Le coronavirus et ses conséquences néfastes à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la pandémie de Covid-19 et les fortunes diverses qu’elle a causées à différents secteurs d’activités.L’Observateur souligne que « le pays sombre dans le pire » face à la « nouvelle vague meurtrière » du nouveau coronavirus, soulignant qu’on va vers une « hausse exponentielle du nombre de morts ».

La situation est telle que les structures sanitaires sont « submergées par les cas graves », des autorités étatiques « internées dans des cliniques » pendant que « les riches évacuent leurs malades à l’étranger », rapporte le journal.

Vox Populi titre également sur cette deuxième vague de Covid-19 qui frappe actuellement certaines parties du continent. Le quotidien note que « l’OMS prône des +mesures plus fortes en Afrique+ » vu que 46.000 cas y sont recensés « en moyenne par semaine ». Selon l’organisation onusienne, « le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie ».

En revanche, le secteur de la culture au Sénégal entre « en guerre » à cause des mesures restrictives prises par les autorités pour empêcher la propagation du virus. Le journal souligne que le dîner de gala organisé au musée des Civilisations noires par un ministre « met le feu aux poudres ».  Selon l’acteur et conteur Matar Diouf, « l’Etat tue plus que le virus. Des dizaines de milliers d’artistes n’ont plus de quoi nourrir leur famille ».

Pendant ce temps, L’AS informe que les députés Diop Sy et Mamadou Lamine Diallo sont « guéris de la Covid-19 ». Ce qui n’est pas encore le cas pour le secteur touristique, souligne le quotidien national.

Dans ce cadre, Le Soleil note que l’Etat a décidé de renforcer son soutien. Ainsi, « le crédit hôtelier passe de 15 à 50 milliards de FCFA en 2021 ».

En outre, le journal renseigne que la Chine livre le barrage d’Affiniam après des travaux de réhabilitation de sept mois. Par ailleurs, « 11.400 ha (sont) à aménager pour relancer l’agriculture ».

Sur un autre sujet, L’AS souligne que « l’ITIE épingle les industries extractives » dans le cadre des subventions qui doivent être destinées à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Sur l’affaire des gadgets contenant de l’alcool, Libération renseigne que « tout le stock a été écoulé depuis un mois ». Par ailleurs, quatre commerçants suspectés sont arrêtés et « consignés » à la prison de Rebeuss, note Le Quotidien.

Ce journal rapporte en outre, en politique, que « la guerre ne CESE pas » entre le chef de l’Etat Macky Sall et l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré. Le journal déclare qu’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) serait mise en branle « pour fouiller sa gestion » de l’institution.

« J’attends avec sérénité », a répondu celle qui est surnommée Mimi.

En football, Stades note qu’un « record tend les bras à Sadio » Mané cet après-midi, à l’ouverture de la quatorzième journée de la Premier League entre son club Liverpool et Crystal Palace de son compatriote Cheikhou Kouyaté.

La star sénégalaise est en effet buteur lors de ses six derniers matchs contre cette équipe londonienne, rappelle le quotidien sportif. Dans ce cadre, il pourrait être « le premier joueur de Liverpool à marquer sept buts de suite face au même adversaire ».

Mais pour Record, le premier enjeu pour Sadio sera de « consolider » la première place des Reds, même s’il est resté neuf matchs sans marquer en championnat.

Société, économie, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par plusieurs aspects de la vie sociétale.EnQuête pointe « la faillite du système » dans ce qu’il considère comme l’affaire des gadgets contenant de l’alcool vendus aux enfants. L’indignation est « générale » et des sanctions sont attendues contre « les commerçants véreux et leurs complices », note le journal.

L’Etat semble toutefois alerte dans la gestion de la Covid-19. Répondant à ceux qui demandent des dérogations sur les mesures restrictives, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr prévient dans Vox Populi que « nous risquons une situation dommageable » dans ce cas. « Je ne parle pas des artistes, des sportifs, de catégories, je parle de principes et d’orientations », souligne-t-il.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien titre sur la gestion de l’immigration irrégulière qui est « une équation à mille inconnus » pour le Sénégal.

Sur la polémique née du renouvellement des accords de pêche avec le Sénégal, « l’UE pêche la bonne parole », d’après Le Quotidien. La représentante de l’institution européenne, Irène Mingasson, note que « nous avons commencé le dialogue avec les acteurs ».

Le quotidien national Le Soleil rapporte que « 161 milliards de FCFA (ont été) versés au Trésor public » en 2019, représentant la part du secteur extractif. En revanche, Libération souligne que la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso) « joue à cache-cache avec les vérificateurs », après avoir été « interpellée sur ses états financiers de 2019 ».

Sur la grève annoncée des enseignants, Walf Quotidien décerne « déjà un zéro pointé pour les élèves », notant que le système éducatif est « saqué dès la rentrée ».

L’Observateur fait focus sur le comité de pilotage du Dialogue national et note que son président, Famara Ibrahima Cissé, est « un cas grave pour le Palais ». Selon le journal, les torts de « Big Fam » sont sa « bouderie et le refus de parler à l’émissaire du président ». Ainsi, le Général Niang est « l’option de rechange qui s’impose » à Macky Sall.

En football, Stades interroge un membre présent depuis sept ans dans le staff des Lions du Sénégal, à savoir le Comorien El Hadad Himidi. Malgré les critiques sur le fond de jeu de l’équipe nationale, ce dernier souligne que le sélectionneur « Aliou Cissé prône un football de conquête, de résultats ».

Sur le sacre de Robert Lewandowski pour le prix Fifa The Best, le journal dit « enfin ». Il précise que cette consécration de l’attaquant polonais, auteur d’une saison remplie en 2020, a un « goût de Ballon d’Or », non décerné cette année.

Pendant ce temps, souligne Record, Sadio Mané « conforte sa quatrième place mondiale » à travers le Fifa The Best. L’attaquant sénégalais arrive derrière Lewandowski, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, devançant Salah, Mbappé, Neymar et de Bruyne.

Par ailleurs, les capitaines des équipes nationales sénégalaise et guinéenne, Kalidou Koulibaly et Naby Keita, « votent Lewandowski », a signalé le quotidien sportif.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

ALIBETA: Sortie de son nouvel album

ALIBETA artiste engagé, est un grand passionné de l’univers artistique. Personnage atypique, il surf dans plusieurs catégories de l’art notamment, la musique; le cinéma; le théâtre, et met le lien au cœur de son travail et de son engagement.

En effet, ALIBETA explore divers territoires sonores et visuels , mélangeant ainsi des matériaux cosmiques et cosmopolites , pour nous offrir des performances dignes d’un véritable Rituel.
De l’afro jazz aux chants sérères, de l’afro roots aux chants mandingues, ce natif de Tambakounda joue sur les influences ouest-africaines les plus pures.

ALIBETA, s’inscrit dans la transmission et la valorisation de la culture en Afrique par sa musique. Son nouvel album, « Ñun » signifie « nous » en Wolof  vient de sortir au Sénégal et un peu partout dans le monde.

Selon lui, ce nouvel album invite « à revisiter les cercles de liens qui fondent notre être » pour s’ouvrir aux autres. « Chaque personne n’est pas une unité, c’est un ensemble, car formé par plusieurs choses. Nous, c’est aussi l’autre de la même culture ou d’une autre nationalité, religion, etc. »

De plus, le titre Wagaam qui est un véritable opus est un chant populaire sérère, un chant de bravoure, de motivation et d’optimisme. Une ode à tous ceux qui essayent avec valeurs et convictions , face aux défis et challenges de notre chère Afrique, et du Monde entier.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

Distribution de jouets alcoolisés aux enfants

Ce mercredi 16 décembre 2020,la Direction du commerce intérieur a arrêté un commerçant établi à Dakar
pour avoir vendu des jouets et gadgets à des enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé.
En effet, son arrestation est survenue après un signal lancé sur les réseaux sociaux à travers une vidéo largement diffusée par les internautes.
Un parent confiait que son enfant s’était endormi après avoir bu le liquide que contenait le jouets.
Suite à cela, les laboratoires affiliés au ministère du Commerce ont pratiqué des analyses de ces gadgets et du liquide qu’ils contiennent. Les résultats ont montré effectivement que le liquide avait un goût fruité apparenté à de l’alcool.
Le vendeur de ces jouets, soutient avoir acheté ces jouets livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat.
Il a été emprisonné et sera mis à la disposition du Procureur de la République prochainement.
Les services du ministère du commerce procèdent actuellement à la récupération des gadgets déjà distribués à Dakar et à Mbour.
A lire aussi: Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Une rencontre a eu lieu entre la délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et la délégation de Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall. Cette entrevue, s’est tenue au domicile du Président Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). En effet, ces deux délégations veulent construire un front large et uni de l’opposition et de la société civile pour parvenir à faire obstacle au régime de Macky Sall et à remettre le pays dans la voie d’une autre perspective politique.

En outre, pendant son intervention lors d’une conférence virtuelle du National Democratic Institute, l’ancienne Première ministre Mimi Touré est restée catégorique sur la question d’un probable troisième mandat au Sénégal. Le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions ».

En conclusion, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir », réitère l’ancienne cheffe du gouvernement du président Macky Sall.

Une ex-Premier ministre en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la sortie d’Aminata Touré (dite Mimi) sur l’impossibilité pour Macky Sall de tenter un troisième mandat.« Mimi recale Macky », « Mimi élimine Macky », « Mimi invalide Macky » et « Mimi disqualifie Macky ». Tels sont les titres qui barrent les Unes de Sud Quotidien, Vox Populi, Walf Quotidien et L’AS, rapportant la position de l’ancienne Premier ministre à propos du débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024.

Pour Aminata Touré en effet, « la question est derrière nous ». Parce que Macky Sall, réélu le 24 février 2019, « a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat ». D’après Mme Touré, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques ». 

De même, « 75% des citoyens africains sont pour la limitation », affirme l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) récemment débarquée de ce poste au profit d’Idrissa Seck, l’ex-opposant de Macky Sall classé deuxième à la dernière présidentielle au Sénégal.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur « l’étrange destin des activistes africains », notant qu’ils vivent alternativement entre « l’intimidation, la prison ou l’exil ».

Le journal fait focus également dans sa titraille sur la Grande Mosquée Hassan 2 de Casablanca. Elle est devenue en cette période « une merveille architecturale  frappée par la Covid ».

EnQuête enquête sur l’état des hôpitaux dans l’arrière-pays et tombe sur un « désert médical ». Selon le journal, seules les régions de Dakar et Thiès « tirent leur épingle du jeu » en matière d’hôpitaux. L’absence de spécialistes et un plateau médical sommaire sont entre autres maux que l’on retrouve dans l’arrière-pays.

En football, Stades titre sur le « choc des deux premiers », entre Tottenham Et Liverpool. Ce sera « un vrai challenge » pour les coéquipiers de Harry Kane en vue de consolider leur place de leader devant les coéquipiers Reds de Sadio Mané, note le journal.

A propos de l’international sénégalais, Le Soleil se montre inquiet : « Qu’arrive-t-il à Sadio Mané », se demande le quotidien national, qui souligne que l’enfant de Bambaly (Casamance, sud) n’a pas marqué depuis huit matchs avec son club. Et cette disette « soulève des interrogations », d’après le journal.

Mais Record temporise, comme sait bien le faire la star sénégalaise avec le ballon. Pour le choc de ce soir face à Tottenham, le quotidien spécialisé espère « le réveil » pour Sadio ainsi que « la première place » pour Liverpool.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Les joueurs sénégalais les plus en forme du moment

Comme au coup d’envoi de chaque saison en Europe, le Sénégal compte des joueurs au quatre coins du vieux continent. Ces derniers à chaque exercice brillent de par les bonnes performances régulières.Alors que nous tendons vers la moitié de la saison 2020-2021, plusieurs joueurs d’origine sénégalaise affichent de statistiques qui forcent l’admiration. Et pour une fois, l’attaquant vedette Sadio Mané ne fait pas partie des meilleurs joueurs en ce moment de la saison. Voici Abdallah Sima, Boulaye Dia, Krépin Diatta et les joueurs sénégalais en feu en ce moment.

Abdallah Sima, l’étoile montante du football sénégalais

Abdallah Sima est sans l’ombre d’un doute le joueur sénégalais le plus en forme cette saison. gé de seulement 19 ans, l’attaquant de formation monnaie son talent du côté du Slavia Prague en République Tchèque cette saison. Un pays où on rencontre beaucoup de passionnés de casino. Très vite monté en grade chez les pros, il a très vite conquis une place de titulaire et enchaîne avec les buts à chaque match. Dans l’élite tchèque, il a marqué 6 buts en 6 rencontres cette saison dont deux doublés. La pépite a également scoré à 4 reprises en 6 matchs en Ligue Europa dont un doublé. Également avec la réserve du club en 3è division, il a marqué 5 buts en 6 matchs. En tout Abdallah Sima compte 15 buts en 18 matchs en ce début de saison.

Boulaye Dia, la pierre précieuse du Stade de Reims

Arrivé à Reims à l’été 2018, Boulaye Dia s’impose comme un élément indispensable de l’effectif de Reims. Pour sa première saison (2018-2019), il a marqué 3 buts en 18 matchs en Ligue 1. La saison écoulée, il a marqué 7 buts en 24matchs ce championnat. Cette saison, l’attaquant sénégalais explose les compteurs. En seulement 12 matchs en Ligue 1 Uber Eats, il a trouvé le chemin des filets à huit reprises. Il a notamment marqué un triplé historique contre Montpellier à la 8è journée et un doublé salvateur contre le Racing Club de Les deux journées plus tard. Il fait partie des sénégalais qui brillent en France et en Europe cette saison.

Pape Ibou Bà, le joueur à la gâchette facile

Pensionnaire des Chamois Niortais en Ligue 2 française, il fait partie des sénégalais qui brillent cette saison. Arrivé dans l’antichambre du football français seulement cette saison, l’attaquant de 27 ans confirme ce qu’on pensait de lui lors de ses moments en Ligue CFA avec Athlético Marseille. Buteur pour sa première contre Toulouse, il a enchaîné contre Guingamp, puis plusieurs autres clubs en marquant toujours des buts décisifs. A ce moment de la saison, il porte son compteur à 8 buts en 14 apparitions cette saison. Il fait beaucoup mieux que plusieurs sénégalais dans des clubs plus huppés.

Krépin Diatta, le fer de lance du Club Brugge

Le Club Brugge, club de l’élite belge ne peut plus se passer de l’attaquant sénégalais Krépin Diatta. Arrivé au club au mercato hivernal 2018 en provenance de Sarpsborg en Norvège, il a su combler les attentes à chaque saison. Auteur de 7 buts et 3 passes décisives en 22 matchs en Pro League la saison écoulée, Il fait déjà beaucoup mieux en ce début de saison. Krépin Diatta a scoré déjà à 7 reprises cette saison en seulement 13 matchs joués dans l’élite belge. Il a notamment fait un doublé de grande classe à la 2è journée du championnat contre la KAS Eupen.

Mbaye Diagne, l’artificier de Galatasaray

Arrivé à Galatasaray l’hiver dernier, Mbaye Diagne est un élément précieux du club turc. Ayant évolué en partie en prêt au Club Brugge la saison dernière, il fait son grand retour dans l’effectif de Galatasaray cette saison. Il se signale très tôt cette saison par un doublé en qualification de la Ligue Europa de l’UEFA cette saison. Toutefois, le club n’a pu obtenir son ticket pour la phase de groupe. En Süper Lig, championnat de première division turque, l’attaquant de 29 ans s’est signalé par 5 buts en 10 matchs en ce début de saison. Auteur d’un match de haute volée contre Rizespor à la 10è journée, il a inscrit un triplé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En tout, il a marqué 7 buts cette saison en 13 matchs.

Les cinq meilleurs clubs sénégalais de tous les temps

Le Sénégal est le pays africain le mieux classé au niveau mondial actuellement. Les stars comme Sadio Mané, Idrissa Gana Gueye font la fierté de toute l’Afrique dans les grandes compétitions européeennes. Mais cette bonne côte est loin d’être volée en raison de la qualité du football qui est pratiqué au niveau local.Le championnat sénégalais qui a lieu chaque année depuis l’an 1960 et qui a connu la professionnalisation seulement en 2009, révèle plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Nous vous proposons ici les cinq (05) meilleurs clubs de tous les temps au pays de Macky Sall.

1- ASC Diaraf (ASC Jaraaf)

Qualifié actuellement pour le second tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le club de Dakar a été le club le plus titré du Sénégal. Ayant vu le jour le 20 septembre 1969, le club était anciennement appelé « Foyer France Sénégal ». Des grands noms du football sénégalais sont passés par cette formation notamment Henri Camara, le feu Papa Bouba Diop, Mama Biram Diouf. Des joueurs dont les performances ont influencé beaucoup d’amateurs de paris sportif. L’ASC Jaraaf a remporté une Coupe d’Afrique Occidentale Française (AOF) en 1948, douze titres de champion du Sénégal (1968 ; 1970 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1928 ; 1989 ; 1995 ; 2000 ; 2004;2010;2018).  Les Vert,  Blanc et Grenat ont également goûté à 15 reprises à la joie d’être champion de la Coupe nationale.

2-ASC Jeanne d’Arc

L’Association Sportive Culturelle Jeanne d’Arc est également basé dans la capitale, Dakar. Fondé en 1923, ASC Jeanne d’Arc compte dix trophées de champion du Sénégal dans sa vitrine avec six Coupe du Sénégal. C’est une équipe qui a vu évoluer des joueurs comme Aliou Diallo, Adolphe, Pascal et Roger, Dame N’doye, Joseph Koto, Narcisse Yaméogo… Le deuxième grand club du Sénégal au regard du palmarès a été finaliste malheureux de la Coupe CAF en 1998 mais a été à deux reprises, vainqueur de la Coupe d’Afrique Occidentale Française. Ce club a été la vitrine du football sénégalais dans les années 1990. En 2017, ASC Jeanne d’Arc a connu une relégation en troisième division. Ce faux pas sur le plan sportif a vite été corrigé et le club a fait son retour au plus haut niveau.

3- AS Douanes 

L’Association Sportive des Douanes est aussi un club qui a son siège à Dakar. Fondé en 1980, l’AS Douanes est le troisième grand club du Sénégal. Vainqueur à six reprises du championnat et à six reprises de la coupe du Sénégal, l’AS Douanes compte également dans sa vitrine une Coupe de la Ligue. Vito Badiane (milieu de terrain sénégalais), Papiss Cissé et Ngor Sarr sont tous des joueurs passés par le club.

4- US Gorée

L’Union Sportive de Gorée est un club de football basé à Gorée. Fondé en 1933, l’US Gorée est dirigé par Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football. Les Insulaires (surnom du club) comptent quatre titres de champion du Sénégal dont le dernier remonte à la saison 2015-2016. Les Bleu et Blanc ont connu une relégation en 2016-2017. Au titre de leur palmarès, l’US Gorée compte aussi quatre titre de Coupe du Sénégal. Riche de quatre participations en Ligue des Champions de la CAF et d’une participation en Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’US Gorée est le quatrième club de tous les temps au Sénégal.

5- ASC Suneor

L’Association Sportive et Culturelle Suneor, Sonacos de Diourbel  est un club sénégalais basé à Diourbel. Créé en 1950, ce club a déjà glané 4 titres de champions du Sénégal et une Coupe du Sénégal en 2001.

Génération Foot, la génération montante du foot sénégalais ?

D’autres clubs aussi comme l’ASC Port Autonome (3 championnats, 1 coupe), ASEC Ndiambour (3 championnats, 1 coupe),  l’ASFA Dakar (3 championnats), Génération Foot (2 championnats, 2 coupes nationales), l’Olympique Thiès (2 championnats), complètent pour former le top 10. Génération Foot fondé en 2000, est actuellement le club sénégalais le plus en vue de ces cinq dernières années. La preuve est que ces deux titres de championnat remportés sont intervenus en 2017 et en 2019. Antenne du FC Metz au Sénégal, c’est un club qui a formé plusieurs talentueux joueurs comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé, Diafra Sakho, Habib Diallo etc.

La presse sénégalaise commente la suppression de la ville de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la suppression du statut de la ville de Dakar.« La polémique enfle », titre EnQuête au sujet de la suppression du statut de la ville de Dakar. Pour le maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar ». L’expert Ndiaga Sylla souligne pour sa part qu’« il y a une impérieuse nécessité d’aller vers le regroupement et la fusion de plusieurs communes ».

Abdoulaye Diouf Sarr poursuit dans Le Quotidien où il indique que « le plus important n’est pas l’appellation mais le contenu ». Le journal note à ce sujet que ce n’est « pas un cas » pour le non moins ministre de la Santé.

Sud Quotidien précise que c’est une suppression « pressentie » de la ville de Dakar. Mais tout de même, « Macky Sall dribble le suffrage ».

Le Soleil titre également sur le sujet, soulignant notamment « le niet de Dakar » et « les alternatives de Rufisque et Thiès ». Le quotidien national fait notamment appel à l’éclairage de spécialistes de la décentralisation.

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur la vie après l’école coranique. En effet, l’apprentissage est selon le journal « la porte de l’emploi des talibés ».

En société, Vox Populi rapporte que les mouvements FRAPP et Y’en a marre viennent « au secours d’Assane Diouf », un activiste qualifié « d’insulteur public » en détention depuis six mois sans procès.

L’Observateur révèle des « confidences exclusives sur la secte Mbakerouhou », une nouvelle doctrine religieuse qui a pris forme dans un village de la région de Kolda (sud).

Le journal rapporte aussi « les terribles révélations des syndicats de la Santé » sur le nombre de morts du coronavirus dans les services de réanimation.

En sport, les deux quotidiens spécialisés font focus sur les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne de football. Stades savoure déjà le « choc » Atlético / Chelsea là où Record semble pressé de vivre les « chaudes retrouvailles de Barça / PSG », entre autres rencontres qui vont se jouer à partir de février prochain.

Covid-19 et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent, outre les sujets politiques, sur les mesures prises par les autorités pour contrer la deuxième vague de Covid-19.Selon Le Soleil, « le dispositif de prise en charge sera réactivé » face à la flambée de cas de Covid-19. Le quotidien national note que plusieurs localités ont été « touchées durant le week-end ». Des centaines de cas sont désormais recensés par jour, coupant l’élan de la tendance baissière qui avait fini de s’installer.

Face à la propagation fulgurante de la maladie, L’AS souligne que « le gouverneur (Al Hassan) Sall barricade Dakar ». Les bars, boîtes de nuit et salles de spectacle sont « fermés », souligne pour sa part Vox Populi.

De même, les centres de traitement du coronavirus  sont « réanimés », note Le Quotidien là où L’AS informe que le maire de Ross Béthio a été emporté par la pandémie.

Concernant les politique de décentralisation, notamment le statut de la capitale, le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, soutient que « la ville de Dakar n’a pas sa raison d’être ». Cette position entre en droite ligne avec celle du président Macky Sall qui « démolit » Dakar, titre L’AS.

En politique, EnQuête souligne que « Macky joue et perd ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection en février 2019, « le chef de l’Etat songe à ramener le poste de Premier ministre ».

L’Observateur fait focus sur la « stratégie du silence » de Macky Sall qui semble porter ses fruits avec la « résolution des conflits » au sein de son parti. Au même moment, le président Sall donne de « sales coups à l’opposition » selon Les Echos, qui se demande si le dialogue politique n’est pas qu’une « stratégie politique ».

Toutefois, l’opposition est prête pour la riposte, semble dire Barthélémy Dias qui annonce dans EnQuête la formation imminente d’une « grande coalition ».

En fait divers, Libération et L’Observateur font des « révélations sur un drame », en l’occurrence le décès d’un enfant de 10 mois à la crèche « La Cigogne bleue ». Le bébé est mort après « une asphyxie secondaire causée par une fausse route alimentaire », conclut le certificat de genre de mort. L’affaire est confiée au commissariat de Dieuppeul, un quartier résidentiel de Dakar.

En football, l’ancien international sénégalais Ferdinand Coly raconte son défunt coéquipier Papa Bouba Diop. « Le destin avait choisi son héros parmi nous tous », dit-il à propos de l’unique buteur du match d’ouverture de la Coupe du monde de 2002 entre le Sénégal et la France.

Stades et Record font focus sur le tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne prévu ce lundi. Tous les scénarios sont possibles selon les quotidiens spécialisés. Les clubs espagnols FC Barcelone et Atletico Madrid se présentent « en épouvantails » et pourraient affronter le Bayern Munich, Manchester City, Liverpool ou le Paris Saint-Germain.

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce samedi, traitent pour l’essentiel des explications de Macky Sall sur ses nouveaux « deals » politiques et la deuxième vague du coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.« La Macky formula », barre à sa Une EnQuête, soulignant que le président de la République a profité de la cérémonie de remise du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique pour brandir ses exploits en matière de dialogue à l’échelle nationale. 

Ce dernier « n’est pas que politique, il a été économique, social et il n’était pas question de deal », affirme Macky Sall dans les colonnes du journal. 

A la Une du journal Le Soleil, le chef de l’Etat réaffirme pour qui veut l’entendre qu’il dialoguera « avec tous ceux qui le souhaitent ». L’Observateur informe qu’il est d’ailleurs « en discussion avec d’autres candidats de la présidentielle » après ses retrouvailles avec l’ex-opposant, Idrissa Seck. Celui-ci était arrivé 2ème lors de l’élection de février 2019 et a été récemment nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

Se prononçant spécifiquement sur ce dernier point, Macky Sall déclare dans L’AS que « c’est un deal positif ». Et dans Vox Populi, il explique ses retrouvailles avec Idrissa Seck « c’était dans l’intérêt du pays ». Cela pousse ce dernier journal à arborer cette Une : « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) : Macky sucre le lait d’Idy ».

La flambée des cas de Covid-19 inquiètent les quotidiens sénégalais. Le Quotidien signale que « Dakar se noie » sous la seconde vague de cas positifs au Covid-19 qui la submerge. Mais malgré cela et l’appel de certains à la fermeture des écoles pour stopper la propagation du virus, « les élèves n’auront pas de vacances de Noël ». 

« Le décret pris par le chef de l’Etat relatif aux trimestres et à la durée des vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2020-2021 a fixé les congés du premier trimestre du samedi 30 janvier au lundi 8 février 2021 », informent nos confrères. 

Sous le titre « Le Sénégal dans une ceinture de feu », L’Observateur fait remarquer que « le pays est dans le top 5 de la deuxième vague ». Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, « le Sénégal occupe la cinquième place des pays ouest-africains les plus touchés en 14 jours ».

Le journal relate en outre « la grande désolation de la communauté chrétienne » suite à la réactivation des arrêtés anti-covid-19 qui interdisent tout type de rassemblement, et par ricochet, les célébrations des fêtes de fin d’année. 

En sport, le quotidien spécialisé Satdes s’intéresse à la 12ème journée du championnat d’Angleterre et évoque un « derby sous haute tension » entre les deux clubs de la ville de Manchester.  

Résilience agricole: 60 millions de dollars de la BM à l’Afrique

La Banque mondiale (BM) a approuvé, ce vendredi, un don de 60 millions de dollars à l’Afrique pour renforcer la résilience de l’agriculture.Pour ce faire, l’accent sera mis sur la recherche sur le changement climatique. « Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire », explique un communiqué de la BM.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.

Pour la BM, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

« La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain », justifie-t-elle.

Les interventions du projet AICCRA se concentreront sur six pays (Sénégal, Ghana, Mali, Éthiopie, Kenya et Zambie), mais ses bénéfices concerneront l’ensemble de la région.

« L’appui régional de l’Association internationale de développement  (IDA) est justifié dans la mesure où les bénéfices d’activités visant à produire des savoirs et transférer des technologies ne s’arrêtent pas aux frontières et ne peuvent de ce fait être soutenues par les seuls gouvernements », a souligné Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Le projet AICCRA sera administré par le Centre international d’agriculture tropicale, responsable du programme du CGIAR pour le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Flambée des cas de Covid-19 et nouvelles mesures restrictives à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle flambée des cas de Covid-19 et des mesures restrictives prises pour enrayer la propagation du virus.A travers un jeu de mot en référence au nombre de cas de Covid-19 signalés hier, Le Quotidien informe que « ça 100 mauvais ! » Dans ses colonnes, le journal donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui déclare à propos de la deuxième vague qu’« il faut se rendre à l’évidence, le constater pour l’accepter ». 

Cependant, dans les colonnes de Sud Quotidien, le ministre des Collectivités locales et porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « a apporté un bémol à la sortie du ministre de la Santé en relevant que le Sénégal n’est pas +à l’abri+ d’une seconde vague de la Covid-19 ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Aveu mitigé de l’Etat ».

Mais, le ministre de la Santé reste droit dans ses bottes et affirme à la Une de Libération que « nous sommes dans la deuxième vague ». A l’affiche du journal Le Soleil, il déclare d’ailleurs que « s’il le faut, on corsera les mesures » pour stopper la circulation du virus. 

En attendant d’y voir plus clair, le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a lui, déjà pris les devants et réactivé les arrêtés anti-Covid de son prédécesseur, Aly Ngouille Ndiaye. Vox Populi nous informe ainsi que « les rassemblements (sont) bannis, les plages, terrains de sport, espaces publics et salles de spectacle (sont aussi) fermés ». 

« Le masque (est redevenu) obligatoire dans les transports, les services publics et privés, les marchés et centres commerciaux », poursuit le journal. Cela fait dire à L’AS que « la Covid-19 douche artistes, fêtards et  sportifs ».

L’Observateur revient sur la situation de la pandémie à l’Assemblée nationale après le décès d’une élue et arbore cette titraille : « Assemblée, le virus fait des hauts et débats ; 5 cas confirmés dont 2 dans un état grave ; un médecin de l’hôpital Principal chargé de convoquer discrètement les députés pour des tests ; les nouvelle règles de fonctionnement des plénières ». 

En solitaire, WalfQuotidien s’intéresse à l’ambiance qui règne au sein du parti au pouvoir, l’Alliance Pour la République (APR) et titre : « Saleh, l’homme à abattre ». « Ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh est devenu l’ennemi numéro un au sein de l’APR. Comme par hasard, les premières salves sont parties du cabinet présidentiel. Et l’histoire montre qu’il ne faut pas compter sur Macky Sall pour arrêter la bagarre », écrit le journal. 

En sport, le quotidien spécialisé Stades donne la parole à la veuve de Papa Bouba Diop, Marie Aude Diop qui s’exprime « à cœur ouvert ». A sa Une, le journal reprend ces quelques déclarations de Mme Diop : « J’ai peur de retourner à Lens (France) ; Comment je me suis convertie à l’Islam ; Bouba m’a beaucoup appris de ma nouvelle religion ; Sa maladie a commencé par la paralysie d’une main ; Sa dernière volonté, c’était de rentrer au Sénégal ; La génération 2002, ils ont mon respect ».

Covid-19 : une politique de visas plus ouverte peut favoriser la relance de l’économie africaine (rapport)

L’assouplissement des conditions de déplacements intra-africains pourrait favoriser la relance de l’économie du continent plombée par la pandémie de la Covid-19, souligne le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique, publié ce jeudi.Le rapport conjoint de la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement est catégorique. Il faut aller vers plus d’ouverture. En effet, constatent les auteurs du document, « malgré les gains réalisés, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46 % des pays du continent ».

Partant de ce constat, ils estiment qu’il est essentiel de soutenir les progrès et la dynamique favorables à des déplacements plus faciles en Afrique, si nous voulons atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur nos économies.

La Covid-19 menacerait, selon les experts, les gains économiques du continent au cours des dernières années autant dans le tourisme que dans le secteur des investissements productifs.

« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales pour améliorer leurs perspectives économiques », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif, cité dans le document. Et d’ajouter: « L’ouverture sur les visas aidera l’Afrique à repositionner sa croissance à venir », a-t-il dit.

« Comme le moment est venu de rouvrir et de relancer en toute sécurité les économies en Afrique, il est impératif de mettre en place des mesures qui propulsent le continent et l’ensemble de ses citoyens vers l’avenir. La libéralisation des conditions d’attribution des visas d’un pays est un outil politique qui peut être rapidement adopté pour parvenir à cela », a déclaré, de son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadeur Kwesi Quartey.

Les conclusions, qui découlent de l’Indice, font ressortir la nécessité de donner la priorité à des réponses en matière d’ouverture sur les visas dans les grandes et les petites économies, les gains les plus importants allant aux entreprises, aux investissements, à l’innovation et au tourisme.

Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important à partir du 1er janvier 2021, date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), conclut le document.

Le rapport 2018-2019 de l’ARMP à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel du rapport 2018-2019 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) publié hier, aux côtés d’autres sujets d’actualité.« Positifs aux violations », barre à sa Une Le Quotidien soulignant que « le ministère de l’Economie et des Finances, le Port autonome de Dakar, l’Intérieur, la Lonase… », sont entre autres institutions épinglées par l’auditeur.

« L’ARMP débusque des cafards », titre de son côté Libération avant d’arborer ces sous-titres : « La Poste : opacité totale autour de 946 millions de FCfa ; SNR : des produits d’entretien +payés+, des piles électriques facturées ; Ageroute et Apix : nébuleuse autour de milliards dépensés pour le Ter (train express régional) et des travaux du BRT (Bus Rapide Transit) ; Ministère de l’Environnement : un marché de 13 millions, pour acheter des… ânes, épinglé… »

Cela fait dire à WalfQuotidien que « les mauvaises pratiques persistent ». Et pour L’Observateur, le rapport de l’ARMP révèle « un régime à haut vol ». Toutefois, relativise le Dg de l’ARMP, Saër Niang, dans les colonnes du même journal, « les résultats des 5 cabinets ont révélé une bonne progression dans le suivi  et la prise en charge des recommandations des audits précédents ».

 L’Observateur, relayant une déclaration de Saër Niang, informe que « 6543 marchés publics immatriculés pour un montant cumulé de 2860 milliards FCFA » ont été passés sur la période 2018-2019.

En politique, Sud Quotidien revient sur l’éventuelle validation d’un troisième mandat pour l’actuel président et titre : « Le +Macky+, au piège de la loi référendaire ». A sa page 3, le journal donne la parole au maître de conférences à l’université de Dakar, Pape Mamour Sy, qui déclare : « La seule interprétation plausible (sur la recevabilité ou non du 3ème mandat) est dévolue à la juridiction constitutionnelle ».

WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Com’ à outrance » du gouvernement à travers la rencontre hebdomadaire avec la presse et souligne qu’il s’agit là de « la nouvelle Macky formula ». 

Sur un tout autre sujet, Vox Populi relaie les « craintes » de l’industrie hôtelière et touristique en donnant la parole à Moustapha Kane, secrétaire général exécutif du Syndicat Patronal de l’Industrie Hôtelière du Sénégal/ Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (SPIHS/FOPITS) qui tire la sonnette d’alarme.

« On risque de vivre un désastre social et économique avec la crise du Covid. (…) C’est le tourisme international qui risque de voler en éclats et ce ne sera pas seulement le cataclysme pour nos entreprises », avertit M. Kane, soulignant que « le temps presse (et qu’il) est urgent de mettre en œuvre les directives présidentielles ».

EnQuête consacre sa parution du jour à l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et arbore cette titraille : « La grande incertitude. Johnny West, fondateur d’Openoil, vient de publier un rapport qui douche les espoirs fondés sur le pétrole et le gaz. +Le secteur offshore n’apportera aucune contribution significative aux finances publiques du Sénégal+. La menace vient des véhicules électriques ; un risque d’endettement de Petrosen. Pour le gaz, les prix ont chuté sous l’impact émergent de l’offre excédentaire de gaz naturel liquéfié ».

La campagne arachidière et la protection des huiliers préoccupent Le Soleil qui informe que « Macky insiste sur la surtaxe à l’exportation » pour assurer leur survie face aux concurrents chinois.

Le GIABA invité à souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment d’argent

Après 20 ans d’existence, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)doit souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT), a estimé, mercredi, son Directeur général, Kimelabalou Aba.« Nous projetant dans les 20 prochaines années, j’imagine une institution qui fera la fierté de l’Afrique ; par conséquent (…), faisons entendre notre voix, prenons la parole et soufflons sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de sa prolifération avec tous les outils à notre disposition », a dit M. Aba.

Intervenant lors d’une conférence virtuelle dans le cadre de la célébration des 20 ans du GIABA, il a souligné que l’institution continue d’être confrontée à plusieurs défis, au nombre desquels la faible volonté politique à mener le processus de LBC/FT à bien.

« Le GIABA doit aussi, a poursuivi Kimelabalou Aba, relever les défis d’un financement insuffisant pour la mise en œuvre des programmes de LBC/FT, d’une faible capacité (tant humaine qu’institutionnelle) des États membres dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT, et des défaillances dans le cadre juridique national et dans la coordination et la collaboration nationales entre les autorités compétentes  ».

Parmi ces défis, figurent également le faible niveau de coopération régionale et internationale, les complexités dans l’administration des dispositifs de LBC/FT, la lenteur dans l’introduction des changements législatifs dans la région, les faiblesses régionales spécifiques (défis liés à la géographie, conflits armés, conflits ethniques et religieux, crime organisé et corruption), et la nature informelle de la région et son économie basée sur les espèces.

Toutefois, M. Aba s’est réjoui, entre autres réalisations, de l’achèvement du premier cycle des évaluations mutuelles des États membres pour évaluer leur conformité aux Recommandations du GAFI et résoudre les lacunes identifiées, de l’adoption des lois de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par tous ses États membres, de la mise en place des Comité Interministériels de Coordination de la LBC/FT au niveau national dans les Etats membres  et de la mise en place et opérationnalisation des Cellules de Renseignement Financier (CRF), dont certaines sont désormais membres à part entière du Groupe Egmont.

Il en est de même de la publication de plus de vingt (20) rapports de recherche et de typologie qui aident à faciliter la compréhension des risques, tendances, méthodes et techniques de LBC/FT utilisées par les criminels pour mener leurs activités néfastes et de la facilitation et appui à la réalisation des évaluations nationales des risques de BC/FT dans les États membres pour leur permettre de concevoir des stratégies pertinentes pour juguler les risques identifiés.

Afrique: une relance économique modérée en 2022 (panélistes)

L’Afrique peut connaître une relance économique modérée en 2021, mais n’atteindra probablement pas les niveaux de croissance de 2019 avant 2022, selon différents analystes dont David Rogovic, vice-président et analyste principal du Groupe Risque Souverain de Moody’s Investors Service.« Le FMI estime qu’il faudra nécessairement mobiliser 345 milliards dollars US au cours des trois prochaines années pour aider les pays à se rétablir complètement des effets économiques de la Covid-19, alors que l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20 ne permettra de fournir aux pays éligibles que 6,5 milliards US$ jusqu’en juin 2021 », rapporte un communiqué de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

Il rend compte d’une table ronde virtuelle tenue à Nairobi (Kenya), au cours de laquelle, Manuel Moses, le nouveau Directeur général de l’ACA, a insisté sur l’importance des partenariats pour aider les économies africaines à se relancer suite à cette pandémie sans précédent.

Ce qui pousse les analystes à faire remarquer que les prévisions ne sont pas vraiment surprenantes étant donné que les pays africains susceptibles d’être les plus solides sont ceux qui, comme le Sénégal et l’Ouganda, implémentaient déjà avant la pandémie, des politiques fiscales et monétaires saines, tandis que les pays qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie devraient connaître une aggravation de leur situation avec un degré d’endettement atteignant 60 % du PIB en 2020 contre 40 % en 2015.

Comme l’a mentionné Khalifa Sarr, Conseiller auprès du ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal est classé deuxième sur 36 pays au niveau mondial pour sa riposte à Covid. Selon lui, cela n’aurait pas été possible, si le gouvernement n’avait pas mis en œuvre un programme de résilience économique et sociale de 1,7 milliard de dollars US au début du mois d’avril 2020, ce qui représente 7% de leur PIB.

M. Sarr a également fait remarquer que la communauté internationale devrait reconnaître que toutes les dettes ne sont pas égales. Ce programme socio-économique du Sénégal, a-t-il ajouté, a le mérite d’avoir sauvé des milliers de vies et renforcé les infrastructures sociales qui protégeront contre de futures pandémies, tout en s’ajoutant à la prochaine phase de leur programme de relance visant à attirer le secteur privé, grâce à un nouveau cadre de Partenariat Public-Privé et à des politiques qui allégeront la bureaucratie pour les investisseurs.

L’Ouganda a aussi, de son côté, adopté une position proactive. Bien qu’il soit en pleine période d’élection présidentielle, Moses Kaggwa, Directeur des Affaires économiques au ministère des Finances, a fait remarquer que le pays devrait connaître une croissance de 2,9% cette année et de 3,5 à 4% en 2021, ce qui fait de lui l’une des meilleures performances africaines.

De plus, en mettant l’accent sur la création d’emplois dans le secteur agricole, qui emploie 70% de la population, l’Ouganda est en train de renforcer la valeur ajoutée de certaines de ces exportations, outre le tourisme intérieur, tandis que la Banque de Développement de l’Ouganda (Uganda Development Bank) comble le déficit de financement actuel dans les secteurs manufacturier et agroalimentaire.

S’agissant du Ghana, il a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsque le pays sortira de la pandémie, selon Samuel Arkhurst, Directeur de l’Economie et Directeur du Trésor et de la Division de la gestion de la dette.

En outre, ce pays d’Afrique de l’Ouest a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsqu’il sortira de la pandémie.

Sénégal : décès de Marie Louise Diouf, députée de la majorité

L’élue de Grand Yoff (Dakar), Marie Louise Diouf dite Loulou, est décédée ce mercredi des suites d’une maladie, a annoncé le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, sans révéler la nature de la pathologie.La parlementaire issue de la majorité présidentielle, serait décédée de la Covid-19, selon plusieurs médias consultés par APA. Une enquête a été ouverte au niveau de l’hémicycle pour identifier ses derniers contacts, selon des confrères.

A l’annonce de la disparition de la députée, le marathon budgétaire en cours à l’Assemblée nationale a été interrompu. Il reprendra cet après-midi.

Le projet de budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique qui était débattu à l’annonce de cette disparition a été adopté sans débat par les élus.

La politique en taille patron dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques notamment la rencontre entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko.« Un contact barrière », barre à sa Une Le Quotidien affirmant que « une alliance (entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall est) en gestation pour contrer les retrouvailles Macky-Idy ». Affirmatif, L’AS soutient que « Khalifa (est) aux côtés de Sonko ». Pour Vox Populi, cette rencontre est un « signal fort de Khalifa au pouvoir ».

L’Observateur révèle « les secrets de la rencontre Sonko-Khalifa » et soutient qu’il s’agit là de « la stratégie pour forcer la main à Macky Sall ». Le leader de Pastef/les patriotes, Ousmane Sonko et le président du mouvement Taxawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, se sont rencontrés lundi pour discuter de la stratégie à mettre en place pour obliger l’Etat à respecter le calendrier électoral.

En politique toujours, Sud Quotidien s’intéresse au supposé projet de loi d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall et titre : « Macky à quitte ou double ! » Dans ses colonnes, le journal informe que « selon plusieurs sources, et relayé par la presse ces derniers jours, un projet de loi visant à amnistier les infractions économiques et financières, est dans le circuit ; (…) Un jeu à quitte ou double auquel se livre le chef de l’Etat qui semble être dans la logique de rassembler la grande famille libérale. Mais à quel prix ? », s’interrogent nos confrères.

Si cette rumeur se confirme, Karim Wade et Khalifa Sall condamnés pour délinquance économique et financière, tout comme d’autres responsables politiques soupçonnés de l’être, ne pourront plus faire l’objet de poursuites judiciaires.

Sous le titre « Le jeu trouble du chef », EnQuête s’intéresse aux ralliements tous azimuts à la majorité et note que « le chef de l’Etat brasse large et rallie à sa cause tous les transfuges du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et même au-delà ».

« Cet activisme se fait au détriment de l’APR qui est l’ombre de lui-même, selon le Pr Moussa Diaw. (Ce dernier affirme d’ailleurs que) +Macky Sall ne veut pas que ses amis d’hier se retournent contre lui. Cela pourrait être dévastateur+ », relate le quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur le coût de la connexion qui freine le développement du numérique et arbore ce titre : « La cherté de l’Internet fâche Macky ». En sous-titre, le journal donne la parole au président Sall qui déclare : « Je m’adresse aux compagnies de télécommunications ainsi qu’aux opérateurs : des efforts plus soutenus restent à faire pour réduire le coût de la connexion ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à l’attribution du « Prix Macky Sall » et informe qu’il a été décerné au « Programme thématique de recherche-santé ». Lors de cette cérémonie, « le chef de l’Etat (a plaidé) pour le Cames et la recherche », souligne le journal.

L’Observateur relaie par ailleurs « l’alerte du corps médical contre le vaccin anti-Covid ». « (…) pour certains acteurs de la santé, les vaccins sortis du lot de l’OMS ne rassurent pas. Ils invitent les autorités sénégalaises à jouer la carte de la prudence », signale le journal.

Le Sénégal au chevet d’une athlète de 42 ans, alitée depuis 2012

La maladie de la championne d’athlétisme Kène Ndoye a trouvé un écho positif auprès des autorités sénégalaises, qui ont débloqué dix millions FCFA pour les soins.Après l’hommage national rendu vendredi dernier au défunt footballeur Papa Bouba Diop, la toile sénégalaise a pris fait et cause pour l’ex-internationale Kène Ndoye. Championne d’Afrique du saut en longueur et du triple saut entre 2000 et 2004, sa maladie a été rendue publique par un internaute sur Facebook, dénonçant le laxisme de l’Etat sur des situations pareilles que vivent d’anciens sportifs qui ont honoré le drapeau national.

« Elle vit dans un dénouement total, laissée à elle-même et ne pouvant compter que sur sa mère qui la couche et la soulève. Sa situation actuelle est une honte pour le Sénégal. (…) Qu’on n’attende pas qu’elle meurt pour lui rendre hommage : aidons la à retrouver sa santé, à défaut de lui payer ses primes de 2006 pour au moins soulager sa mère », s’était indigné Modou Guèye Seck sur sa page.

Son message est devenu viral dans les réseaux sociaux et n’a pas tardé à faire réagir les autorités. Selon plusieurs médias dont le quotidien national Le Soleil, le ministère des Sports a débloqué la somme de 10 millions pour appuyer l’ancienne championne.

Le journal informe même que le président de la fédération de la discipline, accompagné d’une délégation, s’est rendu hier lundi au domicile de Kène Ndoye pour lui remettre l’enveloppe octroyée par l’Etat.

« Depuis que je suis malade, je n’ai eu aucune assistance ni du ministère des Sports encore moins de la fédération », a précisé au passage à ses visiteurs celle qui est 13 fois médaillée d’Afrique, une fois au Mondial et à deux reprises aux Jeux islamiques.

Afrique: plaidoyer pour l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires

Les organisations qui luttent contre la faim et la malnutrition en Afrique, doivent relever le défi de l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires, a affirmé, ce mardi à APA, un expert.« L’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires est un point sur lequel nos organisations comme Action contre la faim et World vision (…) travaillent depuis un certain nombre d’années, souvent se référant à des textes de politiques existantes pour voir dans quelles mesures ils sont sensibles aux questions et aux enjeux nutritionnels », a expliqué Cédric Bernard, Conseiller technique sécurité alimentaire et moyens d’existence au Bureau régional d’Action contre la faim basé à Dakar et qui couvre l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il prenait part à un webinaire consacré aux résultats des travaux initiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’intégration de la nutrition dans les secteurs clés de production, à savoir l’agriculture, la pêche, la pisciculture et la foresterie.

L’animation et la coordination du processus dans les pays ciblés par ce projet ont été réalisées par Action Contre la Faim (ACF), principalement sous forme de webinaires. L’objectif est de contribuer à développer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux pour optimiser la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et des investissements afin d’accélérer les progrès dans la lutte contre la malnutrition.

Selon Cédric Bernard, l’idée est de discuter de l’approche innovante pour essayer d’intégrer les aspects nutritionnels dans les systèmes alimentaires et dans les secteurs qui ont un lien avec l’agriculture, mais plus spécifiquement les secteurs de la production végétale, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la foresterie.

« Il était question d’essayer de repartir à la fois des aspects théoriques mais également des aspects pratiques pour voir comment dans les projets et les programmes en cours et à venir, on peut intégrer ces aspects là pour avoir un impact en termes de résultats probants », a ajouté le conseil d’ACF.

Il s’agit également de préparer le terrain pour l’intégration des interventions agricoles sensibles à la nutrition au sein des programmes, des politiques et des projets locaux, nationaux et régionaux. En outre, ce processus contribuera à l’atteinte de l’objectif stratégique 1 de la FAO qui vise à « éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition».

Car, a indiqué Dr Abdou Badiane, expert en nutrition au bureau de la FAO-Sénégal,  « (…) la Covid-19 nous a montré qu’on doit travailler autrement en se basant sur nos produits avant d’aller voir ailleurs. (…) Si on parvient vraiment à maitriser (…) une bonne production et une bonne accessibilité des différents aliments, on peut aller vers une bonne alimentation, en tout cas pour les Sénégalais».

Initié depuis avril 2020 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce processus de consultations régionales implique sept pays d’Afrique francophone subsaharienne : le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Tchad.

Sénégal : le père d’un migrant décédé condamné à un mois ferme

Trois pères de famille ont été reconnus coupables mardi par le tribunal de Mbour, à 80 km de Dakar, de mise en danger de la vie de leurs enfants en les embarquant sur des pirogues à destination de l’Europe.Le juge n’a pas suivi la volonté du procureur. Il avait requis deux ans d’emprisonnement contre les trois parents dont celui de Doudou Faye, cet adolescent qui caressait le rêve de devenir footballeur professionnel en Europe avant de mourir en octobre dernier sur les eaux de l’émigration dite clandestine. Ses co-prévenus ont eu moins de peine, vu que leurs enfants sont des rescapés.

Mais les trois contrevenants sont tous condamnés à deux ans dont un mois ferme. Le tribunal les a relaxés du délit de complicité de trafic de migrants avant de retenir l’infraction de mise en danger de la vie d’autrui.

Le cas tragique du jeune Doudou a suscité émotion et indignation au Sénégal, et à l’étranger. Son père avait payé 250.000 FCFA à un passeur sans parler du projet à la mère de l’adolescent. Pour le procureur, ceux qui ont laissé partir leurs enfants dans ces conditions ont fait preuve de grave négligence en organisant leur voyage.

Depuis quelques mois, les départs reprennent de plus belle, depuis les plages de Mbour, Dakar ou encore Saint-Louis. Des dizaines de candidats au voyage sont entassés sur des pirogues surchargées qui tentent de rejoindre l’Espagne en dépit de conditions météorologiques  difficiles dans l’Atlantique en cette période de l’année.

Les récits dramatiques se succèdent dans les journaux : des embarcations qui prennent l’eau, des moteurs en surchauffe et des pêcheurs ramenant des corps.

Face à cette recrudescence, le président Macky Sall a instruit le mois dernier les ministres concernés et des forces de défense et de sécurité à veiller « sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral ».

Covid-19, politique et faits divers dominent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets de la Covid-19 aux faits divers, sans oublier l’actualité politique.« L’alerte des syndicats », barre à sa Une Sud Quotidienqui dénonce le non-respect du protocole sanitaire dans les écoles sur fond de… seconde vague de covid-19. Dans ses colonnes, le journal donne la parole au secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saems), Saourou Sène, qui déclare : « Le moyen le plus rapide de faire la propagation du virus, c’est qu’il entre à l’école ». 

Son collègue, secrétaire général national du Cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire(Cusems/authentique), Dame Mbodj, estime qu’: « avec la flambée des cas, la logique voudrait qu’on ferme les écoles ». 

EnQuête se focalise sur la riposte contre le coronavirus et arbore ce titre : « Le vaccin de la peur ». « Alors que les autorités craignent une deuxième vague de la pandémie au Sénégal, la course effrénée pour un vaccin se fait sans toutes les précautions et respect des étapes préétablies. Au risque d’exposer les populations à une solution aux conséquences non-maîtrisées », alerte le quotidien.

Le même journal donne ensuite la parole au Pr Didier Raoult qui se montre « sceptique » face aux dernières annonces prometteuses sur les vaccins contre la pandémie. A l’en croire, « c’est de la science-fiction, de la publicité… »

L’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara revient à la Une des quotidiens sénégalais. Le Quotidien, use d’un jeu de mots et affiche : « Karabinée ! ». En sous titres, le journal informe que « Mes El Hadj Diouf et Bamba Cissé (chargés de défendre les disciples du marabout) se désistent, (les) 42 inculpés (ont été) placés sous mandat de dépôt, le marabout confie l’affaire à Serigne Touba (fondateur de la confrérie soufie des mourides) ». 

Sous le titre « La Justice ferme la bizuterie Kara », L’Observateur que les « membres du Diwane (ont été) envoyés en prison pour traite de personnes, actes de torture et blanchiment de capitaux… ». « Ils risquent entre 10 ans et les travaux forcés à perpétuité », poursuit le journal. 

En politique, WalfQuotidien s’intéresse au message d’Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Joe Biden et titre : « Le faux pas protocolaire de Idy ». 

« Ses pourfendeurs le dépeignent comme quelqu’un de pressé voire trop pressé. Mais, Idrissa Seck ne fait rien pour se départir de cette étiquette qui lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Après sa note nommant Coumba Ngouye Thiam où il dégage les airs d’un  chef d’Etat avec des formules solennelles et ronflantes, genre +Vu la Constitution…+ ; + Vu la loi numéro…+, Idrissa Seck sombre dans la récidive. Son dernier faux pas protocolaire, c’est ce message qu’il a envoyé au… Président élu des Etats-Unis. Une missive dans laquelle il félicite Joe Biden d’avoir nommé Cécilia Elena Rouse comme chef du CEA (Council Of Economic Advisors) qui est l’équivalent du Cese », écrit WalfQuotidien.

L’AS revient sur la cherté des tarifs de l’autoroute à péage et soutient que « Mansour Faye prend la défense de Eiffage (le gestionnaire) ». Dans les colonnes du quotidien, le ministre des Infrastructures nargue les usagers et déclare : « Ceux qui ne peuvent pas payer n’ont qu’à prendre la route nationale ». 

Le Soleil reprend cette autre déclaration de Mansour Faye : « Le Ter (train express régional) fonctionnel au 2ndsemestre de 2021 ». Selon nos confrères, « les essais vont démarrer en janvier, l’exploitation au second semestre ».