Joueur Africain de l’Année : le sacre écrit d’avance de Mané

Sadio Mané désigné sans surprise, mardi soir en Egypte, Joueur Africain de l’Année 2019, est le deuxième Sénégalais à graver en lettres d’or son nom au palmarès de ce trophée individuel décerné depuis 1992 par la Confédération africaine de football (Caf).L’ailier de Liverpool (Premier League anglaise), après s’être classé 3e en 2016 et 2017 avant de talonner son compère Mohamed Salah en 2018, monte enfin sur la plus haute marche du podium.

« Mané, Joueur Africain de l’Année. C’était une évidence parce qu’il a performé en club et en sélection. Il a gagné la Ligue européenne des Champions, la Supercoupe d’Europe et la Coupe du monde des clubs. Sadio a guidé le Sénégal à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Dans toutes ces victoires, il a été très décisif. Il mérite donc cette récompense », a soutenu Arafat Hamrouni, journaliste sportif tunisien.

Sadio Mané était en concurrence avec l’Algérien Riyad Mahrez et l’Egyptien Mohamed Salah. Battu chez lui, lors de la précédente édition des Caf Awards, l’enfant de Bambaly (400 km au Sud de Dakar) a ainsi pris sa revanche sur le numéro 10 des Pharaons à Hurghada, ville située à 550 km du Caire, la capitale égyptienne.

« L’avantage de Mané sur Salah découle (principalement) de leurs résultats à la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Par rapport à Mahrez, Liverpool a gagné plus de trophées que Manchester City », a souligné M. Hamrouni.

En effet, le Sénégal a disputé la finale de la Can (défaite 0-1 contre l’Algérie) là où l’Egypte a été piteusement éliminée par l’Afrique du Sud (0-1) en huitièmes de finale.

De plus, les trois titres des hommes de Jürgen Klopp pèsent plus lourd dans la balance que la Premier League et les deux Coupes domestiques conquises par les Citizens.

Sadio Mané devient le second lauréat sénégalais du trophée majeur de la Caf, dix-huit ans après le dernier couronnement d’El Hadj Ousseynou Diouf (Joueur Africain de l’année en 2001 et 2002).

Durant l’année civile écoulée, l’international sénégalais (27 ans, 1m75 et 69 kg) a inscrit, toutes compétitions confondues, la bagatelle de 35 buts. En détail, l’attaquant au flair aiguisé a planté 31 banderilles avec les Reds (24 en Premier League, 5 en Ligue européenne des Champions puis 2 en Supercoupe d’Europe) et  4 en équipe nationale.

L’ancien pensionnaire de Génération Foot (Sénégal), l’un des chouchous d’Anfield Road, a trôné en tête du classement des buteurs du championnat d’Angleterre avec 22 pions en compagnie de Salah et Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon).

« Sadio Mané a changé de personnalité le jour où Mohamed Salah a été élu Joueur Africain de l’Année en janvier 2018 à Dakar, au Sénégal. Le joueur qui a perdu ce trophée est différent de celui qu’on a vu après. En termes d’orgueil, de prise de responsabilité et d’audace, il s’est métamorphosé », a indiqué le psychologue Khalifa Diagne.

Dans la foulée du plébiscite du Pharaon (Salah), le Lion (Mané) a promis, avec fermeté, à ses concitoyens la récompense ultime pour tout joueur du continent. Ce jour-là, sur le plateau de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), « il a exprimé un moi très fort en affirmant ses capacités à remplir la tâche », s’est souvenu M. Diagne.

Et comme on pouvait s’y attendre, le leader technique des Lions a aimanté des distinctions personnelles : Onze d’Or du magazine français Onze Mondial, Prix Eusebio du site We are new africans (Wana) et Ballon d’Or sénégalais pour la sixième année de suite.

En outre, Mané est le meilleur joueur de l’année selon le média spécialisé So Foot. Au classement du Ballon d’Or France Football, l’ex-messin a fini à la quatrième place en glanant 347 points. Son poursuivant Mo Salah (5e) a accusé un retard de 169 points et l’écart qui sépare Sadio de Mahrez (10e) est conséquent : 314 points.

Ce sont les sélectionneurs, les directeurs techniques nationaux et les capitaines des équipes nationales A des associations membres de la Caf qui élisent le Joueur Africain de l’Année.

Sadio Mané, une antistar dans la cour des grands

Si dans le foot business, les dieux du ballon rond sont constamment sous le feu des projecteurs, Sadio Mané se démarque nettement de nombre de ses pairs par sa discrétion intrigante.Et pourtant, à l’heure actuelle, le Sénégalais figure parmi les stars du sport le plus populaire au monde. L’attaquant a facilement fait son trou dans le légendaire club de Liverpool (Angleterre).

Mané, depuis qu’il a jeté l’ancre sur la Mersey en 2016, se bonifie avec le temps comme le bon vin. La saison précédente, il a martyrisé les défenses adverses en trouvant le chemin des filets à 22 reprises dans un championnat hyper relevé.

Le feu follet flambe de jour en jour au point d’intégrer le top 5 du dernier Ballon d’Or France Football. Malgré un talent incontestable, le Lion préfère se terrer dans sa tanière plutôt que de faire la Une de la presse people, à l’affût de succulentes histoires à raconter.

« En réalité, l’être humain n’est rien d’autre que le produit de sa socialisation. Certainement, Sadio a dû être éduqué dans un milieu traditionnel où il a acquis des valeurs », commente le psychologue Khalifa Diagne.

Poursuivant, M. Diagne en poste au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), note que « ce n’est pas surprenant que Mané n’ait pas de comportements susceptibles d’alimenter la presse people. Car, les valeurs traditionnelles et religieuses dans lesquelles il a été moulées, font qu’il ne cède pas, à aucun moment, à certaines tentations ».

Dans une ère où les Techniques de l’information et de la communication (Tic) occupent une place prépondérante dans l’espace public, la fierté sénégalaise tient, à tout prix, à préserver sa vie privée.

« Pour une star, cela peut être un avantage ou un inconvénient. Dans le quotidien des célébrités, il y a un certain nombre d’éléments communicationnels et de marketing », a relevé ce spécialiste des comportements.

Le compte Instagram (réseau social très prisé des stars) de Cristiano Ronaldo culmine à 192 millions d’abonnés tandis que Lionel Messi en est à 138 millions. Avec 34,6 millions de fans, Mohamed Salah devance, et de loin, Sadio Mané (5,3 millions seulement).

Trop effacé en dehors de la pelouse, son terrain de jeu favori, le joueur âgé de 27 ans poste généralement des photos de match avec Liverpool ou le Sénégal. Contrairement au Portugais Ronaldo, et à tant d’autres, qui n’hésitent point à se mettre en scène.

En définitive, décortique Khalifa Diagne, « les comportements responsables permettent, entre autres, à un footballeur d’avoir une hygiène de vie et de gagner la sympathie de certaines cultures. Mais la médiatisation accroît les gains de sponsoring ».

Atypique, Sadio Mané semble trouver son bonheur dans le soutien qu’il peut apporter principalement aux habitants de Bambaly, son village natal, à 400 km au sud de la capitale Dakar.

« Pourquoi voudrais-je 10 Ferrari, 20 montres et 2 avions ? Je n’ai pas besoin de voitures et de maisons de luxe. J’ai eu faim, j’ai joué au football pieds nus. Aujourd’hui, avec ce que je gagne grâce au football, je peux aider mon peuple », a humblement indiqué le fer de lance des Lions du Sénégal.

Tout compte fait, le digne successeur de Jules François Bocandé (1958-2012) dans le cœur des Sudistes, a érigé dans son terroir une mosquée et un lycée. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, cette icône fournit « des vêtements et de la nourriture à des démunis ». Et de l’aveu du Red, de nombreuses personnes reçoivent mensuellement la somme de 70 euros (46.000 F CFA).

« L’importance que Sadio Mané accorde au social n’est pas ordinaire. C’est important pour lui parce qu’il vient d’un milieu défavorisé. Il a connu la pauvreté et (maintenant) il veut donner une chance qu’il n’avait pas », a expliqué M. Diagne.

Sondage/Radio marocaine: L’athlète Soufiane Bakkali et la boxeuse Khadija Mardi, meilleurs sportifs de 2019

L’athlète Soufiane Bakkali et la boxeuse Khadija Mardi se sont s’adjugés le titre de meilleurs sportifs marocains de l’année 2019, selon le sondage réalisé par le service sport de la Radio marocaine.Les résultats de ce sondage ont été annoncés, dimanche, lors d’une cérémonie, brillamment organisée à Rabat par le service sport de la Société nationale de radiodiffusion et télévision marocaine (SNRT) et à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités du monde du sport et des médias.

Soufiane Bakkali, titulaire de la médaille de bonze en 3000 steeple lors des mondiaux d’athlétisme (27 septembre au 6 octobre 2019) à Doha, a recueilli 137 points, alors que la boxeuse Khadija Mardi, qui a remporté la médaille de bronze au championnat du monde en Russie, a obtenu 130 points, lors de de ce sondage réalisé auprès de 49 supports médiatiques marocains répartis entre les organes de la presse télévisuelle, radiophonique, agencière et digitale outre les quotidiens et hebdomadaires.

Dans un mot de circonstance, le champion marocain Soufiane Bakkali s’est dit « fier »  de remporter ce prix et partant jouir de la confiance des médias marocains, ajoutant que son objectif ultime est de représenter dignement l’athlétisme marocain aux Jeux Olympiques de Tokyo l’été prochain et de porter haut le drapeau national. « Mon rêve est de décrocher la médaille d’or lors de ces JO », a-t-il formé le vœu.

De son côté, la pugiliste marocaine, Khadija Mardi, qui a réalisé un exploit historique, en décrochant la médaille de bronze de la catégorie des super moyens (75 kg), au Championnat du monde de boxe qui s’est déroulé en Russie du 3 au 13 octobre 2019, s’est dite très émue d’être la titulaire, pour la troisième consécutive, de ce prix symbolique. « Je dédie cette récompense à tous les sportifs marocains et je vous promets de ne ménager aucun effort pour décrocher des titres durant les prochaines échéances sportives ».

Dans les résultats de ce sondage, réalisé chaque année par le service sport de la radio nationale, le judoka Imad Bassou, médaillé d’argent au championnat d’Afrique du Judo qui s’est déroulé en Afrique du Sud, a remporté le 2ème prix avec 64 points, suivi de son confrère Younès Sadiki (20 points) et de l’athlète Mehdi Sadiki, qui a décroché la médaille de bronze de triathlon au championnat d’Afrique aux Iles Maurice.

Chez les dames, le deuxième prix est revenu à la judoka Sanaa Aguelmam (55 points), le troisième prix a été remporté par Ibtissam Marirhi (13 points), qui s’est distingué au championnat d’Afrique de Tir sportif à Alger, alors que le quatrième prix a été décerné au judoka Bassima Iraoui (5 points), qui a remporté la médaille d’argent au championnat d’Afrique du Judo.

Dans une déclaration APA, le journaliste du service sport de la radio marocaine Adil Alaoui, qui a animé cette cérémonie, a affirmé que cette 41ème édition de sélection du meilleur sportif de l’année a été « exceptionnelle tant au niveau du contenu que sur le plan de l’organisation », dans la mesure où elle s’est déroulée pour la première fois en dehors des studios de la radio et connu une présence remarquable de personnalités de renom des monde du sport et des médias.

Pour lui, cet événement annuel permet de rendre un hommage particulier aux champions et championnes marocaines qui se sont illustrées dans différents rendez-vous continentaux et internationaux. « Leur dévouement et leurs performances témoignent, si besoin est, que la place de la femme auprès de l’homme est importante pour le rayonnement du sport national ».

Et d’ajouter que les sports individuels au Maroc sont, certainement « le gage d’avenir pour le sport national d’autant plus qu’ « on est à la veille des Jeux Olympiques de Tokyo ».

Niger : Ousmane Hassane de Tillabéry Roi des arènes 2020

Le lutteur de Tillabéry, Ousmane Hassane, devient le nouveau roi des Arènes du Niger après avoir terrassé en finale, ce 5 janvier 2020, le lutteur de Maradi Tassiou Sani, à l’issue d’un combat qui n’a duré que cinq minutes.La finale a eu lieu au stade de Maradi où s’est déroulé cette année le 41ème Championnat de lutte traditionnel. Un stade archicomble qui a accueilli de nombreux amateurs mais également l’ensemble des membres du gouvernement dirigés par le Premier ministre Brigi Rafini qui a officiellement remis le Sabre au gagnant.

Du haut de ses 25 ans, Ousmane Hassane permet donc, avec cette victoire, à la région de Tillabéry d’accéder aux phases finales du Championnat national de lutte traditionnelle pour la première fois depuis 30 ans. Un retour plutôt réussi en somme.

Pour accéder à la finale, le champion 2020 avait disposé en demie-finale, dans la matinée, du lutteur de Niamey, Sabo Abdoulaye, tandis que son vice-champion affrontait Ali Seyni de Dosso qui s’est classé 3ème de cette compétition.

Fait marquant de cette compétition qui débuté le 27 décembre dernier, la chute dès la première phase du champion en titre, détenteur du Sabre, le lutteur de Dosso Kadri Abdou dit Issaka Issaka et sa suspension d’un an des arènes.

Au cours de la 6ème journée de la 1ère phase, au lendemain de sa chute, celui-ci avait simulé une chute face au lutteur de Tahoua, à Souley Rabagardama, alors invaincu, afin de lui permettre de poursuivre la compétition.

Quelque 80 lutteurs venus des 8 régions du pays se sont affrontés 10 jours durant au stade régional de Maradi, l’arène des jeux étant en réfection. À l’issue des dizaines de combats qui ont découlé, le classement par région a donné la région de Dosso en tête tandis que la deuxième et la troisième place étaient respectivement occupées par Maradi et Niamey alors que Tillabéry d’Ousmane Hassane, n’occupe que la 7ème place.

Les lampions se sont éteints sur la 41ème édition du Championnat national de lutte traditionnelle, à la satisfaction générale, avec la victoire d’Ousmane Hassane. Ce dernier est appelé à remettra son sabre en jeu l’année prochaine au cours de la 42ème édition qui se déroulera cette fois-ci à Niamey.

Le Tchadien Abakar Djarma candidat à la présidence de l’Union africaine de Judo

Le président du Comité olympique et sportif tchadien (COST), Abakar Djarma a annoncé, samedi, sa candidature au poste de président de l’Union africaine de judo (UAJ).M. Djarma occupe depuis avril 2016 le poste de directeur sportif de l’Union Africaine de Judo et délégué technique au niveau mondial. Sur le plan national, il est à la tête du COST et préside la fédération tchadienne de judo. 

S’exprimant au cours d’un point de presse, il a rappelé que l’Union Africaine de Judo est une association regroupant 54 fédérations nationales avec pour rôle de gérer et de développer le judo à l’échelle continentale et mondialé. « Le judo, a-t-il déclaré, est porteur de valeurs fondamentales qui se développent naturellement sur le tatami et dans le dojo. Ces valeurs trouvent une place prépondérante dans la vie associative. Le judo est un instrument de paix, cest un outil de reconstruction sociale. Quels que soient vos origines, votre condition sociale, votre genre, vos capacités physiques et mentales, chacun trouve sa place dans cette discipline pour promouvoir l’unité et la solidarité dans son ensemble ».

Djarma a 12 ans d’expérience en management international associatif, 21 ans d’expérience en éducation et Coaching en Arts martiaux et six ans d’expertise en organisation des compétitions continentales et internationales.

« Si je postule à ce poste, c’est parce que j’ai la ferme conviction de pouvoir apporter un renouveau et un dynamisme croissant pour le développement et la promotion du judo africain », a soutenu Abakar Djarma, ajoutant: « Ma vision s’inscrit dans le dynamisme d’intéresser davantage les partenaires, et ma grande motivation trouve sa source dans l’extraordinaire potentiel dont dispose le continent africain dans le domaine du judo ».

2019, une année de riche moisson pour le sport africain

Au cours de l’année 2019, des sportifs du continent africain ont signé, sur différentes aires de jeux, des prestations de haute volée dont le sacre retentissant de l’Afrique du Sud à la Coupe du monde de rugby devant les grandes nations de la discipline.La photo de Siya Kolisi, premier noir capitaine des Springboks, brandissant le trophée Webb Ellis, est sans doute l’un des mémorables moments sportifs de l’année. L’Afrique du Sud, pour la troisième fois de son histoire après 1995 et 2007, s’est adjugé la Coupe du monde de rugby organisée par le Japon. Opposée à l’Angleterre en finale, la nation arc-en-ciel s’est littéralement promenée. Score final : 32 à 12.

Dans la prestigieuse National Basketball Association (NBA), le Congolais Serge Ibaka et le Camerounais Pascal Siakam ont remporté la palme sous la tunique des Toronto Raptors. Pour la der, la franchise canadienne a vaincu les double tenants du titre, Golden State Warrios du génie Stephen Curry.

Jusqu’où s’arrêtera Eliud Kipchoge ? Le marathonien kényan a établi, le 12 octobre dernier à Vienne (Autriche), un nouveau record du monde sur 42 kilomètres en franchissant la ligne d’arrivée au bout d’une heure, 58 minutes et 40 secondes. Ce chrono hors du commun fait de lui le tout premier Homme à parcourir cette distance en moins de deux heures. Phénoménal !

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Seul hic, ce record mondial n’a pas été homologué par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) en raison des conditions particulières de cette course. Néanmoins, l’athlète de 35 ans pourra se consoler avec le prix de la personnalité sportive de l’année décernée par la British Broadcasting Corporation (BBC).

Créé il y a plus de 40 ans, le Championnat du monde de basket U19 masculin s’est tenu en Grèce. Peu inspiré en attaque et friable en défense, le Sénégal a essuyé sept défaites de rang face notamment à la Lituanie, la Grèce et la Chine.

Tout le contraire du Mali qui a sorti le grand jeu pour se hisser en finale (défaite contre les Etats-Unis 93 à 79). Les Aiglons ont vaincu, tour à tour, la Lettonie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, Porto-Rico et la France. Ainsi, les jeunes maliens réalisent le meilleur parcours africain dans cette joute.

Sur le plan individuel, le Mali récolte aussi les fruits de son travail titanesque dans la petite catégorie en installant deux joueurs dans le cinq majeur. Il s’agit du pivot Oumar Ballo et du meneur Siriman Kanouté.

Chez les femmes, le Mali s’est aussi distingué à la Coupe du monde de la même catégorie en terminant à la 7e place du classement général. En Thaïlande, les Aiglonnes ont été battues par l’Australie (51-63) en quarts de finale. Jamais une sélection africaine n’avait atteint ce stade de la compétition.

Le Sénégal, organisateur de l’Afrobasket féminin, a été défait par le Nigeria dans une finale disputée, le 18 août dernier, sur le parquet flambant neuf du Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de la capitale). Comme en 2017 au Mali, les D’Tigress ont dominé les Lionnes (55-60).

S’agissant des contre-performances, les équipes africaines ont fait de la figuration au Mondial de basketball. Les équipes du Sénégal, de l’Angola, du Nigeria, de la Tunisie et de la Côte d’Ivoire ne se sont pas qualifié au second tour de la Coupe du Monde accueillie par la Chine. Un tel résultat ne s’était pas produit depuis 1998.

Aux Mondiaux d’athlétisme organisés à Doha (Qatar), le Kenya a encore porté le continent. Ce pays de l’Afrique de l’est, d’où émergent des coureurs de fond et de demi-fond, a épinglé onze médailles (5 en or, 2 en argent et 4 en bronze) à son tableau de chasse.

Globalement, neuf pays seulement ont décroché les 27 médailles, dont 9 d’or pour l’Afrique. C’est son plus faible total depuis les Championnats du monde de Berlin en 2009 (23 médailles).

Au tableau des médailles, on retrouve dans le top 10 dominé par les Etats-Unis (29 médailles) trois représentants du continent : le Kenya, l’Ethiopie (8 médailles dont 2 en or, 5 argent et 1 en bronze) et l’Ouganda (2 médailles d’or).

Disputés depuis 1965, les Jeux africains ont eu lieu cette année au Maroc. Six mille athlètes issus de 29 disciplines sportives ont participé à la 12e édition.

Au classement général, l’Égypte est arrivée en tête avec 273 médailles dont 102 en or, 97 en argent et 73 en bronze. Le Nigeria s’est emparé de la deuxième place avec 127 médailles (46 en or, 33 en argent et 48 en bronze). L’Afrique du Sud occupe la troisième marche du podium avec 87 médailles (36 en or, 26 en argent et 25 en bronze). Le Royaume chérifien, hôte de la compétition, pointe au cinquième rang avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

Aux Championnats du monde de handball féminin qui se sont déroulés au Japon, le Sénégal (1ère participation), la République Démocratique du Congo (3e participation) et l’Angola (15e participation) ont défendu les couleurs de l’Afrique. Comme au basket, ces trois sélections ont plié bagage dès le premier tour.

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L’Angola, avec 2 victoires et 3 défaites, a terminé à la 4e place du groupe A composé de six équipes dont les futurs vainqueurs, les Pays-Bas. Dans la poule C, le Sénégal a enregistré une victoire et quatre revers pour finir à la 5e position. Enfin, la RDC logée dans le groupe D, a partagé avec les Lionnes le même bilan comptable.

L’Afrique n’a pas aussi brillé à la Coupe du monde de volley-ball masculin qui s’est déroulée au Japon. Dans ces championnats, mettant aux prises les douze meilleures teams de la planète, le Brésil a confirmé sa suprématie. L’Egypte et la Tunisie, les deux porte-étendards de l’Afrique ont respectivement fini aux 10e et 12e places du classement général.

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Les sélections africaines n’ont pas fait de miracles dans les compétitions internationales au moment où la Confédération africaine de football a fait face à divers remous dont la rocambolesque finale de la Ligue des Champions.Ahmad Ahmad, le président de l’instance faîtière du foot africain, dans le cadre d’une enquête pour « association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux », a été interpellé le 6 juin dernier à Paris (France).

A l’origine des déboires judiciaires du patron de la Caf, il y a la rupture unilatérale d’un contrat entre l’instance continentale et l’équipementier allemand Puma au profit de l’entreprise française Technical Steel.

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Comme si cela ne suffisait pas, la Caf a été placée sous la tutelle de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour une période de six mois (du 1er août 2019 au 31 janvier 2020) renouvelable en cas d’accord préalable entre les deux organisations.

Somme toute, l’interpellation, le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun et le fiasco de la finale de Ligue africaine des Champions ont clairement fragilisé le Malgache.

En effet, la finale de la Ligue des Champions, opposant l’Espérance de Tunis (Tunisie) au Wydad Athletic de Casablanca (Maroc), a été interrompue à cause d’un but refusé au Wac pour une position de hors-jeu. Ce jour-là, le dispositif technique de l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var) était en panne.

Impuissant, le successeur d’Issa Hayatou est descendu sur la pelouse pour convaincre les Marocains de reprendre le jeu. En vain. Au bout du compte, et après une saisine du Tribunal arbitral du sport (Tas), la Caf a déclaré le Wydad « perdant de la finale retour par forfait », donnant implicitement le titre à l’Espérance.

Le Zamalek (Egypte) est revenu sur le devant de la scène en remportant la Coupe de la Caf. En finale, la Renaissance Sportive Berkane (Maroc) a fait les frais du retour en force des Cairotes. Battu sur le score d’un but à zéro lors de la manche aller, le Zamalek s’est imposé sur le même score au retour. Les hommes du Suisse Christian Gross ont finalement fait la différence aux tirs au but (5-3). Le club de cœur de la légende Hossam Hassam, avec dix coupes africaines, est la deuxième formation égyptienne la plus titrée du continent derrière Al Ahly.

La Coupe d’Afrique des Nations de cette année a été celle du basculement de 16 à 24 équipes. Cette Can, dont l’organisation a été confiée à l’Egypte à cause du non-respect du cahier de charges par le Cameroun, a vu l’Algérie monter sur le toit du continent, 29 ans après le premier sacre à domicile. Les Fennecs ont survolé ce tournoi en développant un football champagne théorisé par le fin tacticien Djamel Belmadi.

Le Sénégal, qui s’est qualifié pour sa deuxième finale après 2002 au Mali, n’a pu contenir la déferlante ayant puisé ses racines dans la Méditerranée (victoire 1-0 sur un but de Bounedjah).

Pour sa part, le Cameroun a soulevé, en Tanzanie, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans en venant à bout de la Guinée en finale (0-0, Tab 5-3). Le Mali a triomphé du Sénégal en finale de la Can U20 (1-1, Tab 3-2). Dans cette catégorie, c’est la troisième finale d’affilée perdue par les Lionceaux.

A la Coupe du monde U17 organisée et gagnée par le Brésil, trois des quatre représentants de l’Afrique ont franchi le cap du premier du tour. Avec six points au compteur (deux victoires et une défaite), l’Angola a terminé deuxième du groupe A du pays hôte.

Dans la poule B, le Nigeria a occupé la première place avec un bilan comptable similaire. Le Sénégal, pour sa première participation au Mondial des cadets, a fini deuxième de son groupe en prenant le dessus sur les Etats-Unis (4-1) et les Pays-Bas, champions d’Europe en titre (3-1).

Le Cameroun, champion d’Afrique, a trépassé avec trois défaites en autant de sorties dans une poule relativement relevée (Espagne, Argentine et Tadjikistan). Malheureusement, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal ont, dès les huitièmes de finale, été respectivement éliminés par la Corée du Sud (1-0), les Pays-Bas (3-1) et l’Espagne (2-1).

En phase de groupes du Mondial U20, le Sénégal a signé deux succès contre Tahiti (0-3) et la Colombie (2-0) et un match nul et vierge face à la Pologne. Bourreau du Qatar (0-4), le Nigeria a ensuite été dominé par les Etats-Unis (2-0), avant de neutraliser l’Ukraine, future vainqueur du tournoi (1-1).

Le Mali a fait une timide entrée dans la compétition avec un nul face au Panama (1-1). La victoire à l’arraché des Aiglons contre l’Arabie Saoudite (3-4) leur a permis de s’inviter au second tour malgré la défaite face à la France (2-3).

Enfin, l’Afrique du Sud a lourdement chuté contre l’Argentine (5-2). Non remis de cette déculottée, les Sud-Africains ont ensuite courbé l’échine face à la Corée du Sud (0-1) avant de faire match nul avec le Portugal (1-1).

En huitièmes de finale, le Sénégal a hérité du Nigeria. Ce choc de l’Afrique de l’ouest a tourné à l’avantage des Lionceaux (2-1). Le Mali, dans une rencontre à rebondissements, a surpris l’Argentine (2-2, Tab 4-5).Au tour suivant, les poulains de Mamoutou Kane sont tombés, les armes à la main, contre l’Italie (4-2) là où le Sénégal a, une fois de plus, perdu ses nerfs dans la séance des tirs au but (3-2) après un nul à l’issue des prolongations (3-3).

La France veut «changer» ses relations avec l’Afrique, affirme Macron à Abidjan

La France veut « changer » ses relations avec l’Afrique et aider le continent à bâtir des projets dans la culture, l’économie, l’entrepreneuriat et le sport pour donner les moyens à la jeunesse de construire ses rêves, a dit samedi Emmanuel Macron, lors de l’inauguration d’une agora à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.A travers ces projets « c’est de changer la relation avec le continent africain et l’aider à bâtir des projets dans la culture, l’économie, l’entrepreneuriat et aussi le sport (qui sont) les moyens qu’ on donne à la jeunesse africaine de construire ses rêves », a déclaré Emmanuel Macron, à l’inauguration d’une agora,  complexe sportif à Abidjan. 

A cette cérémonie, étaient présents plusieurs membres des gouvernements ivoirien et français,  ainsi que le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Kablan Duncan et  M. Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre ivoirien, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Avant de dévoiler la stèle inaugurale, M. Macron a donné le coup d’envoi d’un match de football avec à ses côtés l’icône du football Didier Drogba. Il s’est dit heureux d’inaugurer cette première agora, un « grand projet du président Ouattara et tout le gouvernement ».

Le président français a annoncé la construction de « 90 agoras (espace de rassemblement social, politique et mercantile de la cité) qui vont se déployer à travers tout le pays », la France étant «partenaire »  dans ce projet avant d’ajouter qu’une dizaine d’autres devraient être bâties à nouveau.

Ces agoras,  dira-t-il, sont « une chance donnée à la jeunesse africaine d’être fière d’elle-même et de construire ses rêves ». Ce qui devrait éviter aux jeunes de prendre des risques en tentant de traverser la méditerranée où plusieurs perdent la vie.

Ce projet vise à permettre à la jeunesse d’accéder au sport et de se former aux disciplines sportives, et aussi à la culture. Et « il y aura des résidences d’artistes, la formation, l’entrepreneuriat avec du micro-crédit » et l’accès à des services, a fait savoir M. Macron.

« C’est pour ça que nous avons voulu être les partenaires de ce projet d’agora », car « l’intuition qui est derrière est que ce qu’ on présente souvent comme un défi pour les uns et une menace pour les autres, une peur et une formidable richesse, c’est la jeunesse du continent africain », a-t-il souligné.

« La responsabilité qui est la nôtre et de tous les dirigeants,  est de donner les moyens à la jeunesse de bâtir ses rêves », a poursuivi le président Macron. 

En Côte d’Ivoire, le vice-président Kablan Duncan, a d’ailleurs rappelé que « 77,7% de la population a un âge égal ou inférieur à 36 ans ».

La France veut « apporter des possibilités aux jeunes africains d’accéder à ces agoras » et de s’offrir des chances d’une transformation sportive, culturelle, entrepreneuriale, ainsi que des services pour leur bien-être ». 

Cet accompagnement de la France illustre la poursuite de la mise en œuvre des engagements pris par M. Macron lors d’un discours à Ouagadougou en novembre 2017, qui a posé le cadre et les ambitions du président de la République dans la relation de la France avec le continent africain.

L’ambition est de mettre la jeunesse au cœur de la relation entre la France et le continent africain. Ce projet s’inscrit également dans l’esprit qui sera celui du Sommet Afrique France sur la ville durable à Bordeaux du 4 au 6 juin 2020.

Sidi Diallo donne des «informations appropriées» à la FIFA sur les prochaines élections de la FIF

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Augustin Sidi Diallo accompagné du président de la Commission des questions juridiques de son institution, a échangé mercredi à Zürich en Suisse avec des responsables de la Fédération internationale de football association ( FIFA) à qui il donné des « informations appropriées» sur les prochaines élections à la FIF, a-t-on appris jeudi de source officielle.Selon un communiqué transmis à APA, cette rencontre d’échanges a eu lieu avec des responsables de la division Association membres ainsi que ceux de la gouvernance de la FIFA et a porté sur le processus électoral à venir sur lequel la FIFA a désiré obtenir des « informations appropriées ».

« Les deux parties se sont quittées en se faisant la promesse mutuelle de se tenir informés des différentes étapes dudit processus », précise le communiqué, soulignant que les échanges ont été très conviviaux.

Plusieurs personnalités du football ivoirien dont l’ancien footballeur international Didier Drogba,  ont déjà manifesté leur intention de se porter candidat à cette élection à la présidence de la FIF prévue dans quelques mois.

Carcela, Amallah, Saadi.. Les Maghrébins brillent en Belgique

Mehdi Carcela, Selim Amallah et Idriss Saadi font les beaux jours du championnat belge. Les trois joueurs maghrébins performent en Jupiler Pro League; de quoi motiver les amateurs de foot à se pencher plus précisément sur ce championnat, encore méconnu !Le championnat belge accueille, saison après saison, des joueurs de tous les pays d’Afrique. Si les Sénégalais sont très présents en Jupiler Pro League, trois joueurs algériens ou marocains se distinguent dans les terres du royaume de Belgique ces derniers temps.

En effet, au Standard de Liège, on fait très souvent confiance à deux joueurs marocains pour animer l’attaque liégoise, une tendance qui affecte également la Fédération belge de Football. Le premier à mettre en lumière est, assurément, Selim Amallah. gé de seulement 23 ans, le jeune milieu offensif d’1m87 fait énormément de mal dans le championnat. Très technique, plutôt rapide, et très à l’aise devant le but, le natif d’Hautrage, en Belgique, fait des fureurs dans l’axe. Le belgo-marocain a, en effet, inscrit 6 buts et délivré 3 passes décisives en 17 matchs de championnat. En Ligue Europa aussi, il a réussi de belles prestations avec 2 buts en 5 apparitions.

Mehdi Carcela fait, lui aussi, le bonheur du Standard. Plus âgé que son compatriote, l’ailier droit de 30 ans, sous contrat jusqu’en juin 2021 avec Liège, a connu des réussites diverses tout au long de sa carrière, que ce soit à l’Anzhi Makahskala, le SL Benfica, Grenade, l’Olympiakos, avant son retour au Standard de Liège en 2018. Cette saison, l’ailier affiche une régularité importante en championnat avec 1 but et 5 passes décisives en 17 matchs (923 minutes). En Ligue Europa et en Coupe de Belgique aussi, il a disputé 8 rencontres. Dans l’effectif liégeois, il apporte une certaine expérience non-négligeable, lui qui est le meilleur passeur du club. De quoi faire le bonheur de Michel Preud’homme, le manager du club. Grâce à ses deux talents offensifs, il est clair que le Standard est un outsider sérieux dans les paris sportifs pour remporter la Jupiler Pro League. 

Enfin, du côté du Cercle Bruges, on s’appuie énormément sur Idriss Saadi. L’attaquant algérien de 27 ans est prêté pour cette saison dans le club belge et rend de très bons services au club. Après une année compliquée à Strasbourg, où il n’a disputé que très peu de matchs, Saadi renait de ses cendres en Jupiler Pro League avec 3 buts en 16 matchs de championnat (812 minutes). Il est ainsi décisif toutes les 271 minutes (1 but tous les 3 matchs). 

Toutefois le Cercle Bruges va avoir d’énormes difficultés à arracher son maintien dans l’élite. En effet, le club belge est actuellement dernier du championnat (16ème) avec seulement 8 points (2 victoires, 2 nuls), et 15 défaites. Même si trois petits points séparent les Vert-et-Noir de Waasl Beveren, le club satellite de l’AS Monaco a très mal débuté la saison, la faute aux mauvaises prestations de leur entraîneur Fabien Mercadal. Le coach, qui a déjà emmené Caen en Ligue 2 la saison passée, n’avait remporté qu’un seul de ses 10 premiers matchs à la tête du club. Résultat, il a vite été licencié par ses dirigeants.

Football/11è Journée ligue 1: l’Africa Sports d’Abidjan remporte le derby face à l’Asec (1-0)

Le club de football de l’Africa Sports d’Abidjan a remporté samedi le derby face à l’Asec Mimosas, son plus grand rival, sur le score de (1-0), à l’occasion de la 11è Journée de la ligue 1 du championnat national, au stade Félix Houphouët-Boigny.L’attaquant de l’Africa Sports d’Abidjan, Ousmane Diallo, a, sous le coup d’un penalty à la 65è minute, ouvert le score, lobant le portier des Mimos. Une marque qui restera jusqu’au terme de la seconde période, au profit des Aiglons qui s’arrogent ce derby.  

L’Asec Mimosas qui jusque-là imprimait un beau jeu et une pression sur l’Africa Sports, n’a pu concrétiser de nombreuses occasions de but. L’équipe a montré un dispositif cohérent,  mais a pêché sur la ligne d’attaque.   

L’équipe des Mimos a toutefois affiché une animation de jeu sur l’aile gauche. Plusieurs coups francs et d’excellentes passes ont malheureusement pris des trajectoires hors des filets gardés par Mohamed Gbané, le portier de l’Africa Sports.    

 Ce match entre ces deux clubs phares de la capitale économique ivoirienne qualifié de « Classico ivoirien » était très attendu des supporters des deux équipes et a enregistré la présence au stade de plusieurs personnalités ivoiriennes.

Ces deux équipes sont le tête  de pont du football ivoirien. Sur sept derbies depuis le 12 janvier 2014, le club de l’Asec Mimosas s’est imposé cinq fois contre une seule victoire des Aiglons de l’Africa Sports d’Abidjan qui remonte au 11 juin 2014. 

Maroc : Inauguration du Complexe Mohammed VI de football à Salé

Le Roi Mohammed VI a inauguré, lundi à Salé, le Centre national de Football de Maâmoura après sa rénovation et sa reconstruction.Baptisée  « Complexe Mohammed VI de Football », cette structure intégrée est dédiée à la performance et au développement d’une pratique footballistique de haut niveau.

Ce complexe, réalisé par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), est édifié sur un terrain de 29,3 ha, est destiné à accueillir les équipes nationales en stages de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères qui désirent effectuer leurs stages de concentration au Maroc.

L’ouverture de cet édifice sportif aux équipes étrangères lui permettra également de s’ériger en levier de développement du tourisme national et de promouvoir le rayonnement international du Royaume.

Le nouveau Complexe est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui en font l’un des plus importants du monde. Il comporte aussi quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains de football en gazon synthétique, un terrain de football couvert, un terrain de football en hybride, une salle de réathlétisation pouvant accueillir des matchs de futsal, une piscine olympique en plein air, deux courts de tennis et un terrain de Beach Soccer.

Le Complexe comprend également un Centre de médecine de sport et de performance de nouvelle génération qui répond aux normes de la FIFA en la matière et disposant de salles de physiothérapie, de test d’effort, de médecine dentaire, d’ophtalmologie, de traumatologie, de psychologie, de podologie, de médecine nutritionnelle, de radiologie, d’échographie, d’électrothérapie, d’ostéodensitométrie, de cryothérapie, outre une unité médicale mobile d’urgence.

Il abrite aussi des espaces de restauration et de détente, un auditorium de 221 places construit pour être le plus modulable et flexible possible pour accueillir diverses manifestations (conférences ou encore projections de films), ainsi que des bâtiments administratifs.

D’un coût de 66,3 millions de dollars, le Complexe Mohammed VI de Football, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de mise à niveau des infrastructures du football national qui prévoit dans son volet «Renforcement de la Formation», outre la construction de ce Complexe, l’appui à la réalisation de Centres de formation des Clubs nationaux et l’édification de 5 centres fédéraux de formation.

Société, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant du procès de l’émigration clandestine de jeunes sénégalais à l’actualité politique du camp présidentiel, en passant par la situation de l’enseignement supérieur et le week-end des Lions du football dans les championnats européens.« Procès de l’émigration clandestine : dialogue de sourds à l’hémicycle », titre EnQuête, soulignant que la mort, jeudi dernier, de quinze jeunes sénégalais en partance irrégulière pour les côtes espagnoles, a occupé les débats à l’Assemblée nationale.

Selon un député de la coalition présidentielle, « la mort de ces migrants engage d’abord la responsabilité du cercle familial ». Mais pour son collègue Mamadou Lamine Diallo de l’opposition, « Macky Sall ne peut pas régler l’émigration et l’emploi des jeunes. Il écoute le FMI et la Banque mondiale ».

Revenant sur le naufrage d’une embarcation de migrants au large de Nouadhibou, en Mauritanie, L’Observateur rentre dans la peau des personnes à bord pour raconter les « histoires d’une tragédie ». Entre autres points, le journal narre « le destin tragique de deux frères » et « la femme d’une des victimes (qui) est en état de grossesse avancée ».

Face à cette situation, l’ancien président de la Raddho, Alioune Tine, « sonne l’alerte » dans Sud Quotidien, sans occulter les sujets portant sur la hausse du prix de l’électricité, la pénurie d’eau, l’affaire des faux billets et l’insécurité alimentaire. Tout ce patatras dénote les « signaux de décomposition politique du système », ajoute le journal.

Sur l’Enseignement supérieur aussi, Le Quotidien note que « l’Etat (est) loin du compte » après que 4000 bacheliers se trouvent « en liste d’attente » et « 25 milliards dus aux EPS (établissements publics supérieurs) ». Publiant en Une la photo du ministre de l’Enseignement supérieur, le journal souligne par ailleurs que les Universités Sine Saloum (centre) et Amadou Makhtar Mbow seront « réceptionnées dans 18 mois ».

Sur la gestion du pétrole et du gaz, L’AS note que le président de l’Assemblée nationale « Moustapha Niass se fait l’avocat de Macky Sall » et « ouvre le feu », selon Walf Quotidien. Ce journal ajoute que Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall et Cie sont « renvoyés à leurs chères études ».

« Nous resterons ensemble », déclare Moustapha Niass cette fois sur le lien entre son parti (AFP) et la coalition présidentielle Benno.

En football, Stades relate le week-end des Lions dans les championnats européens. Diao Baldé et Famara Diédhiou buteurs, Mbaye Niang « s’éclate » pour sa part avec un doublé, note le journal.

Record salue de son côté la performance des Lionceaux en finale du tournoi de l’UFOA face au Mali et note que l’entraineur Youssoupha Dabo est le « roi » de cette compétition sous-régionale.

 

Le Sénégal sacré champion du Tournoi UFOA Zone A-U20

Le Sénégal a remporté la finale de la 2ème édition du tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines (UFOA) Zone A U20, en battant le Mali (2-0), samedi soir, au stade Général Lansana Conté à Conakry.Après une entame très mouvementée entre les deux équipes, les Sénégalais ouvrent le score à la 14ème minute, grâce à un coup franc indirect de N’Diaye Abdoulaye qui permet à Pape Matar Sarr de marquer le premier but sur un coup de tête (1-0).

En seconde période, le défenseur Malien, Lassine Tangara, marque contre son camp, à la 54ème minute (2-0).

Malgré les assauts répétés des Maliens pour réduire le score, le tableau d’affichage restera inchangé à la fin du temps réglementaire.

Ainsi les Sénégalais remportent cette 2ème édition de l’UFOA Zone A.

Par ailleurs lors de cette compétition, Boubacar Fall (Sénégal) a remporté le trophée de meilleur gardien, Suffian Kalooh (Sierra-Léone) meilleur buteur avec (6 buts) et Matar Ceesey capitaine de la Gambie, meilleur joueur.

Il faut noter que la troisième place est revenue à la Gambie qui a battu la Sierra Leone au tir au but.

Le Ballon d’Or, un trophée d’exception

La remise du Ballon d’Or France Football, un rituel vieux d’une soixantaine d’années, est sans nul doute le moment le plus prisé des footballeurs en raison du prestige que confère ce trophée unique à son détenteur.C’est en 1956, grâce à l’inspiration du journaliste français Gabriel Hanot, mais aussi au pragmatisme de Jacques Ferran, patron de France Football à ce moment-là, que le Ballon d’Or a vu le jour. La récompense suprême, magnifiant le génie d’un footballeur, porte la signature de la maison de joaillerie Mellerio dits Meller.

Cet objet est façonné à Paris, la capitale française, dans les ateliers du plus ancien joaillier au monde. Dans ce temple du luxe, le Ballon d’Or passe entre les mains expertes d’un orfèvre, d’un repousseur, d’un ciseleur, d’un graveur, d’un doreur et d’un polisseur.

L’œuvre d’art, objet de toutes les convoitises, est formé de deux demi-sphères en laiton et d’un bloc de pyrite. On plonge ensuite les deux éléments fusionnés dans un bain d’or. Le coût de ce trophée, né d’un processus immuable, est évalué à près de 14 000 euros (9,2 millions F CFA).

D’un poids de 12 kilos, le Ballon d’Or mesurant aujourd’hui 31 cm de haut, 23 cm de large et 23 cm de profondeur, ne peut être touché que par le vainqueur qui le conserve à vie. Toutefois, ce n’est qu’une réplique puisque le magazine France Football conserve l’original dans un coffre.

Entre 1956 et 1982, le B.O avait un diamètre d’à peine 10 centimètres et la sphère en laiton reposait sur un socle en bois. A partir 1983, année du premier sacre de Michel Platini, son design a changé.

La version actuelle, remise le 2 décembre 2019 au recordman absolu Lionel Messi (6 victoires), remonte à 2003, lorsque le Tchèque Pavel Nedved a été couronné.

La cérémonie de remise du Ballon d’Or est l’un des plus importants évènements sportifs au monde. Les acteurs du ballon rond, à l’issue de chaque saison, fêtent l’excellence au cours d’une soirée féérique pour l’heureux élu. A chaque édition, le gagnant reçoit un trophée gravé à son nom… pour l’éternité.

Joueur Africain de l’Année : les dix finalistes sont connus

La Confédération africaine de football (Caf), dont le site a été visité ce mercredi à APA, a rendue publique la liste des dix finalistes pour le titre de Joueur Africain de l’Année qui sera décerné le 7 janvier 2020 en Égypte lors de la 28e édition des Caf Awards.Sans surprise, Kalidou Koulibaly, Mohamed Salah, Pierre-Emerick Aubameyang, Riyad Mahrez et Sadio Mané nommés pour le Ballon d’Or France Football 2019, font partie des sélectionnés.

Mané, l’attaquant de Liverpool, est le grandissime favori à la succession de son coéquipier Salah, vainqueur des deux précédentes éditions. En effet, l’international sénégalais, au-delà des titres glanés avec les Reds, a effectué une bonne Coupe d’Afrique des Nations en atteignant la finale (défaite 0-1 contre l’Algérie).

Jusque-là, El Hadj Ousseynou Diouf demeure l’unique Sénégalais à avoir remporté ce trophée individuel en 2001 et 2002. Ce sont les entraîneurs principaux ou directeurs techniques et les capitaines des équipes nationales seniors des associations membres de la Caf qui vont élire le Joueur Africain de l’Année. 

Liste des 10 finalistes pour le Joueur Africain de l’Année : 

André Onana (Ajax Amsterdam, Cameroun), Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam, Maroc), Ismail Bennacer (AC Milan, Algérie), Kalidou Koulibaly (Naples, Sénégal), Mohamed Salah (Liverpool, Egypte), Odion Ighalo (Shanghaï Shenhua, Nigeria), Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal, Gabon), Riyad Mahrez (Manchester City, Algérie), Sadio Mané (Liverpool, Sénégal) et Youcef Belaïli (Ahli Jeddah, Algérie).

Ballon d’Or 2019 : Sadio Mané n’est pas prophète en Afrique

Les espoirs de l’Afrique de voir l’un de ses fils marcher sur les traces de George Weah ont vite été douchés par une « décevante » quatrième place de Sadio Mané au classement du Ballon d’Or 2019, mais ce continent ne devrait s’en prendre qu’à lui-même.L’Argentin Lionel Messi, accrédité de 686 points, s’est adjugé le 64e Ballon d’Or de l’histoire devant le Néerlandais Virgil Van Dijk (679 points) et le Portugais Cristiano Ronaldo (476 points). En se hissant à la 4e place du classement, Sadio Mané a réalisé un grand bond en avant puisqu’il n’était que 22e l’année précédente.

Malgré ses prouesses durant l’année civile, l’international sénégalais a échoué au pied du podium. Et pourtant, d’aucuns croyaient dur comme fer qu’il pouvait logiquement décrocher le Saint Graal.

Cet échec dans la quête de ce trophée individuel peut notamment s’expliquer par l’émiettement des voix en faveur des nommés évoluant à Liverpool (Angleterre). Les Reds, auteurs d’une saison démentielle, étaient représentés par sept joueurs à savoir Virgil Van Dijk, Mohamed Salah, Alisson Becker, Roberto Firmino, Trent Alexander-Arnold, Georgino Wijnaldum et Sadio Mané.

En outre, l’ancien Messin n’a pas régné en maître sur son continent contrairement à son coéquipier Van Dijk et à la Pulga (surnom de Messi) qui ont respectivement dicté leur loi en Europe et en Amérique du Sud.

En effet, seuls 12 jurés sur les 49 de l’Afrique, ont fait de Sadio Mané leur choix numéro un. L’ex-sociétaire de Red Bull Salzbourg (Autriche), avec 170 points engrangés sur ses « terres », occupe la deuxième place du classement derrière Lionel Messi qui en a récolté 187.

Dans le menu détail, le Lion a été plébiscité en Afrique de l’ouest où, sur les 14 votants, 6 lui ont accordé la note maximale (6 points). Dans cette partie du continent, tous les votants ont inscrit l’attaquant de Liverpool sur leur liste de cinq joueurs. Tout de même, Mané pointe à la 5e position dans les choix des journalistes du Nigeria et du Togo.

En Afrique centrale, trois sur les huit jurés ont estimé que le joueur ayant fait ses gammes à l’Académie Génération Foot (Sénégal) était plus performant que ses principaux challengers.

Les dix pays de l’Afrique australe, à l’exception du Mozambique, ont inclus Sadio dans leur sélection. Mais le natif de Sédhiou (sud) n’a pas fait le plein de voix car il a, bien souvent, été classé 2e, 3e, 4e voire 5e. Seul l’électeur du Zimbabwe l’a installé sur la plus haute marche du podium.

Dans l’est de l’Afrique, l’opération séduction de Mané n’a pas porté ses fruits puisque c’est seulement le juré djiboutien qui lui a octroyé la note maximale. Pis, l’ex-ailier de Southampton (Angleterre) n’apparaît même pas sur le classement du Kenyan.

Enfin, en Afrique du Nord, le représentant de la Tunisie a snobé le véloce athlète là où celui de l’Algérie l’a mis au sommet. Tout compte fait, c’est l’Afrique qui a scellé le sort de Sadio Mané en ne reconnaissant pas, à sa juste valeur, son talent. L’actuel président de la République du Libéria George Weah, jusque-là unique Africain vainqueur du Ballon d’Or France Football, devra encore patienter pour voir un enfant du continent rééditer cet exploit.

En principe, le jury de cette récompense est composé de 180 journalistes de 180 pays différents. Mais pour cette édition, les organisateurs n’ont comptabilisé que le vote de 177 jurés. Et pour cause, trois journalistes sportifs ont tardivement envoyé leur liste.

Classement du Ballon d’Or 2019 :

1er Lionel Messi 686 points (FC Barcelone, Argentine), 2e Virgil Van Dijk 679 points (FC Liverpool, Pays-Bas), 3e Cristiano Ronaldo 476 points (Juventus, Portugal), 4e Sadio Mané 347 points (Liverpool, Sénégal), 5e Mohamed Salah 178 points (Liverpool, Sénégal), 6e Kylian Mbappé 89 points (Paris Saint Germain, France), 7e Alisson Becker 67 points (FC Liverpool, Brésil), 8e Robert Lewandowski 44 points (Bayern Munich, Pologne), 9e Bernardo Silva 41 points (Manchester City, Portugal), 10e Riyad Mahrez 33 points (Manchester City, Algérie), 11e Frenkie De Jong 31 points (FC Barcelone, Pays-Bas), 12e Raheem Sterling 30 points (Manchester City, Angleterre), 13e Eden Hazard 25 points (Real Madrid, Belgique), 14e Kevin De Bruyne 14 points (Manchester City, Belgique), 15e Matthijs De Ligt 13 points (Juventus, Pays-Bas), 16e Sergio Agüero 12 points (Manchester City, Argentine), 17e Roberto Firmino 11 points (FC Liverpool, Brésil), 18e Antoine Griezmann 9 points (FC Barcelone, France), 19e Trent Alexander-Arnold 8 points (FC Liverpool, Angleterre), 20e Pierre-Emerick Aubameyang 5 points (Arsenal, Gabon), 20e ex aequo Dusan Tadic 5 points (Ajax Amsterdam, Serbie), 22e Heung-Min Son 4 points (Tottenham, Corée du Sud), 23e Hugo Lloris 3 points (Tottenham, France), 24e Kalidou Koulibaly 2 points (Naples, Sénégal), 24e ex aequo Marc-André Ter Stegen 2 points (FC Barcelone, Allemagne), 26e Karim Benzema 1 point (Real Madrid, France), 26e ex aequo Georgino Wijnaldum 1 point (FC Liverpool, Pays-Bas), 28e João Félix 0 point (Atletico Madrid, Portugal), 28e ex aequo Marquinhos 0 point (Paris Saint-Germain, Brésil), 28e ex aequo Donny Van De Beek 0 point (Ajax Amsterdam, Pays-Bas).

Ballon d’Or, les espoirs déçus de l’Afrique

Lionel Messi est désormais seul au monde après son sixième ballon d’or remporté ce lundi à Paris. L’Afrique se console avec les quatrième et cinquième places de Sadio Mané et Mohamed Salah.Annoncé parmi les favoris pour le ballon d’or 2019, Sadio Mané absent de la cérémonie, se console avec une quatrième place. L’international sénégalais devance un autre africain, l’égyptien Mohamed Salah, classé cinquième cette année. Un lot de consolation pour l’Afrique qui place deux de ses fils dans le quintet du ballon d’or.

Déjà titré à cinq reprises, Lionel Messi est lauréat pour la sixième fois, s’adjugeant un record historique dans ce trophée qui récompense le meilleur footballeur de l’année dans le monde. Il devance au classement le néerlandais de Liverpool Virgil Van Djik, et le Portugais de la Juventus Cristiano Ronaldo.

Cameroun : la construction du complexe sportif de Yaoundé retirée à l’italien Piccini (officiel)

Le chantier de construction du complexe sportif de Yaoundé-Olembé, situé dans la banlieue nord de la capitale camerounaise, a été retiré à l’entreprise italienne Gruppo Piccini pour de multiples manquements, a appris APA aux termes d’une décision publiée vendredi soir par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi.Lancés en juillet 2017, les travaux y relatifs, pour un coût de 163 milliards FCfa, traînent en longueur malgré les multiples délais supplémentaires demandés par le constructeur. Pêle-mêle, le gouvernement reproche au prestataire leur arrêt non autorisé par le maître d’ouvrage, l’abandon du chantier, la défaillance caractérisée par le non-respect des engagements contractuels et des ordres de service s’y rapportant.

Dans le même sens, Piccini, après plusieurs mises en demeure, est rendu coupable de sous-traitance avérée des prestations contractuelles sans autorisation du maître d’ouvrage, ainsi que la violation de la législation sociale caractérisée par l’accumulation des arriérés de salaire des travailleurs. Le chantier a été confié à Magil Construction, filiale de Fayolle Canada.

Appelé à accueillir des rencontres du Championnat d’Afrique de football (CHAN) 2020 et de la Coupe continentale de la même discipline (CAN) 2021, le complexe d’Olembé, d’une capacité de 60.000 places, devrait également comporter deux stades annexes, un hôtel 5 étoiles de 70 chambres, un centre commercial, un gymnase de 2000 places, un cinéma multiplexe, une piscine olympique, des terrains de tennis, de basket-ball et de volleyball.

Gambie : nouvel engouement des supporters pour les Scorpions

Longtemps ignorée par les Gambiens, l’équipe nationale de football, les Scorpions, est subitement devenue l’objet de toutes les attentions grâce au bon parcours qu’elle est en train d’effectuer dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations dont la phase finale aura lieu en 2021 au Cameroun.Au tableau de chasse des Scorpions, figurent d’abord les Panlacas Negras d’Angola que les Gambiens sont allés battre (3-1) à Luanda. Ensuite, il y a eu les Léopards de la RDC. Certes les Gambiens ont été tenus en échec (2-2) à domicile, mais ils ont fait preuve face aux Congolais d’une grande détermination qui leur a permis d’égaliser à deux reprises.

En plus d’être premiers du groupe D avec quatre points, les Scorpions ont rallié les suffrages en traitant d’égal à égal avec les Léopards de la RDC dont le palmarès dépasse de loin celui de l’équipe nationale gambienne.

Suffisant pour que les amateurs reconsidèrent leur attitude à l’égard des Scorpions, les voyant même se qualifier à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique. Ce qui serait une première pour l’équipe nationale absente jusqu’ici de la plus grande compétition sportive du continent.

Ils sont les seuls à détenir cette triste performance dans la sous-région où le Cap-Vert et la Guinée-Bissau à qui on les comparait peuvent se prévaloir de deux participations à une phase finale de Can. Les Mourabitounes de la Mauritanie, autre équipe jadis à la traîne, sont parvenus à vaincre le signe indien en prenant part à la dernière édition de la Can jouée en Egypte, l’année dernière.

Enthousiasmés par les récents résultats des Scorpions, beaucoup de supporters gambiens pensent que l’heure est venue de pousser leur équipe pour qu’elle se fasse un nom au plan continental. D’où, le nombre de plus en plus important de Gambiens à s’intéresser aux matchs de l’équipe nationale et à se rendre au stade.

« Après tant de fausses apparitions dans le football, 2021 est peut-être une année magique pour nous », a confié à APA Ebrima Bah, un supporter qui reconnait avoir boycotté deux ans durant les matchs des Scorpions à cause de leurs mauvaises prestations d’antan.

A présent que les joueurs alignent les bons matchs, Bah a renoué avec l’amour du maillot national et il promet de ne rater désormais aucune sortie des Scorpions dont il attend ni plus ni moins une qualification à la phase finale de la prochain Can.

Alieu Ceesaye, autre supporter des Scorpions, affiche, lui, un optimisme mesuré. « En tant que fans d’une petite nation de football, nous devons tempérer nos ardeurs avec une dose de réalisme », a-t-il averti, tout en brandissant fièrement un petit drapeau gambien qu’il avait emmené au match contre la RDC. Signe de l’engouement autour des Scorpions, cette rencontre s’est jouée à guichets fermés au stade de l’Indépendance dans la ville côtière de Bakau, située à 16 km de Banjul, la capitale.

En bon connaisseur du football africain, Ceesaye se méfie de la RDC, mais aussi de l’Angola et du Gabon, les autres équipes du Groupe. Dans le classement des équipes africaines, la Gambie est 47ème là où la RDC est 9ème, l’Angola 31-ème et le Gabon 19-ème.

Les Léopards avec leurs 19 participations à une Can et leurs deux participations à une Coupe du monde devraient logiquement terminer premiers du Groupe, affirme Ceesaye qui estime que les Scorpions ont leurs chances pour occuper la deuxième place, également qualificative à la Can.

Quoi qu’il en soit, l’espoir est permis, confie le supporteur Ebrima Bah qui voit dans le bon résultat face à la RDC la poursuite de la résurrection des Scorpions amorcée depuis qu’ils se sont ouverts les portes des éliminatoires en écartant, en octobre dernier, l’équipe de Djibouti.

Pour Ebrima et les dizaines de milliers de Gambiens à se passionner maintenant pour l’équipe nationale, celle-ci peut bien poursuivre sa marche victorieuse vers la phase finale de la Can en tenant tête à ses futurs adversaires, voire les battre. Le Gabon, prochain sparring-partner, pourrait dans ce cas de figure faire les frais de la furia des Scorpions….

Supercoupe : La Renaissance de Berkane rejette l’option de disputer la finale (Presse)

Les responsables du club marocain de la Renaissance sportive de Berkane ont rejeté l’option de disputer la finale de la Supercoupe d’Afrique contre l’Espérance de Tunis à Doha, en remplacement du club égyptien du Zamalek, rapporte le quotidien arabophone +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraître vendredi.Après le refus du Zamalek de jouer la Supercoupe d’Afrique, le 14 février prochain à Doha au Qatar, la Renaissance de Berkane a refusé de remplacer le club égyptien et disputer la finale contre l’Espérance de Tunis, croit savoir la publication.

«La Renaissance Sportive de Berkane (RSB)n’a reçu aucune demande officielle de la CAF, et même dans ce cas nous allons décliner cette requête. Le RSB n’ira pas jouer une finale en tant que dauphin du vainqueur de la Coupe de la CAF», a déclaré Hicham Mehdaoui, membre du comité directeur du club berkani, cité par le journal.

Une autre source au sein de la RSB, citée par la publication a expliqué ce refus par le fait qu’il serait indécent de jouer une finale qui aurait dû être jouée par le Wydad, mais qui en a été privé par le scandale de Radès.

Pour le moment, le Zamalek est prêt à jouer cette finale au stade Rades, mais la CAF en a décidé autrement après la réussite de l’édition de 2018 à Doha quand la finale de la Supercoupe qui avait opposé le Raja à l’Espérance de Tunis et s’est soldée par la victoire du club de Casablanca 2-1.

Pour expliquer son refus de disputer cette finale à Doha, le président du Zamalek, Mourtada Mansour a évoqué les statuts de la CAF, dans une tentative d’écarter le doute sur sa position ferme dictée par des raisons purement politiques.

Burkina: 700 athlètes attendus au «Marathon Paalga du Grand Ouaga»

Le marathon «Ouaga-Laye» rebaptisé «Marathon Paalga du Grand Ouaga» prévu le 7 décembre 2019 dans la capitale burkinabè, va regrouper près de 700 athlètes venant de 15 pays africains, a annoncé, jeudi, le comité d’organisation.«Nous attendons entre 500 et 700 athlètes qui parcourront 42,195 km dans la ville de Ouagadougou», a annoncé le Président du comité d’organisation (PCO), Ousséni Ilboudo au cours d’une conférence de presse.

Selon M. Ilboudo, parmi les 15 pays invités, figurent le Kenya, l’Ethiopie et le Maroc reconnus pour leurs performances dans les compétitions internationales.

Il a précisé que le budget non bouclé de cet événement est estimé à 45 millions FCFA et que le vainqueur de la compétition remportera la somme de 3 millions de FCFA, là où le 2e empochera 1,5 millions FCFA.

Le PCO a aussi mentionné que les primes toucheront les 20 premiers athlètes à l’arrivée, avant d’ajouter que le premier des Burkinabè aura une moto, tout comme la première femme burkinabè de la compétition qui, en plus, empochera la somme de 500 000FCFA.

Cette première édition du « Marathon Paalga du Grand Ouaga » est née des cendres du « Marathon Ouaga-Laye », créé en 2008 et qui a connu cinq éditions avant d’être suspendu.

Il s’agit d’une initiative du journal L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le président de la FIFA en visite au Mozambique

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, est arrivé mercredi à Maputo, capitale du Mozambique, pour une visite de deux jours au cours de laquelle, il doit rencontrer les administrateurs locaux du football et le ministre des Sports, Nyeleti Mondlane.Le patron de la FIFA est à la tête d’une délégation de 15 membres, dont Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (Caf), Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA, et Samuel Eto’o, légende du Cameroun.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée en Afrique australe.

Au Mozambique, Infantino va partager la vision de la FIFA pour le développement du football national et mondial, indique un communiqué de la Fédération mozambicaine de football.

La délégation devrait également examiner la mise en œuvre des programmes de développement du football au Mozambique qui sont soutenus par la FIFA.

La FIFA devrait allouer davantage de ressources financières au fonctionnement et à la poursuite des objectifs de la Fédération mozambicaine de football.

Après le Mozambique, la délégation de la FIFA se rendra au Malawi et en Angola.

Coupe UFOA U-20 : Guinée bat Mauritanie 2 – 0

La Guinée a battu la Mauritanie 2 buts à 0, en match d’ouverture de la deuxième édition de la coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) U-20, joué dimanche au nouveau stade « Général Lansana Conté » à Conakry.Cette victoire des poulains du sélectionneur Dian Bobo Baldé, a été acquise grâce à un premier but inscrit par Algassimou sur penalty à la deuxième minute et à un second but marqué sur une belle frappe d’Ibrahima Sory Camara, à l’entame de la seconde période.

Outre ce match qui a coïncidé avec l’ouverture du nouveau stade de Conakry de 50 000 places, baptisé Général Lansana Conté, le Sénégal a battu la Sierra Leone 4-1, occupant du coup la première place de la zone A.

Ce lundi, la Gambie recevra le Libéria dans le cadre de cette deuxième édition de l’UFOA U-20 qui se poursuivra jusqu’au 8 décembre 2019.

Politique, Sport et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la politique aux faits divers en passant par le sport.« 2024 de tous les possibles », écrit à sa Une Sud Quotidien qui fait état des « stratégies et calculs en prélude à la prochaine présidentielle ».

« À un peu plus de 4 années de la présidentielle de 2024, les acteurs politiques se livrent déjà à de feutrées stratégies et autres calculs politiques pour tirer leur épingle du jeu politique. Du président Macky Sall qui semble baliser le terrain pour un troisième mandat, à Ousmane Sonko de Pastef/Les patriotes qui doit d’abord se tirer d’affaire dans cette histoire de 94 milliards de FCFA, en passant par le leader de Rewmi, Idrissa Seck qui cogite une grande coalition autour de sa personne, de l’amnistie ou de la réhabilitation possible de Karim Wade et de Khalifa Sall, (…), 2024 s’annonce être l’année de tous les possibles », écrit le journal.   

Sous le titre « Oumar Sarr corrige Wade », Le Quotidien revient sur la note de l’ancien président Abdoulaye Wade qui considère l’ancien secrétaire nationale, Oumar Sarr, de son parti comme « démissionnaire de fait » et signale que l’« Alliance suqali sopi (dirigé par ce dernier) la trouve (la note) +nulle et non avenue+ et que le secrétaire général du Pds n’en est pas l’auteur ».

Le même journal revient par ailleurs sur la réconciliation entre Me Wade et son ex bras droit et candidat malheureux à la dernière présidentielle, Me Madické Niang, et informe que ce dernier a été « reçu » dimanche par l’ancien président (2000-2012) vers les coups de 18h.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs émus du traitement inhumain infligé à des enfants dans une école coranique à Coki (centre). A ce propos, Vox Populi informe que « le maitre-coranique utilisait des chaînes en fer sur des gamins de 8 à 10 ans ».

« Arrêté par les gendarmes en même temps que le soudeur qui fabriquait les chaînes, il sera déféré au parquet de Louga avec 4 parents des enfants, ce lundi », poursuit le journal.

L’Observateur, revenant sur « L’histoire du +Serigne daara+ qui traitait ses talibés comme des esclaves » donne la parole au mis en cause qui se défend en déclarant ceci : « Je veux juste enseigner le Coran à ces enfants. Je ne menotte que ceux qui veulent fuguer… ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil revient sur les Caf Awards 2019 et soutient que les internationaux sénégalais « Mané, Gana et Koulibaly (sont) en lice » pour remporter le titre de joueur africain de l’année. Mais pour le quotidien Record « Sadio +est le+ grandissime favori » pour gagner ce trophée.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’international sénégalais Sadio Mané, et signale que le sociétaire de Liverpool (D1 anglaise) cartonne avec son club. « Homme du match contre Crystal Palace, il égale le record de buts de Owen et Suarez +en marquant son+ 22ème but en 30 titularisations », précise le journal.   

La BAD annonce des investissements dans les infrastructures sportives en Afrique

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a annoncé dans un entretien avec APA, un « investissement massif » dans les infrastructures sportives en Afrique estimant que le continent « doit avoir une chaîne de valeur du sport qui rentabilise ».« On doit faire l’exportation de nos talents. On doit avoir une chaîne de valeur du sport qui rentabilise. Je pense que l’année prochaine, il y aura à ce forum, un investissement massif sur l’infrastructure des sports partout en Afrique parce que je pense que c’est le moment pour l’Afrique d’arrêter d’envoyer ses talents ailleurs » a dit M. Adesina qui s’exprimait à Johannesburg en Afrique du Sud en marge de l’édition 2019 du Forum pour l’investissement en Afrique ou Africa Investment Forum (AIF) qui s’est tenue du 11 au 13  novembre dernier.

«Il faut créer nos ligues ici» pour capter aussi l’argent des publicités sur les télévisions, les radios et les autres médias, a ajouté le patron de la BAD, annonçant dans la foulée que des promoteurs de basketball  « vont créer une ligue NBA pour l’Afrique ».

 A ce propos, il a fait référence  à Masai Ujiri, un dirigeant nigérian de basket-ball qui est actuellement manager général des Raptors de Toronto (Canada), le club champion de la NBA en juin dernier.

« C’est vraiment important au niveau de la création de l’emploi, de l’engagement des jeunes » a insisté Akinwumi Adesina .

«Nous avons des athlètes, des gens qui peuvent jouer. On est fort en tant qu’africain. Vous regardez aux Etats unis, ceux qui jouent au  basketball et qui gagnent toujours sont des africains. Les africains ont la compétence et la capacité de gagner. Il faut trouver les talents de l’Afrique et les rentabiliser » a-t-il soutenu. 

Poursuivant, M. Adesina qui a encouragé les africains à croire en eux-mêmes,  a invité avec insistance à l’exportation des talents sportifs du continent.

« Il faut croire en nous-mêmes, il faut créer notre propre ligue. De la même façon on fait l’exportation des matières premières, la fève de cacao en Europe, c’est la même chose» qu’il faut faire en sport, a-t-il conclu.

L’édition inaugurale de l’Africa Investment Forum (AIF) a été lancée en 2018 par la Banque africaine de développement, en partenariat avec Africa50, la banque africaine d’import-export Afreximbank, la Banque de développement du commerce, la Banque de développement de l’Afrique du Sud, la Banque islamique de développement, la Société financière africaine et la Banque européenne d’investissement.

Ce forum vise à mobiliser des capitaux pour le financement de projets en direction des pays africains.

Eliminatoires CAN 2021 : la Mauritanie bat la RCA (2-0)

Les Mourabitounes de la Mauritanie ont battu, mardi soir au stade Cheikha Ould Boydiya de Nouakchot, leurs vis-à-vis centrafricains par deux buts à zéro, en match comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2021.Les deux buts mauritaniens sont marqués par El Hacen El Id (27ème minute) et Diallo Guidileye (90ème minute).

Les Mourabitounes avaient déjà tenu en échec les Lions de l’Atlas marocains par un score nul (0-0) lors de la première journée.

Football/ Éliminatoires CAN 2021: la Côte d’Ivoire s’incline face à l’Éthiopie ( 1-2)

La sélection ivoirienne de football s’est inclinée mardi face à son homologue de l’Éthiopie ( 1-2) dans un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations ( CAN 2021) disputé à Addis-Abeba ( Éthiopie).Ce sont pourtant les Eléphants de Côte d’Ivoire qui ouvrent le score dans un but matinal inscrit par Serge Aurier ( 4è mn). Les Éthiopiens ne tarderont pas à rétablir la parité ( 1-1)  grâce à Surafel Dagnachew ( 16è mn). 

Après cette égalisation, les « Walya» d’Éthiopie gagnent en confiance et corsent l’addition à la 25è mn sur un but inscrit par Schemeles Bekele ( 2-1). 

Un score qui sanctionnera la rencontre au profit des Éthiopiens. Les pachydermes ivoiriens ont dominé  (1-0) samedi dernier à domicile à Abidjan,  le Mena du Niger dans un match de la première journée de ces éliminatoires de la CAN 2021.

Dix neuf anciennes gloires célébrées à un salon des sports et loisirs à Abidjan

Dix neuf anciennes gloires ivoiriennes issues du monde de la musique et du sport, ont été célébrées à la 8è édition du Salon des sports et loisirs d’Abidjan (Sisla), une plate-forme visant à honorer des personnalités qui ont marqué de leurs empreintes leur époque.Ces personnalités ont reçu des prix symboliques de la part des promoteurs de l’événement, au cours de cette soirée dénommée « la nuit des légendes », organisée le jeudi 14 novembre 2019, au Parc des sports d’Abidjan.   

A cette occasion, Philippe Ibitowa, président de la Fondation valeurs sportives, entité initiatrice du Sisla, a expliqué l’esprit qui sous-tend ce salon. Pour lui, « il n’y a pas d’ancienne gloire, ni d’ancienne légende. Une légende reste une légende », honorée « pour services rendus à la nation ». 

Parmi ces 19 légendes distinguées figurent Eugène Djé Kacou, journaliste sportif de renom, N’Da Lucienne qui détient jusqu’à présent le record d’Afrique du saut en hauteur, Soumahoro Moriféré, légende du Rallye et Alla Thérèse, artiste chanteuse, icône de la musique tradi-moderne. 

 Eba Aka Jérome, également une légende de la musique tradi-moderne a été célébrée, de même que Séa Robinson, ancienne gloire de la boxe dont les matchs étaient très suivis par feu le président Félix Houphouët-Boigny et Sakanoko Soungbé, légende de l’athlétisme ayant à son compte plusieurs médailles.  

Ces personnalités ont exprimé toute leur gratitude aux organisateurs pour cette marque de considération. Elles ont par ailleurs souhaité la pérennité de l’initiative et qu’elle touche le plus grand nombre de légendes ivoiriennes qui, très souvent sont laissées pour compte. 

Elles ont traduit leur disponibilité à transmettre leurs expériences aux jeunes générations afin que celles-ci ramènent d’autres lauriers à la Côte d’Ivoire,  pays qui ambitionne d’être un Hun culturel et sportif. 

Le Salon International des Sports et Loisirs d’Abidjan qui a  ouvert le 12 novembre 2019 au public , a fermé ses portes le samedi 16 novembre dernier. 

L’ex-international Mbami décline le poste de manager des Lions indomptables (officiel)

L’ex-footballeur international camerounais Modeste, Mbami, a décliné, à travers un communiqué parvenu lundi à APA, sa nomination comme directeur sportif (Team Manager) de la sélection masculine A.Nommé depuis le 15 novembre dernier aux termes d’une décision de la Fédération nationale de la discipline (Fecafoot), l’ancien milieu de terrain qui affirme avoir appris sa promotion via les réseaux sociaux, explique son refus par notamment la «période de turbulence» que traverse le football national depuis années.

A ce propos, indique-il, d’autres vieilles gloires du pays «ont toujours subi les humiliations dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui a conduit à leur limogeage sans façons», Modeste Mbami estime que la nomination au poste de manager des Lions indomptables devrait obéir à une discussion avec le pressenti, notamment sur le projet, les conditions de travail et de collaboration. Le tout consigné dans un contrat.

«Au vu de tout ce qui précède, je tire aisément la conclusion que le changement d’homme (…) n’est pas la vraie solution au fléau qui mine notre football, en général et nos équipes nationales, en particulier», souligne-t-il.

En 5 ans environ, le poste de Team Manager des «Lions indomptables» a été occupé par Salomon Olembe, Bill Tchato, Alphonse Tchami et Lucien Mettomo.