2,3 millions de personnes exposées à l’insécurité alimentaire au Cameroun

Quelque 2,3 millions de personnes sont exposées à une insécurité alimentaire au Cameroun qui, avec l’appui des partenaires au développent, multiplie, des actions pour éliminer la faim d’ici 2030, a-t-on appris samedi auprès des services compétents des ministères de l’Agriculture et du Développement rural et de l’Elevage, des Pêches et des industries animales.C’est dans les régions de l’Extrême-nord où des populations, victimes des attaques terroristes de Boko Haram, sont contraintes aux migrations internes, dans la région de l’Est qui souffre de l’instabilité en Centrafrique, mais également dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest que l’on déplore le plus ce sombre tableau.

A ce jour, environ 15,4% de la population camerounaise souffre de faim et 31, 7% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition.

Au demeurant, cette éradication de la famine passe par le développement des filières stratégiques comme le riz, la pomme de terre, la banane plantain, le palmier à huile, l’oignon et bien d’autres denrées.

A en croire le gouvernement, il s’agira aussi de moderniser les petites exploitations et rendre compétitive l’agriculture, notamment par la mise à la disposition des agriculteurs des facteurs modernes de production ainsi que la promotion des exploitations de moyenne et de grande importance.

En outre, il y a la promotion de l’insertion des jeunes dans le secteur agricole et dans l’agro-industrie.

L’on note donc l’élaboration d’un plan multisectoriel de mise en œuvre de la politique nationale liées aux problèmes de la faim et de la malnutrition allant à l’horizon 2022 en cours de budgétisation, la signature intervenue le 4 septembre 2015 d’un programme de partenariat entre le Cameroun et et l’Organisation mondiale pour l’agriculture (FAO) avec une dotation de 20 millions de dollars pour appuyer le développement de la sécurité alimentaire et le développement rural.

Tchad : signature d’un accord entre syndicats et gouvernement

Le gouvernement tchadien et les centrales syndicales ont signé, vendredi après-midi à la présidence de la République, un protocole d’accord en sept points.Par cet accord, le gouvernement s’engage « à consentir, par rapport à la situation actuelle, 15% sur la coupe des Augmentations Générales et Spécifiques à compter de janvier 2019, ramenant ainsi le rétablissement à 65% ».

Un comité paritaire Gouvernement et plateforme sera mis en place dans un délai n’excédant pas une semaine, après la signature de l’accord pour entre autres, « l’assainissement du fichier de la solde sur une période n’excédant pas 45 jours ainsi que l’audit des diplômes en collaboration avec le cabinet adjudicataire de ce marché dans un délai raisonnable ».

L’accord mentionne qu’après « l’assainissement et l’audit des diplômes, l’économie réalisée dans le cadre de ces actions sera placée dans un compte séquestre. Ainsi, les deux parties examineront et apprécieront ensemble le gain obtenu et logé au compte séquestré, ce qui permettra au gouvernement de prendre conséquemment les mesures idoines d’amélioration des acquis des travailleurs ».

En dehors de la plateforme revendicative qui regroupe près de 40 syndicats de divers secteurs, dont la santé et l’éducation, deux autres centrales syndicales ont aussi apposé leurs signatures sur cet accord qui met fin à plus de 5 mois de grève au Tchad.

Maroc : Le gouvernement approuve le maintien permanent de l’heure de l’été

Le Conseil de gouvernement a adopté ce vendredi 26 octobre le projet de décret relatif à l’heure légale qui prévoit le maintien permanent de l’heure d’été en vigueur actuellement.Ce projet de décret stipule l’ajout de 60 minutes à l’heure légale fixée par l’article premier du décret royal de 1967, de manière à maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin « d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveau »x.

Dans son article 2, le décret prévoit que le chef du gouvernement, et pour une durée précise, peut suspendre cette mesure en cas de besoin (Ramadan par exemple).

Le changement d’heure a en effet, et depuis son instauration, provoqué la colère des citoyens qui ont à chaque fois du mal à s’adapter au nouvel horaire. La tâche est plus rude pour les familles qui peinent, avec l’école, à changer de rythme. Plusieurs syndicats de l’enseignement avaient d’ailleurs signé en 2017 des pétitions appelant à annuler le changement d’heure vu son impact négatif sur le sommeil, l’alimentation et l’humeur.

Adopté au Maroc depuis 2012, le passage à l’heure d’été vise à réduire le décalage horaire avec l’Europe et à réaliser des économies d’énergie.

En Europe, le changement d’heure pourrait bien être annulé. La Commission Européenne a dévoilé les résultats d’une enquête. Ainsi, sur plus de 4 millions de personnes, 80% sont pour la suppression du changement d’heure.

Le président Kaboré et la gouverneure du Canada assistent à l’ouverture du SIAO

Le président du Faso, en compagnie de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, en visite officielle au Burkina Faso, ont pris part, vendredi dans la matinée, à l’ouverture officielle de la 15e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), a constaté APA, dans la capitale burkinabè.Après la cérémonie officielle d’ouverture, le président Kaboré et son hôte de marque, Julie Payette, ont visité quelques stands d’exposition des artisans, sur le site du SIAO.

Prévu du 26 octobre au 4 novembre, le SIAO 2018 dont Madagascar est l’invité d’honneur a pour thème central: «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

La manifestation va s’articuler autour de plusieurs activités dont des expositions-ventes thématisées, des séminaires-ateliers liés au thème de l’édition, des rencontres B to B, la journée du pays invité d’honneur «Madagascar Day» et la compétition des meilleures créations.

Quinzième du genre, cette édition du Salon enregistre 3 500 exposants venus d’une trentaine de pays, 250 acheteurs au moins et de nombreux visiteurs.

L’édition coïncide avec les 30 ans de la manifestation et est essentiellement marquée par plusieurs innovations. Il s’agit, entre autres, du  paiement des titres d’accès au site d’exposition par Mobile money et dans les stations-services, de la mise en œuvre du «Pôle des régions du Burkina Faso».

A cela s’ajoute la mise en compétition pour la 1ère fois d’un prix du ministre en charge de l’Artisanat aux éditions du SIAO dénommé «Prix d’excellence pour la transformation et la promotion des produits locaux».

Deuxième pourvoyeur d’emplois après l’agriculture, l’artisanat fait vivre 1,8 million de personnes au Burkina Faso.

Il est possible de juger Yaya Jammeh au Ghana pour massacre de migrants (Activistes)

Le Ghana a la possibilité et la légitimité de juger l’ex président gambien, Yaya Jammeh, pour le massacre en juillet 2005 de 56 migrants ouest africains, dont 44 Ghanéens, ont affirmé, mercredi soir à Dakar, des organisations de défense des droits humains, en présence de Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre.« A l’instar du procès de Hissène Habré qui s’est déroulé au Sénégal, la poursuite de Jammeh au Ghana pour le massacre de 56 migrants est bien possible. Un tel procès participerait à la lutte contre l’impunité en mains africaines », ont indiqué ces organisations, représentées par Reed Brody de Human Rights Watch (HRW), Marion Volkmann-Brandau, Coordinatrice de la campagne #Jammeh2Justice, et Benedict de Moerloose de TRIAL International.

Au cours d’une conférence de presse marquant également le lancement au Sénégal de la campagne #Jammeh2Justice, ces derniers ont rappelé que le gouvernement ghanéen a chargé ses ministres des Affaires étrangères et de la Justice d’étudier leur requête en vue d’une procédure d’extradition de Jammeh au Ghana et ses conséquences légales et diplomatiques.

En juillet 2005, ces 56 migrants parmi lesquels il y avait également deux Sénégalais, avaient quitté le Sénégal à bord d’un canot motorisé dans l’espoir d’atteindre l’Europe, avant que leur embarcation ne s’échoue en Gambie où ils ont été arrêtés la marine gambienne le 22 juillet 2005 (date anniversaire de la prise de pouvoir de Yahya Jammeh en Gambie en 1994). Ils étaient accusés de mercenaires impliqués dans une tentative de coup d’État, avant d’être fusillés dans une forêt non loin de Kanilai (village de Jammeh).

Un rapport publié en mai 2018 par Human Rights Watch et TRIAL International a révélé que les migrants ont été tués par les «Junglers», l’escadron de la mort de l’ex-président Jammeh.

Le Ghanéen Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre de 2005, ainsi que les victimes gambiennes, ont appelé le gouvernement du Ghana à ouvrir une enquête sur la base de ces nouveaux éléments.

« Juger Jammeh est bien possible et je vais m’y atteler sans relâche, ne serait-ce que pour la mémoire de mes compagnons de fortune », a dit Martin Kyere.

Massacre du 28 septembre : la RADDHO exige une « date précise» du procés

L’Observatoire de la rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme en Guinée (RADDHO) s’est, dans un communiqué reçu mercredi à APA, félicité de la volonté du gouvernement guinéen de « tenir très prochainement » le procès du massacre du 28 septembre, relevant toutefois que les autorités de Conakry gagneraient dans leurs bonnes dispositions à en fixer « la date précise ».« L’observatoire de la rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme RADDHO Guinée constate avec un sentiment de joie la volonté du gouvernement à tenir très prochainement le procès du massacre du 28 septembre  2009 à Conakry », souligne le communiqué qui fait référence « à la sortie du ministre de la Justice sur l’annonce du budget prévisionnel servant le financement du procès et le choix du lieu où se tiendra le procès ».

A l’occasion, le ministre de la Justice, Cheikh Sakho, a annoncé que le procès allait se tenir au Cinéma Liberté et sous un « dispositif sécuritaire » durant tous les travaux.

Il a ajouté que le budget prévisionnel était de 78 milliards de francs guinéens dont 77% provenant de l’Etat guinéen.

Tout en saluant ces décisions, la RADDHO, ajoute le communiqué, demande au gouvernement de « donner une date précise au plus vite afin de soulager les victimes et les parents des victimes ».

Selon le rapport de la commission d’enquête internationale de l’ONU, il y a eu 156 morts et 109 femmes violées, lors du massacre du 28 septembre. 

 

 

La guéguerre PDCI-RHDP s’impose à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu essentiellement composé de sujets politiques avec un accent sur la guéguerre en cours entre le parti unifié Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) et son ex-allié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique). « L’avenir du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) se trouve au sein du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) », rapporte Le Jour Plus qui attribue ces propos à Bénoit Michel Coffi, membre du Bureau politique du PDCI.

La relation avec le RHDP « c’est tordu, mais ce n’est pas encore rompu», lance-t-il ensuite en direction de M. Bédié. « Ralliements massifs au RHDP : 100 millions F CFA aux indépendants ? », s’interroge de son côté Le Patriote avant de répondre : « rien que de l’intox ».

« Ceux qui viennent » au RHDP le font « librement », affirme pour sa part Amadou Soumahoro dans ce journal. Après sa victoire aux municipales, le maire de Tortiya sort de sa réserve et explique dans une interview accordée à L’Expression « pourquoi j’ai tourné le dos au PDCI pour le RHDP ».

 « La porte du RHDP est toujours ouverte », soutient de son côté, Bacongo Cissé, dans une interview exclusive à Fraternité Matin.

Municipales à Grand-Bassam/ dix jours après le « braquage » de sa victoire : Georges Ezaley (ndlr : maire sortant et candidat Pdci à sa propre succession) fait toute la lumière, affiche de son côté Le Temps, là où Le Jour Plus croit savoir ce que risquent Vremen, Sami Merrhy, Ezaley et les manifestants suite aux récentes violences postélectorales.

Selon Soir Info, des contrôleurs d’Etat ont fait une descente à la mairie de Grand-Bassam pour « voir clair » dans la gestion du maire sortant Ezaley.

Dans le même élan, LG Infos informe que la police a empêché, hier, une conférence de presse du candidat Evariste Méambly après l’invalidation du scrutin du 13 octobre dernier dans la région du Guemon.

« La rupture PDCI-RDR annonce de grands bouleversements » sociopolitiques en Côte d’Ivoire, souligne pour sa part un homme de Dieu en couverture de L’Inter.

La BAD approuve un nouveau prêt de 215 milliards FCFA pour la Côte d’Ivoire

La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’apporter un nouveau prêt supplémentaire de 329,47 millions d’euros, soit 215 milliards de FCFA dans le cadre du financement des travaux du 4ème pont d’Abidjan, a appris APA, mardi, de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué officiel de l’institution bancaire panafricaine, cette décision  rentre dans le cadre de l’appui au vaste programme intégré de développement urbain, évalué à 770 millions d’euros, qui met l’accent sur les infrastructures de transport.

« Ce prêt complémentaire va permettre de transformer 88 km de voies menacées de saturation en autoroutes urbaines, et ainsi doubler la capacité d’écoulement du trafic. Sont concernées, les routes de Dabou (section entre Yopougon et le carrefour de Jacqueville) à l’ouest d’Abidjan, et d’Adzopé (entre Yopougon et Thomasset) au Nord », précise la banque.

Dans le cadre de ces  travaux, le périphérique d’Abidjan appelé « rocade Y4 » (section nord) va également être aménagé, le boulevard Latrille va être prolongé et dédoublé, les feux tricolores de 90 carrefours vont être réhabilités et un système intelligent de contrôle du trafic va être installé.

L’institution  juge « satisfaisant » les travaux du 4ème pont lancés en juillet dernier.

 La Banque africaine de développement a décidé d’apporter une assistance financière de 567 millions d’euros à cette première opération du Schéma directeur des transports urbains du Grand Abidjan, ce qui représente 74 % du coût total.

Elle a également mobilisé des cofinancements de l’Agence japonaise de coopération internationale (8 %) et du Fonds pour l’environnement mondial (1 %), afin de soulager la contrepartie du gouvernement ivoirien, qui s’établit à 17 %.

LafargeHolcim récompense 28 nouveaux maçons du programme d’aide à la réinsertion professionnelle

La société de cimenterie, LafargeHolcim Côte d’Ivoire, a procédé, à la récompense de 28 nouveaux maçons dans le cadre de son programme d’aide à la réinsertion professionnelle intitulé « 70 maçons », rapporte un communiqué de l’entreprise transmis, mardi, à APA.La cérémonie qui a eu lieu, vendredi, dans les locaux de l’Association pour le Développement Economique Social et Culturel (ADESC), partenaire de LafargeHolcim Côte d’Ivoire dans ce programme, a consisté  à « une remise de kits à 28 jeunes maçons nouvellement formés, ceci dans le cadre de sa politique de développement d’activités créatrices d’emplois », précise le communiqué.

Composé d’équipements de protection individuelle (casque et botte de chantier) et d’une caisse à outils de maçon (truelle, fils à plomb, équerre de maçon, etc.), explique le texte,  ces kits devraient permettre aux bénéficiaires de saisir les opportunités immédiates qui se présenteront à eux dans leurs nouvelles carrières. 

« 70 maçons » est un programme d’apprentissage diplômant dans le domaine de la maçonnerie sponsorisé par LafargeHolcim Côte d’Ivoire en collaboration avec l’ADESC initié en mai 2017. Il permet de former « des jeunes de moins de 35 ans au métier de maçon dans un environnement moderne et valorisant », indique-t-on. 

Cette vague de 28 maçons porte à 72 le nombre de jeunes gens ayant été formés dans le cadre du programme depuis 2017. A travers le programme « 70 maçons », « LafargeHolcim Côte d’Ivoire entend contribuer à la création d’emplois qualifiés et valorisés » dans le pays. 

« Sur la totalité de la promotion du programme, 27 jeunes maçons sont en mission sur différents sites de construction et  les autres se sont constitués en coopérative pour exercer ensemble sur des chantiers », ajoute le communiqué.  

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   200   points   de   vente, LafargeHolcim  assure  la  distribution  du  ciment  Bélier  et  de  400  autres références  produits  à travers   son  réseau   de  franchise   Binastore.

Maroc/Accident du train: L’excès de vitesse à l’origine du drame (Parquet)

Le train qui reliait Rabat à Kenitra mardi 16 octobre dernier a déraillé à cause d’un excès de vitesse, révèle l’enquête du parquet, dévoilée ce mardi.« L’excès de vitesse qui a atteint 158 km/h au lieu de 60 km/h fixés comme vitesse maximale est la cause du déraillement du train au niveau de Bouknadel causant ainsi sa collision avec le pont », indique un communiqué du Procureur du Roi près de première instance de Salé, ajoutant que le chauffeur du train est « coupable d’homicide et de blessures involontaires ».  Ce sont là des peines sévèrement punies par la loi, dans ses articles 432 et 433 du code pénal. Le chauffeur risque ainsi jusqu’à cinq de prison ferme.

Le chauffeur a été déféré au tribunal de première instance de Salé et sera poursuivi en état d’arrestation, souligne-t-on.

Rappelons que le déraillement, mardi 16 octobre 2018, d’un train-navette rapide (TNR) à Bouknadel près de Salé, a fait 7 morts et 125 blessés, dont une vingtaine grièvement.

Tchad : l’ordre des avocats radie trois de ses membres

L’ordre des avocats du Tchad a annoncé, mardi à N’Djamena, avoir procédé à la radiation de trois de ses membres pour manque de probité morale.Deux avocats titulaires (Ngaro Oumbaye et Mirambaye Bernard) et un stagiaire dénommé Djéza Tchandé, sont les concernés, a précisé, au cours d’un point de presse le président de l’ordre des avocats du Tchad, le bâtonnier Athanasse Mbaïgonon. Un deuxième avocat stagiaire est également visé par la même mesure de radiation, mais l’ordre des avocats attend d’avoir l’aval ou le rejet de la Cour d’Appel avant de l’annoncer.

En effet, une fois décidée la radiation par l’ordre des avocats, il appartient à la Cour d’Appel de confirmer ou d’infirmer.  

Selon le bâtonnier, c’est suite à de plusieurs plaintes des justiciables que des enquêtes ont été diligentées avant l’adoption de procédures disciplinaires qui ont abouti à la radiation.

Il a, toutefois, regretté que « le serment que nous prêtons est constamment trahi par certains de nos confrères qui se permettent certaines libertés en posant des actes indélicats contraires à nos valeurs ».

Conséquence, a ajouté le bâtonnier Athanasse Mbaïgonon, « les juges, les avocats, les greffiers et autres acteurs judiciaires sont mis dans le même panier et qualifiés d’escrocs, de corrompus par nos concitoyens ».

Pourtant, a-t-il relevé, le Tchad regorge de magistrats, de greffiers, d’avocats, de notaires et d’huissiers qui « sont compétents » même s’ils « travaillent dans un environnement difficile ».

Côte d’Ivoire: 7 membres d’une même famille périssent dans un incendie

Sept membres d’une même famille ont péri dans un incendie déclenché dans la nuit de dimanche à lundi matin au quartier Tolakouadiokro au Nord de Bouaké, a constaté APA dans cette deuxième ville du pays.« J’ai été informé aux environs de 11 heures ce matin par le commissaire de police qui a la charge du 3è arrondissement de ce que dans la nuit d’hier (dimanche à lundi) aux environs de 1 heure du matin il ya eu un incendie dans ce quartier avec un lourd bilan », a déclaré à la presse le procureur de la République, prés le tribunal de 1ère instance de Bouaké, Braman Koné.

« Il m’a fait connaître qu’il ya eu pratiquement 7 morts dont l’âge varie entre 4 mois et 7 ans et il y’a eu 4 blessés graves qui ont été conduits au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Bouaké », a ajouté le procureur.

Immédiatement, a-t-il poursuivi à la fin de sa visite sur le lieu du sinistre, « j’ai rendu compte à la hiérarchie, je me suis transporté sur les lieux pour faire les premières constations avec le commissaire et chercher à comprendre l’origine de l’incendie et ouvrir l’enquête comme il se doit».

Selon le chef de famille Amidou Koné, l’un des trois rescapés de cette maisonnée de dix personnes, un court-circuit électrique déclenché vers 1 heure ce lundi matin dans son salon serait à l’origine de ce drame qui a décimé la quasi-totalité de sa famille.

Internés au CHU de Bouaké, M. Koné, sa deuxième épouse et sa fillette d’environ un an « sont hors de danger et rentreront bientôt chez eux », a affirmé pour sa part, le Dr Almamy Diabaté du service de dermatologie.

« On a commencé la prise en charge » des trois rescapés qui son arrivés à notre niveau et « normalement au bout de 72 heures M. Koné doit regagner son domicile », a fait savoir Dr Diabaté, ajoutant qu’en ce qui concerne « celle qui est en réanimation, c’était juste un état de choc chez elle. Il n’ y a pas de lésion cutanée et on pense la sortir aujourd’hui », a ensuite précisé Dr Diabaté.

Affou Koné, la première épouse de la famille ainsi que les enfants Moussa (7 ans), Bassolé (7 ans), Lamine (5 ans), Aïcha (4 ans), Awa (3 ans) et le nouveau né Abou (4 mois) sont les sept victimes de ce drame de Tolakouadiokro.

Interrogés par APA, quelques habitants de Tolakouadiokro ne négligent pas la piste des branchements anarchiques dans ce quartier dont une bonne partie n’est pas encore reliée directement au réseau de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

Tchad : la session criminelle s’ouvre avec 25 dossiers

La troisième session criminelle ordinaire de l’année 2018 ouverte, lundi au palais de justice de N’Djaména, a inscrit 25 dossiers criminels à ses rôles, les audiences devant se poursuivre jusqu’au 26 octobre.Au total 25 dossiers sont inscrits, dont 12 dossiers de viol, 8 dossiers d’association de malfaiteurs, 2 dossiers d’assassinant et complicité d’assassinat, 1 dossier de parricide, 1 dossier de meurtre, vol aggravé et recel et 1 dossier de tentative d’homicide volontaire.

Le 3ème substitut du procureur général près la Cour d’Appel de N’Djaména, Inodjiadoum Orthom a déclaré que la cour criminelle est une exigence du Code de procédure pénale dont le rôle est de juger les individus accusés de crime.

Tout en appelant les jurés à examiner les dossiers de leurs concitoyens en conflit avec les lois de la République, M. Orthom les conseille « de dire le droit, rien que le droit et n’appliquer que la loi ».

Maroc : Retour à l’heure normale à partir du 28 octobre

Le Maroc va repasser à l’heure légale GMT à partir du dernier dimanche d’octobre, soit le 28 du mois. Les Marocains devront ainsi passer à l’heure d’hiver en retardant leurs montres de 60 minutes.Le changement d’heure a en effet, et depuis son instauration, provoqué la colère des citoyens qui ont à chaque fois du mal à s’adapter au nouvel horaire. La tâche est plus rude pour les familles qui peinent, avec l’école, à changer de rythme. Plusieurs syndicats de l’enseignement avaient d’ailleurs signé en 2017 des pétitions appelant à annuler le changement d’heure vu son impact négatif sur le sommeil, l’alimentation et l’humeur.

Adopté au Maroc depuis 2012, le passage à l’heure d’été vise à réduire le décalage horaire avec l’Europe et à réaliser des économies d’énergie.

Une enquête est en cours au sein des établissements publics et hôpitaux afin de savoir si le Maroc pourrait annuler le changement d’heure.

En Europe, le changement d’heure pourrait bien être annulé. La Commission Européenne a dévoilé les résultats d’une enquête. Ainsi, sur plus de 4 millions de personnes, 80% sont pour la suppression du changement d’heure.

Cameroun : 25 000 fonctionnaires et agent de l’Etat en sursis

Quelque 25 049 fonctionnaires et agents de l’Etat pourraient voir leurs rémunérations suspendues avant d’être rayés des effectifs de la fonction publique, a informé lundi le ministère des Finances dans le cadre de l’opération de Comptage physique du personnel de l’Etat (COPPE) 2018.En attendant d’y voir plus clair, le ministre des Finances Louis Paul Motazé a indiqué que la phase de précontentieux du Comptage physique du personnel de l’Etat est prévue du 26 octobre 2018 au 4 janvier 2019.

« Cette importante étape du COPPE 2018, vise à clarifier la situation des agents publics non recensés, ainsi que ceux dont le recensement a été invalidé à l’issue de l’exploitation des différentes données collectées », précise notre source dans un communiqué.

A ce titre, « le paiement des salaires des mois d’octobre, de novembre et de décembre 2018 desdits agents, se fera exclusivement par « bon de caisse » dans toutes les perceptions de la ville de Yaoundé contre présentation d’un quitus», a-t-il indiqué.

Afin de faciliter l’obtention du quitus, plusieurs postes de contrôle et d’orientation seront installés au sein du ministère des Finances.

L’opération lancée en avril dernier concerne au total 310.786 agents déclarés, et dont les 25049 personnels pourraient se retrouver rayés du fichier solde de l’État au terme du recensement qui s’est achevé en juillet 2018 pour une économie potentielle de l’ordre de 100 milliards francs CFA par an.

Décès à Abidjan de Marcel Gossio, ex-DG du port, suite à un malaise

L’ex-directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, est décédé dimanche des suites d’un malaise, dans la capitale économique du pays à l’âge de 67 ans, selon des proches.M. Gossio est décédé vers 19h30 GMT (heure locale) à la suite d’un  malaise, rapportent ses proches qui le conduisaient dans une  polyclinique de Marcory, une commune dans le Sud d’Abidjan.

Vice-président  du Fpi, tendance Affi Nguessan, président statutaire du parti de  Gbagbo, M. Gossio est l’un des barons de cette formation politique. Il avait d’ailleurs dirigé la direction nationale de campagne de M. Affi à la présidentielle de 2015.

Ces  décès intervient après celui de Raymond Abouo N’Dori, un autre cadre du  parti, emporté par une crise cardiaque le 8 septembre 2018. Le FPI perd  en l’espace de deux mois, deux de ses cadres. 

Un enfant tué par le cortège de Macky Sall, en visite en Casamance

Le cortège de Macky Sall, en visite en Casamance (sud), a mortellement heurté un enfant, samedi après-midi à Oudoucar (Sédhiou), renseigne le service communication de la Présidence de la République.Dans un communiqué de presse, notre source informe qu’un véhicule de la Présidence de la République a heurté à Oudoucar « un enfant malheureusement décédé des suites de cet accident ».

« Informé, le Chef de l’Etat a immédiatement fait prendre toutes les dispositions pour accompagner la famille du défunt à qui il présente ses condoléances en cette douloureuse circonstance », conclut le communiqué.

Le chef de l’Etat, Macky Sall est en tournée économique du 18 au 21 octobre 2018 dans les régions du sud, « Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).

Burkina : le journaliste doit livrer «des informations vérifiables» (ministre)

Le ministre burkinabè en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a plaidé, samedi à Ouagadougou, pour le droit des populations à « une information exacte et équilibrée », soulignant que dans cette optique « le journaliste a l’obligation » de produire « des informations vérifiables ».Dans un message à l’occasion de la Journée nationale de la liberté de presse, commémorée ce samedi, M. Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, a notamment souligné que «les populations ont fondamentalement droit à une information exacte et équilibrée, en particulier lorsqu’il est question de leur sécurité et de leur liberté».

«Loin donc d’être un appel à moins informer, j’invite les professionnels des médias à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation, dans la quête et la divulgation de l’information sur le terrorisme», a indiqué Rémis Fulgance Dandjinou.

A l’entendre, le gouvernement, pour sa part, «continuera à jouer sa partition afin que la sécurité nationale et celle des journalistes, dans l’exercice de leur profession, soient préservées, selon les exigences de la paix et de l’intégrité du territoire burkinabè».

Le ministre fait observer qu’après la commémoration internationale du 3 mai (Journée internationale de la presse), «la célébration de la présente journée s’inscrit dans la constante reconnaissance du pays à l’ensemble de ses hommes et femmes de médias pour le travail formidable abattu au quotidien». 

Il s’est réjoui qu’une évaluation de l’état de la liberté d’expression, en général et celle de la presse, en particulier, a montré que le Burkina Faso d’aujourd’hui est bien loin de celui où l’autocensure et autres intimidations altéraient la qualité des productions des médias.

A l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la liberté de presse célébrée sur le thème « Terrorisme et accès à l’information », les professionnels de médias burkinabè ont lancé jeudi à Ouagadougou, une campagne sur les 20 ans d’injustice pour Norbert Zongo (journaliste d’investigation, assassiné en décembre 1998 avec trois de ces compagnons).

Arrivée à Bangui de la dépouille du ministre de la Jeunesse

La dépouille du ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, Sylvère Simplice Ngarso décédé dans un hôpital de Rabat (Maroc) le 7 octobre dernier est arrivée, samedi matin à Bangui à bord d’un avion de la compagnie Royal Air Maroc (RAM).Le défunt ministre de la Jeunesse et des Sports a été évacué le mois dernier au Maroc pour subir des soins appropriés, malheureusement il a succombé à sa maladie.

Il fait partie du gouvernement depuis l’accession au pouvoir du président Touadéra en 2016, où il représentait le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), un parti allié au chef de l’Etat.

Après les derniers hommages que le gouvernement et son parti politique lui rendront à Bangui durant la journée de samedi, son corps sera transféré à Paoua, une ville du nord ouest de la RCA ce dimanche l’inhumation prévue lundi prochain.

Guinée : « Le Cinéma liberté » va abriter le procès du massacre du 28 septembre

Le comité de pilotage pour l’organisation du procès du massacre du 28 septembre 2009 a tenu sa 3ème réunion, vendredi à Conakry, une occasion saisie par le ministre de la Justice et président du comité pour annoncer que le Cinéma liberté, situé non loin du centre-ville a été retenu pour abriter les audiencesSelon le ministre Cheik Sakho, plusieurs propositions ont été faites, mais finalement, c’est le Cinéma liberté qui a été retenu.

« La grande salle du cinéma liberté sera transformée en salle d’audience. Ce choix permettra aux citoyens lors de la tenue du procès de vaquer librement à leurs occupations. Un dispositif sécuritaire sera déployé pendant ces moments, pour assurer la sécurité des lieux »,  a dit le ministre.

Quant à la date d’ouverture du procès, Cheik Sakho a répété : « On n’est pas à mesure de vous donner la date aujourd’hui ».

Concernant l’aspect financier du procès, il a indiqué qu’un budget prévisionnel de plus de 78 milliards de francs guinéens a été établi. « Soixante-dix-sept pour cent de ce budget est pris en charge par l’Etat guinéen », a-t-il souligné.

Le 28 septembre 2009, des milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le stade du 28 septembre de Conakry pour dire « non » à une candidature à la présidentielle du président de la junte militaire, Dadis Moussa Camara. La répression menée par des militaires qui ont ouvert le feu à l’arme automatique a fait, selon l’ONU, au moins 156 morts et 109 femmes violées.

Un rapport d’une Commission d’enquête des Nations Unies publié en décembre 2009 dénonce un « crime contre l’humanité ».

Exploitation sexuelle des élèves : l’Etat sénégalais prié d’intervenir (ONG)

L’ONG Human Rights Watch, dans un rapport sur l’exploitation sexuelle et le harcèlement dans les écoles publié jeudi à Dakar, a appelé les autorités sénégalaises à « mettre fin à la culture du silence et sanctionner les enseignants coupables d’abus » sur leurs élèves, a constaté APA.Le rapport de 98 pages, intitulé « Ce n’est pas normal : Exploitation, harcèlement et abus dans des écoles secondaires au Sénégal », dénonce, témoignages à l’appui, les violations commises à l’encontre de filles dans des collèges, principalement par des enseignants et personnels des écoles.

En effet, selon Human Rights Watch, des enseignants abusent de leur autorité pour obtenir de leurs élèves des relations sexuelles en échange d’argent, de bonnes notes, de la nourriture, des téléphones portables ou des vêtements neufs.

C’est pourquoi, elle invite les autorités à renforcer les efforts pour protéger les jeunes filles contre de tels abus et à tenir pour responsable de leurs actes les enseignants qui ne respectent pas les normes professionnelles ou la loi sénégalaise. Pour l’ONG, cela devrait passer par l’adoption d’une politique nationale face à qu’elle qualifie de « comportement illégal ou déplacé ».

Par ailleurs, l’ONG signale que les écoles secondaires ne sont généralement pas dotées de dispositifs d’alertes confidentiels et que de nombreuses filles hésitent à dénoncer les abus dont elles sont victimes par crainte d’être humiliées ou confrontées à l’incrédulité de l’opinion.

Selon Human Rights Watch, les perceptions culturelles selon lesquelles les filles seraient responsables des avances qui leur sont faites par leurs enseignants, la crainte de provoquer le départ de ces derniers vers d’autres cieux et le flou sur la matérialité de l’exploitation sexuelle sont autant d’obstacles à sa dénonciation.

L’exploitation sexuelle et le harcèlement sont une violation flagrante des obligations professionnelles et éthiques qui incombent aux enseignants et un crime au regard de la loi sénégalaise lorsque les victimes sont âgées de moins de 16 ans.

Le harcèlement des élèves à des fins sexuelles et le fait d’abuser de son pouvoir et de son autorité sur un enfant dont on est l’enseignant sont des crimes passibles de peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

Côte d’Ivoire : Cinq décès enregistrés à la suite des élections locales (Gouvernement )

Cinq décès ont été enregistrés à la suite des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018 en Côte d’Ivoire, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons malheureusement connu cinq décès à la suite de ces  élections, ceci est à déplorer et nous présentons toutes nos  condoléances aux familles qui ont été affectées aussi bien par des décès  que par des blessés », a dit M. Sidi Touré lors d’un point de presse.  

Il  a souligné que « ceci est fortement déplorable » pour un scrutin qui  n’est qu’un exercice d’expression de son point de vue. Ces élections  locales, par ailleurs perçues comme un test pour la présidentielle à  venir, montrent déjà l’ombre de la bataille pour la conquête du pouvoir  en 2020. 

Au travers de ces élections municipales  et régionales, s’affrontent deux principales entités politiques sur  l’échiquier national,  à savoir le Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, ex-allié au pouvoir) et le Rassemblement des Houphouëtistes pour  la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir.

Lors  de ces joutes électorales 88 listes de candidatures ont été retenues pour  les régionales et 684 listes de candidatures pour les municipales. Le  Rhdp, le Pdci, le Front populaire ivoirien (Fpi) et des candidats  indépendants étaient engagés pour 31 conseils régionaux et 201 conseils  municipaux à pourvoir. 

A l’issue du scrutin,  le Rhdp a obtenu 18 régions soit 60% des conseils, le Pdci  20% des  conseils avec six listes de candidatures, le Pdci-Rhdp deux régions  (6,67%), tandis que le Fpi, parti de Gbagbo, a obtenu une région soit  3,33% des conseils et les indépendants trois régions (10% des conseils).   

Pour l’élection municipale, le Rhdp a obtenu  92 communes, soit 46%, le Pdci 50 communes (25% des conseils  municipaux). Quant au Fpi, il s’est arrogé deux communes soit 0,1% des  conseils, pendant que les listes indépendantes ont affiché 56 communes  soit 28% des Conseils.  

Le scrutin s’est  déroulé dans le calme, mais avec des incidences par endroits, tant dans  le District d’Abidjan qu’à l’intérieur du pays, notamment à Koumassi,  Bingerville, Port-Bouët, Béoumi, Daloa, Yamoussoukro, Lakota,  Dikodougou, Séguéla, Grand-Bassam, Méagui, Bondoukou, Kassére, Divo et  Guiglo. 

Grève des magistrats maliens : le gouvernement joue à l’apaisement

Le gouvernement malien a fait, mercredi, un geste d’apaisement à l’endroit des magistrats en grève illimitées depuis fin juillet 2018 pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail, a appris APA de source officielle.C’est dans un communiqué intitulé « apaisement du climat social », que le gouvernement a fait ce geste. « Dans un souci d’écoute, de décrispation et d’apaisement du climat social, le Gouvernement du Mali a décidé de procéder au paiement des salaires du mois de septembre aux magistrats qui observent une grève illimitée depuis le 03 août 2018 », note le texte.

Il faut rappeler que le gouvernement avait précédemment annoncé qu’il ne paiera pas les salaires des magistrats gréviste à compter du mois de septembre.

« Le paiement desdits salaires est une initiative de bonne volonté que le gouvernement a prise d’autorité, non sans fléchir sur le droit des citoyens d’avoir accès aux services publics, dont l’accès à la justice », poursuit le gouvernement.

Il dit rester « disponible et ouvert au dialogue pour le retour définitif de la situation de normalité qui est la reprise totale du travail par les magistrats grévistes ».

Interpellation à Abidjan d’un faux agent immobilier ayant perçu 16 millions FCFA de caution

La police ivoirienne a mis le grappin, mercredi à Abidjan, sur « un grand escroc dans la vente des terrains fictifs et faux agent immobilier» qui a déjà perçu de ses victimes des cautions de maison qui s’élèvent à plus de 16.000.000 FCFA, a appris APA de source sécuritaire.«Ce matin, le commissaire Tiégnon du 34è arrondissement d’Abobo ( Nord d’Abidjan) et ses hommes, ont mis le grappin sur un grand escroc du nom de Kita Ismaël alias le maire se présentant tantôt comme le propriétaire de plusieurs habitations, tantôt comme un agent immobilier » explique la police ivoirienne dans une note d’information.

Selon cette note,  près de 67 victimes ont porté plainte contre « l’arnaqueur»  au parquet, dans les services de gendarmerie et de police. « Les Cautions des maisons perçues par lui et ses acolytes dont certains avaient déjà été déférés par le 34è arrondissement, s’élèvent à plus de 16 millions FCFA», précise cette note.

 La police ivoirienne avait également interpellé dans la capitale économique ivoirienne plusieurs semaines auparavant,  un autre escroc nommé Abdoulaye Bah spécialisé dans la vente de « faux terrains» dont le préjudice est évalué à près de 111 millions FCFA, rappelle la note.

Les greffiers dénoncent des « mutations-sanctions» et menacent de paralyser l’appareil judiciaire

Les Greffiers ivoiriens réunis au sein du Syndicat national des Greffiers de Côte d’Ivoire (SYNAGCI) ont décidé, à l’issue d’une Assemblée générale tenue le 6 octobre de prendre en mains leur «destin» pour exiger « le règlement» de leurs revendications, en dénonçant des «mutations-sanctions» des leaders syndicaux.A en croire Me Abel Boli Bi Youan, président dudit syndicat qui a  rendu publiques, mardi, les décisions de l’Assemblée générale dans une  conférence de presse dont la déclaration a été transmise à APA, «la  tutelle joue au chat et à la souris avec nous, en faisant mine de  prendre nos revendications en compte sans réellement rien faire».

Outre  les revendications non  «satisfaites malgré les accords signés avec la  tutelle», celle-ci, poursuit Me Youan, est dans une «logique de briser  du syndicaliste».

«37 de nos camarades dont 8  membres du Bureau national exécutif (les deux vice-présidents, le  secrétaire général et son adjoint, la trésorière et son adjoint ainsi  que le commissaire aux comptes) viennent d’être mutés», s’indigne-t-il.

Poursuivant  Me Abel Boli Bi Youan rélève que ces mutations sont «en violation  flagrante du protocole d’accord portant trêve sociale» entre le  gouvernement et les organisations syndicales de la fonction publique qui  fait obligation à l’État «du respect des libertés syndicales en son  article 3».

«Mieux, l’article 4 de ce protocole  engage l’État à lever toutes les dispositions et sanctions prises (…)  dans le cadre des grèves depuis 2017», précise-t-il.

Le  président du SYNAGCI atteste que par ce procédé , « le gouvernement  «veut détourner l’attention des Greffiers de la mise en oeuvre effective  des revendications acquises lors de la signature du protocole d’accord  portant trêve sociale ».

«Il s’agit, notamment,  de la reformulation de l’arrêté No 486 du 13/9/2018 portant ouverture  du concours spécial à certains fonctionnaires, la prise de décret  d’application de la loi No 744-978 du 23/12/1998 et les questions  d’émoluments et indice», explique Me Boli Bi qui n’exclue pas « un  débrayage des Greffiers les jours, semaines ou mois à venir, pour se  faire entendre ».

Eau et pâturages, source des conflits entre éleveurs et agriculteurs (étude)

L’accès à l’eau et aux pâturages « est à l’origine des conflits entre les agriculteurs et les éleveurs », soutient Ngoni Amu, auteur d’une étude sur le pastoralisme et la sécurité en Afrique de l’Ouest et du Sahel.Selon la chargée d’analyse et de recherche au Bureau des nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (UNOWAS) qui présentait son étude, mardi à Dakar, la difficile cohabitation entre agriculteurs et éleveurs « est souvent aggravée par la faible présence de l’Etat de droit, les manipulations politiques, la pression démographique, le changement climatique et la présence d’armes légères dans la région ».

Ces violents conflits entre agriculteurs et éleveurs sont notés dans la plupart du temps dans les zones déjà instables du nord et du centre du Nigéria, du nord Mali, mais surtout en Guinée forestière (Guinée), a-t-elle souligné, relevant toutefois que le malentendu ne règne pas partout et qu’il existe des localités où les deux protagonistes entretiennent des relations pacifiques basées sur des échanges économiques et une bonne coopération

Rédigée avec la collaboration du département de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau et le département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la CEDEAO, cette recherche a porté sur six pays d’Afrique de l’ouest : Burkina Faso, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger et Nigéria.

Son objectif principal était d’évaluer les causes et les moteurs des conflits impliquant des éleveurs en Afrique de l’Ouest et du Sahel et de recommander des stratégies de prévention.

« Une bonne compréhension des questions liées au pastoralisme et à la sécurité au niveau régional est nécessaire pour l’efficacité des politiques publiques, ainsi que pour une bonne couverture médiatique impartiale et équilibrée, » a souligné Ngoni Amu, préconisant d’abord « des mesures urgentes » pour résoudre les conflits et ensuite « des efforts de plus long terme » pour leur prévention.

Certains pays de la CEDEAO comme le Sénégal ont déjà élaboré des codes pastoraux complets et possèdent des mécanismes locaux de résolution des conflits par le dialogue, a rappelé Ngoni Amu.

Selon elle, « il existe de bonnes pratiques locales dont on peut s’imprégner en terme de prévention des conflits et de coexistence pacifique. La région devra capitaliser davantage ces deux exemples ».

Déraillement d’un train entre Rabat et Kénitra : 6 morts et 86 blessés

Un train de passagers a déraillé mardi à une vingtaine de km au nord de Rabat, faisant six morts et 86 blessés, selon un bilan officiel communiqué par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) .« Le déraillement a fait six morts, selon le bilan actuel, et 86 blessés dans sept en état grave » a déclaré Mohamed Rabie Lakhlie, le directeur général de la compagnie ferroviaire de l’ONCF, qui s’est rendu sur place.

 Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions au ministre de l’Intérieur et au ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, qui se sont rendus sur les lieux de l’accident, pour l’évacuation des blessés à l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat en vue de recevoir les soins nécessaires, indique un communiqué du Cabin et royal.

« En signe de compassion avec les familles éplorées des victimes, et pour atténuer leurs souffrances à la suite de cet accident tragique, inscrit dans le destin imparable de Dieu, Sa Majesté le Roi a décidé de prendre en charge personnellement les frais d’inhumation des victimes et leurs funérailles, leur exprimant Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion et implorant le Très-Haut d’entourer les victimes de Sa Sainte miséricorde et d’accorder patience et réconfort à leurs proches et prompt rétablissement aux blessés », souligne la même source.

« Une enquête a été ouverte en vue de déterminer les causes et les circonstances de cet accident », ajoute-t-on.

Congo : deux mois de délestage à Brazzaville et Pointe-Noire

Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du Congo, subiront, du 21 octobre au 5 décembre 2018, des délestages accentués pour cause de travaux dans la Centrale à gaz de Pointe-Noire (sud), annonce la Direction générale de la société Energie électrique du Congo (EEC) dans un communiqué rendu public mardi.« La conséquence de cette opération de maintenance normale et utile est que le réseau électrique national connaîtra des perturbations. Il ne nous sera plus possible de garantir la distribution de l’énergie électrique à l’ensemble de notre clientèle de manière pérenne durant cette période. Nous procéderons à une distribution rotative de l’électricité », précise le communiqué.

Durant cette période, un déficit de production de 150 mégawatts sera noté sur le réseau électrique allant de Pointe-Noire à Makoua (centre). La centrale à gaz de Pointe-Noire produit près de 60% du courant consommé au Congo.

« Chaque ménage, chaque service, chaque industrie pourra, à un moment de la journée, bénéficier ou manquer de l’énergie », a affirmé, pour sa part, le Directeur général de l’EEC non sans exhorter les consommateurs surtout les sociétés industrielles utilisant à plein temps l’électricité à « prendre les dispositions pour ne pas subir de graves désagréments ».

Maroc : Déraillement d’un train entre Rabat et Kénitra

Un train reliant Rabat et Kénitra (40 km au Nord) a déraillé ce mardi matin au niveau de Bouknadel, causant plusieurs blessés, a-t-on constaté sur place.L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) n’a toujours communiqué sur les circonstances de cet incident ni sur les dégâts qui ont été occasionnés. Des sources locales affirment néanmoins que plusieurs victimes seraient à déplorer.

L’éradication de la faim d’ici 2030 « est toujours possible » (DG FAO)

L’objectif Faim Zéro d’ici 2030, soit en 12 ans, « est toujours possible », a déclaré dans une contribution dont APA a reçu copie lundi, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano da Silva, en prélude à la célébration demain mardi de la Journée mondiale de l’alimentation.« Cette année, la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée le 16 octobre, vise à rappeler à la communauté internationale son engagement consistant à éradiquer toutes les formes de malnutrition et à sensibiliser le public sur le fait qu’atteindre l’objectif Faim Zéro d’ici 2030, soit en 12 ans, est toujours possible », a affirmé l’agronome né aux Etats-Unis en 1949, rappelant ainsi que l’expérience de son pays d’origine, le « Brésil, est un bon exemple ».

Selon les estimations de la FAO, en effet, au début des années 2000, les souffrances liées à la faim au Brésil sont passées de 10,6% (soit 19 millions de personnes) à moins de 2,5% de 2008 à 2010. Cela a notamment été possible grâce à la volonté assumée et au leadership de l’ancien Président Lula (2003 – 2011) et de la mise en œuvre de politiques publiques et de programmes de protection sociale qui ont permis de lutter contre la pauvreté extrême et les impacts des vagues de sécheresse prolongée dans le nord-est du pays, a expliqué l’ancien ministre du Développement Social et du Combat contre la Faim sous l’ancien président Lula.

Ainsi, « les gouvernements ont un rôle fondamental à jouer en vue d’atteindre l’objectif Faim Zéro et de s’assurer que les populations vulnérables disposent de revenus suffisants pour acheter la nourriture dont ils ont besoin et des moyens nécessaires pour la produire, et ce, même en période de conflit », a-t-il dit, précisant que l’objectif Faim Zéro porte sur « l’éradication de toutes les formes de malnutrition ».

Par ailleurs, José Graziano da Silva a souligné que la faim se concentre principalement dans des zones spécifiques, celles frappées par les conflits, les sécheresses et la pauvreté extrême, même si l’obésité, en revanche, est visible partout et « est en augmentation partout dans le monde ».

Les taux d’obésité augmentent plus vite en Afrique qu’ailleurs, à savoir 8 des 20 pays à connaître une hausse rapide du taux d’obésité chez les adultes se situent en Afrique. De plus, en 2017, le surpoids infantile touchait 38 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans. Près de 46 pour cent de ces enfants vivent en Asie tandis que 25 pour cent d’entre eux vivent en Afrique, a relevé le DG de la FAO.

« Si nous n’agissons pas maintenant afin d’inverser la tendance vers la hausse de ces taux d’obésité, nous pourrions bientôt avoir plus de personnes obèses que sous-alimentées dans le monde », s’est alarmé M. da Silva, indiquant par ailleurs que la hausse du taux d’obésité a surtout des « coûts économiques et sociaux ».

« L’obésité est un facteur de risque pour de nombreuses maladies non-transmissibles telles que les maladies cardiaques, les AVC, le diabète et pour certains types de cancer. Les dernières estimations suggèrent que l’obésité entraîne chaque année 2 trillions de dollars de dépenses, soit l’équivalent des dépenses associées au fait de fumer et aux conflits armés », a renseigné le directeur général de la FAO, qui a succédé à ce poste en 2012 au Sénégalais Jacques Diouf.