Un projet de gouvernance durable de l’eau lancé au Sénégal

Le ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont lancé, jeudi à Dakar, le projet « Mieux connaître l’eau : Vers un accès plus équitable et plus durable aux ressources naturelles pour une plus grande sécurité alimentaire (KnoWat), a appris APA auprès des initiateurs.« Ce nouveau projet financé par l’Allemagne constitue une opportunité de collaboration pour mieux maitriser l’eau pour usage agricole. Le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays de la région de l’Afrique de l’Ouest, est confronté à d’importants défis dans le cadre de la gouvernance foncière et de l’eau au cours de ces dernières années », a dit Younoussa Mballo, Conseiller technique N°1 du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural (MAER).

Dans son discours de lancement dont APA a obtenu copie, M. Mballo affirme qu’aujourd’hui, l’insécurité alimentaire et les problèmes de l’accès à l’eau constituent des obstacles majeurs, estimant que face à ces obstacles porteurs de menaces pour la quiétude des populations, une approche d’ensemble s’impose en vue d’améliorer la gouvernance foncière et de l’eau au Sénégal.

« La concurrence pour les ressources en eau sera plus rude, et fera ressortir des problèmes, d’accès, d’attribution et de gestion. Partant de ce constat, le projet vise à renforcer les processus de gouvernance de l’eau dans trois pays, à savoir le Sri Lanka, le Sénégal et le Rwanda, afin que ceux-ci soient mieux préparés à assurer la sécurité alimentaire et à s’adapter au changement climatique, à la pénurie d’eau et à la concurrence croissante pour les ressources en eau de manière équitable et durable », a poursuivi Younoussa Mballo.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur du Bureau Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, l’enjeu du projet KnoWat, est de tendre vers une gouvernance durable des ressources foncières et de l’eau dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

Il a souligné que les questions de la gouvernance de l’eau font parties des activités prioritaires de la FAO dans ses efforts globaux de lutte contre la faim et la pauvreté. « Ces questions sont aussi évidemment au cœur des préoccupations de toutes les institutions représentées ici et nous travaillons ensemble dans ce domaine avec la plupart d’entre vous depuis plusieurs années », a indiqué le représentant-résident de la FAO.

Dans sa mise en œuvre, le projet KnoWat va explorer une approche intégrée de l’évaluation des ressources en eau qui prenne en compte les aspects biophysiques, politiques, juridiques et socio-économiques des usages de l’eau avec des méthodes spécifiques. Il aura recours à des méthodes bien en place (telles que la comptabilité de l’eau et les diagnostics de la situation hydrique) et développera de nouvelles méthodes.

Macky Sall et les Lions se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement de la victoire (2-0) des Lions, hier à Thiès (ouest), contre les Diables Rouges du Congo lors du premier match des éliminatoires de la CAN 2021 et de la réception du Prix Medays 2019 par le président Macky Sall, le même jour à Tanger (Maroc).« Recevant le Prix Medays, hier à Tanger, le président de la République, Macky Sall, a exhorté les Africains à prendre en main leur destin. A son avis, +il ne peut y avoir ni chasse gardée, ni exclusivité, ni exclusion+ en Afrique », écrit Le Soleil citant le récipiendaire.

Et le quotidien national d’ajouter : « Face aux inégalités grandissante et parfois source de subversion et d’incertitudes, le chef de l’Etat sénégalais estime qu’on ne peut plus se résigner à la perte de confiance ».

Remis tous les ans, lors des cérémonies d’ouverture et de clôture officielles des MEDays, les Prix MEDays sont attribués à des personnalités, institutions, organisations ou entreprises, ayant apporté une contribution déterminante au développement des pays du Sud, ou ayant eu une réelle valeur ajoutée dans l’amélioration des rapports Nord-Sud ou Sud-Sud.

Sous le titre « La leçon de Macky à Tanger », Le Quotidien informe que « Macky +a donné+ des réponses contre la crise globale de confiance ». « Il a, selon le journal, cadré son discours sur la thématique de ces derniers Medays en rappelant les fondements de la liberté, bases de la sécurité et du développement des pays ».

Faisant un focus sur le discours du président Macky Sall à Tanger, le quotidien L’AS met en exergue cette déclaration : « Le peuple a autant besoin de liberté que de pain quotidien ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien revient sur la victoire 2-0, hier à Thiès (ouest) de l’équipe nationale du Sénégal contre les Diables Rouges du Congo et arbore cette Une : « Les Lions assurent d’entrée ».

L’Observateur consacre également sa parution du jour au succès des poulains d’Aliou Cissé et affiche : « A Thiès, l’histoire commence sur de bons rails ».  Le journal y ajoute ces sous-titres : « La belle histoire des Thiéssois Sidy Sarr et Habib Diallo – Les choix gagnants de Aliou Cissé – Ismaïla Sarr (sera) forfait contre l’Eswatini ».

Décortiquant la victoire des coéquipiers de Sadio Mané, le journal Record estime que « Les Lions (se sont imposés) sans trembler » là où Vox Populi soutient que « Les Lions (ont exorcisé) les Diables Rouges ».

Éliminatoires CAN 2021 : le Sénégal bat le Congo (2-0)

Le Sénégal a battu mercredi à Thiès (70km de Dakar) le Congo Brazzaville sur le score de 2 buts à 0, en match comptant pour la première journée du Groupe I des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 prévue au Cameroun.Le premier but des Lions a été inscrit par Sidy Sarr à la 25è, à la suite d’un corner et d’un retourné acrobatique manqué du nouveau capitaine Kalidou Koulibaly. À la récupération, le milieu offensif de Nîmes Olympique (Ligue 1 France) trompe le portier congolais Christoffer Mafoumbi.

Deux minutes plus tard, le Messin Habib Diallo marque de la tête son premier but en sélection sur un centre de Sadio Mané.

A l’issue de la première journée, la Guinée Bissau qui s’est imposée à domicile ce mercredi face à l’Eswatini (3-0) est en tête du Groupe I, suivie par le Sénégal.

La deuxième journée sera marquée dimanche par le déplacement des Lions à l’Eswatini pendant que les Djurtus iront affronter les Diables Rouges à Brazzaville.

Politique, Sport faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent de divers sujets portant entre autres sur la politique, le sport et les faits divers.« Un mbacké-mbacké tire sur le domicile du maire de Touba (centre) », barre à sa Une Vox Populi avant de souligner qu’ « un des associés en affaires et ex-collaborateur a dégainé une arme à feu avant de tirer une balle sur la maison du maire Abdou Lahad Ka. Selon des sources sécuritaires, Serigne Abdou Samath Mbacké Cheikhouna pointé du doigt par la famille du maire qui l’aurait aperçu ainsi que des témoins oculaires, voulait, depuis plusieurs mois solder ses comptes avec le maire qui lui doit de l’argent ».

« (…) le jeune marabout réclamait sa part du marché de la construction de l’Université Khadim Rassoul de Touba, octroyé à l’entreprise dirigée par le maire de la ville (sous prétexte +qu’il a) activement participé à la décision portant sur le choix de l’édile de Touba  », renseigne Le Quotidien.

Selon le quotidien Enquête, « la police, qui s’est saisie de cette affaire, a ouvert une enquête. (Et) le maire, si l’on en croit ses proches, aurait porté plainte ».

Sous le titre « L’opposition fixe sa date butoir », Sud Quotidien revient sur l’appel d’offres pour l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral et souligne que l’une des exigences posées par le pôle de l’opposition est le respect du délai fixé par les différentes parties prenantes.

« Le lancement effectif de la manifestation d’intérêt pour le choix du cabinet qui doit effectuer l’audit du fichier électoral ainsi que l’évaluation du processus électoral doit se faire au plus tard le 1er décembre prochain », informent nos confrères.

L’Obs s’intéresse à l’affaire de la saisie de 1036 kg de de drogue dure au port de Dakar en juin dernier par la Douane sénégalaise et évalués à 3 milliards de francs CFA.

Sur ce, le quotidien affiche à sa une « Les Allemands arrêtés dans l’affaire de la cocaïne ont quitté le pays ».

« Les deux Allemands arrêtés et inculpés pour associations de malfaiteurs et trafic international de drogue, sont retournés au bercail depuis le mardi 5 novembre. Après la liberté provisoire, le Doyen des juges Samba Sall a signé leur autorisation de sortie du territoire », précise le journal du Groupe Futurs Médias.

Les journaux mettent en exergue le match entre le Sénégal et le Congo cet après-midi, à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2021 prévue au Cameroun.

 « Le dernier train de la +génération+ Sadio Mané siffle à Thiès », écrit L’Obs. « Finaliste malheureux de la Can 2019, le Sénégal reprend le chemin de la qualification à la prochaine compétition continentale. Les Lions coachés par Aliou Cissé prennent ce nouveau départ dans un contexte particulier : sans Salif Sané (forfait), mais avec Kalidou Koulibaly qui n’a pas connu le meilleur début de saison », analyse le journal.

Dans Le Soleil, Aliou Cissé, le coach de l’équipe nationale du Sénégal, dit « vouloir imposer le rythme et gagner le match haut la main », tout en évoquant la concurrence concernant les gardiens de buts et le cas Ismaïla Sarr qui ne joue pas assez avec son club Watford (élite anglaise).

Le quotidien national informe par ailleurs que le Comité international olympique (CIO) va contribuer pour 35 milliards de francs CFA à l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévues en 2022 au Sénégal. Thomas Bach, le président du CIO, en visite à Dakar, qui a été reçu hier par le président Macky Sall, a réitéré son engagement personnel pour le succès des JOJ.

L’Afrique invitée à une meilleure protection des données personnelles

La présidente de la Commission de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal, Awa Ndiaye, a plaidé, mardi à Dakar, pour une meilleure protection des données personnelles des citoyens africains, notant que cette solution devrait leur éviter « une situation d’insécurité quant à leurs droits et libertés ».« Nous devons nous adapter aux évolutions et tendances actuelles en se basant sur le renforcement des cadres législatifs et une coopération effective et dynamique entre autorités de protection des données, gouvernements et acteurs du secteur privé pour assurer à nos concitoyens la meilleure protection possible », a notamment dit Mme Ndiaye, présidant l’ouverture de la 2ème édition du Sommet africain sur la protection des données personnelles.

A en croire la présidente du CDP, le renforcement des législations nationales sur la protection des données personnelles est devenu « une urgence pour tous nos pays ». En effet, a-t-elle souligné, faire évoluer le cadre juridique sur la protection des données et l’adapter au progrès rapide des technologies « est primordial ».

Cependant, Mme Ndiaye  a fait remarquer qu’assister les pays qui ne disposent pas de lois en matière de protection des données personnelles doit être une priorité forte au sein des institutions africaines comme l’UA et la CEDEAO.

Au-delà de la modernisation et de l’harmonisation des textes, elle a invité les gouvernants africains à renforcer les moyens des autorités de protection des données afin de leur permettre d’assurer de façon optimale leur mission.

« Les missions des autorités de protection sont devenues très complexes en raison des avancées technologiques toujours plus exigeantes en données à caractère personnel+ d’où la nécessité+ de concevoir des principes d’encadrement fort mais suffisamment flexible afin d’accompagner l’innovation », a encore la présidente de la CDP.

Par ailleurs, l’ancienne ministre d’Etat auprès du président de la République, a plaidé pour « une démarche inclusive » de toutes les parties prenantes afin de lutter contre les exclusions consécutives à l’accès aux technologies innovantes.

Parmi ces parties prenantes, elle a notamment mentionné le secteur privé qui doit davantage être impliquée, selon elle, dans les discussions et dans la structuration du cadre de gouvernance africain des données personnelles.

Cette dynamique inclusive devrait permettre de mettre en confiance les responsables de traitement et les inciter à plus de transparence dans la mise en œuvre des opérations de traitement. Elle permettrait également aux autorités en charge de la protection de réguler davantage l’utilisation et la marchandisation des données personnelles des utilisateurs.

Politique, internet et pêche se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent de divers sujets allant, notamment, de la politique au numérique en passant par l’alerte de l’ONG Green Peace au nouveau ministre de la Pêche et de L’Economie maritime, Alioune Ndoye, sur les difficultés que traverse ce secteur stratégique.« De dépitée à député », affiche Le Quotidien parlant ainsi de la suppléante de Aïssata Tall Sall (ATS) à l’Assemblée nationale.

« Marième Soda Ndiaye va suppléer Aïssata Tall Sall à l’Assemblée nationale. Pourtant, les deux n’étaient plus en odeur de sainteté depuis le ralliement de la présidente de +Oser l’Avenir+ au camp présidentiel à la veille de la présidentielle du 24 février dernier. La jeune de 27 ans était dépitée par cette décision qui lui avait fait +mal et honte+ », écrivent nos confrères qui mettent en exergue quelques échanges salés entre la future et l’ancien député.

Me Aïssata Tall Sall, par ailleurs maire de la ville de Podor (nord) a été nommée, jeudi dernier, Envoyée Spéciale du président de la République, Macky Sall. Ce qui justifie l’entrée à l’hémicycle de Marième Soda Ndiaye.

Parlant de cette nomination de ATS, L’Observateur estime qu’« En quittant l’opposition pour rallier le camp du président Macky Sall, Aïssata Tall Sall (…) semble avoir hypothéqué ses ambitions politiques ». D’où cette Une du journal : « Aïssata Tall Sall, une opposante au pouvoir, l’ambition piégée ».

Revenant sur le forum Blommberg ouvert hier à Dakar, le quotidien national Le Soleil met en exergue cette déclaration du ministre d’Etat, Secrétaire général du gouvernement, Mahammed Boun Abdallah Dione sur la sécurité des données gouvernementales, en ce qu’il s’agit spécifiquement de la question de l’intranet : « L’Intranet gouvernemental sera davantage sécurisé », a assuré le ministre ajoutant que « C’est actuellement une super priorité ».

« Le chantier s’annonce difficile pour le tout nouveau ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye. A peine installé sur son fauteuil, l’organisation non gouvernementale, Greenpeace lui rappelle les urgences du secteur », note Walf Quotidien qui revient sur l’alerte donnée par cette ONG à Alioune Ndoye.

« Minée par une surexploitation de la ressource, des pertes d’emplois et des problèmes sécuritaires qui drainent un lot funèbre de plusieurs milliers de disparition en haute mer, la pêche sénégalaise vit ses moments les plus sombres. Une situation qui nécessite, selon l’Ong Greenpeace, une intervention rapide des autorités en charge du département », relève de son côté le quotidien Enquête.

Sénégal : la transition énergétique prend forme à Taïba Ndiaye

Le premier parc éolien d’utilité publique au Sénégal situé à Taïba Ndiaye (90 km au nord de Dakar), va entrer en service décembre prochain, une échéance qui devrait être respectée vu que les seize éoliennes devant fournir les 50 premiers mégawatts, sont prêtes à 99% et que le gros du travail s’effectue actuellement à la sous station du parc, conçu pour être connecté au réseau de la Société nationale d’électricité (Senelec).Au loin, on aperçoit les turbines du champ éolien trônant majestueusement au-dessus de la savane arborée de Taïba Ndiaye. Encore quelques minutes de voiture et nous voilà devant la plus grande centrale d’énergie éolienne de l’Afrique de l’Ouest. « Chantier interdit aux étrangers » avertit de prime abord une plaque là où une autre, plus grande et placée juste à côté, invite les visiteurs à respecter les consignes de sécurité.

À l’entrée, quelques travailleurs devisent sous un arbre, histoire de s’abriter contre le chaud soleil de cette matinée de fin d’octobre. Une fois à l’intérieur du parc ouvert exceptionnellement à la presse, les caméramans se précipitent pour prendre quelques images, mais ils sont vite interrompus par le responsable de la sécurité du site. Un grassouillet personnage qui les somme de rejoindre leur bus, au motif qu’il n’est pas informé de la visite des journalistes. Consigne respectée par les confrères qui se tienne coi, en attendant l’arrivée du directeur du site et de son équipe.

Un coup de fil ponctué de quelques minutes d’attente et voilà Massaer Cissé et son équipe qui débarquent d’un pick-up blanc rempli de gilets de signalisation et de casques de protection. Une femme, Jacqueline Gomis, est chargée de nous faire un briefing de sécurité.

« Suivant la taille et la zone rurale où on est, les mesures sécuritaires sont draconiennes. Que ça soit en matière d’accès ou en matière de travail, ce sont des mesures de sécurité aux standards très élevés qui sont appliquées pour éviter des accidents potentiels », explique le directeur général de Lekela Sénégal, entreprise en charge de la construction du parc.

Après les précautions d’usage, en avant pour la visite. Bordée de fosses, une piste latéritique d’environ 300 mètres mène au pied de la première turbine du champ.

Le parc éolien de Taïba Ndiaye (PETN) impressionne par sa superficie. Il s’étend sur une quarantaine d’hectares et sera composé à terme de 46 éoliennes. Considérées comme les plus modernes au monde, elles ont, selon le premier responsable du parc, une capacité totale de 158,7 mégawatts d’énergie propre.

Grâce à ses éoliennes qui culminent à environ 180m, la centrale va permettre, à terme, une augmentation de 15% de la capacité de production électrique du pays et couvrir ainsi les besoins en énergie de quelque 2 millions de personnes, selon son directeur général.

« C’est un projet significatif pour plusieurs raisons, la première est purement énergétique. La taille et la capacité d’énergie que va produire cette centrale va satisfaire un besoin urgent pour le pays. Avec ce parc également, la Senelec va avoir un mix énergétique qui va approcher de 25% en énergie renouvelable », souligne Massaer Cissé, ajoutant que très peu de pays « peuvent se targuer » d’une telle performance.

D’un coût global d’environ 340 millions d’euros, soit près de 200 milliards de FCFA, la mise en service du parc éolien se fera en trois phases : 50 MW seront livrés à la Senelec en décembre, puis une deuxième tranche de même importance en avril 2020 et enfin une dernière tranche de 58,7 MW en juillet de la même année.

Confiant quant au respect du délai de livraison de la première phase de la centrale, M. Cissé, les yeux dissimulés derrière des lunettes noires, souligne que le plus grand défi après la mise en marche du parc sera l’absorption de la production énergétique par le réseau de transport de la Senelec.

« Injecter 150 MW d’énergie renouvelable dans le réseau est techniquement très difficile. On a un réseau qui n’est pas des plus modernes mais ça demande un travail que nous sommes en train de faire et qui va prendre des années encore », commente-t-il, tout en se disant « très serein » sur la capacité du réseau national de transport d’électricité à absorber la production qui sera issue du parc.

L’implantation du PETN a nécessité deux ans d’études et de recueillement de données sur le comportement du vent dans la zone. Et vu la taille du parc, plusieurs personnes de la localité ont été impactées, reconnait Massaer Cissé qui préfère cependant mettre en avant l’aspect positif de cet impact.

« Quand, indique-t-il, on développe ce genre de projet, il y a toujours un impact positif au niveau de la communauté notamment en termes de création d’emplois. En ce moment, nous employons 247 sénégalais sur une population totale de 600 et quelque, soit plus du tiers des travailleurs. Et ça, c’est pour la construction ».

À l’en croire, il en sera de même quand le parc entrera en phase d’exploitation. Le parc étant un projet innovant,  toutes les personnes, assure-t-il, qui vont travailler dans la partie exploitation vont être formées « car c’est de notre bénéfice d’avoir des équipes locales capables d’assurer la maintenance et l’exploitation de nos machines ».

« Notre travail à nous est d’avoir un impact positif dans la communauté et surtout dans la formation », insiste-t-il, avant d’ajouter que Lekela va développer au Sénégal une capacité technique et une expertise qui pourront être exportées.  

Plusieurs paysans de la localité ont été obligés de délaisser leurs champs pour faire place à ces gigantesques machines. Pour leur compensation, Lekela a pris sur lui l’engagement « de passer du simple au double », soutient Amadou Sow, Responsable Environnement & Social de l’entreprise.

 « Au niveau départemental, l’hectare est compensé à 1.005.000 FCFA, nous avons pris sur nous la responsabilité d’aller à 3 000 000 FCFA. Le pied de manguier est compensé au niveau départemental à 50 000 FCFA, nous avons pris sur nous la responsabilité, pour nous hisser au niveau des normes de la Société financière internationale (SFI), d’aller jusqu’à 118.000 FCFA », détaille-t-il.

De même, pour se conformer à la norme 5 de la SFI portant sur la restauration des moyens de subsistance des communautés, Lekela  est en train d’aménager une ferme pilote à l’intention de 14 personnes impactées par le projet. Ces dernières vont y suivre des formations portant sur des techniques d’agriculture moderne.

Toutes ces informations ont été confirmées par le responsable des populations impactées qui porte beaucoup d’espoir sur la réussite de ce projet pilote afin de pouvoir attirer d’autres bienfaiteurs pour les accompagner dans leurs projets de développement économique et social.

Au-delà de cette compensation financière, le PETN a formé 12 élèves du lycée technique de Thiès qui étaient en alternance en génie électrique au lycée et sur le chantier. Les bénéficiaires de ce partenariat constituent désormais un pool d’emplois pour Lekela et l’ensemble des entreprises actives au Sénégal.

L’entreprise dirigée par Massaer Cissé a également construit une salle informatique au lycée de Taïba Ndiaye. Saluant cette initiative, le proviseur, Cheikh Tidiane Keïta, y voit l’occasion d’amoindrir la fracture numérique, au grand profit de ses élèves et des professeurs.  

« Cette salle va nous servir à la fois d’outil de recherche mais également de bibliothèque et de laboratoire virtuel », s’est-il enthousiasmé, avant de rappeler, entre autres appuis de l’entreprise au lycée,  l’érection d’un mur de clôture de 2m pour parer contre les vols de matériels pédagogiques.

Autre bonne nouvelle annoncée par Massaer Cissé : la salle informatique du lycée de Taïba Ndiaye aura le débit internet du parc éolien, soit la plus grande vitesse de connexion internet au Sénégal. 

Plusieurs autres investissements allant du reboisement à la construction de routes ont été également effectués par l’exploitant du PETN afin de permettre aux populations, essentiellement rurales, d’acheminer leurs productions agricoles vers les marchés.

Sénégal : augmentation de 11 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de septembre 2019 ont augmenté de 10,7 milliards de FCFA (environ 18,190 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Ces exportations sont évaluées à 148,1 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 137,4 milliards de FCFA au mois d’août 2019, soit une hausse de 7,8%. « Cette situation reflète le regain des ventes à l’extérieur d’or non monétaire (+13,6 milliards), de produits pétroliers (+7,0 milliards), de produits alimentaires (+2,2 milliards) et de ciment (+0,5 milliards) », explique la DPEE.

 

Par contre, les exportations de titane, d’acide phosphorique et de zircon se sont respectivement inscrites en baisse de 4,5 milliards de FCFA, 3,8 milliards de FCFA et 2,7 milliards de FCFA. S’agissant des exportations de produits alimentaires, la DPEE signale que leur hausse observée est essentiellement liée aux produits arachidiers (+2,6 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le repli de 2,4 milliards  de FCFA des ventes de produits halieutiques.

En glissement annuel, les exportations de biens se sont confortées de 33,1%  en septembre 2019, notamment portées par l’or brut (+38,0 milliards), les produits pétroliers (+2,5 milliards), le ciment (+1,0 milliard) et les produits alimentaires (+0,9 milliard). La légère hausse des exportations de produits alimentaires est essentiellement attribuable aux produits arachidiers (+1,6 milliard). Les ventes de produits halieutiques se sont, par contre, repliées (-2,4 milliards) sur la période. Par ailleurs, les exportations d’acide phosphorique, de titane et d’engrais minéraux et chimiques se sont respectivement repliées de 5,4 milliards, 2,6 milliards et 0,9 milliard. 

Les quotidiens sénégalais commentent la « Fatwa » du khalife des Tidianes

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent leur parution du jour à l’allocution du Khalife général de la confrérie soufie des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, qui met en garde ses concitoyens contre la promotion de l’homosexualité, la franc-maçonnerie, les mariages cachés…à l’occasion de la célébration, ce week-end, de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, Mohammad.« Les mises en garde de Serigne Babacar Sy Mansour » ; « La fatwa du khalife des tidianes » ; « La +fatwa+ de Tivaouane » ; « Le khalife de Tidianes charge l’Etat » ; titrent respectivement Le Soleil, Enquête, Sud Quotidien et le journal L’AS.

« Le khalife général des Tidianes est connu pour son franc-parler. Samedi dernier, lors de la cérémonie officielle du Gamou marquant la célébration de la naissance du Prophète Mohammed, il n’a pas compromis cette belle réputation. Serigne Babacar Sy Mnasour a livré une fatwa contre l’homosexualité, la franc-maçonnerie et la manière dont beaucoup de mariages sont scellés aujourd’hui », écrivent nos confrères du journal Le Soleil.

« Serigne Babacar Sy Mansour ne veut plus des homosexuels qui se pavanent au vu de tous », note le quotidien Enquête avant de reprendre cette injonction du khalife au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye : « Il faut régler ce problème ».

Une affirmation qui fait dire au quotidien L’AS « Que les homosexuels sénégalais se tiennent pour dit (parce qu’) ils sont dans le collimateur du Khalife général des Tidianes qui a décidé de les combattre farouchement ».

Face à la dépravation de certaines mœurs, souligne Sud Quotidien, « Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, souhaite qu’une lutte acharnée soit menée contre des tares de la société (…) ». Et pour ce faire, ajoute le même journal,  « Le Khalife général des Tidianes alerte et engage la responsabilité de l’Etat ».

Sous le titre « Moustapha au champ de tir », Le Quotidien revient sur cette même actualité du Gamou et informe que le guide du Dahiratoul moustarchidine wal moustarchidaty (branche de la confrérie des Tidianes), Serigne Moustapha Sy a clos le Maouloud en demandant au président Macky Sall « d’arrêter les provocations » à son endroit.

Serigne Moustapha Sy fustige le fait que des gendarmes aient arrêté son cortège en partance pour Tivaouane, exigé qu’on leur remette les papiers autorisant ledit cortège et à avoir un gyrophare et une sirène.

Revenant sur la sortie de Serigne Moustapha Sy, Vox Populi fait état de l’attaque de ce dernier contre Serigne Moudou Kara qu’il a traité de « marabout comédien ».

Le journal reprend à sa Une cette déclaration du leader du Diwane : « A un certain degré de responsabilité, on ne doit pas se faire passer comme un comédien. Qu’on arrête les choses frivoles, de suivre les politiques qui se jouent de nous ».

Dans les colonnes du même journal, la personne visée « calme le jeu » et déclare : « Je ne veux voir personne tenter une réaction… »

Le soufisme doit « résister » à son « instrumentalisation » (spécialiste)

Le Mawlid ou célébration de la naissance du prophète est une manifestation annuelle du soufisme dont l’édition 2019 est commémoré ce weeekend. Souvent mis en opposition au wahhabisme, il est aujourd’hui confronté à de nombreux défis comme son « instrumentalisation » par certains États, selon des spécialistes interrogés par APA.En visite lundi dernier à Tivaouane, ville phare du tidjanisme au Sénégal fondée par le guide soufi Elhadji Malick Sy (1855-1922), le président sénégalais Macky Sall a réaffirmé devant le khalife de cette communauté, Serigne Babacar Sy Mansour, son ancrage au modèle islamique sénégalais marqué par le confrérisme.

« L’Islam a été pratiqué pendant des milliers d’années au Sénégal. Donc, ce n’est pas aujourd’hui que nous recevrons des leçons venues d’ailleurs. C’est une colonisation. Et nous ne l’accepterons pas », a dit le chef de l’Etat, dans des propos repris en boucle par la presse sénégalaise, dont Sud Quotidien, face à ce qu’elle qualifie de « menace croissante de l’intégrisme ».

« Personne ne doit amener au Sénégal ou en Afrique une nouvelle forme d’Islam. Nous allons combattre ce phénomène. Nous ne voulons pas d’un Islam violent et nous allons mettre tous les moyens pour combattre ce genre d’Islam », a insisté Macky Sall, venu faire son ziarra au Khalife qui, à son tour, a mis en garde contre « ceux qui ne sont pas mus par la paix (et qui) veulent déstabiliser les populations ».

Certains courants intégristes considèrent plusieurs évènements soufis comme le Mawlid comme une innovation. Pendant ce temps, le soufisme a fini de faire son lit au Sénégal et au Maroc.

« Résister »

Mais avant de résister « au dogmatisme du salafisme », les « défis du soufisme sont d’abord de résister aux Etats qui voudraient une nouvelle fois l’instrumentaliser dans la lutte contre l’islam politique », a noté Pierre Vermeren, professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Pour cet historien français du monde arabe contemporain, le soufisme se présente aujourd’hui de deux manières : « D’une part les confréries islamiques, qui sont pétries par le modèle du maraboutisme, c’est-à-dire par les saints de l’islam : des saints vivants, des saints décédés et vénérés, et leurs successeurs, qu’ils soient leurs descendants ou leurs héritiers spirituels »

D’autre part, il parle du soufisme qui est « une spiritualité musulmane beaucoup moins aride que l’islam politique et le salafisme, qui sont diffusés depuis un siècle par les Etats du Moyen-Orient ».

« Pour ces mouvements, le soufisme et le confrérisme ont toujours été le principal ennemi », a-t-il noté, ajoutant par ailleurs que le soufisme fait partie des socles de la société marocaine.

Après une trajectoire « millénaire » du soufisme dans le Royaume, le professeur Vermeren souligne que « depuis plus de vingt ans, on assiste au grand retour de certaines confréries mises en avant par l’Etat lui-même, comme la Boutchichiya ».

Considérant que le précurseur du wahhabisme, le Saoudien Mohammed ben Abdelwahhab (1703-1792), « a eu des avis qui lui sont propres et qui n’engagent pas tous les savants musulmans », l’Imam à la grande mosquée de Point E de Dakar, Ahmadou Maktar Kanté note que toute pensée islamique « ne peut être qu’une contribution ».

Il retient que les soufis « sont caractérisés par la dimension d’intériorité, de discipline de soi, de maîtrise du nafs (âme) ».

 

L’éducation et la tolérance, deux remparts contre la violence dans le monde (imam)

Face aux dérives radicales et au fanatisme qui se manifestent le plus souvent par la violence et le terrorisme dans le monde, « l’éducation et la tolérance restent les meilleurs remparts », selon l’Imam sénégalais Ahmadou Makhtar Kanté interrogé par APA.L’Islam soufi, particulièrement marqué par le confrérisme au Sénégal, est souvent mis en avant pour expliquer la stabilité que connait ce pays de l’Afrique de l’ouest au point d’être considéré par certains observateurs comme une solution face à la flambée des violences dans le monde.

« Il n’y a pas un courant de pensée islamique qui peut être l’islam lui-même : il ne peut être qu’une contribution. C’est l’islam qui est une religion de paix. Le prophète faisait de la légitime défense +et+ le soufisme est apparu bien après », a expliqué l’imam de la mosquée du Point E (Dakar).

Partant de là, le diplômé en environnement et économie solidaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar estime qu’« il faut favoriser l’éducation et la tolérance » pour contrer toutes les formes de violences qui secouent le monde.

Et pour cela, dit-il, « tout est bon dans l’islam : les versets, les hadiths, les productions des oulémas de toutes les générations qui peuvent permettre d’enseigner un islam de paix, de tolérance, de civilisation et qui apporte sa contribution pour le meilleur de l’humanité ».

Soulignant le fait qu’il y a des personnes qui versent dans l’excès dans tous les courants de l’Islam, l’auteur du livre Islam, science et société écrits d’un imam africain, soutient qu’il n’est pas question d’opposer le Soufisme au Wahhabisme.  

« Il faut, suggère-t-il, aller comprendre qu’est ce qui fait la spécificité de chaque courant, les conditions de son émergence mais aussi ce qui est fondamentalement le noyau de ce courant et les types de perversions que certains ont pu en faire ».

Pour l’Imam Kanté, le soufisme partage les mêmes aspirations que ceux véhiculées par le précurseur du Wahhabisme, Abdoul Wahhab. Ce dernier, à l’image des courants soufis, prêchait en faveur de la lutte contre les passions par la prière, le jeûne et l’invocation de Dieu, comme le préconise le Coran et la Sounna du Prophète (psl).

Au-delà du Sénégal, dans le Royaume du Maroc également, la dimension spirituelle et pacifique du soufisme renvoie à un Islam de paix et d’ouverture, à travers d’autres doctrines comme le malékisme.

Cependant, « ce qui ne fut pas toujours le cas dans l’histoire, puisque le maraboutisme était aussi un islam armé de résistance, voire de guerre », note de son côté le Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Pierre Vermeren.

Toutefois, souligne l’historien, cette évolution est incontestable, notamment dans les milieux éduqués et de notables, qui sont à la recherche d’un islam qui les représentent, qui comble leurs attentes spirituelles et de dévotion, à l’opposé de l’islam de guerre des mouvements salafistes et surtout djihadistes.

Pour autant, relativise-t-il, le soufisme ne signifie pas toujours la paix et la prière. Il y a aussi des soufis qui sont des « frères » en lutte, et qui peuvent utiliser cette spiritualité discrète pour aller chercher des adeptes.

Sénégal : hausse de 0,4% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont connu une augmentation de 0,4% au mois d’octobre2019 comparé au mois précédent, a appris APA auprès de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD explique cette évolution principalement par l’accroissement des prix des services de l’enseignement (+1,0%), des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,6%) et des services de santé (+0,4%).
En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 1,3%.

Quant au taux d’inflation annuel moyen, il s’est établi à +1,0%.L’inflation sous-jacente s’est relevée de 0,2% en rythme mensuel et de 1,1% en variation annuelle.

Les données de l’ANSD révèlent une appréciation de 0,8% des prix des produits locaux et un recul de 0,5% de ceux des produits importé au mois d’octobre 2019 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils ont augmenté respectivement de 1,3% et 1,1%.

Sénégal : le khalife des Tidianes alerte l’Etat sur la dépravation des mœurs

Le khalife général des tidjanes Serigne Babacar Sy Mansour a rappelé samedi à l’Etat sénégalais la « responsabilité » qui lui incombe de veiller sur les mœurs du pays, « fortement dépravées » et marquées notamment par des déviances comme « l’homosexualité » qui est « néfaste » pour la société.S’adressant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, venu présider la cérémonie officielle du Gamou 2019, le khalife connu pour son franc-parler lui a dit que « tout ce qui se passe dans ce pays est sous (sa) responsabilité. Vous devez y veiller, surtout sur la question de l’homosexualité ».

Pour cette édition, la cérémonie officielle a précédé la célébration de la nuit de la naissance du prophète et Serigne Babacar Sy Mansour a tenu avant ce moment de rappeler « les enseignements de l’islam » sur des thèmes portant aussi sur le mariage et le divorce.

Pour lui, beaucoup de gens « ne reconnaissent plus la sunna et l’innovation (Bid’a) » qui est proscrite par l’islam. Et parmi ces innovations font partie le mariage temporaire que certains tentent de légitimer.

Il y a également parmi ces déviances, selon le guide religieux, « l’association, le non-respect des règles du divorce en islam, du délai de viduité,  la banalisation de la danse et l’absence de pudeur » : toutes choses faisant que le pays n’est pas à l’abri de la colère divine.

Devant la forte délégation marocaine, Serigne Babacar Sy Mansour a également appelé à « l’éducation des enfants » et  à « plus d’égards pour les femmes ».

Prenant la parole, Aly Ngouille Ndiaye, accompagné par plusieurs collègues ministres, a fait montre de sa connaissance des versets coraniques ainsi que des panégyriques d’Elhadji Malick Sy parlant du prophète Mouhammad, provoquant parfois les applaudissements de l’assistance. 

Mais il a surtout demandé au khalife de prier pour le maintien de la paix du pays mais également « pour le président Macky Sall afin qu’il puisse poursuivre ses projets ».

Le Gamou célébré dans une communion islamo-chrétienne à Tivaouane

Des centaines de milliers de fidèles musulmans attendent de célébrer à Tivaouane, dans la nuit de samedi à dimanche, le Gamou ou naissance du prophète de l’islam Mouhammad, avec déjà une grande solidarité affichée par une partie de la communauté chrétienne installée depuis des années dans cette ville fondée par le guide soufi Elhadji Malick Sy.Au cœur de cette ville religieuse située dans la région de Thiès (70 km de Dakar), les Diompy, une famille catholique installée depuis 1963, continuent d’accueillir ce samedi des disciples tidjanes venus célébrer le Gamou. La concession ne désemplit pas. Et on arriverait même à croire que Léopold Diompy est membre de cette communauté en le voyant écouter sur son poste radio des chants tidjanes.

« J’écoute les chants de toutes les obédiences. Cela ne m’empêche pas d’être ancrée dans ma foi catholique », a rectifié Diompy, la cinquantaine, ensemble blouson bleu, mécanicien de profession, soulignant que son défunt père a bâti leur maison en 1981.

Et cette habitation en « parfaite harmonie » avec les musulmans dans la cité, qui fait qu’à chaque Gamou la poignée de catholiques leur ouvrent leurs portes, est inspirée du « khalife » qui a facilité leur installation.

Ami du patriarche de la famille, le parachutiste à la retraite Demba Fall loge ici à chaque Gamou, quand il vient de son Yang Yang (centre). Il est également présent lors des cérémonies de « malheur comme de bonheur » de cette famille.

« La religion on le met de côté, c’est la relation qui est plus importante. Son père m’a donné son cœur, je lui ai rendu le mien », a dit ce vieil homme qui garde toujours en mémoire son matricule d’agent de l’armée sénégalaise.

Accroché près de la grande mosquée de la ville, point d’attraction des fidèles tidjanes, le célèbre Bakary Sambe, fondateur du think tank Timbuktu Institute, a salué ce geste entre chrétiens et musulmans, notant que « la religion au Sénégal reste un facteur de cohésion sociale ».

Mais malgré que « le modèle sénégalais est à vendre, (…) il ne faut pas dormir sur nos lauriers », a préconisé cet enseignant-chercheur à l’Université de Saint-Louis (nord), membre du comité scientifique du Gamou de Tivaouane et par ailleurs très sollicité sur les questions du terrorisme dans le Sahel.

Cette nuit, chants et causeries sur la vie et l’œuvre du prophète Mouhammad, né au 12e jour du calendrier musulman, seront effectués dans une enceinte non loin de la mosquée, en présence du khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, peu après la cérémonie officielle prévue cet après-midi. 

Une fidèle comme Seynabou Dione, présente depuis le début de la « Bourda », une séance de récitation de panégyriques sur le prophète clôturée avant-hier après dix jours successifs, est « contente » d’avoir effectué tous les actes de dévotion qu’elle avait prévus là où Pathé Guèye, 40 ans, venu de Kafountine au sud du Sénégal, vit pour « la première fois » la joie d’assister à un Gamou. 

Saluant « le rôle des confréries et des marabouts », il n’a pas manqué de prier lors de ce séjour pour les membres de sa « famille » et surtout pour le maintien de « la paix dans le pays ».

Plusieurs autres pèlerins rencontrés aux abords de la mosquée se disent aussi satisfaits de l’organisation de cette édition du Gamou, une manifestation également organisée dans plusieurs foyers religieux du pays. 

A Tivaouane, la sécurité semble de mise avec une forte présence policière notée. 

D’ailleurs, la police affirme avoir interpellé quelque 70 individus pour diverses infractions (vol, drogue, …) lors d’opérations de sécurisation qu’elle a menées dans le cadre de la célébration de la naissance du prophète de l’islam dans cette ville.

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Maouloud

La célébration, ce samedi, du Maouloud 2019 fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus à APA.« Gamou 2019-Dans les grâces du Prophète », titre L’Observateur, qui met l’accent sur Mouhamed Baroud Sy, le fils libanais de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Nos confrères parlent d’un « dangereux voisinage à Médinatoul Salam », fief des Thiantacounes, où « Sokhna Aïda-Serigne Saliou Thioune » vont célébrer le Maouloud.

« Célébration du Maouloud 2019 à Tivaouane dans la nuit de ce samedi-L’appel du Maodo ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal informe que « le khalife engage les fidèles pour l’achèvement de la construction de la grande mosquée ».

« 35 kg de margarine, 250 kg de riz et 45 kg de médicaments de la rue saisis », informe Sud Quotidien, soulignant que les Sapeurs-Pompiers dénombrent 1 mort et 46 blessés en 10 sorties.

« Gamou 2019-La fatwa amère des Khalifes », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, le khalife des Tidianes met en garde : « Nous ne saurons accepter l’argent sale ou mal acquis dans le financement de la mosquée ».

« Le Khalife des Tidianes sur la relance des travaux de la grande mosquée-Nous n’accepterons pas d’argent sale », note Le Quotidien dans sa manchette.

Dans sa rubrique « Grand-Place », EnQuête affiche le guide-religieux et politicien, « Mansour Sy Djamil sans tabou ». Selon ce dernier, « le Gamou de Tivaouane et le Magal de Touba anesthésient la tension sociale dans ce pays. Si aujourd’hui, Macky voulait faire un 3ème mandat, je ne vois pas ce qui peut l’en empêcher ».

Pour la célébration du Gamou, Vox Populi note un « enchaînement et (des) moments de grâce à Tivaouane » nés de la concomitance du Bourd, de la prière du vendredi, du Hadratoul Jummah et du Maouloud.

« Tivaouane, Kaolack, Médina Gounass, Thiénaba-La Tidianiya, une confrérie à plusieurs lumières », titre L’As.

A sa Une, Le Quotidien s’intéresse à l’Envoyée spéciale du président de la République et indique que la nouvelle occupante du poste « Aïssata défend son dossier ». « Le poste n’existe que par ce que la personne nommée en fait. Il n’y a que des ignorants pour en douter de la pertinence », dit Me Aïssata Talla Sall dans Le Quotidien.

La lutte avec frappe fait la Une du Soleil qui donne la parole à Modou Lô, leader de l’Ecurie Rock Energie qui affirme : « Je mérite plus que quiconque le titre de Roi des arènes ».

Le Sénégal lève avec succès 55 milliards FCFA sur le marché de l’UMOA

Le gouvernement du Sénégal a levé avec succès 55 milliards FCFA sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), vendredi, à l’issue de son émission simultanée d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 5 et 7ans, a appris APA auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Les investisseurs opérant sur le marché financier régional ont massivement répondu aux sollicitations du trésor public sénégalais avec 197,306 milliards de FCFA de soumissions globales alors que le montant mis en adjudication était de seulement 50 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de souscription du montant mis en adjudication de 394,61%.

Surr le montant des soumissions, l’émetteur a retenu 55 milliards de FCFA et rejeté les 142,306 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 27,88%.

Le prix moyen pondéré, le prix marginal ainsi que le rendement varient selon la maturité de l’OAT. Pour les OAT à 5 ans, ils se situent respectivement à 1001, 1000 et 5,95%.

En revanche, pour les OAT à 7ans, le prix moyen pondéré ainsi que le prix marginal s’établissent à 1000 alors que leur rendement moyen pondéré se situe à 6,15%.

Le trésor public sénégalais s’est engagé à rembourser en totalité les OAT à 5 ans le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 7 juin 2024. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année.

Quant aux OAT à 7 ans, leur remboursement sera aussi le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 16 septembre 2026. Le paiement des intérêts au taux de 6,15% l’an se fera dès la première année.

La levée des 55 milliards de FCFA auprès des investisseurs constitue une bouffée d’oxygène pour le gouvernement sénégalais acculé par des arriérés de sa dette intérieure et les revendications salariales du front social notamment les secteurs de l’enseignement et de la santé.

Regain de compétitivité de l’économie sénégalaise

Au mois de septembre 2019, l’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité évalués à 0,1% en variation mensuelle, après les pertes subies le mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette situation résulte de la dépréciation de 0,3% du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux, le différentiel d’inflation étant ressorti défavorable (+0,2%).

Face aux pays membres de la zone Euro et de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), des pertes de compétitivité respectives de 0,5% et 0,2% sont notées, en liaison avec des différentiels d’inflation défavorables.

En glissement annuel, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est consolidée de 4,2% au mois de septembre 2019, du fait de la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires (-2,1%) et du différentiel d’inflation favorable (-2,1%).

Sur les neuf premiers mois de 2019, l’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité de 3,8% par rapport à la même période de l’année précédente, en rapport avec les effets combinés de la dépréciation du franc CFA (-1,3%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux et du différentiel d’inflation favorable (-2,5%).

Le forum AfCoP 2019 a célébré les succès en gestion axée sur les résultats (communiqué)

Le forum 2019 de la Communauté africaine de pratiques (AfCoP, sigle anglais) tenu à Dakar les 28 et 29 octobre a célébré les succès en matière de Gestion axée sur les résultats de développement (GRD), indique un communiqué de l’AfCoP reçu vendredi à APA.Selon le texte, « la budgétisation axée sur les résultats de développement est une réforme bien introduite en Afrique car, 80% des pays africains pratiquent la méthode qui a permis d’enregistrer plusieurs améliorations dans le processus budgétaire en termes d’alignement des allocations budgétaires sur les politiques publiques, de lisibilité et d’accessibilité des documents budgétaires ».  

Toutefois, les participants notent que « beaucoup de limites plombent la réforme, parmi lesquelles il y a le manque d’appropriation, de pilotage de haut niveau et d’adaptation de la réforme au contexte africain ».

A propos de la planification axée sur les résultats de développement, le forum de Dakar conclut qu’elle n’a pas été efficace en Afrique, certains pays n’ayant pas amélioré les outils et instruments utilisés pour la planification, au moment où d’autres pays n’ont pas suivi cet exercice.

Ainsi, les participants soutiennent-ils que « des centaines de millions de personnes, principalement des femmes et des jeunes, sont exclues du processus de planification dans la plupart des pays africains ». « Le défi collectif est de mener une croissance inclusive qui sortira des millions de personnes de la pauvreté », dit le communiqué final du forum 2019 de l’AfCoP.

Pour corriger toutes ces failles, les participants recommandent aux pays africains d’adhérer au concept de leadership en matière de résultats qui vise à permettre aux dirigeants à tous les niveaux de communiquer une vision convaincante d’un pays et d’un continent transformé, de mobiliser des ressources, des institutions, des innovations et des innovateurs.

Ils demandent à l’AfCoP de renforcer les capacités des médias, de la société civile et des dirigeants politiques sur l’utilisation des données de performance, et de la Gestion axée sur les résultats de développement (GRD) afin de mener à bien les programmes de développement.

« Les universités et les établissements d’enseignement supérieur doivent élaborer des programmes de formation sur la GRD et les questions connexes afin de soutenir le processus de développement de l’Afrique », conclut l’AfCoP.

Mauritanie : les munitions saisies par le Sénégal n’étaient pas destinées à des groupes armés (officiel)

Le gouvernement mauritanien, dans un communiqué reçu vendredi à APA, a démenti vendredi les rumeurs selon lesquelles de prétendus groupes armés seraient destinataires de munitions qu’on tentait d’introduire dans le pays via le Sénégal.Les munitions en question « n’ont nullement été destinées à des groupes armés, qui n’ont aucune présence sur notre territoire, grâce à notre stratégie sécuritaire multidimensionnelle », souligne le communiqué émanant du ministère de l’Intérieur.

Des medias électroniques ont relayé dernièrement des informations concernant la saisie par les autorités sénégalaises d’un lot de munitions en voie d’acheminement vers des groupes armés en Mauritanie.

Selon le communiqué, les résultats des investigations ont montré que lesdites munitions étaient destinées aux compétitions traditionnelles des clubs de tir à la cible en Mauritanie.

La quantité de munitions saisies est de 3.900 cartouches de calibre 7,62, précise le communiqué, saluant par ailleurs « l’excellente coopération » entre les services sécuritaires spécialisés du Sénégal et de la Mauritanie qui a permis l’interpellation rapide de suspects recherchés dans les deux pays.

Le sport du tir à la cible est très populaire en Mauritanie où une centaine de clubs comprenant chacun une bonne douzaine de tireurs organisent plusieurs compétitions chaque année.

 

Sécurité, politique, sport et religion au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets principalement marqués par les points saillants du discours du chef de l’Etat Macky Sall délivré hier lors de la journée des Forces armées.Selon le quotidien national Le Soleil, « Macky Sall qualifie de +remarquable+ » la contribution des Armées dans la construction nationale, donnant « en exemple » dans L’AS les sapeurs-pompiers lors de la célébration de cette journée.

Dans EnQuête, le chef de l’Etat sénégalais demande à la marine et à l’armée « de se préparer » pour l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz offshore.

Par ailleurs, « Macky exige un monitoring mensuel aux DG et ministres » dans le but de « vendre ses réalisations », informe L’AS, qui renseigne en même temps que « la machine à recyclage (est) en plein régime » avec la nomination de Me Aissata Tall Sall comme Envoyée spéciale du président de la République. Un poste qu’occupait Aminata Touré avant sa nomination comme présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Concernant cette dernière, surnommée « Mimi », EnQuête note que c’est « la montée en puissance » pour elle comme présidente du CESE mais également au sein du parti présidentiel APR. Mais « cette hyperactivité fait l’objet d’une surveillance accrue dans son camp », selon le journal.

A propos des Locales reportées, Walf Quotidien note que « l’opposition fait le jeu de Macky » là où Le Quotidien titre sur les affaires Karim Wade et Khalifa Sall et note que « le Comité des droits de l’homme ne lâche pas le Sénégal ».

Pour cet organe, « la déchéance de leurs droits politiques est sans limite temporelle », rapporte le journal qui indique que « le Sénégal réplique aujourd’hui ».

A propos du présumé scandale de corruption de l’IAAF sous la gestion du Sénégalais Lamine Diack, L’Observateur informe que son fils « Pape Massata Diack (est) sous le coup d’une double inculpation » après son audition hier « sur les 20 questions de la justice française ».

En football, ce journal s’intéresse en même temps au « penaltygate » provoqué par l’attaquant sénégalais du FC Bruges, Mbaye Diagne. Il a raté mercredi en Ligue des champions européenne le penalty de l’égalisation de son club face au PSG, un acte qui « fâche la Belgique ».

En prêt dans ce club belge, Record note que Mbaye Diagne a « déjà le mal de Bruges » là où Stades indique qu’il est « ciblé pour son égo surdimensionné », même s’il a tenu à « présenter (ses) excuses » après son geste.

Sur la célébration du Gamou 2019, L’Observateur dévoile « les figures secrètes de la Tidjaniya » pendant que Sud Quotidien constate que « Tivaouane refuse du monde » à 48 heures de l’évènement marquant la naissance du prophète.

L’ITFC alloue 2,5 milliards USD à des PME sénégalaises

JournalduLa Société internationale islamique de financement du Commerce (ITFC, sigle anglais) a mis à disposition du Sénégal une enveloppe de 2,5 milliards de dollars pour financer des projets de développement portés par les Petites et moyennes entreprises (PME). Cet accord-cadre a été signé, jeudi, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur général de l’ITFC, Ingénieur Hani Salem Sonbol, dans le cadre des rencontres du Programme des Passerelles commerciales Arabo-africaines (AABT) qui se tiennent du 6 au 8 novembre 2019 à Dakar.

D’une durée de cinq ans, ce programme sera axé sur les énergies, les industries et l’agriculture. Le secteur énergétique occupera ainsi une place centrale dans le déroulement de ce programme « parce que sans son développement, tous les autres secteurs ne peuvent pas prospérer », a souligné le ministre de l’Economie.

Justifiant l’inclusion des secteurs agricoles et industriels dans ce programme, Amadou Hott a indiqué que ces derniers constituent une opportunité de créer plus d’emplois, mais également des sources de production de la valeur ajoutée à travers la transformation d’un nombre important de produits locaux.

Le programme pour les PME en Afrique de l’Ouest comporte par ailleurs un volet formation côté entreprise et un autre volet formation destiné aux institutions financières. Il devrait permettre aux deux entités de parler le même langage et fournir aux banques les outils nécessaires pour bien analyser les risques liés aux PME et surtout de ne pas les surestimer.

L’accès au financement étant un souci pour les PME, « nous espérons qu’avec cet accord il y aura plus de fluidité et de liquidité, mais également plus d’opportunités de crédit pour les PME », a encore dit M. Hott, saluant en même temps cet « accord qui vient à son heure vu la faiblesse des flux commerciaux entre les pays Arabes et l’Afrique subsaharienne ».

 

Justice, religion et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets allant des auditions sur l’affaire Petro-TIM à d’autres questions d’ordre judiciaire et politique, en passant par l’actualité du Gamou 2019, notamment celui de Tivaouane.« Affaire Petro-TIM : les auditions s’enchainent », titre Le Soleil, soulignant que Boubacar Camara et Clédor Sène (opposants) ont rencontré hier le juge. Le quotidien national informe par ailleurs que l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et l’ancien ministre Samuel Sarr passeront à leur tour aujourd’hui.

Mais pour Walf Quotidien, « Clédor Sène enfonce Macky et Aliou Sall devant le juge » là où Boubacar Camara indique dans Vox Populi que « l’implication d’Aliou Sall complique les choses ».

Sur la gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger, L’Observateur informe que « Macky Sall envoie l’IGE (inspection générale d’Etat) aux Affaires étrangères », auprès de son puissant ministre Amadou Ba. Le journal note que « l’affaire des 850 millions FCFA de Milan a accéléré le déclenchement de la fouille des ambassades et consulats ».

Pour rester dans ce cadre un peu international, L’Observateur renseigne également que Pape Massata Diack sera auditionné aujourd’hui dans le « présumé scandale de l’IAAF ». L’ancien conseiller marketing est accusé avec son père Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial, d’avoir voilé un système de dopage d’athlètes russes en échanges de pots-de-vin.

Entendu suite à la commission rogatoire envoyée par la France, « Pape Massata Diack continue de nier » toutefois selon Walf Quotidien.

Abordant un autre sujet, EnQuête nous promène « dans la ferveur de la Tijaniya », en prélude du Gamou marquant la naissance du prophète de l’Islam, qui sera célébré samedi à Tivaouane comme dans d’autres foyers religieux du pays. Le journal nous ramène d’abord « aux origines de la Bourda » avant de dresser le portait d’Elhadj Malick Sy, « l’érudit des érudits ».

Le petit-fils de ce dernier, Serigne Babacar Sy Mansour, actuel khalife de Tivaouane, « réunifie » le Parti démocratique sénégalais (PDS), selon L’AS, avant de « sermonne(r) Wade ». Pour ce quotidien, il y a eu « télescopage de la délégation du PDS et celle de Oumar Sarr et Cie », dissidents de ce parti fondé par l’ex-chef d’Etat.

En football, Vox Populi note que « l’Espagne met fin au rêve des Lionceaux », éliminés hier en huitième de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans.

Pour le quotidien sportif Stades, c’est une aventure qui « s’arrête ».

Mondial U17 : le Sénégal éliminé par l’Espagne en 8è de finale

L’équipe nationale U17 du Sénégal a été éliminée en huitièmes de finale de la Coupe du monde de la catégorie qui se joue au Brésil après sa défaite, mercredi soir, face à l’Espagne (1-2).Les Espagnols ont ouvert le score à la 27è minute grâce à Navaro avant que t G. Valera ne double la mise à la 59èmn.

Le Sénégal parvient à réduire le score par Souleymane Faye (85è) mais peine à remettre les pendules à l’heure malgré ses occasions de but dans les dernières minutes de la partie.

En phase de poule de la compétition, les protégés de Malick Daff avaient battu les Etats-Unis d’Amérique (4-1), puis les Pays-Bas, champions d’Europe (3-1) avant de s’incliner devant le Japon (0-1).

Outre le Cameroun éliminé au premier tour, les deux autres équipes africaines, l’Angola et le Nigeria, sont également sortis de la compétition après leurs défaites mardi respectivement face à la Corée du Sud (0-1) et les Pays-Bas (1-3).

Des experts ouest africains formés à Dakar sur la résilience des technologies climatiques

Des experts des services techniques sectoriels de l’agriculture et des zones côtières des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont démarré, mercredi à Dakar, un atelier de formation sur la résilience des technologies climatiques, a appris APA auprès des organisateurs.« Les participants à cette session de formation (qui dure deux jours) sont des représentants des services techniques issus des pays membres de la CEDEAO, à savoir le Benin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée Bissau, le Cap Vert, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso. Les services techniques concernés sont principalement ceux en charge de l’agriculture et de la gestion des zones côtières », explique l’ONG Enda Energie, organisatrice de la rencontre en partenariat avec la CEDEAO.

Dans sa note conceptuelle dont APA a obtenu copie, Enda Energie informe que l’atelier vise à renforcer les capacités des experts des services techniques sectoriels précités à mieux appréhender et prendre en charge la résilience des infrastructures dans les secteurs de l’agriculture et celui des zones côtières d’Afrique de l’ouest.

« De façon spécifique, précise notre source, cet atelier de formation vise à alerter les experts et les décideurs politiques sur la nécessité de rendre les infrastructures agricoles et côtières plus résilientes face aux défis du changement climatique. Pour ce faire, les experts seront dotés d’outils d’analyse de la vulnérabilité et de choix d’options pour la résilience des infrastructures agricoles et côtières plus résilientes ».

Le document souligne que les risques climatiques présents et à venir posent des défis majeurs et augmentent les incertitudes sur les flux financiers pour la gestion des infrastructures existantes et pour la construction des infrastructures futures.

« L’incertitude sur le comportement des infrastructures face aux variabilités et changements climatiques constitue une barrière additionnelle pour le flux des investissements en faveur des infrastructures. La levée de cette barrière passe nécessairement par la connaissance des facteurs de vulnérabilité des infrastructures vitales afin de mieux suggérer et mettre en œuvre des options visant à rendre résilientes ces infrastructures », poursuit Enda Energie.

L’ONG révèle que l’érosion touche principalement les infrastructures côtières qui constituent les principaux moyens de subsistance liés au littoral. Il s’agit des infrastructures agricoles, de pêche, du tourisme, de l’agro-industrie et des exploitations pétrolières offshores.

Elle souligne que les principales infrastructures physiques, numériques et organisationnelles du secteur de l’agriculture ouest africaine qui sont indispensables au développement agricole, à la croissance économique, au développement du monde rural et à la réduction de la pauvreté, sont aussi vulnérables aux aléas climatiques.

Le Sénégal recherche 50 milliards FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Après deux émissions réussies les 6 juin et 13 septembre 2019, le gouvernement du Sénégal à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor public sollicite à nouveau les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers une émission simultanée par adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) pour un même montant de 50 milliards de FCFA (environ 85 millions de dollars) programmée pour le 8 novembre 2019, a appris APA mercredi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Contrairement aux précédentes émissions qui s’étaient effectuées avec trois types d’OAT, celle envisagée se fera à travers deux types d’OAT avec des maturités et taux d’intérêt différents. La première a une durée de 60 mois avec une échéance fixée au 7 juin 2024 et un taux d’intérêt de 6%.

Le second type d’OAT a une durée de 84 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2026 et un taux d’intérêt de 6,15%.

Pour les différents types d’OAT, l’émetteur s’est engagé à les rembourser en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance ou remboursement in fine. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année.

L’émission par adjudication d’OAT intervient dans un contexte social assez difficile pour le gouvernement sénégalais qui a du mal à honorer ses engagements vis-à-vis du corps enseignant ainsi qu’à régler la dette intérieure due au secteur privé.

Gestion des maladies non transmissibles : le Sénégal confronté au triple fardeau nutritionnel (acteur)

Le Sénégal, dans le cadre de sa lutte contre les maladies non transmissibles responsables (MNT), en 2017, de 42% des décès enregistrés sur son territoire, est confronté au phénomène du triple fardeau nutritionnel, avec la persistance, à la fois, de la sous-nutrition, des carences en micronutriments et de la surnutrition, a déclaré, mercredi à Dakar, le Directeur exécutif du Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES).S’exprimant au cours de l’atelier de lancement du projet « Prévenir et réduire l’ampleur des maladies non transmissibles par une alimentation saine au Sénégal », Professeur Abdoulaye Diagne, citant des enquêtes réalisées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie en 2015 et portant sur les facteurs de risque des MNT, informe que « 24% de la population sénégalaise est hypertendue ».

Le surpoids y atteint 5,3% des garçons adolescents contre 12,9% des filles, tandis que 16,1% des adultes hommes sont en surpoids contre 23,6% d’adultes femmes. De même, l’obésité touche 4,1% d’adultes hommes alors qu’elle concerne 13,5% d’adultes femmes. Les mesures de glycémie ont, quant à elles, montré que 2,1% de la population est diabétique.

Le directeur exécutif du CRES, a par ailleurs soutenu que les mêmes études de l’ANSD, ont montré que la consommation de fruits et légumes par les Sénégalais est insuffisante atteignant seulement 3,5 portions alors qu’elle aurait dû être de 5 portions par jour et par personne.

Au-delà de ces facteurs précités, souligne le Professeur Abdoulaye Diagne, le Sénégal est confronté aussi à d’autres formes de malnutrition persistantes avec des prévalences relativement importantes.

« En 2015, alors que le retard de croissance (mal nutrition chronique) frappait 21% des enfants, l’émaciation (malnutrition aigüe) et l’insuffisance pondérale touchait respectivement 8% et 16% des enfants du même groupe d’âge. Par ailleurs, les carences en micronutriments d’origine alimentaire persistent encore à des taux élevés, plus particulièrement, l’anémie par carence en fer. La carence en vitamine A chez les enfants de moins de cinq ans, se situe à plus de 66% en 2015 », a-t-il expliqué.

Partant de ces constats, il soutient que le Sénégal doit à la fois combattre la sous-alimentation et faire reculer fortement la prévalence des facteurs de risque des MNT imputables au système alimentaire.

Et c’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet du CRES financé à hauteur de 700 000 dollars canadiens, soit un peu de 300 millions de FCFA, par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).

Une étude consacrée aux habitudes alimentaires des Sénégalais sera menée sur le plan national afin de produire une masse critique de données probantes sur les facteurs de risque des MNT attribuables au système alimentaire sénégalais et, sur la base de ces évidences, appuyer la définition de politiques publiques pour un accès universel à une alimentation saine.

Politique et fait divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets avec en tête l’annonce du report des élections locales puis, l’affaire des munitions d’armes et de la drogue subtilisées au sein de l’armée.« Le scrutin reporté en 2021 », titre Walf Quotidien, reprenant la réaction du parti Tekki (opposition) qui estime que c’est « une stratégie pour Macky de gagner du temps ».

 Et pour EnQuête c’est du « dilatoire au sommet », notant que ce report cause un « dérèglement du calendrier électoral ».

Toutefois les élections municipales n’ont « jamais été tenues à date échue, depuis 1984 », avec parfois « la complicité de l’opposition », selon le journal.

Pour L’AS cependant, « le gouvernement cède à la pression de la société civile » sortie du bois avant-hier pour dénoncer entre autres le non-respect du calendrier électoral. Mais là, elle semble avoir gain de cause avec le « deadline » pour les Locales désormais fixé au « 28 mars 2021 ». Mais pour L’Observateur, tout cela est possible que grâce aux « manœuvres +Locales+ de Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur.

En fait divers, Le Quotidien titre sur l’affaire des munitions et de la drogue (volées) et note qu’il y a une « insécurité dans l’Armée » sénégalaise.

Poussant l’affaire, L’Observateur a recueilli de « nouvelles révélations sur la cocaïne saisie en pleine mer » en déroulant « le film de l’opération militaire ». Le journal dresse en même temps l’identité des « 6 personnes » arrêtées et déférées au parquet avant de refaire « l’itinéraire de la drogue ».

A propos des auditions dans l’affaire des contrats d’exploration pétrolière et gazière, Sud Quotidien dresse « les mille facettes du +petrogazgate+ » là où le quotidien  national Le Soleil indique que « le Sénégal débute une nouvelle ère » avec la recherche de partenaires pour l’exploration de 12 blocs d’hydrocarbures.

Sur une note diplomatique, L’Observateur révèle « les secrets de l’exfiltration de 48 Sénégalais de la Guinée ». Ils étaient accusés « de vouloir déstabiliser » le régime du président Alpha Condé, faisant face depuis quelques temps à des manifestations de la rue contre son projet de référendum pour un troisième mandat.

Le FMI recrute du personnel en Afrique subsaharienne du 4 au 15 novembre

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) effectue un séjour en Afrique subsaharienne, du 4 au 15 novembre 2019, en vue de recruter du personnel pour le compte de l’institution financière, selon une note dont APA a reçu copie.« Cette mission s’inscrit dans les efforts du FMI de recruter des talents des régions sous-représentées dans l’institution afin d’avoir un personnel hautement qualifié et venant d’horizons divers conformément aux Statuts du FMI », précise la note.

La mission de recrutement couvre les régions anglophones et francophones, souligne la note qui relève que « les entretiens avec les potentiels candidats se feront à Cap Town, Pretoria et Lagos du 4 au 11 novembre 2019 pour la région anglophone et à Abidjan et Dakar du 11 au 15 novembre 2019 pour la région francophone ».

L’institution encourage le maximum de personnes à postuler en ligne aussitôt que possible en vue d’un éventuel entretien dans une des villes retenues pour le recrutement. Les représentations résidentes du FMI pourraient par ailleurs être mises à contribution, conclut la note.  

UEMOA : stabilité du taux d’inflation en septembre

Le taux d’inflation dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est demeuré stable au terme du mois de septembre 2019, avec une réalisation négative de 1,2% comme au mois précédent, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est essentiellement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’UEMOA. 

« En particulier, avance la BCEAO, une baisse sensible des prix des céréales locales est observée dans les pays sahéliens enclavés, atteignant, pour le maïs, 45% au Mali, 34% au Burkina et 16% au Niger et pour le mil, 37% au Mali, 24% au Burkina et 21% au Niger ». 

Cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente et les anticipations d’une bonne récolte de la campagne en cours.

Les ventes à prix modéré par les organismes publics et les distributions gratuites par les structures humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à accentuer la dynamique baissière.

En outre, la BCEAO signale une décrue des prix des fruits et légumes au Bénin (-26%) et au Togo (-10%), en rapport notamment avec la baisse de la demande induite par les difficultés d’écoulement de ces produits à la suite de la fermeture de la frontière entre le Bénin et la Nigeria. 

 

Les mises en garde de la société civile en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets principalement dominés par la sortie de membres de la société civile sur différents sujets liés à la vie politique du pays, dont le calendrier électoral et la question du dialogue national.Quand « la société civile sort du bois » dans Sud Quotidien, elle « élève la voix » dans Le Quotidien pendant qu’elle « durcit le ton » dans EnQuête.

Ces  journaux sont tous convaincus ainsi de la position de la société civile, qui s’exprimait hier  devant la presse sur « le non-respect du calendrier électoral », à travers le « manque de lisibilité » sur la date des élections municipales et départementales, ainsi que « la léthargie » notée dans la Commission nationale du dialogue national.

Elle dénonce par ailleurs l’existence de « deux dialogues » tenus par le président Sall, l’un avec son prédécesseur Wade  et l’autre avec une partie de l’opposition.

Mais concernant les Locales, les partenaires de Valdiodio Ndiaye et Moundiaye Cissé veulent qu’elles soient tenues « au plus tard le dimanche 28 juin 2020 ». Le premier, notant dans EnQuête qu’on « ne peut pas laisser les hommes politiques prendre en otage les Sénégalais », réclame avec ses collègues un « audit » de la présidentielle et du fichier électoral.

Pour L’Observateur cependant, c’est Famara Sagna, le président de la Commission du dialogue national, qui est « l’obstacle au dialogue national ». Le journal explique par ailleurs la manière avec laquelle il « bloque la tenues des élections locales ».

Sur un autre sujet, Vox Populi titre sur « le nouveau cadre réunissant des adversaires de Macky ». Amené par trois figures de la dernière présidentielle (Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang) à l’exception d’Ousmane Sonko, selon le journal, il compte des outsiders comme Malick Gackou (ancien ministre), Pape Diop (ancien président de l’Assemblée) et Hadjibou Soumaré (ancien PM).

Ainsi pour Vox Populi, cette « grande alliance » est la « première force de l’opposition » vu qu’Idrissa Seck et Cie « pèsent plus d’un million de voix ».

Sur la préparation de la commémoration de la naissance du prophète de l’Islam, appelée au Sénégal le Gamou, le chef de l’Etat s’est rendu hier dans la ville religieuse de Tivaouane, située dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

Devant le khalife des Tidianes, Macky Sall a dit dans  Walf Quotidien qu’il « redoute le +colonialisme spirituel+ » avant d’indiquer dans Le Soleil que « l’Islam est un rempart contre la haine ».

En football, Record se demande qui va « remplacer » le défenseur central Salif Sané, blessé au genou, pour le double match du Sénégal de novembre en éliminatoires de la CAN 2021.

Le sélectionneur Aliou Cissé pourra cependant compter sur le jeune défenseur Moussa Ndiaye qui dit pourtant venir en équipe nationale « pour gagner en expérience ».