Un concours de dessin pour véhiculer les messages des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire connaît ces dernières années un développement du mouvement mutualiste dont les messages parfois «complexes» sont expliqués à travers un concours de dessin remporté, vendredi à Abidjan, par Raoul N’guessan Kouadio, étudiant en 3è année à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) d’Abidjan.Le thème de la santé solidaire a été bien respecté par l’ensemble des huit participants issus de l’INSAAC, de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Ecole de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA).

La qualité et la diversité des productions étaient telles que le jury composé du ministère de l’emploi et de la protection sociale, de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), du Programme d’appui aux stratégies mutualistes (PASS), de l’Union nationale des mutuelles de Côte d’Ivoire (UNMCI), de l’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMSCI), de Gbich éditions, de Afrika Toon a eu du mal à sélectionner les lauréats du concours après l’examen des dessins qui étaient tous magnifiques, mais il fallait bien choisir, selon le porte-parole de ce jury, Lassiné Méïté.

Selon les critères de la pertinence du message, de l’originalité et de l’esthétique, le premier prix de ce concours promu par le PASS a été décroché par Raoul N’guessan Kouadio (INSAAC), suivi de Bernard Tia (2è, INSAAC) et de Mlle Samuelle Kouamé (3è, ISTC Polytechnique). 

« J’ai relaté l’histoire d’un jeune couple dont l’époux n’avait aucune conscience de la mutualité. La femme a souhaité leur adhésion à une mutuelle, mais l’époux a refusé. Un jour après la survenue d’un problème de santé, l’époux a regretté de n’avoir pas suivi les conseils de son épouse parce qu’il devrait beaucoup d’argent, quand son voisin mutualiste ne devrait payer qu’un tarif dérisoire », a expliqué Raoul N’guessan Kouadio qui bénéficie d’un ordinateur portable et d’un stage chez Afrika Toon, un studio de production de films d’animation 2d/3d.

Le directeur du PASS, Jean-Philippe Huchet a rappelé à la cérémonie de clôture de ce concours que l’objectif était « d’essayer de mettre ensemble à la fois les porteurs du mouvement mutualiste et des talents qui sortent des écoles qui sont en capacité de transformer des messages qui sont un peu complexes des fois à faire passer en les illustrant et aidant à la compréhension de ces messages des mutuelles à destination de leur mutualistes et surtout de leurs futures mutualistes ».

A travers le thème de la solidarité au niveau de la couverture santé, il s’agissait de montrer l’intérêt de se mettre ensemble pour se couvrir collectivement au niveau des dépenses de santé, a poursuivi le patron du PASS.

« Nous avons réuni tous les étudiants de trois écoles pour une formation, pour leur parler de ce qu’est la protection sociale, la couverture santé ou la mutualité, on a leur a donné tous les éléments de manière qu’à partir de ces éléments, ils transforment ça en message humoristique pour mieux faire passer encore les idées », a-t-il conclu.

 

La Première dame du Burundi s’enquiert des programmes de protection sociale en Egypte

La première dame du Burundi Denise Bucum Nkurunziza, en visite officielle au Caire, s’est enquise, jeudi, des programmes de protection sociale en Egypte.Par Mohamed Fayed

Lors de cette visite, la ministre égyptienne de la solidarité sociale, Mme Ghada Wali a présenté un exposé sur les efforts déployés pour soutenir et autonomiser les femmes égyptiennes dans les domaines économique, social et politique.

Au niveau économique, la ministre a souligné l’intérêt croissant du pays pour la mise en place de petites et micro entreprises en vue d’une couverture financière: le pourcentage de femmes détenant un compte bancaire est passé à 27% en 2017, contre seulement 9% en 2014.

Elle a également mis l’accent sur le programme de soutien monétaire conditionnel, mis en œuvre par le ministère depuis 2015, avec un nombre total de bénéficiaires estimés à 2 millions et 735 000 femmes, un soutien annuel de 14,7 milliards de livres (1 dollar = 16,7 Livres égyptiennes) ainsi que le programme visant à réduire la croissance démographique et le programme du 1.000e jour de l’enfant outre les centres de prise en charge et de protection des femmes maltraitées.

La première dame du Burundi s’est, auparavant, enquise du programme national de protection des enfants sans abri, où elle s’est informée de l’expérience de l’Égypte et des mécanismes mis en place pour lutter contre ce phénomène, ainsi que des ateliers sur l’artisanat, le développement des compétences, le théâtre et la bibliothèque.

Côte d’Ivoire: les réfugiés invités «à sortir de l’état d’assisté» pour se prendre en charge

La 19ème Journée internationale des réfugiés a été commémorée, jeudi à Toulepleu, a constaté APA sur place dans cette localité, située à environ 580 kilomètres d’Abidjan dans l’ouest ivoirien.C’est  le Préfet de Toulepleu, Brahima Cissé, qui a lancé ce cri de cœur à  l’endroit des 78 réfugiés, fraîchement, venus, la veille, du Libéria.

L’autorité  administrative insisté sur la nécessité  «  de sortir de l’état  d’assisté pour se prendre en charge », souhaitant que l’arrivée  successive des réfugiés « contribue valablement à la cohésion sociale et  au retour définitif  de la paix en Côte d’Ivoire  et en particulier  dans le  Cavally ».

Auparavant  le Représentant –Résident du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) en  Côte d’Ivoire, Askia Mohamed Touré,  a indiqué qu’« aujourd’hui plus que  jamais, accueillir et protéger les réfugiés relève d’une responsabilité  mondiale ».

Askia  Touré a salué la légendaire tradition d’accueil des réfugiés de la Côte  d’Ivoire de même que les efforts fournis par les autorités.

« Celles-ci  se manifestent aussi bien dans le domaine de l’identification, de la  santé que de l’autonomisation des réfugiés », a-t-il noté.

« Notre  engagement auprès des réfugiés et des rapatriés s’inscrit dans une  responsabilité interinstitutionnelle collective, au sein de laquelle le  HCR en Côte d’Ivoire apporte sa compétence en matière de protection et  son expertise en matière de réintégration », a par ailleurs expliqué M.  Touré lors cette cérémonie.

C’est  pourquoi, a insisté le premier responsable du HCR en terre ivoirienne,  «  il est indispensable que tous les acteurs de bonne volonté répondent,  dans la mesure de leurs capacités, aux besoins immenses des communautés  de réfugiés, de demandeurs d’asile, de rapatriés et d’apatrides ».

 La  Côte d’Ivoire comptait environ plus de 300 000 réfugiés dans les pays  limitrophes au lendemain de la crise post-électorale de 2010-2011 dont près de 271 000 sont retournés en Côte d’Ivoire.

Deux jours de sit-in des médias publics burkinabè

Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), ont observé ce mercredi un sit-in entre 8h et 11h, un mouvement d’humeur qui sera reconduit à l’identique demain jeudi, le tout dans l’optique de réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.Ainsi, les médias publics burkinabè ont fonctionné au ralenti à l’image de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a diffusé un message dans lequel elle disait ne pas être en mesure d’offrir à ses auditeurs et téléspectateurs son « programme habituel».

Selon les responsables syndicaux, les travailleurs  de la RTB et du quotidien public Sidwaya organisent ce mouvement d’humeur  pour exiger des autorités l’application du protocole signé avec le gouvernement en décembre 2016.

Ledit protocole devrait aboutir à la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace.

Evoquant le sujet lors d’une conférence de presse la semaine dernière à Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) du SYNATIC, Siriki Damé, avait déploré le non-respect par le gouvernement de ses propres engagements, mais également le manque de dialogue sincère de la part de l’exécutif.

De l’avis de M. Dramé, «les travailleurs des médias publics burkinabè sont déterminés et attendent l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015, ainsi que la suite du processus de mutation».

Consensus entre l’IPS-CGRAE et les partenaires sociaux sur le régime de retraite complémentaire

Un consensus entre l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et les partenaires sociaux, portant sur le Régime de retraite complémentaire par capitalisation, a été formalisé vendredi à Abidjan, au terme d’un dialogue social.« Nous sommes parvenus à l’issue du dialogue social à un consensus  sur les modalités techniques du régime de retraite complémentaire par  capitalisation », a dit dans une déclaration le colonel Mamadou Dohia  Traoré, représentant les partenaires sociaux.

Les  partenaires sociaux regroupe notamment les centrales syndicales, les  faîtières, les syndicats et corps constitués de fonctionnaires et agents  de l’Etat, en charge de défendre les intérêts de leurs mandants. Les  organisations ayant pris part à la plénière du dialogue social ont signé  le Procès verbal.

Selon la déclaration de  consensus, il ressort que « l’affiliation est systématique pour tout  fonctionnaire civil ou agent de l’Etat recruté après l’entrée en vigueur  du décret de création du régime avec possibilité de résiliation. Pour  les fonctionnaires et agents déjà en activité, l’adhésion est volontaire  ». 

S’agissant de l’assiette et du taux de  cotisation, les prélèvements seront assis sur la même assiette que celle  du régime de base avec un taux plancher de 5%, à la charge du  travailleur. Le régime prévoit toutefois la possibilité d’effectuer des  cotisations additionnelles.

Pour la gestion des  cotisations, des comptes individuels seront ouverts pour chaque  affilié, en vue de l’attribution annuelle des droits correspondants.  Quant au recouvrement, une cotisation minimale de 5% sera prélevée  directement par l’employeur, tandis que les cotisations additionnelles  feront l’objet de versements par l’affilié auprès de l’IPS-CGRAE. 

Concernant  les prestations prévues, il a été retenu le versement d’une rente  viagère ou d’un capital sous conditions, ainsi que la possibilité de  verser 20% du capital constitué au moment de l’ouverture des droits à  prestations et le versement d’un capital aux ayants-droit en cas de  décès. 

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de  la protection sociale, Pascal Kouakou Abinan, président de la cérémonie,  s’est félicité du consensus autour du régime de retraite complémentaire  qui vise le bien-être des fonctionnaires et agents de l’Etat, notamment  leurs conditions de vie une fois en cessation d’activité.  

Ce  consensus, ajoutera-t-il, donne à « la Côte d’Ivoire d’être le premier  pays de la sous-région à mettre en place un tel régime de retraite  complémentaire ;  et donc d’être un précurseur en la matière ». Ce qui  constitue une avancée notable pour le pays au sujet de la gestion de  retraite. 

Il a fait observer que cet  engagement va ôter la hantise qu’avaient certains fonctionnaires et  agents de l’Etat appelés à faire valoir leur droit à la retraite, et  partant conforter « le destin d’environ 250.000 fonctionnaires actifs et  ceux en devenir » en Côte d’Ivoire. 

Pour sa  part, le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté, a assuré  que le modèle de ce régime a été réalisé après « plusieurs études et  diverses missions de benchmarking, au Maroc et au Mexique pour  s’inspirer des meilleures expériences afin de les adapter au contexte  socio-culturel ivoirien ».  

M. Berté a appelé à  une souscription massive, faisant remarquer que « les ressources dont  bénéficient les fonctionnaires et agents de l’Etat ayant fait valoir  leurs droits à la retraite, et provenant du régime de base par  répartition, sont de plus en plus insuffisantes pour leur permettre de  faire face à tous leurs besoins ». 

En  revanche, notera-t-il, « dans le régime de retraite complémentaire par  capitalisation, le fonctionnaire ou agent de l’Etat (…) devient l’acteur  principal à tout le moins prépondérant, du niveau de ressources dont il  disposera à l’échéance ». 

« Les conclusions  du dialogue social sont surtout le signe et la manifestation de notre  adhésion au message du président Alassane Ouattara qui a décrété l’année  2019, année du social et dont la très haute vision pour un social des  plus hardis guide les actions de l’IPS-CGRAE », a-t-il poursuivi. 

L’avènement  de ce consensus est l’aboutissement d’un long processus entamé depuis  2017 et dont l’une des étapes majeure a été l’adoption par le  gouvernement ivoirien, le 4 avril 2018, d’une communication relative à  ce régime de retraite, lancé officiellement le 18 juin 2018.  

Ce  dialogue initié par l’Etat de Côte d’Ivoire devrait permettre de passer  à l’opérationnalisation du régime de retraite complémentaire par  capitalisation, qui devrait « pouvoir être en marche d’ici à la fin de  l’année 2019 », a dit à APA Ibrahim Dosso, directeur du pilotage et de  la gestion de la retraite complémentaire à l’IPS-CGRAE.  

Une plénière du dialogue social sur le régime de retraite complémentaire prévue vendredi à Abidjan

L’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire organise vendredi à Abidjan une plénière du dialogue social sur la mise en œuvre du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, selon une note transmise à APA, jeudi.Cette plénière du dialogue social, placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, M. Pascal Kouakou Abinan, regroupera les syndicats et les centrales syndicales des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire.  

Elle s’inscrit dans le cadre de « l’opérationnalisation » du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat. Au cours de la plénière du dialogue social, des débats seront engagés sur la mise en œuvre dudit régime avec les partenaires sociaux.

La plénière, prévue dans la salle polyvalente de l’Agence principale de l’IPS-CGRAE de Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan, vise à « valider avec tous les partenaires sociaux, de façon consensuelle, les principales caractéristiques de ce régime ainsi que les conditions de sa mise en œuvre ».   

Durant la période du dialogue social, le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté et son équipe, ont ainsi pris le temps de sensibiliser les fonctionnaires aux avantages liés à ce nouveau produit, qui devrait les accompagner de façon soutenue à la retraite.  

Au cours de cette session de clôture, il sera aussi question pour les partenaires sociaux de marquer, de façon solennelle, leur adhésion à la mise en œuvre du Régime de retraite complémentaire par capitalisation (RCC), à travers un protocole portant consensus sur la mise en œuvre dudit régime.

Un groupe né du virtuel vole au secours d’un centre d’orphelins et de veuves à Abobo

Le Groupe Actions Ramadan est à la recherche de quelque 122 millions FCFA pour l’extension et la réhabilitation du centre d’accueil qui abrite plus de 300 pensionnaires en situation de précarité, au quartier Abobo-Bocabo dans le Nord d’Abidjan, a appris APA des initiateurs. A l’initiative de l’Imam Ayoub Koné qui, depuis 30 ans, œuvre dans l’humanitaire, le centre Khalid Ibn Walid d’Abobo-Bocabo accueille 300 démunis dont 37 veuves et des orphelins. Composé de 4 classes qui servent également de dortoirs, la nuit tombée, l’extension et la réhabilitation de ce lieu, est plus qu’une nécessité.

Cet appel  a eu un écho favorable de plusieurs organisations et groupes comme Actions Ramadan qui rassemble 4000 bénévoles créé via Facebook dans le but d’aider les communautés en difficultés.

 « On a  décidé de faire un projet un peu plus lourd, faire la réhabilitation  et la construction de ce centre d’accueil aux veuves et orphelins. On a eu un coup de cœur pour cet endroit, au vu des conditions dans lesquelles vivent les pensionnaires », explique Mariam Dosso, la Présidente d’Action Ramadan.

Samedi, malgré la forte pluie qui s’est abattue sur la capitale économique, le Chef du projet, Aïssata Camara, a mobilisé  plusieurs membres de  ce groupe pour découvrir « ce lieu d’espoir » situé dans un quartier difficile d’accès et qui souffre  également de nombreux préjugés comme l’insécurité.

« D’un coût de 122  millions FCFA, on s’est donné une période de  8 mois pour réaliser ce challenge », relève  Mariam Dosso qui fait savoir que chaque mois, les membres de Actions Ramadan mobilisent  un montant pour appuyer le centre tout en appelant à l’appui d’autres bonnes volontés afin d’achever le projet.

Une bouffée d’oxygène pour l’Imam Ayoub Koné dont le centre « vit au jour le jour ». Cependant, le guide religieux reste « optimiste » et est « loin de se décourager » sur son projet hautement humanitaire.

A l’endroit de potentiels bienfaiteurs, Ayoub Koné, conseille  de rechercher  les vraies et bonnes cibles.

« Il faut trouver  l’endroit indiqué et avoir  des contacts directs avec ces personnes pour ne  pas  être arnaqué », prévient l’imam Koné  qui dénonce  des individus qui se sont accaparés des terrains, des mini cars de généreux donateurs à d’autres fins.

Depuis sa création en 2013, Actions Ramadan a, son actif, de nombreuses actions sociales pendant le mois béni de Ramadan  des musulmans  où  les actions de solidarités sont promues. 

A son actif notamment la réhabilitation de toilettes dans plusieurs  établissements  sanitaires, scolaires, l’appui aux malades  et accidentés de route.

Le jeûne du ramadan débuté en Côte d’Ivoire le 6 mai dernier a pris fin  lundi soir, à l’issue de l’observation du croissant lunaire. La fête de la fin du Ramadan a été célébrée dans le pays, mardi.

Recrudescence des viols et meurtres au Sénégal : un artiste pour des peines sévères

Le musicien sénégalais, Diama Amadou Badji préconise des peines sévères contre les auteurs de viols et de meurtres, un phénomène devenu récurrent au Sénégal.« Aujourd’hui, tout le monde sait que l’auteur d’un meurtre ou d’un viol peut recouvrer la liberté après quelques années seulement en prison. C’est pourquoi, pour lutter contre ces fléaux, il faut des peines sévères et dissuasives », a dit l’auteur du tube « Stop à la violence faite aux femmes ».

Dans un entretien avec APA, Diama Amadou Badji, originaire de la Casamance (sud) estime qu’en matière de viols et de meurtres, « on a dépassé les bornes au Sénégal» car, ce sont des phénomènes qui rythment désormais le quotidien des populations.

« Mais la solution à mon avis, doit venir de la justice qui doit prononcer des peines sévères et lourdes contre les auteurs de viols et de meurtres », a-t-il ajouté, recommandant aussi des séances de sensibilisation dans les écoles pour amener les enfants à bannir de leur esprit tout idée de tuer ou de violer.

Au Sénégal, les cas de viol, de meurtres et de viols suivis de meurtre sont devenus monnaie courante, amenant certains à agiter le retour de la peine de mort.

Distribution de kits alimentaires à des couches vulnérable d’Abidjan et Bassam par la Fondation Djigui

La Fondation Djigui La Grande Espérance a organisé, jeudi, une opération de distribution de kits alimentaires pour soulager des couches vulnérables d’Abidjan et de Grand-Bassam, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération, la 5è du genre, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’aide et d’assistance aux couches vulnérables, notamment des orphelins et des enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida, s’est déroulée simultanément sur deux sites, l’un dans la commune d’Attécoubé (Ouest d’Abidjan) et l’autre dans la ville balnéaire de Grand-Bassam (Sud d’Abidjan).

Ce sont au total près de 200 familles dont 160 à Abidjan qui ont reçu chacune un kit alimentaire composé de riz, du sucre, du lait et d’huile, a expliqué au cours de la cérémonie de remise de ces dons dans les locaux du Centre social d’Attécoubé, Malick Bakayoko qui représentait le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Poursuivant, M. Bakayoko a remercié les partenaires de la Fondation qui ont permis de réunir ces dons au grand bonheur de la cible pendant ce mois de Ramadan.

Depuis le lundi 06 mai dernier, les musulmans de Côte d’Ivoire observent le mois béni de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui). Représentant le 9ème mois lunaire, le Ramadan est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

«Vous pouvez compter sur la disponibilité de la Fondation Djigui La Grande Espérance dont les actions sont essentiellement orientées vers le social, pour continuer cette action de solidarité », a-t-il rassuré les bénéficiaires qui ont été choisis sans distinction d’ethnie ni de religion.

Etreinte par l’émotion, la porte-parole des bénéficiaires, Brigitte Mobio, a salué cette «action de soulagement» pour de nombreuses familles et leurs enfants avant de formuler des bénédictions pour le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance, l’Imam Cissé Djiguiba et ses collaborateurs.

Créée le 04 décembre 2001, la Fondation Djigui La Grande Espérance, est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Ses axes idéologiques reposent sur la foi, la solidarité et le développement pour contribuer à l’éveil des consciences par l’information, la sensibilisation et l’éducation ainsi qu’au renforcement des capacités structurelles des partenaires et communautaires des populations cibles.

Cette Fondation  contribue également  à la lutte contre le Vih/sida et les autres pandémies, à la prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables (OEV).

La lutte contre les violences basées sur le genre et toutes formes de pratiques traditionnelles affectant la santé et le bien-être des femmes ainsi que la lutte contre la pauvreté par la prise en charge des personnes du 3ème âge et l’assistance aux populations vulnérables et démunies, figurent également en bonne place des objectifs de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Maroc: Plus de 130.000 postes d’emploi crées en trois ans (Chef de gouvernement)

Le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a fait savoir que 138.491 postes d’emplois a été créé dans le secteur public au titre des lois de finances 2017, 2018 et 2019, contre 116.977 pour la période 2012-2016 et 71.442 en 2007-2011.Répondant à une question sur « la politique gouvernementale visant à réduire le taux de chômage », à la Chambre des représentants,  El Otmani a rappelé que le gouvernement a procédé à la mise en œuvre d’une batterie de mesures visant à faire baisser le taux de chômage, en poursuivant le soutien aux programmes d’emploi et en intensifiant les efforts du gouvernement dans le domaine de l’emploi public.

Les programmes d’emploi ont contribué à la réalisation d’importants résultats en matière de réduction du taux de chômage, en assurant le suivi de 201.241 demandeurs d’emploi à travers le programme « intégration » et en enregistrant 102.581 auto-entrepreneurs à fin avril 2019, contre 32.400 en 2016, soit 103 pc des objectifs fixés pour l’année 2021.

Il s’agit également du renforcement de l’employabilité au profit de 45.737 demandeurs d’emploi à travers le programme « qualification », le suivi de 5.210 porteurs de projets et la création de plus de 2.000 petites entreprises ou activité génératrice de revenu via le programme «Soutien au travail autonome».

Pour lui, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts pour maintenir cette tendance positive et l’amener à atteindre le niveau escompté, ajoutant que la promotion de l’emploi constitue l’une des priorités de l’exécutif en tant que point de départ fondamental vers le développement humain et la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.

Gabon : une confédération syndicale pose ses conditions pour participer au dialogue social

Dynamique unitaire (DU), une des puissantes confédérations syndicales au Gabon, conditionne sa participation dialogue social lancé par le Premier ministre à la satisfaction de certaines de ses revendications dont l’arrêté réhabilitant administrativement la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), Jean-Remy Yama.Le président de DU qui donnait une conférence de presse, samedi à Libreville, a fait état d’autres revendications  comme celles liées à la régularisation des situations administratives des agents publics travaillant depuis plusieurs années sans salaires et au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre 2015 aux administrations injustement discriminés.

En attendant la réponse du Gouvernement à ces exigences de DU, Jean-Remy Yama a accusé le pouvoir de corrompre certaines organisations syndicales en vue de légitimer son projet de dialogue social lancé le  23 avril dernier par le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.  A travers cette opération, il vise un consensus avec les partenaires sociaux pour tenter de désamorcer le climat social très tendu suite à la crise économique secoue le pays depuis 2014.

« Le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale procède activement à la corruption des organisations syndicales dite jaunes pour des opérations de propagande du pseudo dialogue social au sein des administrations afin d’amener les travailleurs à soutenir à leurs périls les réformes qu’il entend faire passer », a martelé M. Yama selon qui « ce complot du gouvernement contre les travailleurs serait un prétexte pour obtenir des bailleurs de fonds le financement de ce pseudo dialogue ».

Le Fonds humanitaire RD Congo a assisté 2,5 millions de personnes en 2018

Le Fonds humanitaire RD Congo a assisté 2,54 millions de personnes en 2018 grâce à 125 projets financés à hauteur de 67,9 millions de dollars, rapporte un communiqué dudit fonds reçu à APA.Le texte précise qu’il a été question pour le fonds de répondre aux besoins prioritaires des personnes les plus vulnérables dans les domaines des articles ménagers essentiels et abris d’urgence, eau, hygiène et assainissement, éducation, nutrition, protection, santé, sécurité alimentaire et logistique.

Le contexte humanitaire en 2018 est resté alarmant, principalement en raison de nouveaux déplacements internes, une situation d’insécurité alimentaire touchant 101 des 145 territoires, deux épidémies de maladie à virus Ebola enregistrées, ainsi que des épidémies de de choléra, de rougeole et de nombreux cas de fièvre jaune, explique le communiqué.

Face aux besoins les plus urgents, le Fonds humanitaire RD Congo a augmenté considérablement le nombre de partenaires et de projets financés par rapport à l’année 2017 au cours de laquelle 35,8 millions de dollars avaient été alloués à 43 projets mis en place par 36 partenaires.

Durant l’année 2018, dix donateurs ont contribué au Fonds humanitaire RDC, soit 11,7% du montant total reçu pour le Plan de réponse humanitaire 2018 pour la RD Congo.

Environ 453 000 personnes handicapées dénombrées en Côte d’Ivoire

Environ 453 000 personnes en situation de handicap ont été dénombrées en Côte d’Ivoire avec 90% d’handicapés physiques et 10% d’handicapés psychiques, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée vendredi par Victorien Koné, le directeur de la protection des personnes handicapées  au ministère de l’emploi et de la protection sociale qui s’exprimait sur le thème de la protection des handicapés dans un panel de la première édition des Journées de la prévoyance et des actions sociales (JPAS).

« Si nous nous référons au Recensement général de la population et de l’habitat de 2014 (RGPH 2014), on a dénombré environ 453 000 personnes handicapées en Côte d’Ivoire. Environ 90% sont des handicapés physiques et 10% des handicapés psychiques. Dans cette population, nous avons 58% d’hommes et 42% de femmes et environ 70% de ces personnes handicapées vivent en milieu rural », a révélé M. Koné parlant de la représentation statistique des handicapés en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, il a indiqué qu’une enquête effectuée en 2013, a dénombré 517 personnes en situation de handicap inscrites dans les grandes écoles et universités en Côte d’Ivoire dont 130 handicapés sensoriels.

 «Les personnes handicapées sont classées en deux grands groupes que sont les handicapés physiques et les handicapés psychiques. En Côte d’Ivoire, nous avons adjoint d’autres catégories de personnes que sont les personnes de petites tailles ( nains, moins de 1m40), les personnes bègues et les personnes vivant avec l’albinisme », a-t-il, fait savoir, soulignant que cela est une « exception ivoirienne ».

Poursuivant, il a égrené une série de difficultés auxquelles sont  confrontées ces personnes dites handicapées dans le pays. Il a cité  entre autres, des problèmes d’état-civil, l’accès difficile au transport  et le difficile accès à la formation et à l’emploi.

Malgré ces  difficultés, M. Koné a salué les réponses  du gouvernement ivoirien face  aux problèmes des personnes handicapées. Selon lui, cette réponse de  l’État se situe à quatre niveaux.

« En matière d’éducation, la Côte d’Ivoire a mis l’accent sur l’éducation des handicapés… 1165 personnes handicapées ont fait leurs entrée à la fonction publique depuis 1997 à ce jour. L’État de Côte d’Ivoire a aussi ratifié toutes les conventions relatives aux droits des personnes handicapées », s’est-il félicité, estimant que « les perspectives sont bonnes, mais beaucoup reste à faire ».

Plusieurs autres panels ont été animés au cours de cette deuxième journée des JPAS dont celui de Madelaine Oka-Balima, la responsable des programmes à ONU Femmes sur le thème de la protection des femmes. De son avis, l’égalité des droits entre homme et femme est une « grosse contrainte à l’atteinte de l’émergence » qu’ambitionne la Côte d’Ivoire.

La première édition des Journées de la prévoyance et des actions sociales (JPAS) s’est ouverte jeudi à Abidjan autour du thème : « quelle politique de prévention pour la protection des personnes ? ».

Ces assises qui s’achèvent ce vendredi ont pour objectif général de réunir tous les acteurs du secteur de la prévoyance sociale (Caisse générale de retraite des agents de l’État, CGRAE), Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Office national de la protection civile (ONPC), experts en assurances…afin d’échanger et sensibiliser les personnes et les entreprises sur les risques auxquels elles sont exposées et leur présenter les différentes offres de service proposées.

Plusieurs communications ont également meublé la première journée de ce conclave dont celle sur la protection sociale des travailleurs du secteur public faite par l’institution de prévoyance sociale- Caisse générale de retraite des agents de l’État ( IPS-CGRAE) dirigée par  Abdrahamane Berthé.

Les agents de péages burkinabè annoncent un arrêt de travail de deux jours

La Coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages, annonce, dans un préavis de grève parvenu mercredi à APA, qu’elle va observer, à partir de demain jeudi, un arrêt de travail de deux jours pour exiger « de meilleures conditions de vie et de travail».Interpellant le Directeur général du Fonds spécial routier, la coordination martèle qu’elle exige « la satisfaction totale de sa plateforme minimale revendicative ».

Selon le préavis de grève,  la coordination des comités CGT-B des péages avait transmis le 7 février dernier une plateforme revendicative minimale à l’autorité, après avoir constaté que cette dernière n’a pas tenu ses promesses.

Selon les auteurs de l’écrit, la coordination a réaffirmé dans une autre correspondance transmise le 2 avril 2019 au Directeur général du Fonds spécial routier, ses attentes listées dans la plateforme revendicative.  « Malgré tout cela, aucune suite n’a été donnée aux préoccupations des travailleurs », déplore la coordination des comités CGT-B des péages.

Déterminée à aller en grève, elle compte à travers ce mouvement d’humeur attirer l’attention de l’autorité compétente et « lutter pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du Fonds spécial routier du Burkina ».

Famine en Somalie : un appel international de 710 millions de dollars

Les agences humanitaires ont lancé lundi un appel de 710 millions de dollars pour fournir une assistance vitale à 4,5 millions de Somaliens menacés de famine dans les zones les plus touchées par la sécheresse, d’ici la fin décembre.Les récoltes d’avril à juin ont été médiocres, entraînant une deuxième saison des pluies consécutive inférieure à la moyenne, alors que la Somalie se remet à peine des effets de la sécheresse prolongée de 2016-2017.

A l’exception de la période d’avril à juin 2018, chaque saison des pluies depuis la fin de 2015 a été en-deçà à la moyenne, exaspérant la vulnérabilité et réduisant la capacité d’ajustement.

C’est la troisième grande sécheresse jamais enregistrée depuis le début des années 1980. Elle a entraîné de nombreuses pertes de récoltes et un déclin accéléré de la productivité du bétail.

En conséquence, le nombre de personnes en situation de crise ou d’urgence d’insécurité alimentaire, voire pire, devrait atteindre 2,2 millions d’ici à juillet, si l’aide n’est pas redoublée.

C’est plus de 40% de plus qu’en janvier dernier, et la malnutrition, les maladies liées à la sécheresse et les déplacements sont en hausse.

“La situation de sécheresse en Somalie s’est détériorée rapidement et s’est intensifiée beaucoup plus tôt que prévu au cours de la dernière décennie. La Somalie est à un moment critique et avec des ressources suffisantes, nous pouvons réactiver les structures qui ont réussi à éviter la famine en 2017”, a déclaré George Conway, le Coordonnateur humanitaire par intérim pour la Somalie.

“Tandis que nous poursuivons le travail sous la direction des autorités somaliennes afin de rétablir la résilience et de remédier aux causes sous-jacentes de ces crises récurrentes, il est plus qu’essentiel que tout le monde, notamment les donateurs, le secteur privé, les Somaliens dans le pays et la diaspora soutiennent ces efforts collectifs d’intervention et de prévention”, a-t-il ajouté dans un communiqué publié à Nairobi.

Les agences humanitaires ont averti que l’impact de la sécheresse menaçait de d’anéantir les progrès réalisés en 2018, soulignant qu’une intensification immédiate de la réponse humanitaire était nécessaire pour atténuer les effets de la dernière sécheresse qui risque de plonger la Somalie dans une crise humanitaire majeure.

L’Egypte envoie des aides humanitaires aux pays touchés par le Cyclone Idai

L’Egypte a annoncé jeudi avoir acheminé des aides aux populations du Mozambique, du Malawi et du Zimbabwe affectées par le cyclone Idai.Cette aide, constituée de tentes, de produits alimentaires et des médicaments, a été envoyée à la capitale du Malawi via un avion militaire égyptienne.

Un  autre avion transportant des aides médicales est prévu d’arriver samedi au Malawi, ravagé par le violent cyclone d’Idai.

Cette action exprime la solidarité de l’Egypte avec les populations des pays gravement touchés par le cyclone Idai, l’une des pires catastrophes naturelles dans l’hémisphère sud, faisait plus de 1 000 morts et deux millions de sinistrés.

Congo : des retraités dénoncent le non-paiement de leurs pensions

Une coordination des associations, forte de près de trente mille retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) du Congo, a, dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénoncé ses multiples arriérés de pension au moment où les fonctionnaires perçoivent leur solde.Ainsi, ils s’élèvent contre le fait qu’on ait viré les salaires du mois d’avril des fonctionnaires sans en faire autant pour eux.

« Nous continuons à croupir dans la misère (…), nous ne pouvons pas accepter qu’on ne nous paye pas nos pensions », a confié à APA  Henri Bossenga, un des responsables de la coordination.

Très  remonté contre le Trésor congolais, il a martelé : « Nous sommes en 2019 et la CRF peine à payer les pensions de 2018 ».

Les retraités de la CRF cumulent dix-huit à dix-neuf mois d’arriérés de pensions, une situation que les autorités expliquent par les difficultés  économiques du Congo.

Acquittement de sept opposants au 3ème mandat d’Alpha Condé

La Cour d’Appel de Conakry a acquitté, lundi, les sept opposants au 3ème mandat du président Alpha Condé, a constaté APA.Membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), ces accusés ont été condamnés la semaine dernière à Kindia pour « entrave au droit de manifester et troubles à l’ordre public ».

A en croire le juge Alioune Dramé, les faits pour lesquels Boubacar Barry, Thierno Mamadou Diallo, Mohamed Camara, Amadou Soumah, Mohamed Sylla, Mamadou Cellou Diallo et Mohamed Keita sont poursuivis « ne sont pas constitués », avant d’ordonner leur « libération ».

Pour le collectif des avocats de la défense qui avait interjeté appel auprès de la Cour d’Appel  de Conakry après la condamnation de ses clients, la décision du juge est un signal fort du changement de la justice guinéenne.

« C’est un jour à classer dans les annales de l’histoire judiciaire de la Guinée. Il y a un vent de renouveau qui commence à souffler sur la justice guinéenne. Cet espoir qui est en train de naître, nous souhaitons qu’il se développe et qu’il grandisse dans l’intérêt de tous les justiciables », a déclaré Me Mohamed Traoré du collectif des avocats de la défense.

La semaine dernière, ces sept opposants ont été condamnés à 3 mois d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 500 000 GNF chacun par le tribunal de première instance de Kindia pour « entrave au droit de manifester et troubles à l’ordre public ».

Gabon : des retraités manifestent contre le paiement par trimestre de leurs pensions

Les retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont dressé lundi, à Libreville, des barricades sur la voie publique pour s’opposer au paiement par trimestre de leurs pensions décidé par cette institution en charge de la gestion des allocations vieillesses des agents du secteur privé, a constaté APA.« En barricadant la principale route, nous voulons attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, pour leur expliquer comment les autorités gabonaises traitent les personnes âgées », a expliqué, tout excité, le représentant des grévistes, Philippe Ondo qui dénonce en même temps l’attitude des responsables de leur banque qui leur ont demandé « de se rendre au siège de la CNSS comme si nous étions encore des personnes valides ».

Plusieurs pensionnaires de la CNSS perçoivent leurs pensions dans les banques commerciales, mais avec beaucoup de retard ;  d’où la colère des retraités.

« On ne peut pas attendre trois mois. Nous sommes des vieux, il y a des malades parmi nous », a lancé un manifestant, très remonté. « Moi je souffre de la tension, du diabète. La maladie attend-elle trois mois ? », s’est interrogée une septuagénaire se tenant à peine debout avec une canne.

La CNSS connait actuellement des tensions de trésorerie suite à la crise économique qui a occasionné la fermeture des nombreuses entreprises, avait déclaré son directeur général Nicole Assélé dans une conférence de presse en avril dernier.

Selon elle, la fermeture des entreprises a entrainé la baisse drastique du nombre des cotisants, au rythme de 30 à 40 nouveaux travailleurs pour près de 400 nouveaux retraités à payer par mois.

Hormis cette situation conjoncturelle, L’Etat cumule une dette abyssale de l’ordre de 400 milliards de FCFA vis-à-vis de la CNSS.

Depuis 2014, la CNSS avait décidé de payer les pensions à leurs retraités mensuellement au lieu de tous les trois mois comme le prévoit l’article 100 du code de sécurité sociale, relatif au paiement des prestations des assurés CNSS.

Sénégal : pas de hausse de salaire pour les fonctionnaires (Macky Sall)

Le Président Macky Sall a écarté toute hausse de salaire en faveur des fonctionnaires sénégalais, martelant que l’Etat ne peut, au vu de ses « lourdes charges », prendre une telle mesure.« L’Etat ne peut pas tout faire. Nous avons la volonté sociale. Augmenter les salaires, ce n’est pas possible. Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas. Il faut que ça soit clair », a martelé Macky Sall, en recevant mercredi au Palais de la République la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) venue lui remettre ses doléances, lors de la fête du 1er mai.

L’Etat débourse 80 milliards FCFA par mois pour payer les salaires de la fonction publique, a rappelé Macky Sall avant d’ajouter : « Nous sommes à 860 milliards de masse salariale par an. Les agences à elles seules, c’est 140 milliards de Francs CFA. Au total, ça fait plus de 1000 milliards à payer ».

Parallèlement, a-t-il souligné, l’Etat assume de lourdes charges sociales dont  « le blocage du prix du carburant depuis 3 à 4 ans, la subvention allouée à la Senelec».

En 2018, la subvention accordée à la  Société nationale d’électricité a avoisiné les 105 milliards FCFA, selon Macky Sall.

1er mai au Burkina: les syndicats déplorent l’absence de rencontres avec le gouvernement

L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso a dénoncé mercredi, lors de la journée internationale du travail, le manque de dialogue entre les syndicats et le gouvernement.Pour marquer la célébration du 133e anniversaire de la fête du travail, les syndicats burkinabè regroupés au sein de l’UAS, ont remis  une «correspondance de protestation» au gouvernement.

Dans ce document dont APA a reçu copie, l’UAS déplore les retards dans la tenue, voire l’absence des rencontres entre le gouvernement et les syndicats, depuis deux ans.

Les signataires de la lettre déplorent le fait que les rencontres annuelles gouvernement/syndicats qui s’étaient régulièrement tenues autour des cahiers de doléances de l’année en cours, n’ont pas eu lieu  depuis 2017.

Pour eux, le gouvernement ne s’est pas préoccupé de rencontrer ses partenaires sociaux.

 «Notre protestation vaut d’autant plus que des demandes d’audience introduites par l’UAS sont restées sans suite», déplore l’UAS.

La remise de la correspondance  au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) par les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes a été l’un des temps forts de la commémoration du 1er mai 2019 à Ouagadougou.

 La journée a été également marquée par la tenue d’un meeting des syndicats à la bourse du travail de Ouagadougou.

Dans son message à l’occasion du 1er mai 2919, le ministre en charge de la Fonction publique, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a salué «l’esprit de dialogue des syndicats des travailleurs».

Il a aussi fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.  

Vers des élections représentatives des travailleurs en Mauritanie (ministre)

Un conseil national du dialogue social a été créé en Mauritanie pour s’acquitter de certaines missions dont la supervision des élections représentatives syndicales, a annoncé, mercredi à Nouakchott, le ministre mauritanien de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et de la
Modernisation de l’administration.Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna qui s’adressait aux travailleurs lors de la fête du 1er mai,  ce conseil veillera également sur la discussion et la proposition d’un salaire minimum, d’un taux de contribution au Fonds de solidarité sociale et d’un plafond pour le prélèvement pour ce Fonds.

Le conseil s’occupera aussi de la supervision du plan national de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé, a ajouté le ministre mauritanien rappelant que la réforme de la main d’œuvre portuaire a été parachevée, avec pour effet le recrutement de milliers de dockers de manière permanente avec des salaires décents et une couverture en matière de sécurité sociale et d’assurance maladie.

Selon le ministre, pour renforcer l’arsenal juridique et règlementaire régissant le secteur public, les statuts des contractuels de l’Etat ont été approuvés récemment, contribuant à régler le problème d’un grand nombre de travailleurs du secteur public.

Ces derniers ont travaillé, des années durant, dans des conditions indécentes, a reconnu Ould Mohamed Khouna, faisant état de la possibilité de faire appel à des compétences nationales éprouvées pour relever les performances de l’administration publique.

En attendant, le gouvernement a, selon le ministre, décidé cette année d’accorder des indemnités substantielles au profit de tous les responsables des services de l’Etat.

Selon lui, les services publics planchent, par ailleurs, actuellement sur le recrutement de près de 3.000 travailleurs dans le secteur public en contribution à la lutte contre le chômage d’une part et au renforcement des capacités de l’administration publique d’autre part.

Fête du 1er mai à Conakry: plusieurs travailleurs blessés dans des échauffourées

Plusieurs blessés ont été enregistrés ce mercredi, à l’occasion d’échauffourées opposant des travailleurs guinéens lors de la célébration de la fête du 1er mai au Palais du peuple à Conakry, a constaté APA sur place.Les affrontements ont éclaté, à la suite de l’interdiction d’accès à la loge officielle signifiée aux camarades du secrétaire générale de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Abdoulaye Sow, et à ceux de son adjoint Aboubacar Soumah, par ailleurs secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Toutefois, le calme est revenu et les blessés dont le nombre n’a pas été précisé ont été évacués vers une clinique.

Le gouvernement burkinabè solidaire des travailleurs éprouvés par le terrorisme (ministre)

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, dans son message à l’occasion de la 133e Journée internationale du travail, commémorée ce jour, a fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.Le ministre Ouédraogo a rappelé que le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

«A ce propos, le gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes», a-t-il indiqué.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a salué «le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations».

Dans son message par venu à APA, le ministre en charge du travail a également évoqué la fronde sociale que connait le Burkina Faso.

«Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever», peut-on lire.

Le ministre mentionne que le gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens.

Il a ajouté que dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres gouvernement/syndicats.

Chaque 1er mai, depuis 133 ans, la communauté internationale commémore la Journée internationale du Travail. Au Burkina Faso, l’évènement est marqué par une marche-meeting des travailleurs, ponctuée par la remise d’un mémorandum au gouvernement.

Côte d’Ivoire: 101 377 emplois créés en 2018 dans le public et le privé (Ministre)

Quelque 101 377 emplois ont été créés au cours de l’année 2018, a annoncé, mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, Pascal Kouakou Abinan , au cours de la célébration officielle de la fête du travail.Selon Pascal Kouakou Abinan, se basant sur les chiffres de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS) et la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE), «au niveau de l’emploi formel dans le secteur privé et public (…) 101 377 emplois ont été créés au cours de l’année 2018 ».

« Ce qui confirme qu’en matière de création d’emplois formels, la tendance à la hausse est observée», s’est félicité le ministre  en charge de l’emploi.

Par ailleurs, M. Abinan égrenant les acquis de la politique gouvernemental a rappelé  que depuis 2015, il existe le recrutement de personnes en situation de handicap à la Fonction publique. «A ce jour environ 458 personnes en situation de handicap ont été recrutées », a  révélé le ministre.

Malgré ces bons points, le ministre Abinan a fait savoir  qu’il « faut redoubler d’efforts » car « les défis sont nombreux,  citant entre autres « la mise en place d’un régime complémentaire au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, la politique nationale du travail ».

Il a en outre souligné la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU) «  dont l’objectif est d’assurer des soins de santé à moindre coût (…) dans quelques semaines  avec le début du prélèvement obligatoire le 01 juillet  et le démarrage effectif des prestations le 01 octobre» 2019.

 La cérémonie officielle de la fête du travail a été présidée par le chef du gouvernement ivorien, Amadou Gon Coulibaly.

Mauritanie : grève de 24h des travailleurs de la SNIM

Le personnel de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) a entamé ce mercredi une grève de 24 heures, a-t-on appris de sources syndicales à Nouadhibou où se trouve le siège social de l’entreprise chargée de l’exploitation des minerais de fer en Mauritanie.Cette grève est consécutive à l’échec de négociations entre l’administration de la société et les délégués des travailleurs. Ces derniers réclament des primes pour récompenser leurs efforts exceptionnels de production.

Mais la direction de la société estime que la priorité est aujourd’hui à l’augmentation de la production de l’entreprise, une opération qui nécessite l’achat de nouveaux équipements. La SNIM produit actuellement environ 12.000 tonnes de fer par an.

La grève s’est traduite notamment par l’arrêt des activités d’extraction et activités connexes à Zouerate, localité d’où partent les trains pour acheminer les minerais vers le port minéralier de Nouadhibou en perspective de leur exportation.

La SNIM est le plus grand employeur de Mauritanie avec plus de 10.000 employés directs et indirects. Elle contribue à environ 30% au budget de l’Etat à qui elle procure la plus grande partie de ses réserves en devises.

La Centrale Humanisme réclame le relèvement du taux du SMAG à 60 000 FCFA en Côte d’Ivoire

La Centrale syndicale Humanisme a réclamé, mercredi, lors de la célébration de la fête du travail, le relèvement du taux du salaire minimum agricole garanti (SMAG) au niveau du salaire du minimum garanti (SMIG) actuellement fixé à 60 000 FCFA.Dans un discours face aux syndiqués de son organisation, le Secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme, Mamadou Soro a encouragé les autorités ivoiriennes à « poursuivre les efforts pour le développement des industries locales, afin d’offrir plus d’emplois stables et pérennes, notamment aux jeunes », soulignant que « l’agriculture demeure le secteur d’activité le plus pourvoyeur d’emploi en Côte d’Ivoire avec près de 50% des emplois ».

« Il faut renforcer la dynamique de développement agraire. Ce n’est plus une urgence. C’est un impératif. Et au nom de cet impératif, une question fondamentale demeure: le relèvement du taux du salaire minimum agricole garanti (SMAG) au niveau du SMIG actuel, c’est-à-dire 60 000 FCFA », a ajouté M. Soro.

En Côte d’Ivoire le SMAG est fixé à 36 000 Francs CFA par mois. Il n’a pas été revalorisé depuis des années tandis que le SMIG est passé en 2013 de 36 607 par mois à 60 000 Francs CFA.

Par ailleurs, Mamadou Soro est revenu sur le dossier des agents municipaux des ex-zones CNO (Centre, Nord et Ouest) qui  « attendent de l’Etat l’apurement des arriérés de salaire qu’ils ont cumulés de 2001 à 2011».

Sur un total de 17 970 779 514 FCFA, a-t-il rappelé, « après négociation avec le gouvernement, ils ont accepté qu’on leur paye 60% de ce montant, soit 10 782 467 708 Francs CFA. Mais depuis la communication en Conseil de ministre en juin 2016, aucun Franc ne leur a été payé ».

« Pour que demain ne meurt jamais, qu’il vous plaise de leur apporter le soulagement qu’ils attendent depuis », a-t-il lancé au Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly qui préside les festivités officielle de cette célébration de la fête du travail.

Exprimant la «satisfaction» des travailleurs de la gouvernance du Président Alassane Ouattara qui a amené ses compatriotes « aux portes du paradis » selon rapport de la Banque mondiale de janvier 2018, le secrétaire de la Centrale syndicale Humanisme a estimé qu’il reste à M. Ouattara « à nous y maintenir ».

A cette célébration de la fête du travail par la Centrale syndicale Humanisme au Gymnase du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), l’Inspecteur général adjoint du ministère de l’emploi et de la protection sociale, Oulaï Déazi s’est félicité de « l’amélioration de l’environnement du monde du travail », même si « des défis restent à relever».

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a décrété 2019-2020, «année du social» avec un programme gouvernemental d’un montant global de 727,5 milliards de Francs CFA sur deux ans. Il abordera toutes les « problématiques sociales avec beaucoup plus d’ampleur et de pragmatisme afin de garantir à tous des résultats ».

Il s’agit de « fournir aux populations des services de santé de proximité  et améliorer la protection sociale,  renforcer les conditions d’accès et de maintien  à l’école des enfants de 6 à 16 ans  et améliorer les conditions d’étude et de vie des étudiants ».

Ce programme vise également à favoriser l’accès aux logements, à l’eau potable, à l’énergie, mais également aux transports, aux  biens de grandes consommation ainsi qu’accroître l’accès des jeunes, des femmes (…) à des revenus et à un emploi décent et stable, créer les conditions pour le bien-être des populations  en milieu rural ainsi que  la sécurité alimentaire.

Vers une grève de huit jours à la CAMAIR-CO

Un collectif de cinq syndicats de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR-CO) a décrété à partir de jeudi un mot d’ordre de grève de 8 jours en vue d’obtenir l’amélioration des conditions de travail des employés, a appris APA ce mardi de sources syndicales.Ainsi, le Directeur général de la CAMAIR-CO, Ernest Dikoum, a reçu un préavis de grève signé par le Syndicat national du personnel navigant et commercial (SNPCN), le Syndicat national des travailleurs des transports aériens (STTA), le Syndicat national des travailleurs de l’aviation au sol (SYNTAS), le Syndicat des personnels du transport aérien et activités connexes (SNPTA) et le Syndicat des pilotes de lignes et ingénieurs navigants de l’aviation civile du Cameroun (SPINAC).

Au total, dix-sept griefs ont été mentionnés par les syndicats, dont les plus importants sont « la paupérisation du personnel dont les arriérés de salaires atteignent désormais 3 mois, la perte progressive de la clientèle de la compagnie due à une exploitation devenue incertaine, la dégradation d’un service à bord inadapté et au rabais entraînant la colère des passagers et l’accroissement de la pénibilité du travail des navigants à bord, pas de vision, ni projet définitif arrêté qui offrent la moindre visibilité sur l’avenir de la compagnie nationale, etc. »

Toutefois, les syndicats qui se disent « disposés au dialogue et à la concertation », ont fait savoir que si leurs principales revendications sont prises en compte, ils peuvent surseoir à leur mot d’ordre.

Il s’agit du paiement sans délai des 3 mois d’arriérés de salaire, de la réhabilitation de la flotte de la compagnie B767, B737 et MA60, de l’aboutissement du Code de rémunérations chiffré et négocié, du paiement de la médecine du travail, de la prime d’assurance multirisque professionnelle des navigants et de l’assurance maladie pour tout le personnel.

GBissau : trois mois sans salaire pour les travailleurs de l’Imprimerie nationale

Le syndicat des travailleurs de l’Imprimerie nationale de Guinée-Bissau (Inacep) a annoncé, mardi à Bissau, que les employés sont restés trois mois sans salaire, une situation démotivante qui s’est traduite, selon les syndicalistes, par « une baisse considérable de la production» de l’entreprise.D’après le porte-parole du Syndicat des travailleurs de l’Inacep, Iaia Djassi, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, pareille situation a eu également pour conséquence l’expulsion de leurs enfants des écoles où ils sont inscrits et l’incapacité pour certains employés de payer leurs loyers.  

Tout en reconnaissant que les difficultés de l’Inacep sont étroitement liées à celles du pays, Iaia Djassi a déploré le manque de communication de la direction sur l’état de l’entreprise. Il a en outre interpellé les autorités pour qu’elles s’intéressent davantage à la marche de l’Imprimerie nationale.

« L’Inacep, a-t-il souligné, appartient au gouvernement, bien qu’étant une institution jouissant d’une autonomie administrative et financière (…) c’est l’exécutif qui nomme les directeurs généraux. Il doit donc superviser, contrôler et surveiller son fonctionnement ».

Convaincu que «de meilleurs jours arriveront» pour l’Inacep, Iaia Djassi a demandé à ses collègues travailleurs de tenir bon.

Une crise postélectorale secoue la mutuelle des enseignants de Côte d’Ivoire

Une crise postélectorale secoue la Mutuelle du personnel de l’éducation nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire (MUPENET-CI) avec deux camps qui se disputent la présidence du Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée générale élective de cette mutuelle, a constaté APA, lundi, dans la capitale économique ivoirienne où le siège de l’organisation a été placée sous surveillance policière au Plateau.Face à la presse, le Vice-président du Conseil d’administration,  Porte-parole du Conseil d’administration du bureau sortant,  Zadi Gnagna , par ailleurs Président du Comité d’organisation de la dernière Assemblée générale  les 15 et 16 avril à Yamoussoukro (capitale politique), « le président sortant Vacaba Cissé a été réélu à la tête du Conseil d’administration ».

De son explication, il ressort que l’unique  liste conduite par M. Cissé et sur laquelle figure Sylvestre Boko a été acclamée par l’Assemblée générale.  Cette liste réélue s’est retirée pour choisir en son sein le président du Conseil d’administration.  

Au cours de cette réunion conforme aux textes de la mutuelle,  Sylvestre Boko s’est porté candidat contre Vacaba Cissé pour être le président du Conseil d’administration. Au décompte, M. Boko a obtenu 9 voix contre 6 pour Vacaba Cissé.  Cette situation a été contestée par l’AG qui est un organe souverain,  rapporte Zadi Gnagna.

Le porte-parole de la branche Vacaba Cissé de la MUPEMENET-CI  accuse par ailleurs, le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et la formation professionnelle de « vouloir contrôler» la mutuelle par le biais de son Chef de cabinet qui a participé aux  travaux.

«Il faut préserver l’image de la mutuelle. Le ministère a suscité la création de la mutuelle mais ne l’a pas accompagné. Elle a pour tutelle le ministère des affaires sociales », insiste-t-il.

 Retraçant les points forts des premières années de la mutuelle, M. Gnagna a affirmé que  «la mutuelle se porte bien. Nous sommes dans une progression d’environ 10 000 adhérents par an». Par ailleurs, il a annoncé l’ouverture prochaine de « la clinique des fonctionnaires à Yopougon qui est  un immeuble de 04 étages ».

 Pour sa part, Sylvestre Boko ,  joint par APA , indique que « les gens biaisent les textes.  L’Assemblée générale  prend fin quand elle élue la liste de membres du Conseil d’Administration  et le Comité de contrôle ».

« L’Assemblée générale n’a pas à remettre en cause l’élection du CA. Il ne peut jamais avoir 2 élections au cours d’une AG pour élire un PCA », rétorque Sylvestre Boko.

Avec  56 000 adhérents, cette mutuelle dispose d’un réseau de 420 cliniques et hôpitaux ainsi que 487 pharmacies conventionnées.