Maroc : Grève dans le secteur public pour protester contre une conjoncture de plus en plus morose

La grève observée ce mercredi au Maroc à l’appel des trois centrales syndicales (FDT, CDT et l’UMT) a touché l’ensemble des secteurs la fonction publique, les établissements publics et les collectivités territoriales.Ainsi, des milliers de manifestants ont battu le pavé en matinée pour protester contre la crise sociale et économique et la politique d’austérité menée par le gouvernement touchant tous les secteurs sociaux ainsi que la propagation d’une économie de rente, de monopole et de spéculation, fragilisée par la corruption, l’évasion fiscale et par un endettement sans précédent.

 Les manifestant ont scandé des slogans contre l’injustice et l’exclusion sociale, la hausse du taux de pauvreté, de chômage d’analphabétisme, et contester les conditions de travail qui se dégradent (un pouvoir d’achat des plus bas, depuis presque une dizaine d’années, exacerbé par la hausse des prix des produits de consommation courante et des prix du carburant, d’eau et d’électricité, du transport et du logement), ce qui plonge davantage les classes laborieuses et moyennes dans des difficultés extrêmes.

Selon le Secrétaire général de la FDT, Abdelhamid Fatihi, « le débrayage a été largement suivi par les fonctionnaires et les salariés », ajoutant que « le taux de participation a dépassé les 70% dans tous les secteurs de la fonction publique (enseignement, collectivités territoriales, justice…) ».

Il a, dans ce même sens, critiqué « le silence coupable » du gouvernement, qui « continue de faire la sourde oreille ». Pour cette raison, il a mis en avant le fait que la FDT allait discuter au sein de ses instances décisionnelles d’autres formes de protestation si le gouvernement ne prend pas des mesures pour faire baisser la tension sociale. 

Pour sa part, Khalid Lahouir El Alami, secrétaire général adjoint de la CDT, a affirmé que la grève du 20 février a fait un tabac, soulignant que « le taux de participation a varié entre 75 % et 100 % au niveau de la fonction publique. La grève a été largement suivie dans les secteurs de l’éducation, des collectivités territoriales, de la pêche maritime, de la communication et de la justice et il y a des secteurs où le taux de participation a dépassé les 90 % ». 

Il a dénoncé le silence du gouvernement. « Jusqu’à maintenant, le gouvernement garde le silence et je dirais même que le chef du gouvernement adopte une attitude indifférente et irresponsable devant la gravité de la situation sociale», a-t-il assené.

Et d’ajouter : « Le gouvernement semble inconscient de la gravité de la situation». Pour lui, il y a deux indicateurs de la gravité de celle-ci. Le premier concerne l’endettement qui a atteint des seuils intolérables qui rappellent la crise des années 80 du siècle passé et le second a trait à l’endettement des ménages.

Plusieurs raisons expliquent le ras-le-bol des centrales syndicales. Depuis 2011, date du dernier accord social, à savoir l’Accord du 26 avril 2011, la situation de la classe ouvrière s’est, en effet, dégradée. Ses acquis, ses droits et ses revendications ont été bafoués pour la huitième année consécutive sous la houlette de deux gouvernements successifs (en l’occurrence celui d’Abdelilah Benkirane et celui de Saad Dine El Otmani).

Les salariés et les fonctionnaires n’ont bénéficié, selon les centrales syndicales, d’aucune mesure visant à renforcer leur pouvoir d’achat et à améliorer leur situation. Pire encore, le gouvernement a également porté atteinte aux acquis sociaux des salariés durant ces années de vaches maigres.

Les centrales syndicales dénoncent, en outre, le gel du dialogue social et de tous les accords conclus, ainsi que les atteintes aux droits et acquis des salariés.

Maroc : Tenue à Rabat du forum parlementaire sur la justice sociale

La Chambre des conseillers organise, mercredi prochain, la 4-ème édition du forum parlementaire sur la justice sociale, sous le thème « La protection sociale au Maroc: la gouvernance et les enjeux de la durabilité et de la généralisation ».Ce forum connaîtra la participation de plusieurs responsables gouvernementaux et des partenaires de la Chambre des conseillers, à savoir le Conseil économique, social et environnemental, le Conseil national des droits de l’Homme et l’Association des présidents des régions, souligne la Chambre des conseillers dans un communiqué parvenu à APA.

Initié en coopération avec la Fondation « Westminster » pour la démocratie et la Fondation allemande Konrad Adenauer, avec la participation de l’Union interparlementaire, de la Banque mondiale, de l’Organisation internationale du travail (OIT), du Conseil international de la protection sociale, de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), des centrales syndicales et des organisations professionnelles, ainsi que des acteurs de la société civile intéressés par la protection sociale, ce forum annuel ambitionne d’élaborer des contenues concrets en matière de protection sociale en relation avec la justice sociale, avec la participation des acteurs institutionnels, politiques, économiques, sociaux et civils, ainsi que des experts et universitaires.

Les thématiques de ce forum seront réparties sur quatre axes principaux, à savoir « La protection sociale: visions croisées », « Gouvernance des systèmes de protection sociale », « Le ciblage dans les programmes d’appui social » et « Durabilité et financement des programmes d’appui et du système de protection sociale », note le communiqué.

Le forum parlementaire sur la justice sociale est organisé dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la justice sociale, le 20 février de chaque année, tel qu’approuvé lors de la 63-ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007 et s’inscrit dans la continuité du dialogue public institutionnel et du dialogue social participatif et pluraliste concernant les questions relatives aux droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, selon la stratégie de la Chambre, ajoute la même source.

La protection sociale est l’un des grands chantiers de développement, non seulement au Maroc, mais dans le monde entier, dans le sens où l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté le 25 septembre 2015 un programme de développement durable à l’horizon 2030 (Programme 2030), repris dans un document intitulé « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », notamment à travers l’objectif 8 relatif à la promotion d’une croissance économique soutenue, partagée et durable, garantissant un emploi productif et un travail décent pour tous.

La MGPAP-Maroc et L’Ordre de Lafayette s’allient pour un partenariat prometteur en matière sociale

La Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP) et l’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique ont signé, ce vendredi à Rabat, une convention de partenariat destiné à promouvoir l’action sociale et solidaire pour la réalisation des objectifs de développement durable auxquels le Maroc a adhéré pleinement en tant que choix stratégique pour consacrer la justice sociale et réduire les disparités territoriales et sociales et partant contribuer au bien-être de la population.La convention, signée par le Président du Conseil d’Administration de la MGPAP-Maroc, Abdelmoula Abdelmoumni et le Président de « L’Ordre Lafayette » Maroc-Afrique, M. Mhammed Hakim, vise à permettre à la MGPAP de mettre à contribution son réseautage africain pour favoriser l’implantation de l’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique sur le continent africain, ainsi que de bénéficier des compétences et du savoir-faire de l’Ordre  de Lafayette au profit de la MGPAP et de ses partenaires africains. Ce savor-faire participera, sans nul doute, à promouvoir les métiers de la mutualité et les actions de solidarité et d’entraide.

Aux termes de cette convention, les deux parties s’engagent à identifier des créneaux de coopération selon un plan d’action qui sera arrêté en commun accord avec comme objectifs de réaliser des projets sociaux. De même, des sessions de formation seront organisées conjointement au profit des adhérents et cadres de la MGPAP.

En vertu de cette convention, la MGPAP et l’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique organiseront des programmes médicaux et de solidarité au bénéfice des populations démunies et des couches vulnérables, ce qui est de nature à contribuer à combattre la précarité, l’exclusion et la pauvreté.

Intervenant à cette occasion, M. Abdelmoumni s’est dit honoré de signer cette convention avec l’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique, qui jouit d’une riche expérience et dispose de cadres compétents dans nombre de domaines.

Selon lui, cette convention permettra le transfert des compétences dans les domaines de prédilection de l’Ordre de Lafayette Maroc, notamment les secteurs des finances, de la culture, de l’art, de la calligraphie et de sport, ajoutant que ces atouts profiteront aussi aux enfants en situation de handicap des Centres Amal de la MGPAP.

De son côté, le Président de l’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique, qui était accompagné d’une importante délégation composée de cadres, d’experts et de compétences dans une multitude de domaines, a indiqué que cette convention permettra d’intensifier les efforts des deux parties pour la réalisation de projets qui auront des retombées positives sur la population.

L’Ordre de Lafayette Maroc-Afrique est mue d’une volonté inébranlable pour développer un partenariat fructueux avec la MGPAP, a-t-il dit, faisant valoir que son organisme mettra à profit ses compétences et son savoir-faire au service de la MGPAP afin de réaliser des projets sociaux en commun.

Chemin de fer Congo-Océan : les travailleurs réclament leurs salaires de janvier

Les travailleurs du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), dans une déclaration rendue publique ce mardi et dont APA a obtenu copie, réclament le paiement de leurs salaires du mois de janvier 2019, condition nécessaire à toute reprise du travail.« Nous ne pouvons pas reprendre le travail (…) nous attendons ce salaire, à cette date nous n’avons même pas de quoi nous déplacer ni de quoi nous nourrir .C’est une situation difficile pour chacun de nous », se lamente le Collectif dans sa déclaration.

Les travailleurs du CFCO appellent, par ailleurs, « le gouvernement à relever toute l’équipe dirigeante du CFCO et à la remplacer par une nouvelle qui va sortir l’entreprise de cette crise ».

D’après ces travailleurs « après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du CFCO sur le salaire de janvier avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois. Malheureusement, les autorités non pas tenu leur promesse à ce jour. »

Pourtant, une note de l’administration générale annonce le paiement de ce salaire au 5 mars 2019, mais les cheminots n’y croient pas et crient à l’incompétence du staff de l’entreprise.

Le trafic sur le CFCO était paralysé de 2016 à novembre 2018 à cause de l’insécurité dans le département du pool qui était entretenue par la milice ninja-nsiloulou du Pasteur Ntumi.

Cette milice avait détruit les ponts et les rails en avril 2016 au lendemain de la réélection du président Denis Sassou N’Guesso pour un troisième mandat.

Côte d’Ivoire: démarrage des cotisations de la Couverture maladie universelle le 1er avril

Les cotisations pour la Couverture maladie universelle (CMU), initiée par le gouvernement ivoirien, démarrent le 1er avril 2019 et les soins médicaux en juillet, a indiqué à APA Dr Oumar Coulibaly, médecin conseil à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).« Les cotisations vont démarrer si tout se passe bien à partir du 1er avril et les soins pourront commencer à partir du premier juillet, après le délai de carence de trois mois », a dit Dr Oumar Coulibaly, médecin conseil à la CNAM, dont la structure tient un stand à Africa Santé Expo 2019 à Abidjan.

Les activités concernant la Couverture maladie universelle devraient « bientôt s’accélérer avec la phase de généralisation » à l’issue de laquelle « on espère atteindre au moins 2 millions de cartes produites au niveau de SNEDAI », groupe chargé de l’identification des populations, a-t-il ajouté.   

Dans le cadre de la phase expérimentale les étudiants ont bénéficié de prestations dans les Centres de santé universitaire. Pour étendre davantage les prestations à toute la population à travers la généralisation progressive, « plus de 700 centres publics ont été sélectionnés ».  

« Toutes les personnes qui ont une assurance privée, à partir de janvier 2020, pour pouvoir continuer à bénéficier des services et des prestations des assurances privées, il faut d’abord avoir été enrôlé ou être reconnu comme assuré CMU », a fait savoir Dr Oumar Coulibaly.    

Dès l’année prochaine, la Couverture maladie universelle devient « l’assurance de base en Côte d’Ivoire et toutes les autres assurances, des assurances complémentaires », a révélé Dr Coulibaly qui invite les Ivoiriens à adhérer à ce projet soutenu par l’Etat.

La loi, poursuivra-t-il, fait « obligation » aux compagnies d’assurance de demander à leur adhérent de se faire enrôler d’abord à la CMU avant de pouvoir souscrire et continuer avec les assurances privées», chose qu’ elles ont commencé à faire auprès de leurs partenaires.  

Les soins de la CMU se font dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1.000 Fcfa par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations.    

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés. 

« Pour ceux qui travaillent dans le privé, c’est la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) qui collecte les cotisations auprès de l’employeur, pour les fonctionnaires et agents de l’Etat en activité et à la retraite, sont prélevés par les soldes civile et militaire ou par la CGRAE », a-t-il souligné.   

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire. 

La CNAM est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire. Elle est soutenue par le Groupe SNEDAI qui s’occupe de l’identification et de l’enrôlement des assurés. Le Groupe édite en outre les cartes pour les assurés. À ce jour, plus d’un million de cartes ont été produites.

Pour se faire enrôler, l’individu doit se munir d’une pièce d’identité ou le passeport et d’un acte de naissance. En vue d’identifier les populations, un process qui se fait gratuitement, la CNAM a déployé son dispositif au forum Africa Santé Expo qui se déroule du 7 au 9 avril 2019.

GBissau : vers une réduction de 50 % du prix de l’électricité (ministre)

Le coût de l’électricité sera réduit de 50 % en Guinée Bissau, a annoncé le ministre de l’Énergie et de l’Industrie, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Bissau.Selon António Serifo Embaló qui n’a pas donné de précision sur la date de l’entrée en vigueur de la mesure,  le pays a la capacité de supporter cette baisse considérable de l’électricité. Décidée par le Gouvernement, la mesure sera rendue possible grâce à « l’utilisation du fuel au lieu du gasoil acheté pour les groupes électrogènes de la centrale qui fournit de l’électricité à Bissau et aux régions environnantes», a-t-il expliqué.

A en croire M. Embaló, ce changement de combustible va permettre à l’État d’économiser « plus de 400 millions F CFA » sur les dépenses qui se chiffrent actuellement à 700 millions F CFA.

Un vent de changement souffle aussi à la Société d’électricité et d’eau de la Guinée-Bissau (EAGB) où la nouvelle direction expérimente l’alimentation électrique via un bateau mouillant à quelques mètres de la centrale électrique de Bissau.

Cette embarcation a une capacité de production de 36 MW et grâce à un contrat de cinq ans signé avec le gouvernement, il pourra fournir suffisamment  d’électricité aux villes de Bissau, Biombo et Prabis.

Toutefois, António Serifo Embaló a invité les consommateurs débiteurs à solder leurs factures impayées afin que l’EAGB puisse, dans de meilleures conditions, continuer ses activités et faire face à ses dépenses.

En Guinée Bissau, les clients dont la consommation est comprise entre 0 à 50 KW paient 81 F CFA le kilowatt, 161 F CFA pour ceux qui sont entre 50 à 200 KW et 322 F CFA pour ceux qui sont dans l’intervalle 200 KW à l’infini.

Paris débloque 161 millions FCFA pour la mobilisation de volontaires au Cameroun

La France, à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D), a octroyé une enveloppe de 161,1 millions FCFA à la Plateforme de compétences franco-camerounaise de volontariats (PCFCV), a appris APA de source officielle.Le partenariat, qui court jusqu’en fin 2021, ambitionne de permettre la mobilisation de volontaires franco-camerounais afin de proposer, aux programmes du C2D, des formes d’expertises et des volontariats de différents types pouvant être mobilisées, individuellement ou en binôme, dans le but de renforcer la mise en œuvre et l’impact des programmes d’annulation et de reconversion de la dette du Cameroun vis-à-vis de l’Hexagone en projets de développement.

Avec la signature de cette convention, a expliqué à APA le président du comité technique bilatéral (CTB-C2D), Richard Evina Obam, «les programmes et projets C2D disposent désormais d’un vivier de talents et de compétences mobilisables immédiatement en cas de nécessité, dans des domaines aussi divers que la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, l’environnement, l’eau et l’assainissement, l’urbanisme, les technologies de l’information et de la communication, la décentralisation ou encore le développement local».

La plateforme de compétences franco-camerounaise de volontariats, qui réunit en son sein l’Agence du service civique nationale de participation au développement, France volontaires et Actions de bénévoles pour la coopération et le développement (AGIRabcd), touche aux formes d’expertises et de services telles que le volontariat d’échange et de compétences, le volontariat de solidarité internationale (VSI) ainsi que l’engagement de service civique.

Né de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE), le C2D consiste, pour la France, à restituer à un pays le remboursement de sa dette sous la forme de subventions mobilisables pour l’amélioration des conditions de vie de ses populations.

Ses deux premiers volets, intervenus en 2006 et 2001 et considérés comme les plus importants programmes d’annulation et de reconversion de dette extérieure mis en place par l’Hexagone, ont porté sur un investissement total de l’ordre de 566 milliards FCFA.

Quant au 3ème C2D, fort de quelque 400 milliards FCFA, il est constitué d’un volet dit «normal», d’un montant d’environ 236 milliards de FCFA et d’une autre partie consacrée à l’«effort additionnel de remboursement», les différents domaines financés par cette initiative étant l’agriculture, la culture, le développement rural, l’éducation, l’environnement et les forêts, les infrastructures urbaines et routières, la recherche agricole, la conservation des sols et la santé.

Corruption : Le Maroc 73è dans l’indice de perception

Le Maroc s’est classé 73e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption (IPC), dans le rapport annuel de l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International.Le Royaume a obtenu 43 points sur 100, devançant l’Algérie qui s’est classé 105e et qui n’a obtenu que 35 points. Le Maroc finit ex-aequo avec la Tunisie et l’Afrique du Sud. Transparency International a classé le Maroc l’année dernière au 81e rang.

Dans ce classement annuel, le Maroc devance des pays tels que le Mexique, la Bolivie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan et l’Argentine. Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Finlande occupent le podium des pays les moins corrompus. Ils obtenu respectivement 88, 87 et 85 points sur 100, selon le rapport. Rappelons que conformément aux normes de Transparency, plus un Etat est proche des 100 points, moins il est corrompu.

L’Afrique demeure le continent le plus corrompu. Les pays africains ont obtenu une moyenne de 32 point sur 100. La dernière place du classement est occupée par la Somalie tandis que le Soudan du Sud est classé 178e. Les Seychelles sont le premier pays africain du classement de Transparency en 2018 en finissant 28e pays le moins corrompu avec 66 points.

Les salaires des fonctionnaires tchadiens augmentés

Plusieurs fonctionnaires tchadiens rencontrés dans des banques de N’Djaména ce mardi, début du paiement des soldes de janvier, ont confié à APA avoir eu l’agréable surprise de constater une augmentation sur leurs salaires.Cette hausse, a-t-on appris, relève du respect de l’accord du 26 octobre 2018 conclu avec les syndicats et aux termes duquel le gouvernement s’était engagé à renoncer à la moitié des coupures effectuées sur les Augmentations générales spécifiques (AGS) depuis janvier 2018. Partant de là, l’Etat avait promis dés ce mois de janvier une augmentation de 15% sur les salaires, ce qui équivaut, selon les catégories de fonctionnaires, à des hausses de 10.000 à 20.000 FCFA, voire plus.

Devant les banques, les agents de l’Etat ont exprimé leur satisfaction même si l’augmentation n’est pas encore ce qu’ils espéraient. « J’ai obtenu autour de 11 000 Fcfa de plus sur mon salaire. Ce n’est pas beaucoup, mais ça va quand même », se console ce fonctionnaire, en quittant les rangs où se pressent d’autres travailleurs désireux de découvrir leur nouveau salaire.

Contactés par APA, certains responsables des centrales syndicales ont aussi exprimé leur satisfaction pour le respect de cet accord par le gouvernement. Les syndicalistes estiment avoir marqué un point et promettent de continuer à négocier d’autres avantages pour les fonctionnaires.

Le gouvernement tchadien, depuis septembre 2016, a instauré une série des mesures d’austérité qui lui ont permis d’opérer des ponctions sur les salaires des fonctionnaires civils et les militaires. Ces derniers ont retrouvé l’intégralité de leurs salaires durant au début de ce mois de janvier.

Inhumation à N’Djamèna des dix soldats tchadiens tués au Mali

Les dix soldats tchadiens de la MINUSMA, tués le 20 janvier au Mali, ont été inhumés ce lundi au cimetière militaire de N’Djaména, en présence, notamment, du chef de l’Etat Idriss Déby, du chef de la mission onusienne, Mahamat Saleh Annadif, et de Khamis Camara, représentant du gouvernement malien.Les dix casques bleus tchadiens ont trouvé la mort dans une attaque de leur camp à  Aguelock (nord du Mali) perpétrée par des individus venus à bord de mototaxis et lourdement armés. 25 autres soldats tchadiens ont été blessés dans cet assaut.

Avant l’inhumation, il y a eu une cérémonie d’hommage au camp de 27 du Groupement des écoles interarmées (GEMIA) durant laquelle les victimes ont reçu des décorations à titre posthume de la part de l’Etat du Mali ainsi que de leur pays, le Tchad.

Au cimetière militaire, c’est le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby qui a personnellement donné le premier coup de pelle lors de l’enterrement des dépouilles mortelles.

Le ministre malien de la Défense, Tchiera Coulibaly, tout en condamnant l’attaque contre le contingent tchadien qu’il a qualifiée de « lâche et barbare »,  a affirmé que des exactions du genre ne font que renforcer la détermination des pays engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Mairie de N’Djaména : 257 agents limogés pour «recrutement abusif»

Deux cents cinquante sept agents de la mairie de N’Djaména, qui étaient suspendus en attendant l’examen de leur situation, ont été licenciés suite à une recommandation de l’Inspection générale d’Etat (IGE) qui dénonce un « recrutement abusif », annonce le maire de la capitale tchadienne dans un communiqué reçu dimanche à APA.Le licenciement est effectif à partir du 1er février, précise Saleh Abdel Aziz Damane, qui ajoute avoir adressé une notification dans ce sens aux concernés.

« Il est demandé aux agents suspendus par ladite institution en date du 15 janvier 2019, de cesser le service à compter du 1er février 2019 », souligne le maire de N’Djaména, citant la correspondance que lui a adressée l’Inspection générale d’Etat au terme d’une mission de contrôle effectuée en juillet 2018 au sein de la commune de la capitale.

Constatant que ces agents ont été recrutés hors budget pour le compte des exercices budgétaires 2016, 2017 et 2018, l’IGE lui recommande, selon le maire,  « de mettre en place un comité ad hoc chargé d’étudier conformément aux dispositions de la convention collective applicable au personnel de la commune de N’Djamena les modalités de licenciement pour recrutement abusif et non-respect des délibérations du conseil ».

 Par ailleurs, l’IGE recommande à l’édile d’évaluer les droits sociaux des agents concernés dont la liste est affichée à l’Hôtel de ville depuis plus de deux semaines.

Mutualité : MGPAP-Maroc réalise un excédent de plus de 9 millions d’euros

La Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), le plus groupement de mutualiste en termes d’adhérents et de bénéficiaires, a réalisé un excédent dépassant 9 millions d’euros (100 millions DH) en 2017, sans compter les sommes dues à la MGPAP au compte de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) et qui dépassent les 100 millions DH (1 euro = 11 DH).Selon le Bureau du Conseil d’Administration de la MGPAP, réuni jeudi 24 janvier 2019, ces performances sont le résultat de la « bonne gouvernance, de la transparence et de l’optimisation des dépenses » qui règnent au sein de la Mutuelle Générale depuis 2009 où la situation budgétaire était catastrophique avec un déficit qui s’élève à 150 millions DH, des dossiers de maladie en instance de traitement au nombre de 550.000 et un montant 140 millions DH dus pour les allocations de retraite et de décès non déboursé outre des salaires non servis, des factures non payées et un déséquilibres financiers criard.

C’est ainsi que grâce à l’opération de redressement de la situation financière et d’optimisation des dépenses, la MGPAP a pu augmenter de 54 % le patrimoine de la Mutuelle Générale durant la période de 2008 à fin 2017 passant ainsi de 600 millions DH à 930 millions DH, tandis que les revenus de la MGPAP sont passés de 180 millions DH en 2008 à plus de 38 milliards à fin 2017, soit une hausse de 110% sur 9 années, lit-on dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion.

En outre, la santé financière de la MGPAP a affiché une amélioration substantielle avec un ratio de liquidité passant de 1,1 en 2008 à 4 à fin 2017, alors que le ratio des capitaux propres de la Mutuelle générale a atteint 540 % à fin 2017.

Pour ce qui est des prévisions de la MGPAP au titre de l’année 2018, il prévu des revenus de plus de 330 millions DH provenant du Secteur mutualiste et des Oeuvres sociales et de plus de 70 millions DH découlant de la Caisse Complémentaire de Décès (CDD).

Quant à la pérennité financière, elle a été consolidée avec des ratios des charges de fonctionnement s’élevant à 20%. Presque 50 % des charges sont orientées foncièrement aux prestations servies aux adhérents, priorité des priorités de la Mutuelle Générale et de ses instances dirigeantes, alors que 28% sont destinées au capital humain et 20 % est acheminé à toutes autres charges confondues.

S’agissant des prestations offertes aux adhérents et à leurs ayant-droits, elles ont affiché un chiffre record en passant de 440 millions DH de remboursement des dossiers de maladie en 2008 à plus de 90 millions DH à fin 2017.

Pour la prévoyance sociale qui englobe les allocations de retraite et de décès, il est à préciser que la MGPAP a servi un montant de 400 millions DH à fin 2017 contre 160 millions DH en 2008 au titre des allocutions de retraite, soit une hausse de 250%. Cette augmentation a été nettement visible pour ce qui est des allocations de décès, passant de 180 millions DH en 2008 à 260 millions DH à fin 2017, soit un bond de 144 %.

De même, la Mutuelle Générale a vu son nombre de nouveaux adhérents fortement augmenter, passant de 6.000 par an en 2008 à plus de 11.000 en moyenne annuelle depuis 2009, et ce, malgré la baisse des taux de recrutement dans la fonction publique.

Les membres du Bureau se sont également arrêtés sur l’état d’opérationnalisation du nouveau bouquet de services complémentaires « Achamil » mis gratuitement à la disposition de ses 450.000 adhérents et de ses 1,5 million des bénéficiaires et ce dans le sillage des Hautes Orientations royales visant à accorder une attention particulière à la protection sociale, que la MGPAP inscrit dans le cadre de ses priorités.

A cet égard, les membres du Bureau ont exprimé leur satisfaction quant aux réalisations accomplies en matière de couverture médicale complémentaire et de protection sociale et à la contribution agissante de la Mutuelle Générale à la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire, estimant que ces performances solides et prometteuses illustrent parfaitement que la MGPAP est sur les bons rails avec une gestion ficelée, des comptes tenus avec rigueur et régulièrement suivis par un Commissaire aux comptes et une structure gérée par des compétences propres de la Mutuelle Générale, chapeautée au quotidien par le Président du Conseil d’Administration et les membres du Bureau du Conseil.

Ils ont également noté positivement l’évolution substantielle affichée au niveau des prestations de la Mutuelle Générale durant 2018, une année qui a connu la liquidation de 6.788 dossiers de retraite pour un montant de 470 millions DH contre 160 millions DH en 2008, alors que les dossiers de décès traités sont au nombre de 2.225 pour une somme de 320 millions DH contre 1.066 dossiers traités en 2008 pour un montant de 180 millions DH.

Pour ce qui est des dossiers de maladies, il a été procédé au traitement et à la liquidation de 1.303.974 dossiers à la date du 31 décembre 2018 pour un montant de près de 900 millions DH, tandis que ce chiffre n’était que de 650.000 dossiers traités en 2008 pour un coût de 440 millions DH, soit une hausse de plus de 100%. De même, l’ensemble des réclamations parvenues à la MGPAP ont été satisfaites, soit un taux de 93%.

Ils ont aussi salué le rayonnement sans précédent de la MGPAP aux niveaux africain et international en remportant la présidence de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) pour la troisième fois consécutive en 2017 en la personne de son Président du Conseil d’Administration, Abdelmoula Abdelmoumni, et en étant élu vice-présidente en charge de l’Afrique et du Moyen-Orient au sein du comité technique de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) en 2017.

En plus d’être un membre fondateur de l’Union Mondiale de la Mutualité (UMM), la MGPAP a été élue vice-président de cette organisation internationale, ouverte non pas uniquement sur les organisations mutualistes opérant dans le domaine de la santé mais également celles oeuvrant dans les domaines sociaux, économiques et productifs.

Environ 4,3 millions de personnes ont besoin d’assistance en urgence au Cameroun (ONU)

Environ 4,3 millions de personnes, confrontées à l’insécurité, ont besoin d’assistance en urgence au Cameroun, a déclaré la coordonnatrice résidente et coordonnatrice humanitaire des Nations Unies pour le pays, Allegra Baiocchi.Présentant, jeudi à Genève (Suisse), le plan de réponse humanitaire conjoint 2019 de l’ONU et de ses partenaires, en coordination avec le gouvernement, elle a souligné que des centaines de milliers de personnes, sur le territoire camerounais, ont actuellement besoin d’aide d’urgence et de protection.

«Les attaques contre les civils ont augmenté, et un grand nombre de personnes touchées par le conflit survivent dans des conditions difficiles, sans assistance humanitaire, en raison du sous-financement considérable de la réponse humanitaire. Aujourd’hui, le Cameroun ne peut plus être une crise oubliée ; il doit, plus que jamais, être notre priorité.»

Selon Mme Allegra Baiocchi, le plan de réponse humanitaire conjoint pour 2019 nécessite 299 millions de dollars US pour secourir 2,3 millions de personnes vulnérables, soit plus de la moitié des personnes dans le besoin alors que, l’année dernière, un plan d’intervention de 320 millions de dollars US, pour le Cameroun, n’avait été financé qu’à 40%.

Les besoins se sont ainsi accrus de 31% en un an, selon l’ONU, qui estime à quelque 4,3 millions le nombre de personnes en détresse majoritairement des femmes et des enfants, victimes de l’aggravation du conflit sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des attaques islamistes persistantes dans l’Extrême-Nord, mais aussi de nouveaux réfugiés en provenance de la République centrafricaine, qui ont augmenté le nombre de personnes vulnérables.

Les données de l’ONU indiquent également que les violences en zone anglophone ont poussé 437.000 personnes à se réfugier vers d’autres parties du pays, obligé quelque 32.000 autres à se réfugier au Nigeria voisin, pays dont la détérioration de la situation, dans le nord-est, a elle-même engendré l’arrivée de plus de 10.000 nouveaux réfugiés sur le sol camerounais en 2018, portant leur nombre total à 100.000.

La France offre cinq ponts secours à la Guinée

Le ministre guinéen des Travaux Publics, Moustapha Naïté a présidé, vendredi à Conakry, la cérémonie de remise officielle de cinq ponts secours offerts par le gouvernement français à la République de Guinée.La longueur de ces ponts varie entre 15 à 30 m et leur capacité de portance est environ 45T.

« Les ponts secours seront installés en attendant de trouver une solution définitive aux différentes situations qui se posent. Ils peuvent être montés en deux semaines pour pallier aux urgences qui interviennent sur le réseau routier guinéen car, les ouvrages de franchissement datent de la période coloniale et de la Première République », a expliqué le ministre Naïté, ajoutant que la stratégie du ministère des Travaux Publics « est d’aller installer ces ponts à Mamou qui est un carrefour stratégique permettant de faire le dispatching au niveau du réseau national pour faire face aux urgences ».

Pour sa part,  l’Ambassadeur de France en Guinée, Jean-Marc Grogurin a souligné que son gouvernement a souhaité offrir ces ponts à la République de Guinée à travers le Centre National des Ponts Secours « parce que c’est une priorité pour les autorités guinéennes ».

« Il n’y a pas de développement sans routes et sans ponts car, les infrastructures de franchissements sont très importantes pour permettre le désenclavement des régions et permettre aux paysans et aux agriculteurs d’aller vendre leurs produits », a dit le diplomate.

Cameroun : cinq centrales syndicales de transport en grève dès lundi

Cinq centrales syndicales de transport desservant les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, menacent d’arrêter leurs activités dès lundi prochain pour dénoncer des tracasseries dont elles sont victimes, aux termes d’un préavis de grève adressé au Premier ministre Joseph Dion Ngute, et dont APA a obtenu copie jeudi.Il s’agit de la Confédération générale des syndicats des transporteurs du Cameroun (CGSTC), du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC), du Syndicat national autonome des transporteurs routiers du Cameroun (SYNATROCAM), du Réseau professionnel des transporteurs routiers du Cameroun (REPTROC) et de l’Organisation patronale des syndicats des transporteurs routiers et auxiliaires du Cameroun (OPSTAC).

Ce préavis, signé par les plus importantes centrales syndicales du transport routier du pays, est motivé par la concurrence déloyale des Français et Chinois, les tracasseries des services mixtes de contrôle et le non-respect des contrats par certains opérateurs économiques.

Prestations sociales: Vers un partenariat optimum MGPAP-UAM-Lions Club

Le Président de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) et Président du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni, a rencontré, jeudi 10 janvier 2018 au siège de l’UAM à Rabat, une délégation de Lions Club du Maroc, conduite par le gouverneur du district 416, Mounir Sedrati.Lors de cette rencontre, M. Sedrati a présenté succinctement les missions dévolues au Lions Club Maroc et ses actions sociales multidisciplinaires initiées au profit des enfants en situation de handicap ainsi que les caravanes médicales organisées dans différentes régions et localités à travers le Royaume.

De son côté, M. Abdelmoumni a fait un exposé sur l’Union Africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est à Rabat – Maroc-, et qui investie à mettre en réseau le mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Structure spranationale, l’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous, a insisté M. Abdelmoumni.

Conçue en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Le Président du Conseil d’Administration de la MGPAP -Maroc- a, par la suite, rappelé les performances de la Mutuelle Générale, en tant que maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de 435.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million.

Ce géant de la mutualité au Maroc a pu réaliser une série de projets visant la régionalisation et de la politique de proximité, la facilitation de l’accès aux soins médicaux et la diversification et le développement des prestations servies aux adhérents et leurs ayant-droits dans le cadre de la couverture médicale complémentaire, a-t-il souligné.

Ces performances lui ont valu une place de leader au niveau africain en matière de mutualité et son savoir-faire et ses bonnes pratiques sont sollicitées par nombre de mutuelles africaines, a-t-il informé.

Pour sa part, le responsable du Centre psychopédagogique « AMAL » – Rabat –  de la MGPAP, a fait un exposé sur ce Centre qui apporte un soutien spécialisé en développant des actions de soins et des rééducations au profit des personnes en situation de handicap.

D’une capacité de 120 personnes, ce Centre est ouvert aux enfants et adolescents des adhérents de la MGPAP âgés entre 5 à 21 ans en leur dispensant des activités éducatives, pédagogiques et sportives visant l’inclusion scolaire et l’acquisition de l’autonomie grâce à des moyens médicaux, paramédicaux, éducatifs et pédagogiques adaptés.

A l’issue de cette réunion, les deux parties ont convenu de constituer un comité conjoint chargé d’identifier les créneaux de coopération en vue de sceller, dans les meilleurs délais, un partenariat entre la MGPAP-Maroc et le Lions Club Maroc.

Par la suite, la délégation de Lions Club Maroc a effectué une tournée dans les différentes dépendances et services du Centre Amal où des explications lui ont été fournies sur les activités pédagogiques, éducatives et sportives dispensées au profit des enfants et adolescents en situation de handicap. La délégation a été également gratifiée d’une belle pièce théâtrale jouée par des enfants du Centre.

Cameroun : 50,4 milliards de la BM pour les réfugiés du Nigeria et de RCA

La Banque mondiale (BM) et l’État du Cameroun ont signé quatre accords de financement d’un montant total de 50,4 milliards FCFA, destinés à permettre aux autorités camerounaises de gérer les répercussions sur leur sol des crises militaires et politiques du Nigeria et de la République centrafricaine (RCA), a appris APA mardi auprès des services compétents du ministère camerounais en charge de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire.Constitués de prêts et de dons, les accords visent des secteurs aussi divers que l’assainissement, l’eau potable, la santé, la construction et la réhabilitation de marchés ruraux, les installations communautaires de stockage. Ils serviront également à l’entretien des routes rurales et à l’aménagement de périmètres irrigués.

Selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Cameroun abrite actuellement quelque 336 000 réfugiés, dont 80.000 originaires du Nigeria et 256.000 de la RCA.

Cameroun : retour au bercail des 289 sécessionnistes graciés

Les 289 personnes interpellées dans le cadre des activités sécessionnistes dans les régions anglophones camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et dont le président Paul Biya a ordonné l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires du pays, ont regagné leurs familles samedi, a annoncé la radio nationale en mi-journée.Selon un communiqué publié à cet effet par le ministre en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo, les personnes concernées, originaires de Bamenda (Nord-Ouest) et Buea (Sud-Ouest), ont été mises en route «aux soins de l’administration et sous escorte de la gendarmerie nationale».

Elles devaient ensuite être présentées aux gouverneurs desdites régions auprès de qui elles avaient à préciser sur procès-verbal les localités où elles feront élection de domicile avant d’être remises à leurs familles respectives.

Selon des documents consultés par APA, aucun des principaux activistes sécessionnistes n’a bénéficié de la mesure de clémence présidentielle. Il s’agit notamment du leader Sissiku Ayuk Tabe, autoproclamé président de la république d’Ambazonie ainsi que de neuf de ses lieutenants, extradés du Nigeria en début d’année et poursuivis notamment pour terrorisme et propagation de fausses informations.

En procès dans la semaine devant le tribunal militaire de Yaoundé, la capitale du pays, les concernés, se considérant comme «citoyens de la république d’Ambazonie», ont dénié à l’État du Cameroun la légitimité de les juger.

Jeudi dernier, le chef de l’État a décrété l’abandon des poursuites et la remise en liberté des 289 prévenus, à l’issue des audiences des audiences publiques prévues le lendemain dans les tribunaux militaires non seulement de Yaoundé (121), mais aussi de Bafoussam (16), de Bamenda (49), de Buea (99) et de Douala (14).

Le communiqué publié à l’occasion précisait que la mesure «ne concerne pas les criminels, assassins et autres dangereux terroristes, ainsi que les commanditaires et planificateurs de la pernicieuse crise sécuritaire en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», au sujet de qui «la justice poursuit sereinement son cours».

Côte d’Ivoire: les enjeux du dossier médical digitalisé au menu de la 1ère édition du «Café de la santé solidaire»

La première édition du «Café de la santé solidaire», un cadre d’échanges entre acteurs et décideurs du domaine de la santé, s’est tenue vendredi à Abidjan sur les « enjeux technologiques et éthiques du dossier médical digitalisé», a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Cette rencontre initiée par le Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé (PASS), a réuni une cinquantaine de décideurs et d’acteurs du domaine de  la santé. Deux présentations, ont notamment meublé cette activité.  La première faite par le médecin cardiologue Dr Florent Diby Kouakou a porté sur la télémédecine.

« L’e-santé et la télémédecine constituent l’avenir de la médecine moderne »,  a résumé Dr Kouakou au terme de sa communication, soulignant la nécessité d’améliorer l’accès à la santé grâce à l’innovation digitale. «La télémédecine ne vient pas bouleverser la médecine », assure le cardiologue, rappelant que depuis mars 2018, la Côte d’Ivoire a une loi qui réglemente la télémédecine.

La deuxième communication de cette rencontre a été prononcée par Brahima Traoré, le directeur  exécutif de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI). Ce dernier a présenté la « carte unique et intelligente » de cette institution.

«La carte unique et intelligente de la MUGEF-CI permet d’identifier le patient, d’accéder aux prestations, d’avoir accès au dossier médical du patient, d’utiliser les guichets automatiques, de bénéficier des tarifs référentiels et d’acheter en ligne», a expliqué M. Traoré.

 Il a, également indiqué que cette carte « qui va être le moyen d’identification des bénéficiaires et d’accès aux prestations de la MUGEF-CI, s’inscrit dans la vision de la transformation digitale de la mutuelle et la dématérialisation des actes médicaux ». Le directeur exécutif de la MUGEF-CI a,  par ailleurs, annoncé que

«Nous sommes en train de nous organiser pour lancer l’opération de masse de cette carte des mutualistes ».  Cette « carte unique et intelligente », a conclu M. Traoré, va « améliorer la qualité des prestations, réduire la fraude et faciliter la vie des mutualistes ».

Pour sa part, Jean-Philippe Huchet au nom du PASS, a salué la qualité des interventions lors de cette rencontre annonçant que son institution organisera en mars prochain, une journée de la femme mutualiste. Le PASS, basé à Abidjan, intervient également dans les sept autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Cette institution concoure entre autres, à la structuration du mouvement mutualiste au niveau sous-régional, à la création et le développement des mutuelles et au développement d’outils de gestion de prestations et d’outils de gestion d’offres de santé mutualistes. 

Un universitaire explique le rôle de l’audit social dans l’atteinte des ODD

Le président de l’Institut international de l’audit social (IAS), Jacques Igaliens a déclaré, mercredi à Dakar, que l’audit social qui met le focus sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) peut permettre d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), en travaillant à la fois sur les notions d’indicateurs et de gouvernance.« L’audit social a un  rôle à jouer concernant essentiellement l’ODD n°8 qui touche la croissance durable partagée et des emplois décents », a indiqué M Igaliens, par ailleurs  professeur émérite à l’Université de Toulouse.

Il s’exprimait à l’ouverture du 36ème congrès international de l’Institut de l’audit social de Paris couplé aux 14èmes Rencontres internationales de la diversité.

Ces deux rencontres entrent dans le cadre   de la célébration des dix ans de Bordeaux management school  (BEM-Dakar).

L’audit social est un ensemble de pratiques qui ont pour objectif de permettre aux entreprises d’atteindre les objectifs qu’elles se sont fixées essentiellement sur les problématiques sociales et environnementales. 

« La thématique de ce congrès porte un regard croisé sur les différentes pratiques internationales. Les participants verront dans notre contexte africain comment les outils de l’audit social doivent être implémentés et utilisés dans la perspective de l’atteinte de l’ODD n°8 », a expliqué El Hajdi Malick Faye, directeur des accréditations de BEM de BEM Dakar.

Poursuivant M Faye a indiqué que « c’est de la responsabilité des entreprises, de l’Etat et de toutes les parties prenantes de faire en sorte que la croissance dont on parle soit inclusive. Une croissance inclusive est une croissance qui permet à chaque citoyen de trouver un emploi décent ».

Selon lui, il nous faire de l’audit sociale afin que « chacun puisse trouver un travail décent, pouvoir vivre correctement, subvenir à ses besoins » car, cela est une garantie « pour assurer la sérénité, la stabilité et la paix dans notre pays ». « C’est une condition pour assurer le développement de nos pays », a conclu El Hadji Malick Faye.

La MSEA-Sénégal sur les pas de la MGPAP-Maroc

La Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat du Sénégal la MSAE -Sénégal- a organisé du 6 au 9 décembre 2018 dans la ville de Fatick et régions, la 4ème édition des journées de la Mutualité, qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité et de l’entraide mutualiste au profit des populations, en étroite collaboration avec les autorités locales, les élus, les administrations de santé et scolaire et les partenaires.Cette édition a été marquée par la présence du Président de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) et Président du Conseil d’Administration du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni qui s’est arrêté sur la pertinence de ces actions qui interviennent dans sillage de l’esprit de la mutualité et de ses valeurs nobles, sachant que les responsables de la MSAE avaient effectué en 2016 une visite de travail et de collaboration à la MGPAP-Maroc où ils se sont enquis des différentes prestations (soins de santé, prévoyance sociale, prestations sociales, système d’information, administrations, gouvernance et autres) développées par la Mutuelle Générale au profit de ses élus, son personnel et ses adhérents et leurs ayant-droits, ainsi que sa stratégie de régionalisation, de proximité et de rapprochement des services, indique un communique de la MGPAP-Maroc, parvenu à APA.

En effet, les activités de solidarité dans le cadre de ces 4ème journées ont porté sur une campagne de dons de sang offerts par des étudiants au profit de la Banque de sang du Sénégal et des aides de premier secours destinés aux nouveau-nés et à leurs mamans, des produits offerts à la maternité et au profit du District sanitaire de Fatick, des consultations médicales gratuites offertes par la MSAE en faveur des populations nécessiteuses et défavorisées et ce en collaboration avec l’ONG « Sauvons des vies », ainsi que l’organisation de tournois de football, de lutte traditionnelle sénégalaise et d’une randonnée pédestre.

Une soirée a également été organisée à Fatick en présence du Président de l’UAM, du Gouverneur de Fatick, de l’adjointe du Maire, du vice-président du Conseil départemental, du Président de la MSAE, du Président de la Mutualité du Niger-Télécoms et du premier vice-président de la Mutualité des Magistrats du Niger, ainsi que des représentants d’Associations de la société civile sénégalaise.

Lors de cette soirée, le Président du CA de la MGPAP -Maroc- et Président de l’UAM, Abdelmoula Abdelmoumni a reçu deux trophées des mains du Gouverneur de Fatick et du Président de la MSAE, M. Babacar Ngom, en reconnaissance de ses efforts consentis dans le cadre de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques -Maroc- et des structures supranationale de l’UAM et de l’UMM notamment en ce qui concerne l’échange d’expériences, d’expertises et de bonnes pratiques en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale sur le continent.

Ces structures mutualiste contribueront à promouvoir l’économie sociale et solidaire et à assurer une bonne organisation des mutuelles pour leur permettre de dispenser des services au profit des populations et partant contribuer à combattre l’exclusion, la pauvreté et la précarité.

A Dakar, une visite a été effectuée au chantier du siège en construction d’un centre médico-social multi-fonctionnel, qui s’est inspiré entièrement du format du Centre Prince Moulay Abdallah médico-social de Rabat relevant de la MGPAP -Maroc-.

Dans une allocution prononcée devant le conseil d’administration de la MSAE -Sénégal-, composé de 53 membres représentants les 45 départements publics, M. Abdelmoumni a mis l’accent sur les relations séculaires qui existent entre le Maroc et le Sénégal et qui se sont renforcées grâce à l’engagement personnel de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, ce qui a permis de fructifier le capital précieux et la solidarité agissante entre les deux pays et de fortifier le partenariat exemplaire qui les lie.

Certes, la mutualité en est l’exemple éloquent de ce partenariat qui, plus est, dans le cadre de l’union africaine de la mutualité, a pris une large dimension pour s’inscrire dans la continuité à travers l’échange des expériences et des bonnes pratiques dans le domaine de la mutualité, a-t-il dit.

Il à cet égard, rappelé que le Maroc, leader de la mutualité en Afrique, s’est inscrit dans une dynamique mutualiste ayant permis l’amélioration et l’extension de la couverture médicale. En effet et avec l’avènement du lancement par SM le Roi Mohammed VI en 2005 de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le Royaume dispose de deux régimes : le Régime Obligatoire qui est destiné aux fonctionnaires et aux salariés, aux retraités, aux étudiants ainsi qu’aux libéraux et le Régime d’Assistance médicale pour les démunies et les personnes à revenu faible (RAMED). Ces deux régimes ont permis d’atteindre un taux de couverture de 65 pc de la population marocaine. Dans le cadre de ce système, les mutuelles assurent l’assurance Maladie Complémentaire.

S’inscrivant dans cette dynamique, la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques –Maroc- (MGPAP), qui vient de célébrer son 70 ème anniversaire d’existence, a pu réaliser une série de projets visant la régionalisation et la proximité des services, la facilitation de l’accès aux soins médicaux, la diversification et le développement des prestations et l’allègement du fardeau des dépenses qui pèsent sur les ménages et le renforcement du leadership de la MGPAP -Maroc- dans le système mutualiste national, régional et international, a souligné M. Abdelmoumni.

Le Président de l’UAM et Président du Conseil d’Administration de la MGPAP -Maroc- n’a pas manqué de rappeler que l’UAM en partenariat avec la MGPAP – Maroc– a organisé jeudi 6 décembre 2018 à Marrakech un side-event, sous le thème « Mutualité et Migrants en Afrique », en marge du Forum mondial sur la Migration et le Développement, qui a été organisé du 05 au 97 décembre dans la cité ocre.

Enfin, M. Abdelmoumni a salué le travail effectué par les mutualistes au Sénégal qui s’ouvrent à de grandes perspectives en procédant à une mutualisation de larges masses populaires et à une amélioration des prestations fournies aux adhérents des structures mutualistes.

La Mutualité, une troisième voie pour la protection sociale des travailleurs migrants

Le secteur mtualiste, en tant que socle incontournable de l’Economie sociale et solidaire, peut constituer une troisième voie entre le public et le privé pour contribuer à la protection sociale des travailleurs migrants dans le cadre d’une approche participative qui incarne démocratie et bonne gouvernance, ont recommandé, jeudi à Marrakech, les participants à un side-event sur « la Mutualité et les migrants en Afrique » organisé par l’Union africaine de la Mutualité (UAM) en partenariat avec la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP).Il est évident qu’une couverture de sécurité sociale plus large pour les migrants consolide la cohésion sociale, renforce l’intégration, atténue les risques auxquels font face ceux qui font souvent partie des populations les plus vulnérables et par conséquent l’extension de cette couverture aux travailleurs migrants est incontestablement une question de respect des droits de l’Homme, ont-ils souligné lors de cet événement parallèle, tenu en marge du 11ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), qui se tient dans la ville ocre.

Certes, la mutualité porte dans ses objectifs et son action les politiques nationales pour faire face aux inégalités et aux déséquilibres sociaux, et ce dans le cadre d’une transformation économique et sociale pour un développement vers plus d’équité et de justice sociale.

Partant de cette constante, les participants, constitués de décideurs, d’experts, de professionnels mutualistes, de représentants des organisations syndicales, des droits de l’Homme et de la société civile, ont recommandé que la tout protection sociale « ne peut en aucun cas se concrétiser sans assurer un suivi, un contrôle continu, un soutien et un accompagnement aux travailleurs migrants dans un esprit mutualiste et solidaire ».

Une autre recommandation et non pas des moindres, consiste à ce que la mutualité est en mesure de faciliter l’accès aux soins et offrir des services variés de haute qualité, abordables et à but non lucratif, aux migrants et à leurs ayant-droits, via le système du tiers-payant qui permettra d’alléger le poids des dépenses médicales qui pèsent sur cette frange de la population.

Les panélistes ont insisté sur le fait que la mutualité est considérée comme une solution à la couverture sociale des migrants, d’où la nécessité de dupliquer le modèle mutualiste pour l’intégrer dans le canevas social des migrants.

Par ses principes d’entraide et de solidarité, la mutualité en tant que composante de l’Economie Sociale et Solidaire, est une réelle réponse aux souffrances endurées par les migrants dans le domaine de la protection sociale. De ce fait, ce secteur a un rôle à jouer dans cette protection à travers la solidarité et l’entraide.

Selon le Président de l’UAM et Président du Conseil administration de la MGPAP – Maroc, Abdelmoula Abdelmoumni, « cette vision mutualiste, que j’estime haut et fort, juste et défendable puise son essence dans les valeurs universelles d’équité, d’égalité et de respect des droits humains énoncés par les lois et législations universelles et auxquels tous les pays du monde y ont adhérées ».

Pour lui, le vrai défi à relever est de plaider pour que les organisations internationales et à leur tête, l’Organisation des Nations Unies, qui va adopter le Pacte sur une migration organisée et coordonnée, les 10 et 11 décembre 2018 à Marrakech, prennent en considération ce plaidoyer qui émane d’une expérience réussie du système mutualiste au niveau national, notamment celle de la MGPAP et de l’Union africaine de la Mutualité, que préside le Maroc pour la troisième fois consécutive.

Structure supranationale, l’UAM, dont le siège est à Rabat – Maroc-, est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous.

Il est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Conçu en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Pour rappel, quatre thématiques ont meublé les travaux de ce side-event. Il s’agit du « Rôle de la mutualité dans la protection sociale », de « La mutualité, plateforme de protection sociale des travailleurs migrants en Afrique », de la « Mutualité en tant que soutien à la couverture médicale complémentaire des migrants » et du « Rôle de l’UAM dans la promotion de la protection sociale des migrants en Afrique ».

Déby met fin aux ponctions sur les soldes des militaires (décret)

Les soldats et officiers de l’Armée nationale tchadienne (ANT) dont les salaires étaient ponctionnés depuis juin 2017 retrouveront l’intégralité de leurs soldes à partir du 1er janvier prochain, selon un décret lu ce mercredi sur les ondes de la radio et de la télévision du service public.« Sur proposition du ministre de la Défense nationale, le décret n°864 du 30 juin 2017 portant règlement des soldes des militaires, des forces armées et de sécurité, est abrogé », indique notamment le nouveau décret avant d’ajouter qu’à partir du 1er janvier 2018 les soldats qui avaient perdu entre 50 à 80% de leurs émoluments retrouveront intégralement leurs salaires.

Les ponctions opérées sur les salaires des fonctionnaires et des militaires entraient dans le cadre des mesures d’austérité destinées à faire face à la crise de trésorerie de l’Etat tchadien.

Des personnes valides utilisent des personnes handicapées pour s’enrichir (Président CAPHCI)

Le Président de la Coordination des personnes handicapées de Côte d’Ivoire (CAPHCI), Yacouba Koné, a dans un entretien à APA, accusé que « des personnes valides utilisent des personnes handicapées pour mendier», demandant aux autorités de s’investir dans son éradication.« Des personnes valides utilisent des personnes handicapées pour mendier», accuse Yacouba Koné pour qui, la personne vivant avec un handicap doit se battre pour son autonomie. Il fait de cette  lutte contre la mendicité son cheval de bataille, l’une de ses priorités. Pour lui, l’Etat doit s’y investir également en réglant le problème à la source. « De nombreuses personnes à l’extérieur du pays utilisent les mendiants pour s’enrichir », enfonce-t-il.

Toute personne vivant avec un handicap doit avoir un mental de fer à en croire M.  Koné. « La personne vivant avec un handicap est une personne normale et la limite de son épanouissement ne vient que de son esprit », tel est le leitmotiv de Yacouba Koné, âgé de 42 ans,  pour qui l’autonomie, n’est pas à négocier.

Muni d’une canne, Yacouba Koné, qui a des séquelles d’une poliomyélite depuis son enfance,  ne s’est pas laissé décourager par les railleries et autres difficultés de la vie d’une personne en situation d’ handicap. Il a entamé sa vie professionnelle dans l’enseignement.

« J’ai sollicité mon oncle, fondateur d’un  groupe scolaire pour enseigner dans l’un de ses établissements. Sur mon insistance, il m’a confié à son directeur d’études », relate à APA, Yacouba Koné, qui fait partie des premières promotions du Collège de Samatiguila (Nord-Ouest ivoirien) avant son orientation au lycée d’Odiénné,  où il obtient son baccalauréat.

Pour celui qui ne manquait de rien, cette option de se plonger dans l’univers scolaire intriguait son oncle qui avait des inquiétudes quant à sa position face aux élèves.

 « J’ai attrapé ma canne avec une main et j’ai commencé à écrire », ajoute-t-il en rappelant qu’il a été l’objet de curiosité de  la part de ses pairs et des élèves surtout.

De l’école primaire   à son poste d’Assistant en production végétale et animale au ministère de l’agriculture par le biais du recrutement spécial en 2015,  que de chemin parcouru par M. Koné dont la source de motivation reste «l’autonomie».

« Ce qui m’a  motivé, c’est d’être autonome .J’ai toujours cherché à l’être, la motivation à réussir. Je me fixe chaque fois un challenge », insiste-t-il.

Il avait  le regard de certains enfants avec des mots comme « namarani »,  « séguéléni », des termes en malinké (langue locale populaire en Afrique de l’ouest) pour désigner une personne malformée, avec un handicap.

Pour celui qui dirige  la Coordination des handicapés depuis 2011, « la vie en association apporte beaucoup de choses aux personnes handicapées » car elle constitue une source d’épanouissement. D’ailleurs, Yacouba Koné continue ses actions dans la société civile.

« J’ai été désigné pour représenter les personnes handicapées au sein du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Je suis Commissaire des personnes handicapées », révèle-t-il fièrement.

Même pour un poste de Directeur de campagne (DC) de son oncle à la députation, il a été victime d’exclusion par l’entourage de ce dernier. Mais finalement,  il réussit son pari en tant que DC,  « à s’imposer et à faire gagner son oncle et patron  qui a siégé au parlement de 2011 à 2016 »

Yacouba Koné veut plus d’actions de la  part du chef de l’Etat, Alassane Ouattara auprès de qui il sollicite «un ministère dédié ou  un Secrétariat d’Etat », estimant que «le mot handicap n’apparait dans aucune dénomination d’un ministère ».

« Nous sommes rattachés au ministère  en charge des affaires  sociales, nous ne sommes pas des cas sociaux », déplore-t-il.

Dans la même veine, il interpelle les Directeurs des ressources humaines des ministères et autres structures publiques qui s’offusquent de recevoir des personnes en situation d’ handicap.

« On a l’impression que le recrutement dérogatoire est spécifique aux personnes handicapées. Non, même les valides bénéficient de ce genre de recrutement », s’insurge Yacouba Koné pour qui , « nous sommes tous des personnes handicapées en sursis » .

L’Etat ivoirien a organisé  le recrutement dérogatoire de 158 personnes en situation de handicap à la fonction publique, au titre de l’année 2018. Il vise à  favoriser «  l’insertion professionnelle de ces personnes et d’éviter leur exclusion ».

A l’initiative de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Journée internationale des personnes handicapées est célébrée le 03 décembre de chaque année depuis 1992.

Le gouvernement guinéen lance « une quinzaine » dédiée au handicap

Le gouvernement guinéen a lancé, lundi à Conakry, une quinzaine dédiée au handicap afin de matérialiser le thème international retenu par les Nations Unies pour célébrer ce 03 novembre la journée internationale des personnes vivant avec un handicap.A cet effet, il est inscrit au programme un ensemble d’activités contribuant toutes à matérialiser le thème international, dont une formation au plaidoyer, l’équipement des structures faîtières et des organisations de protection des personnes vivant avec un handicap, a indiqué la ministre guinéenne de l’Action sociale, Mariama Sylla.

Le thème central retenu par les Nations Unies pour l’édition de 2018 de la journée internationale des personnes vivant avec un handicap est : « Autonomiser les personnes handicapées ; assurer leur participation et garantir l’Egalité des chances pour tous ».

De l’avis de Mme Sylla, la célébration de la journée internationale des personnes vivant avec un handicap intervient en Guinée dans un contexte favorable marqué par l’adoption et la promulgation d’une loi portant spécifiquement sur le handicap.

« Première du genre, cette loi vise à renforcer les droits universels et promouvoir les droits spécifiques dévolus aux personnes vivant avec un handicap. Bénéficiant d’un accompagnement financier solide, cette loi pourrait offrir de nombreux avantages aux personnes handicapées et à leurs familles », a souligné la ministre l’Action Sociale.

Parmi ces avantages figurent, l’institutionnalisation d’une carte d’égalité des chances assortie de gratuité des soins médicaux dans les institutions médicales au niveau central et communautaire, le plaidoyer en faveur de l’élimination des diverses formes de barrières à l’intégration et à la participation à des personnes handicapées au processus de développement de la nation et le soutien aux initiatives d’autonomisation des personnes vivant avec un handicap.

Plus de 23 000 Ivoiriens encore en exil «hésitent» à rentrer au pays (officiel)

Plus de 23 000 Ivoiriens encore en exil « hésitent » à rentrer au pays, a dit mercredi le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, à l’ouverture d’une réunion régionale sur les solutions durables pour les réfugiés ivoiriens de la sous-région.« Plus de 198.606 Ivoiriens sont rentrés de façon spontanée des pays d’asile, ce sont donc plus de 90% de nos compatriotes qui ont volontairement regagné le pays. Cependant, 23.450 Ivoiriens hésitent encore à rentrer », a indiqué M. Diabaté, représentant le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh. 

Il a fait savoir qu’après la signature d’accords tripartites entre 2011 et 2012 avec plusieurs pays et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), cela « a permis à ce jour le retour volontaire assisté de 71.373 réfugiés ivoiriens. Il s’agit de 65.951 du Libéria, 1.598 du Togo, 1.343 de la Guinée, 790 du Mali et 504 du Ghana ».

En juillet 2016, l’on dénombrait 250.000 réfugiés ivoiriens qui ont regagné leur pays dont 52.000 sont rentrés sous les auspices du HCR, a souligné le représentant pays, Mohamed Askia  Touré, relevant qu’à la date d’aujourd’hui 71.000 réfugiés ivoiriens ont retrouvé leur pays dans le cadre des accords tripartites, soit un taux de 37%.

Dans la sous-région, il reste encore 23.000 réfugiés ivoiriens dans les pays d’asile sans compter « les demandeurs d’asile en Angola dont l’effectif est estimé à près de 6.000 », a fait observer le représentant pays du CHR, Mohamed Askia Touré.

Selon M. Daouda Diabaté, les exilés « ont exprimé des préoccupations lors des différentes missions d’information et de sensibilisation menées aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays d’asile », qui sont entre autres, le Mali, le Togo, le Ghana, la Guinée.  Et, dans cet élan l’Etat a accordé une amnistie. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dira-t-il, a signé le 6 août 2018 une ordonnance d’amnistie en faveur des personnes détenues ou poursuivies pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou dans des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011. 

Cette réunion qui a regroupé des représentants de pays d’asile, devrait favoriser des mesures incitatives en vue du retour des réfugiés ivoiriens dans leur pays, par l’augmentation du paquet de retour et le renforcement des projets de réintégration avec en toile de fond une intervention marquée de l’Etat.  

La Côte d’Ivoire a connu entre 2002 et 2011 des crises successives qui ont engendré le déplacement de plus de 300.000 Ivoiriens hors des frontières du pays, principalement dans les pays de la sous-région. Cette rencontre qui  se tient du 28 au 29 novembre devrait permettre d’adopter des mesures pour le retour des exilés encore hésitant, sur 18 mois. 

Togo : 5 milliards f cfa pour prendre en charge les victimes des violences politiques

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a lancé officiellement, mardi à Lomé, la 2ème étape de la mise en œuvre du volet indemnisation du programme de réparation, étape à laquelle l’Etat débourse cinq milliards f cfa, avec une disponibilité de 50%.Selon les chiffres communiqués par l’instance, cette étape concerne prioritairement 444 victimes vulnérables, dont 123 pour la période de 1958 à 1989, 268 de 1990 à 2004 et 46 victimes vulnérables de 2005 dont les cas n’avaient pas été réglés au cours de la première étape.

Outre une indemnité conformément au quantum fixé par la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), les victimes bénéficieront d’une prise en charge médicale et psychologique aux frais du HCRRUN.

« La Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) a clos ses travaux en 2012, les membres du HCRRUN n’ont été nommés qu’en 2015 et les premiers fonds mis à disposition en 2017. De décembre 2017 à septembre 2018, nous venons de satisfaire environ 2500 victimes. De 2 milliards, nous sommes passés à 5 milliards. Sans trahir les secrets d’Alcôve, il est dit qu’au budget de 2019, il est prévu 5 milliards. Cela va à pas de géant et je crois que nous y arriverons », s’est réjouie Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN.

Créé en 2014 par décret présidentiel, le HCRRUN est l’organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les travaux ont porté sur les violences à caractère politique subies par les populations entre 1958 et 2005.

1,8 milliard FCFA de la Chine aux régions anglophones du Cameroun

La République de Chine a octroyé un don sans contrepartie d’équipements et de matériels d’urgence, d’une valeur de 1,8 milliard FCFA, aux populations sinistrées des régions anglophones camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sécessionniste depuis plus de deux ans, a appris APA samedi auprès des services compétents du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.Le don contribuera notamment au rétablissement d’un cadre de vie propice à l’épanouissement dans ces zones.

Le 20 juin 2018, le gouvernement camerounais annonçait le lancement d’un Plan d’urgence humanitaire de 18 mois doté d’un budget estimé à plus de 12,716 milliards FCFA en faveur des régions anglophones.

Cette opération spéciale, dont la matérialité se fait par ailleurs attendre sur le terrain, devrait couvrir des besoins dans les domaines de l’alimentation, la santé, l’éducation, l’habitat, la sécurité ou encore l’assistance psycho-sociale.

L’appui chinois audit Plan d’urgence intervient au moment où la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade un peu plus en zone anglophone où, selon Amnesty International, plus de 160 éléments des forces de l’ordre et de sécurité et quelque 400 civils ont déjà trouvé la mort. Ce à quoi s’ajoutent plus de 200.000 réfugiés internes ou vers le Nigeria voisin.

Mercredi dernier dans les localités de Bali et Fundong (Nord-Ouest), des sources sécuritaires ont indiqué que plus de 19 combattants séparatistes avaient été «neutralisés» lors d’une opération.

C’est également dans ces régions que, en dehors du phénomène nouveau d’enlèvements de masse attribués aux activistes, un prêtre kényan a été tué le même jour à Kembong par des hommes armés non identifiés, après l’assassinat, quasiment dans les mêmes circonstances le 30 octobre toujours dans le Nord-Ouest, du pasteur américain Charles Truman Wesco.

Également pointée du doigt, l’armée camerounaise rejette toute responsabilité quant aux exactions enregistrées sur le terrain.

Dans une note publiée sur les réseaux sociaux le chef de division de la communication au ministère de la Défense, Didier Badjeck, juge «totalement inacceptable» le traitement que certains infligent à l’armée régulière, qui se bat avec engagement et courage contre des «terroristes».

Aux organisations de défense des droits de l’homme qui rendent les soldats responsables de la mort de religieux, il estime que «toute accusation injuste sur nos forces devient de moins en moins supportable, surtout venant des institutions censées prendre du recul».

Il n’empêche que ces dernières semaines, ces ONG mais aussi la communauté internationale, ont appelé les parties à la retenue et insisté pour une résolution par un dialogue inclusif de la crise anglophone.

Maroc: L’amélioration des conditions de vie des citoyens au cœur de la 3ème phase de l’INDH

La troisième phase de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) 2019-2023 au Maroc sera incontestablement celle de l’amélioration des conditions de vie des citoyens, de la consolidation des valeurs de justice sociale et de la dignité, a affirmé le wali chargé de la coordination de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), Mohamed Dardouri.Présentant les différents axes de cette phase lors d’un atelier organisé ce mardi 20 novembre 2018,  en marge du 8ème Sommet Africités, qui se tient à Marrakech, le Wali a expliqué que cette phase, auquel un budget sera consacré de près de 1,7 milliard d’euros (18 milliards DH), sera articulé autour de deux objectifs. Il s’agit de préserver la dignité et améliorer les conditions de vie et de bâtir l’avenir en s’attaquant directement aux principaux freins au développement humain tout au long des étapes de la vie.

Le premier objectif sera décliné en deux programmes à savoir la réduction des déficits en infrastructures et services sociaux de base et l’accompagnement des personnes en situation précaire, alors que les programmes du deuxième objectif se focalisent sur l’amélioration du revenu et inclusion économique des jeunes et l’impulsion du capital humain des générations montantes.

Côté gouvernance, le wali a fait savoir que la gouvernance de l’INDH se décline à tous les niveaux et intègre le secteur privé et la société civile, ajouitant que les instances nationales impulsent la stratégie et assurent la convergence de l’action publique, tandis que les instances régionales, provinciales et locales assurent la planification et la mise en œuvre des programmes.

Pour ce qui est de l’encadrement de l’action de l’INDH et de ses partenaires, il est assuré par un programme pluriannuel de développement humain, qui est élaboré par le Comité provincial de Développement humain au terme d’un processus participatif. Il constitue, à ce titre, un cadre de référence et un outil de convergence pour tous les acteurs du développement humain.

Parmi les activités prévues par la 3ème phase de l’INDH, figure la tenue d’un Forum annuel de l’écosystème qui réunira toutes les parties prenantes avec une rotation annuelle de l’organisation entre les régions. Ce Forum s’assigne pour objectifs la revue se la performance et de l’impact, la revue de la prospective et des bonnes pratiques marocaines et internationales et la célébration des success stories.

De même, le Wali a annoncé la prochaine d’un Institut du Développement humain qui sera au service de la prospective et de l’innovation. Cette structure servira de base pour fédérer, sensibiliser et former les décideurs aux enjeux du développement humain et soutenir la recherche et mener des études prospectives.

Pour rappel, les deux précédentes phases de l’INDH, de 2005 à 2018, avaient mobilisé une enveloppe globale de près de 4 milliards euros (43 milliards de DH) dont 2,6 milliards d’euros (28 milliards DH) financés par l’INDH.

Les projets concrétisés dans le cadre de ces deux phases ont permis de réduire le déficit socio-économique dans le cadre des programmes visant la lutte contre la pauvreté en milieu rural. La première phase 2005-2011 comprenait 43 collectivités territoriales. Ce nombre est passé à 702 collectivités territoriales dans la seconde phase.

Il s’agit également de la lutte contre l’exclusion sociale en milieu urbain (264 quartiers dans la première phase puis 532 dans la deuxième phase) et de la lutte contre la précarité: venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, aux malades, aux personnes âgées, soutien de la réinsertion socio-économique en plus de la protection de l’enfance et des jeunes.

Aussi, ces projets ont porté sur des programmes de réhabilitation territoriale des zones isolées et difficiles d’accès ayant ciblé 3.300 douars et 22 provinces.

De 2005 à 2017, l’INDH a permis de réaliser 43.000 projets et activités ayant un impact sur la santé, la scolarisation, l’insertion sociale des jeunes, l’intégration économique et l’accompagnement de personnes en situation précaire.

La 2ème édition de Préventica Dakar prévue en novembre 2019

La deuxième édition de Préventica Dakar se tiendra en novembre 2019 ont annoncé, mardi à Dakar, ses organisateurs.« La deuxième édition de Préventica Dakar est prévue en novembre 2019. Pour cette édition, nous voulons rehausser le nombre des pays participants, innover dans les ateliers thématiques en se focalisant sur le transfert de technologies en matière de prévention des risques professionnels », a expliqué Assane Soumaré, Directeur général de la Caisse de sécurité sociale au cours d’une conférence de presse.

La première édition de Préventica Dakar tenue en octobre 2017 avait enregistré la participation de 20 pays, 96 exposants et 3282 participants.

Pour la deuxième édition, M. Soumaré a indiqué qu’une attention particulière sera réservée au secteur informel qui « constitue aujourd’hui un secteur très important dans le paysage économique du Sénégal, mais aussi un secteur à risque compte tenu du fait de l’exposition de tout ce corpus aux risques professionnels ».

La prochaine édition sera organisée par la caisse de sécurité sociale du Sénégal, en partenariat avec Préventica France Internationale.

« Avec la deuxième édition de Préventica Dakar, nous tablons sur une plus grande ouverture, une diversification scientifique avec des commissions liées à la santé, à la sûreté mais aussi à travers toutes les activités thématiques à caractère scientifique qui vont converger vers la maitrise globale des risques », a dit Eric DEJEAN-SERVIERE, Directeur de Préventica France Internationale.