Justice et éducation parmi la diversité de sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets allant du malaise au sein de la magistrature aux problèmes d’organisation de l’examen du CFEE, en passant par la crise malienne, les faits divers et le football.EnQuête constate que « la magistrature va mal » à cause de la guerre au sommet entre les juges Ousmane Kane et Yaya Amadou Dia. « Offensif et dur », le premier a « fracassé » hier son collègue qui l’accuse de corruption dans une première lettre publiée la veille.

Par ailleurs, souligne le journal, le Garde des sceaux est attendu pour « arbitrer dans ce dossier explosif, sur sa table depuis 4 mois ».

En revanche, « le juge Kane se blanchit » des accusations de corruption dans Vox Populi, mais « avoue avoir reçu un terrain du maire de Kahone (centre) ». Il accuse le président Yaya Amadou Dia de vouloir « avoir ses supérieurs hiérarchiques à ses pieds par l’invective et la délation, donc la terreur ».

« Ousmane sort sa Kane », ironise comme à son habitude Le Quotidien, reprenant le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack qui estime que « Yaya Dia est d’une particulière méchanceté ».

Sur le point de chute du président malien déchu, L’Observateur inscrit « Dakar parmi les destinations de IBK ». Mais pour le moment, « nous n’avons reçu aucune demande officielle », précise le ministère des Affaires étrangères.

Par la même occasion, le journal explique pourquoi le Sénégal est devenu « terre d’asile des déchus du pouvoir » là où Vox Populi se pose toujours la question de savoir si Ibrahim Boubacar Keita sera « exilé à Dakar ».

Donnant son avis sur le coup d’Etat des militaires maliens, l’ancien CEMGA, général Mansour Seck, fait savoir que « personne ne sait ce qu’ils ont dans la tête » quand ils sont au pouvoir.

Sur la Covid-19 au Sénégal, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) « dévoile le scandale » des gels hydroalcooliques utilisés dans la lutte contre la pandémie, rapporte L’AS. Dans son rapport, l’IFAN renseigne que neuf sur 14 types de gels utilisés au Sénégal ne sont pas de bonne qualité.

Dans Vox Populi, un praticien note que « des patients présentent des problèmes d’ordre psychologique » dans le cadre du coronavirus.

Sur l’éducation nationale, le même journal constate que « des élèves passent l’examen de l’entrée en 6e, les pieds dans l’eau ». Ces inondations ont été notées dans la banlieue dakaroise, selon EnQuête. Il souligne que « candidats au CFEE et enseignants pataugent » là où Le Quotidien note que « les candidats cogitent les pieds dans l’eau ».

Par ailleurs, le ministère de tutelle précise dans L’AS que « c’est l’eau qui les a trouvés là-bas au moment de la dernière épreuve ».

En fait divers, Libération rapporte qu’une fille de 13 ans a été enlevée à Yoff puis « transformée en esclave sexuelle » par deux « monstres » qui sont déjà entre les mains de la Section des mœurs. Pendant 10 jours, confie le journal, la mineure « satisfait, sous la menace et les coups, les fantasmes de pédophiles ».

Les cahiers vacances du quotidien national Le Soleil présentent ce samedi du Kankurang, du Kumpo et de l’Essamay entre autres : « Des masques (qui sont un) symbole de symbiose ethnique » en Casamance (sud).

En football, Stades se met à l’affiche de « l’explosif PSG / Bayern », finale de la Ligue des champions prévue dimanche soir à Lisbonne. Pour Record, c’est « Paris (qui est) à l’assaut de l’ogre Bayern ». L’équipe allemande a remporté la compétition à cinq reprises là où la formation francilienne se présente à sa première finale de C1.

Mais avant tout, note Stades pour apporter une touche sénégalaise dans ce duel franco-allemand, c’est Idrissa Gana Guèye qui « veut succéder à Sadio Mané ».

Sur les transferts, leur compatriote Edouard Mendy, gardien titulaire de Rennes en France, est annoncé à Chelsea « pour prendre la place de Kepa ».

Lutte contre le blanchiment d’argent: la qualité des données reste un défi (Dg GIABA)

La mauvaise qualité des données sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) reste un défi à relever par les pays membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), a soutenu, vendredi, son Directeur général, le juge Kimelabalou Aba.« Le GIABA est toujours confronté à plusieurs défis, au nombre desquels, la mauvaise qualité des données (qui) reste un défi pour faire progresser les travaux liés à la LBC/FT dans la région. Car de nombreux pays manquent de données fiables et accessibles », a notamment dit le Togolais Kimelabalou Aba.

Il animait une conférence de presse virtuelle en prélude à la 33e réunion plénière du GIABA qui se tiendra par vidéoconférence du 24 au 28 août 2020.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Dg du GIABA a également cité d’autres défis relatifs au faible niveau de connaissance et d’implication en matière de LBC/FT dans la région et au grand fossé dans la pénétration et la qualité d’Internet dans les régions. Ce qui rend, selon lui, l’engagement virtuel assez difficile à entreprendre.

Dans ce contexte de Covid-19, M. Aba a affirmé que sa structure a continué à s’efforcer et à être le chef de file dans la région et à assurer la sécurité et la solidité des dispositifs financiers et des économies des États membres de la CEDEAO et d’autres Etats membres.

Cela a été matérialisé par l’organisation de programmes majeurs et importants. Ces derniers comprennent un atelier virtuel d’examen/validation d’un travail de recherche portant sur le renforcement des capacités pour une supervision efficace des Entreprises et Professions Non Financières Désignées (EPNFD) en Afrique de l’Ouest ; un atelier national virtuel sur le renforcement de la conformité à la LBC/FT par les EPNFD (négociants des métaux précieux et des pierres précieuses) de la Sierra Léone.

« Nous avons tenu également un atelier régional virtuel sur la mise en œuvre des exigences en matière d’information sur les bénéficiaires effectifs et deux réunions régionales avec les parties prenantes/Correspondants Nationaux et Responsables des Cellules Nationales de Traitement des Informations Financières (CENTIF) sur la planification des programmes et la réorientation des efforts en vue d’obtenir des résultats et de garantir que la pandémie n’entraîne pas de lacunes dans les efforts de LBC/FT de notre espace », a indiqué Kimelabalou Aba.

La posture de Macky Sall sur le Mali en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des sanctions prévues par la Cedeao sur le Mali après le coup d’Etat du président Ibrahim Boubacar Keita.Sur les sanctions des chefs d’Etat de la Cedeao, EnQuête note des « dissensions entre ADO et Macky ».

Candidat controversé à un 3e mandat, le président ivoirien « représente l’aile dure qui veut mettre au pas les putschistes ». Toutefois, son homologue sénégalais ne veut pas de sanctions « qui vont enfoncer le peuple malien dans la galère », ajoute le journal.

L’Observateur titre aussi sur « le coup d’Etat de Macky Sall », notant que le plan du chef de l’Etat sénégalais est enfoui dans les « impératifs humanitaires » du Mali.

Le Quotidien nous plonge dans « les coulisses du sommet » des chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise malienne. Le Nigérien Issoufou, l’Ivoirien Ouattara et le Guinéen Condé étaient « pour une intervention militaire », mais le Sénégalais Macky Sall a dit « niet ».

Mais d’après ce journal et Vox Populi, les chefs d’Etat « exigent le rétablissement immédiat » de Ibrahim Boubacar Keita, le président malien démissionnaire sous la contrainte.

Pour Le Témoin, le président sénégalais réalise un « joli coup diplomatique » en sauvant « le Mali de d’asphyxie ». Contre les jusqu’au-boutistes de la Cedeao menés par le président Ouattara, partisans de la fermeture totale des frontières, Macky Sall « a réussi à arracher un couloir humanitaire ».

Vox Populi souligne ainsi que Macky Sall « impose à ses pairs l’allègement de l’embargo sur le Mali ».

Sur un autre sujet portant sur les magistrats qui « se trainent dans la boue » au Sénégal, Vox Populi note que « le juge Dia accuse le juge Kane d’être corrompu ». Yaya Amadou Dia déballe longuement dans sa lettre contre Ousmane Kane « qu’il accuse même d’avoir libéré un condamné à la perpétuité ».

Ce dernier réplique dans le même journal et précise qu’il n’est « pas sa première victime. Il veut encore nuire ».

Mais pour L’AS, le juge Yaya Dia « accuse au détail près » son collègue Ousmane Kane, faisant dire à Le Quotidien que la magistrature sénégalaise est « dans tous ses états ».

Sur le stockage des produits chimiques au Port de Dakar, Libération souligne que les 3050 tonnes de nitrate sont présentes au Môle 3 « depuis 25 jours ». Le Port évoque « un simple transit et un enlèvement imminent ».

Les bonnes feuilles du brûlot de l’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall sont également revenues dans la plupart des journaux. Dans « Le Protocole de l’Elysée », M. Sall raconte « l’orage » dans le bureau de Macky et « l’excès de zèle » de l’ancien Premier ministre Mohammed Boune Abdallah Dionne, rapporte Les Echos.

En football, Stades titre sur la « finale de rêve entre l’ambitieux et l’aristocrate », soulignant que PSG – Bayern est une « histoire de chocs à tous les étages ».

Record se demande par ailleurs si le Bayern Munich a montré des faiblesses par rapport à la défense et la physique entre autres. Le milieu parisien Marco Verratti relativise et précise que l’équipe allemande est « très forte, très physique ».

Mais avant ce défi prévu dimanche, la finale de la Ligue Europa, elle, se joue ce vendredi soir. Selon Record, on saura si l’Inter de Milan peut « priver Séville d’un 6ème sacre ».

Justice, environnement et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du malaise dans le syndicat des magistrats à la polémique sur le stockage de produits chimiques au Port de Dakar, en passant par la tension actuelle au Mali.L’AS note un profond malaise à l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et livre « les dessous de la bruyante démission du juge Ousmane Kane ».

Pour Vox Populi c’est « une querelle de générations dans la magistrature », avec des « vieux et jeunes magistrats (qui) s’étripent ». Premier président de la Cour d’Appel de Kaolack (centre), Ousmane Kane est « exaspéré par les jeunes magistrats insulteurs de leurs aînés ».

Souleymane Téliko, président de l’UMS, promet de lui donner « la réponse qui sied ».

Le Quotidien souligne que cette démission du président de la Cour d’Appel de Kaolack met l’« Union dans un malaise sérieux ». Pour le juge Kane, « le combat pour le changement du système ne sera pas gagné, seule, par l’UMS ».

Libération titre sur le contrat à polémique entre Senelec et Akilee et souligne que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « lave Makhtar Cissé », l’ancien directeur de la Société nationale d’électricité et actuel ministre du Pétrole et des Energies. La cellule d’enquête de l’ARMP note en effet que « les conditions de création d’Akilee sont conformes avec le droit commun des sociétés commerciales ».

Sur un autre sujet, le journal estime que le Port autonome de Dakar « n’a pas tout dit » sur le nitrate d’ammoniac stocké au Mole 3, soulignant que le ministère de l’Environnement s’est opposé au transfert du produit à Diamniadio.

L’Observateur note par ailleurs que ce ministère « s’en lave les mains » malgré la menace d’explosion comme cela était le cas il y a quelques jours dans la capitale libanaise Beyrouth. Le journal précise que le Port est « sommé de sortir le produit dangereux du pays ».

En Conseil des ministres hier mercredi, Le Soleil rapporte que le président « Macky Sall demande l’audit et la sécurisation des dépôts » de produits chimiques.

L’Observateur informe par ailleurs que son ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, publie un livre qui a « touché au cœur » l’actuel régime.

Le brûlot fait de terribles révélations du « Protocole de l’Elysée », sans omettre « les SMS de Boun Abdallah Dionne, le pied de grue de Aliou Sall, la colère du président » entre autres.

Sur un autre sujet, EnQuête note que « la Cedeao asphyxie le Mali » par un « embargo » après que des militaires ont forcé le président Ibrahima Boubacar Keita à la démission. La junte tend malgré tout la main aux organisations sous-régionales et internationales là où la France et la société civile africaine « se placent aux côtés du peuple malien ».

Dans le quotidien national Le Soleil, un enseignant en droit international trouve « la réaction de la Cedeao pertinente ».

L’Observateur analyse la position du Sénégal « face au piège de la crise malienne ». Bakary Sambe, spécialiste des questions de conflits et de paix, y explique que « les jihadistes auront les cartes en main si… ».

En sport, le journal parle des « nouvelles clés » des arbitres contre Alioune Sarr, le président du CNG de lutte avec lequel ils sont en conflit. Pendant ce temps, « des hommes armés ouvrent le feu sur l’ancien lutteur Boy Kairé » à la suite d’un cambriolage de son domicile.

En football, Stades présente « le calendrier infernal qui attend les Lions » pour les éliminatoires de la CAN et le Mondial 2022.

En Ligue des champions, une « finale XXL » est prévue dimanche entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich. Record estime que c’est un duel franco-allemand dont l’objectif sera la « belle ».

Le coup d’Etat au Mali tient en haleine les quotidiens sénégalais

La démission sous contrainte du président malien Ibrahima Boubacar Keita est le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA.La crise sociopolitique au Mali aboutit à la prise du pouvoir par l’armée, note L’AS dans sa Une avant de préciser que le président IBK « démissionne sous contrainte ».

« IBK désespéré », souligne Le Quotidien, soulignant que l’Armée malienne obtient la démission du chef de l’Etat et la dissolution de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, la Cedeao met le Mali « en quarantaine » après le « putsch militaire » là où le Sénégalais Macky Sall et d’autres chefs d’Etats sont attendus « à Bamako demain ». Pour l’analyste politique Yoro Dia, « IBK a fait perdre 7 ans à son pays » qui n’a plus le contrôle sur une grande partie de son territoire à cause de terroristes et de rebelles.

Toutefois, EnQuête note un « saut vers l’inconnu » après la démission du président et la situation confuse au Mali. Le journal fait en même temps le récit « d’une folle journée marquée de scènes de liesse populaire » et l’arrestation d’IBK, du président de l’Assemblée nationale, des ministres et généraux de l’armée.

C’est « le retour des coups d’Etat au Mali », note Vox Populi soulignant que cette issue a eu lieu après des semaines de manifestations du Mouvement du 5 juin contre IBK. « Je ne veux pas que du sang soit versé pour mon maintien aux affaires », a déclaré tard dans la nuit de mardi à mercredi ce dernier, détenu au camp militaire de Kati, à 15 km au nord de Bamako.

Mais avant cette déclaration, la Cedeao avait décidé de fermer ses frontières et menacé les militaires putschistes de sanctions, rapporte le journal.

« La Cedeao suspend le Mali de tous les organes de décision », barre dans sa Une le quotidien national Le Soleil. L’institution communautaire « exige la libération immédiate de IBK, décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ». Elle prévoit en outre des « sanctions » contre tous les putschistes et leurs collaborateurs.

Au plan national, le secteur privé « loue la confiance de Macky » Sall qui a demandé à tous les adjudicataires sénégalais qui répondent aux critères de se regrouper pour gérer ensemble la concession de la plateforme logistique pétrolière lancée par le Port autonome de Dakar (PAD).

Par ailleurs, L’Observateur note que « le Port de Dakar (est) sous une menace explosive » pour cause de transit et stockage de « marchandises dangereuses ». Il s’agit de 3050 tonnes de nitrate d’ammonium arrimées au Môle 3, « soit plus que les 2700 tonnes qui ont explosé au port de Beyrouth ». L’évacuation du produit est « suspendue à un agrément du ministère de l’Environnement » là où les experts en sécurité disent leurs « inquiétudes ».

Sur la Covid-19, Le Quotidien note que les jeunes ne sont « pas à l’abri » là où L’AS souligne que « l’OMS s’inquiète sur les cas âgés entre 20-40 ans ».

En fait divers, Libération rapporte que l’ancien policier arrêté pour braquage d’un magasin chinois à Dakar « essaie encore de se faire la belle » à la prison du Cap Manuel où il est détenu. C’est « une tentative d’évasion spectaculaire », parce que Mouhamed Gassama et son complice Adama Diouf, « inculpés hier », « avaient réussi à franchir le premier obstacle du mûr de clôture de la prison ».

En football, Stades salue la « victoire en toute maîtrise » du Paris Saint-Germain face à Leipzig (3-0). Ainsi le PSG est « à un match d’une première étoile européenne ». Record note pour sa part que le milieu sénégalais du club francilien est « sur les pas de Sadio » Mané.

Ce dernier, élu meilleur joueur de la saison par les fans de Premier League, promet de « pousser plus fort pour être meilleur ».

Le coronavirus se propage dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets sur fond de Covid-19.Face à l’accroissement des cas positifs et décès dus à la Covid-19, EnQuête s’interroge : « Faut-il confiner Dakar ». Selon des experts interrogés par le journal, seul un confinement de la capitale peut enrayer l’explosion des cas de coronavirus. « On coupe Dakar du reste du pays. Il faut être courageux, surtout qu’on va vers le Magal », préconise un scientifique.

Evènement phare de la communauté mouride, « le Magal peut briser les barrières », estime dans Vox Populi le professeur Massamba Diouf.

Si beaucoup pensent que ce n’est pas une idée de le tenir dans ce contexte pandémique, il recommande de transformer « la menace en opportunité ». Pour Pr Diouf, « Dakar pourra très facilement atteindre son pic, le dépasser pour qu’on assiste à une inversion des indicateurs ».

L’Observateur s’avance vers la commune balnéaire de Saly où des habitants racontent « les drames de l’amour à distance » à cause de la fermeture des frontières. Par la faute de la Covid-19, l’un d’eux confie qu’il s’achemine vers la rupture avec sa copine française là où un autre soutient qu’il fait tout pour sauver sa relation avec sa conjointe qui veut vendre sa résidence à Somone.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur la reprise du dialogue politique avec les modalités qui seront fixées demain mercredi. Dans l’ordre jour, il y aura « les exigences » de l’opposition pour la tenue des élections locales à date échue.

Sur le sujet, L’Observateur qualifie Famara Sagna de « président covidé ». Le journal explique comment le coronavirus a entamé la légalité du président du comité de pilotage du dialogue national.

Le Quotidien affiche dans sa Une « la mine ferme du DG des ICS », Alassane Robert Diallo. Les Industries chimiques du Sénégal sont en effet dans un conflit foncier avec les populations de Tobène. Pour M. Diallo, les six hectares leur ont été « octroyés par l’Etat en 2008 » et il n’est « pas question de négocier au cas par cas ».

Par ailleurs, Libération ne lâche pas cette entreprise d’engrais chimiques qui est en cause dans un « scandale de déversement de matières toxiques sur la voie publique ».

En fait divers, le journal publie « l’enquête qui a fait tomber +Papy+ », inculpé dans une affaire de trafic de migrants, blanchiment de capitaux et usurpation de plusieurs identités entre autres.

L’Observateur note un rebondissement dans le cambriolage d’un magasin chinois aux Allées du Centenaire. Le frère d’un ancien ministre et un journaliste sont en effet « arrêtés » dans l’affaire.

Sur le classement Shanghai 2020, le journal renseigne que le Sénégal est absent du top 1000 des meilleures universités du monde.

Pendant ce temps, Le Soleil fait focus sur les jeunes diplômés sans emploi. Sous le titre « Les parchemins de la désillusion », le quotidien national note qu’il y a beaucoup de diplômés mais avec « peu de qualifications ».

Sur la diplomatie, l’ambassadeur du Gabon au Sénégal, Régis Onanga Ndiaye, dit encourager les Sénégalais à investir dans son pays.

Le Quotidien informe en même temps que le président Macky Sall est en France, les dossiers bilatéraux étant « au cœur de la visite ».

En football, Stades et Record notent que les fans de Premier League ont choisi Sadio Mané comme meilleur joueur de la saison. L’international sénégalais va probablement suivre la première demi-finale de la Ligue des champions de ce soir opposant le Paris Saint-Germain de son compatriote Idrissa Gana Guèye aux Allemands de Leipzig.

Pour L’Observateur, c’est « une demi-finale à l’accent sénégalais » parce que le team-manager de l’équipe allemande est le Sénégalais Babacar Ndiaye.

Par ailleurs, les deux quotidiens spécialisés, comme voulant trancher, notent dans leurs Unes que le club français rêve d’une « finale historique ».

Sénégal: le Magal de Touba se tiendra, malgré la Covid-19

Le comité d’organisation du Grand Magal de Touba a levé les supputations voulant que l’édition 2020 soit annulée pour cause de Covid-19. La cité religieuse située au centre du pays a décidé de s’adapter au contexte sanitaire, mais écarte l’idée de surseoir à l’organisation de son événement phare qui commémore le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, à la fin du 19e siècle.

« Nous préparons le Magal comme à l’accoutumée. La différence, cette année, c’est  le contexte de pandémie », souligne Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur de ce comité au terme d’un Comité départemental de développement (CDD) présidé par le préfet du département de Mbacké.

« Nos discussions ont beaucoup tourné autour de ce point afin de voir comment faire en sorte que nous puissions nous acquitter correctement des mesures édictées par le gouvernement, à travers son ministère de la Santé. C’est cela le +ndigueul+ (consigne en wolof) du khalife » Serigne Mountakha Mbacké, poursuit Serigne Ousmane Mbacké, petit-fils de Serigne Touba comme l’actuel guide suprême de la confrérie.

« Ceux qui devront venir, qu’ils sachent qu’ils devront venir dans ce contexte. Et nous avons la volonté de faire en sorte qu’ils trouvent ici ce qu’il faut pour cela », a ajouté le responsable.

Il est convaincu en outre que les problèmes de sécurité et les inondations liées à cette période d’hivernage ne facilitent pas l’organisation. Néanmoins, assure-t-il, ils feront de leur « mieux » pour que l’événement qui draine des centaines de milliers de fidèles se passe bien.

La commémoration du Magal-2020 est prévue « vers le 1er octobre » selon le quotidien Vox Populi dont la Une de ce lundi est : « Ila Touba malgré le virus : Magal sous gestes barrières ».

Si EnQuête pense que la tenue de cette édition est « en pointillé », Vox Populi souligne que la décision du khalife des mourides est prise : « Organiser le Magal sous le respect des mesures édictées par les autorités du ministère de la Santé ».

« Nouvelle vague »

La propagation du coronavirus n’a pas connu de répit au Sénégal, surtout depuis le retour de la fête de Tabaski, célébrée il y a plus de deux semaines. Beaucoup de personnes étaient parties la célébrer à l’intérieur du pays, faisant fi aux recommandations du ministre de la Santé. Abdoulaye Diouf Sarr avait demandé à ses compatriotes de fêter l’Eid El Kébir à résidence pour ne pas « disperser » le virus. Mais il n’a pas été suffisamment entendu semble-t-il.

Le Sénégal en est à 12.237 cas de coronavirus recensés dont 256 décédés, 7728 guéris et 4252 patients sous traitement, cinq mois après l’apparition du premier malade. Un bilan qui inquiète outre mesure le directeur de la Prévention, Dr Mamadou Ndiaye, qui lit quotidiennement les communiqués du ministère de la Santé sur l’état de la pandémie dans le pays.

« Nous pensons que nous faisons face à une nouvelle vague avec l’augmentation du nombre de nouveaux cas et des cas communautaires », a-t-il dit dans une émission de la radio privée RFM. Les gens ont voyagé « avant, pendant et après la Tabaski », mais l’effet de l’ouverture des frontières et l’allègement des mesures barrières ont également « contribué » à cette contagion massive, admet le spécialiste.

Entre le 9 et le 16 août, 1159 contaminations dont 679 issues de la transmission communautaire ont été détectées d’après le journal Libération.

Ainsi certaines personnes pensent que l’Etat doit trouver les voies et moyens pour convaincre les leaders religieux à surseoir aux rassemblements religieux de cette année pour éviter la propagation du virus. Le gouvernement ne s’est pas encore clairement prononcé sur la question, donnant raison à d’autres qui soutiennent qu’il n’a pas à prendre position.

Ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous l’actuel régime, Pr Mary Teuw Niane s’illustre ces derniers jours sur le sujet malgré les critiques de certains disciples à son encontre.

« Nous devons tirer des leçons positives des errements de la gestion de la maladie lors des grands déplacements de la Tabaski. Ainsi les pouvoirs publics devraient-ils assumer leur leadership, anticiper, alors qu’il est encore temps, sur les grandes manifestations religieuses à venir pour éviter tout rassemblement qui risque de démultiplier les cas positifs et de les disperser dans le pays », a préconisé le mathématicien dans une tribune intitulée « Hausse de +27% de cas en une semaine : Covid-19, l’après-Tabaski ».

« L’arrivée de la pandémie dans les villages sera désastreuse. Déjà, chaque jour, des personnes d’un certain âge nous quittent. Plusieurs personnalités de premier plan au niveau intellectuel, économique, social, politique et religieux sont décédées, frappées par la Covid19. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg », a-t-il continué avant de se demander : « Combien de morts anonymes, combien de morts subits, combien de morts communautaires inconnus du grand public ».

Malgré la sensibilité de la question, l’actuel président du Conseil d’administration de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) invite les intellectuels et les sachants (langues nationales, arabe, français, autres) à jouer « leur rôle » par « le devoir noble de dire la science, (…) sans aucune contrainte que celles qu’imposent l’éthique, le respect et la morale ».

Coronavirus, religion et tourisme au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre le marteau de la lutte contre la propagation de la Covid-19 et l’enclume d’organiser ou pas des rassemblements religieux.Libération note une propagation du coronavirus au Sénégal avec « 4231 cas actifs signalés ». 1159 contaminations dont 679 issues de la transmission communautaire sont détectées entre le 9 et le 16 août, relève le journal notant que le bilan passe à présent à 253 morts.

Le directeur de la Prévention, Pr Mamadou Ndiaye, fait savoir par ailleurs que « nous faisons face à une nouvelle vague ».

Dans L’Observateur, le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang explique « pourquoi la stratégie de lutte contre le Covid-19 que nous avons présentée à l’Etat est bloquée ».

Malgré la « progression effrayante » de la pandémie dans le pays, L’AS informe que le khalifat de Touba « maintient la tenue » du Grand Magal. Evénement annuel marquant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride à la fin 19e siècle, il sera commémoré vers le 1er octobre prochain selon Vox Populi.  

« Ila Touba malgré le virus : Magal sous gestes barrières », titre ce journal qui s’incruste dans le débat autour de la tenue ou non de ce grand rassemblement pour cause de Covid-19. Toutefois, la décision du khalife des mourides est prise : « Organiser le Magal sous le respect des mesures édictées par les autorités du ministère de la Santé ».

Dans le quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Intérieur a salué, dans le cadre de la fête de l’Assomption célébrée le week-end, « l’engagement de l’Eglise contre la Covid-19 ».

EnQuête note toutefois que la tenue du Magal-2020 est « en pointillé » vu le contexte de coronavirus, qui a laissé en outre un impact au tourisme dans la région de Saint-Louis (nord) qui « agonise » de ce fait.

L’Etat mise malgré tout sur « le tourisme domestique » pour la relance de l’industrie touristique, affirme Le Soleil qui nous inscrit par ailleurs dans une « longue marche » au sud du pays pour nous faire découvrir les « premiers habitants de la Casamance : les Bainouks ». Ces derniers sont « les maîtres du bois sacré ».

L’AS aborde un « accaparement foncier » dans sa Une, avec « des militaires (qui) assiègent » un site à Dougar. Le même problème foncier est noté à Tobène entre les populations et les ICS, une usine d’engrais chimiques, selon Le Quotidien. Ainsi les « relations sulfureuses » ont conduit à la mise sous mandat de dépôt de 18 personnes, souligne le journal.

En football, Stades note que le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain est « très incertain » pour la demi-finale de Ligue des champions contre les Allemands de Leipzig. Idrissa Gana Guèye a ressenti en effet une « alerte musculaire » à l’entrainement.

Le carré d’as de cette compétition oppose ainsi des équipes franco-germaniques. C’est « la 3ème guerre », commente Record. Mais le plus surprenant est selon Stades l’absence de Messi et Ronaldo dans cette phase, « une première depuis 14 ans ».

Par ailleurs, notent les deux quotidiens spécialisés, le défenseur sénégalais de Naples (D1 Italie) Kalidou Koulibaly est « sur le point de signer » à Manchester City. Le club anglais est décidé à renforcer sa défense après son élimination surprise en quart de finale de la C1 par Lyon et la perte de son titre de Premier League au profit de Liverpool cette saison.

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique en passant par les faits de société, sans oublier l’actualité en lien avec la pandémie du coronavirus.« Les sapeurs lâchent les morts du Covid », accuse le quotidien L’Observateur, faisant des révélations sur le nombre de décès au Sénégal et à l’étranger transportés par les soldats du feu. « Après cinq mois de lutte contre le coronavirus, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers présente un bilan à mi-parcours inquiétant de ses interventions dans le cadre de la riposte à cette pandémie », note le journal.

Ce dernier précise par ailleurs que « Seuls 191 sur les 207 morts ont été acheminés aux cimetières à la date d’hier ». Une situation qui serait due, selon nos confrères, au « manque de moyens et (un) défaut d’équipements adéquats ».

Sous le titre « Impuissance », Tribune s’intéresse à l’explosion sans arrêt des cas de Covid-19 et donne la parole au directeur des établissements de santé, Ousmane Dia, qui affirme que « si la situation actuelle persiste, tous les ingrédients seront disponibles pour aller vers un confinement (…) ciblé ». « Un retour de l’état d’urgence assorti de couvre-feu n’est pas également à écarter », avertit le responsable sanitaire.

Le quotidien EnQuête consacre sa parution du jour à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et arbore ce titre : « Un géant aux pieds d’argile ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Construit à hauteur de 50 milliards pour être le fleuron de l’hôpital sénégalais, Dalal Jamm traine son spleen depuis 4 ans. Le nœud du problème est l’absence de bloc opératoire qui plombe toute l’activité ».

En politique, Vox Populi met le focus sur les conséquences de la folie du 3ème mandat dans une sous-région instable et affiche : « L’Afrique de l’Ouest assise sur un volcan ». Le journal donne ensuite la parole au défenseur des droits de l’Homme, Alioune Tine, qui dit craindre une « déflagration » et alerte sur le « risque de chaos et de somalisation (qui guette) la région ».
Fustigeant l’attitude des présidents ivoirien et guinéen qui cherchent un 3ème mandat, il déclare : « Ouattara et Condé fonctionnent en mode pilotage automatique, sourds et aveugles ».

Suite aux différentes complaintes des acteurs du dialogue national, « Une veillé d’armes (est prévue) chez Famara Sagna » informe L’AS quotidien, ajoutant qu’« (…) il n’est pas exclu que les choses redémarrent progressivement dans les 48 heures à venir ».

Le même journal revient par ailleurs sur la recrudescence des accidents de la route en barrant sa Une par ce titre : « Bombe pneumatique ». A sa page 7, le journal donne la parole au Commissaire aux enquêtes économiques, Ibrahima Sarr qui révèle que « L’essentiel des accidents est causé par la pneumatique ».

Le quotidien national Le Soleil passe au peigne fin le rapport sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) de la Banque mondiale et informe que « Le Sénégal (est classé) 3ème sur 39 pays ».

De son côté, WalfQuotidien informe que Macky Sall sera l’invité de l’Université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), prévue les 26 et 27 août prochains. « Une occasion pour le patronat hexagonal de l’interpeller sur ses intérêts au Sénégal qui, visiblement, ne semblent plus trouver grâce à ses yeux, à cause sans doute du flirt avec la Chine et la Turquie », soutiennent nos confrères.

Covid-19 : la transmission communautaire prend pied au Sénégal

Le Sénégal, figurant parmi les quinze pays africains qui dénombrent le plus de cas du nouveau coronavirus, s’efforce de stopper les cas communautaires en constante hausse.C’est un rituel depuis l’irruption du virus le 2 mars dernier. Chaque matin, une autorité sanitaire se charge de lire un communiqué sur l’évolution de l’épidémie. Ces derniers jours, la recrudescence de la transmission communautaire saute aux yeux.

Durant cette semaine, 580 personnes ont contracté la Covid-19 sans qu’on puisse déterminer la source de leur contagion. C’est une moyenne de 82 infections par jour contre 17 contaminations quotidiennes du même genre pendant la semaine précédente. Et presque toutes les régions du pays sont concernées par cette augmentation des cas communautaires que certains imputent au déplacement massif de populations à la veille de la célébration de l’Aid al-adha, communément appelé Tabaski en Afrique de l’ouest.

Pourtant, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a prévenu ses concitoyens contre le risque de dissémination du virus dans des zones jusque-là épargnées : « La Tabaski de cette année intervient dans un contexte délicat faisant appel à la responsabilité de tout un chacun contre la propagation du coronavirus ».

Son exhortation n’a pas produit l’effet escompté puisque des milliers de Sénégalais ont quitté Dakar, l’épicentre de l’épidémie, pour se rendre dans l’intérieur du pays afin d’y passer la fête en famille. Deux mois plus tôt, c’était mission impossible. L’état d’urgence était en vigueur et le transport interurbain interdit. De ce fait, de nombreux habitants de Dakar ont dû faire une croix sur leur retour au village natal pour la Korité marquant la fin du mois de Ramadan.

A ce jour, le Sénégal a officiellement enregistré 244 décès pour 11.740 cas. Depuis le 31 mars dernier, date à laquelle le pays a déploré son tout premier mort lié au coronavirus, en l’occurrence l’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf, moult patients développent des formes graves de la maladie, et meurent à la suite de complications.

Lors d’un Conseil présidentiel sur la situation sanitaire tenu ces derniers jours, Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a informé que le personnel soignant se heurte à « un refus de personnalités » qui présentent des comorbités et ne souhaitent pas être hospitalisées. « Il y en a qui ont malheureusement perdu la vie. C’est la conséquence du délai très tardif de recours aux structures de santé », ajoute Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national.

Le chef de l’Etat, Macky Sall n’a pas tardé à fixer un nouveau cap et n’exclut pas la possibilité « de recourir à des états d’urgence localisés si cette situation doit perdurer ». Dans son intervention, ce jour-là, Mame Thierno Dieng, le Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) a expliqué que « la plupart des malades sont décédés (dans cette structure de santé). Nous avons pu effectuer la traçabilité. Ils sont infectés dans des cérémonies funéraires, principalement les levées du corps et les enterrements ».

Avec la levée des principales mesures de l’état d’urgence, notamment le couvre-feu, un relâchement dans l’observance des gestes barrières a été noté un peu partout au Sénégal. En pleine canicule, les plages sont à nouveau bondées, les cérémonies familiales ont repris de plus belle et la surchage a recommencé dans les transports en commun où le port du masque n’est pas général.

Ce qui a un brin irrité le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Intérieur, a corsé les mesures de prévention. Le jour de la Tabaski, le président de la République s’est adressé à certains jeunes désinvoltes : « Le nombre de victimes a sensiblement augmenté. Les personnes âgées sont les plus touchées. Par conséquent, la jeunesse a un rôle déterminant dans cela. Parce qu’elle peut penser qu’elle est tout à fait protégée contre la maladie. Ce qui n’est pas d’ailleurs prouvé. Elle doit protéger les parents et les personnes âgées qui sont à la maison. Il faut absolument le respect des gestes barrières surtout le port correct du masque qui peut aider à freiner la propagation de la maladie ».

Dorénavant, le non port du masque chirurgical ou alternatif est passible d’une amende. Pour jouer sa partition, le Gouverneur de la capitale, Al Hassan Sall, a entériné « la fermeture des bars, discothèques et autres salles de spectacles pour une durée de trois mois, la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons jusqu’à nouvel ordre ». En plus, les forces de l’ordre sont déployées « au niveau des plages et autres espaces publics en vue d’une application rigoureuse des mesures d’interdiction de rassemblement », a souligné ce représentant de l’Etat.

De nouvelles restrictions injustes selon des intermittents du spectacle. Sur sa page Facebook, l’artiste Lady Maah Keïta ne cache pas sa colère. « Vous êtes en train de détruire toute une génération de travailleurs. La musique, ce n’est pas un jeu. On a sacrifié nos vies, de brillantes études… pour exercer ce métier qui mérite autant de (respect) que bien d’autres », soutient-elle.

Dans les réseaux sociaux, mais aussi dans les médias, Marie Teuw Niane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a alimenté le débat en émettant l’hypothèse d’une annulation des évènements religieux qui se profilent. La commémoration, le 5 octobre, du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride et de la naissance du Prophète de l’Islam prévue le 29 octobre dans de nombreux foyers religieux du pays fait craindre le pire.

Covid-19: le Sénégal face à l’équation de protéger les personnes à risque

Le Sénégal a pris de nouvelles mesures pour protéger les personnes âgées de la Covid-19, qui se propage de façon inquiétante malgré tout.Le ministre de l’Intérieur n’en démord pas : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées (qui) en meurent » à cause des maladies chroniques qu’elles trainent.

Il y a une semaine, Aly Ngouille Ndiaye exposait les chiffres effroyables qui touchent les patients du nouveau coronavirus âgés de plus de 60 ans. En effet, « près de 50% des malades ont moins de 40 ans » alors que 158 sur 225 personnes décédées de la pandémie dépassaient la soixantaine, soit un taux de 70%. Pour s’attaquer au mal, il a décidé de réactiver ou de renforcer des mesures qui étaient déjà prises lors de l’état d’urgence qui avait duré plus de trois mois, entre mars et juin.

Ainsi, il n’est plus possible de se rassembler au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles. Le port du masque devient par la même occasion obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Les mesures visent particulièrement la capitale Dakar qui constitue l’épicentre de la maladie.

Comme demandé par le président Macky Sall au gouvernement, « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » composé de gendarmes et de policiers est déployé au niveau de ces sites pour veiller au respect des règles.

Depuis qu’il a enregistré son premier cas en mars, le Sénégal en est ce jeudi 13 août à un total de 11.740 personnes infectées dont 7572 guéries, 244 décédées et 3923 sous traitement.

Il faut dire que depuis la levée de l’état d’urgence, plusieurs personnes sont gagnées par le relâchement dans le respect des mesures barrières. Certains même continuent de nier l’existence de la maladie là où le décompte macabre est devenu quasi quotidien dans les communiqués du ministère de la Santé.

Vers de grands rassemblements ?

Coïncidence malheureuse : le pays a successivement perdu ces dernières semaines des personnalités, faisant penser qu’elles ont été emportées par le coronavirus sans qu’on n’ait la confirmation pour chaque cas. Toutefois le directeur de l’hôpital Principal, Mame Thierno Dieng, relève que plusieurs dignitaires tombés malades ont été contaminés lors de cérémonies funéraires. Dans cette structure sanitaire, parmi les centres de traitement de Covid-19, ils sont nombreux à y avoir laissé la vie.

Par ailleurs, depuis le retour de la fête de Tabaski, les cas communautaires survolent les cas contacts. Ce qui était inhabituel jusque-là et qui confirme une fois de plus que le virus circule au sein de la société. La plupart des agglomérations sont pratiquement touchées par la nouvelle vague de contaminations communautaires. Le ministre de la Santé avait pourtant demandé à ses compatriotes de célébrer la fête là où ils sont, mais il n’a pas été suffisamment entendu.

Pendant ce temps, le pays s’achemine vers de nouveaux évènements qui drainent chaque année du monde à l’image du Grand Magal de Touba ou le Gamou célébré dans plusieurs foyers religieux.

Certaines voix, comme l’ancien ministre Mary Teuw Niane, ont appelé à une concertation avec les khalifes généraux en vue de trouver des consensus pour éviter les grands rassemblements, prenant l’exemple du pèlerinage de La Mecque de cette année. Il a malgré tout subi une vague de critiques après que des personnes ont interprété ses propos comme s’il avait appelé à annuler ces rendez-vous religieux. Le gouvernement ne s’est pas encore clairement prononcé sur la question au moment où la pandémie continue sa percée fulgurante.

Le chef de la prise en charge des malades de la Covid-19, professeur Moussa Seydi, ne cache pas en effet son pessimisme. Il fait savoir au journal L’Observateur de ce jeudi que « le pire est devant nous ». Et ce ne sont pas les sujets âgés qui en sortiront indemnes vu qu’ils constituent la population la plus à risque.

D’ailleurs, de « nouveaux symptômes » de la maladie ont été découverts chez les patients de cette couche. Il s’agit de la démence, les chutes et le sommeil continu, selon le gériatre Seydina Limamoul Mahdi Diagne, médecin-chef du centre médico-social de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres).

« Dès fois, avant que les signes respiratoires et la fièvre n’apparaissent, on peut assister à un changement de comportement chez la personne âgée. Une personne âgée qui n’avait pas la démence peut se retrouver en cas de Covid-19, avec des troubles de la mentalité, un comportement bizarre, un sommeil continu des oublis et un comportement agressif », a-t-il expliqué, recommandant de « chercher dans toute pathologie aiguë le Covid-19 ».

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.

Covid-19: l’Eglise catholique sénégalaise maintient la suspension des cultes publics

La Province ecclésiastique de Dakar, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, affirme avoir prorogé la suspension du Culte chrétien décidée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.« Il demeure de notre devoir, à nous vos Pères Évêques, de rappeler que la situation actuelle de cette pandémie, tant au niveau national qu’international, est loin d’être maîtrisée », ont déclaré solennellement les hommes de Dieu.

Partant de ce constat et en se basant sur les nouvelles instructions du président de la République pour un meilleur respect des gestes barrières, mais aussi les mises en garde des experts sur les menaces persistantes et aggravantes de la pandémie, « nous maintenons notre fervent appel à la persévérance dans la patience et la prudence », ont soutenu les Evêques, martelant que « la situation actuelle ne milite pas en faveur d’une reprise immédiate du Culte chrétien ».

Selon les religieux et contrairement à ce que beaucoup souhaitaient ou pensaient, « la date du 15 Aout 2020 n’a jamais été fermement retenue pour une reprise officielle du Culte chrétien en public, notamment à travers la Célébration des Messes avec présence du Peuple de Dieu ».

Tout en rappelant que ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar signalent que « les églises demeurent ouvertes aux fidèles pour des dévotions personnelles ».

Certaines sollicitations d’ordre pastoral (Baptême, Mariage, Funérailles…) sont laissées à l’appréciation des Prêtres qui devront, dans un esprit de dialogue avec les fidèles laïcs et de communion pastorale, s’assurer que tout se fasse dans le respect des mesures barrières, avec un nombre restreint de fidèles, pour ne pas favoriser la propagation de la maladie, lit-on encore dans le communiqué.

Compte tenu du contexte de la pandémie, les Ordinations sacerdotales et Professions religieuses de l’année Pastorale 2020-2021 se feront dans un cadre restreint et dans le respect des mesures sanitaires que requiert la situation, avec le souci permanent de protéger la vie humaine, informe la note.

Ainsi, à l’occasion de la prochaine fête de l’Assomption, le 15 août, les Evêques demandent « à tous d’éviter les déplacements et les regroupements habituels, et d’invoquer, avec ferveur, la protection maternelle de Marie pour nos familles, notre pays et le monde entier ».

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent largement des nouvelles mesures barrières annoncées la veille par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, pour contrer le coronavirus dont les cas ne cessent d’augmenter dans le pays.« Interdiction des rassemblements dans les lieux publics : Touba et Tivaouane dans l’œil du cyclone », titre Source A.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye qui faisait face à la presse, a expliqué que « 158 des 213 morts (liés à la Covid-19) sont du 3e âge ».

Contre la propagation de la Covid-19, Sud Quotidien note que « l’Etat se ravise » et rend obligatoire le port du masque dans les services de l’administration et du privé, dans les commerces et les transports.

Selon nos confrères, il est également interdit les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sport, des espaces publics et des salles de spectacle. « Interdiction de toute manifestation sur la voie publique (notamment à Dakar). Amende de 200 à 20.000 f cfa aux contrevenants. Mise à contribution des autorités religieuses », conclut Sud Quotidien.

« Gestion de la Covid-19 : Le ministre de l’Intérieur corse les mesures », renchérit Direct News, qui estime qu’Aly Ngouille Ndiaye communique mieux que Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Traitant de ces « mesures restrictives pour stopper les contaminations », La Tribune écrit que « Macky apprend à contrer le virus », pendant que son ministre Aly Ngouille Ndiaye « accélère le recul et accuse la jeunesse ».

S’il en est ainsi, c’est parce que dans Vox Populi, le ministre de l’Intérieur affirme que « les jeunes transmettent le virus aux vieux qui en meurent ».

« Lutte contre la Covid-19 : L’Etat interdit les cérémonies de levée de corps », renchérit Lii Quotidien.

Pendant ce temps, L’As se focalise sur les 82 cas communautaires enregistrés hier vendredi et voit « le Sénégal dans une situation explosive ».

Toutes choses qui poussent Libération à faire état d’une explosion de la transmission communautaire du virus avec « 100 cas en deux jours ». Selon le journal, le bilan passe à 225 morts.

« Hausse drastique des cas après la Tabaski : Coups de bélier du Covid-19. 82 cas communautaires dont 11 à Saint-Louis », titre Le Quotidien, informant que les mesures de restriction entrent en vigueur.

Pour Walf Quotidien, « accusée de désinvolture (par le chef de l’Etat qui lui demande de ne pas alarmer la population) : La presse, vent debout contre Macky. Le président, les faux-fuyants et la stratégie du bouc-émissaire ».

Cela fait dire aux Echos que « la presse corrige et rectifie Macky ».

Ce journal revient sur le placement sous mandat de dépôt des auteurs du saccage de ses locaux et informe que « le Procureur criminalise les faits, le Doyen des juges chargé de l’instruction ».

Nos confrères soulignent que le Procureur vise l’association de malfaiteurs et le pillage de biens mobiliers appartenant à autrui, faisant que les agresseurs risquent entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle.

Covid-19: Dakar renforce les mesures barrières

Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé vendredi les nouvelles restrictions du gouvernement pour freiner la propagation inquiétante de la Covid-19, surtout dans la capitale Dakar.La population sénégalaise va devoir reprendre certaines habitudes héritées du dernier état d’urgence de quatre mois, même si elle n’y revient pas officiellement.

En conférence de presse cet après-midi au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aly Ngouille Ndiaye a fait savoir que désormais les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles sont interdits.

La même mesure est prise pour toute manifestation sur la voie publique, « spécialement à Dakar », l’épicentre de la maladie. « Le principal problème c’est Dakar. Si on n’arrive à contenir Dakar, nous contiendrons les autres », a-t-il admis, répondant à une question d’un journaliste.

Le port du masque, qui était pourtant obligatoire malgré la levée du couvre-feu, est rendu de nouveau obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Petite précision : « On peut ne pas porter un masque dans la rue ».

Enfin, le ministre Aly Ngouille Ndiaye dit tenir au « respect scrupuleux » des arrêtés de son collègue des Transports, relativement au nombre de places autorisées dans les transports en commun. En effet, des chauffeurs trouvent depuis quelques temps des astuces pour surcharger leurs bus alors que seuls les sièges à bord sont autorisés aux clients.

Ces nouvelles mesures font suite aux instructions présidentielles de mercredi en Conseil des ministres. Macky Sall avait demandé en effet à ses ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire de la région de Dakar.

« Nous avons suffisamment de forces, que cela soit la gendarmerie ou la police », a-t-il noté, avant de mettre en garde les contrevenants. Ils « s’exposent à des sanctions pénales » qui peuvent être une amende ou un mandat de dépôt. Le montant sera fixé par « instruction » alors que la peine de prison peut durer « un mois » pour le récalcitrant.

Depuis qu’il a été touché par la pandémie, le Sénégal a recensé 10.887 cas dont 7186 guéris, 225 décès et 3475 patients sous traitement. Parmi ces derniers, 39 sont en réanimation ce vendredi dans les centres de traitement.

« Près de 50% des malades ont moins de 40 ans » et les plus de 60 ans comptent « 158 décès » dans leurs rangs, souligne M. Ndiaye pour qui la signification est simple : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées » qui en meurent à cause de leurs comorbidités.

« Les jeunes sont interpellés. L’heure est pour eux à la prise de conscience et de responsabilité », a-t-il fait savoir, ajoutant que « nous devons nous comporter en citoyens modèles et respecter les mesures barrières ».

Il appelle par ailleurs à taire les polémiques pour aller à « l’unisson, à la solidarité », parce que « l’ennemi est toujours debout devant et prêt à frapper ».

La presse sénégalaise à fond sur le Conseil présidentiel sur la Covid-19

La réunion du Conseil présidentiel sur la Covid-19 tenue, hier à Dakar, sous la présidence de Macky Sall, alimente les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA. »Conseil présidentiel sur la montée de la Covid-19: L’Etat dresse ses barrières », titre L’As, là où Le Quotidien relaie l’appel du chef de l’Etat aux journalistes: « La presse ne doit pas alarmer les populations ».

Cela fait dire à Source A que « Macky se fâche, tout rouge » par rapport au traitement médiatique de la maladie à coronavirus.

« Relâchement des Sénégalais face à la Covid-19: Macky menace de ramener l’état d’urgence », titre Sud Quotidien. « Conseil présidentiel-Macky Sall: Je n’exclus pas des états d’urgence localisés », titre L’Observateur.

« Lutte contre la Covid-19: Macky Sall, un pas en avant, deux pas en arrière », note Lii Quotidien, pendant que Kritik informe que 223 vies sont emportées par la Covid-19 au Sénégal.

« Pandémie du coronavirus: Hausse de 45% des décédés de la Covid-19 entre juin et juillet. Avec 223 morts, le taux de létalité est passé de 1,1% à 2,8% », indique Vox Populi.

Ce journal revient sur inhumation, hier à Kaolack (centre), du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass. « Foule et grande ferveur à Médina Baye. Papa Cheikh repose à côté de Baye Niass pour l’éternité », rapporte Vox Populi.

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Cheikh Ahmed Tidiane Niass a été inhumé sous une forte mobilisation ». « Inhumation hier du Khalife de Médina Baye: Au revoir Baye Cheikh. Liesse populaire à Kaolack. Enterrement devant des milliers de fidèles. Plusieurs nationalités pour accompagner le saint homme », détaille La Tribune.

« Papa Cheikh a rejoint sa dernière demeure: Instantanés d’une inhumation sous haute tension », renchérit Walf Quotidien.

Les quotidiens sénégalais parlent également de l’annonce par le président ivoirien, Alassane Ouattara, de sa candidature pour un 3e mandat. « Ouattara succombe à la tentation du 3e mandat, Condé sur la voie », écrit Vox Populi. Pour Le Témoin, « candidats à un 3e mandat, Ouattara et Condé à l’école du +wakh wakhett+ ». « Virus du 3e mandat: Ado et Condé positifs », estime Le Quotidien.

Sénégal: vers un nouveau dispositif pour le respect des mesures barrières

Le gouvernement sénégalais annonce de nouvelles mesures de « régulation et de contrôle » face à la percée de la Covid-19 dans le pays.Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye expliquera vendredi après-midi à la presse la manière dont lui et son collègue des Forces armées vont déployer le « dispositif spécial » tel que demandé par le président Macky Sall, hier mercredi en Conseil des ministres.

Sur l’espace public depuis la fin de l’état d’urgence, une bonne partie de la population ne respecte plus le port obligatoire du masque. Pendant ce temps, la pandémie poursuit son chemin de plus belle.

A la date de ce jeudi 06 août, le Sénégal recense 10.715 cas de coronavirus dont 7101 guéris et 223 décès. 3390 patients sont sous traitement dont 33 cas graves.

Le chef de l’Etat veut que le nouveau dispositif soit axé au niveau des plages, des rassemblements et sur l’étendue du territoire national.

Ainsi, il « a lancé un appel à la jeunesse pour conforter au quotidien le plaidoyer communautaire pour l’observance généralisée des mesures barrières et le port obligatoire et systématique du masque dans les transports et les lieux recevant du public, sous peine d’amende, en cas d’infraction ».

Commentant cette nouvelle orientation, le quotidien L’AS note que « Macky brandit la cravache » là où Le Quotidien « remet les barrières ».

Pour Lii Quotidien, les prochaines restrictions seront un « renfort pour casser les récalcitrants » aux mesures barrières.

Coronavirus et faits divers au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise, reçue ce jeudi à APA, traite du coronavirus avec le durcissement annoncé des mesures barrières dans le pays et des faits de société. »Masque obligatoire: Macky brandit la cravache », titre L’As. Sur ce même sujet, Le Quotidien écrit: « Covid-19-Nouvelles mesures de restriction: Macky remet les barrières. Port du masque sous peine d’amende. Remobilisation de la police et de la gendarmerie sur les places publiques ».

« Contre le relâchement dans l’observation des mesures barrières: Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur ) et Sidiki Kaba (ministre des Forces armées) au front », renchérit Sud Quotidien, faisant dire à Lii Quotidien que « l’armée en renfort pour casser les récalcitrants » des mesures barrières.

Pour La Tribune, « Macky sort la cravache » pour le port du masque dans les transports et les lieux recevant du public.

Walf Quotidien s’intéresse à l’économie et titre: « Brouille sur le réseau: Akkilee fait bloquer les comptes de Senelec. En cause, une ardoise impayéede 2,6 milliards ». La distribution de l’eau à Dakar fait la Une de L’Info qui fait état de « 5 milliards de Sen’Eau pour juguler la pénurie ».

« Aphone face aux problèmes sociaux multiformes, crises sectorielles et tâtonnement au plus haut sommet: Quand l’opposition s’oppose au peuple », titre La Tribune. À propos des élections locales de 2021, Sud Quotidien souligne que « le report se précise ».

Ce journal revient également sur ce drame aux États-Unis où un incendie a décimé une famille sénégalaise de cinq membres. « Victime d’un incendie criminel aux États-Unis: Une famille sénégalaise décimée à Denver », informe Vox Populi à sa Une. 

À Linguère (nord), Le Témoin informe qu’un pisteur des Eaux et Forêts est tué par des trafiquants. Au même moment, Libération revient sur le saccage du journal Les Échos et révèle que « le transporteur des braqueurs est un journaliste ».

La Covid-19 revient en force dans les quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais parus ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de coronavirus (Covid-19). »Propagation du Covid-19: Nouakchott et Banjul demandent l’aide de Dakar. Le maire de Banjul souhaite le reconfinement de sa ville », titre Le Quotidien.

L’as revient sur l’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) portant sur la propagation du coronavirus et le relâchement et note que « Mimi Touré et Cie préconisent la méthode forte ».

« Augmentation rapide des décès Covid: L’impasse », écrit EnQuête à sa Une. Selon le journal, trois patients sont morts, hier, de la Covid-19, alourdissant un bilan déjà inquiétant. « L’augmentation des cas, poursuit EnQuête, corrélée à une stratégie déficiente entraîne de plus en plus de morts ».

« Covid et série de décès au Sénégal: Le plateau médical en question », lit-on à la Une de Lii Quotidien.

Selon Source A, trois nouveaux décès liés à la Covid-19 allongent la liste à 211 morts.

Ce qui pousse La Tribune à sonner l’alerte avec le Virologue El Hadj Seydou Mbaye qui affirme: « Attention, le Sénégal peut atteindre 200.000 morts ».

« Dégâts collatéraux du Covid-19: La fermeture de Schengen fatale aux VIP? », s’interroge Le Témoin. Ce journal informe que selon certains médecins, l’impossibilité pour certains personnalités de respecter leur rendez-vous en Europe serait fatale pour beaucoup d’entre elles.

Walf Quotidien se focalise sur la pénurie de paracétamol et de gardenal dans les officines et titre: « La pénurie, maladie chronique de la Pna (pharmacie nationale d’approvisionnement). Les épileptiques perdent la tête. Les privés, suspects selon l’Etat ».

Le rapport du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) fait la Une de Vox Populi qui indique: « 17,4 millions de préservatifs distribués (au Sénégal) en 2019. 687 865 personnes dépistées du VIH, dont 483 129 femmes. Les nouvelles infections à VIH passent de 4428 en 2005 à 1427 en 2019 ».

Rewmi Quotidien reste sur le saccage du journal Les Échos et fait « la reconstitution des faits ». Nos confrères informent que six suspects sont arrêtés.

« Saccage du journal Les Échos par des Moustarchidines: Les agresseurs n’ont exprimé aucun regret. Les enquêteurs de la Section de recherches arrêtent les suspects en moins de 12 heures. Selon eux (suspects), leur marabout Moustapha Sy compte plus que quiconque à leurs yeux », titre Les Échos.

« Saccage des locaux du journal Les Échos: La Section de recherches met la main sur six suspects », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien se projette sur les élections locales de mars 2021 et révèle que « la bataille (pour la mairie) de Dakar aura lieu » entre les ministres Abdoulaye Diouf Sarr (Santé), Amadou Ba (Affaires étrangères), Alioune Ndoye (Pêche) et Abdou Karim Fofana (Urbanisme).

Sénégal: décès de l’ancien ministre de l’Education nationale, Moustapha Sourang

L’ancien ministre de l’Éducation nationale et ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est décédé, hier soir à l’hôpital Principal de Dakar.Né le 24 juillet 1949 à Saint-Louis (nord), Moustapha Sourang obtint en 1974 une licence en droit à l’Université de Dakar. Il poursuit ensuite ses études à Bordeaux (France) où on lui délivre un diplôme d’études approfondies (DEA) de Droit public en 1975 et un diplôme d’études supérieures (DES) de Science politique en 1976. En 1980, il soutient une thèse de Doctorat de Droit public et obtient l’agrégation en 1982 au Cames à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Rentré définitivement au Sénégal, il intègre la faculté de Droit dont il sera le Doyen de 1984 à 1999. En 1999, il nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, poste qu’il occupera jusqu’en 2001 avant d’être nommé ministre de l’Éducation nationale par le Président Wade, puis ministre de la Justice en 2009. Le 4 décembre 2011, il est nommé ministre des Forces armées dans le dernier gouvernement de Me Wade. 

Le Président Macky Sall lui avait confié, en 2014, le poste de président de la Commission de Réforme du Foncier.

Sénégal: le saccage du siège d’un journal privé indigne la corporation

Plusieurs personnalités et organisations des médias continuent d’exprimer leur sentiment de colère et de mépris après la destruction matérielle subie hier lundi par le quotidien privé sénégalais « Les Echos ».Dans des vidéos devenues virales, huit ordinateurs et un téléviseur de marque de la rédaction des Echos se retrouvent à terre, « complètement endommagés ». C’est ainsi que le souligne ledit journal dans sa parution du mardi sous le titre : « Les Moustarchidines perpètrent un +attentat+ à +Les Echos+ ».

Les Moustarchidines sont un mouvement religieux de la communauté tidiane de Tivaouane et dont le guide moral est Serigne Moustapha Sy, par ailleurs président d’honneur du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), arrivé quatrième à la dernière présidentielle avec plus de 4% des voix.

De présumés disciples se sont offusqués après avoir découvert dans la Une de la veille des Echos une nouvelle faisant état de l’hospitalisation de leur guide pour Covid-19. Ils ont décidé ainsi de se faire justice, se rendant dans le siège du journal où ils auraient saccagé le matériel.

Dans un communiqué, le secrétaire national de la jeunesse du PUR, Habib Ndiaye, a dénoncé des « mensonges éhontés » et affirmé que le président du PUR « est bien portant et se trouve quelque part sur la planète Terre en train de vaquer à ses occupations ».

Dénonçant une « campagne de déstabilisation », il prévient le journal : « Laissez-le tranquille si vous voulez la paix (…) Un homme averti en vaut deux ». Par ailleurs, le communiqué ne mentionne pas l’attaque qui a visé la rédaction des Echos.

Selon des informations du groupe Emedia, six personnes ont été arrêtées dans l’affaire et seront auditionnées à la Section de recherches de la gendarmerie, en attendant que l’enquête se poursuive.

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) a annoncé sur sa page Facebook que « les organisations des médias seront au journal Les Echos pour dire leur indignation ». Pour le syndicat, les jeunes du PUR n’ont pas nié l’objet de leur attaque, qui « était d’intimider ou de museler la presse sénégalaise ».                  

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) a condamné « avec fermeté » le saccage du siège du journal là où le ministre de la Culture et de la Communication l’a qualifié d’«actes irresponsables ». Pour lui, les auteurs « auraient pu aboutir, autrement, à une situation beaucoup plus grave ».

Aussi indignée par la « rédaction vandalisée » des Echos, Reporters sans frontières (RSF) a demandé ce 4 août « une réaction ferme et rapide des autorités » sénégalaises pour « que cette attaque ne reste pas impunie ».

La presse sénégalaise indignée par le saccage du journal Les Échos

Les quotidiens sénégalais parus, ce mardi, accordent un traitement de faveur au saccage du journal Les Échos, après qu’il a publié un article faisant état de la contamination du guide des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, au coronavirus. »Saccage des locaux du quotidien Les Échos: Le Synpics, le Cdeps et le Forum civil s’indignent », rapporte Sud Quotidien, qui fait état de plusieurs dégâts matériels.

« Les Échos subit la furie des nervis moustarchidines…qui saccagent sa rédaction », renchérit Vox Populi. Parlant d’attaque contre la presse, EnQuête note que ce saccage serait l’oeuvre de talibés de Serigne Moustapha Sy en colère.

« Saccage du journal Les Échos: PUR barbarie », titre Le Quotidien, soulignant que le parti de Serigne Moustapha Sy, le PUR, déclare adresser ses avertissements à la rédaction dudit journal. Selon nos confrères, la Section de recherches de la gendarmerie a ouvert une enquête.

 Aprés cinq mois de Covid-19 au Sénégal, L’As note que « la peur cède à l’amusement ». « Coronavirus et évacuation sanitaire: Les dures réalités locales », titre EnQuête. Selon ce journal, coincés au pays, certains VIP sont confrontés aux dures réalités du système sanitaire national, marqué par des plateaux au rabais, des personnels insuffisants et des conditions d’hygiène peu reluisantes.

À propos de la gestion de la pandémie,  Walf Quotidien affiche « le sermon du Khalife général des tidianes » qui demande à l’Etat de dire la vérité aux Sénégalais.

« Gestion de la Covid-19: Le Khalife des tidianes asséne ses vérités. Serigne Babacar Sy Mansour dans la mystique de la riposte », poursuit Rewmi Quotidien. À la Une de Vox Populi, le guide religieux lance aux autorités: « Dites la vérité aux Sénégalais. La population n’a pas encore compris la gravité de la situation. Que les gens arrêtent de parler et se mettent au travail ».

Le Sénégal exonère la TVA sur les matériels de production d’énergies renouvelables

Le gouvernement du Sénégal a, par arrêté interministériel, exonéré la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une liste de vingt-deux (22) matériels entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et biogaz.La liste des matériels destinés à la production d’énergie solaire exonérés, concerne le panneau solaire photovoltaïque, le capteur ou panneau solaire thermique, l’onduleur solaire, la batterie solaire, le kit de chauffe-eau solaire, le régulateur de charge, le kit de lampe solaire, le lampadaire solaire comprenant panneau solaire, batterie contrôleur et lanterne ainsi que le kit de pompage solaire comprenant panneau solaire, contrôleur et pompe.

Pour les matériels destinés à la production d’énergie éolienne, l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée concerne la tour, la pâle, le rotor, la nacelle et le moyeu, informe le communiqué du ministère du Pétrole et des Energies parvenu ce lundi à APA. 

En ce qui concerne les matériels destinés à la production d’électricité et de chaleur à partir du biogaz, poursuit la note, il s’agit du réchaud à biogaz, de l’analyseur de débit à biogaz, du bio digesteur préfabriqué, de la pompe à biogaz, de l’appareil de désulfurisation, du piège à eau, du groupe électrogène à biogaz et de l’appareil mélangeur de substrats.

Ces mesures prises par le gouvernement ont pour objectif de faire baisser de manière substantielle les coûts d’acquisition de ces équipements (18 %) pour faciliter l’accès à l’énergie et particulièrement à l’électricité, dans le milieu rural. Ils entrent dans le cadre de la politique d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables, souligne la note. 

Aussi, ajoute le document, le gouvernement vient de satisfaire, à travers cette exonération de TVA, une vieille doléance des acteurs du secteur des énergies renouvelables.

Sénégal: décès de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Khalife général de Médina Baye

Le Khalife général de Médina Baye à Kaolack (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Niass est décédé, dimanche soir à l’hôpital général de Grand-Yoff de Dakar.Le 4e Khalife de Médina Baye était âgé de 88 ans. Il est succédé par Cheikh Mouhammadou Mahi Niass.

C’est « une triste nouvelle », a réagi sur son compte Twitter, le président de la République, Macky Sall, saluant la mémoire d' »un saint homme, d’un bâtisseur et d’une grande figure de la Fayda Tijania. »

Les décès de Mansour Kama et du Khalife de Médina Baye à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent en priorité des décès survenus hier de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et de Cheikh Ahmed Tidjane Niass, Khalife de Médina Baye à Kaolack (centre). »Cheikh Ahmed Tidjane Niass tire sa révérence à l’âge de 88 ans. Mansour Kama, capital décès », écrit L’Observateur à sa Une.

Faisant état de « week-end de Tabaski macabre », Les Échos note que « la mort frappe en plein coeur de la religion et de l’économie ». Selon nos confrères, les Khalifes généraux de Médina Baye et de Mbeuleukhé (nord) sont rappelés à Dieu, tout comme « Mansour Kama et Gora Ngom de Khelcom bâches qui laissent le secteur privé orphelin ».

À propos de tous ces décès, La Tribune parle de « Tabaski noire » au Sénégal, là où Wafl Quotidien se focalise sur le décès de Mansour Kama et note que « le patronat perd un seigneur ».

Emboîtant le pas à Walf Quotidien, nos confrères du Quotidien estiment qu’avec la mort de Mansour Kama, c’est « un patriote économique (qui) s’en va ».

« La communauté musulmane en deuil: Le Khalife général de Médina Baye n’est plus ! », s’exclame Sud Quotidien à sa Une, qualifiant Mansour Kama d’icône économique.

« Rappel à Dieu hier du 4e Khalife de Cheikh Al Islam-Médina Baye perd son +Papeu Cheikh », renchérit Vox Populi, expliquant que Cheikh Ahmed Tidiane Niasse s’est éteint à l’hôpital général de Grand-Yoff à 88 ans.

De l’avis de Vox Populi, le défunt Khalife doit être succédé par  Cheikh Mouhammadou Mahi Niasse. « Décès de Mansour Kama-Le secteur privé perd un capitaine-défenseur », rapporte le journal, citant Macky Sall qui affirme: »Le Sénégal perd une icône du patronat ».

« Décès de six icônes dont Mansour Kama, le Khalife général de Médina Baye et (la journaliste) Reine Marie Faye-VSD de Tabaski macabre au Sénégal », titre L’As, faisant dire à EnQuête que « la faucheuse s’enhardit ».

« Décès de Mansour Kama: Une grande figure du patronat est partie. La Cnes orpheline de son président. Les hommages de Macky Sall et du monde du travail », titre Rewmi Quotidien.

Lors de la célébration de la Tabaski, le 31 juillet dernier, ce journal renseigne que les prêches des imams et des hommes politiques ont porté sur la Covid-19, pour laquelle Libération informe qu’au Sénégal, « le bilan passe à 209 morts » dont neuf nouveaux décès enregistrés entre jeudi et samedi.

Les journaux traitent également de la démolition du marché Sandaga, situé à Plateau, centre administratif et des affaires de Dakar.  « Sandaga refuse sa démolition: Trois des quatre bulldozers tombent en panne », informe Lii Quotidien.

Quoi qu’il en soit, Vox Populi écrit qu’après 75 ans au coeur de Dakar, « Sandaga, un pan de l’histoire du Sénégal à terre ». « Démolition du marché Sandaga: La fin d’une histoire. La reconstruction coûtera 70 milliards, pour 24 mois de travaux », détaille Le Quotidien à sa Une.

Revenant sur l’ouverture des frontières aériennes, Les Échos révèle que « le Sénégal (est) toujours black-listé par l’UE » qui a retiré de sa liste l’Algérie.

Sénégal : Mansour Kama n’est plus

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) est décédé ce dimanche à l’hôpital Le Dantec de Dakar où il était hospitalisé. Mansour Kama, membre actif du patronat sénégalais, a aussi été le président du Conseil d’administration de la Sénégalaise des Eaux (SDE).

Entre 2014 et 2018, cet homme d’affaires a dirigé la Fondation du Secteur privé pour l’Education (FSPE).

Mansour Kama a également été à la tête du collège des Directeurs de la Banque régionale de marchés (BRM).

Sénégal: un projet d’assistance de la FAO cible 3000 éleveurs transhumants

Pour faire face à la situation d’insécurité alimentaire et socio-économique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé le projet «Assistance d’urgence pour renforcer la résilience des éleveurs pastoraux (sénégalais) impactés par la pandémie de la Covid-19», rapporte un communiqué reçu samedi à APA.Lancé officiellement le 27 juillet 2020, le projet d’assistance aux ménages pastoraux, d’un budget de 400 000 dollars US (230 464 000 FCFA), vise à améliorer le pouvoir d’achat, les moyens de subsistance et les conditions nutritionnelles des éleveurs vulnérables grâce à un transfert monétaire, explique l’agence onusienne.

«Cet appui de la FAO qui concerne 3 000 éleveurs, qui recevront chacun 500.000 FCFA pour un kit alimentaire, vient s’ajouter à une longue liste d’actions initiées par cette institution pour soutenir le secteur de l’élevage du Sénégal», a souligné le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Samba Ndiobène Ka cité par le communiqué.

Cette initiative, qui entre dans le cadre de la contribution de la FAO au Programme de résilience économique et sociale du Gouvernement sénégalais, est aussi une réponse à une requête du ministère de l’Elevage et des productions animales (MEPA) pour soutenir les ménages pastoraux fortement impactés par la pandémie. En mars 2020, le MEPA avait émis une note sur les effets de la Covid-19 au niveau des principales filières animales et des propositions d’appui aux acteurs.

Selon la FAO, la situation pastorale 2019-2020, est particulièrement difficile au Sénégal notamment dans la zone septentrionale du fait du déficit de pâturage. Un départ précoce et massif des éleveurs en transhumance vers les zones d’accueil des régions du centre et du sud-est a été constaté.

Dans les zones de productions agro-pastorales, elle fait remarquer que les produits agricoles et d’élevage ne pouvaient plus atteindre les marchés en raison des mesures de restrictions de mouvements qui ont été prises par le Gouvernement pour freiner la propagation du virus de la Covid-19.

La fermeture des marchés hebdomadaires a également occasionné des difficultés pour la commercialisation du bétail, principale source de revenus des éleveurs, pour acheter des denrées alimentaires et de l’aliment pour leur bétail.

« La FAO compte apporter un soutien aux filières pastorales face aux contraintes engendrées par la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, dans la phase d’assistance d’urgence, 5 000 tonnes d’aliments de bétail vont être mis à la disposition de 10 000 ménages pastoraux vulnérables, soit environ 80 000 éleveurs localisés dans les départements les plus touchés par le déficit fourrager. La phase d’appui consistera à renforcer et à redynamiser le mécanisme de sauvegarde du bétail pour améliorer la résilience des exploitations pastorales face aux crises et aux chocs », poursuit le communiqué.