Coronavirus : le Sénégal enregistre son deuxième cas de contamination (officiel)

Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a annoncé mardi dans un communiqué la découverte d’un deuxième cas de coronavirus (Covid-19) chez un ressortissant français âgé de 80 ans, après que l’un de ses compatriotes a été contrôlé positif la veille.Dans le document, le ministère indique que ce second cas positif lui a été notifié par l’Institut Pasteur ce mardi à 16h10. Cet octogénaire est un résidant de Sarcelles, dans la banlieue parisienne en France, qui « est arrivé au Sénégal le 29 février 2020 ».

Selon le ministère de la Santé, « il a été consulté le 02 février 2020 à l’hôpital Roi Baudoin (banlieue dakaroise), où il a été pris en charge, puis transféré au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann ».

Le communiqué assure que « son état clinique est stable et toutes les dispositions ont été prises pour identifier les personnes (en) contact et assurer leur prise en charge ».

Par ailleurs, les autorités sanitaires informent que « l’état de santé du patient de nationalité française » testé positif lundi et hospitalisé au Service des maladies infectieuses de Fann « continue de s’améliorer ».

Dans le même sillage, l’individu de nationalité gambienne suspecté d’avoir contracté le coronavirus et mis en quarantaine dans ce même service a quitté l’hôpital lundi « après les résultats des tests qui se sont révélés négatifs », signale le ministère de la Santé qui « s’engage à fournir quotidiennement aux populations, des informations mises à jour sur l’épidémie », et les « invite à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées ».

Face à une contamination massive, l’Afrique a des capacités « limitées » (expert)

Les capacités de réponse restent « limitées » pour la plupart des pays africains s’ils se retrouvent face à une situation de contamination massive au coronavirus, a confié à APA Michel Yao, responsable des opérations d’urgence pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Afrique.« Seul 20% des cas de coronavirus sont jugés sévères et graves et ils se traitent dans des unités de soins intensifs. Et malheureusement en Afrique, la plupart de ces unités ont des capacités limitées » a déploré M. Yao, interrogé après l’apparition du Covid-19 dans un sixième pays africain.

Pour Michel Yao, la détection rapide, la collaboration effective des populations, la sensibilisation et la mise en place de moyens pour protéger le personnel médical  restent des activités de préparation à mettre en œuvre.

Cependant, les systèmes de santé en Afrique sont débordés par d’autres problématiques et maladies comme le paludisme. Ainsi, recommande-t-il aux autorités d’augmenter les capacités d’accueil des structures de soins et de travailler avec l’ensemble des partenaires pour pouvoir faire face à une éventuelle contamination massive.

A en croire le responsable des opérations d’urgence pour l’OMS, les pays doivent se mobiliser « parce qu’une non maitrise de la maladie peut avoir un impact majeur sur la santé et les activités économiques ». Il est important donc pour lui que des mesures soient prises et les autorités sensibilisées au plus haut niveau.

Ce mardi, la Coordonnatrice-résidente du Système des Nations Unies au Sénégal, Lena Savelli, a plaidé à Dakar pour la mise en place d’un plan d’actions conjoint de lutte contre le coronavirus (Covid-19) qui a déjà touché en Afrique : l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, le Nigéria, le Sénégal et la Tunisie.

Coronavirus : La Guinée ne fermera pas sa frontière avec le Sénégal (ministre)

Le ministre guinéen de la Santé Colonel Remy Lamah, a indiqué ce mardi, dans une radio de la place, que la Guinée ne fermera pas sa frontière avec le Sénégal.« Nous n’allons pas fermer la frontière avec le Sénégal. Le pays est signataire du règlement sanitaire international. Ce n’est pas parce que le Sénégal avait fermé sa frontière pendant Ebola, que nous allons aussi fermer la nôtre », a-t-il souligné, tout en indiquant que des mesures sont prises pour éviter ce virus en Guinée.

« Les mesures ont été prises bien avant qu’on ne parle du cas du Sénégal. Dès l’annonce du coronavirus en Chine, tous les pays y compris la Guinée, se sont mobilisés pour prendre des mesures préventives afin de se préparer pour d’éventuels cas. N’allons pas inventer de nouvelles actions. Les actions sont déjà mises en place en termes de mesures préventives. A l’aéroport, on a mis en place un système de contrôle de température », a-t-il dit, avant de rassurer qu’il n’y a « pas de souci par rapport à ce niveau ».

Afrique: l’ONU pour un plan d’actions conjoint de lutte contre le Covid-19

La Coordonnatrice-résidente du Système des Nations Unies au Sénégal, Lena Savelli, a plaidé, mardi à Dakar, pour la mise en place d’un plan d’actions conjoint de lutte contre le coronavirus (Covid- 19) sur le continent africain, après que six pays ont été touchés.« Nous ne doutons point qu’en mutualisant nos efforts, nous parviendrons à apporter une réponse efficace à cette pandémie qui nous menace et cette réponse devra nécessairement passer par l’élaboration d’un plan conjoint efficace de préparation et de réponse, qui engage tous les partenaires régionaux et continentaux », a notamment dit Mme Savelli.

S’exprimant à l’occasion d’une réunion de coordination et de planification des partenaires en vue de la préparation de la région africaine à la maladie, la responsable onusienne a insisté sur la nécessité de « mutualiser nos efforts et nos énergies pour apporter une réponse efficace, cohérente et rassurante face au Covid-19 qui fait planer une pandémie sur le monde ».

Partant de là, elle a appelé tous les gouvernements à intensifier leurs efforts et faire tout leur possible pour contenir la maladie, et ce, sans stigmatisation et dans le respect des droits de l’homme.

Par ailleurs, souligne Lena Savelli, cette lutte devra ainsi passer par « une communication correcte et factuelle » sur le Covid-19, ainsi que par des actions en matière de préparation, de prévention et de réponse.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a estimé que la riposte ne doit pas seulement être « une dynamique nationale, mais africaine ». De plus, préconise-t-il, l’Afrique « doit avoir une démarche concertée et harmonisée pour mieux combattre le fléau ».

Rassurant sur les dispositions prises pour combattre la maladie au Sénégal, M. Sarr a indiqué que le président Macky Sall a donné des instructions à son collègue des Finances et du Budget pour que le budget dédié à cette lutte soit rapidement mis en place.

Estimé à plus d’un milliard de francs CFA, il doit être mis en œuvre dans des conditions de procédures extrêmement rapides, tenant compte de l’urgence, a précisé le ministre.

Angoisse en Gambie après l’entrée du coronavirus au Sénégal

Un sentiment d’anxiété règne en Gambie suite à la confirmation, hier lundi, d’un cas de coronavirus au Sénégal voisin.Le Sénégal qui entoure la Gambie rejoint ainsi le Nigeria, le Maroc, l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie qui sont les premiers pays africains ayant des cas confirmés de coronavirus apparu en décembre 2019 dans la province centrale chinoise de Wuhan.

Depuis que la nouvelle du cas de cette maladie à Dakar a fuité jusqu’à Banjul, de nombreux Gambiens redoutent les implications pour leur pays de ce virus grippal très contagieux.

Les Gambiens ont appelé des stations de radio pour exprimer leur inquiétude face au système de santé du pays qu’ils considèrent comme faible et qui pourrait être submergé, si l’épidémie mondiale de la maladie atteignait la Gambie.

Le niveau de préparation de la Gambie à faire face à tout cas de virus sur son territoire suscite une grande angoisse au sein de la population.

Depuis le mois dernier, le seul aéroport de la Gambie a pris des mesures préventives pour empêcher la maladie de pénétrer dans le pays.

Au cours du week-end, le ministère gambien de la Santé a tenu à dissiper des rumeurs d’un cas de coronavirus qui n’a finalement été qu’un canular.

Le cas du coronavirus au Sénégal implique un Français qui est revenu à Dakar en provenance de sa France natale le 26 février et a depuis été mis en quarantaine, alors que des membres de sa famille ont été mis sous étroite surveillance.

L’épidémie a déjà causé plus de 3.000 décès sur les 89.197 cas confirmés à travers le monde.

Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement efficace contre la maladie.

Selon Tedros Adhanom, Directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 20 vaccins sont en cours de développement, alors que des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Baisse de 5,480 milliards FCFA du bénéfice consolidé du groupe Sonatel

Le bénéfice net consolidé du groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal qui comprend des filiales au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et une participation au Groupement Orange Services, a connu une baisse de 5,480 milliards de FCFA (environ 8,768 millions de dollars) au 31 décembre 2019, a appris APA mardi auprès de cette société de télécommunication basée à Dakar.Ce bénéfice consolidé est passé de 202,251 milliards de FCFA en 2028 à 196,771 milliards de FCFA en 2019, soit un repli de 2,70%. Selon les dirigeants de la Sonatel « l’évolution du résultat net est impactée par le niveau des amortissements et le coût du service de la dette ». Au terme de l’exercice 2018, ce bénéfice était en légère progression de 0,03%, passant de 202,186 milliards de FCFA en 2017 à 202,251 milliards FCFA un an plus tard.

De son côté, le chiffre d’affaires est en hausse 64,800 milliards FCFA, s’établissant à 1086,756 milliards de FCFA contre 1021,956 milliards FCFA en 2018. Ce chiffre d’affaires est soutenu par une bonne progression de la contribution de la Data mobile (+22% contre 18,7% en 2018) et d’Orange Money (+7,7% contre 6,1% en 2018). Cependant, il faut relever le repli de la contribution de l’international (+11,4% contre 13,5% en 2018).

L’Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) a évolué de 4,2%, se situant à 482,1 milliards de FCFA contre 462,6 milliards FCFA en 2018.

Concernant la valeur ajoutée de la société, on relève une augmentation de 18,520 milliards de FCFA, avec une réalisation se situant à 599,415 milliards de FCFA contre 580,895 milliards de FCFA en 2018.

L’excédent brut d’exploitation suit la même tendance haussière à 481,090 milliards de FCFA contre 472,477 milliards de FCFA en 2018 (+1,82%).

Quant au résultat d’exploitation, il est en hausse de 1,42% à 316,748 milliards FCFA contre 312,286 milliards FCFA en 2018.

En perspectives pour l’exercice 2020, les dirigeants du groupe Sonatel envisagent notamment un maintien de la croissance du chiffre d’affaires, tirée par la performance sur la data mobile, Orange Money et la Fibre malgré une poursuite de la baisse des revenus issus de la voix fixe et de l’international ainsi qu’une poursuite de la dynamique de croissance de l’Ebitda.

Ils entendent également poursuivre une politique d’investissement ambitieuse avec une enveloppe stabilisée autour de 200 milliards FCFA.

Le coronavirus en couverture des quotidiens sénégalais

Le coronavirus (Covid-19) se paie la Une de la presse sénégalaise de ce mardi, qui insiste sur le premier cas confirmé à Dakar.« Un Français testé positif au coronavirus-Le Sénégal touché », titre L’As, dans lequel journal, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du centre hospitalier universitaire de Fann estime qu’«il faut dédramatiser, on a traité des maladies plus dangereuses ».

Selon nos confrères, le Gouvernement sénégalais annonce un plan de riposte de près de 1,5 milliard fcfa. « Les ministres et la délégation sénégalaise au Salon de l’agriculture (de Paris sont en) observation », écrit L’As, notant qu’on va vers l’annulation du Magal de Porokhane et du Daaka de Médina Gounass.

Parlant de ce premier cas de coronavirus au Sénégal, Le Quotidien souligne qu’« un hôte étranger (est) parmi nous » et que « le patient zéro (est) interné, sa famille en quarantaine ».

Ce journal informe que le président Macky Sall appelle à la sérénité, au calme et à la vigilance. « Risque de grippe politique pour les manifestations », ajoute Le Quotidien.

« Premier cas du Covid-19-Un Français importe le coronavirus au Sénégal. Revenu à Dakar le 26 février, il a été dépisté positif au cours du week-end. Il a été placé en quarantaine à l’hôpital Fann, sa femme et ses deux enfants confinés dans leur maison aux Almadies », détaille Vox Populi.

Il note que les passagers du vol HC 405 d’Air Sénégal (en provenance de Paris) du 25 au 26 février sont identifiés et en attente d’être surveillés.

« Coronavirus-Le plan de vol du premier cas confirmé », renchérit Walf Quotidien.

Retraçant « l’itinéraire du 1er cas de coronavirus au Sénégal », L’Observateur révèle qu’il revient de la région la plus contaminée de France. « Un bateau transportant 38 touristes conduit manu militari à Dakar pour contrôles sanitaires. Peu, panique à l’AIBD, deux cas suspects envoyés à l’hôpital Fann », ajoute L’Obs

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Dakar tombe », poussant le Magal de Porokhane, du Kazu Rajab, l’Appel des Layènes à l’épreuve du coronavirus.

Mais pour EnQuête, « pas de panique », là où le quotidien national Le Soleil écrit que « le plan national de riposte lancé » avec un budget de 1,44 milliard fcfa.

Ce faisant, nos confrères indiquent que « Macky Sall demande le déblocage des fonds en procédure d’urgence ».

Coronavirus: dix mesures « fondamentales » de l’OMS pour se prémunir

L’Afrique en est à son sixième pays touché par le coronavirus avec les deux dernières découvertes en Tunisie, au Sénégal et au Maroc, amenant ainsi l’OMS à communiquer sur « dix choses fondamentales » que doivent savoir les populations, appelées à redoubler de vigilance et à changer de comportement.« Tout d’abord, comme nous ne cessons de le répéter, il faut se laver régulièrement les mains avec un produit à base d’alcool ou les laver à l’eau et au savon », a indiqué le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors du point de presse du 28 février sur le covid-19.

Se toucher le visage après avoir touché des surfaces contaminées ou des personnes malades est pour lui « l’un des modes de transmission du virus ». Mais les risques peuvent être réduits « en vous lavant les mains ».

Il faut également nettoyer « régulièrement » les surfaces comme les bancs de cuisine et les bureaux de travail « avec un désinfectant », tout en continuant de se renseigner sur cette épidémie.

« Assurez-vous que vos informations proviennent de sources fiables – votre agence de santé publique locale ou nationale, le site web de l’OMS ou votre professionnel de santé local. Tout le monde devrait connaître les symptômes – pour la plupart des gens, cela commence par une fièvre et une toux sèche, et non par un écoulement nasal. La plupart des gens auront une maladie bénigne et iront mieux sans avoir besoin de soins particuliers », a noté Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Quatrièmement, préconise-t-il, il faut éviter de voyager si vous avez de la fièvre ou si vous toussez, et si vous tombez malade pendant un vol, informez immédiatement l’équipage. « Une fois rentré chez vous, prenez contact avec un professionnel de la santé et dites-lui où vous êtes allé ».

« Si vous toussez ou éternuez, faites-le dans votre manche ou utilisez un mouchoir. Jetez immédiatement le mouchoir dans une poubelle fermée, puis nettoyez-vous les mains ».

Par ailleurs, si vous avez plus de 60 ans, ou si vous souffrez d’une maladie sous-jacente comme une maladie cardiovasculaire, une affection respiratoire ou le diabète, « vous avez un risque plus élevé de développer une maladie grave ».

Ainsi, « vous souhaiterez peut-être prendre des précautions supplémentaires pour éviter les endroits bondés ou les endroits où vous pourriez être en contact avec des personnes malades ».

« Septièmement, pour tout le monde, si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous et appelez votre médecin ou un professionnel de la santé local. Il ou elle vous posera des questions sur vos symptômes, sur l’endroit où vous êtes allé et sur les personnes avec lesquelles vous avez été en contact ».

« Si vous êtes malade, restez à la maison, mangez et dormez séparément de votre famille, utilisez des ustensiles et des couverts différents pour manger », mais « si vous souffrez d’essoufflement, appelez votre médecin et faites-vous soigner immédiatement ».

Et en dernier lieu, « il est normal et compréhensible de se sentir anxieux, surtout si vous vivez dans un pays ou une communauté qui a été touchée. Découvrez ce que vous pouvez faire dans votre communauté. Discutez de la manière d’assurer la sécurité sur votre lieu de travail, à l’école ou dans votre lieu de culte », a recommandé le DG de l’OMS qui souligne que « notre plus grand ennemi en ce moment n’est pas le virus lui-même », mais « la peur, la honte et la stigmatisation ».

Par ailleurs, « nos plus grands atouts sont les faits, la raison et la solidarité », a-t-il fait remarquer.

Sénégal: pas d’inquiétude majeure pour le cas confirmé de coronavirus (ministre)

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a affirmé lundi soir à Dakar que l’état de santé du patient ayant contracté le coronavirus, ne suscite « aucune inquiétude majeure ».« Les résultats des tests effectués par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) se sont avérés positifs. Le patient est actuellement mis en quarantaine au Centre de traitement du Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann. A ce jour, (son) état de santé ne suscite aucune inquiétude majeure », a soutenu Abdoulaye Diouf Sarr lors d’un point de presse.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a précisé que le patient est un ressortissant français « marié et père de deux enfants » vivant au Sénégal avec sa famille depuis plus de deux ans.

Poursuivant, M. Sarr a retracé l’itinéraire du malade : « Il a séjourné en France, à Nîmes, à la station de ski d’Auvergne-Rhône-Alpes, dans la période du 13 au 25 février 2020. Il est arrivé au Sénégal le 26 février 2020 ».

C’est une structure médicale privée de la place qui a contacté, le 28 février dernier, la Cellule d’alerte du ministère de la Santé et de l’Action sociale après avoir reçu en consultation le patient « présentant une fièvre à 39°C, un mal de gorge et des maux de tête ».

Pour éviter tout risque de la propagation express de la maladie, le ministre a assuré que « le dispositif de surveillance et de riposte au Covid-19 (nouvelle appellation du coronavirus) est renforcé et tous les moyens sont mis en oeuvre pour circonscrire la maladie ».

Le Sénégal, conformément au Règlement sanitaire international, a informé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Concluant son propos, Abdoulaye Diouf Sarr a invité « l’ensemble de la population à la sérénité et au respect strict des mesures de prévention recommandées ».

Découvert en décembre 2019, à Wuhan (centre de la Chine), le coronavirus a déjà fait plus de 3000 morts sur les 89.254 cas confirmés dans une trentaine de pays en date du 2 mars.

Jusque-là, aucun traitement efficace n’a été trouvé. Selon Tedros Adhanom, Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

La Tunisie enregistre son premier cas de coronavirus

Le ministre tunisien de la Santé a annoncé ce lundi la découverte du premier cas de coronavirus sur son sol.Le malade, un quadragénaire rentré le 27 février dernier d’Italie à bord d’un bateau, a été mis en quarantaine, selon le ministre, ajoutant que les personnes avec qui il voyagé doivent être dépistées.

Les autorités sanitaires tunisiennes assurent par ailleurs être en contact permanent avec les personnes rentrées des zones infectées.

Après l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria et le Sénégal, la Tunisie est le cinquième pays africain à être touché par cette épidémie apparue en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine.

Le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.254 cas confirmés dans une trentaine de pays du monde.

Coronavirus: Macky Sall appelle au calme après la découverte d’un cas suspect

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé ses concitoyens au calme et à la sérénité après l’annonce lundi de la détection d’un cas suspect de coronavirus sur le sol sénégalais, a appris APA dans une dépêche de l’APS (publique).« J’appelle au calme et à la sérénité », a déclaré le président Sall lors du Conseil présidentiel consacré à l’épidémie du coronavirus (Covid-19) où la découverte d’un cas suspect de « de nationalité étrangère » a été annoncée.

« Les services de santé sont en train de prendre en charge le patient en question suivant la procédure recommandée par l’Organisation mondiale de la santé », a-t-il précisé avant d’inviter « la presse à nous accompagner dans cette phase critique ».

Le chef de l’Etat a également appelé les populations à la « vigilance », soulignant que le pays était « prêt » à faire face à cette situation. « Nous faisons aujourd’hui entièrement confiance aux services de santé et aux personnels de santé, qu’ils ont prouvé par le passé et continue à prouver leur savoir-faire. Ils (les agents) sont restés mobilisés dans la prévention, la riposte et le suivi de l’épidémie », a fait valoir Macky Sall.

Il a dans le même temps appelé les sénégalais à suivre les consignes des services de santé et de sécurité entre autres, non sans inviter tous les acteurs à poursuite le travail de coordination des interventions dans le cadre du renforcement de l’alerte, et de la fonctionnalité du dispositif H24.

Le président de la République a indiqué que l’Etat va dégager les moyens. Il ainsi demandé au Comité de riposte d’asseoir la coordination optimale des activités de sensibilisation.
« Si on doit mettre en quarantaine, on le fera. Si on doit interdire des manifestations, on va les interdire », a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ces mesures devraient reposer sur des consignes sanitaires.

Par ailleurs le président de la République a validé le plan national de riposte du Covid-19, d’un coût de plus d’un milliard et demi de francs Cfa.

Coronavirus : premier cas confirmé au Sénégal (officiel)

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a confirmé la présence du premier cas de Coronavirus (covid-19) dans le pays.Selon Abdoulaye Diouf Sarr, la victime est un expatrié français rentré au Sénégal le 26 février dernier après un séjour dans son pays d’origine. Il est actuellement mis en quarantaine au Centre de Traitement du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales de l’hôpital Fann, a indiqué M. Sarr.

Toutes les dispositions ont été prises pour une meilleure prise du malade, de ses filles et de sa femme a assuré le ministre de la Santé.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Un cas suspect de coronavirus au Sénégal

Les autorités sénégalaises ont détecté un cas suspect de coronavirus (covid-19) dans le pays, a appris APA sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) visité ce lundi. Pour en avoir le cœur net, des tests de validation se font à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), informe la source.

Selon une personne présente à la réunion d’urgence sur l’épidémie, tenue aujourd’hui au palais de la République en présence du chef de l’Etat Macky Sall, l’Etat promet que « les résultats (des analyses) seront incessamment rendus publics ».

D’après plusieurs sources contactées par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique), le porteur éventuel du virus serait un étranger.

Pour l’heure, on ne connaît ni la nationalité, ni la provenance, encore moins le lieu d’isolement du patient.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Cas suspect de Covid19 au Sénégal : de « fortes probabilités » que les tests soient positifs (Macky Sall)

Le président sénégalais, Macky Sall, a déclaré lundi qu’il y avait de fortes probabilités que les tests de coronavirus effectués à Dakar sur un individu en provenance de l’étranger soient positifs.« Les services de Santé à travers l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), nous ont signalé un cas suspect qui est en cours de validation. Vers 13 heures, nous aurons les résultats pour confirmer ou infirmer », a dit Macky Sall dans une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise visitée par APA.

Le président sénégalais s’exprimait au cours d’un conseil présidentiel spécial consacré à cette épidémie.« Il y’a de fortes chances, de fortes probabilités que les tests soient positifs. Il s’agit d’un homme de nationalité étrangère. Les services des maladies infectieuses sont déjà mobilisés », a assuré le chef de l’Etat.Les autorités sénégalaises ont confirmé au cours de ce conseil présidentiel d’urgence la présence d’un cas suspect de coronavirus (Covid-19) dans le pays.

Il s’agirait d’un individu de nationalité étrangère, selon plusieurs sources. Aucune information n’a pour l’heure filtrée sur la nationalité, la provenance ou le lieu d’isolement du patient en question.

Coronavirus: premier cas suspect au Sénégal

Les autorités sénégalaises ont détecté un cas suspect de coronavirus (covid-19) dans le pays, a appris APA sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) visité ce lundi.Pour en avoir le cœur net, des tests de validation se font à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), informe la source. Selon une personne présente à la réunion d’urgence sur l’épidémie, tenue aujourd’hui au palais de la République en présence du chef de l’Etat Macky Sall, l’Etat promet que « les résultats (des analyses) seront incessamment rendus publics ».

D’après plusieurs sources contactées par l’APS, le porteur éventuel du virus serait un étranger.

Pour l’heure, on ne connaît ni la nationalité, ni la provenance, encore moins le lieu d’isolement du patient.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Le Sénégal en marche vers la transition énergétique

Le Sénégal, après avoir ratifié l’accord de Paris sur le climat, veut consommer les énergies propres à plus de 90 % afin de tourner le dos aux ressources fossiles.A l’évidence, le Sénégal est décidé à traduire en actes les engagements pris en décembre 2015, à l’occasion de la 21e Conférence climat de l’Organisation des nations unies (Cop 21), organisée à Paris (France).

Ce pays de l’Afrique de l’ouest, sous l’impulsion de son président Macky Sall, a amorcé sa transition énergétique en exploitant déjà 8 centrales solaires : Ten Mérina (30 MW), Senergy à Santhiou-Mékhé (30 MW), Senergy II à Bokhol (20 MW), Malicounda (22 MW), Kahone (20 MW), Sakal (20 MW), Méouane (20 MW) et Diass (15 MW).

Avec la mise en service de la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (75 kilomètres au nord-ouest de Dakar), le Sénégal allonge la liste de ses infrastructures fournissant de l’énergie respectueuse de l’environnement.

« Nous sommes à près de 22 % d’énergies renouvelables. A la fin de la seconde phase du parc éolien, nous serons à 30 % compte non tenu du fait qu’à partir de 2022, le Sénégal passera à la stratégie « gas to power » (électricité produite à partir du gaz, en anglais). Ce qui permettra à notre pays d’être l’un des rares à utiliser les énergies propres à plus de 90 % », déclarait Macky Sall.

Un ambitieux programme de mix énergétique que le chef de l’Etat a décliné, lundi 24 février, lors de l’inauguration de ce champ éolien couvrant une superficie de 41 hectares. Le plus grand de toute l’Afrique de l’ouest.

La centrale éolienne de Taïba Ndiaye a une capacité de production de 158,7 MW. Elle est constituée de 46 turbines de type Vestas V126 pouvant produire chacune 3,45 mégawatts. Celles-ci culminent à 180 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 60 étages.

Ces turbines, ayant reçu leur certification technique en janvier 2017, font partie des dernières versions d’éoliennes actuellement sur le marché. 

Elles s’appuient sur une tour acier en tubulaire de 117 mètres avec une longueur de palle de 62 mètres permettant ainsi une très grande surface de balayage de 12.469 m2.

L’empreinte carbone du parc éolien de Taïba Ndiaye est nulle. Mieux, cette gigantesque infrastructure « permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 300.000 tonnes de gaz carbonique par an », renseignait le président sénégalais.

Avec sa révolution énergétique, le Sénégal est, plus que jamais, en train de jouer sa partition pour maintenir en deçà de 2°C le réchauffement de la planète d’ici la fin de ce siècle.

La centrale éolienne de Taïba Ndiaye, représentant à elle seule 15 % de la production électrique du pays, va alimenter plus de 2 millions de personnes. Elle est raccordée au réseau électrique national depuis décembre 2019.

Le montant global du projet s’élève à 200 milliards F CFA, soit 305 millions d’euros. Les travaux ont été lancés en 2008. Lekela en est le maître d’ouvrage, Sarreole, le développeur et la Société nationale d’électricité (Senelec), le gestionnaire de réseau.

Thiès, pôle des énergies renouvelables au Sénégal

Sur les neuf centrales (solaire et éolienne) qui alimentent le Sénégal en énergie propre, six sont localisées dans la région de Thiès, située à 70 km à l’est de Dakar.Il s’agit des champs solaires de Ten Mérina (Mérina Dakhar), de Senergy (Santhiou-Mékhé), de Malicounda, de Méouane, de Diass et du parc éolien de Taïba Ndiaye.

Seules les centrales solaires de Kahone (Kaolack), de Sakal (Louga) et de Senergy II de Bokhol (Saint-Louis) échappent à la domination thiéssoise.

Pour Yassine Majdallah, chef d’usine à Lekela, le maître d’ouvrage de la centrale éolienne de Taïba Ndiaye, cette région se positionne aujourd’hui comme « une championne du développement des énergies renouvelables au Sénégal voire en Afrique » grâce à trois facteurs déterminants.

Le premier est premier est relatif aux ressources naturelles. « Thiès a un gisement éolien et une irradiation solaire très importants », renseigne M. Majdallah. 

Sur le plan logistique, cette localité très proche de la capitale Dakar et de son port stratégique. Ce qui facilite « l’acheminement des équipements importés sur une route de qualité », remarque le chef d’usine.

Enfin, Yassine Majdallah avance que « la disponibilité (à Thiès) des postes d’évacuation et la ligne haute tension de la Senelec (Société nationale d’électricité du Sénégal) permettent d’optimiser le coût du transport de l’énergie pour ainsi réduire celui du kilowattheure (kWh) ».

Outre les conditions favorables à l’implantation des centrales, les autorités locales s’investissent pour la concrétisation de ces projets. « Quand Bruno Vigneron (le promoteur) venait en 2007, il n’avait rien. Seulement, l’idée de projet. C’est nous qui l’avons aidé à identifier le site. Chemin faisant, le projet avait besoin d’une délibération et le Conseil rural a octroyé 41 hectares », rappelle fièrement Alé Lô, le maire de Taïba Ndiaye.

Si les propriétaires des terres, où sont installées les turbines, ont dû patienter 8 ans avant de recevoir leurs indemnisations, la commune de Taïba Ndiaye attend avec impatience ses retombées.  

« Le parc éolien de Taïba Ndiaye et la centrale électrique Tobène Power se sont engagés à électrifier nos 3 forages. Cela va diminuer drastiquement le prix de l’eau dont le mètre cube est actuellement vendu à 250 F CFA. Mais il pourrait être ramené à 100 F CFA », espère l’édile de cette commune. 

M. Lô, par ailleurs ex-président de l’Union des Associations des Elus Locaux (UAEL), affirme que « dans la phase de construction de la centrale éolienne, 300 jeunes sont en train d’y travailler et les deux tiers (sont issus) de la zone. Pour la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), les promoteurs envisagent d’accompagner la commune pendant les 20 prochaines années en injectant annuellement entre 300 à 400 millions F CFA ».

Selon Tanguy Levesque, Directeur de Vestas, l’entreprise ayant fabriqué les éoliennes, « durant le pic de la construction, plus de 800 emplois ont été créés et des locaux ont acquis des compétences ».

Le développeur Vestas, pour faire tourner à plein régime les turbines, « a embauché 15 techniciens sénégalais formés dans leur pays », souligne M. Levesque.

Tout compte fait, « les éoliennes de Taïba Ndiaye marchent presque toute la journée depuis leur mise en service en décembre 2019. Toutefois, la production est plus intéressante entre 17h et 8h », précise Yassine Majdallah de Lekela.

Le Maroc, un pionnier des énergies renouvelables en Afrique

Le Royaume du Maroc, soucieux de réduire sa dépendance en énergie combustible, s’est lancé depuis quelques années dans un programme d’investissement dans les énergies à l’horizon 2020 estimé à 18,95 milliards de dollars.Le Royaume du Maroc, soucieux de réduire sa dépendance en énergie combustible, s’est lancé depuis quelques années dans un programme d’investissement dans les énergies à l’horizon 2020 estimé à 18,95 milliards de dollars.

Le Royaume prévoit que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, et hydraulique) s’établira à 42% du parc à l’horizon 2020, avant de passer à 52 % en 2030. Ce qui en fera le champion africain dans le domaine.

Les perspectives de développement du secteur des énergies renouvelables au Maroc sont très favorables. Le pays dispose en effet d’un potentiel éolien estimé à 25 000 MW dont près de 6000 MW sont réalisables d’ici 2030, un potentiel solaire illustré par 3000 heures d’ensoleillement par an et 5 KWh/m2/jour d’irradiation, un potentiel hydraulique significatif pour les microcentrales hydrauliques : plus de 200 sites exploitables, un potentiel biomasse important, des infrastructures énergétiques de transit très développées et un cadre législatif et institutionnel attractif permettant d’accélérer la réalisation des projets de développement des énergies renouvelables.

Ainsi, pour mener à bien cette transition énergétique chapeautée par le roi Mohammed VI en personne, toute la politique de production électrique du pays a été repensée. Le secteur privé est désormais impliqué massivement dans la production d’électricité du pays.

Grâce à un montage à la fois simple et séduisant, les entreprises investissent et gèrent les exploitations éoliennes ou solaires et l’Etat, à travers l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), leur assure des contrats d’achat de la totalité de la production sur une longue durée (vingt à trente ans), à un prix fixé dès le départ.

Cette stratégie bien réfléchie a ainsi permis de porter, en 2018, à 5 194 MW la puissance installée en énergie renouvelable (solaires, éoliens et hydroélectricité).

Partant de ce constat, l’Agence Marocaine pour l’Energie Solaire (MASEN) assure que l’objectif à l’horizon 2020 sera dépassé. Sa Majesté a donc invité les responsables du MASEN à revoir à la hausse l’objectif de 52% à l’horizon 2030, lors d’une séance de travail consacrée au secteur, tenue le 1er novembre 2019.

Aujourd’hui, les puissances installées en énergie renouvelable sont de :

– 700 MW pour le solaire répartis entre 5 centrales,

– 1.012 MW pour l’éolien répartis entre 10 parcs en exploitation,

– 1.770 MW pour l’hydroélectricité répartis entre 29 barrages et STEP (stations de transfert d’énergie par pompage).

Un projet solaire est en cours de réalisation. Il s’agit de Noor Midelt I composé de 2 centrales hybrides pour une capacité dépassant 800 MW. Le projet a reçu plusieurs financements en 2017 et 2018 et 5 consortiums ont été pré-qualifiés pour sa réalisation. Avec Noor Midelt II, sa taille sera plus importante que celle du complexe Noor Ouarzazate (1.600 MW).

Enfin, un projet solaire sera lancé prochainement : Noor PV II (photovoltaïque), d’une capacité de plus de 800 MW répartie entre plusieurs provinces (Laâyoune, Boujdour, Taroudant…).

Dans l’hydroélectricité, deux projets sont en cours de réalisation. Il s’agit de la STEP Abdelmoumen à Taroudant (350 MW, mise en service prévue en 2021) et de la STEP Ifahsa à Chefchaouen (300 MW, mise en service prévue en 2025).

L’année 2019 a par ailleurs connu le lancement de trois projets : Le repowering de Koudia Al Baida, dont la capacité sera portée de 50 à 120 MW. La mise en service est prévue en 2020 ; le projet éolien de Taza (90 MW) et le projet éolien de Midelt (180 MW).

Grâce à ses projets et ceux déjà réalisés, le Royaume chérifien est placé sur la liste des principaux marchés mondiaux dans ce domaine prometteur. Sur un financement global de plus de 2,6 milliards de dollars, il figure parmi les grands projets solaires financés durant 2018. Un total dominé par le portefeuille de la centrale solaire Noor Midelt d’une puissance de 800 MW, estimé à 2,4 milliards de dollars.

La part mondiale de l’électricité produite générée par les énergies renouvelables a atteint 12,9% en 2018, contre 11,6% en 2017. Cela a permis d’éviter l’émission de 2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2018. Une économie substantielle compte tenu des émissions mondiales qui atteignaient 13,7 milliards de tonnes cette année là.

La presse sénégalaise au cœur de la marche de +Noo Lank+

La marche organisée, hier à Dakar, par le collectif +Noo Lank + qui réclame la baisse des prix de l’électricité et la libération de l’activiste Guy Marius Sagna s’impose aux quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« A près sa manifestation réussie, hier, aux abords du camp pénal » de Liberté 6 où est détenu M. Sagna, L’As informe que « Noo Lank menace de marcher sur le Palais ».

« Manifestation pour la libération de Guy Marius-Démonstration de force », titre EnQuête, qui constate une foule monstre. Dans ce journal, une manifestante, Aïda Lam affirme : « On se dit pourquoi il est en prison et non dans nos maisons ».

« La participation insolite du fils de Cissé Lô (vice-président de l’Assemblée nationale) ; la marche des primo manifestants », poursuit EnQuête, à côté de Vox Populi qui note que « le cri de Noo Lank ne faiblit pas… »

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Noo Lank assiège le camp pénal » et au Quotidien que « Noo Lank campe au camp pénal ».

A propos de la prévention contre l’épidémie du coronavirus (Covid-19), Le Quotidien voit « la Oumra en quarantaine » et donne la parole à l’ambassadeur d’Arabie Saoudite qui affirme que « la santé des citoyens et des pèlerins passe avant tout ».

Dans son dossier du jour, Walf Quotidien plonge « dans l’enfer des enseignants de brousse » et fait état de « précarité, enclavement, lenteurs ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’application par les Etats membres des décisions de la Cour de justice de la Cedeao et s’exclame: « Sénégal, mauvais élève de la classe ! »

Le journal Vox Populi revient sur la « résurgence du débat sur le 3è mandat » de Macky Sall, avec la Convergence des cadres républicains qui le qualifie de « malsain ».

En sport, le quotidien national Le Soleil donne la parole à Sadio Mané, attaquant de Liverpool qui estime que « les Sénégal sont devenus Reds ».

« Watford-Liverpool à 17h30- Sarr peut-il stopper Sadio ? », s’interroge Record.

La sécurité en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des tests grandeur nature des forces de défense et de sécurité pour éventuellement faire face à la menace terroriste.L’AS informe que « le Sénégal teste sa capacité de riposte contre les terroristes » dans le cadre de l’exercice « Fagaru 3 (se protéger, en langue wolof). Le Soleil indique que « le ministère de l’Intérieur a organisé, hier (jeudi), au Grand Théâtre de Dakar, (une) simulation d’attaque terroriste causant une tuerie de masse ».

A cette occasion, précise le quotidien national, « toutes les forces composant le Cadre d’intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte antiterroriste (Cico) étaient mobilisées ».

Dans Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur soutient que « nous n’avons pas subi de menaces directes mais aucun pays n’est à l’abri ». Poursuivant dans Le Quotidien, M. Ndiaye s’est réjoui du bilan de la simulation : « Il y avait 50 assaillants à terre, deux morts, un téléphone retrouvé par terre, une kalachnikov, une personne atteinte par des produits chimiques, 36 otages dont 2 non identifiés, deux journalistes arrêtés quand ils voulaient traverser la ligne de sécurité ».

L’Observateur annonce qu’ « un véhicule blindé du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) dérape, percute 4 voitures et fait 11 blessés dont 2 graves ».

En outre, ce journal fait savoir que l’accident s’est déroulé au « boulevard du Général (Charles) de Gaulle de Dakar, à hauteur de la Caserne Samba Diéry Diallo ». Vox Populi rapporte que le véhicule de la Gendarmerie ayant causé l’accident « était dans un cortège du GIGN de retour du Grand Théâtre où venait de se terminer un exercice de simulation d’une attaque terroriste initié par le ministère de l’Intérieur ».

Pour sa part, L’Observateur passe aussi à la loupe la vie des militaires libérés de l’Armée ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Fall, l’un d’eux confesse qu’à sa libération après deux ans de service (la durée légale), il était comme « un condamné à une mort sociale ».

Sénégal: «Le dispositif de lutte contre le coronavirus est au point» (ministre)

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, à l’issue d’une réunion avec le Comité de gestion des épidémies tenue ce jeudi à Dakar, a déclaré que le dispositif sénégalais de lutte contre le coronavirus est au point.« Au niveau national, nous devons redoubler d’efforts et être plus vigilants. Ce que j’ai entendu tout à l’heure me permet de dire que dans les domaines de la surveillance, de la préparation de la riposte, de la détection et de la prise en charge (d’éventuels cas de coronavirus) au Sénégal, l’ensemble du dispositif est au point », s’est félicité Abdoulaye Diouf Sarr.

L’épidémie de coronavirus (covid-19), apparue en décembre 2019 à Wuhan (ville située au centre de la Chine), a déjà fait 2810 morts sur les 82.549 cas confirmés dans le monde. Aucun continent de la planète n’est épargné par cette maladie contagieuse.

Pour l’heure, seuls deux pays africains (Egypte et Algérie) ont enregistré un cas de coronavirus sur leur territoire. Malgré tout, le Sénégal reste sur ses gardes. « Une surveillance est effectuée au niveau des points d’entrée comme l’aéroport et le port. La vigilance reste aussi de mise aux frontières », a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

A lire aussi: Coronavirus : la Cedeao opte pour une synergie des forces

Pour parer à toute éventualité, M. Sarr a informé de la tenue prochaine de deux réunions importantes : « Je présiderai la première avec mon collègue du Tourisme et des Transports aériens pour informer les hôteliers. J’aimerai aussi rencontrer les patrons de presse et les journalistes spécialisés en santé ».

Au moment où les rumeurs foisonnent dans les médias et surtout sur les réseaux sociaux, dont la dernière est la supposée efficacité de la chloroquine (un antipaludique utilisé depuis plus de 70 ans) sur le coronavirus, Abdoulaye Diouf Sarr a soutenu, qu’en de pareilles situations, l’ennemi à tuer, « c’est la rumeur nocive ».

A l’approche d’évènements religieux comme le Magal de Porokhane (village de Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Touba, fondateur du mouridisme), le Kazou Rajab (commémoration de la naissance de Serigne Fallou Mbacké, 2ème khalife général des Mourides) ou encore l’Appel des Layènes qui rassemblent des milliers de fidèles, l’ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a demandé aux pèlerins d’adopter « les bons comportements ».

Conscients des difficultés éprouvées par la Chine pour contenir ce virus, certains pays africains ont décidé de coordonner leurs actions. De l’avis du ministre de la Santé et de l’Action sociale, « l’Afrique doit se concerter et avoir une stratégie cohérente ».

A lire aussi: L’Afrique enregistre son deuxième cas de Covid-19 en Algérie 

Pour ce faire, « nous avons tenu une première rencontre à Bamako (Mali) dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Nous avons eu une deuxième rencontre à Addis-Abeba (Ethiopie) où se trouve le siège de l’Union Africaine (UA) pour échanger nos expériences et pour avoir, sur des aspects, une synergie d’actions ».

Le Sénégal, contrairement au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Egypte et à la Mauritanie, n’a pas jugé nécessaire de rapatrier ses ressortissants. Sur ce point, M. Sarr a tenté de rassurer l’opinion. Selon lui, les étudiants sénégalais de Wuhan suivent leurs cours « en ligne » et la Cellule de suivi psychologique mise en place suit de très près leur situation.

Le coronavirus (covid-19) qui ébranle la Chine, l’atelier du monde, a désormais une dimension planétaire. Des scientifiques du monde entier travaillent d’arrache-pied pour trouver un traitement efficace. Mais le temps est compté puisque le nombre de décès ne cesse de croître.

Sénégal: regain de compétitivité de l’économie

L’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité de 1,0%, en variation mensuelle, au mois de décembre 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE)«Cette situation résulte d’un différentiel d’inflation favorable (-1,1%), partiellement contrebalancé par une faible appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (+0,1%)», explique la DPEE.

Face, respectivement, aux pays partenaires de la zone Euro et de l’UE-MOA, il est noté également des gains de compétitivité de 1,1% et 0,6%, résultant de différentiels d’inflation favorables.

En glissement annuel, des gains de compétitivité de 5,5% sont enregistrés par l’économie sénégalaise durant la période sous revue, du fait des effets combinés de la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires (-2,8%) et du différentiel d’inflation favorable (-2,7%).

Sur l’année 2019, la DPEE a relevé une amélioration de la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise de 4,1%, relativement à 2018, à la fois, expliquée par la dépréciation du franc CFA (-1,7%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux et le différentiel d’inflation favorable (-2,4%).

Justice et transport au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, se font l’écho des initiatives visant la libération de l’activiste Guy Marius Sagna mais aussi de la zone de turbulence que traverse la compagnie Air Sénégal.EnQuête informe que Docteur Babacar Diop, le Secrétaire Général des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition) « interpelle le Cardinal (Théodore) Adrien Sarr ». Ce quotidien fait savoir que l’ex-codétenu de Guy Marius Sagna, « demande à l’église, avec son cœur qui sait écouter, d’entendre les plaintes, les complaintes et les souffrances »  du militant de Frapp France Dégage.

Vox Populi rapporte que Dr Babacar Diop, accompagné d’une forte délégation, a été reçu avant-hier (mardi), par Monseigneur Théodore Adrien Sarr. A en croire ce journal, cette visite de courtoisie « a été mise à profit par les FDS pour plaider la cause de Guy Marius Sagna ».

Mgr Théodore Adrien Sarr, dont les propos sont rapportés par Vox Populi, a exprimé « sa vive préoccupation face au drame qui frappe Guy Marius Sagna (puisque) son maintien en détention, après avoir libéré ses autres codétenus, est incompréhensible et peut jeter la confusion dans la tête de certains citoyens ».

Sud Quotidien indique que « les FDS disent avoir obtenu les assurances du Cardinal pour, non seulement des prières, mais aussi pour des actions discrètes allant dans le sens d’obtenir la libération » de Guy Marius Sagna. 

Pendant ce temps, L’AS signale que Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur (commune de Dakar) s’est adressé, « dans une vidéo postée hier (mercredi) sur sa page Facebook, au khalife de la famille omarienne, Thierno Madani Tall » pour qu’il fasse entendre raison à Macky Sall.

Guy Marius Sagna et huit autres personnes ont été arrêtés, le 29 novembre 2019, lors d’un rassemblement contre la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du Palais de la République. Le célèbre activiste est toujours en prison alors que ses compagnons d’infortune ont tous recouvré la liberté.

Pour sa part, L’Observateur annonce que c’est « la saison des couacs » à Air Sénégal. Ce journal renseigne qu’avec les « retards ou annulations de vols, (le) surbooking, (l’)absence d’informations pour les clients…, la compagnie Air Sénégal accumule les impairs ».

L’Observateur d’en conclure que cette « situation risque de décourager les adeptes du consommer-local et surtout, de remettre en cause la fiabilité de la compagnie nationale ».

Selon WalfQuotidien, la ligne Dakar-Paris est un « voyage en classe galère ». En effet, « hier (mercredi), les passagers des vols Dakar-Paris HC 403 et Paris-Dakar HC 404 d’Air Sénégal ont vécu le calvaire à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) », ajoute ce journal.

Et pour cause, ces vols ont accusé un retard conséquent. D’après les services de communication de la compagnie sénégalaise cités par WalfQuotidien, cela est dû à « un problème technique ».

Sénégal : députés et élus territoriaux formés sur l’accès sécurisé des femmes au foncier

Une cinquantaine de parlementaires et d’élus territoriaux sénégalais ont bénéficié du 25 au 26 février 2020 à Dakar, d’un renforcement de capacités sur l’accès sécurisé des femmes à la terre, à l’initiative d’ONU Femmes, en partenariat avec l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).Selon un document remis à la presse, l’atelier vise à contribuer au renforcement des capacités des parlementaires, élus territoriaux et membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour faciliter le portage du plaidoyer pour l’inscription dans le cadre règlementaire de mesures spéciales favorisant l’accès des femmes à la terre.

Car, explique note source, « au Sénégal, les femmes sont confrontées à une insécurité foncière persistante et aggravée cette dernière décennie par le phénomène de l’acquisition des terres à grande échelle, les privant de leurs droits fonciers et moyens d’existence. Ce qui constitue un frein majeur à la productivité agricole et la lutte contre la faim et la pauvreté ».

L’atelier qui entre dans le cadre du partage des résultats du projet Recherche-Action porté par l’Ipar, a permis de partager les défis, les enjeux et les opportunités spécifiques d’amélioration des droits fonciers des femmes dans les zones cibles.

Pour un meilleur accès des femmes à la terre, les participants recommandent l’intégration dans la loi des dispositions pour faciliter l’accès aux financements et aux matériels agricoles, l’amélioration de l’accès au marché et le renforcement du leadership des femmes.

Ils réclament également l’intégration de la dimension genre pour améliorer l’accès sécurisé des femmes à la terre agricole, un quota dans les aménagements hydroagricoles, un quota dans la redistribution des terres réhabilitées et un quota d’allègement/de gratuité des frais de bornage.

Sénégal: hausse de 313 milliards FCFA des importations

Les importations de biens du Sénégal à l’issue de l’année 2019 ont connu une hausse de313 milliards de FCFA (environ 532,100 millions de dollars) comparées à leur niveau de l’année 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Le cumul de ces importations ont en effet atteint 4229,3 milliards FCFA contre 3916,3 milliards FCFA en 2018, soit une progression de 8%.

« Cette évolution est, notamment, imputable aux machines, appareils et moteurs (+159,6 milliards), aux véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (+76,3 milliards), aux produits alimentaires (+46,8 milliards) et aux produits pharmaceutiques (+20,5 milliards) », explique la DPEE.

Il faut en revanche souligner que les importations de produits pétroliers se sont contractées de 71,9 milliards FCFA, sous les effets combinés d’une baisse des achats de pétrole brut (-143,6 milliards) et d’un renforcement des importations de pétrole raffiné (+71,7 milliards).

L’Afrique enregistre son deuxième cas de Covid-19 en Algérie

Un ressortissant italien arrivé le 17 février en Algérie a été diagnostiqué positif du coronavirus, ont annoncé mardi soir les autorités de ce pays qui enregistre ainsi le deuxième cas du continent officiellement touché par l’épidémie après l’Egypte, deux semaines plus tôt.Le cas algérien a été suspecté en même temps que son compatriote, tous deux « de nationalité italienne » et « âgés de 55 ans et 61 ans », a précisé le ministre algérien de la Santé à la télévision d’Etat.

Au bout de huit jours de veille sur eux, un seul « cas a été confirmé positif au coronavirus », a-t-il assuré, avant de louer le dispositif de « surveillance et d’alerte mis en place au niveau national (qui) a permis de détecter deux cas ».

Selon la télévision d’Etat, reprise par plusieurs médias, la personne infectée a été placée en isolement à l’institut Pasteur d’Alger, la capitale, même si les circonstances de son infection ne sont pas établies.

Parti en décembre de Chine qui a déjà enregistré 2615 décès sur 78.064 cas, le Covid-19 se propage également dans plusieurs pays comme l’Italie où le bilan s’établit à 10 morts sur 322 personnes infectées.

Par ailleurs, les autorités algériennes assurent de la mise en place d’un « dispositif de surveillance et de veille au niveau de tous les points d’entrée » dans le pays.

Selon RFI, des épidémiologistes ont indiqué, dans un rapport publié dans la revue The Lancet, que l’Algérie, l’Égypte et l’Afrique du Sud constituaient les « trois portes d’entrée les plus importantes de l’épidémie sur le continent ». Quand on sait également que ces deux derniers faisaient partie avec le Kenya, le Maroc et l’Ile Maurice des destinations préférées des Chinois sur le continent. (https://apanews.net/pays/guinee-bissau/news/coronavirus-un-manque-a-gagner-pour-le-tourisme-africain)

Le système de santé africain en alerte ?

Il y a près de deux semaines déjà, le ministère égyptien de la Santé annonçait dans une déclaration conjointe avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le premier cas de coronavirus en Afrique. Un étranger dont la nationalité n’a toutefois pas été précisée, encore moins son état de santé actuel.

En Afrique de l’ouest, les ministres de la Santé des pays membres de la Cedeao, réunis le 14 février à Bamako, au Mali, ont décidé de renforcer au niveau communautaire la coordination, la communication et la collaboration transfrontalière dans le cadre de la préparation à l’épidémie de Covid-19.

Les initiatives ne manquent pas aussi au niveau continental après que l’Union africaine (UA) a convoqué le 22 février à son siège, à Addis-Abeba, les ministres de la Santé pour partager les informations existantes et connaissances actuelles sur le Covid-19, les médicaments en cours de développement et essais cliniques.

Des réunions se tiennent régulièrement aussi à Dakar où l’Institut Pasteur, référence sur le continent, prépare des experts de pays africains face à la maladie.

Déjà hier mardi dans la capitale sénégalaise, il a ouvert un atelier régional de formation sur le diagnostic biologique du coronavirus à l’intention des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et du Tchad.

Les recettes de Wathi pour améliorer les systèmes de santé ouest africains

Au moment où l’épidémie du coronavirus prend des proportions inquiétantes et menaçantes dans le monde, le Think tank Wathi pose le débat pour améliorer des systèmes de santé en Afrique de l’ouest.En  Afrique, particulièrement dans sa région occidentale, l’accès à des  services sociaux de base constitue encore un des défis majeurs à relever  pour certains pays.

En janvier 2019, Wathi a lancé un débat en  ligne sur « les systèmes de santé de la région et les conditions de son  amélioration au service des populations ».

En conclusion, le  rapport Mataki (« mesures » en langue houassa) a consisté à une  sélection des principaux constats et recommandations formulés dans le  cadre du débat, complétée par des pistes d’action élaborées par l’équipe  de Wathi sur la base de consultations supplémentaires avec des  professionnels et experts du secteur.

Même si des indications  sur la situation sanitaire dans les pays d’Afrique de l’ouest montrent  des « progrès incontestables », il reste évident que ces acquis sont  souvent tributaires à des chocs externes inopportuns.

Dans le  document publié ce mardi à Dakar par le directeur exécutif de Wathi,  Gilles Olakounlé Yabi, il est noté des progrès sur le plan sanitaire  souvent freinés par des « contextes de conflits armées, des crises  sanitaires exceptionnelles ».

La plus marquante et récente en  Afrique de l’Ouest, rappelle-t-il, est l’épidémie à virus Ebola qui a  lourdement affecté le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.

Selon  le rapport Makati, les indicateurs de l’état de santé se sont améliorés  en grande partie grâce à l’ampleur des contributions financières  internationales pour « combattre les grandes pandémies, le paludisme, la  tuberculose, et le VIH Sida.

Le Fonds mondial de lutte contre  le Sida, la tuberculose et le paludisme a joué « un rôle central dans  tous les pays de la région et permis d’alléger considérablement la  facture sanitaire des Etats et des populations », souligne M. Yabi.

Cependant,  les objectifs maintes fois visés « n’ont jamais était atteints, le plus  connu de ces objectifs étant l’engagement des Etats à consacrer 15% de  leur budget national au secteur de la santé », conformément à la  Déclaration d’Abuja de 2001.

Pour améliorer les systèmes de  santé en Afrique de l’ouest, Makati recommande dans un premier temps la  mise en place d’une politique préventive de lutte contre les maladies au  cœur du système de santé.

Comme préalable, il faut inclure la  prévention, les soins de santé primaire et les principes de base de la  santé mentale dans le parcours de formation de tous les professionnels  de santé.

Makati suggère aux autorités ouest-africaines  d’assurer la formation de ressources humaines suffisantes dans le  domaine sanitaire, y compris la santé mentale, leur déploiement  équitable sur les territoires nationaux et leur encadrement effectif.

Au-delà  du financement durable des systèmes de santé pour promouvoir  l’accessibilité aux soins et aux médicaments, il faudra également  améliorer le fonctionnement au quotidien de tous les établissements  délivrant des services de santé. Et enfin, le renforcement des systèmes  de santé nationaux par le développement de la recherche, la  mutualisation des ressources au niveau régional et  l’institutionnalisation d’un débat public sur les politiques nationales  de santé.

Okf /Dng/te/APA

Côte d’Ivoire : WARA1 attribue la note « A+ » à Bolloré Transport & Logistics

La filiale ivoirienne du français Bolloré Transport & Logistics a obtenu la note « A+ » de l’agence de notation financière ouest-africaine WARA1, ce qui témoigne « de la situation financière très saine » de l’entreprise, rapporte un communiqué parvenu mercredi à APA.Cette note, « la plus élevée attribuée par l’agence de notation à date », est survenue à l’issue d’un processus d’évaluation piloté sur une échelle régionale et internationale, souligne le communiqué de Bolloré, se réjouissant ainsi d’être « leader dans son secteur d’activités ».

« Nous sommes fiers d’avoir reçu cette note attribuée par WARA. Elle reflète non seulement la qualité de nos projets d’investissements sur le long terme dans un secteur porteur mais elle atteste aussi de notre volonté de contribuer via nos engagements d’entreprise au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire », a déclaré Martine Coffi-Studer, présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Coté sur le marché boursier sous régional, cette entreprise dit investir chaque année plus de 10 milliards de francs CFA (plus de 15 millions d’euros) et capitalise sur son autonomie financière pour développer des projets logistiques. En 2019, elle a ainsi inauguré Aérohub, une toute nouvelle plateforme tri-température de 15.000 m² destinée au développement des activités de logistique nationale et sous-régionale, ajoute le document.

Présent en Côte d’Ivoire dans le transport, la logistique, et la manutention portuaire, Bolloré Transport & Logistics « emploie aujourd’hui plus de 5000 collaborateurs ivoiriens permanents » à travers notamment ses agences à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Noé, Ferkessédougou et Ouangolodougou.  

Par ailleurs, l’entreprise dit participer « activement » au développement de la Côte d’Ivoire et investit dans le développement des compétences de ses collaborateurs. Elle les forme à travers le Centre de Formation Portuaire Panafricain (CFPP) et développe des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur, à l’instar de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), indique le communiqué.

Environnement et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement de la poussière couvrant une bonne partie du pays mais aussi des désaccords dans le dialogue politique entre la mouvance présidentielle et l’opposition.EnQuête, sous le titre « Alerte oxygène », informe que « les services de pneumologie ont été envahis, hier (mardi), et ils le seront sûrement jusqu’à la semaine prochaine ». Poursuivant, ce journal souligne que « la qualité de l’air, avec cette déferlante de poussière, est des plus mauvaises ».

EnQuête en conclut que si « les personnes ne souffrant d’aucune allergie respiratoire endurent cette situation. C’est pire pour celles qui (ont) des pathologies respiratoires ». En tout cas, pour Sud Quotidien, c’est un « tsunami de poussière ».

Ce journal indique qu’avec « ce mauvais temps, (de nombreuses) personnes ont recours aux masques pour se couvrir le nez et la bouche. Mais, c’est sans compter avec la détermination des vendeurs de ces accessoires de tirer le maximum de profits de ce climat hostile ». Résultat, précise Sud Quotidien, « les prix des masques sont passés du simple à plus du double ».

Le Soleil fait savoir qu’ « ils ont le flair des affaires. Des jeunes se sont convertis, le temps d’une journée, en vendeurs de masques. Ils ont transformé une contrainte en opportunité ». 

De son côté, le pneumologue Aliou Niang conseille aux Sénégalais, dans les colonnes du quotidien national, de « boire beaucoup d’eau, porter un appareil de protection respiratoire à défaut, utiliser des foulards ou des turbans ».

En politique, Sud Quotidien note que « la majorité dit encore niet » dans le cadre des concertations pour la décrispation de la situation politique. Le Quotidien ajoute que « le débat sur la décrispation de l’espace politique, à l’ordre du jour hier (mardi) a été houleux. Benoît Sambou (mouvance présidentielle), qui n’a pu tolérer des propos de Déthié Fall (Rewmi, opposition) et de Valdiodio Ndiaye (société civile), a fini par quitter la salle ».

Les acteurs du dialogue politique ne s’entendent pas sur les affaires Karim Wade (ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade), Khalifa Ababacar Sall (ancien maire de Dakar) ou encore Guy Marius Sagna (activiste emprisonné).

Coronavirus : la Cedeao opte pour une synergie des forces

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), sous la houlette de l’Institut Pasteur de Dakar, entendent coordonner leurs actions de riposte contre le coronavirus.« Tous les pays africains doivent travailler main dans la main pour mieux préparer notre région à faire face à l’épidémie de coronavirus », a déclaré mardi à Dakar, Abdourahmane Sow, le représentant du Directeur de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).

Des experts des seize pays membres de cet espace communautaire ont participé à l’atelier régional de formation sur le diagnostic biologique du covid-19, nouvelle appellation du coronavirus.

En outre, deux pays que sont la République Démocratique du Congo et le Tchad ont adhéré à la dynamique unitaire. Le Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) a également a pris part à cette journée de réflexions.

A en croire Amadou Sall, le Directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, le travail sera entre autres axé sur l’expérience pratique, la mise à jour de la connaissance du virus dans le domaine du diagnostic et la construction d’un écosystème de laboratoires en Afrique.

L’Institut  Pasteur de Dakar, en raison de son expertise avérée, a été choisi par l’Union Africaine (UA) pour la coordination de la recherche sur le continent.

Parti de Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus a déjà touché une trentaine de pays dans tous les continents. Pour l’heure, sur les 80.346 personnes ayant contracté le virus, 2705 sont mortes et 27.844 rétablies.