle était en classe préparatoire, provoquant l’émoi au Sénégal. Une situation présentant de troublantes similitudes avec un récent roman dont elle est l’auteure.

En effet, une enquête pour disparition est ouverte auprès de la brigade de répression de la délinquance aux personnes. L’analyse de la chambre de la jeune femme laisse à penser aux enquêteurs, qu’elle a quitté les lieux en emportant ses vêtements et effets personnels.

Une découverte qui confirme l’hypothèse d’une fugue, pourtant rejetée en bloc par certains de ses proches.

Les proches de Diary Sow se prononcent sur sa disparition. 

« Fuguer et mettre en péril ses études, après tous ses efforts pour se hisser au sommet ? Ce serait un renoncement. Cela ne lui ressemble pas », avance Papa Djibril Diop, le proviseur du collège Keur Madior de Mbour, où elle a été scolarisée.

En outre, la mère de la jeune étudiante qui depuis lors refusait de s’adresser aux médias, s’est finalement résignée et a donné une interview au journal Quotidien.

« Je passe des nuits blanches. Nous ne pouvons rien. Nous sommes là à l’écoute en train de guetter la moindre information sur Diary. C’est très difficile, je prie le bon Dieu de l’assister là où elle puisse être. Que le Tout-puissant fasse qu’on puisse la retrouver le plus rapidement saine et sauve. Nous vivons une incertitude, nous sommes très inquiets aussi. Et c’est très difficile de rester plus d’une semaine sans avoir des nouvelles de ta fille, surtout si tu sais qu’elle a disparu. ».

L’oncle de Diary Sow prendra lui aussi la parole afin de remercier les sénégalais pour leurs soutiens depuis la disparition de la jeune femme. « Il faut comprendre la maman, c’est très difficile de supporter cette situation. Mais il faut que la famille parle, parce que cette affaire n’est plus entre Diary et sa famille. C’est devenu une affaire des Sénégalais. Donc au vu de l’élan de solidarité que le peuple a affiché envers Diary Sow, si nous la famille nous ne le remercions pas, c’est comme si cela ne nous intéresse pas. ».

Une autobiographie ou une simple coïncidence? 

Mais rappelons que lors de la promotion de son premier roman intitulé « Sous le visage d’un ange », Diary Sow annonçait le titre de son second roman « Lorsque les masques tombent », qui est étrangement similaire à la situation de la jeune fille.

Lors de son entretien Diary Sow, donna un avant-goût de son prochain Best-seller. « Il s’agit de la suite, du tome II de mon premier roman. Ceux qui veulent connaître la suite de l’aventure idyllique entre Aline et Karim, avoir des réponses sur l’amour quasi impossible entre les deux amoureux, seront servis dans ce second livre intitulé lorsque les masques tombent « .

D’ailleurs, est-ce qu’il ne s’agit pas d’un livre autobiographique? Est-ce que Diary ne raconte pas par procuration sa vie?  Qui sont ces personnes encagoulées qui s’interposent à  l’amour et à l’épanouissement de Karim et Aline?  Quels sont leurs motivations ? Pourquoi le titre « Lorsque les masques tombent »?

Autant de questions qui sont aujourd’hui sans réponses comme celles relatives à son intrigue et énigmatique disparition. Nous souhaitons que notre « Diary Nationale » soit rapidement retrouvée pour apporter la tranquillité à sa famille.

Sénégal : Keur Massar se remet des inondations

Grande commune de la banlieue dakaroise, Keur Massar a vécu en 2020 le supplice des inondations. Dans cet entretien avec APA, Mokhtar Mbengue, chef de cabinet du maire et point focal communal des inondations, revient sur ces moments pénibles.Lors du dernier hivernage, votre commune a enregistré de fortes inondations causant des dommages. Quelle est actuellement la situation ?

Le 5 septembre dernier, Keur Massar a été secouée par des inondations intenses. Cette situation a mis plus de 100 quartiers (sur 140) sous les eaux et plus de 2900 familles sont victimes. Nous avions créé deux sites de recasement aux Parcelles Assainies (dans la même localité). En clair, nous avions des problèmes pour évacuer les eaux dans certains quartiers.

Ce sont des situations difficiles quand il pleut parce que les deux tiers de la commune sont inondés. Il s’agit des zones qui n’avaient pas bénéficié du Progep (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques) dans sa première phase, limitant alors la libre circulation des personnes et des biens.

Cependant, ce projet a beaucoup marché. Maintenant, on prépare la phase deux et trois qui vont incessamment démarrer après avoir été combinées par le chef de l’Etat. En effet, Keur Massar bénéficie d’un programme d’urgence. On a fait des études techniques et les quartiers ciblés ont été notifiés.

Les dernières inondations étaient d’une grande ampleur. Comment avez-vous fait pour évacuer les eaux ?

La municipalité a mis sur pied, en janvier, un comité de veille dont je suis le coordonnateur. Le premier acte posé par le maire Moustapha Mbengue était d’alerter les autorités en leur disant que si on ne prend pas les dispositions qu’il faut, il y aura des inondations. Les autorités, notamment le ministère concerné, nous ont alors mis en rapport, en mars, avec un agent de la Direction des Inondations.

Ce comité nous a permis d’installer des points focaux dans les quartiers. Ce sont des représentants de la mairie chargés de remonter l’information. En termes de matériels, le maire a utilisé plus de vingt camions hydrocureurs qui ont fait des rotations dans les quartiers.

Les personnes qui avaient quitté leurs maisons sont retournées chez elles. Les sites de recasement ont été enlevés depuis début octobre. Toutes les victimes n’avaient pas en revanche quitté leurs domiciles. Parce que cela dépend du niveau de l’impact.

 Les constructions anarchiques sont parfois l’une des causes des inondations. Que faites-vous au niveau de la mairie pour parer à de telles pratiques ?

Nous suivons les directives de l’Etat. C’est-à-dire que nous demandons aux populations de ne pas habiter dans les bas-fonds. On n’a jamais délivré des permis de construire pour ces endroits. Le problème est que Keur Massar est configurée avec des quartiers traditionnels que nous appelons villages. Ils ont précédé la présence de l’actuel maire et sont le plus souvent inondés. Nous continuons toutefois de sensibiliser les populations sur le fait de ne pas habiter dans les bas-fonds.

 Le président de la République a promis d’ériger Keur Massar en département. Quel serait l’impact d’une telle mesure dans la lutte contre les inondations ?

Keur Massar compte environ 140 quartiers avec une superficie de 26 km2. Vous voyez donc que si la commune est érigée en département, cela permet d’être plus proche de la population. Parce que le volume de travail sera beaucoup plus allégé. C’est un acquis de taille.

Le coronavirus, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, dissertent principalement sur la recrudescence des cas de Covid-19 un peu partout dans le pays.L’Observateur estime que le « durcissement des mesures de restriction » avec notamment l’instauration d’un couvre-feu « n’aura pas eu l’effet escompté ». Parce que, souligne ce journal, le dernier bilan (dimanche) du coronavirus au Sénégal fait état de 515 morts, soit 91 de plus depuis que le président de la République a décidé, le 6 janvier, de restreindre les libertés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest).

Selon le check-up du ministère de la Santé et de l’Action sociale rapporté par WalfQuotidien, du « 10 au 17 janvier, 56 patients ont perdu la vie à cause de la Covid-19 ».  A en croire Le Soleil, « la deuxième vague ne cesse de battre (le record) du nombre de contaminations dans des villes jusqu’ici relativement épargnées comme Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre) ». Dans le quotidien national, Dr Mamadou Dieng, médecin-chef de Diourbel (centre), soutient que dans cette région « la transmission est plus intense et le virus est apparemment plus virulent ».

Sous le titre « La vérité des chiffres », EnQuête s’interroge sur la mortalité au Sénégal en 2020 avec en toile de fond la létalité du virus. En tout cas, au cimetière musulman de Yoff (commune de Dakar), « de 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements », indique ce quotidien.

De son côté, Tribune informe que « quatre élèves (ont été) testés positifs à la Covid-19 au lycée Jean Mermoz de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Mbow, coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) plaide pour « un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles » afin d’éviter une nouvelle fermeture des établissements scolaires.

Pour désengorger les structures sanitaires, les autorités ont opté pour « la prise en charge à domicile » des malades. Dans ce sens, « depuis la mise en œuvre de (cette politique), 11 mille patients (ont été) suivis et guéris. Actuellement, sur les 3288 malades sous traitement, 2980 sont suivis à domicile », renseigne dans Le Quotidien, Dr Babacar Guèye, Directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale. 

Ce dernier, après avoir rappelé dans L’AS que la prise en charge à domicile est une « recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) », a déclaré qu’ « il est important de renforcer cette stratégie dans le cadre de la deuxième vague ».

Toujours en santé, Les Echos signalent que « le Mali et la Gambie suspendent l’importation de volailles du Sénégal » où une épidémie de grippe aviaire a été notée ces dernières semaines.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le pouvoir et l’opposition (sont appelés) à la barre » pour sortir de « l’impasse autour du financement des partis, du statut du chef de l’opposition et du calendrier électoral ».

En sports, Stades annonce que « Sadio (Mané) et les Reds (de Liverpool) (sont) éjectés du podium de la Premier League » après leur match nul blanc à domicile contre Manchester United. Le club de la Mersey reste sur une série de « quatre (rencontres) sans victoire », mentionne le quotidien d’informations sportives.

Chan 2021 : le Cameroun triomphe d’entrée

Les Lions indomptables, hôtes de la 6e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan), ont battu (1-0) le Zimbabwe en match d’ouverture.Ce samedi, le coup d’envoi de cette compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent a été donné au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ultra dominateurs, le Cameroun s’en est finalement remis à son défenseur central, Salomon Banga (72e mn), pour percer la muraille zimbabwéenne.

Un résultat qui lance parfaitement les Lions indomptables dans la poule A qu’ils partagent également avec le Mali et le Burkina Faso. Les présidents de la Fifa, Gianni Infantino, de la Caf par intérim, Constant Omari, et de la Fécafoot, Seydou Mbombo Njoya ont assisté à la courte victoire du Cameroun.

Pour ce Chan, constituant un test grandeur nature avant la Can 2022, ce pays de foot a mis les petits plats dans les grands. Deux des quatre stades où se dérouleront les rencontres, du 16 janvier au 7 février, sont sortis de terre ces dernières années et les deux autres ont fait peau neuve.

Dans ce tournoi, qui se tient dans les villes de Yaoundé, Douala et Limbe, la République Démocratique du Congo, deux fois couronnée dans l’épreuve, fait figure d’épouvantail. Tenant du titre, le Maroc est aussi l’un des favoris. Dans les rangs des Lions de l’Atlas, il y a Ayoub El Kaabi. Un serial killer ayant survolé la précédente édition avec neuf buts. Mais également des vainqueurs de la dernière Coupe de la Confédération africaine sous le maillot de la Renaissance Sportive de Berkane.

Groupe A

Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé

Cameroun, Zimbabwe, Mali et Burkina Faso.

Groupe B

Stade Japoma de Douala

Libye, Niger, RDC et Congo.

Groupe C

Stade de la Réunification de Douala

Maroc, Togo, Rwanda et Ouganda.

Groupe D

Stade Omnisports de Limbe

Zambie, Tanzanie, Guinée et Namibie.

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement de la pandémie de Covid-19, avec la hausse des contaminations et décès mais aussi les recommandations qui sont faites par un guide religieux.« Covid à l’école, le déni mortel », titre L’Observateur, qui se pose des questions autour de la protection des élèves. « On risque d’aller vers une nouvelle fermeture des écoles », prévient une source du journal.

Source A rapporte la « version de Notre Dame », un droit de réponse de l’établissement scolaire sur des supposés cas de contamination parmi ses pensionnaires. « Comme beaucoup d’autres lieux de travail, l’Institution Notre Dame a eu des élèves en confinement, nous disons bien confinement », écrit l’institution scolaire. Elle note par ailleurs qu’il « n’y a aucune honte à avoir des cas dans le milieu scolaire ». 

Libération renseigne que « le Sénégal a enregistré 506 morts » de Covid-19, dont 96 « comptabilisés entre le 1er et le 15 janvier 2021 ». Pour le secrétaire général de l’ONU, « nous avons franchi un cap douloureux : deux millions de vies ont été fauchées dans le monde ».

Face à cette situation, le khalife général des Tidianes, « Serigne Babacar Sy Mansour, +déconfine+ ses vérités » dans L’AS. Selon le guide religieux, qui a au passage fait des recommandations pour la prière, « il n’y a jamais deux sans troisième vague ».

 

Dakartimes relève une « guerre des vaccins » entre Speiser-Sputnik V et Biontech-Moderna-Sinopharma-Sinovac. « Le monde est en train de vivre les séquelles de la guerre froide des années 30 », écrit le journal.

Les Echos reviennent sur la disparition de l’étudiante Diary Sow, en donnant la parole à « Dia Ndiaye, l’un de ses meilleurs amis en France (qui) témoigne sous le choc ». « Rien dans nos échanges ne présageait une inquiétude, une pression, un mal-être encore moins des difficultés de sa part », dit-il.

Sur la lutte contre la coupe illicite de bois, Le Soleil note que « Dakar et Banjul décrètent la tolérance zéro ».

Ce quotidien national informe par ailleurs que « l’Etat octroie une première enveloppe de cinq milliards de FCFA » aux artisans impactés par le coronavirus.

En sport, le président de l’Association nationale des lutteurs déclare dans Le Soleil que « si l’Etat veut pérenniser la lutte, il doit s’y investir davantage ».

Sur les Jeux olympiques de la Jeunesse de 2026 au Sénégal, L’Observateur informe que le président du comité d’organisation, le Sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye, « engage le combat de remise à niveau des infrastructures sportives ».

Les quotidiens sportifs Record et Stades titrent sur le 205e derby d’Angleterre, entre Liverpool-Manchester United, dimanche après-midi. L’actuel leader de la Premier League « défie » ainsi le champion en titre, mettant en jeu sa première place. Invaincus sur leurs onze derniers matchs, les Reds Devils n’ont cependant plus gagné à Anfield depuis 2015, rappelle Stades.

De leur côté, les Reds cherchent à préserver une série d’invincibilité de 67 matchs à domicile. Dans ce cadre, c’est « un derby à ne pas perdre » par Sadio Mané et ses coéquipiers. L’international sénégalais tentera pour sa part de marquer son 70e en championnat avec Liverpool, selon Stades.