Can 2019 : le Sénégal bat l’Ouganda (1-0) et passe en quarts

L’équipe nationale du Sénégal a obtenu sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après sa courte victoire, vendredi soir au Caire (Egypte), face à l’Ouganda sur le score d’un but à zéro.Pour ce huitième de finale, le sélectionneur national Aliou Cissé a presque reconduit l’équipe qui avait battu le Kenya (3-0) lors de l’ultime journée de la phase de groupes. Seul Youssouf Sabaly a repris sa place sur le couloir gauche.

Ismaïla Sarr, à la réception d’une extraordinaire transversale d’Henri Saivet, déboule sur le flanc droit. L’ailier oblige le gardien Denis Onyango à commettre une faute. 

Très haut sur le terrain, Henri Saivet intercepte une balle dont se saisit Mbaye Niang. En pivot, l’avant-centre transmet en une touche le cuir à Sadio Mané. Le maître à jouer des Lions contrôle et décoche un tir croisé du gauche imparable (1-0, 15èmemn). 

Les Cranes accusent le coup. Un missile d’Emmanuel Okwi, détourné en corner par Alfred Gomis, gonfle leur moral (28èmemn). Sur les coups de pied arrêtés, les poulains de Sébastien Desabre font parfois trembler la défense sénégalaise. Au final, les Lions mènent au score à la mi-temps sans trop forcer.

A la reprise, le Sénégal a la possibilité de tuer le suspens. Profitant de l’apathie de l’arrière-garde ougandaise, Sadio Mané chippe un ballon dans la surface et provoque la faute du portier Onyango sur un crochet. L’arbitre algérien de la partie désigne le point de pénalty. 

L’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) prend la balle pour se faire justice. Mais comme face au Kenya, sa tentative est sortie par le dernier rempart des Cranes (59èmemn). Malgré quelques sueurs froides, la défense sénégalaise résiste aux assauts ougandais pour remporter le match.

En quarts de finale, les Lions croiseront, mercredi prochain, le Bénin qui a créé la sensation en éliminant le Maroc considéré comme l’un des favoris du tournoi (1-1, TAB 1-4). 

 

CAN-2019/Elimination du Maroc: Déceptions, déboires et amertume du public marocain

L’opinion publique sportive marocaine n’a pas gobé l’élimination des Lions de l’Atlas en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Egypte-2019) face au Bénin, vendredi au stade Essalam au Caire. » Manque de solutions, défaut de concentration et naivete de l’équipe », tels sont les commentaires de nombreux observateurs sportifs marocains après cette défaite décevante de l’équipe marocaine de football, pourtant grande favori de cette prestigieuse compétition africaine.

« Comment se fait-il qu’une équipe anéantie à 10 puisse venir à bout de l’équipe nationale », s’indigne Jaouad, l’air crispé après cette élimination précoce du onze marocain, relevant que le manque de réalisme et la fébrilité des joueurs ont été les causes de cette défaite inattendue.

Les téléspectateurs qui ont envahi par milliers les cafés pour suivre ce match, qui n’a pas été diffusé sur les chaines de télévision nationales, se sont soulevés contre le joueur Hakim Ziyach, la star d’Ajax Amsterdam, pour avoir raté un penalty au temps additionnel de la rencontre, synonyme de délivrance.

« Le coach Renard devrait faire sortir Ziyach qui n’a pas donné satisfaction lors du premier tour et raté une multitude d’occasion de scorer », a déclaré à APA, le jeune Yassine, un féru de football.

Revenant au match, le Maroc et le Bénin étaient à égalité un but partout au terme du temps réglementaire et des prolongations. Les Écureuils ont ouvert le score à la 53è minute du jeu par le biais de Moise Wilfrid Adilehou, avant que Youssef En-Nesyri n’égalise pour les Lions de l’Atlas (75è).

Par Hicham Alaoui

Les Lions de l’Atlas auraient pu sceller le score en temps additionnel de la rencontre lorsqu’ils ont bénéficié d’un penalty, mais raté par Hakim Ziyech.

Lors de la séance des tirs au but, Soufiane Boufal et Youssef En-Nesyri ont raté le cadre alors qu’Oussama Idrissi a marqué l’unique but des Lions, dans un moment où les joueurs du Bénin ont réussi à mettre quatre buts dans les filets de Bounou, signant une qualification historique pour les quarts de finale de la CAN.

Cette élimination est la fin de génération de joueurs ayant marqué le football marocain notamment lors de la dernière Coupe du monde en Russie. Les Boussoufa, Benatia, Ahmadi, Dirar et autres diront leur adieu à l’équipe nationale. Une nouvelle vague de joueurs devra écrire une page de l’histoire footballistique marocaine, qui compte une seule coupe continentale en 1976 à Addis-Abeba.

La Fecafoot dément le salaire de Clarence Seedorf publié par Jeune Afrique

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dans un communiqué reçu vendredi à APA, a catégoriquement démenti l’information livrée par l’hebdomadaire Jeune Afrique selon laquelle le salaire mensuel de Clarence-Seedorf, l’entraineur-sélectionneur des Lions indomptables, s’élèverait à 62,9 millions de FCFA.« Le salaire de Seedorf rapporté par Jeune Afrique est faux. Même les salaires réunis de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert (son 1er adjoint et compatriote, ndlr) ne font pas 62 millions », souligne le communiqué qui ne donne toutefois pas aucune précision sur les émoluments des deux techniciens néerlandais.

Dans un article publié sur son site internet, Jeune Afrique a révélé, outre le salaire du coach camerounais, celui des 23 autres équipes engagées dans la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue actuellement en Egypte, et dont l’étape des huitièmes de finales débute ce vendredi.

Sur cette liste, Clarence Seedorf, avec un salaire mensuel de 62,9 millions de FCFA, est le deuxième entraineur le mieux payé derrière le Mexicain, Javier Aguirre, l’entraineur des Pharaons d’Egypte qui toucherait 70, 8 millions de FCFA.

Cette information de Jeune Afrique a provoqué une énorme polémique dans le pays où beaucoup d’habitants estiment que compte tenu de la « récession économique » que traverse le Cameroun une telle « fortune » aurait dû être utilisée ailleurs.

Vente maillots des Lions : un business lié aux succés de la bande à Sadio Mané

De nombreux commerçants, surfant sur l’engouement populaire suscité par la Coupe d’Afrique des Nations, se sont lancés dans la vente des maillots et gadgets à l’effigie de l’équipe nationale de football du Sénégal. Une opération commerciale dont la réussite est, comme d’habitude, fortement tributaire du parcours des Lions dans la grand-messe du foot continental.Au centre-ville de Dakar, dans le célèbre marché de Sandaga, un soleil matinal darde ses rayons. Comme presque tous les jours, l’ambiance est carnavalesque : les gens vont et viennent sur fond du timbre assourdissant des automobilistes cherchant à se frayer un chemin.

Sur le trottoir longeant les deux voies de l’avenue Faidherbe, des vendeurs ont fini d’exposer à la vue des clients les maillots et accessoires des Lions et de plusieurs autres équipes participant à la phase finale de la Can 2019. Certains produits sont étalés à même le sol mais cet agressif marketing tarde à faire son effet.

« Les gens viennent pour simplement demander les prix mais ils n’achètent pas. Selon eux, les coûts sont un peu élevés. Nous ne pouvons pas commercialiser un maillot en deçà de 4000 ou 5000 F CFA au risque de vendre à perte », explique Youssou Cissé.

Plus que la cherté des produits, ce sont les résultats des Lions qui devrait surtout inquiéter Younouss. Une victoire de la bande à Sadio Mané suffit pour booster les ventes comme une défaite peut provoquer une terrible mévente. C’est ce qui s’est produit lors de l’inattendu revers (0-1) face à l’Algérie, en match de phase de groupes.

« Nos ventes ont drastiquement chuté après le revers du Sénégal. Des passants nous raillaient même en nous conseillant de diminuer les prix des maillots pour éviter d’avoir des invendus », renseigne ce jeune commerçant originaire de Kaolack (centre).

De fait, la sortie des Lions ce vendredi en début de soirée face aux Cranes de l’Ouganda en huitièmes de finale, sera vivement scrutée par les vendeurs d’articles de l’équipe nationale. Ces derniers prient pour une victoire qui en appellera d’autres afin que le séjour des poulains d’Aliou Cissé en terre égyptienne dure jusqu’au soir de la finale, prévue le 19 juillet. Quelles bonnes affaires, alors !

Debout devant son étal, Djiby Dièye sirote son «café Touba». L’esprit tendu vers le match de ce soir, il n’est pas perturbé par les décibels de son haut-parleur passant en boucle une réclame sur les maillots et shorts pour enfants, cédés entre 1000 et 1500 F CFA. « Si le Sénégal parvient à battre l’Ouganda, cela va arranger tout le monde. Pas seulement les vendeurs de maillots mais tous les acteurs de ce business », précise-t-il.

De l’avis d’Ismaïla Ndiaye, l’enjeu est de taille. En effet, ce grossiste a subi une perte conséquente après l’élimination du Sénégal en quarts de finale de la Can 2017 disputée au Gabon (défaite aux tirs au but contre le Cameroun). « Il faut que les Lions gagnent pour que les choses marchent comme on le souhaite », fait-il savoir.

La commercialisation des maillots et gadgets à l’effigie des sélections africaines n’est pas la chasse gardée des Sénégalais. Flairant le bon coup, le Béninois Obé s’y est lancé et ainsi a pu vendre une quinzaine de maillots des Ecureuils.

« Je vends le maillot à 25.000 FCFA. Il ne m’en reste qu’un seul dans le premier lot arrivé de Cotonou. Avec notre qualification pour les huitièmes de finale, j’envisage d’effectuer une nouvelle commande », informe la Sénégalaise Thérèse, gérante de la boutique d’Obé.

Pour la première fois de son histoire, le Bénin a accédé en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, après trois matchs nuls obtenus contre le Ghana (2-2), la Guinée Bissau et le Cameroun (0-0).

A un niveau plus officiel, la Fédération sénégalaise de football (FSF) s’est lancée dans le business et pour que nul n’en ignore elle informe, dans un communiqué dont APA a reçue copie, qu’elle met en vente, 30.000 FCFA l’unité, « des maillots originaux » de l’équipe nationale.

« Rien que ce matin, une dizaine de personnes sont venues se procurer ces maillots. Les partenaires de la fédération en font également de même. Néanmoins, le prix doit être revu à la baisse pour qu’il soit accessible à tous les supporters », conseille une source fédérale sous le couvert de l’anonymat.

1/8 de finale Can 2019 : Cissé-Desabre, un duel de jeunes loups ambitieux

Le Sénégal et l’Ouganda se livreront demain vendredi, lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, une bataille sans merci et sous le regard, depuis le banc de touche, de leurs coachs, considérés comme les deux plus jeunes techniciens de la compétition.Pour avoir effectué un parcours diamétralement opposé, ils ne brûlent pas moins de la même ambition : se faire un nom sur le continent.

La trajectoire d’Aliou Cissé épouse celle de bon nombre de footballeurs professionnels qui, après leur carrière, sont devenus entraîneurs. Le technicien de 43 ans prend les rênes de l’équipe nationale du Sénégal en mars 2015, suite au limogeage du Français Alain Giresse qui n’a pu qualifier les Lions au second tour de la Can disputée la même année au Gabon.

Avant les A, le natif de Ziguinchor (480 km au sud de Dakar) répète ses gammes avec les Olympiques en étant l’adjoint d’Abdou Karim Séga Diouf. Aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, l’aventure de cette sélection, composée entre autres de Sadio Mané, Cheikhou Kouyaté ou encore Moussa Konaté, s’arrête en quarts de finale contre le Mexique (4-2 après prolongations).

L’ancien milieu défensif du Paris Saint-Germain (Ligue 1 française) prend ainsi goût à la compétition. L’année d’après, il s’émancipe en dirigeant l’équipe nationale des moins de 20 ans aux Jeux de la Francophonie à Nice (France). Les Lionceaux du coach aux dreadlocks décrochent même une médaille de bronze.

Pendant ce temps, Sébastien Desabre, le coach ougandais, parcourt l’Afrique via un long itinéraire. Né le 2 août 1976 à Valence (France), Sébastien Desabre entame sa carrière à l’Entente Sportive de Cannet-Rocheville en CFA 2. Après six années de pratique du métier, il a des envies d’ailleurs et décide de relever le défi que lui propose l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire). « J’avais mes diplômes et je souhaitais un nouveau challenge. J’ai toujours rêvé d’être un entraîneur professionnel. Malheureusement, en France, quand tu n’es pas un ancien joueur, il faut faire ses armes ailleurs », regrette Sébastien.

En une décennie à peine, Desabre roule sa bosse au Coton Sport de Garoua (Cameroun), à l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), à la Recreativo Libolo (Angola), à la Jeunesse Sportive Saoura (Algérie), au Wydad Athletic Club de Casablanca (Maroc) et à Ismaily (Egypte).

Il impose sa marque dans ces différents pays et se construit un palmarès forçant le respect : vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire (2011), champion du Cameroun (2013), champion de Tunisie (2014), champion d’Angola (2015) et champion du Maroc (2017).

Après plus de 250 matchs en Afrique, Desabre s’engage avec l’Ouganda le 28 décembre 2017 en remplacement du Serbe Micho Sredojevic. « Je travaille depuis de longues années en Afrique et je connais ce football. Je suis prêt à servir l’Ouganda », promet-il dès sa prise de fonction.

Un mois plus tard, celui qui s’inspire énormément du stratège Christian Gourcuff, effectue ses grands débuts avec les Cranes (Grues en français) lors du Championnat d’Afrique des nations (Chan) réservé aux joueurs africains évoluant sur le continent.

Pour autant, Desabre ne réalise pas de miracle. L’Ouganda est éliminé dès le premier tour de cette joute organisée au Maroc après deux défaites face à la Zambie (3-1) et à la Namibie (0-1) et un match nul contre la Côte d’Ivoire (0-0).

Cissé et Desabre se ressemblent dans l’importance toute particulière qu’ils accordent à la solidité de leur défense. Loin d’être des figures de proue du football champagne, ils  ont les arrière-gardes les plus hermétiques du continent.

« Durant les Eliminatoires de la Can 2019, l’Ouganda est la seule équipe à ne pas avoir pris de buts. Nous sommes, avec le Sénégal, les deux sélections à ne pas avoir perdu », se félicite Sébastien.

Plus jeune entraîneur (42 ans) de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, le Français a une préférence pour le 4-4-2 qu’il a déjà utilisé lors de deux rencontres : victoire contre la République Démocratique du Congo (2-0, 1ère journée) et défaite face à l’Egypte (0-2, 3ème journée).

De son côté, Aliou Cissé a jeté son dévolu, depuis le début de la Can, sur le 4-3-3 qui lui a permis d’engranger six points sur neuf possibles en phase de groupes. Depuis sa nomination à la tête de l’équipe nationale, le capitaine de la génération 2002 (finaliste de la Can et quart de finaliste du Mondial) n’a perdu que deux matchs officiels face à la Colombie (1-0) à la Coupe du monde 2018 et contre l’Algérie (0-1) à la Can 2019.

La rigueur des deux coachs autorise à penser que le huitième de finale entre leurs poulains s’annonce âpre. Si le Sénégal a la faveur des pronostics, il n’en demeure pas moins qu’il a toujours eu d’énormes soucis pour venir à bout de l’Ouganda. En effet, les deux formations se sont déjà croisées à trois reprises pour deux nuls et une courte victoire pour le Sénégal. Leur dernière confrontation qui date du 6 juin 2017, s’était d’ailleurs soldée par un nul vierge.

« Nous savons que c’est une équipe très costaude. Sur ces dernières années, c’est elle qui a le moins perdu à domicile. L’Ouganda a gardé sa culture africaine. Il faut absolument respecter cette équipe. Il n’y a pas de calcul à faire et on sait ce qu’on doit faire », soutient Aliou Cissé.

A coup sûr, les Lions devront avoir des crocs acérés face à des Cranes décomplexés. « Nous voulons rester le plus longtemps dans cette Can. Le fait d’affronter le Sénégal nous donne la chance de jouer une autre équipe solide. Dans un bon jour, nous sommes capables de battre n’importe qui », avertit Desabre.

Le huitième de finale entre le Sénégal et l’Ouganda est prévu ce vendredi au Stade international du Caire à 19 heures GMT. La sélection qui sortira vainqueur de ce duel épique croisera le gagnant du match entre le Maroc et le Bénin qui s’affronteront avant le choc Cissé-Desabre.

CAN: des supporters mauritaniens de Dakar déçus, mais fiers des Mourabitounes

Regroupés mardi après-midi dans un café de Dakar, les Mauritaniens ont « fièrement » supporté leur équipe, malgré son élimination de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à l’issue des phases de poule.Ils y ont cru tout au long des 90 minutes qui ont opposé les Mourabitounes aux Aigles de Carthage. Entre ferveur et espoir, quelques dizaines de Mauritaniens résidant à Dakar, principalement des étudiants, ont espéré la qualification de leur équipe en huitièmes de finale jusqu’au bout.

Il faut dire que sur le terrain, les hommes de Corentin Martins ont fait douter les Tunisiens, qui ont peiné à entrer dans le match et à développer leur jeu. Tout au long de la rencontre, les Mourabitounes se montrent entreprenants et sans complexe. A tel point qu’à l’issue de la première mi-temps, les supporters mauritaniens y croient encore. « Nous sommes sûrs qu’on va gagner le match. 2 à 0, c’est ce qu’on espère », pronostique l’un d’eux. Ahmed Salem Ould Mokhtar, étudiant dans la capitale sénégalaise, est même encore plus optimiste: « Ce sera 3 ou 4 à 0. D’après ce que j’ai vu à la première mi-temps, on peut l’emporter face à la Tunisie ».

A la deuxième mi-temps, les Mourabitounes courent, taclent et défendent avec vigueur… Et à chaque occasion ratée, leurs supporters tressaillent. L’équipe mauritanienne joue avec volonté et courage, à l’image de son défenseur, Diadié Diarra, qui se déboîte le coude, mais qui revient sur le terrain pour finir le match. Il tiendra cinq minutes, avant d’être remplacé.

A l’issue du match, c’est un score vierge: 0 à 0. Fin de la compétition pour les Mauritaniens, qui ratent de peu leur ticket pour les huitièmes de finale. Alors si leurs supporters sont déçus, ils n’en restent pas moins fiers de leur équipe. « Nous avons fait un bon match, mais malheureusement, nous ne sommes pas qualifiés », déplore Maïmouna Zouein, étudiante mauritanienne. Elle poursuit : « Nous sommes tous derrière notre équipe, et pour toujours ».

Etudiant lui aussi, Mohamed Lemine Cheikh Abdallahi est un peu dépité au sortir de la rencontre, mais il préfère mettre en avant l’exploit réalisé par les Mourabitounes lors de cette CAN 2019. « Nous avons fait une performance remarquable en sortant de la compétition avec deux matchs lors desquels nous nous sommes bien battus. Nous avons fait match nul face à une grande équipe africaine qui est la Tunisie. Nous sommes satisfaits de la performance, mais malheureusement pas du score », dit-il.

Alors si les joueurs mauritaniens rentrent à la maison déçus d’être passés si près de l’exploit, ils peuvent se réjouir d’une chose: avec cette CAN, ils sont entrés dans le cœur de nombre de leurs supporters.

La saison de football débute le 1er septembre au Cameroun (Ligue)

La Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a annoncé, par voie de communiqué, le lancement du championnat d’élite 2019-2010 pour le 1er septembre.Ladite compétition se déroulera, comme la saison précédente, avec 18 clubs en Ligue 1, et 15 en Ligue inférieure réparties, comme la dernière fois, chacune en deux poules de 9 équipes, pour la première, et 7 et 8, pour la deuxième.

La phase de groupes sera également, à l’instar du championnat clôturé récemment, par l’organisation de play-offs au sommet comme au bas des classements en vue de déterminer le champion national et pour la montée de la Ligue 2 en Ligue 1.

CAN-2019 : Des huitièmes de finale qui s’annoncent chaudes

Les choses sérieuses débuteront à partir de vendredi prochain à l’occasion des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019) en Egypte, qui ont donné lieu à des rencontres fortes entre les pays qualifiés pour cette phase.Ainsi, on assistera à un choc entre deux ténors du football africain à savoir le Nigeria et le Cameroun qui croiseront le fer samedi prochain pour une place aux quarts de finale.

Le pays hôte, l’Egypte, sera opposée à l’Afrique du Sud qui n’a pas donné satisfaction lors du premier tour avec une équipe fébrile et peu convaincante. Les Bafana Bafana devront sortir leur meilleur jeu pour pouvoir battre les Egyptiens, qui ont fait montre d’une belle prestation lors du premier tour avec un parcours sans faute.

Le Sénégal, qui  n’a pas brillé au premier tour sera confronté à l’Ouganda qui a crée la surprise en occupant la 2ème place derrière l’Egypte avec 4 points. Une rencontre qui s’annonce chaude entre les deux équipes. Les Lions de la Teranga doivent cravacher dur pour se qualifier aux quarts de finale.

Pour le Madagascar, la révélation de ce tournoi, il sera opposé à la RD Congo, qui n’a pas donné satisfaction lors du premier tour. Le Maroc et l’Algérie, deux favoris de cette CAN-2019 joueront respectivement contre le Bénin et la Guinée.

Voici par ailleurs, les matches des huitièmes de finale de la CAN :

5 juillet 2019 :
Ouganda – Sénégal
Maroc – Bénin

6 juillet 2019 :
Nigeria – Cameroun
Egypte – Afrique du Sud

7 juillet 2019 :
Madagascar – RD Congo
Algérie – Guinée

8 juillet 2019 :
Ghana – Tunisie
Mali – Côte d’Ivoire

Can 2019 : le Sénégal surclasse le Kenya (3-0) et file en huitièmes

L’équipe nationale du Sénégal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après avoir étrillé le Kenya sur le score de trois buts à zéro, lundi soir au Caire (Egypte), en match comptant pour la troisième journée.Un nul uniquement aurait permis aux deux sélections de composter leur ticket pour le second tour. Mais le Sénégal, défait par l’Algérie (1-0), ne l’entendait pas de cette oreille. Cités parmi les favoris de la compétition, les Lions étaient revanchards.

Dans les premiers moments de la partie, la crispation des protégés du coach Aliou Cissé est perceptible. Elle se matérialise par de multiples approximations dans les passes. L’axe central, composé de Kalidou Koulibaly et Cheikhou Kouyaté, saute maladroitement le milieu pour trouver les attaquants.

Sur un corner botté par Henri Saivet, Victor Wanyama stoppe le cuir de la main dans la surface de réparation. L’erreur manifeste du capitaine des Harambee Stars n’est pas sanctionnée par l’arbitre égyptien (19èmemn).

Pas en réussite depuis le début de la joute, Mbaye Niang enrhume des défenseurs adverses grâce à un double contact. L’avant-centre décoche une frappe du gauche enrayée par le gardien (23èmemn).

Les Lions sortent leurs griffes et acculent les Harambee Stars. Ismaïla Sarr déborde dans son couloir avant de centrer en retrait pour Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain contrôle du gauche et prend sa chance du droit. Le portier kenyan sort pour réduire l’angle de tir et parvient à détourner la balle (27èmemn). 

Dans un dépassement de fonction, le latéral gauche Saliou Ciss s’infiltre dans la surface et pousse à la faute Mayeko sur un crochet malicieux. L’arbitre désigne cette fois-ci le point de pénalty. Pour l’exécuter, Sadio Mané s’élance mais sa frappe molle au ras du sol est arrêtée par le dernier rempart du Kenya (28èmemn).

Loin d’être abattus par cet échec, les Lions se remobilisent. Sur une ouverture géniale d’Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr est proche de faire trembler les filets. La tête du sociétaire de Rennes (Ligue 1 française), déviée in extremis par le gardien, termine sa course sur la barre transversale (46èmemn). 

En début de seconde période, les Lions ont plus de mal à se rapprocher de la cage kenyane. A l’aise balle au pied, Henri Saivet élimine deux adversaires au milieu et envoie une frappe de mule dont se saisit difficilement le portier (53èmemn).

A l’heure de jeu, Sadio Mané fait la différence sur le côté gauche. Son centre est repoussé par un défenseur. A l’affût, Mbaye Niang récupère le ballon et frappe fort dans l’axe du but. Le gardien kenyan est sur la trajectoire.

Le Kenya sort enfin la tête de l’eau. A la suite d’un corner mal renvoyé, le milieu Omino fouette le ballon, obligeant ainsi Alfred Gomis à se détendre pour repousser le danger (62èmemn).  Le Sénégal ne desserre pas l’étreinte. Les Lions sont finalement récompensés de leurs efforts. 

Bien placé au second poteau, Ismaïla Sarr profite de la sortie aérienne manquée du gardien. Il contrôle le cuir de la poitrine puis enchaîne avec une volée du droit imparable (1-0, 64èmemn). 

Sur un corner défensif, le latéral Lamine Gassama renvoie le ballon dans la moitié de terrain adverse. Esseulé, Sadio Mané va néanmoins au contact du défenseur kenyan qui n’apprécie pas convenablement la retombée du cuir. Grâce à un coup d’épaule, l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) trompe sa vigilance pour se présenter face au gardien. Lucide, le maître à jouer des Lions glisse subtilement la balle au fond des filets (2-0, 71èmemn). 

Ce break coule davantage les Harambee Stars. En retard sur un contrôle d’Ismaïla Sarr dans la surface de réparation, Otieno essuie ses crampons sur le tibia de l’ailier des Lions. L’arbitre égyptien siffle à nouveau un pénalty pour le Sénégal. 

Malgré la tentative de dissuasion de son capitaine Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané s’empare du ballon pour se racheter. Le numéro 10 des Lions ouvre son pied droit pour battre le portier kenyan (3-0, 75èmemn). 

Les Harambee Stars auraient pu réduire l’écart si le longiligne Alfred Gomis ne s’était pas déployé pour détourner un tir flottant de l’avant-centre Olunga (84èmemn). Le Sénégal signe sa deuxième victoire de la Can 2019. 

Avec 6 points (+4) au compteur, les Lions occupent la deuxième place de leur poule derrière l’Algérie (9 points, +6). Les Fennecs ont battu la Tanzanie sur le score de trois buts à zéro avec notamment un doublé du Napolitain Adam Ounas. En huitièmes de finale, le Sénégal fera face à l’Ouganda qui a terminé deuxième du groupe A.      

 

Le maire François Amichia et Treichville saluent la qualification de la Côte d’Ivoire

Le Maire de Treichville, Albert François Amichia et ses populations ont communié ensemble pour célébrer la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont validé leur ticket pour le tour suivant de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) en battant, lundi au Caire, la Namibie (4-1).Ce lundi, sous le coup de 16h 50 (Gmt et heure locale), alors que le public qui a fait le déplacement du fan zone de Treichville, gracieusement, aménagé au rond-point de la célèbre Rue 12 pour ses administrés,  devisait sur la première mi-temps de Namibie-Côte d’Ivoire (0-1), on annonce l’arrivée sur les lieux du maire de la commune, Albert François Amichia, par ailleurs, ministre de la ville.

Vêtu d’un polo orange et coiffé d’une casquette du Comité national des supporters des Eléphants (CNSE) orange, le maire Amichia est accueilli par les nombreux supporters des Eléphants.

Après un bain de foule  sous la musique de « allez les Eléphants » de Magic System, il prend place sous la bâche où l’avaient précédé plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux.

« Je viens apporter mon soutien à l’équipe nationale et motiver tous ceux qui ont fait le déplacement pour soutenir les Eléphants », confie-t-il à APA. « Le maire choco est là, on va gagner ce match pour se qualifier », lâche, dans le public un supporter qui fait sourire le maire Amichia.

Le match est retransmis sur un écran géant. Lorsque le capitaine Serey Dié envoie un missile pour inscrire le deuxième but ivoirien (58è), c’est la joie dans le public. « Panier ooo panier », crie à tue-tête Diarrassouba Mohamed entre deux coups de trompette aux couleurs nationales, pour réclamer plus de buts.

Cependant, la sérénité n’est pas de mise chez les supporters devant les carences défensives des Eléphants qui multiplient les erreurs. Sur un mauvais dégagement de Gbohouo Sylvain, irréprochable jusque-là, Kamatuka réduit le score (71è ; 1-2). Des jurons à l’endroit du gardien ivoirien fusent de partout. « On ne peut pas lui faire confiance ce type-là », peste Kouao Charles, notre voisin.

Le public ne tient plus sur ses jambes tant la menace namibienne est permanente sur la défense ivoirienne. Et comme une bouffée d’oxygène, le 3è but (84è) de Wilfried Zaha, idéalement, servi par Franck Kessié vient soulager le maire François Amichia et les siens.

« La Côte d’Ivoire peut considérer qu’elle est en huitièmes de finale. Maintenant il faut arranger certains automatismes. Mais c’est déjà bon à prendre et c’est important », déclare M. Amichia, étreint par l’émotion qui sera encore plus vive quand quatre minutes plus tard, Maxwell Cornet inscrit le 4è but ivoirien (88è). C’est le délire ! Le maire exécute quelques pas de danses suivi par le public qui envahit le podium.

Au coup de sifflet final, l’extase est totale. Le public communie avec son maire pour savourer cette qualification.

 « Bravo aux Eléphants. Les garçons ont répondu présents après le faux pas face au Maroc. Il faut maintenant se concentrer sur le tour suivant pour monter en puissance », salue Amichia François faisant un clin d’œil à son collègue Paulin Danho qui l’a succédé au département des sports.

« J’imagine qu’il est un ministre heureux. Sortir de la phase de groupe c’est important. Nous avions été éliminés en 2017 en poule. Je lui adresse mes félicitations ainsi que toute la délégation », conclut le maire Amichia François, ministre de la ville.

Pendant ce temps des scènes de liesse dans les rues de Treichville  comme partout dans les autres communes, laissent libre cours à la joie des Ivoiriens pour cette qualification.

CAN 2019: la Côte d’Ivoire bat la Namibie (4-1) et se qualifie pour les 1/8 de finale

L’équipe nationale ivoirienne de football s’est qualifiée lundi soir pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 en battant les Brave Warriors de la Namibie (4-1) dans un match comptant pour la troisième journée du groupe D de cette compétition au stade du 30 juin du Caire ( Égypte).C’est Max Alain Gradel qui ouvre le chemin des filets pour les ivoiriens à la 40è minute. Avant cette réalisation ivoirienne, ce sont les Namibiens qui dominaient tactiquement la rencontre avec une prestation décomplexée donnant parfois de grosses frayeurs à la défense des Eléphants.

C’est sur ce score de (1-0) à l’avantage des pachydermes  ivoiriens que les deux sélections ont regagné les vestiaires pour la récréation. De retour sur la pelouse, les poulains de Kamara Ibrahim multiplient les offensives dans le camp adverse et corsent l’addition à la 58è grâce à Serey Dié Geoffroy qui inscrit le deuxième but ivoirien.

Bien que dominés, les Brave Warriors ne cèdent pas au découragement. Sur une mauvaise relance de Sylvain Gbohouo, le portier ivoirien, Joslin Kamatuka réduit le score (2-1) inscrivant ainsi à la 71è  minute le premier et unique but namibien de la rencontre.

Dans un sursaut d’orgueil quasi-inédit, les Eléphants de Côte d’Ivoire acculent les Namibiens inscrivant un troisième, puis un quatrième but signés respectivement Wilfried Zaha (84è) et Maxwell Cornet ( 88è).

C’est sur ce score de ( 4-1) en faveur des ivoiriens que l’arbitre met fin à la rencontre. Les pachydermes ivoiriens obtiennent ainsi leur ticket pour les huitièmes de finale de cette CAN 2019 avec 6 points derrière le Maroc qui est le leader de la poule D avec  9 points.

Poule D

1er: Maroc ( 9 points)

2è- Côte d’Ivoire ( 6 points)

3è- Afrique du Sud  ( 3 points)

4è- Namibie ( 0 point)

CAN 2019/Football : ça passe ou ça casse pour les Eléphants face à la Namibie

Les Eléphants de Côte d’Ivoire jouent gros cet après-midi (16 GMT) face aux Brave Warriors (Guerriers courageux) de Namibie au stade du 30 juin du Caire pour la 3è et dernière journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.Avec une victoire et une défaite, les Ivoiriens totalisent 3pts+0 après deux journées. Un bilan qui ne leur assure pas la qualification pour les 1/8è de finales. D’où le match de ce jour se présente comme un quitte ou double.

L’équation est simple. Battre la Namibie pour arracher cette qualification. Tout autre résultat pourrait compromettre leurs chances de poursuivre l’aventure égyptienne. « Nous devons gagner le match. Nous sommes des chiens affamés », a indiqué le défenseur Wilfried Kanon en conférence de presse d’avant-match.

Pour atteindre cet objectif, le sélectionneur Ibrahim  Kamara annonce des « changements » en apportant de « la fraîcheur au milieu et en attaque ». Les Eléphants ont leur destin au bout de leurs pattes. Quitte à eux de barrir avec toutes leurs forces au risque de regagner, prématurément, la maison la trompe entre les pattes.

Cette éventualité n’est pas du goût des supporters. « Après la défaite devant le Maroc, les Eléphants doivent gagner ce match. C’est un impératif s’ils veulent avancer dans la compétition », prévient Fatoumata Doumbia prédisant une victoire 2-0 pour la Côte d’Ivoire.

« Nos joueurs aiment  se mettre en difficulté toujours. Ils auraient pu nous éviter cette situation de calcul de probabilité s’ils avaient battu le Maroc. Bon, je ne crois plus en cette équipe », peste, pour sa part, Richmond Kouamé, chirurgien-dentiste, évoquant même « une possible victoire de la Namibie » pour « nous renvoyer à la maison ».

Pour Dramane Koné, si la Côte d’Ivoire veut passer « il faut que le coach Ibrahim Kamara revoie sa copie en alignant des joueurs qui peuvent mouiller le maillot sinon, nous aurons nos yeux pour pleurer une élimination qui se profile à l’horizon ».

Les Namibiens qui ne sont pas encore éliminés, vont « jouer crânement leurs chances. Il ne faudra pas les sous-estimer. Autant que nous, ils aspirent, également, à une qualification. Ce qui rend le match complexe pour les Ivoiriens », indique Jules Claver Amani, ex-footballeur. 

« Que les garçons sachent que c’est le match qu’on ne doit pas rater », conseille-t-il, pronostiquant une victoire (2-1) pour la Côte d’Ivoire. 

Sur place au Caire, des supporters ivoiriens du CNSE (Comité national de soutien aux Eléphants) sont entre doute et espoir après que le ministère des Sports leur ait demandé de « libérer les chambres et de se tenir prêts à partir directement à l’aéroport pour le vol retour », écrit le journaliste sportif-bloggueur, Fernand Dedeh sur sa page officielle Facebook.

Ces supporters  s’expliquent, difficilement, ce « pessimisme » du ministre ivoirien des sports qui « prédit une défaite » de la sélection nationale face à la Namibie. Ce que réfute le mis en cause interrogé par le même confrère.

Pour le ministre Paulin Danho, « les billets d’avion ont été établis depuis Abidjan. Et tout le monde le savait. Après le premier tour, tout le monde retournait au pays le 2 juillet. Quel que soit le résultat », rapporte le journaliste-bloggueur.

« (…) ce n’est pas être pessimiste que de le dire, si l’équipe perd, tout le monde doit être dans l’avion pour le vol retour », insiste Paulin Danho soulignant, cependant, que « si nous gagnons, et je sais que la Côte d’Ivoire va gagner, ils réintègrent les chambres et nous faisons la fête et préparons la suite », lit-on sur la page officielle du confrère.

Diamond League 2019: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’étape de Stanford

La sprinteuse ivoirienne Marie Josée Ta Lou a remporté, dimanche, le meeting de Stanford aux Etats-Unis, comptant pour la Diamond League 2019.Avec un chrono de 11s02, la double vice-championne du monde (100 m et 200 m), logée dans le couloir 4, a dominé la course du début à la fin pour remporter, ainsi, sa première épreuve de la saison.

Le 16 juin dernier, Ta Lou avait terminé au 2è rang derrière la Nigériane Blessing Okagbaré avec un temps 11s09 à l’étape de Rabat au Maroc de la compétition. Avec la victoire à Stanford, l’Ivoirienne confirme sa progression.

Stade Renard remporte la Coupe du Cameroun de football

Stade Renard de Melong a battu, dimanche FAP de Yaoundé, club de la capitale du pays par 3 buts à 2 à l’occasion de la finale de la Coupe du Cameroun de football.Évoluant au sein de l’élite depuis une saison, cette équipe de la région du Littoral, dont c’est la première distinction, s’est hissée au 6ème rang lors du dernier championnat national.
 
Lors de ce baptême du feu, elle affrontait le club des forces armées et police qui, récemment, a manqué de peu son accession en Ligue 1.
 
Il convient par ailleurs de signaler que cette finale, contrairement à la tradition, était présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute et on le chef de l’État, Paul Biya, actuellement en séjour privé à l’étranger.

Pascal Siakam, célèbre en NBA, illustre inconnu au Cameroun

Le basketteur camerounais Pascal Siakam vient, successivement, de remporter le célèbre championnat américain de basket-ball (NBA) avec les Raptors de Toronto, et le titre de joueur ayant le plus progressé dans la saison, alors qu’il reste très peu connu dans son pays natal.«Vous avez fait honneur au Cameroun, votre patrie. Vous êtes apparue comme l’un des emblèmes de l’excellence sportive camerounaise sur la scène internationale» ; «Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam, champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse dont tous nos compatriotes sont fiers. Une jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays», ont tour à tour écrit le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi et le président de la République, Paul Biya.

C’est depuis quelques mois seulement que les Camerounais s’intéressent aux performances de leur compatriote au pays de l’oncle Sam, dans une discipline qui ne fait pourtant pas courir les foules localement, traînant parfois jusque tard devant la télévision pour admirer les feintes et les lancers spectaculaires de l’ailier fort aujourd’hui âgé de 25 ans.

C’est que Pascal Siakam, contrairement à ses aînés Joël Embiid, pivot des Philadelphia 76ers et l’ailier Luc Richard Mbah a Moute, actuellement blessé et en fin de contrat avec les Los Angeles Clippers, sort quasiment de nulle part dans l’esprit de ses compatriotes.

Né le 2 avril 1994 dans la métropole économique, Douala, c’est en 2011, alors qu’il participe à un camp de basket organisé par Luc Mbah a Moute, justement, il tape à l’œil des encadreurs et est invité, l’année suivante, au tournoi «Basketball sans frontières» d’Afrique du Sud, un pays où vit son aînée Vanessa.

C’est ici que son destin bascule : des recruteurs de l’école préparatoire de God’s Academy de Lewisville (Texas) l’inscrivent aussitôt dans leurs tablettes et, avec le soutien de la famille, y compris de ce papa qu’il l’inscrivit d’autorité au séminaire à 11 ans pour devenir prêtre.

Deux ans plus tard, le jeune premier dépose ses valises chez les Aggies A&M du Texas mais doit aussitôt replier au bercail pour enterrer son géniteur, décédé des suites d’un accident de la route. Les obsèques terminées, Pascal Siakam annonce aux siens son intention de ne plus rentrer aux États-Unis. Il faudra toute la diplomatie de sa maman pour le faire changer d’avis.

«Je jouerai pour mon père maintenant. Je jouerai pour son rêve d’avoir un fils en NBA. Je voulais le rendre fier en lui offrant ce cadeau», a-t-il récemment déclaré dans un média américain. Après trois ans dans le championnat nord-américain de basket-ball, le plus relevé au monde, le champion déclare avoir encore faim de progression pour devenir toujours plus performant.

Face au Maroc, la Côte d’Ivoire a «manqué de jus», selon Serge Aurier

Le capitaine de la sélection ivoirienne, Serge Aurier, a expliqué la défaite de la Côte d’Ivoire, vendredi soir, face au Maroc (0-1) en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, par le « manque de jus » de ses coéquipiers et lui.« Je pense qu’on est tombé sur une équipe qui avait davantage de jus que nous. Ils ont eu un jour de récupération en plus. Je crois qu’on a manqué de fraicheur, tout simplement, ce soir… », a-t-il justifié la défaite au micro de Radio France Internationale (RFI).

Selon Serge Aurier sorti sur blessure (69è), les Marocains ont été meilleurs dans l’engagement, soulignant, également, le manque de réalisme de l’équipe ivoirienne.

« On s’est créé des occasions de but, mais on n’a pas été réalistes. Eux, sur leur première ou leur deuxième occasion, ils ont réussi à marquer », déplore le capitaine  des Eléphants de Côte d’Ivoire pour qui «l’objectif était de se qualifier, ce soir (vendredi) en huitièmes de finale ».

 Cependant, à en croire le défenseur de Tottenham (Premier League anglaise), l’espoir d’une qualification n’est pas perdu.

« Il nous reste encore un match pour ça. On va tout faire pour le gagner », espère-t-il, insistant qu’ « on n’était pas très bien, physiquement, durant ce match-là. On va donc bien se reposer pour pouvoir bien finir avec ce dernier match qui peut être synonyme de qualification », ajoute le joueur.

Pour y parvenir,  « il faudra être plus costaud et mieux organisé pour pouvoir le remporter », prévient le capitaine de la sélection ivoirienne, soulignant que son équipe « a perdu une bataille mais pas la guerre ».

Sur sa blessure, Serge Aurier affiche un pessimisme pour la suite de la compétition.

« Pour moi, je pense que c’est peut-être terminé parce que j’ai ressenti quelque chose. C’est peut-être un claquage ou une déchirure », déclare-t-il, dubitatif, dans l’attente  des «examens », sinon, pour l’heure,  « ce n’est pas top top ».

CAN 2O19/ Après la défaite des Eléphants, «découragement n’est pas ivoirien»

Après la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Lions de l’Atlas du Maroc (0-1), vendredi soir au Caire, en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la CAN 2019, les Ivoiriens ont salué la victoire des Marocains soulignant que « découragement n’est pas ivoirien» pour la suite de la compétition.« Bravo au Maroc pour sa victoire. Nous avons encore nos chances de qualification pour le deuxième tour. Face à la Namibie, c’est quitte ou double. Comme découragement n’est pas ivoirien, il y a de l’espoir que les jeunes sortent de ce groupe pour les huitièmes de finale », résume Béhi Alain.

C’est au Café Choco à Treichville, au sud d’Abidjan que des supporters marocains et ivoiriens se sont retrouvés pour suivre « ce choc » du groupe D ensemble dans une ambiance de fraternité, les uns raillant les autres à chaque occasion de l’une ou l’autre équipe. 

« Ce match va consolider la solidarité et la fraternité entre les deux pays », indique Mohamed Hassan, arborant les couleurs de son pays comme ses compatriotes marocains. 

« Dans affaire de ballon, il n’y a pas de fraternité, c’est la victoire pour l’honneur du pays », réplique, sur un air taquin, Coulibaly Moussa louant « les exploits des joueurs ivoiriens ».

Lorsque Youssef En-Nesyri marque pour le Maroc (23è), la colonie marocaine donne de la voix pour saluer l’ouverture du score. « Nous allons égaliser, vous allez voir », se convainc M. Béhi quand son compatriote Ferdinand Kouassi est déjà, gagné par la déception.

« Avec cette équipe qui joue sans milieu de terrain, comment on peut égaliser ? », interroge-t-il. A la pause, les frères Hotan manifestent, bruyamment, l’avantage au score des Lions de l’Atlas. 

Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre camerounais Alioum Alioum, ils célèbrent la victoire des siens par des « you you », saluant le bel esprit qui a prévalu. « Certes le Maroc a gagné sur le terrain mais l’amitié entre les deux peuples qui a gagné. Les Ivoiriens n’ont pas démérité. Vive le Maroc, vive la Côte d’Ivoire», salue, pour sa part, Abdoul Mohamed. 

Pour Jean-Paul Ottrou, cette défaite n’enlève rien « à la valeur de nos Eléphants qui peuvent barrir devant la Namibie pour arracher la qualification ». 

« Les Marocains ont été forts. J’ai apprécié ici la belle ambiance durant le match où supporters marocains et ivoiriens se taquinaient. A nos joueurs, je demande de ne pas se décourager pour gagner le dernier », résume Koné Boundiara la gérante du Café Choco.

Football-CAN 2019/ Groupe D: le Maroc défait (1-0) la Côte d’Ivoire

La sélection nationale ivoirienne de football a été battue, vendredi soir, au stade El Salam du Caire (Egypte) par son homologue marocain dans une confrontation comptant pour la deuxième journée du groupe D de la 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) Égypte 2019.Cette victoire des poulains de Hervé Renard, le sélectionneur marocain, a été acquise à la 23è minute de cette opposition grâce à Youssef En-Nesry qui a neutralisé avec une belle frappe le portier ivoirien Sylvain Gbohouo.

Après cette réalisation, les marocains  gagnent en confiance et enchaînent les offensives devant des ivoiriens fébriles dans tous les compartiments du jeu. Cette domination marocaine s’estompe dans le dernier quart d’heure de cette première période où Serge Aurier et ses coéquipiers tentent de rétablir la parité sans succès jusqu’à la récréation.

De retour des vestiaires, les marocains accentuent la pression offensive sur les pachydermes ivoiriens sans pouvoir corser l’addition. De leur côté, Nicolas Pépé et ses coéquipiers, nonchalants et attentistes, ont visiblement manqué de combativité et de fighting spirit subissant à nouveau les assauts marocains jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre camerounais Alioum Alioum.

Avec cette défaite, la sélection ivoirienne compromet ses chances de qualification pour le deuxième tour de cette compétition en attendant la troisième journée où elle sera opposée à la Namibie lundi prochain. Les pachydermes ivoiriens doivent absolument remporter cette confrontation  face aux namibiens ou au pire des cas,  obtenir un nul pour espérer se qualifier pour les huitièmes de finale.

Maroc-Côte d’Ivoire: «pour gagner, la Côte d’Ivoire ne doit pas se précipiter», selon l’ex-international Kaby

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ne doivent pas se «précipiter» face aux Lions d’Atlas du Maroc pour espérer remporter le match décisif de la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations de football qui se joue en Egypte.« Les Marocains sont vifs et rapides. Il ne faut surtout pas se précipiter », a-t-il confié à APA à quelques heures de ce match décisif.

Kaby Appolinaire, avec ses 60 sélections (1970-1980) estime que pour sortir vainqueurs de la confrontation,  les Eléphants qui « auront en face un entraîneur qui les connaît (ndlr: Hervé Renard) doivent rester sereins et ne pas s’affoler », conseille l’ex-milieu de terrain international qui a porté les couleurs de l’Africa Sports.

Dans tous les cas,  « les Eléphants ont une belle carte à jouer. Et nous espérons que les jeunes nous feront plaisir ».

Sur le début de la compétition,  M. Kaby « reste encore » sur sa faim. «Peut-être qu’au second tour, nous aurons de bons matches », conclut la gloire ivoirienne.

Stade Renard/AS Fap, deux «bleus» en finale de Coupe du Cameroun

La finale de la Coupe du Cameroun, qui se joue dimanche prochain, opposera Stade Renard de Melong à AS Fap de Yaoundé, deux clubs n’ayant jamais tutoyé les sommets du football local.La première équipe citée, basée dans la région du Littoral, s’est hissée à la 6ème place du championnat national 2019, à l’occasion de sa première saison au sein de l’élite. Son prochain adversaire, issu des forces armées et de la police et qui est domicilié dans la métropole politique, vient quant à lui de manquer de peu son accession en Ligue 1.

Contrairement aux années antérieures, cette finale, également synonyme de clôture de la saison sportive nationale, sera présidée non pas par le président de la République Paul Biya, mais par son Premier ministre Joseph Dion Ngute.

Pilotes et officiels du Rallye Safari du Kenya soumis au test de dopage

Pour la première fois dans l’histoire sportive du Kenya, le Comité d’organisation du Championnat du monde de Rallye Safari fera des contrôles de dopage aléatoires pour les officiels et les pilotes, conformément aux règles de dopage de la Fédération internationale Automobile (FIA).Pour les pilotes, les règles seront suivies à la lettre, a déclaré vendredi à Nairobi, George Mwangi, le Sous-commissaire de la course.

Les médecins s’attaqueront à des problèmes qui assoupissent les nerfs et le cerveau, comme le cannabis sativa et les boissons alcoolisées.

Mwangi a déclaré que ce sera une surveillance à tous les instants de la compétition.

« On choisira dans la foule quelqu’un qui sera conduit au centre de dopage où un médecin le testera et, si nécessaire, demandera plus d’échantillons aux officiels », a-t-il dit.

La FIA est membre de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et ses concurrents ne font pas exception.

Le chaperon devra garder la personne sous surveillance en tout temps après la notification jusqu’à la fin de la session de prélèvement d’échantillon.

Selon les règles de la FIA en matière de lutte contre le dopage, un pilote pris la main dans le sac entrain de se doper perdra des points et des récompenses lors de la compétition au cours de laquelle il a obtenu un résultat positif.

En outre, le coupable se verra infliger une suspension de quatre ans, voire même toute la vie, des activités liées au sport automobile, notamment l’entraînement et une autre participation.

Le Kenya accueillera le Championnat du monde du rallye Safari, qui constitue également la 4ème manche du championnat d’Afrique des rallyes.

L’événement débutera au Stade Kasarani de Nairobi le vendredi 5 juillet et se terminera le dimanche 7 juillet à Naivasha, une localité située à 50 kilomètres de Nairobi.

Certains des meilleurs pilotes inscrits cette année sont Italiens, Belges, Britanniques, Zambiens, Ougandais, Tanzaniens et Kenyans.

CAN 2019/ Maroc-Côte d’Ivoire : l’arbitre Alioum Alioum n’inspire pas confiance aux Ivoiriens

Au sifflet du match Maroc-Côte d’Ivoire, vendredi soir, comptant pour la 2è journée du groupe D de la 32è Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui se déroule en Egypte, l’arbitre international camerounais Alioum Alioum est au centre de polémique en Côte d’Ivoire où les sportifs ivoiriens doutent de son « impartialité » lors des grandes rencontres.C’est le journal gouvernemental, Fraternité Matin, à travers son site Fratmat.info qui alerte les Ivoiriens, en titrant, jeudi, « CAN 2019/Côte d’Ivoire-Maroc : attention à l’arbitre Alioum ! ».

Selon le confrère, Alioum Alioum (37 ans), est « un arbitre aux ordres de la CAF (Confédération africaine de football) mais surtout du Maroc », soulignant que cet officier de l’armée de l’air camerounaise « n’a pas bonne presse auprès de certaines équipes qui ont affronté, ces dernières années, des équipes marocaines ».

C’est l’arbitre camerounais Alioum Alioum qui a été désigné pour officier la rencontre de la 2è journée du groupe D de la Can entre le Maroc et la Côte d’Ivoire ce vendredi, au Caire.

Sur le papier de la Confédération africaine de football (Caf), c’est le meilleur sifflet en Afrique.

 « Alioum est bien connu des Maliens avec qui il a triché à plusieurs reprises dans les compétitions internationales. Il est pour beaucoup dans la débâcle des Aigles (6-0) contre les Lions de l’Atlas, en éliminatoires de la Coupe du monde 2018 à Rabat, au Maroc », rappelle le confrère qui conclut que «les Ivoiriens qui affrontent cette même équipe du Maroc, avec le même Alioum Néant Alioum, sont donc avertis ».

Au Bar des Sports au Plateau, centre d’affaires et administratif d’Abidjan, lieu de rencontres, le débat fait rage. Pour l’Ivoirio-sénégalais, Amadou Niang cet homme en noir « quoique désigné meilleur sifflet du continent n’est pas exempt de reproche dans les résultats de certains matches » et « les Eléphants doivent s’en méfier », souligne-t-il.

« Qu’est-ce que la CAF a à désigner un tel arbitre qui a une réputation douteuse pour diriger un match aussi décisif pour la qualification au 2è tour », s’interroge Alexis N’guessan, informaticien dans une compagnie de téléphonie mobile.

L’ex-basketteur Jules Kouadio nuance pour indiquer que « l’arbitre a beau être contre vous, il ne vous volera pas votre victoire si vous marquez des buts propres », invitant l’équipe ivoirienne à se concentrer sur « le match, son propre jeu » pour éviter les « pièges de cet arbitre » qui ne manqueront pas, selon lui.

Alioum Alioum qui a officié le match d’ouverture qui a opposé l’Egypte au Zimbabwe (1-0) sera assisté, pour cette rencontre, de ses compatriotes Evarist Menkouandé et Elvis NGuégoué.

Il est à sa 5è CAN après 2012, 2013, 2015 et 2017. Alioum Alioum a, également, participé à la Coupe du Monde de la FIFA au Brésil en 2014 et a officié dans des compétitions majeures comme la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, la Coupe du monde de football des moins de 17 ans et la Ligue des champions de la CAF.

CAN/Football: Hervé Renard rêve d’un 3è sacre qui passe par la Côte d’Ivoire

Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Altas du Maroc, retrouve, en début de soirée (17h GMT) au stade militaire du Caire, les Eléphants de Côte d’Ivoire, sélection avec laquelle le technicien français a remporté sa deuxième coupe d’Afrique des nations de football en 2015 après celle de 2012 avec Les Chipolopolos (boulets de cuivre) de Zambie.L’histoire d’Hervé Renard, le premier entraîneur à remporter deux Coupes d’Afrique avec deux sélections différentes, avec le football du continent remonte à 2008, dans le sillage de son mentor, Claude Le Roy  (vainqueur de la CAN en 1988 avec le Cameroun) dont il est l’adjoint à la tête des Black Stars du Ghana, après des expériences dans des clubs de division inférieure en France, au Vietnam, en Angleterre et au Cambodge.

En 2008, il réussit avec le globe-trotteur Claude Le Roy à décrocher la médaille de bronze (3è) avec les Black Stars du Ghana, le pays hôte de la compétition en février 2008. Mai 2008, nommé à la tête de l’équipe de Zambie, Hervé Renard (52 ans en septembre prochain) atteint les quarts de finale de la CAN 2010. Une première pour la sélection zambienne depuis quatorze ans.

L’ancien défenseur de l’AS Cannes,  du stade de Vallauris et du SC Draguignan (des clubs français) quitte les Chipolopolos la même année pour la sélection d’Angola d’où il démissionnera, six mois après sa nomination, pour des difficultés d’obtenir un visa de travail. 

Il s’engage avec le club algérien de l’USM d’Alger en janvier 2011 pour un contrat de deux ans et demi qu’il ne terminera car une clause lui permettait de partir s’il est sollicité. Hervé Renard, profite de cette brèche pour retrouver  la Zambie qui venait de se qualifier pour la CAN 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.

La Zambie d’Hervé Renard est sacrée championne d’Afrique face à la Côte d’Ivoire à l’issue des tirs au but (8-7 ; 0-0). Après un passage au FC Sochaux (Ligue 1 française) en 2013, le natif  d’Aix-les-Bains (France) retourne en Afrique pour prendre les rênes de la sélection ivoirienne, les Eléphants en juillet 2014.

Six mois plus tard, le 8 février 2015 à Bata en Guinée Equatoriale, il remporte sa deuxième Coupe d’Afrique des nations comme sélectionneur en battant le Ghana en finale aux tirs au but (0-0 ; 9-8). C’est, également, le deuxième sacre des Ivoiriens après celui de 1992 au Sénégal.

Alors que les autorités ivoiriennes, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, en tête, lui demandaient de continuer l’aventure avec les Eléphants, Hervé Renard décline l’offre pour rejoindre Lille Olympique sporting club (LOSC Lille, Ligue 1 française).

De retour en Afrique, Hervé Renard devient, en février 2016, sélectionneur du Maroc qu’il conduit au mondial 2018.

Fin tacticien qui sait lire un match doublé d’un psychologue, Hervé Renard a l’art de mettre la pression sur l’adversaire. Déjà, pour les retrouvailles du Caire avec ses anciens poulains, le sélectionneur du Maroc a annoncé les couleurs de la « guerre » psychologique.

 « Ce sera un match difficile, particulier surtout après mon passage sur le banc des Eléphants », dit-il, soulignant qu’avec la Côte d’Ivoire il a eu « la chance d’être au bon endroit, au bon moment ».

Pourtant, depuis son départ de la Côte d’Ivoire c’est la quatrième fois qu’Hervé Renard et le Maroc retrouvent les Eléphants  avec un avantage aux Lions d’Atlas qui totalisent deux victoires (1-0 et 2-0 ) en CAN 2017 et aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et un nul.

Un succès d’Hervé Renard et du Maroc face à la Côte d’Ivoire, ce soir au Caire, est un pas vers l’objectif du sélectionneur marocain : remporter une 3è CAN.

Can 2019 : trois joueurs privés de compétition pour comportements étranges

Une semaine jour pour jour après le démarrage de la Coupe d’Afrique des nations en Egypte, l’Algérien Haris Belkebla, l’Egyptien Amr Warda et le Malien Adama Niane ont été exclus de leurs équipes et renvoyés à la maison pour de surprenants comportements n’ayant rien à voir avec le football.L’attaquant des Aigles a été renvoyé par son sélectionneur Mohamed Magassouba « pour non-respect des principes », alors que le Mali se prépare à affronter la Tunisie ce vendredi (14h30) pour la deuxième journée de la Can.

Selon plusieurs médias, Adama Niane a eu une altercation avec son capitaine Abdoulaye Diaby au lendemain de la victoire (4-1) des Aigles contre la Mauritanie. Les esprits se sont chauffés quand, à la venue d’un coiffeur à l’hôtel des joueurs à Suez, l’attaquant de Charleroi, en Belgique, n’a pas apprécié que son Diaby passe avant lui entre les mains du coiffeur.

Du côté des Pharaons, le milieu de terrain, Amr Warda a été prié de quitter la sélection des après que plusieurs femmes l’ont accusé d’harcèlement sexuel sur internet.

« Amr Warda (joueur du PAOK Salonique, en Grèce) est exclu de l’équipe nationale à la suite de discussions avec les instances techniques et administratives de l’équipe », indique un communiqué de la fédération sur son site internet. « C’est pour maintenir la discipline et la concentration de l’équipe » que cette décision a été prise, explique le communiqué.

Réagissant à cette affaire, la star Mohamed Salah a indiqué jeudi sur Twitter « que beaucoup de ceux qui font des erreurs peuvent changer pour le meilleur et ne devraient pas être envoyés directement à la guillotine, qui est la solution la plus simple. Nous devons croire aux secondes chances … nous devons guider et éduquer ». Salah a par ailleurs déclaré dans son message de soutien à son coéquipier que « les femmes doivent être traitées avec le plus grand respect. +Non+ signifie +non+. Ces choses sont et doivent rester sacrées ».

Enfin, avant le début de la Can, le sélectionneur des Fennecs d’Algérie, Djamel Belmadi, avait exclu Haris Belkebla pour son attitude jugée inappropriée. Sélectionné pour la première fois en équipe nationale, le Franco-Algérien a été écarté du groupe pour avoir brièvement montré, en direct sur une plateforme électronique, ses… fesses.

Haris Belkebla, qui espérait célébrer sa première sélection avec le maillot vert, a présenté ses « sincères excuses » pour ce « geste déplacé » via un communiqué publié sur son compte Instagram. N’empêche, il a été remplacé par Mohammed Benkhemassa (USM Alger).

Malgré ces tensions de vestiaires, les trois sélections concernées sont sur une bonne pente depuis le début de la Can.

Lors de la deuxième journée des groupes, l’Algérie a remporté son deuxième match hier jeudi contre le Sénégal et s’est qualifiée pour les huitièmes de finale avec six points au compteur. Idem pour l’Egypte qui a obtenu sa deuxième victoire (2-0) mercredi contre la RD Congo.

Pour leur part, les Aigles du Mali devront montrer cet après-midi face à la Tunisie, qui cherche sa première victoire, qu’ils peuvent surmonter les querelles de vestiaire.

CAN 2019 : battus par l’Algérie 1-0, les Lions perdent le choc de la poule C

Les Lions du Sénégal ont été battus jeudi soir 1-0 par l’Algérie et cèdent du coup la première place de la poule C aux Fennecs, d’ores et déjà qualifiés en huitième de finale de la CAN avant leur troisième et dernier match prévu lundi.Le but algérien a été inscrit en deuxième période (49e) par Mohamed Youcef Belali, marquant d’un plat du pied du gauche sur une passe de Feghouli.

Les deux sélections jouaient leur deuxième match dans la poule C. Et avec cette victoire l’Algérie totalise six points, suffisant pour se retrouver en huitième avant de rencontrer lundi (19h) la Tanzanie à la même heure du match du Sénégal contre le Kenya.

Les protégés d’Aliou Cissé, privés contre l’Algérie de trois titulaires : Ismaila Sarr, Gana Guèye et Salif Sané blessés, se retrouvent ainsi sous pression.

Pour cette rencontre, ils n’ont pas eu la même facilité que contre la Tanzanie.

Les Lions ont été dominés tactiquement par les Fennecs algériens, emmenés par le sélectionneur Jamel Belmadi qui a contenu le bloc sénégalais avec ses stars, tels que Sadio Mané qui a livré son premier match dans cette CAN après sa suspension contre la Tanzanie.

Cinquantenaire Confejes : le Sénégalais Ababacar Thiendou Ndiaye sera honoré

La Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays d’expression française (Confejes), dont le siège est à Dakar, annonce dans un communiqué reçu jeudi à APA qu’elle va rendre hommage à son ancien Directeur des programmes du Secrétariat général permanent, le défunt Ababacar Thiendou Ndiaye, à l’occasion de son cinquantenaire prévu cette année.Le Sénégalais, rappelé à Dieu le 28 octobre 2017, recevra ainsi à titre posthume « un diplôme et une médaille pour services rendus ».

Selon le communiqué, Ababacar Thiendou Ndiaye fut l’un des précurseurs des activités socio-éducatives de jeunesse au Sénégal : « D’instituteur à militaire du rang, puis dans la réserve, il mit à profit ses talents de sportif émérite en devenant champion dans plusieurs disciplines, dont l’athlétisme où il fut plusieurs fois champion d’Afrique ».

Il devint plus tard Inspecteur de la Jeunesse et des Sports et « a su allier intelligemment ses carrières administrative et sportive ».

« Son œuvre dans l’éducation populaire est incommensurable. Il fut en effet, encadreur- formateur de formateurs des collectivités éducatives au Sénégal et ailleurs dans le monde, Président des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation actives (CEMÉA) pendant de nombreuses années », renseigne la Confejes.

Elle souligne que l’Association nationale des inspecteurs de l’éducation populaire, de la jeunesse et des sports à la retraite (Anijes/R) dont Ababacar Thiendou Ndiaye fut le président jusqu’à son rappel à Dieu lui rend pour sa part hommage ce week-end dans le cadre de la 5ème édition de ses Journées du Souvenir.

Can de foot : les bonnes affaires de la fan zone du stade de Cotonou

Transformée en fan zone pour les besoins de la 32-ème Coupe d’Afrique des nations de football, l’Esplanade du Stade de l’amitié de Cotonou refuse toujours du monde aux premières heures de l’après-midi. Un record d’affluence noté depuis le vendredi 21 juin, date à laquelle a débuté cette compétition organisée en Egypte.Des multitudes de chaises enserrant des tables surmontées de parasols font face à un écran géant qui happe le regard des dizaines de spectateurs venus suivre en plein air les matchs de la Can.  

« Chaque moment de compétition est une opportunité pour se faire de bonnes affaires. Depuis le début de la CAN, nous faisons toujours le plein de clients si bien que certains sont obligés même de rester debout pour suivre les matchs,  faute de chaise », confie, sous le couvert de l’anonymat, le gérant de la fan zone, initiée par une société de jeux de hasard.  

En habitué des lieux, Frank D. est venu ce lundi très tôt pour avoir une bonne place et siroter avec des amis sa boisson, tout en regardant le match opposant son équipe favorite les Palancas Negras d’Angola aux Aigles de Carthage de la Tunisie. L’âpreté des rencontres, ravivée par les chaudes discussions avec ses amis et les autres spectateurs ont poussé le jeune homme à boycotter la télévision familiale pour la fan zone dont il apprécier le «melting pot» que constitue ses habitués.

« L’ambiance ici est celui du stade. On regarde les matchs ensemble, on fait des commentaires, on crie sur les joueurs,  même s’ils ne nous entendent pas et on partage un moment unique qu’on ne pourrait pas vivre si on était chacun dans son salon », lance d’un air excité Frank avant d’ajouter d’un clignement de l’œil : «Et puis, il y a à boire ». La remarque est suivie d’une longue gorgée de boisson.

Mais à peine posée la bouteille, il sursaute en voyant l’arbitre du match désigner le point de pénalty contre l’Angola. Douché par la décision de l’homme en noir, il regarde d’un œil désespéré le capitaine tunisien Msakni transformé victorieusement le coup de pied de réparation.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Frank soutenu par ses amis continue d’encourager son équipe et c’est par des cris stridents que la bande de copains saluera l’égalisation de l’Angola, obtenue de haute lutte par Djelma à la73-ème mn. Le score en restera là, au grand soulagement de Frank qui espère qu’au prochain match les Antilopes noires vont terrasser à coups de corne leurs adversaires.      

Couvant d’un air ravi l’ambiance bon enfant de l’assistance, le gérant reconnait l’opportunité de l’initiative prise par ses employeurs. Imaginatifs, ces derniers proposent, à côté des rafraîchissements et autres friandises vendus au public,  un jeu dénommé « Paris Foot » et qui offre aux éventuels parieurs la possibilité de miser d’ici le 22 juin, jour de la finale, sur les différents matchs de la 32éme Can.

Sans doute gagné par l’euphorie du public, il fait cette confidence : « dimanche dernier, avec le match du Sénégal contre la Tanzanie (2-0), nous avons fait une recette de plus de 200.000 FCFA ». Puis, dans un triomphal sourire, il ajoute :  « Imaginez qu’on fasse un tel chiffre d’affaires chaque jour ! C’est bon pour les affaires ! ». 

Qu’en sera-t-il lors du prochain match des Écureuils du Bénin, l’équipe du pays ? A coup sûr la fan zone devrait battre des records de recettes, surtout en cas de victoire des Béninois….

1er journée Can 2019 : les «petites équipes» ont bousculé les cadors

Débutée vendredi dernier, la première journée des phases de poules de la Coupe d’Afrique des nations 2019 s’est achevée avant-hier mardi par le match nul (2-2) du Ghana contre le Bénin. Ce résultat décroché par les Ecureuils illustre la révolte des « équipes dites petites », fait marquant de l’entrée en matière dans la plus grande manifestation sportive du continent, a analysé pour APA un journaliste sportif sénégalais.« Sur l’ensemble des douze matchs, il y avait du jeu, du spectacle. Mais ce qu’on peut retenir, c’est que les équipes dites petites ont montré qu’il faudra bien compter avec elles. Donc ce tournoi promet de belles surprises. Et il ne faudra pas s’étonner de voir certains cadors mordre la poussière contre les outsiders », a alerté Samba Oumar Fall, chef de desk adjoint sports du quotidien national Le Soleil.

La sensation de cette première journée a été créée par l’Ouganda qui a malmené (2-0) la RD Congo. « C’était impensable avant le coup d’envoi de la Can, mais le parcours des Ougandais en éliminatoires prouve qu’ils n’ont pas usurpé leur qualification », a rappelé M. Fall.

Hier mercredi, la RD Congo a perdu de nouveau contre l’Egypte (2-0) au moment où l’Ouganda concédait le nul (1-1) pour sa deuxième match de groupe.

« Avec la nouvelle formule à 24 équipes, on pensait que ce serait facile, mais la réalité du terrain a démontré qu’il n’y a plus de petites équipes. Le foot est universel et le ballon roule pour tout le monde », souligne le confrère du Soleil.

L’Égypte, pays organisateur de cette CAN et leader du groupe A d’ores et déjà qualifié en huitième de finale, a sué pour venir à bout du Zimbabwe (1-0) lors du match d’ouverture.

Egalement qualifié en huitième après sa deuxième victoire (1-0) sur la Guinée dans le groupe B, le Nigeria avait, d’entrée de jeu, laborieusement battu (1-0) le Burundi qui dispute pourtant sa première Can.

Mais il est à noter aussi « la grosse performance » de Madagascar qui a fait douter la Guinée, très mal en point depuis le début de cette CAN. Le Syli, « très costaud sur le papier » avec un métronome comme Naby Keita, a dû se contenter d’un nul 2-2 avant de perdre hier mercredi son 2e match contre les Super Eagles. Désormais dos au mur, la Guinée devra au moins battre le Burundi, qui livre par ailleurs son deuxième match ce jeudi à 14h30 GMT contre Madagascar.

Dans le groupe C, le Sénégal et l’Algérie « ont fait l’essentiel » en disposant respectivement de la Tanzanie et du Kenya sur le même score (2-0). « Ils avaient intérêt parce que tout autre résultat aurait pu entacher leur statut de favori même si chacune des deux équipes se refusent d’en porter le costume », note Samba Oumar Fall.

Ces deux équipes seront adversaires cet après-midi à 17h pour un match décisif dans cette poule et très attendu du côté de Dakar, la capitale sénégalaise.

Dans le groupe D, le Maroc, « un des favoris dans la course au sacre », a eu du mal à se défaire d’une « modeste équipe » de Namibie. La Cote d’Ivoire a connu le même sort face à l’Afrique du Sud. Mais ils ont fait l’essentiel, à savoir prendre les 3 points de la victoire et « c’est de bon augure pour la suite ».

Dans le groupe E, contre la Mauritanie, « le Mali a cartonné (4-1) et confirmé tout le bien qu’on pense de cette équipe qui regorge de potentialités. La Mauritanie l’a appris à ses dépens », a ainsi analysé M. Fall, notant toutefois que « les Mourabitounes peuvent se consoler d’avoir inscrit leur premier but en Can » par l’intermédiaire du milieu offensif El Hacen.

Pour sa part, la Tunisie « s’est tirée une balle au pied » en concédant le nul 1-1 face à l’Angola « au terme d’un match mal maîtrisé ». Les Aigles de Carthage doivent revoir leurs plans alors avant de défier le Mali demain vendredi à 14h30 GMT.

Enfin dans le groupe F, la surprise est venue Ecureuils du Bénin qui ont fait jeu égal avec le Ghana, a constaté le confrère spécialiste.

« Alors que la victoire semblait acquise aux Black Stars, ils sont revenus de loin pour arracher le nul », a-t-il noté, confirmant une fois de plus que les équipes supposées « petites » peuvent jouer des tours aux favoris de cette CAN.

CAN: les équipes se battent pour le trophée…les couples luttent la télécommande

La 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations Africaines (CAN) de football bat son plein aux pieds des Pyramides, en Egypte où 24 nations vont se battre pour remporter le trophée quand dans les salons, la bataille pour le contrôle de la télécommande de la télévision fait rage dans les foyers.Entre le père mordu du football, les enfants férus  des dessins animés ou la femme scotchée aux séries brésiliennes ou africaines, la télécommande est au centre de petites « querelles » dans les couples.

C’est dans ce contexte que se déroule la fête du football africain en Egypte avec son lot de retransmissions en direct des matches et autres émissions dérivées de la compétition qu’aucun sportif n’imagine pas de rater.

« Moi, je viens devant l’écran de télévision pour suivre les informations en temps normal », affirme Yéo Mathias, infirmier de son état, « passionné » de football qui n’est pas « prêt à lâcher la télécommande aux heures de diffusion des matches » au profit de son épouse et des enfants.

« On a juste un mois pour le football. Or, leurs séries Novelas ou autres passent chaque jour avec même des rediffusions, alors j’ai dit à madame que ce mois, la télécommande est sous mes ordres », explique-t-il avec un sourire.

En temps de CAN, les télévisions nationales bouleversent leur grille des programmes avec la part belle au football. Avec deux ou trois matches par jour, la télécommande est « confisquée » par monsieur.

Pour éviter cette « guerre de télécommande»,  dans son foyer qu’elle parte avec son épouse et leur garçon de 10 ans, Lambert Loua, cadre commercial, a eu recours aux nouvelles techniques de l’information.

« Avec ma tablette connectée à l’internet, je suis les matches sur l’application  MyCanal ou streaming. Comme ça, je laisse la télécommande à mon épouse pour ses séries », soutient-il. Ce qui n’est pas le cas pour Amani N’dri Hubert, enseignant.

« Je suis le chef de la famille. Je ne sais pas pourquoi on doit me priver de ma passion qu’est le football. Au début de la CAN, j’ai dit à ma maisonnée que leurs films sont en veilleuse le temps de la compétition. Nous nous sommes accordés.», dit M. Amani.

Pour Liliane Gnahoré, la question ne se pose pas dans son foyer. « Aux heures des matches, je demande aux enfants d’aller regarder leurs films dans la chambre. Monsieur et moi étant tous deux des passionnés de football, ils nous laissent la télécommande pour suivre nos matches », souligne-t-elle.

Si le couple Gnahoré sait faire la part des choses, il n’en est pas de même chez les Doumbia Mamadou où selon l’épouse de cet opérateur économique  « la télévision a volé en éclats pendant que mes deux enfants luttaient la télécommande le jour du match Maroc-Namibie ».

« Le plus grand voulant regarder un documentaire, s’est heurté au refus du benjamin et a lancé la télécommande en direction de la télévision dont l’écran s’est brisé», raconte-t-elle.

Pour contenter ses progénitures, Doumbia père « a acheté deux télévisions le lendemain pour installer une dans leur chambre et l’autre au salon ».

Ils ne sont pas nombreux les couples à s’offrir un tel luxe pour départager les membres de la famille qui ne veulent pas voir les habitudes changées devant l’écran de télévision. Or, les habitudes devraient l’être en cette fête du football où bon gré mal gré, le chef de famille impose ses préférences.

Can 2019 : le Cameroun doit éviter le piège bissau-guinéen (supporters)

Les supporters de l’équipe nationale du Cameroun, championne d’Afrique en titre, espèrent que leurs joueurs feront preuve de caractère afin d’éviter le piège que constitue la rencontre contre la Guinée Bissau prévue ce mardi à 17h GMT à Ismaïla (Egypte).Pour son entrée en matière, le Cameroun ne doit pas se rater face à la Guinée Bissau. Mais les inconditionnels des Lions indomptables ont beaucoup d’appréhensions. « Le Cameroun a logiquement la faveur des pronostics. Toutefois, ce match est un piège à cause notamment des remous dans la Tanière. Le problème des primes peut laisser des traces », a indiqué tout de go Junior Bata, le président d’un fan club au quartier Cité-Sic, dans le cinquième arrondissement de Douala.

En effet, le quintuple champion d’Afrique n’est arrivé que vendredi dernier au Caire (Egypte). Les hommes du sélectionneur Clarence Seedorf exigeaient le versement de leur prime de qualification à la Can (20 millions F CFA par joueur) et la garantie de percevoir une prime de performance (5 millions F CFA par joueur).

Bertin, priant pour que l’aventure de ses joueurs préférés en terre égyptienne dure le plus longtemps possible, a indiqué que « le Cameroun devrait mettre toutes les chances de son côté. Dans ce type de tournoi, il faut donner le ton dès le premier match ».

Pour sa part, Aïssatou, un autre inconditionnel des Lions indomptables, se méfie des Djurtus de la Guinée Bissau. « En Afrique, il n’y a plus de petite équipe. Il faut de la concentration jusqu’au bout et éviter un résultat négatif qui nous compliquera la suite de la compétition », a-t-elle analysé.

Le Cameroun s’était déjà frotté à la Guinée Bissau en phase de poules de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 organisé par le Gabon. Menés au score dès la 13ème mn sur un superbe but de Piqueti, les Lions indomptables ont finalement renversé la vapeur (2-1).

Pour la Can 2019, les Lions indomptables partagent le groupe F avec la Guinée Bissau, le Ghana et le Bénin. Réputés être de vrais passionnés de foot, les Camerounais veulent que leur équipe nationale soit « engagée et concentrée » sur l’aire de jeu.