La prime d’assurance des médias privés de Côte d’Ivoire réajustée à 20 500 Fcfa

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a été réajustée passant de 15 000 à 20 500 Fcfa par mois pour tenir compte de l’augmentation des prestations médicales entrée en vigueur depuis début 2019.Cette décision a été arrêtée au terme d’une Assemblée générale ordinaire de la MS-Médias tenue les 15, 16 et 17 novembre 2019 à Grand-Bassam, une cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.

« Après deux années de délégation de gestion de son principal produit, à savoir l’Assurance maladie, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire, a décidé de passer à une autonomie de gestion en 2020 », explique le président de la MS-Médias, Sindou Cissé, ajoutant que « les outils de cette gestion » ont été adoptés par les délégués de la mutuelle.

La prime de 20 500 Fcfa demeure toutefois la meilleure offre sur le marché à l’heure actuelle, fait observer la MS-Médias dont une étude de faisabilité avant son lancement en 2018 avait déjà prévue une prime de 20 175 Fcfa par mois avant même l’augmentation généralisée des coûts des prestations.   

«Cet ajustement tient compte également des consommations des adhérents qui dépassent largement leurs cotisations annuelles », soulignent les conclusions de l’Assemblée générale de la mutuelle.

Pour mieux contrôler son budget, la MS-Médias a décidé de la mise en place d’un Comité qui travaillera pour la mise en place d’un Centre de référence. A l’avenir, avec son opérationnalisation, les malades devront d’abord s’adresser à ce centre dirigé par un médecin-conseil qui les orientera vers un établissement conventionné selon la nécessité de la maladie. 

La MS-Médias,  au cours de sa première année d’exercice, a bénéficié d’appuis des pouvoirs publics à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), une entité mise en place par l’Etat ivoirien pour accompagner le secteur des médias.

En vue de la pérennité de cet instrument qui rassure les travailleurs du secteur et leurs familles dans un contexte économique difficile pour les entreprises de presse, les délégués ont demandé aux pouvoirs publics de revoir à la hausse la subvention accordée à la MS-médias pour passer de 100 millions à 200 millions Fcfa par an.  

L’Assemblée générale a adopté le budget pour l’exercice 2020 qui s’équilibre en recettes et charges à 261 000 000 de Fcfa. La prime d’assurance de 20 500 Fcfa entre en vigueur dès janvier 2020.  

En juin dernier, statuant sur le bilan de l’exercice 2018, une Assemblée générale a relevé d’importants acquis pour l’instrument social que se veut la Ms-Médias pour les travailleurs du secteur privé de la presse et leurs familles, mais elle a aussi constaté l’urgence pour cette jeune mutuelle de prendre des mesures pour parvenir à un équilibre entre ses ressources propres et ses charges, et mieux pour constituer des réserves indispensables à sa pérennité.

La sécurité routière au menu du Congrès Preventica 2019 à Dakar

La 2ème édition du Congrès Preventica de Dakar prévu du 19 au 21 novembre 2019 sera principalement axée sur la maîtrise du risque routier, a appris APA, jeudi, auprès de la Caisse de sécurité sociale organisatrice la rencontre.« Pour cette deuxième édition, les débats vont principalement porter sur la maîtrise du risque routier. Aujourd’hui, de plus en plus le risque routier se manifeste, il y a beaucoup d’accidents. C’est pourquoi d’ailleurs 2020 est décrétée année de la sécurité routière », explique Assane Soumaré, Directeur général de la Caisse de sécurité routière.

Selon lui, à Dakar, les participants venant de pays européens (France, Belgique, Suisse…) et africains (Côte d’Ivoire, Gabon, RCA…)  vont « bien explorer la question de la sécurité routière » à travers des échanges d’expériences et des panels de haut niveau.

La première édition de Preventica Dakar tenue en octobre 2017 avait enregistré la participation de 20 pays, 96 exposants et 3282 participants.

Côte d’Ivoire: le volume des transferts monétaires pour les ménages pauvres chiffré à 13,2 milliards FCFA

Le volume des transferts monétaires octroyés aux ménages défavorisés en Côte d’Ivoire dans le cadre du projet Filets sociaux productifs, une initiative de lutte contre l’extrême pauvreté dans le pays, se chiffre à 13,2 milliards FCFA à fin septembre 2019, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« A mi parcours de sa mise en œuvre, le traitement des allocations trimestrielles des transferts monétaires aux ménages pauvres indiquent que 50 000 ménages bénéficiaires perçoivent effectivement leur transfert contre 35 000 initialement prévus au démarrage du projet en 2017. Le volume de transfert à fin septembre 2019 se chiffre à 13,2 milliards FCFA », a a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.  

Selon M. Touré qui  est  également le ministre de la communication et des médias, ce projet qui couvre en ce moment 50 000 ménages défavorisés du pays, devrait s’étendre à 150 000 ménages en 2020. 

«Aussi pour le milieu urbain tout comme pour le milieu rural, le financement conjoint de l’État et des bailleurs de fonds permettra dans le cadre du programme social du gouvernement de  consolider l’extension de la couverture et  d’atteindre en 2020 une cible de 150 000 ménages. Tout le territoire national sera ainsi couvert», a assuré M. Touré soulignant qu’en raison de ses « résultats tangibles», le projet filets sociaux a enregistré un financement additionnel de  la Banque mondiale d’un montant de 58,45 milliards FCFA. 

Initié en 2017, le Projet Filets sociaux productifs entend lutter contre l’extrême pauvreté en Côte d’Ivoire à travers l’octroi d’une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages les plus démunis du pays.

Violente répression de jeunes bacheliers en Mauritanie

Plusieurs jeunes bacheliers mauritaniens manifestant pour obtenir l’inscription à l’université ont été blessés mardi à Nouakchott lors d’une descente de la police, a constaté APA sur place.Les policiers ont chargé les bacheliers qui se rassemblaient devant les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, au cœur de la ville.

Ils ont fait usage de fouets et de matraques en chassant les manifestants qui scandaient des slogans réclamant leur droit à l’inscription à l’enseignement supérieur.

Une récente décision émanant du ministère compétent a fixé à 25 ans l’âge maximal d’accès aux universités du pays, provoquant l’ire d’un grand nombre de bacheliers frappés par cette restriction.

La décision controversée a été fortement critiquée par les parents d’élèves, les organisations de droits et les leaders d’opinion, en plus des partis d’opposition et de nombreux parlementaires de la majorité.

Elle a même été placée par les plus sceptiques dans le cadre d’une volonté de ne pas grossir les rangs des diplômés chômeurs, déjà très nombreux dans le pays.

Récemment, le premier mauritanien, Ismael Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, a promis qu’une mesure sera prise très prochainement dans l’intérêt des citoyens, sans préciser s’il s’agit ou non de l’annulation de la décision restrictive incriminée.

-APA/

Côte d’Ivoire : Ouattara nomme A’Salfo et Ben Badi au Conseil économique et social

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé à la nomination d’une centaine de personnalités dont le célèbre chanteur Traoré Salif dit A’Salfo et l’ex footballeur international Traoré Abdoulaye dit Ben Badi en qualité de membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel, a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le président sortant du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Charles Koffi Diby  a été « confirmé» et reconduit à son poste. Ce renouvellement du Conseil économique, social, environnemental et culturel intervient après l’arrivée à terme du mandat des membres de cette institution le 30 octobre dernier. 

Hormis A’Salfo et Ben Badi, plusieurs autres personnalités issues de divers secteurs d’activités du pays ont été nommées membres de  ce nouveau Conseil . On peut citer pêle-mêle les Journaliste Kouassi Konan Venance et Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga,  l’imam Traoré Mamadou, l’avocate Tanoe Viviane épouse Togba ainsi que le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) Jean-Marie Ackah. 

Côte d’Ivoire: inauguration de l’agence principale de l’IPS-CGRAE de Man jeudi

La direction générale de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) annonce l’inauguration, jeudi, d’une agence principale à Man, dans l’Ouest ivoirien, en présence du Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly.Cette politique managériale, impulsée par le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté, vise notamment à rapprocher les services de l’IPS-CGRAE des bénéficiaires, et à permettre une célérité du traitement des dossiers des assurés sociaux.  

L’agence principale, dirigée par un directeur d’agence, est chargée d’assurer l’accueil et l’information des assurés sociaux, des structures affiliées, le contrôle qualité, la liquidation et la mise en paiement des dossiers de prestations, ainsi que le traitement des réclamations.  

Elle a en outre pour mission de mener toutes les actions visant au recouvrement effectif des cotisations sociales auprès des structures affiliées faisant partie de son portefeuille et de gérer le fichier des structures affiliées.

L’inauguration de l’édifice devrait se dérouler sous la présidence de M. Amadou Gon Coulibaly, et en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan. Ce qui dénote d’une forte volonté du gouvernement ivoirien à assurer une retraite paisible aux agents de l’Etat.

L’ouverture, jeudi, de l’agence principale de Man, la métropole de l’Ouest ivoirien, intervient après celle de Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire. L’ouverture prochaine est prévue à San-Pedro, dans le Sud-Ouest du pays. 

Cameroun : des employés de Bolloré- APMT hantés par la peur du chômage

La peur panique est actuellement perceptible chez les 440 employés du consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (Bolloré-APMT), évoluant au terminal à conteneurs du port de la métropole économique sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT), à quelques semaines du passage de témoin au nouvel opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL), a constaté APA sur place.Dans les couloirs de cette unité sise sur les rives du fleuve Wouri, les visages sont fermés et, par petits groupes, l’avenir professionnel est au cœur des chuchotements. «Nous nous demandons ce que vont devenir nos familles. Après 10 ans de service à DIT, on me fait savoir que mon ancienneté ne sera pas prise en compte. Même les salaires vont baisser, paraît-il. Je ne parle même pas des avantages acquis (primes de panier de la ménagère, primes de logement, prime de transport, etc.», soupire une secrétaire de direction sous le sceau de l’anonymat.

Ces inquiétudes se sont accentuées lors d’une réunion tenue le 3 octobre dernier dans les services du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, pendant laquelle les responsables du Port autonome de Douala (PAD), autorité de tutelle, ont affirmé que le repreneur TIL ne souhaitait pas reprendre l’ensemble des effectifs de DIT, le nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs étant soucieux de minimiser ses coûts d’exploitation et d’embaucher de bas salaires sans reprise d’ancienneté.

«La non reprise des contrats de travail, par le nouvel opérateur, aura des conséquences majeures sur de très nombreuses familles. En acceptant les conditions sociales de TIL, le PAD, qui n’a pas tenu compte dans le processus d’adjudication du volet social, qui est pourtant de la responsabilité de l’Etat, a sacrifié les employés de DIT qui, quand bien même ils seraient réembauchés, perdront tous leurs avantages», analyse, désemparé, un responsable du service informatique.

Depuis 2005, en effet, les travailleurs de DIT (440 emplois directs, 1360 indirects et 1542 induits) bénéficiaient individuellement de la couverture maladie pour eux-mêmes et leurs ayants-droits, de la mise à disposition via un centre médical assurant les visites systématiques du personnel et les campagnes de santé, d’une retraite complémentaire, d’une prime annuelle d’intéressement de 2% du résultat net.

Dans la même veine, un programme de formation continue du personnel à l’étranger était en vigueur, avec une moyenne de 5000 heures de formation par an représentant une cinquantaine de millions de francs CFA, sans oublier la mise en place d’une cantine sur le terminal, l’octroi de repas gratuits ainsi que des «paquets minimum», lors des événements spéciaux tels que la rentrée scolaire et les fêtes de fin d’année.

Il y a de cela un mois, le PAD avait annoncé la désignation du groupement TIL comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala à compter du 1er janvier 2020. En activité sur la même place portuaire depuis 15 ans et ayant bénéficié d’une rallonge jusqu’en 2023, Bolloré-APMT, dénonçant sa mise à l’écart de la phase de pré-qualification pour le recrutement d’un nouvel opérateur, a saisi les tribunaux locaux ainsi que la cour d’arbitrage de Paris, dont les verdicts restent attendus.

Récemment, le groupe Bolloré a aussi saisi le chef de l’État camerounais, Paul Biya, en vue de solliciter son arbitrage sur des «traitements injustes» subis de la part du PAD, souhaitant par ailleurs la reprise de l’appel à sélection «sur une base équitable».

Mutualité/Maroc: Toutes les instances décisionnelles de la MGPAP dissoutes

Les instances décisionnelles de la plus grande mutuelle au Maroc, à savoir la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP) ont été dissoutes sur décision conjointe des ministres de l’Emploi et de l’Économie et des finances, a annoncé ce mercredi le ministère de l’Emploi et de l’insertion professionnelle.Ainsi, les pouvoirs dévolus au conseil d’administration de la MGPAP ont été confiés à quatre administrateurs provisoires, suite aux « cas d’irrégularité grave constatés dans le fonctionnement de cette structure mutualiste », relève la même source.

Le ministère affirmé avoir décidé de confier à quatre administrateurs provisoires, chacun en ce qui le concerne, d’organiser de nouvelles élections dans un délai de trois mois et de veiller au fonctionnement normal de la Mutuelle jusqu’à l’installation de nouvelles structures, tout en assurant la pérennité des prestations aux adhérents et leurs ayants-droit.

La même source attire l’attention sur le fait que les membres du conseil d’administration n’ont pas le droit d’exercer au nom de la Mutuelle précitée, à partir du lundi 07 octobre, affirmant que la MGPAP « n’assume aucune responsabilité en cas de collaboration directe ou indirecte avec ces derniers ».

Le Conseil d’Administration de la MGPAP est présidé par Abdelmoula Abdelmoumni depuis 2009 et sa gestion de la plus grande entité mutualiste au Maroc, avec 450.000 adhérents et plus de 1,5 million d’ayant-droits, a fait, à maintes reprises, l’objet de critiques et de rapports accablants, dont le dernier en date de l’Agence de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS).

Pour rappel, le président du Conseil d’Administration de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni est également président de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) et vice-président de l’Union Mondiale de la Mutualité (UMM) pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Côte d’Ivoire : augmentation du nombre de bénéficiaires du projet des filets sociaux

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à Abidjan l’augmentation du nombre de bénéficiaires du projet des filets sociaux productifs, une opération qui lutte contre l’extrême pauvreté dans le pays en octroyant une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages le plus défavorisés du pays.« Le Conseil a adopté un décret portant ratification d’un accord de prêt d’un montant de 58,4 milliards FCFA conclu le 23 juillet 2019 entre l’Association internationale de développement et la République de Côte d’Ivoire en vue du financement du projet de protection sociale. Ce financement supplémentaire vise à augmenter le nombre de bénéficiaires du projet des filets sociaux productifs», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement  au terme d’un Conseil des ministres présidé par le présidé Alassane Ouattara.

« Ce financement permettra à un plus grand nombre de ménages pauvres de bénéficier de transferts monétaires numériques afin d’accroître leurs revenus et de mettre en place des services de protection sociale », a ajouté M. Touré sans préciser le nombre de ménages qui bénéficieront de ce projet grâce à ce financement supplémentaire.

 Auparavant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias,  a indiqué que le financement initial du projet des filets sociaux productifs est  de 30 milliards FCFA financé par la Banque mondiale.

Le Coordonnateur de ce projet, Kipéya Koné a expliqué en août dernier que «le projet couvre à ce jour 50.000 bénéficiaires (environ 350.000 personnes concernées) qui perçoivent effectivement leurs allocations trimestrielles de 36.000 FCFA dans 882 villages de 16 régions. Soit, 11. 423.300.000 FCFA».

Les bénéficiaires sont des ménages «extrêmement pauvres » ayant des enfants de 0 à 15 ans ou des femmes enceintes en milieu rural. « L’objectif du développement du projet, est de fournir des transferts monétaires aux ménages ciblés parmi les plus pauvres et développer les fondements d’un système de filets sociaux », avait ajouté M. Koné.

Le projet filets sociaux productifs est une initiative du gouvernement ivoirien avec l’appui technique et financier de la banque mondiale. Ce projet consiste à octroyer gracieusement jusqu’en 2020, une allocation trimestrielle de 36.000 FCFA aux ménages identifiés comme les plus pauvres du pays.

Guinée : 15 % des recettes minières pour financer les collectivités locales

Le président guinéen Alpha Condé a fait part, dans le cadre d’une nouvelle réforme qu’il compte mener, de sa décision d’allouer 15 % des recettes minières à la satisfaction des besoins sociaux de base des populations dans les collectivités locales.« Nous avons décidé désormais de consacrer 15% des recettes minières au financement des collectivités locales à travers l’Agence nationale de financement des collectivités (Anafic). Ce projet, doté d’un budget de 700 milliards de francs guinéens (45,1 milliards F CFA), est destiné à impulser le développement dans ces régions minières », a déclaré Alpha Condé, mardi soir à Conakry.

Le chef de l’Etat, dans son message à la nation à la veille de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée, a ajouté que ce programme sera mis en oeuvre dans « le respect des normes environnementales et de transparence du secteur minier ».

Par ailleurs, Alpha Condé a informé que cette nouvelle politique comprend l’inclusion économique, financière et sociale nécessaire pour lutter contre la pauvreté, avec l’aide notamment des partenaires techniques et financiers comme la Banque Mondiale.

Ainsi, « 104 millions de dollars (62,5 milliards F CFA) ont déjà été mobilisés. Les ressources internes seront également mises à profit par les efforts du gouvernement pour l’amélioration du recouvrement fiscal qui devrait passer de 13 à 15% du Produit intérieur brut (PIB) conformément aux recommandations de la Conférence d’Addis-Abeba (Ethiopie) sur le financement du développement », a indiqué le président de la République.

Plaidoyer pour la survie de la mutuelle des médias privés de Côte d’Ivoire

Le Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), Sindou Cissé a plaidé pour la survie de cette organisation en invitant ses membres à être jour de leur cotisation.Selon une note d’information transmise mardi à APA,  M. Cissé a fait ce plaidoyer au cours d’une cérémonie de remise de chèques à des journalistes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la MS-Médias qui ont connu des événements heureux ou malheureux (naissance, mariage, décès).

« Nous avons au niveau de la MS-Médias l’assurance maladie qui est notre produit phare, lequel produit fonctionne depuis le 1er janvier 2018. A côté de l’Assurance maladie, nous avons mis en place le Fonds de Solidarité qui est un Fonds d’entraide en cas d’événements heureux ou malheureux. Et qui permet d’assister les mutualistes à jour de leur cotisation en cas de décès, de mariage ou de naissance », a expliqué M. Cissé.

« Le Fonds de solidarité est fait de telle sorte que si vous n’êtes pas à jour de vos cotisations, vous ne pouvez pas bénéficier des prestations. Malgré nos appels, beaucoup de membres de la Mutuelle n’ont pas encore adhéré au Fonds de Solidarité. Nous avons souhaité que le Fonds de solidarité et l’assurance maladie soient couplés. De sorte à avoir tous les mutualistes au Fonds de Solidarité », a-t-il poursuivi, ajoutant que « parce que les décès, les mariages et les naissances sont des réalités quotidiennes de nos vies ».

Espérant que ceux qui ne sont pas encore inscrits vont le faire, Sindou Cissé a appelé les mutualistes à adhérer au Fonds, mais surtout à être à jour de leur cotisation.

« J’appelle surtout l’ensemble des mutualistes à payer leur cotisation pour l’assurance maladie. Parce que l’objet principal de la mutuelle, c’est l’assurance maladie. Cette année, on a un faible taux de recouvrement des cotisations au niveau de l’assurance maladie », a-t-il insisté, déplorant que « la conséquence, c’est que la trésorerie de la MS-Médias est éprouvée ».

« Nous avons de plus en plus de factures et de moins en moins de ressources pour y faire face. On risque d’avoir une menace sur les prestations. Puisque les établissements sanitaires, les cliniques, les pharmacies, et autres laboratoires sont des structures commerciales qui ont leurs exigences », a fait remarquer le PCA de la MS-Médias, soulignant qu’elles « ne peuvent pas continuer à donner les prestations si les factures ne sont pas payées ».

Le  Fonds de solidarité de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), l’un des produits phares de cette mutuelle, a  apporté son soutien vendredi à sept de ses membres qui ont connu des événements heureux ou malheureux en leur remettant des chèques d’un montant total de 700 000 FCFA.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

La Banque mondiale accorde 500 millions de dollars à l’Egypte au titre de la 2ème phase du projet d’appui au secteur social

L’Égypte et la Banque mondiale ont signé, mercredi au Caire, la deuxième phase du projet d’appui aux filets de la sécurité sociale, baptisé « Solidarité et Dignité », pour un montant de 500 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signé par la ministre de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Mme Sahar Nasr et la Directrice régionale de la Banque mondiale en Egypte, Mme Marina Wiss, cet accord fait partie d’un portefeuille estimé à 8 milliards de dollars entre l’Égypte et la Banque mondiale et vise la promotion du projet « Solidarité et Dignité » qui concerne environ 2 millions de familles, soit environ 9,5 millions de citoyens.

Selon la ministre Sahara Nasr, ce projet touche les familles bénéficiaires de tous les gouvernorats égyptiens, dont 88% des femmes, soulignant que ce financement supplémentaire permettra d’étendre les filets de sécurité sociale pour trois autres années. Selon elle, la deuxième phase devrait toucher 12,8 millions de citoyens, portant ainsi le nombre de bénéficiaires à 22,3 millions de personnes.

Le ministre a ajouté que des fonds supplémentaires seront alloués au développement d’un réseau productif de protection sociale et à un programme d’emploi baptisé « Forsa » (opportunité), ainsi qu’à la poursuite des programmes de santé et d’éducation au profit des familles bénéficiaires.

De son côté la Directrice régionale de la Banque mondiale en Egypte, Mme Marina Wiss a expliqué que grâce à ce projet, « nous poursuivrons notre engagement à soutenir les efforts déployés par l’Égypte pour développer son capital humain et créer des emplois, indispensables au succès de son programme de réformes.

Elle a souligné que ce projet reflète l’engagement de la Banque pour renforcer les capacités  de l’élément humain grâce à des filets de sécurité sociale efficaces et bien ciblés.

Selon elle, ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec l’Égypte et de la stratégie régionale élargie pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord visant à promouvoir une croissance inclusive et durable, par le développement des compétences et des moyens de subsistance pour les femmes et les jeunes.

L’ONU sensibilise les jeunes sénégalais sur l’éducation et le volontariat

Les jeunes sénégalais ont été invités vendredi à Dakar, au cours de la célébration de la 34e édition de la Journée mondiale de la jeunesse, à s’impliquer davantage dans l’éducation et le volontariat, en travaillant notamment sur les différentes « thématiques » que renferment ces concepts.A la Place du Souvenir africain, devant de multiples écoliers et jeunes qui passent actuellement leurs vacances, la coordonnatrice régionale des Volontaires de l’ONU au Sénégal, Afke Bootsman, a encouragé les volontaires qui « forment des jeunes à devenir des citoyens avertis ».

Ces jeunes, dont elle a souligné leur « engagement » et leur « dynamisme » au Sénégal, devraient toutefois continuer de « travailler sur les thématiques qui les intéressent », notamment l’éducation, comme pour coller au thème de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la jeunesse : « Transformer l’éducation : construire et partager les capacités grâce à l’engagement volontaire des jeunes ».

Ainsi parmi toutes les régions, a déploré Afke Bootsman, « l’Afrique subsaharienne a les taux les plus élevés d’exclusion de l’éducation ».

« Plus d’un cinquième des enfants âgés d’environ 6 à 11 ans n’est pas scolarisé, suivi par un tiers des enfants âgés d’environ 12 à 14 ans. Selon les données de l’ISU, près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ans ne sont pas scolarisés ».

Abondant dans le même sens que sa collègue, Lana Savelli, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, a également souligné les « inégalités » dont sont confrontés les jeunes en matière d’éducation.

Toutefois, s’est-elle réjouie, ces derniers continuent d’être des  « leaders » et ont une « conscience morale » allant de l’action pour le climat à la consolidation de la paix, en passant par l’éducation.

« Acteurs décisifs » de la transformation de l’éducation « que nous appelons de nos vœux », a souligné Mme Savelli, leurs idées et leur esprit d’innovation « doivent être entendus » afin d’atteindre les objectifs communs inscrits dans le Programme 2030, « qui est notre meilleure chance de construire des sociétés plus inclusives et plus justes ».

En effet, la stratégie Jeunesse 2030 « nous appelle à travailler avec et pour les jeunes et requiert de nouvelles approches et de nouveaux partenariats  impliquant les Etats membres, les entreprises, la société civile », a-t-elle expliqué, saluant les « efforts considérables » de l’Etat du Sénégal dans l’éducation et la formation des jeunes.

Dans ce sens, le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse a souligné la « disponibilité » du gouvernement sénégalais à travailler avec le système des Nations unies dans « l’accompagnement » des jeunes.

Au cours de cette journée organisée dans le cadre d’un partenariat entre des agences du système des Nations (VNU, UNFPA, Unicef  et Unesco) et plusieurs associations de jeunes en plus du ministère de la Jeunesse du Sénégal, il est prévu un panel de discussion interactif, l’organisation d’un Marketplace et plusieurs activités récréatives au profit des participants.

Le ministère de la solidarité annonce la prise en charge psychologique de la mère de DJ Arafat

Le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté assurera la prise en charge psychologique de la veuve, des enfants et de la mère de l’artiste-chanteur DJ Arafat décédé le 12 août dernier à la suite d’un accident de la circulation à Abidjan.L’information a été portée aux concernés, mercredi soir, lors d’une présentation des condoléances de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné à la famille éplorée.  

Exprimant sa compassion et sa solidarité dans le même élan, la ministre Mariatou Koné a fait un don de trois millions de francs CFA aux parents de l’artiste dont les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès.

Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues à ces obsèques du «roi» du coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire), Dj Arafat.

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Les autorités accentuent la lutte contre la traite des enfants en Côte d’Ivoire

La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4×4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).

Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.

Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4×4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ». 

Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.

Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.

Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.

Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.  

L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.

Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire,  a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.

Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à  des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.

Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.

Drissa Konaté, un albinos handicapé touche-à-tout, se débrouille à Abidjan

Drissa Konaté dit « Le blanc », un jeune albinos Ivoirien de 37 ans, résident à Abobo, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan, est un véritable touche-à-tout qui s’adonne à toute sorte de petits-métiers de la débrouille pour s’occuper de son épouse et de ses quatre enfants.Chaque jour est un défi pour « Le Blanc ». Ce jeune homme qui n’émarge pas dans une entreprise de la place, ne manque pas de saisir des opportunités pour trouver sa pitance quotidienne et mettre sa famille à l’abri du besoin.

 Le Blanc qui dit ne pas considérer l’albinisme comme un véritable handicap, a su, au fil des ans, décomplexer ses relations avec son entourage et sa famille où il est le seul albinos. « Je fais un peu de tout, la plomberie, l’électricité et je suis souvent aide-maçon», confie-t-il.   

Auparavant commerçant au marché d’Adjamé, une cité dans le Nord d’Abidjan, abritant le plus grand centre commercial du pays, Le Blanc, continue de composer avec ses anciens clients qui sont pour la plupart dans son quartier. 

En dépit de son handicap, il assure ses charges familiales avec déférence. Fier de tenir le pavé haut, ce trentenaire épie les occasions pour s’attirer la manne financière. « Tout se passe bien avec mon épouse, mes enfants et mes frères et sœurs », lance-t-il. 

Poursuivant son histoire, il fait savoir, qu’au départ, il peinait à avoir des clients pour démontrer son savoir-faire. « Certains me sous-estimaient alors que d’autres m’encourageaient. Mais malgré tout ceci, je n’ai pas cédé au découragement. Ils ont fini par me faire confiance», rapporte-t-il, d’un air jovial.   

« Je suis membre d’une association de personnes handicapées. Mais depuis lors, les possibilités d’insertion offertes sont en faveur de ceux qui ont des diplômes. Or, moi mon cursus scolaire s’est achevé à l’école primaire (CP2) et après j’ai suivi des cours à l’enseignement islamique », dit-il.   

Drissa Konaté invite les albinos et autres handicapés à « ne pas écouter ceux qui les sous-estiment »  et à se « se battre car dans la vie on ne sait jamais ». Ses multiples activités lui permettent aujourd’hui de diversifier ses revenus.    

Environ 453.000 personnes en situation de handicap ont été dénombrées en Côte d’Ivoire avec 90% d’handicapés physiques et 10% d’handicapés psychiques selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2014. A l’instar de Le Blanc, plusieurs personnes handicapées exercent à leur propre compte et gagnent leur vie.

Tabaski: plus de 200 kits alimentaires distribués aux victimes des crises ivoiriennes

Plus de 200 kits alimentaires ont été distribués, samedi, aux victimes des différentes crises ivoiriennes par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de la troisième édition de l’opération «Plaisir Tabaski».Dans une allocution, Pr  Kouamé N’guessan, représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a rappelé que cette action s’inscrit dans le cadre de la solidarité du gouvernement pour permettre aux bénéficiaires de «fêter dans la gaieté cette fête de la Tabaski».

Recevant avec fierté et humilité ces kits constitués notamment de riz, huile, concentré de tomates, viande et tapis de prière, les bénéficiaires à travers leur porte-parole, Assétou Soumahoro ont exprimé toute leur reconnaissance au gouvernement ivoirien, car, a expliqué Mme Soumahoro, ce geste qui «soulage», prouve que les victimes ivoiriennes n’ont pas été oubliées.

La communauté musulmane ivoirienne célèbre, dimanche, la fête de la Tabaski ou l’Aid-El Kébir le à l’instar des autres musulmans du monde entier.

L’Aid Al-Adha (Aïd el-kebir) ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne. Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj) qui s’est déroulé, samedi.

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Elections sociales en Côte d’Ivoire: UNATR-CI et Humanisme appellent à des scrutins inclusifs

L’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNATR-CI) et la Centrale syndicale humanisme (CSH), deux organisations syndicales des travailleurs ivoiriens, ont appelé le ministère ivoirien de l’emploi et de la protection sociale à organiser des élections sociales «démocratiques et inclusives».« Il faut l’existence d’un guide électoral consensuel et le respect de l’esprit des conclusions consensuelles de l’atelier de Grand-Bassam des 21,22 et 23 janvier 2019. Monsieur le ministre, pour des élections professionnelles inclusives et participatives, l’UNATR-CI et Humanisme sollicitent votre volonté de travailler à faire du processus des élections sociales, un processus véritablement démocratique », rapporte une correspondance de ces deux centrales syndicales adressée à Pascal Abinan Kouakou,  le ministre de l’emploi et de la protection sociale et remise jeudi à APA lors d’une conférence de presse.

Auparavant, les deux organisations ont accusé des collaborateurs de M. Abinan « d’entretenir l’exclusion » contrairement aux conclusions de l’atelier de Grand-Bassam en confiant à la Commission consultative du travail ( CCT), « une structure où ne siègent pas l’UNATR-CI et Humanisme», le soin « d’adopter les textes» devant organiser la reprise de ces élections sociales ».

« Les délibérations de la CCT, le 09 août 2019, ne sauraient engager l’UNATR-CI et Humanisme. Par conséquent, elles ne peuvent nous être imposées », souligne le courrier signé par MM. Kodibo Yves et Soro Mamadou, respectivement secrétaire général de l’UNATR-CI et secrétaire général de «Humanisme».

Rappelant les objectifs de l’atelier de Grand-Bassam organisé en janvier dernier par les autorités ivoiriennes avec les acteurs syndicaux, ces deux organisations ont relevé que cette rencontre visait à déterminer le mode opératoire et le chronogramme des activités de ces élections sociales.

« Les travaux de cet atelier qui se sont déroulés selon les règles du tripartisme, ont produit de bonnes recommandations. Malheureusement vos collaborateurs ( les collaborateurs du ministre Abinan Kouakou),  désignés à l’effet de conduire le processus, ont fait fi de ces recommandations et ont tenté de faire un forcing, avec un calendrier impossible à tenir», ont dénoncé les deux syndicats.

Protection sociale en Afrique: La BM mobilise près de 8 milliards de dollars pour la réalisation de plus de 50 projets

Incontestablement, les programmes de protection sociale ouvrent des perspectives, permettent aux familles d’investir dans le capital humain et baissent le cycle de la pauvreté intergénérationnelle. Ils favorisent aussi la résilience des familles en leur permettant de gérer les risques, de faire face aux chocs et de continuer à investir dans leurs enfants, même après une catastrophe.Par Hicham Alaoui

Partant de cet esprit, le Groupe de la Banque mondiale augmente rapidement ses investissements dans la protection sociale et, dans le cadre du Plan pour le capital humain en Afrique récemment dévoilé, il se fixe des objectifs ambitieux tels que le renforcement des filets de sécurité et de la formation professionnelle d’ici 2023.

Les filets sociaux jouent un rôle clé dans le Projet pour le capital humain, car ces programmes profitent à des familles entières et ils offrent aux personnes les plus vulnérables du monde une protection tout au long de leur vie.

Chaque pays d’Afrique subsaharienne a mis en place au moins un programme de protection sociale, qu’il s’agisse de transferts monétaires, de programmes de travaux publics ou d’alimentation scolaire. Cependant, en dépit de l’augmentation rapide du nombre de ces programmes dans la région, la plupart des populations pauvres et vulnérables d’Afrique ne sont toujours pas couvertes.

Dans son nouveau rapport intitulé « Les filets sociaux en Afrique – Comment réaliser leur plein potentiel ? » la Banque mondiale relève que seuls 10 % des Africains sont couverts et que les taux de pauvreté sont supérieurs aux taux de couverture dans la plupart des régions.

L’Indice du capital humain montre en outre que, en moyenne, l’Afrique subsaharienne ne réalise que 40 % de son potentiel de capital humain. Il s’agit là du résultat le plus faible de toutes les régions du monde, et 25 des 30 pays les moins bien classés de l’indice sont en Afrique subsaharienne.

C’est la raison pour laquelle le portefeuille de la Banque mondiale pour la protection sociale en Afrique s’élève à plus de 7,8 milliards de dollars destinés à plus de 50 projets, ce qui représente 12 % du soutien de l’Assocition internationale de développement (IDA), l’institution du Groupe de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres.

Les objectifs du Plan pour le capital humain en Afrique sont ambitieux, ils visent notamment à augmenter de 13,1 millions de dollars supplémentaires la couverture de protection sociale pour le quintile le plus pauvre dans les pays à faible revenu d’ici 2023.

De plus en plus, les programmes de protection sociale sont conçus pour être adaptables, de sorte que l’aide peut être renforcée pendant les périodes difficiles, quand des conflits, des chocs économiques ou des catastrophes climatiques menacent le capital humain.

Ces programmes dits de « protection sociale adaptative » contribuent à protéger les investissements en capital humain d’un pays en améliorant la résilience, afin que les personnes vulnérables ne sombrent pas davantage dans la pauvreté en période de crise. En conséquence, les mesures de protection sociale sont souvent au cœur de l’aide humanitaire et de l’action en faveur du développement. Et pour les gouvernements, les filets de sécurité sont à présent un moyen essentiel pour apporter un soutien rapide et direct aux populations touchées.

Le volet « Emploi » est une priorité du Projet pour le capital humain. Chaque mois, deux millions de nouveaux jeunes arrivent sur le marché de l’emploi, un défi d’autant plus difficile à relever que 200 millions de personnes sont au chômage et cherchent du travail. Parmi ceux qui travaillent, 65 % occupent des emplois à faible productivité.

La Banque mondiale intensifie son soutien pour répondre à la demande des pays qui souhaitent créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité. Elle finance à ce jour plus de 580 projets liés à l’emploi, pour un investissement total de 75 milliards de dollars.

Ces investissements aident les pays à faible revenu qui comptent une population importante de jeunes à relever des défis de taille, l’objectif étant de donner à ces jeunes les outils nécessaires pour qu’eux-mêmes et leurs communautés puissent sortir de la pauvreté.

D’ici à 2030, les gouvernements du monde entier ont convenu de réaliser des progrès importants dans la mise en œuvre de systèmes universels de protection sociale, y compris de socles, adaptés au contexte national, dans le cadre du programme des ODD. 

Si près de la moitié de la population mondiale était couverte par au moins une prestation sociale en 2015, de nombreux pays ont fortement progressé vers le renforcement de leur système de protection sociale, y compris des socles visant à garantir au minimum un niveau élémentaire de sécurité sociale pour tous. Il faudra cependant poursuivre les efforts pour s’assurer que le droit à la sécurité sociale devienne une réalité pour tous.

Gabon : Maintien du paiement mensuel des pensions à la CNSS

Le ministre gabonais de la Solidarité nationale, Roger Owono Mba a demandé, jeudi aux administrateurs de la Caisse nationale de sécurité nationale (CNSS) de maintenir la mensualisation du paiement de la pension retraite, mettant ainsi un terme au bras de fer qui a opposé pendant près de deux mois la direction générale de l’entreprise aux retraités.L’ancienne directeur général de la CNSS, Nicole Assélé avait décidé en mai dernier, de revenir au paiement de la pension retraite à trois mois en raison disait-elle des problèmes de tensions trésorerie que connaît la société.

En 2014, la direction générale de la CNSS pour être en phase avec les retraités de la fonction publique qui perçoivent leurs pension chaque mois a décidé de payer ses pensionnaires également mensuellement.

La décision de revenir à la trimestrialisation du paiement des pensions avec provoqué l’ire des retraités qui ont plusieurs fois observé les mouvements d’humeur pour s’opposer à cette décision.

Ces traités ont finalement eu raison de Mme Nicole Assélé qui a été débarquée le mois dernier de la direction générale. Elle a été remplacée par son secrétaire général, Romaric Ghislain Youmou Mbodot.

La CNSS accuse actuellement plus de 400 milliards de FCFA de cotisation de la part de l’Etat, mais aussi de certaines entreprises, indique-t-on.

Talon annonce un programme d’emploi pour les jeunes béninois

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a promis la mise en place d’un programme spécial d’emploi qui verra l’Etat prendre en charge pendant « un an renouvelable une fois » 2000 jeunes, à charge pour ces derniers ensuite de s’insérer définitivement dans la fonction publique ou de se lancer dans le privé.« Ce programme consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat qui assurera leur rémunération sur une période d’un an renouvelable une fois, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques », a expliqué Talon, dans un discours à la nation  prononcé mercredi soir, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance.

Le chef de l’Etat a dit son espoir de voir les jeunes en question « se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto-emploi».

Par ailleurs, le président béninois a annoncé l’augmentation de l’enveloppe destinée aux microcrédits consentis aux femmes. De 6 milliards FCFA, elle passe à 10 milliards de francs CFA, a affirmé Patrice Talon, ajoutant que pareille augmentation vient renforcer un programme social important pour les couches défavorisées et pour l’autonomisation des femmes.

Evoquant les progrès réalisés dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, de l’Etat civil, des routes et du football, Patrice Talon a invité ses compatriotes à soutenir son programme de développement.

« Notre processus de développement a besoin de la conjonction des énergies et des ambitions de tous. Il nécessite que parfois, face à l’âpreté des défis, nous allions plus vite que d’ordinaire », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi depuis trois ans (…), la dynamique que j’ai imprimée à l’action publique veut que nous fassions preuve de beaucoup plus d’effort et d’ambition que par le passé », a souligné Patrice Talon.

Côte d’Ivoire: Michael Boko installé officiellement PCA de la mutuelle des enseignants

Michaël Boko dont l’élection au poste de Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des enseignants de Côte d’Ivoire (MGE-CI, ex-Mupemenet), était contestée par son rival Cissé Vacaba, a été officiellement installé mardi, à la suite d’une ordonnance judiciaire constatant la « régularité » du scrutin.La passation de charges a eu lieu entre M. Boko et le directeur général de la MGE-CI, Achille Goze Tapé au siège de la mutuelle à Abidjan. Elle a été supervisée par M. Désiré Bandama Porquet, magistrat détaché auprès du ministère de l’Éducation nationale en qualité de directeur des Affaires juridiques.

Peu avant la transmission des charges, une ordonnance judiciaire autorisant M. Boko Brou à « prendre fonction et accomplir tous les actes liés à ses attributions en vertu de l’article 31 des statuts de la mutuelle », a été lue par un commissaire de justice, sous une haute surveillance policière. 

Depuis le 26 juillet 2019, le siège de la mutuelle, sis à l’Immeuble le Mali (au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan), abritant l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire, est sous le contrôle de la police. Et ce, suite à une opposition du camp de M. Cissé qui a refusé de passer le pouvoir à M. Boko.   

Constatant la carence de M. Cissé Vacaba pour la passation de charges, le juge a ordonné « l’ouverture des portes et locaux abritant les bureaux » du PCA. Un serrurier, a en présence des policiers, détruit la serrure afin de permettre la passation des charges. 

Il devrait être procédé mercredi à l’inventaire des biens, des objets et documents par le commissaire de justice. Intervenant après avoir reçu les dossiers de la mutuelle des mains du directeur général, Michaël Boko, a assuré qu’ « il n’y aura pas d’exclusion ».

« Le travail qui me revient à faire est de faire en sorte que ceux qui sont partis puissent revenir en exploitant des voies plus indiquées, je veux parler du directeur général et certains conseillers qui seront mis en mission pour que tout ce monde se retrouve autour de moi », a dit à la presse M. Boko.

Il a souhaité que « les 15 administrateurs qui ont commencé l’aventure en 2014, qui ont lutté et qui ont bataillé pour que la mutuelle se retrouve à ce niveau puissent revenir afin de faire chemin ensemble » en dépit des « manquements ». 

« Je présente des excuses à tous ceux à qui il y a pu avoir ces manquements là, mais je voudrais dire que je respecte leur position (…) le linge sale qui doit se laver en famille, il faut que ça se fasse ici », a-t-il poursuivi, lançant « un appel pour que ceux qui sont partis puissent revenir ».

M. Boko a, outre les produits en matière de santé, promis de lancer un projet immobilier. Il envisage d’envoyer des messages aux adhérents « pour leur dire que nous sommes arrivés, l’immobilier va démarrer d’ici peu ».

Pour sa part, le directeur général Goze Tapé, a demandé « aux nouveaux dirigeants du Conseil d’administration de refaire confiance (à lui et son équipe) et de mener les activités  comme il se doit », afin de « relever davantage de challenges », tout en souscrivant à cette ouverture d’esprit.  

Selon l’ordonnance judiciaire, « le changement de dénomination et le transfert des comptes de la mutuelle intervenus au mépris des statuts de ladite mutuelle et des règlements de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) portant règlement de la mutualité en Côte d’Ivoire, ne sont pas un obstacle à l’accomplissent de sa mission ». 

L’élection de M. Boko intervenue le 15 avril 2019 au cours de l’Assemblée générale mixte de Yamoussoukro est « régulière et opposable à tous », mentionne l’ordonnance. Le scrutin a vu la victoire de M. Boko face à Cissé Vacaba par un score de neuf voix contre six sur les 15 administrateurs. 

La police ivoirienne prend le contrôle des locaux de la mutuelle des enseignants

La police ivoirienne a pris vendredi le contrôle des locaux de la Mutuelle générale des enseignants de Côte d’Ivoire (MGE-CI, ex-Mupemenet), investis par des mutualistes opposés à la passation de charges de Michael Sylvestre Boko comme Président du Conseil d’administration (PCA).Aux environs de 14h GMT (heure locale), des policiers en casques, ont fait irruption à l’immeuble du Mali, abritant les locaux de la MGE-CI. Au rez-de-chaussée de cet immeuble se trouve l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire, dans la cité du Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan.

Très tôt le matin, ces mutualistes avaient pris d’assaut l’immeuble du Mali pour empêcher la passation de pouvoir au profit de Michael Boko. La police s’était abstenue de mener ses opérations afin de ne pas gêner les activités de la représentation diplomatique.  

M. Boko n’a pu être investi car les bureaux de la mutuelle étaient fermés. Pour lui, les locataires ont fui avec les clés,  ce qui dénote de « la victoire de la légalité sur la forfaiture », toutefois le camp adverse doit comprendre qu’ « on ne peut jamais demeurer dans la forfaiture ».  

« On est venu avec un huissier. Il faut que nous soyons responsables, à ce stade là ce n’est pas d’agir avec la force, mais c’est d’agir avec la manière et la manière, c’est d’attendre que notre huissier fasse le point et qu’une ordonnance soit faite pour pouvoir ouvrir les portes ».

Il a appelé les employés de la MGE-CI (ex-Mupemenet) à reprendre leurs postes. Car, après les constats d’huissiers et des magistrats, la passation va se faire. Si les clés ne sont pas remises, les serrures des bureaux fermés devraient être changées.

« A partir du moment où ils ont fui, ça veut dire que nous sommes installés, maintenant c’est de prendre possession des bureaux et cette procédure nous allons l’engager la semaine à venir », a-t-il laissé entendre.

Michael Boko a été élu Président du Conseil d’administration (PCA), le 15 avril 2019 à Yamoussoukro, en marge d’une Assemblée générale qui devrait consacrer, après cinq ans, le renouvellement des instances à savoir le Conseil d’administration et le Comité de contrôle.

Il était opposé à M. Cissé Vacaba, PCA sortant. M. Zadi Gnagna, le troisième candidat a désisté au profit de M. Cissé après l’échec d’un conciliabule dégagé pour une candidature unique. Un vote des administrateurs a donné neuf voix pour Boko contre six pour M. Cissé.  

Selon M. Boko, cette crise post-électorale s’est installée après des SMS de M. Zadi Gnagna à l’Assemblée, stipulant que l’élection de M. Boko est une prise des commandes par le ministère de l’Éducation nationale. Par conséquent ils perdront « tous leurs avantages ».  Ce qui a amené l’Assemblée à invalider ce vote.

« Quand on finit d’élire le PCA, on vient leur donner l’information. La souveraineté de l’Assemblée s’arrête là où elle finit d’élire les listes. Et alors, le pouvoir de l’Assemblée est donné au Conseil d’administration qui avec ce pouvoir se retire pour élire en son sein un PCA qui est crédible et qui peut porter la voix de ce Conseil »,  a fait observer M. Boko.  

Interrogé par APA, M. Zadi Gnagna, présent au milieu des mutualistes mécontents, a expliqué que M. Michael Boko « s’est caché sur la liste et a fait le couteau dans le dos » à M. Cissé dont la liste, comprenant M. Boko, a été approuvée par l’Assemblée générale.

« L’Assemblée générale a dissout donc conformément à l’article 42 le Conseil séance tenante et a  (dit) qu’on pensait que vous étiez unis, mais on vient de découvrir qu’ il n’y a pas d’union », alors il a été demandé que chacun fasse sa liste afin de reprendre les élections, a souligné M. Gnagna.

L’Assemblée a insinué à Michaël Boko qu’ « au lieu de se faire élire dans un groupe restreint de 15 personnes, alors que l’Assemblée générale c’est 188 personnes, alors nous on l’autorise à faire sa liste de 15 administrateurs et à Cissé de faire sa liste de 15 et vous reprenez les élections séance tenante», a-t-il détaillé.

Sur cette base, ajoutera M. Zadi Gnagna, « il y a eu reprise des élections et Boko n’a pas pu présenter une liste de 15 administrateurs à la reprise de ces élections,  et lui et ses parrains du ministère ont préféré sortir de la salle. L’AG a élu la liste de Cissé Vacaba ».

Depuis le 15 avril 2019, s’est tenue l’Assemblée générale de la Mutuelle générale des enseignants. Le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a émis un courrier en vue de la passation des charges ce vendredi.

M. Boko étaient en compagnie, ce vendredi, de la direction des Affaires juridiques du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui a constaté la fermeture des bureaux. Une procédure devrait être engagée pour l’occupation légale des locaux.

Durcissement de la crise postélectorale de la mutuelle des enseignants de Côte d’Ivoire

La crise postélectorale qui secoue depuis plusieurs mois la Mutuelle du personnel de l’éducation nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire (MUPENET-CI) devenue Mutuelle générale des enseignants de Côte d’Ivoire (MGE-CI) avec deux présidents ( Vacaba Cissé et Sylvestre Boko) qui se disputent la tête du conseil d’administration, se durcit de plus en plus. Jeudi, des mutualistes se réclamant du camp Vacaba Cissé ( le Président du conseil d’administration sortant) ont manifesté leur colère au rez-de-chaussée de la Maison du Mali, l’immeuble abritant la MGE-CI (Ex-MUPENET-CI) au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, a constaté APA sur place.

« Le président Vacaba Cissé vous salue et vous traduit tout son encouragement à être debout pour sauvegarder notre seul instrument de solidarité. L’appel du président Vacaba, c’est de faire en sorte que demain (vendredi) comme annoncé, il n’y ait pas de passation et il n’y aura pas de passation de charges. Demain, il faut que vous soyez encore plus nombreux pour dire non», a lancé  à une foule de mutualistes, (en compagnie de M. Vacaba Cissé),  Simon Thomas Aholia se présentant comme l’administrateur et vice-président du Conseil d’administration de ladite mutuelle.

Avant lui, haranguant ses camarades, M. Kla qui dit être le secrétaire général de la MGE-CI, a soutenu que « c’est nous qui choisissons les dirigeants de cette mutuelle. Eux, ils veulent être là pour faire main basse sur la caisse de notre union».

Selon des mutualistes de l’ex-MUPENET-CI,   à l’issue de l’Assemblée générale  organisée en avril dernier, une liste unique de 15 administrateurs conduite par le président sortant Vacaba Cissé, a été réélue par acclamation.

Après cette onction  de l’Assemblée générale, les membres de cette liste se sont retirés pour choisir en leur sein le président du Conseil d’administration. Contre toute attente, Sylvestre Boko, un membre de la  liste s’est porté candidat contre le président Vacaba Cissé. Il a obtenu 09 voix contre 06 pour Cissé. Une situation contestée par certains mutualistes.

 Depuis lors, deux présidents à savoir MM. Vacaba Cissé et Sylvestre Boko,  se disputent la tête du Conseil d’administration de l’ex- MUPENET-CI. Le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, qui a visiblement tranché en faveur de M. Sylvestre Boko, compte installer ce dernier dans ses nouvelles fonctions de PCA lors d’une cérémonie de passation des charges  prévue vendredi.

Manifestation des expropriés de l’université de Brazzaville et les agents de la poste

Les expropriés du site de l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé et les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo manifestent ce mardi au centre-ville de Brazzaville pour réclamer leurs dusLe ton a été donné par les expropriés du site de l’université Dénis Sassou N’Guesso de Kintélé (30 km au nord de Brazzaville) qui, regroupés en association, se sont retrouvés très tôt ce matin devant le ministère des Finances. Sous l’œil de force de l’ordre, ils ont revendiqué bruyamment les indemnisations promises par le gouvernement, suite à la confiscation de leurs terrains.

« Nous sommes fatigués d’attendre les suites de cette expropriation. Le gouvernement avait promis de le faire aussitôt après l’expropriation mais depuis près de 5 ans rien ne se fait. L’université est en passe de finition et nous sommes toujours là à attendre, nombreux d’entre nous attendent ce paiement pour avoir un chez-soi », a confié à APA, Clément Ngoya.

« Je suis locataire avec près de dix enfants », clame Ossié Fidèle, un ancien fonctionnaire. « Nous sommes, ajoute-t-il, venus au niveau du ministère des finances afin que suite au financement dont vient de bénéficier le pays du Fonds Monétaire International(FMI) que l’on pense à nous, nous avions trop attendu et la raison du non-paiement était que le pays n’avait pas d’argent. Il faut que le gouvernement pense à nous maintenant qu’il a un peu
d’argent ».

« Les agents de la police sont là pour assurer de l’ordre (…)  nous voulons que cela se passe dans la discipline comme ailleurs », a confié à APA un policier.

Pour leur part, les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo réclament le départ de leur directeur chargé des ressources humaines, des affaires juridiques et du patrimoine. Ils le qualifient d’ « incompétent », car incapable de payer trois mois de salaire sur les seize qui leur sont dus comme il avait promis.

Le 18 juillet, ces agents avaient promis une grève illimitée, ponctuée d’un sit-in indéterminé. Ces mesures ne sont apparemment payantes et ils sont passés ce matin à l’offensive.

Côte d’Ivoire: institution d’un régime de prévoyance sociale pour les travailleurs indépendants

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi à Abidjan, une ordonnance portant institution du régime de prévoyance sociale des travailleurs indépendants ainsi que son projet de loi de ratification, une mesure qui vise à assurer une couverture sociale à cette frange de la population, a appris APA de source officielle.« Cette mesure permettra d’inclure cette frange importante de la population active dans le système de prévoyance sociale. Elle a pour objectifs de fournir une couverture sociale aux travailleurs indépendants contre certains risques sociaux tels que la vieillesse, la maternité, les accidents de travail », a expliqué à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

« Ce dispositif vise également à intégrer les acteurs du secteur informel non seulement dans le système de sécurité sociale, mais aussi dans le système bancaire et fiscal ivoirien. Sur le plan économique, cette mesure va permettre de lutter durablement contre l’insécurité de revenus des travailleurs indépendants en garantissant l’amélioration et la préservation de leurs moyens de subsistance », a souligné M. Touré. 

En Côte d’Ivoire, la couverture sociale des agents de l’État est assurée par l’institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’État (IPS-CGRAE) et celle des travailleurs du secteur privé est gérée par l’institution de prévoyance sociale-Caisse nationale de prévoyance sociale ( IPS-CNPS).

Cameroun: l’Onu préoccupée par les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire

La coordonnatrice-résidente des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi s’est dite «préoccupée par les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs humanitaires pour acheminer leur aide» dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où sévit un conflit séparatiste armé.Dans une déclaration publiée vendredi, celle qui est également coordonnatrice humanitaire dans le pays affirme que la priorité immédiate est d’atteindre les populations des communautés rurales, qui ont été coupées des services de base.

«Cela ne peut se faire sans le respect et l’acceptation de notre travail», déclare-t-elle, sans toutefois désigner les responsables des obstructions qu’elle déplore.

Les Nations Unies continueront de collaborer avec tous les acteurs et de veiller à ce que l’acheminement de l’aide humanitaire soit toujours conforme aux principes humanitaires, en particulier aux principes de neutralité et d’impartialité, précise Allegra Baiocchi, pour qui l’action humanitaire vise à soutenir les efforts nationaux dans la transparence et l’efficacité des efforts déployés, tout en maintenant une distinction opérationnelle dans la fourniture de l’aide.

Également préoccupée par les informations faisant état de retards dans l’acheminement de l’aide humanitaire, elle précise avoir insisté, auprès du gouvernement, sur la nécessité de veiller à ce que les centres de distribution de l’aide, établis dans les régions sous conflit, reçoivent les pouvoirs nécessaires pour servir de point d’entrée unique pour le partage de l’information et la coordination.

«Il importe également de rappeler que les attaques contre les civils, les infrastructures civiles telles que les écoles et les centres de santé, et contre le personnel humanitaire constituent une grave violation du droit international humanitaire», avertit Allegra Baiocchi, encourageant tous les acteurs à se conformer pleinement au droit international humanitaire, au respect des droits de l’homme et de garantir un accès sûr et sécurisé à l’aide humanitaire.

Cette réaction, note-t-on, intervient au lendemain d’une réunion d’évaluation avec les partenaires internationaux, présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute et au cours de laquelle, selon une source introduite, les humanitaires se sont plaints des multiples entraves rencontrées sur le terrain et dont le gouvernement est rendu responsable au premier chef.

Gabon : un responsable syndical en fuite pour avoir annoncé la mort d’Ali Bongo

L’activiste et syndicaliste gabonais, Jean Remy Yama aurait fui le Gabon suite à une tentative d’arrestation opérée dans la nuit de mercredi à jeudi par cinq éléments cagoulé de la Direction générale de la recherche, le service de renseignement de la gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources proches du ministère de l’Intérieur.Selon la source qui a requis l’anonymat, Jean Remy Yama est poursuivi pour avoir déclaré lors d’une assemblée générale de Dynamique unitaire (DU), le syndicat des agents public dont il est le leader, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ne serait plus en vie.

« Jean Rémy Yama a quitté le Gabon. Il a fui mais, il sera rattrapé via Interpol », a indiqué la source, ajoutant que « le gouvernement envisage de déposer une plainte contre ce leader syndical pour propagation de fausses nouvelles. Cette plainte servira d’élément matériel pour traquer le syndicaliste en fuite ».

Mercredi soir, le ministre de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a annoncé dans une déclaration à son cabinet que Jean-Rémy Yama serait poursuivi pour avoir annoncé « sans fondement » mardi à Libreville la mort du président Ali Bongo Ondimba.

Le 2 juillet dernier, Jean-Rémy Yama, président de Dynamique unitaire, a fait une déclaration dans la presse en affirmant que cette « confédération syndicale avait l’intime conviction que Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est mort », a rappelé le ministre avant de regretter qu’« Une telle déclaration, sans aucun fondement, de la part de ce responsable syndical dénote, une fois de plus et une fois de trop, une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations ».

Le ministre de la Justice a prévenu que « l’attitude ainsi affichée par M. Jean-Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses nouvelles ».

Mercredi à l’aube, le domicile de Jean-Rémy Yama a été perquisitionné par cinq individus qui se sont présentés comme étant des éléments de la très redoutable Direction générale des recherches (DGR).

Jeudi, des proches parents de Jean-Rémy auraient été interpelés par la gendarmerie des recherches (DGR), a-t-on appris d’une source familiale.

Le conseiller municipal de la ville de Lens en France, Arnaud Sanchez, et le conseiller de Luc Mélenchon, Patrice Finel avaient annoncé, en novembre 2018 et en janvier 2019,  la disparition du président gabonais dernier sans qu’aucun procès n’ait été intenté contre eux.

Le Régime de retraite complémentaire par capitalisation sera lancé au 4è trimestre 2019

Le lancement du Régime de retraite complémentaire par capitalisation pour les fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire est « prévu dans le dernier trimestre de l’année 2019», a appris APA, jeudi, de source officielle à Abidjan au cours de la conférence inaugurale des « Petits déjeuners de presse » du ministère ivoirien de la Fonction publique.Les «Petits déjeuners de presse» du ministère de la Fonction publique ont été officiellement lancés par le directeur de cabinet de ce ministère, Séraphin Oka, pour « corriger le déficit de communication enregistré dans ce département ministériel dont les missions et activités impactent tout le fonctionnement de l’administration publique» ivoirienne.

Le lancement de ce rendez-vous mensuel, a été marqué par une conférence inaugurale prononcée par le Directeur général de la Fonction publique, Bernard Koffi Aka, autour du thème, « la pension : procédures et démarches pour un bon départ à la retraite ».

Le gouvernement ivoirien a adopté le 4 avril 2018, une communication relative au Régime de retraite complémentaire par capitalisation.   

« Pour le Régime de la retraite complémentaire, il y a eu un dialogue social qui vient de s’achever et qui a convenu de la mise en œuvre effective de ce Régime. Il reste le transfert des conclusions de ce dialogue social au gouvernement avec les actes idoines à prendre pour que le gouvernement puisse les traduire en texte», a expliqué à APA, Pacôme Serge Oniano Lida, Conseil technique du directeur général de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) chargé de la stratégie du développement, en marge de cette conférence.

« Quand les textes seront pris on pourra effectivement déployer le Régime de retraite complémentaire », a-t-il poursuivi, ajoutant que « le lancement effectif » de ce Régime complémentaire par capitalisation, « est prévu dans le dernier trimestre de l’année 2019».

S’agissant de l’assiette et du taux de  cotisation, les prélèvements seront assis sur la même assiette que celle  du régime de base avec un taux plancher de 5%, à la charge du  travailleur. Le régime prévoit toutefois, la possibilité d’effectuer des  cotisations additionnelles.

« Comme son nom l’indique, c’est un produit individuel qui fait fort appelle à la volonté du fonctionnaire. On a un taux plancher de 5%, mais les fonctionnaires sont encouragés à épargner le maximum qu’ils peuvent, pour pouvoir avoir en fin de carrière, le maximum de revenu.  En fonction du fonctionnaire, on peut aller à 10%, 15% … », a expliqué M. Lida.

Pour la gestion des  cotisations, des comptes individuels seront ouverts pour chaque  affilié, en vue de l’attribution annuelle des droits correspondants.  Quant au recouvrement, une cotisation minimale de 5% sera prélevée  directement par l’employeur, tandis que les cotisations additionnelles  feront l’objet de versements par l’affilié auprès de l’IPS-CGRAE.

Concernant  les prestations prévues selon les conclusions du dialogue social de début juin dernier, il a été retenu le versement d’une rente  viagère ou d’un capital sous conditions, ainsi que la possibilité de  verser 20% du capital constitué au moment de l’ouverture des droits à  prestations et le versement d’un capital aux ayants-droit en cas de  décès.

L’IPS-CGRAE est une institution de prévoyance sociale des agents du secteur public en Côte d’Ivoire. Sa mission de service public s’articule principalement sur la perception des cotisations et le prélèvement des subventions sur les personnels de l’État en vue d’assurer le financement des pensions de retraite.

Vers 15 jours de grève des syndicalistes bissau-guinéens

Le Syndicat national des travailleurs (UNTG) et la Confédération des syndicats indépendants (CGSI-GB), deux fédérations syndicales de la fonction publique en Guinée-Bissau, ont déposé mardi un préavis de grève de 15 jours couvrant la période du 8 au 26 juillet.Les deux centrales syndicales exigent, entre autres, le paiement des salaires des employés sous contrat et l’augmentation du salaire minimum national de 50.000 à 100.000 francs CFA.

Ces syndicalistes avaient déjà décrété huit grèves de trois jours par semaine et se préparent pour une neuvième étape de 15 jours de grève.

Face à la presse, le secrétaire général de l’UNTG, Julio Mendonça, a affirmé que les deux centrales syndicales vont lancer durant toute cette semaine une campagne de sensibilisation des travailleurs sur les nouvelles stratégies pour consolider les objectifs de la lutte syndicale en cours.

Dans le préavis de grève, l’UNTG et la CGSI-GB ont appelé les fonctionnaires et les travailleurs en général à maintenir leurs structures syndicales fermes et déterminées, car c’est le seul moyen de parvenir à la dignité et au respect du partenaire en défense de leurs intérêts légitimes.