Malawi : l’armée éteint la rumeur d’un putsch en préparation

Le président Lazarus Chakwera n’a rien à craindre selon le Général Vincent Nundwe, chef de la Force de défense du Malawi (MDF, sigle en anglais).Ancien chef de l’opposition malawite, Lazarus Chakwera a été élu président de la République en juin 2020 avec 58,57 % des suffrages valablement exprimés. Un an auparavant, son rival Peter Mutharika s’est vu refuser une réélection en raison de fraudes.

Dans ce pays politiquement divisé de l’Afrique australe, les médias ont récemment alimenté la rumeur selon laquelle des politiciens essayent d’utiliser l’armée pour renverser le gouvernement.

Profitant d’une cérémonie de remise de diplômes à des officiers, organisée ce week-end, le Général Vincent Nundwe s’est voulu on ne peut plus clair : « Nous avons entendu sur les réseaux sociaux que la Force de défense du Malawi prévoit de prendre le pouvoir. Je voudrais dire que quiconque fait cela est stupide ».

Affaire Jacob Zuma : l’Afrique du Sud sur le qui-vive

L’annulation, il y a deux jours, de la liberté conditionnelle accordée début septembre à l’ex-président sud-africain fait craindre aux autorités une résurgence des émeutes de juillet dernier.En Afrique du Sud, les forces de défense et de sécurité sont en état d’alerte depuis que la Cour constitutionnelle a ordonné la réincarcération de Jacob Zuma. Ce vendredi, Ronald Lamola, le ministre de la Justice, a invité ses compatriotes « au calme et à la retenue » parce qu’« il est important que les procédures légales suivent leur cours normal ».

Poursuivant, M. Lamola a affirmé que « les déclarations incendiaires et les attaques injustifiées contre le système judiciaire n’aideront pas le processus ». Jacob Zuma, âgé de 79 ans, avait été condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage à la Justice. Le successeur de Thabo Mbeki refusait de comparaître devant une commission chargée d’enquêter sur des soupçons de corruption entre 2009 et 2018.

L’ancien dirigeant a transmis à ses partisans sa défiance envers la Justice. La nation arc-en-ciel a ainsi vécu, en juillet 2021, des violences ayant fait environ 300 morts et causé plus de 2 milliards de dollars de dégâts matériels.

Af’Sud : l’opposition indignée par la détention de Zuma

L’opposition sud-africaine dénonce la décision du tribunal de renvoyer Jacob Zuma en prison.La décision de la Haute Cour de renvoyer l’ancien président sud-africain Jacob Zuma (2009-2018) en prison pour y purger sa peine de 15 mois « ne servirait à rien », si ce n’est à exercer une « vengeance politique », a déclaré jeudi un haut responsable de l’opposition.

Mercredi, la Haute Cour a jugé que la liberté de Zuma était illégale et qu’il devait retourner en prison après avoir révoqué sa libération conditionnelle pour raisons médicales. Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, a déclaré que « arrêter Zuma n’est rien d’autre qu’une vengeance politique ».

« Si la loi doit servir à réhabiliter ou à mettre de l’ordre dans la société, quel est le but d’arrêter Zuma à nouveau » ? Le tribunal a statué que le placement de Zuma en liberté conditionnelle pour raisons médicales était illégal et a blâmé l’ancien commissaire national des services correctionnels, Arthur Fraser, pour cette décision qui allait à l’encontre de l’avis de la Commission de libération conditionnelle pour raisons médicales et de son rapport médical.

Jacob Zuma a été condamné pour outrage au tribunal après avoir refusé de continuer à se présenter devant la Commission d’enquête sur les allégations de corruption au sein de l’État. En outre, le tribunal a déclaré que les deux mois pendant lesquels Zuma était en liberté conditionnelle pour raisons médicales devaient également être inclus dans sa peine.

L’équipe juridique de Zuma a déclaré qu’elle avait déposé une demande d’autorisation d’appel du jugement. Le porte-parole du ministère des Services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a déclaré que le bureau étudiait le jugement avant d’y donner suite.

Afrique du Sud : la Haute Cour ordonne le retour de Zuma en prison

La Haute Cour d’Afrique du Sud a ordonné que l’ancien président Jacob Zuma, qui s’est vu accorder la liberté conditionnelle pour raisons médicales, retourne en prison pour purger sa peine de 15 mois, a appris APA mercredi.Une équipe juridique nommée par l’Etat, qui a eu accès au dossier médical de Zuma, a estimé qu’il était apte à être jugé, a déclaré le procureur Billy Downer.

« La décision du premier défendeur (M. Arthur Fraser) de placer le troisième défendeur en liberté conditionnelle pour raisons médicales le 5 septembre 2021 est examinée, déclarée illégale et annulée », indique le jugement de la Haute Cour.

« Il est ordonné par la présente que le troisième défendeur soit remis à la garde du ministère des Services correctionnels pour purger le reste de sa peine d’emprisonnement », a déclaré la Haute Cour.

« Il est déclaré que la période pendant laquelle le troisième défendeur (Zuma) était en liberté conditionnelle pour raisons médicales ne doit pas être prise en compte dans l’exécution de la peine de 15 mois imposée au troisième défendeur par la Cour constitutionnelle », a ajouté la Cour.

Zuma a été emprisonné en juillet pour outrage à la Cour lorsqu’il a défié la décision de la Cour constitutionnelle lui demandant d’assister aux réunions de la Commission d’enquête sur la corruption au sein de l’État à Johannesburg.

L’incarcération de l’ancien président a suscité la colère de ses partisans, qui ont saccagé des quartiers d’affaires et des propriétés privées dans les provinces du KwaZulu Natal et du Gauteng pendant deux semaines, submergeant la police, appelée en renfort pour réprimer les émeutes.

Le président Cyril Ramaphosa a été contraint de faire intervenir 25 000 soldats pour aider la police à mettre fin aux pillages et aux affrontements qui ont coûté la vie à plus de 300 personnes et fait plus de 2 milliards de dollars de dégâts matériels. 

Aucune date n’a été fixée pour le retour en prison de Zuma, qui se trouve actuellement dans son village natal de Nkandla, dans le KwaZulu Natal.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent observer une quarantaine de deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités britanniques avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Le Zimbabwe adopte le passeport biométrique

Le ministère zimbabwéen de l’Intérieur a annoncé mardi l’arrêt de la production de passeports ordinaires.Le Zimbabwe entre dans l’ère des passeports électroniques. Pour ce faire, le gouvernement a engagé Garsu Pasaulis, une société lituanienne, pour la confection de ce document de voyage et d’autres pièces d’état civil essentiels.

Le nouveau passeport zimbabwéen sera doté de caractéristiques de sécurité renforcées pour le rendre infalsifiable, a indiqué le ministère de l’Intérieur. À compter de ce jour, les passeports ordinaires, dont la date limite de validité est fixée au 31 décembre 2023, ne seront plus délivrés par les autorités compétentes.

« Laissons Frederik Willem de Klerk reposer en paix » (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la place qu’occupait le défunt président Frederik de Klerk pendant l’apartheid et la colère que cela a suscité ne pouvaient être ignorées dans l’histoire du pays, mais les Sud-Africains doivent « le laisser pour qu’il puisse reposer en paix ».S’exprimant lors du service commémoratif d’État en l’honneur du dernier président de l’ère apartheid au Cap dimanche, Ramaphosa a déclaré que de Klerk était « une personne qui a joué un rôle important dans l’évolution de notre nouvelle démocratie – que cela nous plaise ou non ».

« FW de Klerk est né du sol africain et c’est sur le sol africain qu’il est maintenant revenu. Je voudrais appeler chacun d’entre nous, que nous ayons été d’accord ou non avec lui, à le laisser pour qu’il puisse être en paix », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « nous ne pouvons ni ignorer, ni chercher à écarter la colère, la douleur et la déception de ceux qui se souviennent de la place que FW de Klerk occupait dans la hiérarchie d’un État oppresseur », reconnaissant le rôle de M. de Klerk dans la fin de l’apartheid et l’élaboration de la nouvelle constitution du pays.

M. de Klerk, âgé de 85 ans, est décédé le mois dernier d’un cancer, laissant derrière lui une veuve et deux enfants. Peu de temps après avoir prononcé son éloge funèbre, le président a été testé positif à la Covid-19 et s’est immédiatement isolé pour recevoir un traitement à son domicile du Cap.

Variant Omicron : Pretoria appelle à la coopération des BRICS

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les scientifiques des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à s’associer à des experts sud-africains pour étudier les différentes caractéristiques du virus Covid-19 et de ses variants mutants.Le dirigeant Sud-africain a déclaré que cette initiative contribuerait à la coopération intra-BRICS « dans le but de renforcer la préparation et les réponses à la pandémie, comme le prévoit la déclaration de New Delhi, adoptée lors du 13e Sommet des BRICS en septembre 2021 ».

« L’humanité ne pourra surmonter cette pandémie que si les pays du monde travaillent en coopération plus étroite en partageant les informations, l’expertise et les ressources », a-t-il déclaré. L’équipe internationale devrait échanger et partager des informations sur les expériences de laboratoire, cliniques et épidémiologiques concernant le virus afin d’aider les médecins et les décideurs des pays BRICS à mieux se préparer aux futures manifestations de la maladie.

M. Ramaphosa a nommé le président du conseil consultatif ministériel sur le Covid-19, Koleka Mlisana, à la tête d’une équipe de chercheurs sud-africains spécialisés dans le séquençage génomique qui travailleront avec leurs homologues des autres pays BRICS. « La collaboration entre les pays des BRICS vise à élargir nos connaissances sur le Covid-19, non seulement au profit des pays membres, mais aussi de la communauté mondiale dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Cette coopération s’inscrira dans le cadre de la création du centre de recherche et de développement de vaccins des BRICS dans un format virtuel, a précisé M. Ramaphosa. L’Afrique du Sud accueille actuellement le centre de recherche sur les vaccins des BRICS et la recherche sur le variant Omicron fera partie des initiatives du centre.

Vaccin anti-Covid : la dose de rappel autorisée en Afrique du Sud

L’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra, sigle en anglais) a donné son feu vert pour l’injection d’une 3e dose du vaccin Pfizer-BioNTech aux personnes âgées de plus de 18 ans.Confrontée à une explosion des infections depuis l’apparition du variant Omicron, l’Afrique du Sud mise sur la vaccination de sa population. À cet effet, l’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra) a approuvé ce jeudi l’administration d’une dose de rappel aux plus de 18 ans « au moins six mois après la deuxième dose ».

Au-delà de ce délai, précise la Sahpra, le vaccin peut être pris à n’importe quel moment. Selon la structure publique, la dose de rappel du vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech serait efficace contre le variant Omicron.

Af’Sud : le PIB recule de 1,5% au 3ème trimestre

L’économie la plus industrialisée du continent africain n’a pas échappé aux effets de la crise sanitaire.Le produit intérieur brut (PIB) a connu un recul de 1,5% au cours du troisième trimestre de 2021 en raison de la faiblesse des activités dans les secteurs du commerce, de l’industrie automobile, de la restauration et de l’hébergement, a déclaré mercredi un haut responsable de Statistics South Africa.

Le statisticien général Risenga Maluleke a soutenu que durant cette période, le secteur du commerce, de la restauration et de l’hébergement a diminué de 5,5%, ce qui représente une contribution de moins 0,7 point de pourcentage à la croissance du produit intérieur brut (PIB).

Maluleke a déclaré qu’entre juillet et septembre, la production du secteur manufacturier a diminué de 4,2%, ce qui représente une contribution de moins 0,5 point de pourcentage au PIB. « Huit des dix divisions manufacturières ont enregistré des taux de croissance négatifs au troisième trimestre », a déclaré M. Maluleke.

Il a ajouté : « La division des véhicules à moteur, pièces et accessoires et autres matériels de transport a apporté la plus grande contribution à la baisse au troisième trimestre ». Les divisions de l’alimentation et des boissons, du fer et de l’acier, des produits métalliques non ferreux, des produits métalliques et des machines ont également contribué de manière notable à la contraction, a précisé le responsable.

L’industrie de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche a diminué de 13,6% en raison de la baisse de la production des grandes cultures et des produits animaux.

Zimbabwe : un passeport vaccinal pour les transports publics envisagé

Le gouvernement zimbabwéen étudie la possibilité d’imposer aux usagers la présentation d’un pass sanitaire afin de bénéficier du service public des transports.« Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces », disait Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les Mains sales. Le Zimbabwe, persuadé que le non-respect des gestes barrières dans les transports publics décuple les contaminations, veut appliquer la tolérance zéro dans son réseau.

« Il y aura un moment où les gens ne seront pas autorisés à monter dans les transports publics sans une carte de vaccination valide », a déclaré mardi soir Monica Mutsvangwa, la ministre de l’Information.

Elle s’exprimait à l’issue de la réunion hebdomadaire de son département où il a beaucoup été question du coronavirus avec notamment la circulation du nouveau variant Omicron. Si le caractère obligatoire du passeport vaccinal dans les transports publics est acté, « seules les personnes vaccinées contre la Covid-19 » pourront y avoir accès, a prévenu Monica Mutsvangwa.

Pour donner une seconde chance aux récalcitrants, le gouvernement prévoit de mettre en place des points de vaccination au niveau des terminus. Au Zimbabwe, le pass sanitaire est déjà de mise dans les bars et les restaurants.

Variant Omicron : l’UA s’oppose à l’isolement de l’Afrique australe

L’Union africaine (UA) a déclaré que l’interdiction de voyager imposée à cette partie du continent suite à la découverte du nouveau mutant est un précédent dangereux pouvant dissuader les autres pays du monde à signaler d’éventuels variants.L’Union africaine (UA) a dénoncé ce mardi une injustice d’autant plus que d’autres pays, où le variant Omicron est en circulation, n’ont pas fait l’objet de ce type de sanction.

« Pénaliser un État ayant assuré une diffusion transparente et en temps voulu de données conformément aux réglementations sanitaires internationales a pour effet de décourager le partage d’informations à l’avenir. Cela pourrait constituer une menace pour la sécurité sanitaire sur le continent et dans le monde », a déclaré l’UA.

Partant de là, l’organisation panafricaine a plaidé pour la levée de l’interdiction de voyager qui n’a aucun sens. Pour elle, l’accent devrait plutôt être mis sur la distribution des vaccins anti-Covid.

« L’accès équitable aux vaccins est essentiel pour immuniser les populations, contrôler la transmission du virus et prévenir l’émergence de nouveaux mutants », a rappelé l’Union africaine.

En novembre dernier, l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud (NICD, sigle en anglais) avait détecté un nouveau variant nommé Omicron par l’OMS.

Paix, sécurité, Covid-19 : quand la voix de l’Afrique résonne à Dakar

Autour du thème « enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid », la septième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité s’est ouverte lundi 6 décembre avec des discours engagés de plusieurs dirigeants de pays du continent sur les problématiques de l’heure.Devant le Sénégalais Macky Sall, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, le Nigérien Mohamed Bazoum et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, Ismaël Lô, artiste sénégalais né au Niger, entonne son célèbre opus « Africa ». La salle archi-comble et colorée du centre de conférences de Diamniadio, à 30 km de Dakar, était toute acquise devant la célèbre voix africaine qui prêche encore l’unité du continent noir dans ces moments troubles de la marche du monde.

C’est d’ailleurs toute l’importance de la tenue de ce forum dont le thème de cette année « dénote un pari optimiste sur le futur » et « nous engage à être résilients, réguliers et combatifs », selon le président Macky Sall, hôte de la cérémonie. Organisée sous forme de séances plénières et d’ateliers, elle réunit pour deux jours une palette d’experts civilo-militaires.

Selon le chef de l’État sénégalais, les périls d’aujourd’hui sur le continent sont multiples (sécuritaire, environnemental, sanitaire…) et appellent à une « solidarité collective », étant donné qu’« aucun pays ne peut faire face tout seul ».

Cette « solidarité africaine dans la lutte pour la paix et la sécurité est possible », souligne le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Il magnifie d’ailleurs les soutiens financiers du Sénégal à l’endroit du G5-Sahel, bien qu’il n’en soit pas membre, et militaire du Rwanda aux côtés des forces de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), présentes au Mozambique, pour contrer l’insurrection islamiste.

Sahel et présence française

Par ailleurs, le Sahel, partagé entre le Niger, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad, est la région africaine la plus gangrénée par les violences jihadistes. Voilà pourquoi ces cinq pays se sont ligués autour du G5-Sahel pour assurer leur sécurité, avec l’aide de pays partenaires comme la France, dont la présence militaire est de plus en plus contestée. N’empêche, « la France n’a pas un agenda caché au Sahel, a défendu son pays la ministre des Forces Armées Florence Parly. (…) Tous ceux qui attisent un discours antifrançais jouent pour un autre camp ».

Faisant appel à sa large connaissance de la question jihadiste pour avoir été quatre ans durant le ministre de l’Intérieur du Niger, le président Mohamed Bazoum indique que le terrorisme des temps modernes se caractérise de la même façon que s’effectuaient « les guérillas en Amérique latine ». Pour lui, les groupes terroristes « se distinguent aujourd’hui par leurs armes sophistiquées » et utilisent les « motos » ou « deux roues » comme moyen de transport, ce qui « confère un caractère asymétrique à cette guerre ».

Sous ce rapport, les Etats sahéliens se doivent de mettre en place « une stratégie militaire similaire et adaptée », en plus des « ressources financières exceptionnelles, faute de quoi leurs actions seront insuffisantes », a prévenu le successeur de Mahamadou Issoufou, investi au pouvoir en avril dernier.

Les chefs d’Etat présents dans la salle n’ont pas manqué d’aborder l’impact de la Covid-19 sur le continent. « A titre illustratif de l’impact de la crise, pour la première fois de son histoire, un pays comme le Sénégal s’est retrouvé à faire du transfert de fonds dans le sens inverse, en soutien à notre diaspora dans le cadre de notre Plan de résilience économique et sociale », a relevé Macky Sall, qui appelle dès lors à « corriger les règles d’évaluation des risques en Afrique ».

Omicron et nouveaux défis

Sur le variant Omicron, découvert en Afrique du Sud, le président sénégalais s’est insurgé contre le blocus effectué contre ce pays, soulignant en outre qu’« on doit arrêter de nous faire peur » avec ce nouveau variant dont les données fournies n’indiquent aucunement une incidence sur la létalité.

En parfaite cohésion avec son homologue sénégalais, Cyril Ramaphosa a qualifié les restrictions de voyage qui frappent son pays d’« apartheid », reprenant une formule du secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.

Ainsi, « nous devons trouver les moyens de faire face à la Covid-19 » après la « déception » causée par les pays riches sur la répartition des vaccins, a préconisé le président sud-africain, avant d’ajouter que ces dits pays « ne doivent pas nous interdire de voyager » parce que « le vaccin est en train de voyager ».

Covid-19 en Europe : la SADC demande la levée des interdictions de voyage

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a demandé lundi aux pays occidentaux d’annuler les interdictions de voyage « discriminatoires et injustes » imposées à huit membres du bloc régional, à la suite de la découverte du variant Omicron de la Covid-19.Lazarus Chakwera, président de la SADC et président du Malawi, a déclaré que la décision prise par certains pays européens et nord-américains d’interdire les voyages à destination et en provenance du Botswana, de l’eSwatini, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe était précipitée et prise sans tenir compte des preuves scientifiques.

« Il est regrettable que ces mesures aient été imposées sans aucune référence à des preuves scientifiques et sont clairement discriminatoires et injustes pour les citoyens de notre région », a déclaré M. Chakwera.

Il a averti que ces mesures « allaient encourager les sceptiques des vaccins anti-Covid-19 et affecter sérieusement l’adoption du vaccin, non seulement en Afrique australe mais aussi sur le continent et au-delà ».

« Nous appelons les pays qui ont imposé les interdictions de voyage en Afrique australe à annuler leurs décisions afin d’éviter d’autres dommages économiques dans notre région et ailleurs, et d’éviter d’entraver davantage les efforts multilatéraux pour mettre fin à cette pandémie mondiale », a ajouté le dirigeant malawite.

Il a fait remarquer que si la SADC reconnaît le principe légitime selon lequel chaque pays doit protéger sa population et minimiser le risque d’importation de nouveaux variants de la Covid-19, la région n’approuve pas la réaction impulsive qui a suivi la « découverte » du nouveau variant par l’Afrique du Sud.

Le variant Omicron a été signalé jusqu’à présent dans 23 pays du monde, un peu moins de deux semaines après l’annonce de l’Afrique du Sud.

« On sait maintenant que la nouvelle variante était déjà présente dans divers pays occidentaux avant sa découverte en Afrique du Sud, notamment aux Pays-Bas, qui n’ont pas fait l’objet d’une interdiction de voyager.

« Pourtant, même les pays d’Afrique australe qui n’ont pas signalé un seul cas du variant, comme l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie, le Malawi et le Mozambique, ont été placés sur une liste rouge pour les voyages internationaux », a poursuivi M. Chakwera.

Il a ajouté que les interdictions de voyage étaient « une preuve du manque de solidarité mondiale et sont en contradiction avec le Règlement sanitaire international (2005) qui oblige les pays à partager en temps utile les informations sur les maladies présentant un intérêt majeur pour la santé publique ».

Covid-19 en Afrique : il est temps d’accélérer la vaccination (étude)

Si le continent ne parvient pas à vacciner 70 % de sa population d’ici fin 2022, il aura peu de chances de surmonter la crise, alerte le nouveau rapport de la Fondation Mo Ibrahim (MIF, sigle anglais), intitulé « Covid-19 en Afrique : les défis de la reprise » rendu public ce lundi.Les conclusions de l’étude menée par la fondation du philanthrope anglo-soudanais sont sans équivoque : « Sans augmentation massive des taux de vaccination, il est illusoire de parler de reprise, ou de construction d’un avenir plus autonome ».

Or, note le rapport, au 18 novembre 2021, seuls 6,8 % de la population du continent ont été pleinement vaccinés, et cinq pays seulement seront en mesure d’atteindre l’objectif OMS de vacciner 40 % de la population fin 2021.

Partant de ce constat, la MIF estime que « la priorité absolue est donc d’augmenter au plus vite le nombre de vaccinations, en renforçant à la fois l’accès aux doses et la logistique nécessaire. »

Il faut, en parallèle et dès maintenant, se mettre en mesure d’accroître les capacités de production locale de vaccins afin de renforcer l’autonomie d’un continent aujourd’hui presqu’exclusivement dépendant de l’approvisionnement extérieur, poursuit le document.

« Dès avril dernier, nous avons souligné qu’en l’absence d’un taux adéquat de vaccination, le continent africain avait toutes les chances de devenir un parfait incubateur à variants. L’émergence d’Omicron nous rappelle que la Covid-19 demeure une crise globale, dont on ne sortira pas tant que tout le monde ne sera pas vacciné. Et pourtant nous continuons de vivre avec une inégalité démesurée dans l’accès à la vaccination qui pénalise particulièrement l’Afrique », regrette le fondateur de la MIF, Mo Ibrahim, cité dans le rapport.

Par ailleurs, la recherche pointe du doigt « le manque persistant de données fiables d’état-civil » sur le continent. Cela est « un obstacle majeur » pour l’élaboration de politiques sanitaires solides, fait-elle savoir. Selon les auteurs de l’étude, « aujourd’hui encore sur le continent, seuls 10 % des décès sont enregistrés et plus de la moitié des enfants en Afrique n’ont pas d’existence légale. »

En outre, informe la recherche, l’ampleur du reste à charge des malades, et l’insuffisance notoire de l’effort budgétaire en matière de santé publique font que pour la plupart des Africains, les soins de santé ne sont ni abordables ni accessibles. En 2021, informe-t-elle, seuls dix pays, hébergeant moins de 10% de la population du continent, sont en mesure d’offrir à leurs citoyens un accès aux soins gratuit et universel.

Selon les chercheurs, si L’Afrique a réagi rapidement et de manière relativement bien coordonnée à la Covid-19, la plupart des pays africains sont loin d’être préparés à une future pandémie. Au niveau mondial, c’est le continent le plus en retard en ce qui concerne la mise en œuvre du Règlement sanitaire international de l’OMS, font-ils savoir.

S’agissant des conséquences des mesures prises pour endiguer la circulation du virus, l’étude signale que l’impact des fermetures d’écoles a été exacerbé par l’absence d’outils d’enseignement à distance, aggravant ainsi durablement la crise de formation préexistante à la pandémie.

Si des progrès notables ont été réalisés en matière de personnel, de scolarisation et d’achèvement des études depuis 2010, la Qualité du système éducatif est l’un des 79 indicateurs de l’IIAG qui se sont le plus détériorés à l’échelle du continent, avec 30 pays en recul à cet égard, note le document.

Le rapport informe également que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par la pandémie, du fait de l’amenuisement des opportunités économiques, mais aussi d’une exposition accrue à la violence sexuelle et sexiste. Il note aussi que pour la plupart, les mesures d’atténuation mises en place par les pays africains pour faire face à la pandémie n’ont pas intégré la problématique particulière des femmes.

A en croire les chercheurs, la pandémie a enfin rétréci davantage l’espace civique et la liberté des médias sur le continent. Dans le cadre de leur réponse à la Covid-19, pas moins de 44 pays africains ont restreint au moins une pratique démocratique, la liberté des médias étant la plus mise en cause.

Sur un tout autre aspect, le rapport montre que les filets de protection sociale destinés à protéger les plus vulnérables restent marginaux. L’étroitesse des ressources fiscales qui caractérise le continent a limité à 2,4% du PIB l’enveloppe consacrée en moyenne par les gouvernements africains pour atténuer l’impact économique et social du Covid-19, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale.

La valeur moyenne africaine de l’indicateur Filets de protection sociale n’a marqué aucun progrès depuis 2010. De façon préoccupante, l’indicateur Mobilisation d’impôts et de recettes accuse même une détérioration depuis 2015.

Bien que presque tous les pays africains aient depuis 2010 amélioré leur performance pour l’indicateur Accès à l’énergie depuis 2010, l’Afrique conserve le plus faible accès à l’électricité de toutes les régions du monde.

De même, si, depuis 2010, tous les pays africains ont progressé au niveau de l’indicateur Accès au numérique, la fracture numérique actuelle reste un obstacle majeur à la réalisation du potentiel économique du continent.

Toutefois, espèrent les chercheurs, la création récente de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la plus grande zone de libre-échange au monde, est de nature à révolutionner le commerce intrarégional et réduire la dépendance excessive de l’Afrique vis-à-vis des marchés extérieurs, tant au niveau de l’offre que de la demande. Mais, relativisent-ils, la faiblesse des réseaux de transport constitue encore un obstacle majeur à l’intégration de l’économie continentale.

Variant Omicron : l’OMS invite l’Afrique à intensifier le séquençage

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite que les pays africains séquencent le génome du virus originel entre 75 et 150 échantillons par semaine afin de circonscrire le mutant Omicron.C’est une course contre la montre. Le monde est en apnée depuis la découverte, il y a une semaine, du variant Omicron en Afrique australe. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) informe que cette nouvelle souche a été détectée « dans plus de 20 pays » de la planète Terre.

Sur le continent noir, les pays touchés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Nigeria et le Ghana. L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, « concentre 62 % des cas notifiés », d’après l’OMS. L’agence spécialisée des Nations Unies renseigne qu’Omicron se caractérise par « un nombre élevé de mutations (32 en tout) dans sa protéine Spike, et des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Des zones d’ombre entourent toujours le nouveau variant. C’est pourquoi, fait savoir l’OMS, les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la Région africaine intensifient leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer s’il alimente la dernière flambée d’infections.

Les infections augmentent en Afrique australe, principalement en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela a signalé, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé, une hausse de 311 % des contaminations au cours de la semaine se terminant le 30 novembre par rapport aux sept jours précédents.

« La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention », a déclaré Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

En outre, plaide la Botswanaise, les pays doivent adapter leur riposte et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités.

À ce jour, le taux de vaccination reste très faible en Afrique avec « 102 millions de personnes » entièrement vaccinées, soit 7,5 % de la population globale. Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant fin 2021.  

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, « la combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle ».

En guise de soutien à l’Afrique, l’Organisation Mondiale de la Santé a mobilisé « 12 millions de dollars » pour financer les activités de riposte essentielles au cours des trois prochains mois, renseigne le communiqué.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Af’Sud : visite historique de Ramaphosa en Côte d’Ivoire

Cette visite de Cyril Ramaphosa en Côte d’Ivoire est la première du genre d’un président sud-africain depuis la fin de l’apartheid.« La visite d’Etat du président Ramaphosa en Côte d’Ivoire est historique et significative, car il s’agit de la première visite du genre entre les deux pays depuis l’établissement de relations diplomatiques au début des années 1990 », a déclaré la Présidence dans un communiqué.

Cette visite intervient à un moment où les deux pays consolident une liste de domaines stratégiques de coopération dans divers secteurs économiques et sociaux, a ajouté le document.

M. Ramaphosa et le président hôte Alassane Ouattara devraient présider vendredi des entretiens officiels avant la signature d’accords sur les consultations politiques, la coopération en matière de défense, la coopération agricole, le développement de la jeunesse, les technologies de l’information et de la communication, l’énergie et l’emploi.

M. Ouattara devrait remettre à M. Ramaphosa l’Ordre de la dignité de la Grand-Croix de Côte d’Ivoire et conférer au dirigeant sud-africain la citoyenneté d’honneur du district autonome d’Abidjan. M. Ramaphosa devrait également effectuer une visite du port d’Abidjan avant de s’adresser au Forum des affaires Côte d’Ivoire-Afrique du Sud.

A l’issue de la visite, les deux dirigeants et le Directeur général du géant sud-africain des télécommunications MTN devraient poser symboliquement la première pierre du nouveau siège de la société en Côte d’Ivoire.

Cette visite en Côte d’Ivoire de M. Ramaphosa fait suite à une autre visite d’Etat qu’il a effectuée au Nigeria le 30 novembre, au cours de laquelle les deux pays ont tenu la 10ème session de la Commission binationale.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.

Arrivée à Abidjan de Cyril Ramaphosa pour une visite officielle de 72h

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est arrivé mercredi à Abidjan pour une visite officielle de 72h, en début de soirée à l’aéroport d’Abidjan, où il a été accueilli par son homologue ivoirien Alassane Ouattara et des membres du gouvernement.

L’avion présidentiel sud-africain, prévu atterrir à 17h25 GMT et heure locale, s’est posé sur le tarmac à 17h45. M. Ramaphosa a été accueilli par plusieurs personnalités institutionnelles, administratives et des chefs coutumiers. 

cette visite devrait permettre notamment de raffermir la coopération des deux pays pays, entre autres, dans les domaines de l’artisanat, du tourisme et des loisirs, afin de tirer le meilleur profit du savoir-faire et des potentialités dont regorgent les deux pays.

Selon des données officielles, « les échanges globaux s’élèvent à 370,908 milliards de F CFA en 2020, contre  291,030 en 2019, soit une augmentation de 79,878 milliards de F CFA, tandis que la balance commerciale reste toujours excédentaire au profit de la Côte d’Ivoire ».

Les produits exportés par la Côte d’Ivoire sont le caoutchouc, la noix de cajou, le bois et le cacao transformés, les huiles essentielles, les produits plastiques. Le pays importe  essentiellement les biens d’équipement  et de consommation, les produits pharmaceutiques, pétroliers et chimiques, les matériaux de construction, des papiers, cartons et plastiques.

Un taux record du chômage en Afrique du Sud

Le chômage gagne du terrain dans la Nation arc-en-ciel.Le Bureau national des statistiques (StatsSA) d’Afrique du Sud déclenche l’alarme contre la progression du taux de chômage. Son enquête trimestrielle sur la population active (QLFS) pour la période juillet-septembre 2021 publiée ce mardi révèle que 34,9% de Sud-Africain sont au chômage.

Concrètement, le nombre de personnes ayant un emploi a diminué de 660.000 pour atteindre 14,3 millions de chômeurs.

Selon cette enquête, « le taux de chômage a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour atteindre 46,6 % » au cours du troisième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents.

« Entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2021, le nombre de personnes employées a diminué dans toutes les industries, à l’exception de la finance, où l’emploi a augmenté de 138.000 », a précisé la StatsSA.

L’enquête montre que la seule augmentation de l’emploi a été enregistrée dans le secteur informel, tandis que des pertes d’emploi ont été observées dans le secteur formel, les ménages privés et le secteur agricole.

« La plus forte baisse de l’emploi a été enregistrée dans le commerce (309.000), suivi par les services communautaires et sociaux (210.000), la construction et les ménages privés (65.000 chacun) », explique la source.

Zambia Airways, le nouveau décollage

La nouvelle compagnie nationale zambienne, grâce à un coup de pouce d’Ethiopian Airlines, lancera demain mercredi ses opérations commerciales.Lusaka, Ndola, Solwezi (Zambie), Afrique du Sud et Zimbabwe. C’est le plan de vol inaugural de la Zambia Airways. Elle est née des cendres de l’ancienne compagnie nationale dont les activités ont cessé en 1994.

Ethiopian Airlines, l’une des compagnies les plus dynamiques en Afrique, détient 45 % des parts de la nouvelle société alors que la Société zambienne de développement industriel à responsabilité limitée (IDC, sigle en anglais) en possède 55 %.

L’accord de création de la Zambia Airways a été signé en 2018 avec un capital social de 30 millions de dollars. « Ce partenariat stratégique s’inscrit dans le cadre de notre stratégie de hubs multiples
Vision 2025 en Afrique », a expliqué Tewolde GebreMariam, Président Directeur Général d’Ethiopian Airlines.

Grâce à cette politique, Ethiopian Airlines exploite actuellement des hubs à Lomé (Togo) avec ASKY Airlines, Malawian à Lilongwe (Malawi), Tchadia à N’Djamena (Tchad) et Ethiopian Mozambique à Maputo (Mozambique).

En outre, M. GebreMariam a affirmé que la compagnie éthiopienne « s’est engagée à mettre en œuvre son plan de croissance en collaboration avec des transporteurs africains et la nouvelle compagnie Zambia Airways servira de plaque tournante solide
offrant une connectivité aérienne nationale, régionale et éventuellement internationale pour les passagers et le fret vers les principales destinations du Moyen-Orient, Europe et Asie ».

Pour sa part, déclaré Bonaventure Mutale, président du Conseil d’administration de la Zambia Airways, a déclaré que ladite compagnie « a franchi avec succès toutes les étapes nécessaires à la reprise de ses opérations ». Dans ce plan de relance, Ethiopian Airlines a mis à la disposition de la Zambia Airways trois avions (deux Q400 et un Boeing 737-800), mais elle vise d’ici 2028 une flotte de douze appareils qui lui permettraient alors de transporter 1,9 million de passagers par an.

Foire commerciale intra-africaine : 42 milliards de dollars de retombées

Plus de 500 accords commerciaux ont été conclus durant la 2e édition de ce rendez-vous économique tenue du 15 au 21 novembre à Durban, en Afrique du Sud.Belle moisson ! Cette édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF, sigle en anglais), organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en partenariat avec l’Union africaine (UA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a établi un nouveau record.

En effet, lors de la précédente édition en 2018, la valeur totale des contrats signés était d’environ 32 milliards de dollars. Pour Benedict Oramah, Président Directeur Général d’Afreximbank, les résultats de cette année « reflètent la diversité et l’utilité des biens et services présentés, et un programme riche ».

La Foire commerciale intra-africaine réunit les communautés économiques de développement, de commerce et de l’investissement. Ce cadre favorise la conclusion d’accords qui boostent le commerce intra-régional.

À Durban, ville portuaire de l’Afrique du Sud, l’accent a notamment été mis sur la Zlecaf entrée en vigueur courant 2021. Ce marché unique est censé stimuler les échanges sur le continent.

Covid-19 : variant Omicron, la rançon de l’iniquité vaccinale

Le nouveau mutant du coronavirus, récemment découvert en Afrique du Sud, signale l’urgence de réduire la fracture vaccinale dans le monde, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Omicron. C’est le nom donné au nouveau variant de la Covid-19. Depuis son apparition fin 2019 à Wuhan, en Chine, le virus originel donne du fil à retordre à ceux qui le combattent en mutant continuellement.    

À ce jour, de nombreuses zones d’ombre entourent le nouveau variant, mais l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il constitue « un risque très élevé » pour la planète. Face à l’inconnu, certains pays ont tout simplement refermé leurs frontières en attendant d’y voir plus clair.

Pour Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, le monde aurait pu ne pas en arriver là si les mises en garde contre « l’apartheid vaccinal » avaient été prises au pied de la lettre. Dans les pays développés, il est question de 3e dose de vaccin alors que les pays du Sud sont à la traîne.

À en croire le successeur de Jacob Zuma, « l’inégalité dans l’accès aux vaccins ne coûte pas seulement des vies et des moyens de subsistance. Elle menace également les efforts mondiaux pour surmonter la pandémie ».

S’exprimant dimanche soir à la télévision, Cyril Ramaphosa a affirmé qu’il existe « une forte probabilité d’émergence de formes plus graves de variants » si la campagne de vaccination ne décolle pas dans les pays en développement.

Officiellement, le variant Omicron est aussi présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Océanie. Le monde retient son souffle.

Covid-19 en Af’Sud: découverte d’un nouveau variant

La nation arc-en-ciel annonce la découverte d’un nouveau variant de Covid-19 avec de multiples mutations a confirmé vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.En Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie dans le continent, la découverte d’un nouveau variant sème l’inquiétude. Devant la presse, M. Phaahla a déclaré qu’il pensait que le nouveau variant de Covid-19, B.1.1.529, pourrait être liée à la récente flambée épidémique dans la province de Gauteng, où le taux d’infection quotidien a dépassé les 1.000 cas. « Soyez assurés que lorsque les gens se déplaceront dans les prochaines semaines, cette (variante) sera partout », a averti M. Phaahla.

Selon le célèbre bio-informaticien du pays, Tulio de Oliveira, le variant avait également été identifiée au Botswana et à Hong Kong, sur un voyageur en provenance d’Afrique du Sud. Le variant, qui a été découvert grâce à la collaboration de laboratoires privés et du Réseau de surveillance génomique d’Afrique du Sud, présenterait un nombre élevé de mutations.

« Ce que nous voyons, c’est cette constellation très inhabituelle de mutations, des mutations multiples à travers le génome, avec plus de 30 mutations », a confié de Oliveira aux reporters. Selon M. de Oliveira, le variant Delta, qui était responsable de la troisième vague mortelle, ne comptait que deux mutations, tandis que le variant Beta en comptait trois. « C’est inquiétant pour les prévisions d’évasion du système immunitaire et de transmissibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que le nouveau variant pourrait déjà être présent dans la plupart des neuf provinces d’Afrique du Sud.

Bien que la signification de ce variant soit encore incertaine, M. de Oliveira et son équipe devraient rencontrer des représentants de l’Organisation mondiale de la santé vendredi pour lui trouver un nom. « Il est très important de comprendre que, même si le variante a été détecté ici, cela ne signifie pas qu’elle est originaire d’Afrique du Sud », a-t-il conclu.

Afrique du Sud : Mxolisi Kaunda réélu maire de Durban

Le membre du Congrès national africain (ANC, sigle en anglais) a récolté 113 voix contre 104 pour son adversaire Nicole Graham lors du vote du Conseil municipal.Durban, la ville portuaire de l’océan Indien, reste dans l’escarcelle du Congrès national africain (ANC, sigle en anglais). Mxolisi Kaunda, le candidat du parti au pouvoir, s’est imposé, hier mercredi, devant Nicole Graham de l’Alliance démocratique (DA, sigle en anglais).

La victoire de Durban est une bouffée d’oxygène pour l’ANC qui a notamment perdu le contrôle de Pretoria et Johannesburg. Selon le président Cyril Ramaphosa, ces revers électoraux sont « une grande leçon », non sans inviter son parti à tirer les enseignements du « message clair » envoyé par le peuple.

Pour gagner à Durban, l’ANC a bénéficié du soutien de Philani « PG » Mavundla de l’Abantu Batho Congress (ABC). En contrepartie, ce dernier siège au Comité exécutif de la municipalité de Durban.

Afrique du Sud : la police en croisade contre les violences faites aux femmes

Cassel Mathale, vice-ministre sud-africaine de la Police, a promis de lutter sans répit contre les violences basées sur le genre.Ce 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, marque également le début de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

Dans le cadre de cet événement international annuel, la Police sud-africaine entend combattre les violences sexistes et sexuelles durant les 365 jours de l’année. Cassel Mathale, la vice-ministre de la Police, a invité « toutes les provinces à élaborer des plans » de riposte permanente contre ces types de violence.

Le Zimbabwe porté à la tête des producteurs africains de diamants

Durant sa présidence, le pays d’Emmerson Mnangagwa compte encourager le partage d’informations entre les Etats membres et œuvrer à la mise en œuvre de stratégies visant à améliorer l’industrie du diamant en Afrique.À l’issue d’élections organisées la semaine dernière, le Zimbabwe assure désormais la présidence tournante de l’Association africaine des producteurs de diamants (Adpa). Mardi soir, Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information, a affirmé que ce mandat sera mis à profit pour faire entendre la voix de l’Afrique au plan international.

L’Adpa, créée en novembre 2006, regroupe 13 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Cameroun, Centrafrique, Congo, Ghana, Guinée, Namibie, Sierra Leone, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.

Cette branche du Conseil africain du diamant, organe suprême de gouvernance du diamant en Afrique, s’emploie à renforcer l’influence des pays africains producteurs de diamants sur le marché mondial à travers des politiques qui favorisent la génération davantage de bénéfices de l’extraction de la pierre précieuse.

Afrique du Sud : Pfizer pour l’injection d’une dose de rappel

La firme pharmaceutique américaine sollicite auprès du gouvernement sud-africain l’autorisation d’une troisième dose de son vaccin.L’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (Sahpra) a déclaré ce mardi que Pfizer pousse pour la dose de rappel. Pour convaincre les autorités sud-africaines, le groupe pharmaceutique a mené un essai clinique de phase 3 « avec plus de 10.000 participants » et les résultats « ont montré que la troisième dose était sûre et efficace ».

Toutefois, la Sahpra compte effectuer sa propre évaluation sur la sécurité et l’efficacité de la troisième dose destinée aux adultes. De l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la troisième prise d’un vaccin est nécessaire quand « l’immunité tombe en dessous d’un seuil où la restauration de l’efficacité du vaccin est indispensable ».

Dans un passé récent, l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé a approuvé l’administration d’une deuxième dose du vaccin Johnson & Johnson à tous les travailleurs du secteur de la santé qui en avaient déjà reçu une.

Selon les dernières données du ministère sud-africain de la Santé, quelque 81.840 doses de Johnson & Johnson ont été administrées au personnel de santé.

Afrique : la Zlecaf pour briser les chaînes de la dépendance économique

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), entrée en vigueur cette année, est perçue par les dirigeants africains comme « une voie royale vers un label prestigieux made in Africa ».Produire ce dont on a besoin. La 2e édition de la Foire commerciale intra-africaine, qui se tient du 15 au 21 novembre à Durban, en Afrique du Sud, fournit un cadre de réflexion pour l’atteinte de cet objectif.

De l’avis de Cyril Ramaphosa, le chef de l’Etat sud-africain, il est temps que le continent noir prenne « des mesures concrètes pour écrire sa propre histoire de réussite économique ». Cela passe, a-t-il dit, par l’équilibrage des relations commerciales entre l’Afrique et le reste du monde qui sont actuellement « faussées ».

Au cours de la prochaine décennie, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) donnera « la possibilité à l’Afrique d’accroître ses revenus de plusieurs milliards de dollars » selon la Banque africaine de développement (Bad).

Benedict Oramah, le Directeur Général d’Afreximbank, a affirmé que le scepticisme qui entoure cette initiative ne se justifie pas parce que « nous disposons d’un Secrétariat de la Zlecaf fort et dynamique, doté des connaissances et de l’énergie nécessaires pour mener à bien son programme ». 

Le processus vers l’intégration des marchés peut être long et difficile mais Wamkele Mene, le Secrétaire général de la Zlecaf, a appelé « les Africains à retrousser les manches afin de travailler dur et faire en sorte de surmonter tous les obstacles ».

Poursuivant, le Sud-Africain a fait part de son « optimiste quant aux perspectives pour l’avenir de notre continent au vu des toutes premières mesures prises pour relever les défis de la fragmentation du marché ».

Fervent partisan de la Zlecaf, Akinwumi Ayodeji Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré qu’avec la pandémie de Covid-19, « la nécessité de stimuler le commerce intra-régional n’a jamais été aussi grande. Ensemble, il n’y a pas de limites à ce que nous pouvons réaliser ». 

La Foire commerciale intra-africaine est organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en partenariat avec l’Union africaine (UA) et le Secrétariat de la Zlecaf.

Elle rassemble les communautés économiques de développement, de commerce et de l’investissement pour négocier des accords et convenir des mesures à prendre pour promouvoir le commerce intra-régional.

« Lors de l’édition 2018, environ 32 milliards de dollars d’accords ont été conclus dont près de 25 milliards de dollars ont déjà été mis en œuvre et 2,5 milliards de dollars sont en cours de traitement », renseigne la Bad. La 3e édition de la Foire commerciale intra-africaine est prévue en 2023 en Côte d’Ivoire.