Congo : l’ancien ministre André O. Salissa plaide non coupable

L’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2016, André Okombi Salissa, qui a comparu ce jeudi à la Session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville pour atteinte à la sureté de l’Etat et détention d’armes et munitions de guerre, a nié les chefs d’inculpation et souligné « être émotionné de la gravité des faits qu’il a entendus ».« J’ai réfuté depuis les enquêtes préliminaires jusqu’à la chambre d’accusation. Je ne connais rien (de ce qui m’est reproché) », a répondu l’accusé André Okombi Salissa au premier président de la Cour criminelle, Christian Oba, à la question de savoir s’il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés par la Cour ?

«  Au nom de ce pays qui m’a tout donné, au nom de la justice, au nom de la vérité, au nom de l’impartialité, au nom de la crédibilité de notre institution, vous allez me pardonner certains moments d’ignorance parce que je ne suis pas du domaine, mais l’article 243 du code pénal  dit que même s’il ya des conseils, c’est l’accusé qui doit s’expliquer et je voudrais solliciter  votre compréhension  chaque fois que j’ai besoin de faire la lumière pour essayer de déblayer le terrain », a plaidé l’accusé devant la Cour.

L’audience de ce 31 janvier a été marqué par la montée au créneau des conseils d’André Okombi Salissa qui ont exigé que les autorités gabonaises, notamment le président Ali  Bongo Ondimba, son neveu Okiéri en service au sein de la sécurité de la présidence gabonaise et le ministre de la défense du Gabon comparaissent devant la Cour .

D’après Me Yvon Eric Ibouanga, « la comparution des autorités gabonaises citées par l’accusation comme étant les personnes qui ont aidé financièrement et matériellement  l’accusé dans les faits qui lui sont reprochés, est parmi les points choquants de cette procédure. L’audition de ce trois personnages centraux  du Gabon constitue un préalable pour juger de cette affaire ».

Après un débat sans issue sur ces préalables de la défense de l’accusé, le président de la Cour, Christian Oba a levé l’audience et le procès va se poursuivre le 1er février  avec l’enquête sur la personnalité de l’accusé.

Quatre morts dans un choc de voitures à Conakry

Une collision entre un minibus et un camion remorque, survenue jeudi à Conakry, a fait quatre morts et plusieurs blessés.Le drame s’est produit aux environs de 6 heures du matin dans le quartier Coleah, situé non loin du centre-ville de la capitale guinéenne.

Pour le moment, on a aucune précision sur les causes de l’accident.

Sénégal : le Saes vent debout contre l’annulation de la remise de gilets à la presse

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), dans une déclaration dont APA a reçu copie jeudi, a fustigé « avec la dernière énergie » l’annulation de la cérémonie de distribution de gilets de presse destinés aux professionnels des médias pour la couverture de la campagne présidentielle qui démarre le 3 février 2019.La cérémonie de remise de gilets de presse, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, initialement prévue hier mercredi au Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), a été annulée « sur instruction de la Directrice » de cette école de journalisme « sans consultation préalable », a constaté le Saes.

Partant de là, le Saes se dit opposé à cette « décision qui va à l’encontre des valeurs fondamentales du journalisme comme la liberté d’expression » avant d’exiger le « respect intégral des franchises universitaires ».

Pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur, souligne le communiqué,  « la distribution de gilets de presse aux journalistes est un service à la communauté pour leur sécurité ».

Le Saes a aussi précisé que « ce don de gilets de presse s’inscrit dans la suite logique du partenariat entre le Cesti et l’Ambassade des Etats-Unis », avec notamment l’organisation récente d’un séminaire de formation en communication publique et institutionnelle destiné aux chargés de communication des institutions publiques.

En outre, le Saes a rappelé qu’en 2016, dans le cadre d’un partenariat, une activité relative au « projet d’appui aux professionnels des médias sur la transparence de la gouvernance des finances publiques et des ressources minérales », initialement prévue au Cesti, avait été délocalisée au centre Bopp » sur demande des autorités universitaires.

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur a ainsi attiré « l’attention de la communauté universitaire sur la répétition de telles dérives » dans cet espace.

Côte d’Ivoire: création d’une Autorité de régulation du transport intérieur

Une Autorité de régulation du transport intérieur (ARTI) en Côte d’Ivoire, visant à gérer l’écosystème et « mettre fin au désordre » observé dans le secteur du transport lagunaire, routier et ferroviaire, a été adopté mercredi en Conseil des ministres.« Le Conseil a adopté la création de l’Autorité de régulation du  transport intérieur (ARTI), créé en application du transport intérieur  », a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, à l’issue du Conseil des ministres. 

«  Elle est chargée de la régulation des transports intérieurs et est dotée  de pouvoirs de propositions, de conciliation, de sanction en vue de  lutter efficacement contre la fraude et mettre un terme au désordre  constaté dans le transport intérieur, notamment lagunaire, routier et  ferroviaire », a-t-il dit.

 La création de  l’Autorité de régulation du transport intérieur (Arti), soulignera-t-il,  consacre la distinction nécessaire entre la mission de régulation et  celle d’organisation du secteur des transports.  

Le  décret créé également une Autorité administrative indépendante dénommée  Grand mobilité.  Une mesure qui concourt à la mise en œuvre du schéma  directeur d’urbanisation, d’urbanisme du Grand Abidjan.

Cette  autorité administrative dans son volet transport vise à « améliorer la  mobilité urbaine dans le District d’Abidjan et les communes  environnantes », a fait observer le porte-parole du gouvernement  ivoirien. 

« La loi d’orientation du transport  intérieur a été réaménagée pour permettre la création d’une autorité  organisatrice de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan dénommé Grand  Abidjan mobilité », a-t-il poursuivi. 

L’autorité  administrative indépendante est notamment chargée de « réglementer et  de fluidifier le trafic, de développer les capacités du réseau du  transport public et de faciliter la mobilité de tous », a relevé M.  Sidi Touré, également ministre de la Communication et des médias.  

Le gouvernement ivoirien adopte un « statut particulier » pour les dockers

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un « statut particulier » pour les dockers répondant aux standars internationaux, a indiqué son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Il s’agit d’ « un décret portant statut particulier des dockers de  Côte d’Ivoire, en application de la loi portant code maritime », a dit  M. Touré, soulignant que « ce décret vise à améliorer les conditions de  vie et de travail des dockers ». 

Le dispositif  « redéfinit, conformément aux standards internationaux, les conditions  d’accès à la profession de docker, les modalités d’embauche, d’exécution  et de rupture des contrats de travail », a ajouté le porte-parole du  gouvernement. 

Le statut prévoit en outre «  divers avantages sociaux au profit des dockers notamment la formation  professionnelle continue, une assurance santé ainsi qu’ un fonds de  solidarité », a-t-il indiqué.   

La CEDEAO en croisade contre les mariages précoces

Les ministres chargés des questions du genre des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté une position commune pour mettre un terme aux mariages des enfants dans la région, a-t-on appris dans un communiqué publié mercredi par le département de la communication de la Commission de l’institution sous-régionale.Les ministres ouest-africains ont également fait une déclaration politique lors de la réunion ministérielle qui s’est tenue pendant le week-end dans la capitale nigériane à propos de l’adoption de la politique de la CEDEAO sur les enfants et de son plan d’action stratégique 2019-2023.

Au cours de la réunion, ils ont pris l’engagement «de promouvoir le maintien de tous les enfants dans des systèmes éducatifs de qualité formels ou alternatifs jusqu’à l’âge de 18 ans, de manière obligatoire, avec une progression vers la gratuité».

Les ministres ont par ailleurs demandé la conception de « politiques et programmes éducatifs tenant compte de la problématique homme-femme » tout en appelant à lutter contre les stéréotypes sexistes, à la violence sexiste et au mariage d’enfants.

Afin de garantir la protection des droits des enfants, les ministres ont également souligné la nécessité d’une coopération globale au niveau régional et national, afin de mobiliser un soutien financier et technique pour la planification, la mise en œuvre des lois et des politiques, le suivi et l’évaluation des mesures prises pour mettre fin au mariage des enfants.

Siga Fatima Jagne, la Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, a réitéré au cours de la réunion son engagement à mobiliser et allouer les ressources nécessaires pour traiter les multiples problèmes qui touchent les enfants en Afrique de l’Ouest.

« Les données disponibles montrent que la prévalence du mariage précoce dans l’espace CEDEAO est d’environ 42% chez les filles et de 3% chez les garçons, » a-t-elle fait savoir.

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Mohamed Fall, s’est félicité de l’adoption du cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance.

Congo : un projet vise l’employabilité de 4134 jeunes

La représentation du groupe de la Banque Mondiale (BM) au Congo, en partenariat avec le gouvernement congolais, a procédé mercredi à Brazzaville, au lancement officiel de la deuxième phase des formations en faveur de 4134 jeunes déscolarisés dans le cadre du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) en vue de leur insertion sociale.« Ce projet financé au départ par la Banque mondiale à hauteur de 32 millions de dollars pour atteindre 15 000 jeunes a été restructuré pour certaines contraintes financier et l’enveloppe réduite à 15 millions de dollars. Il ciblera environ 6500 jeunes, dont 1500 ont été formés au cours de la première phase entre 2016-2017 », a précisé la représentante résidente de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara.

 Selon elle, « à travers le PDCE et d’autres projets, la Banque mondiale conjugue ses efforts avec ceux du gouvernement pour relever les défis du Congo dans le domaine de l’éducation et de la formation.

« De ces  4134 jeunes déscolarisés, retenus après une sélection faite par tirage aléatoire, 1806 jeunes sont âgés de 17 à 30 ans, dont 643 filles, qui vont suivre une formation qualifiante. Il y a aussi 2292 jeunes adolescents âgés de 16 à 24 ans, dont 137 filles qui sont retenus pou un apprentissage auprès des maîtres artisans », a détaillé le coordonnateur du PDCE, Auxence Léonard Okombi.

« Votre formation vient à point nommé. Je demanderai à notre service public d’emplois de voir quels mécanismes mettre en place, une fois la formation terminée, pour permettre l’insertion de ces jeunes dans les différents secteurs d’activités (..) afin qu’ils intègrent la vie sociale », a déclaré le ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi.

Dans le cadre du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), il est prévu dans quelques jours le lancement d’une formation similaire à Pointe-Noire.

Affaire fausse nouvelle: les avocats du député ivoirien Alain Lobognon relèvent appel

Le Conseil du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison et 300.000 Fcfa d’amende par le tribunal d’Abidjan-Plateau, pour publication de fausse nouvelle via un tweet, a relevé mercredi appel, selon Me Alain Diarrassouba, l’un de ses avocats.« On a relevé appel aujourd’hui », a indiqué à APA Me Alain  Diarrassouba, qui estime que la décision du juge  « porte à croire que  c’est un verdict politique ». Et ce, du fait qu’ il n’ait pas tenu  compte de la saisine sur les exceptions.

Vu la  qualité d’ancien ministre de M. Lobognon, qui a occupé le portefeuille  du ministère des Sports, il ne devrait pas être jugé par ce tribunal  pour flagrant délit, au regard des dispositions de la loi, mais  l’affaire devrait être soumise à la Cour suprême, soutiennent ses  avocats. 

« Il y a manifestement un cas de déni  de justice », a martelé Me Alain Diarrassouba, faisant observer que la «  loi fait obligation » au juge de se prononcer sur les exceptions afin  de savoir s’il est compétent ou non pour trancher une affaire. 

Pour  le Conseil de M. Lobognon, le juge ne pouvait pas en outre joindre  l’exception au fond du dossier pour rendre sa décision sur cette  affaire. De cet fait, « c’est une décision qui ne reflète pas la réalité  des textes » de loi.  

Le député ivoirien est  jugé, selon le tribunal, dans le cadre d’une flagrance délit,  ce qui  l’exempte de son immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir  diffusé le 9 janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de  la République avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au  cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard  Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président  de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites  contre lui pour flagrant délit.

M. Lobognon a  été jugé mardi au tribunal d’Abidjan-Plateau, situé dans le centre des  affaires de la capitale économique ivoirienne. 

Tchad : les ONG soumises aux orientations de l’Etat (décret)

Les Organisations non gouvernementales (ONG) en activité au Tchad doivent, désormais, fonctionner suivant les orientations définies par l’Etat de même qu’elles devront accorder au sein de leur personnel plus de place aux Tchadiens, rapporte un décret paru dans une note publiée ce mercredi par le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne.Pour l’exécution de leur programme ou le financement des projets, les ONG doivent suivre les orientations du gouvernement et se garder d’investir dans certaines localités au détriment d’autres, souligne la note, ajoutant que le gouvernement tchadien s’engage, en retour, à leur assurer un environnement de travail propice à l’atteinte de leurs objectifs.

Ainsi, souligne la note du ministre, les ONG pourront jouir d’une libre circulation, de l’octroi de visa pour leur personnel expatrié et de la mise à leur disponibilité d’informations.

S’expliquant sur ce nouveau décret axé sur le cadre juridique régissant l’activité des ONG, Issa Doubragne a affirmé que le premier décret qui date de 1989 était devenu « obsolète et statique alors qu’il devait évoluer au gré des contingences et des circonstances en vue de répondre efficacement aux nouvelles exigences de développement et celles liées aux différentes crises humanitaires que le Tchad a connues ».

Et le ministre d’ajouter que le précédent décret comportait des insuffisances et lacunes qu’il fallait combler en vue de renforcer les pouvoirs régaliens de l’Etat en matière de suivi, de contrôle, de coordination et d’organisation des activités des ONG internationales.

Partant de là, le nouveau décret insiste, entre autres points, sur le mode de recrutement, de responsabilisation, de formation et d’expatriation du personnel national, affirmant la nécessité de lui accorder un bon traitement.

Nouvelle manifestation de colère de victimes à Abobo au Nord d’Abidjan contre l’acquittement de Gbagbo

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts, ont manifesté une nouvelle fois leur colère, mercredi à Abobo, ( unquartier populaire au Nord d’Abidjan favorable à Alassane Ouattara) contre l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo prononcé par la Cour pénale internationale ( CPI) mi-janvier.Majoritairement des femmes, ces manifestantes ont érigé ça et là des barrages au « carrefour Banco et Anador» de cette commune, perturbant ainsi la circulation sur cet axe routier. « Si Gbagbo est innocent, qui a assassiné les femmes ? », « CPI, souvenez-vous des femmes assassinées », pouvait-on, entre autres, lire sur des écriteaux brandis par ces manifestantes.

 Le 16 janvier dernier, une première manifestation de mécontentement de victimes de la crise postélectorale ivoirienne s’était tenue dans cette commune contre l’acquittement de M. Gbagbo. 

Malgré leur «acquittement» et leur « libération immédiate» prononcé à la mi-janvier par la chambre de première instance de la CPI, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont maintenus en prison après un appel du procureur.

En effet, le 18 janvier dernier,  la chambre d’appel de la CPI, a ordonné le maintien en détention des deux hommes jusqu’au 1er février prochain (vendredi) où une audience est prévue.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 par la CPI pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Congo : neuf milliards f cfa requis pour le 5ème recensement de la population

Le gouvernement congolais recherche près de neuf milliards f cfa pour la réalisation de son cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), selon la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka Babakas.« Neuf milliards f cfa sont nécessaires pour le 5ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH). Contrairement aux opérations précédentes de recensement financées sur fonds publics majoritairement, la réalisation de ce 5ème RGPH intervient dans un contexte marqué par la rareté des ressources financières », a déclaré Mme Ingrid Ebouka Babakas, mardi à Brazzaville, lors de la session inaugurale la commission nationale de ce recensement.

« Pour  la réalisation de ce cinquième recensement qui oblige le Congo à mobiliser une somme de plus de 9,1 milliards f cfa, le gouvernement congolais un appui substantiel et multiforme des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement », a poursuivi la ministre du Plan, de la Statistique  et de l’Intégration  régionale.

Selon Ingrid Ebouka Babakas, la réalisation de ce cinquième recensement général de la population et de l’habitat répondra aux besoins en informations chiffrées pour mesurer notamment les progrès réalisés dans l’amélioration de la qualité de vie des citoyens congolais. Il fournira une gamme d’indicateurs multisectoriels recherchés pour les décideurs, les partenaires au développement, les chercheurs et autres utilisateurs pour leurs besoins spécifiques.

Les quatre premiers recensements de ce genre ont été réalisés en 1974, en 1984, en 1996 et 2007.

Des députés ivoiriens empêchés par la police d’assister à un procès de leur collègue

Des éléments de la police nationale ivoirienne ont empêché mardi des dizaines de députés d’assister au procès de leur collègue, Alain Lobognon, accusé de divulgation de « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux.A l’entrée du Palais de justice d’Abidjan-Plateau, situé dans le  centre des affaires de la capitale économique ivoirienne, étaient postés  des agents de police, qui ont interdit en fin de matinée les députés,  d’avoir accès à l’institution judiciaire.

Et  ce, durant une demi-heure. Arrivés devant le palais de justice autour de  12h30, des dizaines de députés étaient bloqués, avec leur apparat, sous  un soleil accablant. Jusqu’autour de 13h00, heure prévue pour le procès,  ils n’avaient toujours pas accès à l’édifice.  

Remontés,  les députés ont décidé de se retirer. Faisant mouvement vers le siège  de l’Assemblée nationale, ils ont été rejoints par un lieutenant aux  fins de rebrousser chemin pour prendre part à l’audience, chose qu’ils  ont esquissé. Toutefois, deux députés étaient aperçus au procès.

«  Il faut arrêter d’enfreindre à la démocratie (…). Je pense que ce  procès de la honte est la preuve que la démocratie est en train de  prendre du recul », a dit à la presse Gnangadjomon Koné, député de  Dianra (nord ivoirien), devant le palais de justice.  

«  Nous voulons dire combien de fois nous sommes frustrés et offusqués que  des députés de la Nation soient empêchés d’entrer au palais de justice  », a-t-il lancé,  avant d’ajouter : « on sait qu’étant habillés en  apparat de député, on ne vient pas pour faire de la violence ».   

Malgré  la « passivité » des parlementaires, « on nous empêche d’entrer pour  aller assister à ce procès ; ce que nous réclamons, c’est le respect de  l’Etat de droit, de la Constitution et de la démocratie », a-t-il  poursuivi.  

Le procès du député Alain Lobognon  s’est tenu de 13h15 GMT à 17h15, soit quatre heures de temps. Le  tribunal l’a condamné à 1 an d’emprisonnement et une amende de 300.000  Fcfa. Son Conseil a décidé de faire appel dès mercredi. 

Fausse nouvelle: le député ivoirien Alain Lobognon condamné à 1 an de prison

La justice ivoirienne a condamné mardi le député Alain Lobognon à un an d’emprisonnement pour divulgation de « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux, à l’issue d’un procès au palais de justice d’Abidjan-Plateau où des députés ont été empêchés par la police d’avoir accès à ce procès de leur collègue.Le tribunal déclare M. Lobognon « coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à 12 mois d’emprisonnement », a dit le juge Cissoko Amourlaye, au terme d’un procès qui a débuté à 13h15 GMT pour s’achever à 17h15, soit quatre heures de temps.

Le député ivoirien est jugé, selon le tribunal, dans le cadre d’un flagrant délit,  ce qui l’exempte de son immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir diffusé, le 9 janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de la République avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au cours d’une conférence de presse, le procureur de la République  Richard Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du  président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des  poursuites contre lui pour flagrant délit.

En détention depuis le 15 janvier 2019, après avoir répondu à une convocation, le député de la circonscription de Fresco (sud-ouest), a comparu ce mardi devant le tribunal. Le procureur de la République s’est mué en ministère public.

Il a de prime à bord du procès demandé au député Lobognon d’ôter son écharpe aux couleurs du drapeau national, qu’il avait arboré sur un costume bleu sombre, perché à la barre. Après de âpres échanges, le parlementaire a enlevé son apparat par « respect » pour la juridiction.

Le Conseil de M. Lobognon était composé de huit avocats dont Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex-ministre de la Communication sous l’actuel chef de l’Etat. Les avocats ont soulevé plusieurs exceptions, entre autre la décision de suspension de la poursuite émise par le bureau de l’Assemblée.

Ils ont en outre fait savoir que M. Lobognon, en tant qu’ancien ministre des Sports, ne pouvait être poursuivi pour flagrant délit comme le prescrit la loi. Le tribunal a décidé de tabler sur le fond de l’affaire, ce qui a heurté les avocats qui se sont retirés de la salle d’audience.

Pour le Conseil de M. Lobognon, le tribunal devrait impérativement vider la saisine d’exception avant les débats sur le fond de l’affaire. Seul devant les juges, le député ivoirien a évité de se prononcer sur le tweet, mais a évoqué des arguments d’une « détention arbitraire ».

« Nous sommes à un procès politique », a déclaré à la barre le député Lobognon. En réplique, le procureur a relevé que ce sont des faits matériels, avant d’insinuer que le bureau de l’Assemblée ne peut requérir une suspension des poursuites, mais seule la Chambre dont le député est membre.

L’avocat de la défense,  Me Messan Tompieu, avait fait savoir que pendant la période des vacances parlementaires, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale donne la possibilité de mettre en place une « Commission spéciale » pour examiner la poursuite contre le député, ce qui a été fait.

Le juge-président,  Cissoko Amourlaye, a rejeté les arguments d’exception soulevés par le Conseil de M. Lobognon. Pour Me Raoul Gohi Bi, avocat de la défense, la loi « impose » au tribunal de vider la saisine des exceptions avant de juger le fond d’une affaire.

« C’est une décision, nous la respectons, mais nous ne la partageons pas. Nous allons la soumettre à la censure de la Cour d’appel » mercredi, a-t-il laissé entendre. Pour Me Affoussiata Bamba-Lamine, « c’est un procès politique ».

Il s’agit d’un « procès politique parce que c’est un proche de M. Soro et il dénonce une tentative de troisième mandat » du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a-t-elle estimé, dans une déclaration à la presse, après le procès.

Un député ivoirien jugé mardi pour divulgation de «nouvelle fausse»

Le député ivoirien Alain Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, incarcéré mi-janvier pour divulgation de « nouvelle fausse» sera jugé mardi à Abidjan, a annoncé, lundi à APA, son avocat.« Je confirme que M. Lobognon sera devant le juge mardi pour son procès. Je l’ai rencontré ce matin (lundi). Il a un très bon moral et il est prêt comme toujours», a confié à APA, son avocat,  Me Mamadou Diarrassouba dans un entretien téléphonique.

«Nous avons les éléments nécessaires pour le défendre », a ajouté le Conseil de M. Lobognon, estimant que la détention de son client est une « cabale qui est complètement illégale et irrégulière».

Ce procès du député Alain Lobognon va s’ouvrir dans une atmosphère politique délétère entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.

En effet, le chef de l’État ivoirien a annoncé dans la matinée de ce lundi, que M. Soro démissionnera de la tête de l’institution parlementaire ivoirienne en février.

Ce dernier, bien qu’élu au parlement sous la bannière du parti présidentiel et encore vice-président du parti d’Alassane Ouattara, a boudé le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix (RHDP) regroupant les partis membres de la coalition au pouvoir qui s’est tenu samedi à Abidjan.

Cette absence de M. Soro à ce conclave n’a été du goût du camp présidentiel ivoirien. Le député de Fresco (Sud-ouest ivoirien) Alain Lobognon poursuivi pour divulgation de nouvelle fausse a été mis sous mandat de dépôt le 15 janvier dernier par le parquet d’Abidjan selon la procédure de flagrant délit et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA).

Il est notamment reproché à M. Lobognon d’avoir publié sur twitter que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire poursuivi pour détournement de deniers publics.

Une information considérée erronée par le procureur de la République et qualifiée de « nouvelle fausse » ayant engendré des manifestations.

Les syndicalistes botswanais demandent la libération des manifestants zimbabwéens

La Fédération des syndicats du Botswana (BFTU) a déclaré, lundi, avoir adressé une correspondance au président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, pour lui demander de libérer les personnes récemment arrêtées pour avoir manifesté contre la flambée des prix du carburant.Le secrétaire général de la BFTU, Thusang Butale a déclaré qu’ils ont écrit au président zimbabwéen pour condamner la situation économique dans le pays de l’Afrique australe. Une copie de ladite correspondance a été envoyée à l’ambassade du Zimbabwe au Botswana et au bureau des droits de l’homme à Genève.

«Nous invitons le gouvernement du Zimbabwe à rétablir un climat social apaisé sans faire usage de la violence et de l’intimidation, à garantir la sécurité de tous les manifestants et à libérer immédiatement et sans condition les personnes arrêtées, notamment le secrétaire général du Congrès des syndicats du Zimbabwe (ZCTU), Japhet Moyo, ainsi que le Président de l’entité Peter Mutasa », a déclaré Butale.

«Nous appelons le gouvernement du Botswana et les dirigeants de la SADC à mettre pression sur le gouvernement zimbabwéen. Le Botswana est un voisin direct du Zimbabwe et, conformément à nos idéaux et à notre éthique, nous ne pouvons pas tourner le dos aux voisins quand ils sont dans le besoin », a-t-il conclut.

Vive tension à Lubumbashi, sud de la RDC

La tension était toujours vive lundi à Lubumbashi, la seconde ville du pays située au sud de la RD Congo, suite à la mort dimanche de trois étudiants et d’un policier, selon le bilan contenu dans un communiqué de la présidence de la République diffusé sur les antennes de la télévision nationale.Un habitant de Lubumbashi joint au téléphone par APA rapporte avoir vu marcher lundi matin au centre-ville du chef-lieu de la province du Haut-Katanga des groupes d’étudiants auxquels se sont des badauds et des délinquants qui commettaient quelques actes de vandalisme sur leur passage.

Selon le communiqué de la présidence de la République, ces étudiants ont trouvé la mort suite à des incidents provoqués par un colonel de
la police qui a ordonné de tirer sans sommation sur des étudiants qui réclamaient le rétablissement du courant électrique et de l’eau, coupés depuis trois jours sur le site du campus universitaire.

Ils réclamaient également le réajustement des frais académiques annoncé par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire qui doit être entendu sur ce fait, selon la présidence de la République.

La mesure portant réajustement de ces frais a quant à elle été d’ores et déjà suspendue, a-t-on indiqué. D’autres sources établissement cependant un bilan de deux morts à la suite de ces incidents, à savoir une étudiante tuée par balle perdue et un policier écrasé par un véhicule, en plus de plusieurs blessés dont certains grièvement.

Aux dernières nouvelles, la Société nationale d’électricité (SNEL) a annoncé avoir rétabli l’électricité sur le site du campus universitaire de Lubumbashi.

Pendant ce temps, le gouverneur du Haut-Katanga, Célestin Panda Kapopo présidait ce lundi une réunion du conseil provincial de sécurité consacrée à cette affaire.

La ville de Lubumbashi est considérée comme l’un des fiefs de l’opposant vivant en exil, Moïse Katumbi, qui avait soutenu le candidat Martin Fayulu lors de la présidentielle du 30 décembre 2018 remportée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Quinze Burkinabè décèdent dans un accident en Côte d’Ivoire

Quinze Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu samedi à Kaouara (au nord de la Côte d’Ivoire), annonce dimanche un communiqué du gouvernement burkinabè parvenu à APA.Le communiqué signé par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou renseigne que le bilan provisoire fait état également de «sept blessés graves, évacués dans les structures sanitaires de Korhogo en république de Côte d’Ivoire».

Selon le document, l’accident s’est produit le samedi 26 janvier 2019 aux environs de 5 heures, lorsqu’un camion en provenance du Burkina Faso et transportant du bétail, est entré en collision avec un mini car de transport de passagers à Kaouara en territoire ivoirien. 

«L’Ambassade et les Consulats du Burkina en Côte d’Ivoire, en concertation avec les autorités ivoiriennes, ont pris les dispositions et les diligences nécessaires pour l’identification et la prise en charge des victimes», note le communiqué gouvernemental.  

Par la même voie, le gouvernement burkinabè présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. 

Les militaires soupçonnés de tentative d’assassinat de Biague Nam Tam demandent réparation

Les dix militaires Bissau-guinéens soupçonnés d’avoir tenté d’assassiner le chef d’état major général des forces armées, Biagué Na Ntan, demandent ce samedi une réparation à l’État bissau-guinéen en raison des dommages causés après que la Cour suprême de justice (STJ) ait ordonné la libération immédiate de suspects, a travers l’accord n ° 12/2018.Il s’agit de dix officiers militaires a savoir: Buota N’yéte, Maurício Félix, Aribi N’fodi, Joaquim Sia, Bifere Obna Mana, Albino Sanhá, Adulai Djarga Baldé, Madja Bodjam, Cufete Manga et Fugna Mbana, arrêtés pendant onze mois au moment où l’enquête se poursuivait par le tribunal militaire sur le plan d’assassinat présumé de Biagué Na Ntan.

Selon l’avocat des suspects, Ricardino Nancassa, l’enquête menée par le tribunal militaire n’a pas été en mesure de prouver ses accusations à l’encontre de ses clients, de sorte que le juge d’instruction a décidé de classer définitivement le dossier et que, par conséquent, la chambre criminelle de la Cour suprême a ordonné la libération de suspects en détention provisoire dans les cellules de la base aérienne de Bissau.

Ricardino Nancassa lors d’une conférence de presse, a dénoncé les mauvais traitements infligés à ses clients. Pour cette raison, il propose de porter plainte devant la Cour suprême contre l’État bissau-guinéen afin d’exiger réparation pour ses clients. « Nous envisageons de déposer une plainte pénale, chaque étape prend son temps, mais la loi dans ce cas, nous donne de nombreux outils pour faire valoir notre droit.

L’État major des armées a causé des dommages à ces soldats, durant les onze mois de prison! Leurs enfants, leurs femmes et amis ont souffert et ils ont souffert sur leur peau. Toutes les accusations portées par le bureau du procureur du tribunal militaire ont été annulées. Aujourd’hui, ces 10 soldats sont en liberté « , a déclaré Ricardino Nancassa.

Côte d’Ivoire : 13 morts dans un accident de la circulation dans l’extrême Nord du pays

Treize personnes ont été tuées, tôt samedi aux environs de 7h42 minutes (heure locale et Gmt) dans un accident de la circulation à 10 kilomètres de Ouangolodougou dans l’extrême-Nord ivoirien sur la route du Burkina Faso, a appris APA de source officielle.« Le centre de secours secondaire de Ferkéssédougou ( Nord) dépendant de la 6ème compagnie de Korhogo ( Nord) est alerté sur la route du Burkina Faso à 10 km après Ouangolodougou pour un accident de la circulation impliquant un car de transport et un camion de bétail. Le bilan définitif est de 13 décès et 26 victimes (blessés légers) évacuées à l’hôpital général de Ouangolodougou », rapporte le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) dans une note d’information.

L’année 2018 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 19.968 interventions du GSPM dans le pays dont 12 974 accidents de la circulation (représentant 64,97% des interventions).

 Quelque 27.164 victimes ont été enregistrées dont 837 décès. Selon l’Office de la sécurité routière (OSER), 95% des accidents de la circulation qui surviennent en Côte d’Ivoire sont dus à des facteurs humains.

Décès à Abidjan de Dr René Kouassi, directeur des affaires économiques de l’UA

Le directeur du département des Affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (UA), René N’Guettia Kouassi, est décédé le 13 janvier 2019 à Abidjan, a indiqué vendredi le directeur de Cabinet adjoint du président de la Commission de l’UA, Tordeta Rabebaye.« Je voudrais au nom du président de la Commission de l’UA, Moussa  Faki Mahamat (annoncer) la nouvelle du décès du Dr René Kouassi,  directeur des Affaires économiques de la Commission de l’UA survenu ici à  Abidjan le 13 janvier 2019 », a dit Tordeta Rabebaye. 

Le  directeur de Cabinet adjoint du président de la Commission de l’UA,  Tordeta Rabebaye, s’exprimait, à Abidjan, à l’occasion d’un atelier de  haut niveau de l’organisation sur la mise en œuvre de l’agenda 2063 et  de son premier plan décennal.  

Ce départ,  ajoutera-t-il, « a particulièrement bouleversé le personnel de la  Commission ». M. Rabebaye  a « au nom du président de la Commission prié  le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire ainsi que la famille  du disparu d’accepter les condoléances les plus attristées » de l’Union.

Il  a en outre exprimé « la compassion de l’ensemble du personnel de la  Commission de l’Union africaine et des autres organes de l’organisation  », dans une  déclaration, devant un partererre de personnalités  ivoiriennes. 

Dr René Kouassi a servi au sein  de la Commission de l’UA, il y  plus de 10 ans. Il a dirigé le  département des Affaires économiques dans l’élaboration de plusieurs  programmes en vue de favoriser le libre-échange, l’intégration et le  développement en Afrique.

Docteur en économie  du développement, René N’Guettia Kouassi, est auteur de plusieurs  ouvrages dont « Les chemins du développement de l’Afrique » ou encore «  L’Afrique : Un géant qui refuse de naître ». 

Une explosion dans une mine fait 15 morts au Ghana

Quinze personnes ont péri dans la communauté de Gbane, dans la région du nord-est du Ghana, alors qu’elles se livraient à l’exploitation minière illégale, a appris APA jeudi.Les mineurs ont été tués dans une explosion dans la mine qui s’est produite aux petites heures de mercredi matin.

Les mineurs auraient inhalé des gaz toxiques provenant de l’explosion.

Treize corps ont été retirés de la fosse dans un premier temps, mais le nombre de morts est passé à 15.

Le gouvernement ghanéen avait auparavant interdit les activités minières illégales dans le pays, mais il a récemment levé cette interdiction après avoir rationalisé ces activités.

Procès de Gbagbo à la CPI: «l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas de parti pris» (Ministre)

L’Etat de Côte d’Ivoire « n’a pas de parti pris» dans les procédures judiciaires de la Cour pénale internationale (CPI), notamment dans le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé devant cette juridiction, a déclaré mercredi à Abidjan, Sansan Kambilé, le garde des sceaux, ministre ivoirien de la justice et des droits de l’homme.«L’État de Côte d’Ivoire n’a nullement participé, ni à la détermination des témoins, ni à la détermination des preuves, ni à quoi que ce soit dans ce procès. Nous en tant qu’Etat, on n’a pas de parti pris. On n’intervient nullement dans la recherche des preuves ou dans la recherche des incriminations idoines pour permettre de condamner telle ou telle personne », a expliqué M. Kambilé à la presse au terme d’un conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Cependant, le ministre de la justice a fait remarquer que l’Etat de Côte d’Ivoire est tenu de coopérer avec cette institution judiciaire internationale. « Nous sommes tenus de coopérer. C’est-à-dire lorsque la CPI nous demande de faciliter le voyage de telle ou telle personne, nous le faisons (…)», a-t-il précisé.

Parlant du séjour en terre ivoirienne de Paolina Massidda, l’avocate des  victimes participant au procès de M. Gbagbo, M. Kambilé a fait savoir  qu’elle est venue voir les victimes (ses clients) et non le gouvernement  ivoirien.

 En conférence de presse mercredi dans la matinée, cette dernière a soutenu que la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé « n’est pas définitive». « La décision d’acquittement de MM. Gbagbo et Blé n’est pas définitive. La chambre d’appel a le pouvoir de maintenir les deux accusés en prison malgré leur acquittement », a indiqué Me Paolina relevant que ses clients sont certes « profondément déçus, mais confiants ».

Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et son coaccusé après un appel du procureur de cette juridiction contre « l’acquittement et la libération immédiate » des deux hommes prononcés le 15 janvier dernier par la Cour.

La « libération immédiate»  des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience de nouveaux arguments pour soutenir sa requête. Laurent Gbagbo et Blé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Hausse du taux de chômage chez les jeunes botswanais (Rapport)

Environ 25% des jeunes du Botswana n’ont pas encore trouvé d’emploi, révèlent les données publiées mercredi par le service des statistiques du Botswana.Selon les statistiques qui couvrent la période 2017-2018, le chômage a augmenté par rapport à la période 2015-2016, où il se situait autour de 20%.

Le rapport note que ceux qui sont classés dans la catégorie des jeunes sont âgés de 15 à 35 ans.

L’enquête multisectorielle auprès des ménages du Botswana a également révélé que la tranche d’âge le plus touchée est celle des 18-19 ans ainsi que celle des 20-24 ans, dont les taux de chômage sont respectivement estimés à 48,1% et 37,3%.

Selon le niveau d’instruction, ceux qui n’ont obtenu qu’un certificat d’études secondaires sont les plus touchés par cette situation difficile, représentant 42% de l’ensemble des jeunes chômeurs.

La jeunesse ouest-africaine invitée à lutter contre le blanchiment de capitaux

Le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba et des officiels sénégalais ont invité, mercredi à Dakar, la jeunesse ouest-africaine à s’impliquer dans la Lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT).S’exprimant à l’ouverture de la 11ème édition de la Journée Portes Ouvertes du GIABA, Kimelabalou Aba a demandé à la jeunesse d’Afrique de l’ouest à faire sienne la LBC/FT, soulignant que ces jeunes sont exposés à « toute une série de risques : risques liés à la difficulté de trouver un emploi, difficultés d’insertion sociale et politique, de transferts de compétences et de savoirs, et surtout des risques liés à sa forte vulnérabilité par rapport aux crimes économiques et financiers ».

« L’Afrique de l’Ouest à l’instar de plusieurs régions d’Afrique fait face depuis plusieurs années à la criminalité transnationale organisée », a dit M. Aba dans son discours dont APA a obtenu copie.

Pour lui, « cette criminalité multiforme qui se manifeste à travers la perpétration d’activités illicites telles que les trafics de tout genre, la corruption, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme pour ne citer que celles-là, constitue l’une des sources les plus pernicieuses d’insécurité et l’un des fléaux qui menacent le plus la paix sociale, la sécurité des personnes, la stabilité politique et le développement économique, social et culturel des pays de la sous-région ».

Cette année, le thème de la Journée Portes Ouvertes du GIABA est « le rôle de la jeunesse dans la lutte contre le BC/FT ».

Poursuivant, Kimelabalou Aba a indiqué que dans le cadre de ses missions, le GIABA entreprend également des activités de plaidoyer et de sensibilisation aussi bien au profit des autorités étatiques que des acteurs non-étatiques tels que les acteurs de la société civile, les leaders religieux et surtout les jeunes.

Lui emboîtant le pas, Ramatoulaye Gadio Agne, présidente de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) et correspondante nationale du GIABA, a dit que l’organisation de cette journée répond au besoin de relever un certain nombre de défis liés principalement à la connaissance limitée par certaines couches de la population, des phénomènes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et autres crimes connexes ainsi que de leurs conséquences.

« Le choix porté sur la jeunesse s’explique notamment par l’importance démographique de cette composante de la population, son dynamisme et sa capacité à développer ou à soutenir les initiatives de prévention des activités criminelles », a dit Mme Agne.

De son côté, Gabriel Luciano Pereira, Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat du Sénégal a invité la jeunesse ouest-africaine à identifier les modalités pratiques et les procédés opératoires pour « non seulement mener un travail de plaidoyer, mais également avoir des arguments solides pour se protéger » contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

Prétendues menaces de magistrats : le Garde des sceaux invite à saisir le Conseil supérieur de la magistrature

Le Grade des sceaux, ministre ivoirien de la justice et des droits de l’homme, Sansan Kambilé a regretté, mercredi, la déclaration des magistrats dénonçant une intrusion de l’appareil étatique dans les affaires judiciaires, invitant les magistrats à saisir la Conseil supérieur de la magistrature.« Dans la constitution (…) Il est clairement indiqué que lorsque le  juge  estime son indépendance  clairement menacée, il doit saisir le Conseil supérieur de la magistrature », a rappelé au terme du Conseil des ministres, Sansan Kambilé.

Pour ce magistrat hors hiérarchie, cette déclaration n’honore pas sa corporation d’origine. «La constitution prévoit des mécanismes, il faut y  recourir plutôt que des déclarations dans la presse », a proposé M. Kambilé qui insiste que « beaucoup d’efforts sont faits  par le chef d’Etat et le gouvernement  pour  faire en sorte que les magistrats soient dans les conditions  psychologiques, matérielles et morales   satisfaisantes ».

 En ce qui concerne les mutations sanctions également évoquées dans cette déclaration, le ministre en charge de la justice, se référant  à l’article 126 de la Constitution indique  que «  le Conseil supérieur  de la magistrature donne son avis conforme sur la promotion et la mutation  des magistrats du siège ». «Il ne peut y a avoir de mutations sanctions », a-t-il conclu.

Dans un communiqué diffusé récemment, l’Union nationale des magistrats de Côte d’Ivoire et l’Association syndicale de la magistrature ont dénoncé des menaces de l’exécutif à l’encontre de ces acteurs de la justice.

 Cette déclaration intervient dans un contexte où des députés notamment Jacques Ehouo (Plateau) et l’ex-ministre Alain  Lobognon  (Fresco)  sont poursuivis devant la justice.

L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé «n’est pas définitif» (Me Paolina Massidda)

La décision d’acquittement de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé «n’est pas définitive», a soutenu, mercredi à Abidjan, Me Paolina Massidda, avocate légale des victimes dans ce procès de MM Gbagbo et Blé Goudé.En visite dans la capitale économique ivoirienne pour expliquer à ses clients leur situation dans ce procès, Me Massidda a fait cette déclaration au cours d’une conférence de presse. « (…) Les victimes sont profondément déçues, mais elles sont confiantes », a-t-elle affirmé, expliquant que «la chambre d’appel, a le pouvoir de maintenir Laurent Gbagbo et Blé Goudé en prison malgré leur acquittement ».

Selon  Me Paolina qui dit avoir rencontré les victimes participant à ce  procès, ces dernières ne sont pas favorables à une éventuelle libération  de l’ex-président ivoirien. 

«  Si l’acquittement des deux accusés est confirmé, les victimes  n’auront aucun droit à réparation. Donc, nous allons plaider pour la  nécessité du maintien en détention de M. Gbagbo. Mais, si sa libération  est confirmée en appel,  nous plaiderons une libération sous condition»,  a-t-elle fait savoir. 

 Poursuivant, elle a estimé que l’engagement de  MM. Gbagbo et Blé Goudé de ne pas se soustraire à la justice s’ils sont  libérés et autorisés à regagner la Côte d’Ivoire  « n’a pas de force  légale ».

Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et de son coaccusé, Blé Goudé après un appel du procureur de cette juridiction contre l’acquittement et la remise en liberté immédiate des deux hommes prononcés mardi dernier par la Cour.

La «libération immédiate » des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience, de nouveaux arguments pour soutenir sa requête.

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne ont manifesté leur colère à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire après l’annonce de cet «acquittement» et de cette «libération immédiate» de l’ancien président ivoirien.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Fuyant des violences, 6000 Nigérians se réfugient au Tchad (HCR)

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé, dans un communiqué parvenu mardi à APA, qu’une « nouvelle violence » au nord-est du Nigéria a forcé « environ 6.000 » Nigérians, pour la plupart des femmes et des enfants, à fuir pour chercher refuge au Tchad.« Depuis le 26 décembre dernier, lorsque des affrontements ont éclaté entre les forces gouvernementales du Nigéria et des groupes armés dans la ville de Baga près de la frontière avec le Tchad, environ 6.000 réfugiés auraient déjà fui l’État nigérian de Borno en proie à des troubles », écrit le HCR dans le communiqué.

Le document précise que ces personnes ont traversé, en « trois heures (…) le lac en bateau à la pagaie pour rejoindre le village tchadien de Ngouboua situé sur les rives du lac Tchad, à 20 kilomètres de la frontière avec le Nigéria ».

Selon les témoignages recueillis par les « équipes » de l’organisme onusien, « les réfugiés fuient pour sauver leur vie après des menaces de représailles et d’intimidation suite à des attaques perpétrées par des militants ».

Par ailleurs, indique le communiqué, le HCR et les autorités tchadiennes procèdent actuellement à l’enregistrement et à la vérification des nouveaux arrivants pour évaluer leurs besoins d’assistance.

« Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour fournir rapidement des abris et d’autres formes d’assistance aux arrivants, et notamment les personnes les plus vulnérables. Actuellement, les nouveaux arrivants sont hébergés dans des abris collectifs », rapporte le HCR.

55% des nouveaux arrivants « sont mineurs », précise l’instance onusienne annonçant dans la foulée qu’elle «distribue des articles de secours – notamment des couvertures, des nattes de couchage et des moustiquaires – et les réfugiés reçoivent des repas chauds ».

A l’intérieur du Nigéria, les « mêmes affrontements » ont déjà contraint des dizaines de milliers de civils à fuir, avec « plus de 30.000 personnes » arrivées à Maiduguri.

« Ce nombre dépasse la capacité initiale d’accueil des camps existants de déplacés. Les nouveaux arrivants ont besoin d’aide humanitaire – notamment des abris, de la nourriture, de l’eau et des systèmes d’assainissement », indique le HCR, réitérant par ailleurs « son appel aux pays de la région afin qu’ils maintiennent leurs frontières ouvertes aux réfugiés fuyant l’insécurité au Nigéria ».

CPI: la représentante des victimes au procès de Gbagbo à Abidjan pour parler de la situation de ses clients

La représentante légale des victimes au procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale ( CPI), maître Paolina Massidda, parlera mercredi à Abidjan de la situation de ses clients dans cette procédure, a appris APA mardi de source officielle.Selon une note d’information transmise à APA, Maître Paolina qui séjourne en Côte d’Ivoire, animera une conférence de presse mercredi à Abidjan. Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et de son coaccusé, Blé Goudé après un appel du procureur de cette juridiction contre l’acquittement et la remise en liberté immédiate des deux hommes prononcés mardi dernier par la Cour.

La «libération immédiate » des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience, de nouveaux arguments pour soutenir sa requête.

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne ont manifesté leur colère à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire après l’annonce de « l’acquittement» et de la «libération immédiate » de l’ancien président ivoirien.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Maroc : le Tribunal de Rabat lance un mandat de recherche à l’encontre d’un journaliste d’Al Jazeera

Le parquet près le tribunal de première instance de Rabat, a émis récemment un mandat de recherche à l’encontre du journaliste de la chaîne d’information en continu, Al Jazeera, l’Egyptien Ahmed Mansour.Selon des sources judiciaires, citées lundi par les médias électroniques marocains, le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat a émis ce mandat de recherche à cause de la non-présence du journaliste égyptien aux audiences du procès intenté contre lui par une citoyenne marocaine pour non authentification de son mariage avec elle.

Les mêmes sources ont indiqué que le journaliste Mansour, qui anime l’émission « Sans Frontières » à la chaîne qatarie, n’avait assisté à aucune audience du tribunal, ce qui a poussé au lancement d’un mandat de recherche à son encontre.

L’affaire avait éclaté en 2015 lorsqu’Ahmed Mansour s’était présenté, lors d’un congrès du Parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), pour demander le mariage de la plaignante, qui exerce à la Direction marocaine des Impôts.

Selon la plaignante, le mariage aurait été célébré en catimini, et le couple aurait passé sa lune de miel à Paris et à Istanbul, selon les informations véhiculées par la presse, avant de découvrir qu’elle avait été victime d’une escroquerie de son « mari », qui avait auparavant scellé des unions de la sorte.

Pont Gambie-Sénégal:effervescence à Farafenni avant l’inauguration de l’ouvrage

La ville frontalière gambienne de Farafenni est en pleine effervescence ce lundi matin, à quelques heures de l’inauguration par les présidents de la Gambie et du Sénégal d’un pont qui enjambe un bras de fleuve séparant les deux pays.Peuplée d d’environ 30.000 habitants et située à 116 km à l’est de Banjul, la capitale gambienne, Farafenni baigne depuis samedi soir dans une ambiance colorée, entretenue par les nombreux groupes culturels qui s’y produisent et la forte mobilisation des résidents, occupés à embellir les rues et autres places fortes de la ville.

De par sa position, Farafenni offre une importante voie d’accès terrestre aux deux rives du fleuve Gambie pour les habitants des deux pays.

L’absence d’infrastructure physique sur le fleuve dans le passé avait posé de sérieux problèmes pour la libre circulation des personnes et des biens dans les deux pays voisins.

Le bac et des embarcations de fortune ont servi jusqu’ici à pallier tant bien que mal à cette situation. 

La Gambie et le Sénégal, principaux bénéficiaires du pont, estiment que l’avènement de l’ouvrage permettra de faciliter les échanges commerciaux et autres mouvements vers d’autres parties de l’Afrique de l’Ouest.

D’un coût de 50 milliards de FCFA, ce pont trans-gambien a été principalement financée par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre de ses efforts pour une plus grande intégration économique dans la région par le biais de son projet phare, le Corridor Trans ouest-africain.

Construit dans une durée de quatre ans, ce pont à péage mesure 942 mètres de long,  a  une hauteur de 18 mètres et une largeur de 12 m.

Les travaux de construction et d’ingénierie ont débuté en 2015, quatre ans après la signature officielle par la Gambie d’un accord de construction d’un pont sur son territoire.