L’UA alerte les banques centrales africaines sur les conséquences économiques du coronavirus

Le professeur Victor Harison, Commissaire aux Affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (CUA) a demandé, jeudi à Dakar, aux gouverneurs des Banques Centrales Africaines de faire attention aux conséquences économiques du coronavirus qui affecte actuellement plusieurs parties du monde.« Cette épidémie n’affecte pas pour le moment le continent, mais il faudra que nous fassions attention », a laissé entendre le professeur Harison, à l’occasion de la réunion du bureau de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA).

Selon lui, l’OPEP est en train de se réunir pour décider des niveaux de protection du pétrole, ajoutant qu’au regard de la place de la Chine par rapport aux échanges commerciaux des pays africains, les banques centrales africaines ont un rôle clé à jouer car il risque d’y avoir une récession économique au niveau mondial.

M. Harison a tout de même salué la performance du Pound égyptien et les obligations rwandaises. « Et nous espérons que l’avènement d’une monnaie unique qui correspond aux aspirations des pays de la CEDEAO marquera un grand pas dans le processus d’intégration régionale », a-t-il dit.

Sur un autre registre, le professeur Harison a laissé entendre ne pas pouvoir imaginer qu’une zone de libre-échange continental réussisse si les Etats africains continuent à faire des transactions en devises étrangères. Au passage, il a révélé qu’en collaboration avec la Banque Centrale du Nigeria, la Commission de l’Union africaine (CUA) a élaboré la structure des statuts de l’Institut monétaire africain (IMA).

« C’est mon plus grand souhait que cette structure commence ses activités cette année. Le nouveau gouvernement nigérian a déjà mis à disposition un bâtiment avec des bureaux », a affirmé le professeur Harison.

Un des points de l’ordre du jour de la réunion de l’ABCA est d’ailleurs est l’examen du projet de statuts de l’IMA dont l’objectif principal est d‘entreprendre tous les travaux préparatoires techniques, stratégiques, statistiques, institutionnels et juridiques nécessaires à la création de la Banque Centrale Africaine et de la monnaie unique au plan continental.

Même si les défis de développement sont énormes, le Commissaire aux Affaires économiques de la CUA reste convaincu que les pays africains doivent prendre en main leurs propres destins.

Soudan : peine capitale pour 29 agents des RG accusés du meurtre d’un enseignant

Un tribunal d’Omdurman, la troisième ville du Soudan a condamné à mort 29 membres des services de sécurité pour torture et meurtre d’un enseignant dans un centre de détention en janvier dernier, ont indiqué mardi des sources judiciaires.Le jugement prononcé lundi, et qui s’est tenu avec des mesures de sécurité renforcées, a également condamné trois autres personnes impliquées dans l’affaire, à trois ans de prison.

Les membres de l’Agence nationale et des services de sécurité et de renseignement avaient arrêté l’enseignant Ahmed Khair, soupçonné d’avoir participé à des manifestations contre le président déchu Omar el-Béchir.

Il a été déclaré mort le lendemain de son arrestation dans la région de Khasm Algrba, située dans l’Etat de Kaslas (est du Soudan), où l’enseignant vivait avec sa famille.

Selon les médecins, l’homme âgé de 40 ans avait été sévèrement battu et avait subi de graves blessures auxquelles il avait succombé par la suite.

Des centaines de personnes, dont des étudiants, s’étaient rassemblés devant le tribunal d’Omdurman, pour soutenir et demander justice pour l’enseignant dont ils brandissaient des photos.

Le Procureur général du Soudan, Tag al-Sair al-Habair, a déclaré qu’il est « satisfait de la décision » de la justice.

Il a ajouté lors d’une conférence de presse tenue à l’intérieur du tribunal après le verdict, que le crime que les membres des services de sécurité ont commis est « l’un des crimes les plus horribles de l’histoire du Soudan et que le pays n’en avait jamais vu auparavant ».

Il a déclaré que les condamnés peuvent faire appel de la décision, mais que le jugement du tribunal s’est appuyé sur des « preuves claires ».

Le frère de l’enseignant, Saad Alkair a qualifié la décision de « victoire non seulement pour la famille, mais aussi pour la Justice et pour la révolution au Soudan ».

Echange d’ambassadeurs entre les Etats-Unis et le Soudan

Washington et Khartoum ont convenu d’échanger des ambassadeurs pour la première fois depuis 23 ans, a révélé le département d’Etat américain dans un communiqué distribué, jeudi, à la presse soudanaise.« Nous sommes heureux d’annoncer que les Etats-Unis et le Soudan ont décidé de lancer le processus d’échange d’ambassadeurs après un intervalle de 23 ans », indique le communiqué, expliquant que cette décision a été prise en marge de la première visite à Washington du Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok.

Washington a qualifié cette décision de pas décisif dans le renforcement des relations américano-soudanaises dans un contexte où le gouvernement soudanais de transition dirigé par des civils s’emploie à mettre en œuvre les réformes prévues dans l’accord politique et la déclaration constitutionnelle d’août dernier.

Les Etats-Unis ont félicité Hamdok d’avoir installé un cabinet civil et procédé à des changements importants au sommet de l’Etat afin de rompre avec les politiques et les pratiques du régime précédent dirigé par l’ancien président, Omar el-Béchir.

El-Béchir a été démis de ses fonctions par l’armée soudanaise en avril 2019 à la suite de manifestations à l’échelle nationale pour le contraindre à quitter le pouvoir.

Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils restent un partenaire indéfectible du peuple soudanais et de sa quête de paix, de sécurité, de prospérité, de démocratie et d’égalité.

Prorogation du mandat des Casques Bleus à Abyei

Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé le mandat de la Force de sécurité intérimaire des Nations Unies pour l’Abyei (UNISFA) jusqu’au 15 mai 2020, précisant les « progrès mesurables » dont ont besoin le Soudan et le Soudan du Sud dans le cadre du règlement des questions frontalières.Déplorant l’obstruction continue du Soudan et du Soudan du Sud dans le déploiement du personnel de l’UNISFA, le Conseil en a appelé jeudi au plein appui des deux gouvernements.  

Le Conseil a toutefois maintenu le plafond actuel de 3.550 hommes, tout en décidant de reporter le retrait des 295 soldats supplémentaires actuellement sur le terrain pour la durée totale de la prorogation du mandat.

 Le Conseil a également maintenu le plafond autorisé pour la police à 640 éléments.

 Le CSNU qui se dit préoccupé par les retards notés dans le déploiement intégral de la police, a souligné que le gouvernement soudanais avait tardé à délivrer les visas.

Le Conseil a également décidé de proroger jusqu’au 15 mai 2020 la modification du mandat de l’UNISFA qui apporte un soutien au mécanisme conjoint de vérification et de surveillance des frontières.

Cette prorogation devrait être la dernière du genre, selon le Conseil, à moins que les protagonistes ne fassent état de progrès mesurables dans les discussions frontalières, la libre circulation des patrouilles, le retrait des forces et entre autres recommandations.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Le Soudan déclare l’Etat d’urgence dans l’est du pays

Le Soudan a décrété l’état d’urgence dans son Etat de la Mer rouge après que des affrontements ethniques ont fait au moins 16 morts.Ces affrontements ont éclaté depuis mercredi entre les tribus des Bani Amer et des Nuba à Port-Soudan, la capitale de l’Etat de la Mer rouge.

Le nouveau gouvernement du pays, dirigé par Abdalla Hamdok a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les violences tribales meurtrières qui secouent la région depuis des jours, ont annoncé les autorités.

La police soudanaise a déclaré qu’au moins 16 personnes avaient été tuées et des forces envoyées pour contenir les combats.

On ne sait toujours pas ce qui a déclenché de telles violences inter-communautaires.

« Le conseil souverain a décidé de relever de leurs fonctions, le gouverneur de la Mer rouge et le responsable de son appareil de sécurité », a déclaré le gouvernement de transition du pays dans un communiqué.

Les autorités ont « détecté pour la première fois l’utilisation d’armes à feu dans les combats, ce qui révèle la présence d’interférences internes et externes pour alimenter le conflit ».

Des affrontements tribaux sont souvent signalés dans plusieurs régions du Soudan, surtout dans l’ouest du Darfour, une province en proie à la guerre depuis plusieurs années.

Le Soudan peuplé de diverses ethnies a été secoué par des mois de manifestations nationales qui ont renversé le président, Omar el-Béchir, en avril et qui ont marqué le début d’une transition vers un régime civil.

Le pays est actuellement dirigé par un organe à majorité civile qui doit superviser une période de transition de trois ans et ouvrir la voie à des élections.

L’UA salue la signature de l’accord de transition au Soudan

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de la signature du Document constitutionnel de la période transitoire par le Conseil militaire de transition et les Forces pour la liberté et le changement au Soudan.« Cette évolution jette les bases d’une transition démocratique avec un gouvernement dirigé par des civils et constitue une réalisation importante pour l’Afrique dans sa volonté de résoudre ses propres problèmes », a déclaré lundi le président de la Commission de l’Union Africaine dans un communiqué.

M. Mahamat a également saisi cette occasion pour féliciter les acteurs politiques, tant civils que militaires, qui ont surmonté leurs divergences en plaçant les intérêts du pays au-dessus de toute autre considération.

Il a en outre exhorté tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à redoubler d’efforts pour fournir au Soudan et à ses autorités de transition le soutien nécessaire au cours de cette phase clé de l’histoire du pays.

Le président de la Commission de l’UA a également réitéré l’engagement constant du bloc régional à soutenir le peuple et les autorités soudanaises dans leur quête de paix, de réconciliation et de prospérité.

De même, les États-Unis se sont félicités de la signature du Document constitutionnel de la période de transition.

L’adjoint au président pour les affaires de sécurité nationale (NSA), John Bolton, a qualifié l’accord d’excellent et a déclaré sur Twitter : « C’est formidable que les parties soudanaises aient fait des progrès significatifs vers une déclaration constitutionnelle ».

« Le peuple soudanais a lutté pour un gouvernement de transition dirigé par des civils et cet accord doit répondre aux exigences du peuple soudanais », a-t-il ajouté.

Arrestation du chef de l’armée soudanaise pour tentative de coup d’État

L’armée soudanaise a arrêté, mercredi soir, son chef et plusieurs officiers supérieurs à la suite d’un coup d’Etat avorté, le quatrième en trois mois.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie jeudi, l’armée a déclaré avoir arrêté le chef d’état-major conjoint, le général Hassem Abdo-almontalp Ahmed et plusieurs officiers supérieurs, dont des agents du Service national de renseignement et de sécurité (NISS).

L’armée a affirmé que les personnes arrêtées tentaient de s’emparer du pouvoir et de le confier aux proches du président déchu, Omar el-Béchir.

L’Etat-major a déclaré que les personnes sous garde sont interrogées avant d’être poursuivies pour trahison.

L’Agence de presse officielle soudanaise a rapporté que les dirigeants du Parti du Congrès national d’el-Béchir sont parmi les personnes détenues.

Cette dernière série d’arrestations intervient plusieurs semaines après l’annonce d’un autre coup d’État déjoué par l’armée.

En avril 2019, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir suite à une vague de protestations nationales menée par une coalition de partis d’opposition.

Cependant, les troubles se sont poursuivis alors que des civils occupaient les rues et appelaient les militaires à céder le pouvoir à une administration civile.

Le conseil militaire a signé la semaine dernière un accord de partage du pouvoir avec l’opposition après des mois de négociations au point mort sur la composition d’un nouveau gouvernement pour diriger le pays.

Soudan : les généraux contre l’accord sur le partage du pouvoir

Les généraux au pouvoir au Soudan ont dénoncé l’accord signé mercredi devant permettre de mettre en place un organe de partage du pouvoir, après des semaines de négociations pour sortir le pays de la crise politique dans laquelle il se trouve depuis la destitution d’Omar al-Bashir en avril 2019.L’accord a été signé mercredi par le Conseil militaire de transition (TMC) et l’Alliance des Forces de liberté et de changement (FFC), après une série de négociations menées par l’Ethiopie et l’Union africaine.

Les deux parties travaillent toujours sur une déclaration constitutionnelle beaucoup plus consensuelle qui devrait être signée vendredi, selon un médiateur de l’Union africaine.

« L’accord politique précise qu’il y aura cinq membres de chaque côté au sein du conseil souverain, qui assurera la présidence du pays », a déclaré Hiba Morgan d’Al Jazeera à Addis-Abeba.

« Il y aura des membres nommés par le FFC au conseil exécutif qui seront considérés comme des ministres », a-t-elle ajouté.

Le document ne mentionne pas les rôles que les conseils souverain et exécutif auront et qui seront définis dans la déclaration constitutionnelle qui sera contenu dans l’accord transitoire.

Selon l’accord-cadre qui a été conclu le 5 juillet, un général dirigera le conseil souverain pendant les 21 premiers mois de la transition, suivi d’un civil pendant les 18 mois restants.

L’organe au pouvoir doit superviser la formation d’une administration civile de transition qui gouvernera pendant un peu plus de trois ans, après quoi des élections auront lieu.

Mme Morgan a déclaré que si la signature de l’accord politique mercredi a été importante, estimant qu’ « il reste encore beaucoup d’obstacles à surmonter avant que la transition du Soudan ne soit complète ».

Soudan: L’UA se félicite de la visite du Premier ministre éthiopien

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat, s’est félicite de la visite vendredi matin du Premier ministre éthiopien Dr Abiy Ahmed au Soudan, après le regain de violences noté ces derniers jours qui aurait fait des dizaines de morts.Le Président de la Commission de l’UA exprime ainsi « sa profonde gratitude pour la collaboration étroite entre l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), l’Envoyé spécial de l’UA, le Professeur Mohamed El Hacen Lebatt, et le Représentant spécial pour le Soudan, l’Ambassadeur Mohamed Belaiche, pour leurs efforts communs visant à amener les parties à reprendre les négociations de manière urgente » peut-on lire sur le site de l’Union Africaine.

À cet égard poursuit le communiqué, « le Président de l’UA note avec satisfaction que la coopération entre l’IGAD et la CUA est fermement conforme à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’UA du 6 juin 2019 et renforce encore le processus de facilitation dirigé par l’UA pour que l’Afrique continue à parler avec une seule voix dans ses efforts pour aider le peuple soudanais à résoudre la crise au Soudan ».

La Présidente encourage les parties à prendre toutes les mesures politiques et de sécurité nécessaires pour ouvrir la voie à une reprise rapide des négociations afin de parvenir à un accord consensuel sur la transition vers un régime dirigé par des civils.

Le Président souligne en outre qu’il est nécessaire que tous les acteurs étrangers s’abstiennent de toute ingérence et soutiennent les efforts de l’Union africaine visant à soutenir un processus dirigé par et soudanais qui respecte la volonté et les aspirations du peuple soudanais, de la région et du continent.

Dr Abiy Ahmed par ailleurs président en exercice de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) s’est entretenu en privé avec toutes parties prenantes à la crise au Soudan vendredi matin.

Au moins 100 personnes auraient été tuées dans la répression exercée au Soudan, sous contrôle militaire depuis le renversement du président Omar al-Bashir en avril.

Des unités lourdement armées des Forces de soutien rapide (FPR) ont continué de balayer mercredi Khartoum et la ville voisine d’Omdurman.

 

Le Soudan suspendu de l’UA jusqu’à la création d’une autorité civile

L’Union africaine (UA) a annoncé, jeudi 6 juin 2019, suspendre avec effet immédiat le Soudan de l’organisation panafricaine, jusqu’à la création d’une autorité civile de transition dans ce pays confronté à une escalade de la violence, a appris APA de source médiatique.L’Union africaine a « suspendu avec effet immédiat la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à l’établissement effectif d’une autorité civile de transition, ceci étant le seul moyen de permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », a annoncé le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (PSC) sur son compte Twitter, visité par l’AFP.

Cette décision intervient quatre jours après le début de la répression meurtrière de la contestation par les militaires et les milices alliées au pouvoir, qui a fait au moins 108 morts et plus de 500 blessés, selon le comité de médecins proche des manifestants.

Lundi dernier, l’armée et des milices affiliées aux militaires qui ont pris le pouvoir après la chute d’Omar el-Béchir, le 11 avril dernier, ont mené une « opération de nettoyage » (pour reprendre les termes employés par le ministre soudanais de la Santé) de la place de Khartoum devenue l’épicentre de la contestation.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, avait alors « condamné fermement la violence » et « demandé une enquête immédiate et transparente » pour dégager les responsabilités.

Par ailleurs, a précisé dans Le Monde le Sierra-Léonais Patrick Kapuwa, président en exercice du PSC, « le Conseil imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile ».

Soudan : 13 morts dans la dispersion d’un sit-in (média)

La répression d’un sit-in de manifestants contre le Conseil militaire à Khartoum, la capitale soudanaise, aurait fait ce lundi 13 morts et 116 blessés, a appris APA de source médiatique.« Nous étions réunis d’une manière pacifique sur la place du rassemblement. À l’aube, vers six heures, nous avons été surpris par l’assaut d’une force militaire importante qui nous a attaqués pour casser notre rassemblement. Les membres de cette force ont effectué des tirs nourris dans tous les sens. Ils ont frappé les manifestants et ont tout brûlé. Ils ont aussi arrêté des manifestants », a déclaré l’activiste Omar Dengue sur le portail de Radio France Internationale (RFI) visité à APA.

Le Soudan traverse une abyssale crise politique. En effet, le 11 avril dernier, le président Omar el-Béchir est destitué après trente ans passés à la tête du pays. Les militaires prennent aussitôt le pouvoir mais de nombreux citoyens s’y opposent.

Ainsi, des milliers de Soudanais, réclamant avec véhémence la restitution de l’exécutif aux civils, prennent part à des manifestations et des rassemblements, érigent des barricades dans de nombreuses rues de Khartoum et observent des grèves afin de faire plier le Conseil militaire qui tient les rênes.

Ne l’entendant pas de cette oreille, les militaires parviennent tout de même à conclure un accord avec les représentants des manifestants portant sur une période de transition politique de trois ans. Mais à l’évidence, ce compromis est loin d’avoir calmé la colère des manifestants qui, plus que jamais, sont déterminés à faire entendre leur voix… au prix de leur vie.

 

Soudan : armée et manifestants s’entendent sur une transition de 3 ans

L’armée soudanaise a annoncé avoir conclu, ce mercredi à Khartoum (Soudan), un accord avec les représentants des manifestants portant sur une transition politique de trois ans, a appris APA de source médiatique.« Nous sommes tombés d’accord sur une période de transition de trois ans », a déclaré sur le site de Jeune Afrique, le Général Yasser Atta, membre du Conseil militaire. Madani Abbas Madani, un représentant de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), en première ligne dans le mouvement de protestation, a confirmé cet accord.

L’armée soudanaise a pris le pouvoir après la destitution du président Omar el-Béchir le 11 avril dernier. Poursuivant, le Général Atta a informé que « les six premiers mois de la période de transition seront consacrés à la conclusion d’accords de paix avec les mouvements rebelles dans l’ouest et le sud du Soudan ».

En outre, l’officier supérieur a parlé d’un accord sur les prérogatives et la composition de la future assemblée législative.  Celle-ci comprendra 300 membres désignés et sera constituée à 67 % par des représentants des manifestants réunis au sein de l’ALC. Les autres sièges de l’assemblée législative seront occupés par les forces politiques non affiliées à l’ALC.

Toutefois, le Général Yasser Atta n’a fait aucune déclaration sur la composition du Conseil souverain. En tout cas, l’ALC souhaite que cet organe, qui sera la haute autorité durant la période de transition, soit dominé par les civils. 

Après trente ans passés à la tête du Soudan, Omar el-Béchir a été forcé de quitter le pouvoir. Il a récemment été inculpé pour le meurtre de manifestants en décembre dernier. Les militaires dirigent actuellement le Soudan même si de nombreux citoyens s’y opposent farouchement. 

D’ailleurs, des manifestations ont souvent lieu à Khartoum. Six personnes ont perdu la vie, lundi soir, dans des échauffourées à l’occasion d’un sit-in contre la prise du pouvoir par l’armée. 

Soudan : six manifestants tués à Khartoum

Six personnes ont perdu la vie dans des incidents à Khartoum (Soudan) à l’occasion d’un sit-in contre la prise du pouvoir par l’armée après la destitution d’Omar el-Béchir, a appris APA de source médiatique.Selon le site de Jeune Afrique, le drame est survenu lundi soir quand des manifestants ont bloqué une grande artère de la capitale (la rue du Nil) après avoir accusé les militaires de fermer un pont menant au Quartier général de l’armée, lieu du sit-in qu’organisent depuis début avril les Soudanais pour obtenir la remise du pouvoir aux civils  

Le rassemblement a abouti à des heurts dramatiques avec les forces de l’ordre.

Ces violences interviennent dans un contexte où le Conseil militaire et les représentants civils sont parvenus à trouver un premier accord sur la structure du futur gouvernement de transition et la gestion du pays en attendant la tenue des élections.

Pendant ce temps, le président déchu Omar el-Béchir a été inculpé pour le meurtre de manifestants en décembre dernier, début du soulèvement contre son gouvernement.

Après trente ans passés à la tête du pays, il a été forcé de quitter le pouvoir le 11 avril dernier.

Soudan : l’ex-président Omar el-Béchir transféré en prison

L’ancien président soudanais Omar el-Béchir, renversé par l’Armée le 11 avril dernier, a été transféré à la prison de Kober, selon un membre de sa famille.Le président déchu Omar el-Béchir séjourne désormais à la prison de Kober. Il a été transféré «la nuit dernière dans la prison de Kober, à Khartoum», a indiqué hier mercredi un membre de sa famille. 

Toutefois, assure le Conseil militaire, Omar el-Béchir ne sera pas livré à la Cour Pénale Internationale (CPI). La juridiction basée à La Haye (Pays-Bas) a émis des mandats d’arrêt contre l’ancien président, âgé de 75 ans, pour «crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour».  

Le Conseil militaire avait affirmé, vendredi dernier, qu’il refuserait d’extrader Omar el-Béchir. Mais le général Jalaluddin Sheikh, membre du Conseil militaire, a indiqué lundi soir que «la décision d’extrader ou non Béchir vers la CPI sera prise par un gouvernement populaire élu et non par le Conseil militaire». 

Omar el-Béchir qui a dirigé le Soudan pendant trois décennies a été éjecté du pouvoir le 11 avril par un Conseil militaire dirigé par le général Abdel Fattah al-Buhrane, après plusieurs mois de manifestations des populations qui protestaient contre l’augmentation du prix du pain.  

Des milliers de Soudanais continuent la mobilisation pour un gouvernement civil

Des milliers de manifestants continuent d’assiéger la zone près du quartier général de l’armée soudanaise à Khartoum, demandant au conseil militaire de remettre le pouvoir à un gouvernement civil.Ils ont ainsi évoqué le rôle des militaires dans la mort de plusieurs personnes au cours des manifestations qui ont duré quatre mois et ont demandé que justice leur soit rendue.

« Nous voulons un gouvernement civil et tous les membres des forces de sécurité qui ont tué des manifestants doivent être traduits en justice », a déclaré un manifestant interrogé par APA.

« Lorsque nous sommes descendus dans la rue, nos revendications concernaient la justice et la fin de tout le régime de Bashir», a-t-il ajouté.

« Nous continuons le mouvement afin que notre révolution ne soit pas volée », a indiqué un autre manifestant.

La semaine dernière, l’armée soudanaise a renversé le président Omar El Bechir et l’a mis en détention après que des centaines de milliers de personnes ont occupé les rues principales menant au QG de l’armée à Khartoum.

Le lieutenant-général Awad Ibn Auf, ancien ministre soudanais de la Défense, est apparu comme le chef du coup d’Etat avant d’être contraint de se retirer du conseil militaire créé pour diriger le pays.

Son successeur, le lieutenant-général Abdou-Alfatah Al-Borhany a depuis formé un nouveau conseil de transition chargé de diriger le pays pendant deux ans.

Soudan : Démission du Chef du Conseil militaire de transition

Le chef du conseil militaire de transition au Soudan, Awad Ibn Aouf a annoncé sa démission vendredi soir et nommé un autre militaire pour lui succéder, une décision accueillie par des scènes de joie des manifestants à Khartoum.La démission d’Ibn Aouf intervient au  lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan,  après 30 ans au pouvoir.

Awad Ibn Ouf, le chef du Conseil militaire de transition, a annoncé dans un discours à la nation avoir renoncé à son poste, et nommé à sa place Abdel Fattah Al-Burhan Abdelrahmane, inspecteur général des forces armées.

Plus tôt dans la journée, les militaires au pouvoir avaient démenti avoir mené un coup d’Etat et se sont efforcés de rassurer la communauté internationale ainsi que les manifestants.

Après des semaines de manifestations réclamant son départ, Omar el-Béchir a été renversé jeudi par l’armée qui a mis en place un « Conseil de transition militaire » pour deux ans.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu vendredi une réunion d’urgence sur le Soudan qui s’est achevée après une heure de discussions à huis clos, sans publication de déclaration, selon des diplomates.

Au lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir, resté 30 ans au pouvoir au Soudan, les militaires au pouvoir démentent vendredi avoir mené un coup d’Etat et s’évertuent à rassurer la communauté internationale ainsi que les manifestants qui, eux, veulent leur départ.

Soudan : le Conseil militaire promet «un gouvernement civil»

Le Conseil militaire de transition, au pouvoir au Soudan depuis la destitution et l’arrestation du président Omar el-Béchir, a assuré, vendredi à Khartoum, qu’il allait dialoguer avec toutes «les entités politiques» du pays avant la mise en place à une date non encore précisée d’«un gouvernement civil».Au cours d’une conférence de presse retransmise à la télévision nationale, le général Omar Zinelabidine, présenté comme le chef du Comité politique militaire mis en place par les soldats, a précisé que le ministre de la Défense du futur gouvernement sera membre de l’armée, de même que les militaires «participeront à la désignation du ministre de l’Intérieur».

A une question sur le sort réservé à Omar el-Béchir, le général Zinelabidine a déclaré que le président déchu était «actuellement en détention» avant d’ajouter que «Notre mission essentielle est de préserver la sécurité et la stabilité du pays». Partant de là, il a martelé que l’armée ne «permettra aucune atteinte à la sécurité» sur l’ensemble du territoire du Soudan.

Hier, le ministre de la Défense Awad Ibn Awf, présenté comme le nouvel homme fort du pays, avait annoncé à la télévision d’Etat «la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef» Omar el-Béchir, au pouvoir depuis 30 ans.

Il a aussi annoncé l’instauration pour deux ans d’un Conseil militaire de transition, placé sous sa direction, avec pour adjoint le chef d’état-major de l’armée, le général Kamal Abdelmarouf.

Soudan : L’armée fera une « déclaration importante bientôt »

L’armée soudanaise a promis jeudi de faire une « déclaration importante bientôt », déclenchant de nouvelles scènes de liesse devant le quartier général des militaires à Khartoum, où des milliers de manifestants réclament depuis des jours le départ du Président Omar el-Béchir.La TV nationale a interrompu tôt jeudi ses programmes pour diffuser en boucle des chants patriotiques et militaires.
« Le régime est tombé, le régime est tombé! », scandent pour leur part les milliers de manifestants qui campent devant le QG des forces militaires et brandissent des drapeaux soudanais.

Les habitants de la capitale soudanaise sont appelés à rejoindre massivement cette foule réunie pour le sixième jour consécutif devant le siège de l’armée, qui abrite aussi le ministère de la Défense et la résidence officielle du président Béchir, ont fait savoir les organisateurs de la contestation.

De nombreuses personnes se dirigent vers le QG en voitures, bus et vans, sur fond de klaxons. Des femmes rassemblées devant ce site lancent des youyous et scandent des slogans anti-Béchir.

L’armée est déployée dans de nombreuses rues de la capitale, ainsi que des membres du groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide.

Ces milliers de Soudanais réclament invariablement la démission du président Béchir, 75 ans, au pouvoir depuis trois décennies, et demandent à l’armée de rejoindre leur mouvement.

La foule déterminée avait défié toute la journée de mercredi le régime devant ce siège de l’armée, dont les intentions, tout comme celles de la police, restent à confirmer.

Mercredi soir, le parti du Congrès national (NCP) du président Béchir a reporté sine die un rassemblement de soutien au chef de l’Etat prévu jeudi à Khartoum.

Depuis samedi, les manifestants ont essuyé à plusieurs reprises les assauts du puissant service de renseignement NISS, qui a tenté en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogène, selon les organisateurs du rassemblement.

Mardi, 11 personnes dont six membres des forces de sécurité ont été tuées lors de manifestations à Khartoum, a rapporté mercredi le porte-parole du gouvernement Hassan Ismail, sans préciser les circonstances de leur mort, d’après l’agence officielle Suna.

En tout, 49 personnes sont mortes dans des violences liées aux manifestations depuis que ces rassemblements ont commencé en décembre, de sources officielles.

Mardi, la police avait annoncé avoir ordonné à ses forces de ne pas intervenir contre les contestataires. Elle a aussi dit vouloir l’union du « peuple soudanais (…) pour un accord qui soutiendrait un transfert pacifique du pouvoir ».

Concernant les militaires, le général Kamal Abdelmarouf, chef d’état-major de l’armée, avait précisé lundi que celle-ci continuait « d’obéir à sa responsabilité de protéger les citoyens ».

L’étincelle de la contestation a été la décision du gouvernement de tripler le prix du pain le 19 décembre.

A travers le pays, des milliers de Soudanais ont appelé au départ de M. Béchir. Le président a tenté de réprimer la contestation par la force, puis a instauré le 22 février l’état d’urgence à l’échelle nationale.

Par ailleurs, le puissant service de renseignement au Soudan (NISS) a annoncé jeudi la libération de tous les prisonniers politiques du pays, selon l’agence officielle Suna.

Cette annonce intervient alors qu’une immense foule réclamant le départ du président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis trois décennies, est réunie à Khartoum, dans l’attente d’une annonce « importante » de l’armée.

Arrestation du président soudanais, Omar El Béchir

Le président Omar El Béchir, au pouvoir au Soudan depuis 1989, et plusieurs autres dignitaires du régime ont été arrêtés jeudi à Kharthoum, a annoncé le ministre soudanais de la Défense.Un Conseil de transition a été mis en place pour diriger le pays durant les deux prochaines années.

Agé de 75 ans dont 30 passés à la tête du pays, Omar El Béchir faisait face, depuis trois mois, à une vague de contestation née de l’augmentation du prix du pain de 1 (12,22 F CFA) à 3 livres soudanaises (36,65 F CFA).

Soudan : trois morts durant des manifestations contre El-Béchir

Trois personnes sont mortes ce mardi à Khartoum, durant des affrontements entre les militaires et des dizaines de milliers de Soudanais qui manifestaient à nouveau devant le quartier général de l’armée à Khartoum en vue d’obtenir le départ du président Omar El-Béchir.Selon des sources médicales, 90 personnes ont également été blessées dans la répression des manifestations par les forces de sécurité pro gouvernementales qui cherchaient à disperser les manifestants.

Les trois morts de ce mardi portent à huit le nombre de décès enregistrés chez les populations en quatre jours de manifestations.

Agé de 75 ans, le président Béchir est au pouvoir depuis 1989 à la faveur d’un le coup d’État militaire. Il fait face au plus grand mouvement de protestation jamais enregistré dans le pays, depuis une décision de hausse des prix des denrées alimentaires.

Le ministre soudanais de l’Information, Hassun Asmail, a accusé l’opposition d’être responsable de la violence et a mis en garde contre le risque de « guerre civile ». «Les partis d’opposition refusent de répondre à l’appel au dialogue du gouvernement » a-t-il déploré.

En réponse à cet appel, les partis de l’opposition ont demandé au gouvernement d’écouter la volonté populaire et de remettre le pouvoir à la population soudanaise, qui a assez souffert du régime d’El-Béchir.

Soudan: des décrets interdisent les manifestations « non autorisées »

Le président soudanais Omar El Béchir a interdit les manifestations non autorisées, les sit-in et les rassemblements publics dans une série de décrets d’urgence pris au lendemain des manifestations de citoyens à travers le pays pour son départ du pouvoir.Les décrets pris lundi par le chef de l’Etat soudanais menacent d’une peine de dix ans d’emprisonnement ou d’une amende de 1000 dollars US contre tous ceux qui seraient tentés de manifester sans autorisation.

Les forces de sécurité ont par ailleurs été investies du pouvoir de pénétrer dans tous les bâtiments pour rechercher et arrêter les manifestants « illégaux ».

Plusieurs quartiers de la capitale, Khartoum, notamment la zone proche du palais présidentiel ont été lundi dernier le théâtre de manifestations de plusieurs centaines de personnes réclamant la fin du régime.

Vendredi dernier, El Béchir a nommé 17 major-généraux et lieutenant-généraux au poste de gouverneurs de certains États, après avoir imposé l’état d’urgence national d’un an et dissous les gouvernements fédéraux et étatiques.

Selon des activistes, 59 personnes ont été tuées par les forces de sécurité et plus de 3000 personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une violente répression exercée par le gouvernement sur les manifestants depuis décembre.

El Béchir est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et pour son rôle présumé dans le génocide au Darfour.

Soudan : 28 médecins toujours en détention suite à une vague de protestations

Quelque 28 médecins soudanais sont toujours en détention alors que le gouvernement affirme qu’ils ont été libérés, a affirmé jeudi le principal syndicat médical du pays.Les médecins auraient été arrêtés dans le cadre d’une vague de protestations antigouvernementales qui a commencé le mois dernier.
 
Mardi, des dizaines de personnes arrêtées ont été libérées sur ordre du Chef des renseignements et de la sécurité nationale du Soudan, Salah Goch.
 
Toutefois, le Comité des médecins soudanais a annoncé une liste de médecins toujours détenus, suggérant que la déclaration du gouvernement est erronée.
 
« Ils doivent être libérés », martèle un communiqué du syndicat.
 
Depuis plus d’un mois, les Soudanais descendent dans les rues du pays pour exiger la démission du président Omar el-Béchir.
 
Au pouvoir depuis près de 30 ans, El-Béchir est tenu pour responsable des difficultés économiques croissantes du Soudan.
 
Selon l’opposition, au moins 3000 personnes ont été arrêtées, dont des dirigeants politiques, des militants, des médecins, des étudiants et des enseignants.
 
51 personnes auraient perdu la vie au cours de ces manifestations, 30 selon le gouvernement soudanais.
 

Khartoum rouvre sa frontière avec l’Érythrée (el-Béchir)

Le président soudanais, Omar el-Béchir a annoncé jeudi la réouverture de la frontière commune de son pays avec l’Érythrée voisine, un an après sa fermeture en raison d’une menace sécuritaire perçue.S’adressant jeudi à une foule de ses partisans dans l’État frontalier de Kassala, dans l’est du pays, le président soudanais a déclaré que la frontière avec l’Érythrée avait rouvert pour montrer son bon voisinage envers Asmara.

Il a décrit le Soudan et l’Érythrée comme des victimes d’une conspiration internationale qui a entraîné leur isolement à l’échelle mondiale et a espéré que Khartoum et Asmara approfondiraient leurs relations, tendues ces dernières années.

En janvier 2018, Bachir avait ordonné au Soudan de fermer sa frontière avec l’Érythrée et avait déclaré l’état d’urgence dans l’État de Kassala en raison de la prolifération présumée des réseaux de trafiquants d’armes et d’êtres humains dans cette région.

Le Soudan a déployé des troupes dans la région peu de temps après, pour faire face à ce que Béchir a appelé une menace provenant d’un pays anonyme.

Au pouvoir depuis un coup d’Etat militaire en 1989, Béchir a été secoué par une vague de protestations l’appelant à se retirer.

Des dizaines de personnes ont été tuées lors des manifestations que Béchir a imputées à des saboteurs avec « leurs bailleurs de fonds internationaux ».

 

Coupe de la CAF : la Rennaissance de Berkane bat Al Hilal et file en quarts de finale

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane s’est imposé, ce dimanche soir à Khartoum, face à Al Hilal du Soudan (2-0) et se qualifie en quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Avec détermination et rage de vaincre, le club berkani a entamé le match avec l’ambition de remporter ce match pour assurer sa qualification aux quarts de finale.  Il a crée plusieurs occasions de scorer, dont l’une a été conccrétiser par l’attaquant Laba kodjo à la 40ème minute du jeu.

De retour des vestiaires, le club marocain a intensifié sa pression sur le club soudanais qui s’est contenté des contre-attaques. Suite à une attaque bien orchestrée depuis le demi de terrain, Alain Traoré a réussi à inscrire le deuxième but grâce à un tir bien cadré.

Cette victoire permet à la Renaissance sportive de Berkane de s’emparer de la tête du classement de ce groupe avec 10 points suivi du club Egyptien Al Masri (9 points). Les clubs mozambicain HCB Songo et Al Hilal du Soudan occupent le bas du tableau avec 3 points chacun.

CAN 2019 : le stade Léopold Sédar Senghor pas prêt pour Sénégal-Soudan

Le match comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique de Nations et opposant le Sénégal a Soda se jouera en octobre prochain.

 

La mauvaise qualité de la pelouse du stade Léopold Senghor est devenue une vraie équation pour le football sénégalais et une grosse patate chaude pour le ministère des sports qui devra trouver une solution, avant le match des « lions », en octobre contre le Soudan.

En effet, le niveau de dégradation de la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor est inquiétant. Le gazon, ou ce qu’il en reste, est actuellement dans un état de délabrement très avancé; la pelouse ne répond plus aux normes pour accueillir des compétitions internationales, selon le journal  Le Quotidien.

Le journal indique que le terrain s’est détérioré au point que le ministre des Sports, Matar Bâ, a débarqué d’urgence sur les lieux hier, lundi 23 juillet, pour trouver une solution « commando », étant entendu que dans trois mois, au mois d’octobre prochain, le Sénégal accueille le Soudan pour le compte des qualifications de la Can-2019.

« D’ici au mois d’octobre, techniquement il sera impossible d’avoir une pelouse de qualité, tranche un expert interrogé par Le Quotidien. Il est impossible de décaper le gazon pour avoir une nouvelle pelouse. Une pelouse en bon état, on ne peut pas l’avoir en trois mois. Du moment où le travail a été mal fait au départ, tout exercice sera du bricolage. Et là, ils sont obligés de procéder au placage, seule alternative qui s’offre à eux et qui ne donne aucune garantie. »

 

Quand la pénurie d’eau s’y mêle

Depuis, la situation s’est évidemment aggravée avec un stade qui manque d’eau (pénurie oblige). Et si on y ajoute l’organisation des combats de lutte, on devine l’état actuel de la « meilleure pelouse d’Afrique » pour reprendre les propos de l’entrepreneur Mbaye Faye. D’ailleurs, les lionceaux U20 ont pris leur dose samedi dernier lors de leur match contre le Congo. Les gamins de Youssouf Dabo ayant été accueillis par un gazon jaunâtre et visiblement assoiffé d’eau. Ce qui a impacté leur prestation « sauvée » finalement par les quatre buts inscrits avec au bout, une 3e qualification d’affilée à une Can U20.

Salva Kiir et Riek Machar signent un accord-cadre mettant fin à la guerre civile

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir et son rival et chef de l’opposition, Riek Machar ont signé, mercredi à Khartoum (Soudan), un accord-cadre pour mettre fin à la guerre civile qui sévit dans le pays après avoir trouvé un compromis sur un certain nombre de questions en suspens.Les deux dirigeants se sont rencontrés le 25 juin dernier à Khartoum pour poursuivre leurs discussions et surmonter tous les obstacles à la paix dans la plus jeune nation africaine.

Mardi, les deux dirigeants ont trouvé des compromis sur un certain nombre de questions en suspens.

Les points convenus comprennent un cessez-le-feu permanent, des cantonnements pour toutes les forces et le déploiement de forces de l’IGAD et l’Union africaine pour sauvegarder le cessez-le-feu.

Le président Kiir et Riek Machar ont en outre convenu d’avoir temporairement trois capitales, à savoir Juba, Wau et Malakal pour accueillir les trois vice-présidents proposés.

Selon l’accord-cadre signé, les deux rivaux ont accepté de permettre au gouvernement de Khartoum de sécuriser les champs pétroliers au Soudan du Sud en coordination avec l’administration de Juba et de réhabiliter les puits pour restaurer les niveaux de production antérieurs.