Cameroun : confusion autour de la célébration de la fin du Ramadan

La Commission nationale du croissant lunaire (ACIC) du Cameroun a, par voie de communiqué, informé la communauté musulmane du pays que la fête marquant la fin du Ramadan aura lieu le mercredi 5 juin, dans un contexte de confusion générale entretenue par d’autres associations de la même confession religieuse.Selon cet organisme, le seul reconnu par les pouvoirs publics, cette programmation des festivités, tient compte de ce que la lune n’avait pas encore été aperçue dans le pays lundi, jour de la signature de son communiqué.

Cette précision, loin de rassurer, est venue en rajouter à la cacophonie entretenue depuis quelques jours sur le sujet.

Depuis dimanche en effet, la communauté musulmane du Mfoundi, du nom du département qui abrite la capitale, Yaoundé, a adressé au sous-préfet de la circonscription son «programme de la prière» portant sur le même événement, qui sera dite mardi par l’imam de la mosquée centrale numéro 1 de la ville.

Pour ne rien arranger, depuis le 27 avril, le Conseil camerounais des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COCIMAI) a informé la communauté la communauté musulmane du pays de ce que le 1er jour de jeûne du Ramadan étant le 6 mai et le dernier jour le 4 juin, l’Aïd-el-fitr allait être célébré le lendemain «pour le Cameroun et le reste du monde».

Face à la cacophonie, l’ACIC, seule organisation reconnue par le gouvernement a, pendant le dernier week-end, publié une vigoureuse mise au point, appelant «à la vigilance de la communauté musulmane contre des individus ou des organisations qui diffuseraient des informations en marge de la Commission nationale».

1800 milliards GNF investis dans le secteur de l’hôtellerie à Conakry (ministre)

Le ministre guinéen en charge des investissements et des partenariats publics-privés, Gabriel Curtis, a indiqué ce lundi à Conakry que 1800 milliards GNF ont investis dans le secteur de l’hôtellerie. « En 2010, on était à 500 lits, aujourd’hui on est à peu près de 2800 lits. Soit une multiplication de 5,5 du nombre de lits disponibles. S’agissant de toute l’étendue du territoire, le pays compte, 6 mille 795 chambres d’hôtels contre 4 mille 495 en 2010, soit une hausse de 55% », a-t-il fait savoir au cours d’une conférence de presse sur le bilan de son département.

 Parlant des chambres d’hôtel, le ministre indique que c’est que 6700 chambres d’hôtel sont désormais disponible contre 4500 en 2010.

« Une nette augmentation qui permet à la Guinée d’organiser des foras d’investissements et accueillir des conférences internationales », a-t-il souligné.

Dans la foulée, Gabriel Curtis, s’est attaqué aux questions de tourisme en Guinée. Selon lui, il y a eu 3 fois plus de touristes aujourd’hui qu’en 2010.  « 150 mille touristes sont enregistrés annuellement en moyenne aujourd’hui contre seulement 46 mille avant 2010 », a-t-il dit.

La fête de fin du Ramadan célébrée mardi en Côte d’Ivoire

La communauté musulmane de Côte d’Ivoire célèbrera mardi la fête de l’Aïd El-Fitr ou fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne, ont annoncé lundi soir, le Conseil supérieur des imams (COSIM) et le Conseil des imams sunnites (CODIS) dans un communiqué conjoint.Selon ce communiqué lu par  l’Imam Sékou Sylla au nom des deux structures, le croissant lunaire marquant la fin de Ramadan 2019 a été observé « ce soir » dans deux localités du pays.

D’abord à Abobo, commune située dans le Nord d’Abidjan  et ensuite à Bondoukou, ville située dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire par un grand nombre de fidèles. Par conséquent, a-t-il ajouté « la fête de Ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée le mardi 04 juin 2019 ».

 Cette fête marque la fin du mois de jeûne du ramadan qui a débuté en Côte d’Ivoire depuis le 06 mai dernier a duré  29 jours. Dans la tradition musulmane, elle  sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera  également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « Zakat Al Fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Cette aumône peut être pécuniaire ou composée d’aliments selon les textes islamiques. La nuit du Destin ou nuit du Qadr, l’un des temps forts de ce mois de jeûne du ramadan au cours de laquelle le Saint Coran  a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui) a été  célébrée officiellement dans la nuit de vendredi à samedi  en Côte d’Ivoire.

Observation de la lune : Jamra pour une commission ouverte aux religieux et aux scientifiques

Une commission d’observation lunaire ouverte aux confréries, à l’Association des musulmans du Sénégal et aux astronomes doit être mise sur pied pour éviter les divergences au début et à la fin du mois de Ramadan, a plaidé le vice-président de l’ONG Jamra, Mame Matar Guèye, invité du grand oral d’APA.« Nous ne voulons pas démolir la notoriété de la commission d’observation du croissant lunaire dirigée par Iyane Thiam mais nous proposons sa dissolution pour procéder par cooptation inclusive et tendre la main à d’autres entités comme l’Association des musulmans du Sénégal et les astronomes », a expliqué M. Guèye.

Considérant cela comme une urgence, il a souligné qu’il faut d’abord tomber d’accord sur une méthode d’observation car, selon Mame Makhtar Guèye, la méthodologie utilisée pour l’observation du croissant lunaire est souvent source de divergence.

Selon lui, vu que « le contexte et l’époque ne permettent plus l’observation à l’œil nu »,  il préconise la mise à contribution des appareils modernes comme « on en voit en Tunisie, en Turquie et en Arabie saoudite. La confrontation entre la modernité et les méthodes moyenâgeuses doivent être conciliées ».

En attendant de voir ses coreligionnaires aboutir à un consensus, Mame Matar Guèye estime que la célébration de la fête de Korité (Aïd-el-fitr) dans la désunion « est une honte pour une religion qui se glorifie d’être majoritaire» au Sénégal.

Violences de Béoumi : arrestation du chargé de la communication du maire, le bilan des décès en hausse

Saint Rodolphe Konan, le chargé de la communication du maire de la commune de Béoumi a été interpellé suite aux violences intercommunautaires des 15, 16 et 17 mai 2019 qui ont secoué ce département du Centre-Nord ivoirien et dont le dernier bilan fait état de 14 morts, a appris APA de source officielle. L’information a été donnée, lundi, à Bouaké, lors d’une conférence de presse animée par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné.                                                                        

Le procureur Koné dit avoir noté avec « satisfaction » l’interpellation de Monsieur Saint Rodolphe Konan, leader d’opinion bien connu à Béoumi et chargé de la communication du maire de ladite ville pour son « rôle déterminant » dans l’exacerbation de cette crise communautaire.

« Il (Rodolphe Konan) s’est donc saisi des réseaux sociaux pour diffuser des informations mensongères à relent raciste ou tribaliste, dans la seule intention de soulever la communauté Baoulé contre celle des Malinké », déclare Braman Koné, affirmant que les différentes publications de ce dernier ont eu un impact qui s’est traduit par la reprise des affrontements le jeudi 16 mai après l’accalmie obtenue le mercredi après-midi, 1er jour de l’altercation entre les deux chauffeurs.

Au surplus, poursuit le procureur, M. Konan a même osé divulguer de fausses informations par le biais d’un système informatique pour accuser une haute autorité administrative d’avoir acheminé des armes à Béoumi, ce qui selon lui, est sévèrement punie par la loi relative à la cybercriminalité votée le 9 juin 2013.

« Au titre des décès, c’est avec regret que nous sommes passés à ce jour de 11 à 14 morts dont, 9 Malinké, 4 Baoulé et un corps inconnu », renseigne M. Koné, ajoutant que 2 parmi les nouveaux décédés sont issus des 18 grands brulés qui ont été enregistrés lors de ces événements.

Sur ce sujet précis, l’homme de droit précise que contrairement à ce que raconte la rumeur, ces brulés, principalement des élèves, sont en fait des pilleurs d’une boutique qui se sont laissé surprendre par les flammes de l’incendie volontairement provoquée par d’autres pilleurs.

 A ce jour, 22 personnes, dont 17 Baoulé et 5 Malinké ont été arrêtées suite à cette enquête ouverte par le Tribunal de 1ère instance de Bouaké pour entre autres situer les responsabilités sur le meurtre de Traoré Daouda alias Daodjan dont le corps sans vie a été trouvé dans un puits à Belakro.

Deux autres interpellés devront également répondre du crime de deux vielles femmes Baoulé, tandis que 5 accusés devront faire face aux juges pour expliquer pourquoi ils détenaient des armes de calibre 12 et une importante quantité de machette sans autorisation administrative.

Quant au chargé de la communication du maire de Béoumi, il sera entendu sur le chef d’accusation de « divulgation de fausses informations » par le biais d’un système informatique.

Le mercredi 15 mai dernier, une altercation survenue à la gare routière de Béoumi entre un chauffeur de véhicule de transport en commun appelé « Massa » et un conducteur de mototaxi, a dégénéré en une bagarre rangée entre d’une part les chauffeurs et apprentis des minicars et d’autre part les conducteurs de mototaxi.

Cette bagarre s’est transformée, aussitôt après une accalmie, en un conflit communautaire entre les ethnies Baoulé et Malinké suite à une forte rumeur faisant état de ce qu’un « Dioula avait tué un Baoulé », ce qui s’est avéré être de l’intox selon les autorités judiciaires.

D’ailleurs, précisaient ces mêmes sources, les deux premiers protagonistes du conflit sont bel et bien tous les deux en vie et les enquêtes se poursuivent à leur encontre pour situer les responsabilités.

Soudan : 13 morts dans la dispersion d’un sit-in (média)

La répression d’un sit-in de manifestants contre le Conseil militaire à Khartoum, la capitale soudanaise, aurait fait ce lundi 13 morts et 116 blessés, a appris APA de source médiatique.« Nous étions réunis d’une manière pacifique sur la place du rassemblement. À l’aube, vers six heures, nous avons été surpris par l’assaut d’une force militaire importante qui nous a attaqués pour casser notre rassemblement. Les membres de cette force ont effectué des tirs nourris dans tous les sens. Ils ont frappé les manifestants et ont tout brûlé. Ils ont aussi arrêté des manifestants », a déclaré l’activiste Omar Dengue sur le portail de Radio France Internationale (RFI) visité à APA.

Le Soudan traverse une abyssale crise politique. En effet, le 11 avril dernier, le président Omar el-Béchir est destitué après trente ans passés à la tête du pays. Les militaires prennent aussitôt le pouvoir mais de nombreux citoyens s’y opposent.

Ainsi, des milliers de Soudanais, réclamant avec véhémence la restitution de l’exécutif aux civils, prennent part à des manifestations et des rassemblements, érigent des barricades dans de nombreuses rues de Khartoum et observent des grèves afin de faire plier le Conseil militaire qui tient les rênes.

Ne l’entendant pas de cette oreille, les militaires parviennent tout de même à conclure un accord avec les représentants des manifestants portant sur une période de transition politique de trois ans. Mais à l’évidence, ce compromis est loin d’avoir calmé la colère des manifestants qui, plus que jamais, sont déterminés à faire entendre leur voix… au prix de leur vie.

 

L’Ethiopie va rapatrier plus d’un million de déplacés internes

Le ministère éthiopien de la Paix a annoncé, ce week-end, son intention de faire revenir dans leur région d’origine toutes les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, avant la fin du mois.Ce processus de rapatriement se déroulera sur la base du volontariat, a indiqué le ministre de la Paix, Muferiat Kamil qui faisait face à la presse ce week-end.  

A la suite des efforts déployés au cours des deux derniers mois, 1,3 million de personnes sont retournées dans leurs régions d’origine, a soutenu le ministre, ajoutant que les rapatriés recevraient tout le soutien nécessaire à leur réintégration, au cours des six prochains mois.

Selon le récent rapport mondial 2019 publié par le Centre de surveillance des déplacements internes, l’Ethiopie compte le plus grand nombre de personnes déplacées au monde, du fait de conflits internes. 

« Dans un contexte de changements politiques majeurs, quelque 2,9 millions de nouveaux déplacés liés aux conflits ont été enregistrés en Ethiopie, représentant le chiffre le plus élevé au monde,  soit quatre fois plus qu’en 2017 », précise le rapport.

L’Ethiopie, la République démocratique du Congo (RDC) et la Syrie représentent à elles trois plus de la moitié du total mondial de déplacés internes, révèle ce document.

Fin du Ramadan: les musulmans ivoiriens scrutent le ciel ce lundi soir

Le Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire ( COSIM) et le Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire ( CODIS) ont invité la communauté musulmane ivoirienne à rechercher dans la soirée de lundi le croissant lunaire pour marquer la fin ou non du mois de jeûne.« Le Conseil supérieur des imams  en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS) informent la communauté musulmane que ce lundi 03 juin correspond au 29è jour du Ramadan, jour de doute», rapporte un communiqué conjoint de ces deux organisations d’imams, invitant par conséquent, les musulmans « à rechercher le croissant lunaire marquant la fin du jeûne».

Le jeûne du mois de Ramadan a débuté le 06 mai dernier en Côte d’Ivoire où le croissant lunaire avait été observé à Bondoukou dans le Nord-Est du pays. Pendant ce « mois béni » qui est le quatrième pilier de l’islam, les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil pendant 29 ou 30 jours.

Ce mois pendant lequel le  Saint Coran a été révélé  au prophète Mohamed (Paix et salut  d’Allah sur Lui),  est une période de grande générosité, de solidarité et de partage.

Sierra Leone : l’Armée renvoie 4 recrues pour cause de grossesse

Quatre femmes recrutées pour faire partie du contingent d’une mission internationale de la Sierra Leone ont été renvoyées à une semaine du démarrage de leur formation, après qu’on a découvert qu’elles étaient enceintes, annonce un communiqué de l’Armée sierra-léonaise rendu public ce lundi.Les exclues faisaient partie d’une unité spéciale composée de 300 femmes et mise en place par la Sierra Leone afin de répondre aux exigences des missions internationales de maintien de la paix qui souhaitent que les contingents soient composés d’au moins 15 % de femmes.

Selon le major Yaya Brima, porte-parole de l’Armée sierra-léonaise, les quatre femmes ont été renvoyées le 16 avril dernier après leur échec à l’examen médical relatif à la grossesse. « Comme d’habitude, en particulier pour les femmes stagiaires, ce dernier test a eu lieu au cours de la première semaine de formation », a-t-il précisé.

Lutte contre les psychotropes : l’ONG Jamra appelle l’Etat à plus de fermeté

Le vice-président de l’ONG Jamra, Mame Makhtar Guèye, a fait part à l’Agence de presse africaine (APA) de son souhait de voir le chef de l’Etat Macky Sall faire preuve de fermeté pour lutter efficacement contre la « démocratisation » de l’alcool et d’autres produits psychotropes qui sont entre autres des facteurs de la recrudescence de la violence au Sénégal.« Le président de la République ne peut pas avoir la prétention de combattre l’insécurité, la violence et les crimes s’il n’attaque pas le problème à la racine. Pour ce faire, il doit réglementer davantage la vente des produits alcoolisés au détail et redoubler de vigilance par rapport aux narcotrafiquants », a soutenu Mame Makhtar Guèye qui était l’invité du Grand Oral d’APA.

Pour le vice-président de l’ONG Jamra, « quand on n’est pas lucide, on devient un danger ambulant et un bois mort pour son pays. Ce manque de lucidité est dû en partie à la facilité avec laquelle les jeunes peuvent acquérir des substances psychotropes ou de l’alcool ».

Dans sa mission d’alerte, l’ONG Jamra a effectué un recensement des débits de boissons alcoolisées dans la populeuse commune de Grand-Yoff (département de Dakar). « Dans nos investigations, nous nous sommes rendus compte que le record de bars a été battu par Grand-Yoff avec 431 débits autorisés ou clandestins », a indiqué M. Guèye.

Il a précisé que l’ONG Jamra, dans le cadre de cette étude, a bénéficié de « l’aide de deux Conseillers municipaux qui ont mis à (leur) disposition une vingtaine de jeunes ayant reçu chacun 5000 F CFA ».

Selon Mame Makhtar Guèye, « les vendeurs qui sont en règle ne se cachent pas et sont généralement en bordure de route avec une enseigne mais c’est l’infime minorité. L’écrasante majorité des débits de boissons alcoolisées se trouve dans les maisons ».

L’islamologue a, par ailleurs, magnifié le travail des services du ministère de l’Intérieur qui « sont allés à Grand-Yoff et ont réussi à fermer pas moins de 50 bars à 90% clandestins ». Toutefois, le vice-président de l’ONG Jamra a demandé au ministre Aly Ngouille Ndiaye de rester sur ses gardes puisque « des bars clandestins, fermés lors de l’opération coup de poing, sont en train de renaître de leurs cendres ».

Regrettant profondément les ravages de l’alcool au Sénégal avec notamment le « Jakarta » qu’il surnomme le « whisky du pauvre », Mame Makhtar Guèye a appelé les autorités à intensifier leurs actions en vue de redresser Grand-Yoff considérée comme une « zone rouge » par les forces de sécurité.

A en croire l’ancien président du Conseil d’administration du Cices (Centre international du commerce extérieur du Sénégal), « dans cette commune, il y a de nombreux jeunes, le chômage et donc le désœuvrement. Il se passe rarement une semaine sans que la police n’ait à intervenir pour séparer des ivrognes, rarement un mois sans que le sang n’ait coulé aux abords d’un bar ».

Tchad : réouverture des marchés de nuit pour la fin du Ramadan

A probablement 48 heures de la fête de la fin du Ramadan ou Aïd El-fitir, les Tchadiens continuent de faire leurs emplettes, poussant les autorités à ouvrir les marchés de nuit qu’elles avaient fermées pendant ces trois dernières années pour des raisons de sécurité.Toutefois, le principal marché de N’Djaména, la capitale, est surveillé à toutes ses entrées par les forces de l’ordre qui filtrent les visiteurs. Ainsi, les automobilistes sont systématiquement déviés et seuls les piétons ont le droit d’entrer. « Sécurité oblige », confie un policier.

A l’intérieur du marché, clients et commerçants discutent, parfois âprement, les prix des articles. « Au Tchad, il y a toujours le premier prix et le rabais. On peut te dire qu’une chemise coûte 10 000 F, mais tu finiras par l’acheter à 5 000 F », ironise un usager.

Toutefois, selon plusieurs commerçants interpellés, les affaires ne marchent pas encore. « Beaucoup de clients viennent juste demander les prix des articles et passent sans acheter. Nous voulons aussi profiter de la fête pour faire des affaires mais à cette allure il est difficile d’avoir un peu de bénéfice », affirme Djibrine, propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter De vêtements homme et femme.

Malgré les dires des commerçants, les clients, notamment les femmes viennent. Ce, souvent, la nuit. « Je suis venue chercher quelques habits à mes deux filles comme pendant la journée il fait chaud et on s’occupe de la préparation du repas pour la rupture de jeûne à la maison. C’est à tête reposée que je viens choisir des habits pour mes enfants », confie Achta, accompagnée de ses deux filles et de leurs amies.

Le marché des chaussures attitre le plus de visiteurs qui peuvent trouver dans les boutiques chinois qui longent  l’avenue Maldom Bada Abbas de quoi se chausser en déboursant 6000 à 1000 FCFA.

Les tailleurs, peu fréquentés durant une bonne partie du mois de mai, ont subitement été assiégés depuis le payement des salaires. D’où ces explications fournies dans le sourire par le  maître-tailleur Baba : « Depuis les dix derniers jours du ramadan, mon atelier et beaucoup d’autres tailleurs refusent de prendre de nouveaux tissus. Nous voulons absolument honorer notre engagement étant donné que beaucoup des Tchadiens fêtent avec des boubous et autres modèles de caftan ».

Côte d’Ivoire: Allah Saint-Clair dit Makelélé élu nouveau secrétaire général de la FESCI

Le candidat Allah Saint-Clair dit Makélélé a été élu samedi nouveau secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), la plus grande association d’élèves et étudiants du pays, au terme du dixième congrès ordinaire de cette organisation succédant ainsi à Assi Fulgence Assi alias AFA.Trois candidatures (toutes issues du bureau sortant) ont été enregistrées lors de ce congrès pour le poste de secrétaire général.  Notamment, celles de Bougnon Gnahoré Jean-Yves dit Commissaire,   Toukpo Gilles Marcel dit Fatcha et Allah Saint-Clair dit Makélélé.

Finalement, « un consensus » s’est fait autour de la candidature de M. Allah qui a été élu pour un mandat de deux ans.

Il était avant son élection, le premier secrétaire général adjoint du bureau national sortant de la FESCI.  Le dixième congrès ordinaire de la FESCI s’est ouvert vendredi autour du thème, « Quelle FESCI pour un système éducatif excellent ».

Ces assises parrainées par Abdallah Albert Toikeusse Mabri,  le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont réuni plusieurs anciens leaders de cette organisation dont Martial Ahipeaud, son fondateur. 

Créé en 1990, la FESCI est la grande et la plus célèbre des associations estudiantines ivoiriennes. Elle a été dirigée par une dizaine de secrétaires généraux depuis sa création dont les plus célèbres dont Guillaume Soro (1995-1998)  et Charles Blé Goudé ( 1998-2000).

RDC : Etienne Tshisekedi inhumé à N’sele

L’opposant historique et ancien premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Étienne Tshisekedi, a été inhumé samedi en début de soirée, dans l’intimité familiale, dans un caveau spécialement aménagé à cet effet à N’selé (Est, Kinshasa).Des quatre chefs d’État qui avaient participé quelques heures auparavant aux hommages officiels et populaires au stade des Martyrs, seul Denis Sassou Nguesso a accompagné Félix Tshisekeki jusqu’à N’sele, à environ trente km à l’est de Kinshasa où il reposera désormais pour l’éternité.

 

 

 

RDC : Félix Tshisekedi encouragé à parachever l’œuvre de son père (Archevêque)

L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a exhorté le président Félix Antoine Tshisekedi à parachever l’œuvre de son illustre père en conduisant la RD Congo vers la justice, la paix et une prospérité sans exclusive, dans sa prédication, peu avant la levée du corps de l’ancien premier ministre Etienne Tshisekedi pour son inhumation dans la commune de la N’sele (Est de Kinshasa).Le prédicateur qui s’est inspiré de la bible, a comparé l’actuel chef de l’Etat à Josué qui a fait entrer le peuple juif dans la terre promise par Dieu, alors que Moïse qui avait libéré ce même peule du joug en Egypte n’avait pas pu le faire.

Mgr Ambongo a salué la mémoire d’Etienne Tshisekedi qui, « refusant toute compromission, a consacré toute sa vie pour un Congo plus beau qu’avant tel que cela est  chanté  dans l’hymne national ».

Décédé le 1erfévrier 2017 à Bruxelles en Belgique, l’ancien opposant et premier honoraire, Etienne Tshisekedi, dont le corps a été rapatrié le jeudi 30 mai avant d’être exposé les vendredi 31 mai et samedi 1erjuin au stades des Martyrs, a reçu des hommages aussi bien de l’ensemble de la communauté nationale que de la communauté internationale représentée par six chefs d’Etat.

Il s’agit  d’abord des présidents angolais, Joao Lourenço,  et rwandais, Paul Kagame, qui ont fait un aller-retour vendredi entre leurs capitales respectives et Kinshasa où ils ont participé à une tripartite avec leur homologue de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi,  avant d’aller s’incliner devant la dépouille d’Etienne Tshisekedi exposée au stade des Martyrs.

Les présidents du Congo-Brazzaville, Dénis Sassou Nguesso, de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, de la Zambie, Edgard Lungu, et du Togo, Faure Gnassingbé, arrivés vendredi dans la soirée à Kinshasa ont aussi participé samedi aux funérailles d’Etienne Tshisekedi, Selon  des estimations de la presse gouvernementale congolaise, plus de 100.000 personnes ont assisté à ses obsèques dans un stade d’une capacité installée de 80.000 places.

Par ailleurs, Etienne Tshisekedi a été élevé à titre posthume à l’ordre national «Héros nationaux Kabila-Lumumba» au grade de « grand cordon » par une ordonnance du président Félix Tshisekedi lue vendredi soir sur les antennes de la télévision nationale.

Etienne Tshisekedi « est récompensé pour ses mérites remarqués à travers sa longue et pénible lutte politique pour l’instauration de la démocratie et le progrès social, l’établissement d’un véritable Etat de droit et la protection des droits de l’homme », explique l’ordonnance.

Né le 14 décembre 1932 dans le  Kasaï, au centre de la RD Congo, Etienne Tshisekedi a exercé plusieurs fonctions ministérielles sous le régime du président Mobutu Sese Seko (1965-1997) avant de basculer dans l’opposition et de créer l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en 1982.

Ce qui ne l’empêchera cependant pas d’être, après négociations, premier ministre éphémère sous Mobutu à deux reprises : du 29 septembre au 1er novembre 1991, et du 15 août 1992 au 5 février 1993.

Plus tard, après la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila en 1997 et l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila en 2001, il boycottera la présidentielle de 2006 et perdra dans la contestation celle de 2011 remportée par le président sortant Joseph Kabila. 

Etienne Tshisekedi participera activement aux négociations menées sous l’égide des évêques catholiques et qui ont accouché de l’accord politique dit de la saint Sylvestre du 30 décembre 2016 avant d’être terrassé par une embolie pulmonaire le 1erfévrier 2017 à Bruxelles à l’âge de 84 ans.

 

Guinée : Apaisement dans le conflit opposant éleveurs maliens et autochtones (autorité)

Le président du conseil des maliens de Guinée et vice-président du Haut conseil des maliens de l’étranger, Mohamed Sidibé a confié à APA ce samedi à Conakry, qu’une solution sera bientôt trouvée dans le conflit qui oppose des éleveurs maliens aux populations autochtones à Kankan.Selon M. Sidibé, une délégation se rendra dans les prochains jours à Kankan pour rencontrer les autorités en vue de trouver une solution à l’amiable. « Le Mali et la Guinée sont liés par l’histoire et la géographie. Ils sont liés par un accord d’établissement qui donne les mêmes droits et avantages aux Maliens qu’aux Guinéens vice versa », a-t-il souligné, indiquant aussi l’arrivée d’une délégation malienne à Conakry pour apaiser la situation. 

 « Il y a aussi un accord en matière d’élevage qui est signé entre le Mali et la Guinée. Dans ce sens, le ministre de l’Elevage du Mali effectuera un déplacement en vue d’harmoniser toutes les positions pour que ces conflits ne puissent plus dégénérer ou bien ne puissent pas affecter les bonnes relations entre le Mali et la Guinée », martèle M. Sidibé.

Il faut noter qu’il y a une semaine, des éleveurs maliens ont été chassés de Kankan, une région située au Nord-Est de la Guinée, par les populations et autorités autochtones.

« A cause des facteurs climatiques du Mali et de l’insécurité, beaucoup d’éleveurs pensent être en sécurité en Guinée. Malheureusement l’espèce qu’ils ont les Zébus (bœufs bossus du Sahel) ne sont pas tolérés de la part de certains élus locaux », déplore M. Sidibé.

En 2018 dans un communiqué, le ministre guinéen de l’élevage avait interdit la présence des zébus.« Suite aux impacts négatifs de la présence des zébus sur le plan social, économique, sanitaire et environnemental, toute entrée de troupeaux de zébus est interdite sur l’étendue du territoire national guinéen jusqu’à nouvel ordre », indiquait le communiqué.

 

Violences communautaires en Côte d’Ivoire: les imams appellent à «l’apaisement et à la raison»

Les imams de Côte d’Ivoire ont déploré, vendredi soir, lors de la commémoration officielle de la nuit de Qadr ou nuit de Destin, les violences communautaires survenues ces derniers temps dans plusieurs localités du pays, appelant toutes les composantes à la à « l’apaisement et à la raison ».Cette déclaration des imams réunis au sein du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM) a été lue par son Porte-parole, l’Imam Sékou Sylla en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

« Dans plusieurs localités et régions du pays (…) les ivoiriens se sont adonnés à des combats meurtriers qui sèment la désolation avec son cortège de morts, de blessés et de déplacés », a fait remarquer l’imam Sékou Sylla à cette occasion.

«Le COSIM déplore ce spectre qui est offert aux Ivoiriens», a-t-il poursuivi, ajoutant que les imams «appellent toutes les composantes à la raison, à l’apaisement».

« Les comportements d’incivisme et d’indiscipline de certains jeunes fragilisent nos efforts », ajoutent les guides musulmans.

Par ailleurs, ils ont dénoncé les nombreux remous dans les secteurs de l’éducation et de la santé invitant les acteurs à «l’esprit de sacrifices » malgré la légitimité des revendications.

Auparavant,  se prononçant sur la thématique centrale retenue par le COSIM, « le rôle du Ramadan dans l’éducation spirituelle et morale de la société », l’imam Adam Diabaté de la grande mosquée de Yopougon Selmer  a soutenu que  le «Ramadan permet de façonner le citoyen au respect des lois de la République» .

« Le Ramadan a beaucoup d’effets sur nous. On apprend à être pacifique. Cela doit être dans notre comportement de tous les jours », a insisté l’orateur.

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité au nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara a salué  « l’esprit d’entente entre la communauté musulmane et les autres obédiences religieuses ». Pour le ministre en charge des questions de cultes, « cela participe à la préservation  du climat social sans lequel aucun développement n’est possible ».

La nuit de Al Quadr qui équivaut à mille mois d’adoration est recherchée selon la tradition musulmane lors des 10 dernières nuit du mois béni de Ramadan. Sa commémoration officielle est faite dans la nuit du 26 au 27 Ramadan.

Mabri annonce la réception des résidences universitaires d’Abidjan réhabilitées

L’ensemble des résidences universitaires de la capitale économique ivoirienne qui ont été réhabilitées seront réceptionnées d’ici trois mois, a annoncé vendredi à Abidjan, Abdallah Albert Toikeusse Mabri, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.« Le mois prochain, nous allons réceptionner la cité universitaire des 220 logements ( Adjamé, centre d’Abidjan). D’ici trois mois, Si Dieu le veut, nous allons réceptionner l’ensemble des cités (résidences) universitaires d’Abidjan réhabilitées », a fait savoir M. Mabri qui s’exprimait dans une allocution d’ouverture du dixième congrès ordinaire de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, la plus grande association d’élèves et d’étudiants ivoiriens) dont il est le parrain.

 Poursuivant, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a également annoncé plusieurs autres infrastructures universitaires en construction ou en projet dans le pays.

Il a cité entre autres, la construction de deux restaurants universitaires équipés dont l’un à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

 « Je voudrais inviter le futur secrétaire général de la FESCI à approcher le directeur général du Centre régional des œuvres universitaires (CROU) pour participer à l’hébergement des étudiants», a encouragé M. Mabri, appelant les étudiants à la cohésion.

« A chaque génération son combat… Je suis à votre disposition et à la disposition de l’ensemble des étudiants », a-t-il promis.

Le dixième congrès ordinaire de la FESCI s’est ouvert vendredi soir autour du thème, « Quelle FESCI pour un système éducatif excellent ? ». Ces assises qui s’achèveront dimanche, seront marquées par l’élection d’un nouveau secrétaire général en remplacement du sortant, Assi Fulgence Assi. Trois candidats sont en lice.

Un incendie déclenché sur un groupe électrique de la Société ivoirienne de raffinage maîtrisé

Un incendie qui s’est déclenché, vendredi, à la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique) à Abidjan, à la suite d’une fuite d’huile sur un groupe électrique, a été « vite maîtrisé», selon une note de l’entreprise transmise à APA.Le feu s’est déclaré aux environs de 10h20 (GMT) après qu’ « une  fuite d’huile du système de lubrification de l’un des deux groupes turbo  alternateurs (GTA) servant à la production de l’électricité de la SIR,  s’est enflammée sur un point chaud », précise le communiqué.

Pour  circonscrire l’incendie, « une alerte a été immédiatement déclenchée  ainsi que le Plan d’opération interne (POI) », ce qui a permis au feu  d’être « maîtrisé puis éteint au bout de 30 minutes par les équipes de  la SIR ».

« Il n’y a pas eu de blessé »,  souligne la société, qui relève que « le système de productions  d’énergie de la raffinerie ainsi que les unités de raffinage ont été  arrêtés par mesures conservatoires » conformément aux normes requises.  

« Une évaluation des dégâts sur le GTA affecté par le feu et sur le  système de production d’électricité est en cours afin de redémarrer les  unités dans les meilleures délais », poursuit la note qui fait état de  ce que « l’approvisionnement des marchés national et international en  carburant n’est pas impacté ».

Les  sapeurs-pompiers militaires du Port d’Abidjan et de la Gestoci (Société  de gestion des stocks pétroliers) sont arrivés à la SIR en « réserve »  suite à l’incendie. Par ailleurs, les forces de l’ordre, notamment des  gendarmes et des policiers, sont intervenues pour sécuriser les accès à  la raffinerie. 

Ouverture du 10è congrès ordinaire de la FESCI pour élire un nouveau Secrétaire général

Le dixième congrès ordinaire de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays, s’est ouvert vendredi soir à Abidjan autour du thème, « Quelle FESCI pour un système éducatif excellent ? », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises qui seront sanctionnées par l’élection d’un nouveau secrétaire général, rassemblent des milliers de congressistes et plusieurs générations de cette organisation créée depuis 1990.

« Je voudrais me féliciter de l’ambiance qui prévaut. Je souhaite que celui qui sera élu à la tête de la FESCI continue de travailler avec nous pour construire l’avenir de la Côte d’Ivoire», a plaidé Albert Toikeusse Mabri, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de ce conclave.

« Le mouvement doit montrer sa maturité. Que le gagnant soit l’ensemble des étudiants », a insisté M. Mabri qui est le parrain de ce 10è congrès ordinaire de la FESCI.

 Le ministre a conclu en réaffirmant aux étudiants que « je suis à votre disposition». Avant lui, Assi Fulgence Assi, le secrétaire général sortant de la FESCI,  a rappelé les grandes actions menées pendant sa mandature.

« Pendant notre première mandature, nous avions pour objectif de réhabiliter les organes de notre organisation », a dit M. Assi estimant que la FESCI avait subi « les affres » de la crise postélectorale ivoirienne de 2011.

Poursuivant, il a appelé ses camarades à « la constance dans la réflexion » durant ces assises. « La vie de la FESCI a un impact sur le système éducatif ivoirien», a-t-il soutenu assurant de ce que le choix de son successeur se fera dans le consensus.

« Je souhaite que ce soit un passage de flambeau plutôt qu’un congrès. Mettez sous l’éteignoir les esprits maléfiques éventuels qui viendront perturber ce rassemblement », a conseillé pour sa part, le professeur Abou Karamoko, le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

 Ce dixième congrès ordinaire de la FESCI qui s’achèvera dimanche sera marqué par l’élection d’un nouveau secrétaire général. Trois candidats,  tous membres du bureau national sortant sont en lice pour succéder à Assi Fulgence Assi.

Côte d’Ivoire: la BAD déplore le non-enregistrement de 1,7 million d’enfants à l’état civil

Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) en charge de la gouvernance économique, Célestin Monga, s’est dit vendredi « choqué » du non-enregistrement de 1,7 million d’enfants à l’état civil en Côte d’Ivoire, face à la presse à Abidjan.« J’ai été choqué quand j’ai lu cet article » où  la Première dame  de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara parlait « dans des journaux, il y a  deux mois, de 1,7 million d’enfants qui sont nés dans ce pays et qui  n’ont pas été enregistrés » à l’état civil, a dit M. Monga.

M.  Monga, économiste en chef de la BAD, s’exprimait au siège de  l’institution à Abidjan, à l’occasion d’une conférence de presse qui a  porté sur les guichets de financement de la banque et de la 54è  Assemblées annuelles de la BAD prévues du 11 au 14 juin 2019 à Malabo. 

La  Côte d’Ivoire a connu en 2010-2011 une grave crise postélectorale qui a  fait plus de 3.000 morts dans le pays. Ce conflit et la crise  politico-militaire de 2002 ont entraîné des difficultés dans  l’enregistrement des naissances. 

Plusieurs  enfants sur le continent africain vivent en dehors de toutes les  statistiques de leur pays,  toute chose qui rend complexe la fiabilité  des données sur les populations et les projections en termes de  développement des infrastructures. 

« J’ai  essayé de vérifier dans mon pays et j’ai pu voir que c’est la réalité  dans tous les pays, où il y a un grand nombre de personnes qui n’ont pas  d’actes de naissance », a poursuivi l’économiste en chef de la BAD.

Ce  problème, dira-t-il, est consécutif à des contraintes financières et de  capacité. C’est pourquoi la BAD a mis en place « l’autoroute de  l’information africaine », une plateforme permettant de donner des  statistiques dans tous les domaines.

L’Afrique  est confrontée à beaucoup de défis. Et, l’une des missions de la BAD est  de contribuer à la réduction de la pauvreté et impulser le  développement du continent. Au cours des Assemblées annuelles à Malabo,  le Conseil et les gouverneurs examineront de nouvelles stratégies pays.

Matar Guèye de Jamra : « La peine de mort ne peut pas marcher au Sénégal »

L’ONG islamique « JAMRA » a de très fortes réserves par rapport à la pertinence de l’application de la peine de mort, a confié à APA son vice-président, Mame Matar Guèye, allant même jusqu’à déclarer qu’«elle ne peut +tout simplement+ pas marcher au Sénégal ».« Comment voulez-vous dans ce pays où les magistrats ne s’assument pas, où quand un faible et un fort financièrement doivent aller au temple de tennis pour être départagés de manière rigoureuse et équitable par le juge, le plus fort financièrement passe par des voies contournées pour corrompre qui il veut et ensuite avoir le dessus sur le faible » qu’on y applique la peine de mort, s’est notamment interrogé l’invité du Grand oral d’APA.

Partant de là, M. Guèye estime qu’« il est fort possible également que lorsque la peine de mort sera appliquée, seuls les pauvres vont payer et les vrais criminels s’en sortiront toujours ».

En lieu et place, propose-t-il, « il faut essayer d’envisager des sanctions pénales privatives de liberté, mais en aucun cas la peine capitale parce que nous n’avons pas encore cette maturité juridique pour nous entourer de toutes les garanties pour ne pas commettre d’erreur judiciaire ».

De l’avis de Mame Makhtar Guèye, le Conseil présidentiel sur la sécurité convoqué par le président de la République au mois d’août prochain pourrait être l’occasion pour discuter de ce sujet « de manière inclusive afin que nous puissions de manière consensuelle trouver des solutions qui ne soient pas forcément brutales mais en excluant d’office la réactivation de la peine de mort ».

« On met de côté donc la peine de mort et on essaie de voir comment corser l’arsenal juridique, quel encadrement faire pour les quartiers sensibles où l’insécurité a atteint des niveaux inquiétants », a-t-il insisté.

Toutefois, le vice-président de « JAMRA » a qualifié d’« erreur » la décision de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) de supprimer, en 2004, l’épée de Damoclès qui planait sur la tête des malfaiteurs. Selon lui, cette mesure a eu pour conséquence « la montée en flèche de la criminalité ».

« Ce n’est pas pour paraitre méchant, je pense qu’il n’y avait pas péril en la demeure et on aurait pu laisser, même si c’était pour le décor, cette disposition dans notre code pénal », a-t-il encore dit.

Mame Matar Guèye a par ailleurs rappelé que l’application de la peine de mort en Islam « n’est pas automatique et aveugle (et que) le Coran a établi des garde-fous » pour éviter toute erreur qui pourrait coûter la vie à un innocent.

Ces garde-fous sont entre autres le rejet par les parents de la victime de la compensation financière versée par l’auteur du drame, l’établissement de preuves irréfutables de l’acte criminel et la certitude d’une absence de circonstances atténuantes.

« Si une seule de ces conditions n’est pas remplie, la procédure est annulée et la peine est commuée en peine de prison », a soutenu M. Guèye, rappelant que l’organisation dont il est le vice-président a demandé au chef de l’Etat de mettre en place un moratoire « d’au moins 2 ans » sur la délivrance des permis de port d’armes, le temps de rediscuter des procédures d’attribution.

Iftar à Médine : un grand moment de partage de nourriture sur fond de piété

La coupure du jeûne dans l’immense Masjid al-Nabawi (mosquée du Prophète) de Médine, la « ville lumineuse » où reposent Mohammed (Paix, bénédictions et salut sur Lui, PBSL) et ses compagnons Abou Bakr et Omar, est un inoubliable moment de partage de nourriture orchestré par des milliers de fidèles dont la générosité n’est en rien freinée par la différence de leurs lieux de provenance.Deux heures de temps déjà avant l’âzane du crépuscule, l’appel à la prière symbolisant l’heure de la coupure du jeûne, le service de distribution alimentaire est enclenché à l’intérieur de la mosquée. Sur de longues toiles étalées devant chaque rangée de fidèles sont déposés plusieurs mets : pain, dattes, boites de lait caillé, noix de cajou et café chaud.

Au fur et à mesure qu’on orne les toiles et qu’approche l’heure de la coupure, des fidèles récitent fiévreusement le Coran là où d’autres, debout devant le mausolée du Prophète (PBSL), formulent tous les souhaits qu’ils ont en tête, conformément au récit mohammadien qui enseigne que la prière avant l’iftar est de facto exaucée.

Quelques fidèles, dans l’attente de l’appel à la prière, font preuve de générosité en partageant avec leurs voisins une partie de la nourriture qu’ils viennent de recevoir.

C’est le cas de ce Pakistanais. Venu à Médina après sa oumra, il a confié à l’envoyé spécial de APA que le nom du « Sénégal » ne lui disait rien, mais s’est par contre montré très généreux en partageant son eau de « zam-zam », ses dattes et son lait caillé. Ce breuvage est mélangé ici avec une épice avant qu’on y trempe son pain.

Si dans les mosquées sénégalaises, on coupe le jeûne avec des dattes, du café et quelques gorgées pour ensuite prier, le procédé est tout autre à Médine ou à La Mecque. Dans ces deux villes « sacrées », séparées par une distance de 400 km, l’Iftar (ndogou, en wolof) est plus consistant. Ainsi, il  peut prendre une bonne dizaine de minutes avant la prière du crépuscule.

Quand à un peu plus de 19h, retentit l’âzane dans cette ville qui a accueilli le prophète Mohammed (PBSL) il y a 1440 années, les fidèles coupent aussitôt leur jeûne, qui démarre en Arabie Saoudite à un peu plus de 4 heures du matin.

Grand moment de solidarité et de partage, la rupture dans la sainte de Médine donne lieu à incessant échange de nourritures où les gobelets d’eau et les dattes volent de main en main.  Chaque fidèle cherchant coûte que coûte à partager avec son « frère », dans le but d’avoir une pluie de bénédictions divines.

Toutefois à La Mecque et à Médine, n’importe qui n’est pas habilité à distribuer de la nourriture pour l’Iftar, selon Cheikh Horma, journaliste mauritanien qui atteste avoir regardé « beaucoup de documentaires » sur les pratiques du Ramadan en Arabie Saoudite.

Selon ce confrère, la distribution alimentaire pendant le Ramadan est depuis des siècles la « chasse gardée » de certaines familles ou tribus de La Mecque et de Médine. A l’en croire,  l’opération qui « s’hérite de père en fils » s’avère délicate, surtout dans sa phase concernant le respect de la configuration des rangées des fidèles.

De même, soutient-il, ces familles — dont certaines sont parmi les exploitants du pétrole — sont les seules ayant la possibilité de distribuer de la nourriture dans l’enceinte de la mosquée, puisqu’elles ont une autorisation publique « renouvelée » en permanence.

« Les Saoudiens aiment partager, surtout en période de Ramadan. Partout ils hèlent les gens à venir couper leur jeûne avec eux. C’est une culture ici », a conclu Cheikh Horma.

Cette assertion s’est vérifiée loin de La Mecque et de Médine quand, à la mosquée de l’aéroport de Djeddah où s’apprêtait à embarquer pour le retour l’envoyé spécial de APA,  un groupe d’hommes assis en cercle l’a chaleureusement prié de venir partager l’Iftar. Au menu de ce dernier repas pris en terre sainte de l’Islam : du pain et du lait caillé.

Affaire «Taxis-motos à Abidjan » : « l’entreprise Heetch a violé la mesure d’interdiction » (Ministère)

Le ministère des Transports dément avoir autorisé l’entreprise Heetch Côte d’Ivoire à exercer son activité de « motos taxis à la demande à Abidjan », estimant que cette entreprise « a violé la mesure d’interdiction », rapporte un communiqué de Samou Diawara, Chef de service Communication et Relations publiques au ministère, transmis jeudi à APA.En effet, explique M. Diawara, à travers son communiqué daté du 2 mai 2019, le ministère des Transports a souligné l’interdiction sur l’ensemble du District d’Abidjan, de l’activité de transport public de personnes par les engins à deux et trois roues, communément appelés « motos taxis ». 

«En dépit de cette interdiction, il nous a été donné de constater depuis quelques jours que la société Heetch Côte d’Ivoire a lancé une phase expérimentale de + location de motos taxis avec chauffeurs à Abidjan +, en violation du communiqué du 02 mai 2019 », déplore-t-il. 

Selon lui, le ministère des Transports affirme que « sa position sur ce sujet a été clairement exprimée au représentant de la société Heetch Côte d’Ivoire, au cours d’une séance de travail tenue le lundi 27 mai 2019 ».

« Aussi, le ministère des Transports se réserve le droit de faire appliquer la mesure d’interdiction de transport public de personnes par les engins à deux et trois roues dans le District d’Abidjan », conclut-il, saluant « le civisme des compatriotes qui exerçaient dans les motos taxis et qui ont accepté de se soumettre » à la décision du gouvernement.

Le PNUD et la BAD renforcent leur partenariat à Abidjan sur les Objectifs de développement durable

En visite à Abidjan, Mme Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développent (PNUD) a échangé avec Akinwumi Adesina, la Président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) sur le renforcement du partenariat avec l’institution bancaire panafricaine, informe un communiqué transmis, jeudi, à APA.Les échanges ont porté notamment sur le renforcement du partenariat entre la BAD et le PNUD sur la base des fortes convergences entre les High 5 et les Objectifs de Développement Durable (ODD).  

Pour Ahunna Eziakonwa « le continent est sur un Momentum positif toutefois l’ampleur des besoins ainsi que des opportunités nécessitent un partenariat renouvelé entre le PNUD et la BAD pour leur prise en charge », rapporte le communiqué.  

Ce cadre d’échange a permis aux deux institutions de Développement d’explorer «les synergies et complémentarités » qui existent entre leurs interventions respectives. 

Pour Ahunna Eziakonwa « le continent est sur un Momentum positif toutefois l’ampleur des besoins ainsi que des opportunités nécessitent un partenariat renouvelé entre le PNUD et la BAD pour leur prise en charge ». 

 Ce cadre d’échange a permis aux deux institutions de Développement d’explorer les synergies et complémentarités qui existent entre leurs interventions respectives.  

Selon M. Akinwumi Adesina « le partenariat entre la BAD et le PNUD a besoin d’un dialogue renforcé sur la mise à l’échelle de solutions de développement et d’accélération de leur mise en œuvre en vue d’une transformation durable et inclusive ».

Abdoulaye Mar Dieye, Sous-Secrétaire général chargé du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes du PNUD, accompagnait la Directrice Ahunna Eziakonwa à ce  dialogue de haut niveau avec la Banque Africaine de Développement tenu les 23 et 24 mai, souligne-t-on.

 

ODD : le PNUD disposé à accompagner la Côte d’Ivoire pour relever de nouveaux défis

Mme Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD), rapporte le communiqué qui a sanctionné sa visite du 22 au 28 mai à Abidjan.Au cours de ses différentes rencontres avec les ministres Nialé Kaba (Plan et Développement), Amon-Tanoh (Affaires Etrangères) et Alain Donwahi (Eaux et forêts), Mme Ahunna et les autorités ivoiriennes se sont mutuellement félicités de la qualité du partenariat entre la Côte d’Ivoire et le PNUD. 

« La Directrice a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le Gouvernement dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les ODD dont la mise en œuvre, selon elle, + oblige a changé de manière de travailler pour plus d’inclusivité et de durabilité+ », indique le communiqué. 

En compagnie du ministre Alain Richard Donwahi, la Directrice du Bureau régional  Afrique s’est rendu dans la Forêt classée de Besso, située dans le Département d’Akoupé (140 km à l’Est), couvrant une superficie de 21.565 ha en réaménagement dans le cadre d’un partenariat public-privé.

 Cette visite a conforté l’engagement du PNUD de renforcer son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur du renforcement de la gouvernance forestière et développement de l’économie verte.  

A cet effet,  Ahunna Eziakonwa a déclaré que « l’établissement d’un Laboratoire d’accélérateurs pour adresser les défis du secteur serait une opportunité pour faire éclore des solutions innovantes et engager davantage les jeunes à s’y investir », renseigne le texte.   

Mme Ahunna s’est également entretenu avec la société civile sur le rôle des femmes et de jeunes dans le relèvement des défis politiques et socio-économique de la Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) « compte tenu du rôle important que le secteur privé joue dans la réalisation des ODD ».

« Avant de conclure sa visite en Côte d’Ivoire, Mme Ahunna Eziakonwa a eu une séance de travail avec les Partenaires Techniques et financiers sur l’aide au développement et le rôle que le PNUD doit jouer dans le renforcement de son efficacité et du dialogue de haut niveau avec les autorités nationales », indique-t-on. 

Elle a profité de cette occasion pour rappeler « l’engagement et l’avantage comparatif du PNUD à soutenir la planification stratégique du développement pour la réalisation des ODD et explorer les moyens de promouvoir des financements innovants en faveur des ODD ». 

Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun.  

Présent dans environ 170 pays et territoires, le PNUD offre  une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. 

 

Hausse du prix du kilogramme de la viande de bœuf sur des marchés d’Abidjan

Le prix du kilogramme de la viande de bœuf a connu une légère hausse sur des marchés d’Abidjan passant de 2200 FCFA/kg à 2400 FCFA pour la « viande avec os» et de 2500 FCFA/kg à 3000 FCFA pour la « viande sans os», a constaté APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« L’augmentation est due au nouveau tarif lié à la modernisation de l’abattoir. Le tarif d’abattage qui était de 4000 FCFA par bête est passé à presque 25.000 FCFA. Donc cela entraîne un coût supplémentaire auprès de ceux qui nous approvisionnent », a expliqué jeudi à APA, un boucher du marché « Au Bar de Samaké» dans la commune populaire d’Abobo, au Nord d’Abidjan.

Selon lui, malgré cette légère hausse, « il n’y a pas de rupture d’approvisionnement contrairement à ce qui se dit». Poursuivant, il a assuré que les autorités de tutelle ont indiqué au terme d’une rencontre avec les grévistes,  qu’une solution sera trouvée à cette crise d’ici lundi prochain.

 Comme lui, plusieurs autres bouchers interrogés,  ont confirmé  cette augmentation du prix de la viande de boeuf. Après la mise en service du nouvel abattoir de Port-Bouët, le plus grand parc à bétail de la capitale économique ivoirienne, les chevillards et bouchers dudit abattoir ont appelé depuis le 20 mai dernier à un arrêt pour disent-ils, protester contre une hausse des taxes d’abattage des bêtes.

Dimanche, ils ont appelé les autorités ivoiriennes à la discussion craignant une pénurie de viande sur le marché. 

De son côté, le ministère des ressources animales et halieutiques ( la tutelle) a estimé que les bouchers et chevillards sont réfractaires à la modernisation de l’abattoir assurant par ailleurs, les populations que « toutes les dispositions ont été prises en vue du ravitaillement des marchés d’Abidjan en viande saine et de qualité ainsi que l’approvisionnement en bétail de tous les abattoirs d’Abidjan ».

Des journalistes Africains formés sur le développement durable par la BAD à Abidjan

Vingt et sept journalistes issus de différentes régions de l’Afrique ont entamé jeudi au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, une formation sur les questions du développement durable avec à la clé la visite d’un pôle de croissance à Yamoussoukro.Durant trois jours, ces journalistes seront instruits sur le  développement durable et le Programme High 5 de la BAD, la feuille de  route de l’institution financière, qui met l’accent sur cinq grandes  priorités pour transformer la qualité de vie des populations  africaines. 

Les High 5 prônent notamment une  croissance inclusive et verte. Elles allient l’Agenda 2030 de  l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que l’Accord de Paris sur  le climat à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). 

Cet  atelier vise à amener les journalistes participants, au-delà des  déclarations et des communiqués de presse, à diagnostiquer les besoins  réels des communautés à travers l’Afrique, avec des regards de décideurs  pour comprendre que le monde des affaires peut jouer un rôle dans le  développement durable.  

A Yamoussoukro, la  capitale politique du pays, située dans le centre ivoirien, les  journalistes auront à faire, vendredi, un reportage dénommé « Projet  Bélier ». Cela devrait leur permettre d’enquêter, analyser et de rendre  compte dans des groupes de travail. 

Selon  Victor Oladokun, directeur de la communication et des relations  extérieures de la BAD, « les journalistes ont un rôle critique dans le  plaidoyer » pour une croissance inclusive et un développement durable du  continent. 

La formation, faite en  collaboration avec la Fondation Reuters, propose des outils et des  astuces pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre  aux besoins des populations dans leurs pays. Et ce, en vue de susciter  le débat autour du développement durable. 

La  Fondation Thomson Reuters, la branche caritative du Groupe Thomson  Reuters et leader mondial de l’information, propose aux journalistes  professionnels une formation continue autour de sujets diverses et du  principe d’une couverture indépendante, factuelle et fiable de  l’actualité.  

Conflits intercommunautaires : plusieurs chefs traditionnels tchadiens suspendus

Le sultan du Ouaddaï, Mahamat Ourada, et plusieurs autres chefs traditionnels de cette partie de l’Est du Tchad, théâtre ces derniers jours de meurtriers affrontements intercommunautaires, ont été suspendus de leurs fonctions, aux termes de deux arrêtés publiés ce jeudi par le ministre de la Sécurité publique.Mahamat Abali Salah reproche aux concernés un « laxisme avéré et (une) complaisance à outrance dans la gestion des affaires du sultanat, laissant ainsi s’instaurer un désordre total engendrant une confrontation meurtrière entre communautés ».

Le sultanat du Ouaddaï, un des plus anciens du pays, et les sous-préfectures nomades d’Abougoudam, de Marfa, de Chokoyan et d’Abdi, fiefs des chefs traditionnels mis en cause, se trouvent dans les provinces du Ouaddaï et Sila, zone des conflits intercommunautaires meurtriers.

Selon un bilan dressé par des organisations de défense de droits de l’Homme, environ 50 personnes ont trouvé la mort suite aux conflits ayant opposé des éleveurs nomades à des agriculteurs.

Les filets sociaux toucheront les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo (Ministre)

Les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne seront touchées par les filets sociaux productifs, a annoncé, mercredi, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Pr Maritou Koné.« Anonkoua-Kouté qui a souffert de la crise postélectorale a su relever les défis (…) », a déclaré  la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de don aux femmes de ce village dans la foulée de la célébration de la fête des mères.

«Vous devrez être des ambassadrices de la paix, de la cohésion sociale. Evitons de nous faire justice nous-mêmes par ces violences qui endeuillent les familles», a-t-elle lancé aux femmes rassemblées au foyer des jeunes du village, insistant que « nous devrons cultiver et entretenir la culture de la paix ».

Cette crise postélectorale de 2010-2011 a été marquée par des « pillages » d’Anonkoua-Kouté dont des habitants ont été parfois contraints à « l’exil ».  Selon la ministre Mariatou Koné, sept personnes de ce village ont trouvé la mort pendant ces événements malheureux.

Répondant aux doléances formulées par les populations, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a rassuré que le village Anonkoua-Kouté bénéficiera également des filets sociaux productifs mis en place par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale.

Le projet filets sociaux vise à améliorer les revenus des populations vulnérables dans les régions rurales, sélectionnées parmi les plus pauvres du pays, et à créer une « résilience de long terme » basée sur les capacités des bénéficiaires à auto-générer les conditions de leur autonomisation sociale et économique.

Quelque 35 000 ménages ont bénéficié dans la phase pilote de cette aide directe à travers des transferts monétaires, financée à hauteur de 25 milliards FCFA par la Banque mondiale (BM) sur la période 2015-2020. La contribution de l’Etat ivoirien est de 10%, soit 2,5 milliards FCFA.

La Banque mondiale prévoit 100 millions de dollars US (56,48 milliards FCFA) supplémentaires. Et ce, en vue de permettre à un grand nombre de personnes vulnérables de sortir de la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus.

Six chefs d’Etat attendus aux obsèques d’Etienne Tshisekedi, jeudi

Six chefs de l’Etat africains sont attendus aux obsèques de l’opposant et ancien Premier ministre, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, père de l’actuel président de la République, décédé à Bruxelles, en Belgique, le 01er février 2017 des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 84 ans.Ces six chefs d’Etat sont le Congolais Dénis Sassou Nguesso, l’Angolais Joao Lourenco, le Zambien Edgar Lungu, le Togolais Faure Gnassigbe, le Guinéen Alpha Condé et le Rwandais Paul Kagame.

Au programme de ces obsèques qui vont se dérouler du 30 mai au 01er juin à Kinshasa, il est notamment prévu l’arrivée de la dépouille le 30 mai ainsi que des hommages officiels le vendredi 31 mai au stade des Martyrs avant l’inhumation prévue le samedi 01er juin au mausolée spécialement conçu à cet effet dans la commune de la N’sele, à l’Est de Kinshasa.

Le gouvernement a décrété que la journée du jeudi 30 mai sera « chômée et payée » à Kinshasa afin de permettre à la population de réserver « un accueil digne » au premier ministre honoraire Etienne Tshisekedi.