Mozambique : la SADC va envoyer des troupes à Cabo Delgado

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer des troupes pour contenir l’État islamique qui opère dans le nord du Mozambique.À l’issue d’un sommet extraordinaire de ses dirigeants, qui s’est tenu mercredi dans la capitale mozambicaine Maputo, la SADC a approuvé une proposition de son organe chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité visant à stationner une force d’intervention dans la province mozambicaine troublée de Cabo Delgado.

« Le sommet a approuvé les recommandations du rapport du président de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, ainsi que le mandat de la mission de la force en attente de la SADC en République du Mozambique, qui sera déployée pour aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent à Cabo Delgado », a déclaré le bloc régional dans un communiqué publié après le sommet.

Il n’a toutefois pas révélé les détails de la mission de la force d’intervention proposée et sur le moment où les troupes seraient déployées.

La décision de déployer une force d’intervention régionale fait suite à une récente recrudescence des attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec l’organisation somalienne qui porte un nom similaire et est affiliée à Al-Qaeda.

Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, aurait jusqu’à présent résisté à l’idée d’une véritable force d’intervention régionale, préférant que son gouvernement gère seul certains aspects de la réponse pour des raisons de souveraineté.

La SADC a appelé ses États membres, en collaboration avec les agences humanitaires, à continuer à apporter leur soutien à la population touchée par les attaques terroristes à Cabo Delgado, y compris aux plus de 700.000 personnes déplacées internes.

Lancement de directives africaines sur l’assainissement

Le Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW) vient de lancer des Directives africaines pour l’élaboration de politiques d’assainissement (ASPG).Ces directives ont été élaborées en collaboration avec les États membres et bien d’autres partenaires œuvrant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elles indiquent les étapes à suivre ou à mettre à jour dans l’élaboration d’une nouvelle politique d’assainissement, de même que les exigences requises pour une politique d’assainissement complète.

Prenant la parole lors de la cérémonie de lancement, le président de l’AMCOW, par ailleurs ministre namibien en charge de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réforme foncière, Carl Gustav Schlettwein, a indiqué que son pays s’était engagé à créer une politique d’assainissement autonome sur la base des directives de l’ASPG.

« Mon gouvernement entend prendre des dispositions pour permettre à notre pays la Namibie d’élaborer une politique d’assainissement autonome sur la base de la politique relative à l’approvisionnement en eau et à l’assainissement de 2008 », a dit Schlettwein.

Il a ajouté que « la Namibie sera l’un des premiers pays à bénéficier de l’ASPG. Je demande instamment à tous les pays de profiter de ces directives pour une politique africaine en matière d’assainissement. »

L’ASPG a été conçue en 2017 après qu’un appui initial à l’élaboration d’une politique en matière d’assainissement dans quatre pays a révélé que d’énormes efforts devaient être consentis pour un appui individuel par pays.

L’AMCOW a ensuite mené une analyse plus approfondie des politiques et stratégies nationales d’assainissement dans 26 pays en 2019.

Les résultats de cette évaluation ont indiqué qu’aucun de ses 26 pays membres ne disposait de politiques d’assainissement répondant de manière adéquate aux exigences fondamentales d’un environnement favorable à l’assainissement nécessaire, visant à rendre active l’amélioration.

L’évaluation a notamment révélé que cinq ans après le début de l’ère des Objectifs de Développement Durable (ODD), près de 61% des politiques étaient encore axées sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

« Cette situation a fait naître le besoin d’élaborer des directives stratégiques, répondant aux normes en matière d’assainissement afin de soutenir l’élaboration, l’examen et la révision des politiques », a déclaré le Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda.

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), appris APA mercredi.Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.

TE/APA

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La Tanzanie refoule près de 10.000 réfugiés mozambicains

Les réfugiés mozambicains fuient l’instabilité dans le nord de leur pays, rapporte l’Organisation des Nations Unie.Dans une mise à jour de la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado, la plus septentrionale du Mozambique, le Bureau de l’ONU a déclaré que de nombreuses personnes touchées par l’insurrection ont tenté de demander l’asile en Tanzanie, « mais sont systématiquement renvoyées de force au Mozambique ». 

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, près de 10.000 personnes ont été rapatriées après être entrées en Tanzanie cette année, la moitié d’entre elles depuis le mois de mai », a indiqué l’OCHA.

Environ 70.000 Mozambicains, indique OCHA, ont été contraints de quitter leur foyer depuis le 24 mars dernier, date à laquelle des insurgés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma.

Selon l’agence onusienne, les organisations humanitaires ont intensifié leurs réponses à la crise, mais que celle-ci « ne correspond pas aux besoins en raison de l’insécurité, des difficultés d’accès et du manque de financement ».

« Les agences d’aide au Mozambique n’ont reçu qu’environ 11% des 254 millions de dollars américains nécessaires pour aider et protéger 1,1 million de personnes dans les régions de Cabo Delgado, Niassa et Nampula », poursuit-elle, demandant des fonds supplémentaires pour répondre aux besoins de la population toujours croissante de personnes déplacées au Mozambique.

Af’Sud/Covid-19: reprise de la vaccination avec Johnson & Johnson

L’administration du vaccin Johnson & Johnson sera bientôt reprise en Afrique du Sud, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Le mois dernier, Pretoria a dû jeter deux millions de doses des 31 millions de vaccins fabriqués aux États-Unis qu’elle avait commandés à Johnson & Johnson, après avoir découvert que les vaccins avaient été contaminés dans son usine américaine de Baltimore avant d’être expédiés en Afrique du Sud.

S’exprimant lors de la séance d’ouverture du Forum économique virtuel du Qatar, lundi soir, M. Ramaphosa a déclaré que son pays poursuivrait son programme de vaccination en utilisant le vaccin unidose Johnson & Johnson.

« Dans l’état actuel des choses, le problème de la contamination a une incidence négative sur le déploiement du vaccin. Nous étions censés recevoir un certain nombre de vaccins, mais cette contamination a retardé les choses », a dit le président sud-africain.

Il a ajouté : « Mais nous sommes plutôt satisfaits que Johnson & Johnson ait accepté de remplacer les deux millions de vaccins que nous aurions dû recevoir, ceux qui ont dû être détruits ».

Le dirigeant sud-africain a estimé que la campagne de vaccination « se remettra en marche et, espérons-le, beaucoup plus rapidement ».

L’Afrique du Sud utilisait un autre vaccin à double dose de fabrication américaine, Pfizer, pour vacciner 40 millions de personnes afin d’atteindre une immunité collective parmi les 59 millions d’habitants du pays, qui subit une troisième vague de la pandémie de Covid-19.

Malgré le retard pris dans le programme de déploiement, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’exercice de vaccination rattraperait bientôt son retard, avec la vaccination de 250.000 personnes par jour, contre 100.000 à 150.000 par jour actuellement.

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Le Zimbabwe pour une fonction publique réactive

Le Zimbabwe est prêt à mettre en œuvre une fonction publique réactive, selon le vice-président, Constantino Chiwenga.M. Chiwenga a affirmé qu’une « fonction publique robuste et réactive est un rouage essentiel dans la réalisation des idéaux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Il s’exprimait lors de l’ouverture officielle de la 8e conférence annuelle de la Journée africaine de la fonction publique (APSD) qui se déroule dans la station balnéaire de Victoria Falls.

« Nous devons être nos propres champions et nous efforcer d’améliorer la vie de nos concitoyens », a déclaré M. Chiwenga.

La 8e édition de l’APSD se tient sous le thème : « Construire l’Afrique que nous voulons en adoptant une culture éthique qui sous-tend un leadership motivé dans un contexte de crise ».

L’Agenda 2063 de l’UA aspire à une Afrique unie et prospère qui sera l’un des principaux acteurs mondiaux d’ici 2063.

Les ministres chargés du travail et des affaires publiques et de la fonction publique dans les 55 États membres de l’UA participent à la conférence.

Neuf pays sont physiquement représentés à la conférence, les autres suivant les débats de manière virtuelle, conformément aux restrictions dues à la pandémie de Covid-19.

Les ministres discutent de l’état de la fonction publique du continent, des questions de gouvernance, des meilleures pratiques et des moyens innovants d’améliorer l’efficacité de la fonction publique, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le programme APSD est également observé dans plusieurs pays sous la forme d’un programme d’une semaine, du 21 au 25 juin, comprenant diverses activités.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire des jeunes

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Covid-19 : des entrepreneurs africains en concours d’innovations

Le département d’État américain et l’organisation internationale à but non lucratif, Pact, ont réuni, durant trois jours, 120 jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest afin de développer leurs solutions innovantes pour répondre aux défis liés à la Covid-19.Les deux partenaires misent sur la créativité de la jeunesse africaine pour venir à bout de la pandémie sur le continent. Durant 72 heures, ils ont convié des jeunes entrepreneurs africains à une réunion d’échange et de partage d’idées. Objectif : mettre leurs inventions au service de la lutte contre le coronavirus.

L’événement fait partie d’AfrIdea, un programme en cours, qui déverrouille le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux, et des développeurs ouest-africains, financé par le département d’État et mis en œuvre par Pact, informe un communiqué parvenu lundi à APA.

Par le biais de ce concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement de suivi, souligne la note, AfrIdea compte activer un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de la Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal, et du Togo pour relever les défis locaux.

Pour le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « la meilleure façon de préparer les communautés pour les défis majeurs comme la pandémie est de construire la résilience, d’élargir les opportunités, de renforcer les voix locales des leaders émergents d’avant crise, et en garantissant que les innovations technologiques et les autres outils essentiels répondent aux besoins de ces mêmes communautés, pas seulement les personnes aisées et bien-connectées. »

À la fin de l’évènement, 12 groupes (trois de chaque pays) ont présenté leurs solutions innovantes à un panel de juges et 4 équipes de chaque pays ont été déclarées gagnantes. Les gagnants bénéficieront d’un coaching de six mois dans les incubateurs de leurs pays respectifs.

Après cette étape, 40 participants seront invités à demander un financement de démarrage pouvant atteindre 10.000 dollars pour chaque pays, et ils bénéficieront de six mois de conseils pour soutenir la phase pilote de leur entreprise.

« Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’idées merveilleuses et j’ai été encouragé par la passion et la motivation des centaines d’innovateurs », a dit l’agent principal de l’innovation et directrice de ce projet pour Pact, Taylor Cruz Mwila.

Zambie : Kaunda, héros de la libération de l’Afrique australe

Kenneth Kaunda, l’ex-président zambien, était le dernier d’une génération de dirigeants africains qui ont lutté pour la libération politique.M. Kaunda, décédé jeudi à l’âge de 97 ans dans la capitale Lusaka, a dirigé la Zambie de 1964 à 1991, date à laquelle il a gracieusement cédé le pouvoir au leader de l’opposition d’alors, Frederick Chiluba, qui avait remporté l’élection présidentielle.

Alors que les messages de condoléances affluaient après sa disparition, l’attention a été attirée sur la contribution de Kenneth Kaunda à la libération de l’Afrique australe.

Affectueusement connu sous le nom de KK, Kaunda a contribué à aider des pays comme le Zimbabwe, la Namibie et l’Afrique du Sud à arracher leur indépendance vis-à-vis du pouvoir minoritaire.

A Pretoria, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rendu hommage à l’engagement sans faille de Kaunda en faveur de la disparition du système d’apartheid.

« Inébranlable contre les intimidations de l’Etat d’apartheid, il avait offert Lusaka comme siège du Congrès national africain (ANC) en exil », a déclaré M. Ramaphosa.

Kaunda a risqué la sécurité de son propre peuple en offrant un refuge aux cadres de l’ANC dans les années 1980, Lusaka étant la cible de bombardements du régime sud-africain de l’apartheid.

« Il s’est tenu aux côtés du peuple sud-africain au moment où nous en avions le plus besoin et il était constant dans son désir de réaliser notre liberté », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a décrété un deuil de dix jours en mémoire du défunt dirigeant zambien.

Le président namibien, Hage Geingob, a décrit Kaunda comme un « géant » généreux et affable qui a consacré la majeure partie de sa vie à l’avènement de la liberté en Afrique australe.

« Les Africains en général, et les Namibiens en particulier, lui seront éternellement reconnaissants pour sa contribution exceptionnelle à notre liberté », a déclaré M. Geingob.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a décrit Kaunda comme un « combattant de la liberté, un homme d’Etat, un visionnaire et une icône de la lutte pour la libération ».

« Il incarnait le véritable sens du panafricanisme, mettant son propre pays, la Zambie, en grand danger, afin d’offrir un abri sûr aux mouvements de libération de l’Afrique australe, ainsi qu’à ses peuples », a déclaré M. Mahamat.

L’effusion de chagrin est également venue de l’extérieur de l’Afrique, avec le leader américain des droits civiques, le révérend Jesse Jackson, qui a déclaré que le continent s’est appauvri suite à la perte du défunt leader zambien.

« La Zambie et l’Afrique ont perdu un champion de la liberté et j’ai perdu un véritable ami en la personne de l’ancien président Kenneth Kaunda », a déclaré M. Jackson.

Fervent partisan de l’intégration et de la coopération régionales, M. Kaunda s’était fait le champion de la création de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en avril 1980, aux côtés de l’ancien président tanzanien Julius Nyerere, du président fondateur du Botswana Sir Seretse Khama, de l’ancien président du Mozambique Samora Machel et de l’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe.

Il a accueilli le sommet inaugural de la SADC qui avait eu lieu au Centre de conférence de Mulungushi à Lusaka.

Kaunda est né à Lubwa Mission, dans la province de Chinsali, en avril 1924. Il était le plus jeune des huit enfants de ses parents enseignants.

Il était lui aussi enseignant de formation avant de rejoindre le Congrès national africain de Rhodésie du Nord (actuelle Zambie) en 1951.

Il avait fondé le Zambian African National Congress en 1959, mais le parti a été interdit et avait refait surface quelques années plus tard sous le nom d’United National Independence Party.

Kaunda est devenu le premier président de la Zambie après l’indépendance en 1964, à la suite d’une victoire écrasante aux élections organisées cette année-là.

Il est resté au pouvoir pendant 27 ans avant de perdre les élections multipartites de 1991, remportées par Chiluba du Mouvement pour la démocratie multipartite.

Il a consacré ses dernières années à la lutte contre le Vih/Sida, une maladie dont il a dit publiquement qu’elle avait emporté l’un de ses fils.

Zambie : la mort de Kenneth Kaunda endeuille l’Afrique

De nombreuses personnalités du continent noir ont, comme il se doit, salué la mémoire du tout premier président zambien décédé jeudi à l’âge de 97 ans.La faucheuse a frappé de plein fouet la Zambie. L’ancien protectorat britannique a perdu, ce 17 juin, le père de l’indépendance acquise en octobre 1964. L’actuel chef de l’Etat, Edgar Lungu, dit avoir ressenti « un profond regret et une grande tristesse » en confirmant dans un communiqué la mauvaise nouvelle à ses compatriotes.

La présidence de la République a précisé que Kenneth Kaunda s’est « paisiblement  » éteint à 14h 30 (12h 30 GMT) au Centre médical Maina Soko de Lusaka où il était admis pour soigner une pneumonie.

Pour honorer la mémoire de l’illustre disparu, le président zambien a décrété un deuil national de 21 jours sur l’ensemble du territoire national. « Durant cette période, toutes les activités de réjouissance sont suspendues avec effet immédiat et les drapeaux en berne », a souligné le document signé par Simon Miti, le Secrétaire Général du gouvernement.

En outre, la même source a indiqué qu’elle fournira au public « les détails du programme défini pour les funérailles et l’enterrement » conformément aux directives pour la lutte contre la Covid-19 du ministère de la Santé.

Kenneth Kaunda, surnommé « KK », a dirigé l’ancienne Rhodésie du Nord jusqu’en 1991. Le « Gandhi africain » a donc présidé aux destinées de ce pays de l’Afrique australe pendant vingt-sept ans.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a considéré la disparition du socialiste comme une « perte indescriptible ». Le Tchadien n’a pas manqué de rappeler que le défunt est « l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) », ancêtre de l’UA.

A en croire Paul Kagamé, l’ « engagement » de Kenneth Kaunda « pour la libération de l’Afrique ne sera jamais oublié ». Le président rwandais estime aussi que « son leadership sur le continent et l’héritage du panafricanisme vivront pour les générations à venir ».

« Profondément attristée », Samia Suluhu, la présidente de la Tanzanie, a abondé dans le même sens. De son côté, Yoweri Museveni, le chef de l’Etat ougandais pleure son « aîné ». Mzee, le sage comme il l’appelait affectueusement en swahili, avait encore selon lui un « cerveau vif ».

Pour Winnie Byanyima, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, « le soleil s’est couché sur un grand et bon homme » ayant « combattu et libéré l’Afrique de la domination coloniale ». Boris Johnson, le Premier ministre du Royaume-Uni, a, quant à lui, présenté ses « sincères condoléances au peuple zambien en ces moments difficiles ».

Décès du premier président de la Zambie

Kenneth Kaunda est décédé ce jeudi 17 juin 2021, quelques jours après son admission à l’hôpital pour une pneumonie.Le principal leader de l’opposition zambienne, Hakainde Hichilema, a annoncé la nouvelle du décès de Kaunda, en écrivant sur Twitter que l’ancien président « est décédé paisiblement à Lusaka aujourd’hui après une courte maladie ».

« Nous avons appris avec une profonde tristesse, le décès du premier président de la Zambie et notre père fondateur, le Dr Kenneth David Buchizya Kaunda », a poursuivi Hichilema.

Kenneth Kaunda était soigné pour une pneumonie dans un hôpital militaire Maina Soko de la capitale, Lusaka, avait indiqué son Cabinet en début de semaine.

Né le 28 avril 1924, M. Kaunda a dirigé la Zambie de l’indépendance, en 1964, à 1991.

Covid-19 : la Zambie prend de nouvelles mesures

Les écoles zambiennes sont fermées suite à la hausse des cas de Covid-19.Ce pays d’Afrique australe a aussi renforcé les conditions d’exploitation des établissements touristiques et des rassemblements sociaux pour contenir la propagation du Covid-19.

« Au cours des deux prochaines semaines, des inspections seront menées par les ministères de la Santé et de la Gestion et de l’atténuation des catastrophes afin d’éclairer la prise de décision », a déclaré le secrétaire du Cabinet présidentiel, Simon Miti, aux journalistes.

Selon lui, la décision de fermer les écoles a été prise pour protéger la vie des enseignants et des élèves au moment où les cas de Covid-19 ont augmenté de manière exponentielle ces dernières semaines.

Le pays a enregistré 3026 nouveaux cas et 48 décès au cours des dernières 24 heures, selon les informations du ministère de la Santé.

Ces nouveaux cas portent le nombre cumulé d’infections au Covid-19 à 118.850 et 1492 décès.

Le Dr Miti a en outre demandé aux établissements d’enseignement supérieur de proposer des sessions en ligne pour le mois à venir, sous réserve de révision.

Il a indiqué que les églises et les mosquées seraient désormais autorisées à deux services d’une durée d’une heure chacune par semaine, tandis que les bars, les boîtes de nuit et les casinos ne fonctionneraient que de 18 heures (16 heures GMT) à 22 heures entre le vendredi et le dimanche.

Le nombre de personnes autorisées à assister à des funérailles, des mariages et d’autres cérémonies familiales est désormais limité à un maximum de 50, et certains de ces rassemblements doivent être approuvés par les autorités.

Af’Sud: un diplomate épinglé pour commerce illicite d’alcool

Un diplomate basé en Afrique du Sud, dont l’identité et le pays ont été tenus secrets, a dépensé 2,4 millions de dollars américains en trois mois dans une vente illégale d’alcool, a révélé mardi un haut responsable.Selon le porte-parole du ministère des Relations internationales et de la Coopération, Clayson Monyela, les enquêtes que mène le gouvernement sud-africain sur le scandale ont révélé que certains des diplomates qui ont abusé de leurs privilèges ont vendu l’alcool au public en installant des bars remplis qui ne paient pas les taxes.

La semaine dernière, un certain nombre de diplomates de plusieurs pays, dont le Malawi et le Lesotho, ont été déclarés persona non grata et se sont vu accorder 72 heures pour quitter l’Afrique du Sud pour avoir prétendument fait du commerce d’alcool hors-taxes.

Monyela a déclaré que l’enquête en cours sur le scandale a révélé que certains de ces diplomates auraient dirigé leurs propres bars en raison de l’abondance d’alcool qu’ils ont accumulé en abusant de leur statut de franchise pour acheter des fournitures d’alcool.

« Dans un cas, il y a un diplomate en particulier qui a dépensé environ 2,4 millions de dollars en trois mois en alcool hors taxes », a déclaré Monyela.

S’appuyant sur les calculs effectués par le South African Revenue Service (fisc), il a souligné que le pays perdait 6,7 millions de dollars US par mois » à cause du commerce illicite d’alcool.

Une entreprise chinoise rachète une cimenterie en Zambie

La société chinoise Huaxin Cement a déclaré qu’elle va dépenser 160 millions de dollars américains pour acquérir des cimenteries en Zambie et au Malawi.Elle déboursera 150 millions de dollars pour l’acquisition de 75% du capital de Lafarge Cement Zambia, ainsi que 10 millions de dollars pour le rachat de Pan African Cement au Malawi.

Lafarge est l’un des plus grands producteurs de ciment en Zambie, où il exploite deux cimenteries intégrées, avec une capacité de production combinée de 1,5 million de tonnes par an.

Pan African Cement exploite une usine de broyage à Blantyre, la capitale commerciale du Malawi.

Si elles sont approuvées, ces transactions permettront à Huaxin d’accroître sa présence en Afrique, après la récente acquisition de Maweni Limestone Limited en Tanzanie.

Grippe aviaire : le Botswana interdit les volailles sud-africaines

Le Botswana a interdit les importations de volailles vivantes et de produits associés en provenance d’Afrique du Sud suite à la propagation d’une épidémie de grippe aviaire.Le directeur par intérim des Services vétérinaires, Letlhogile Garabile, a déclaré que le Botswana avait renforcé les mesures visant à atténuer le risque d’une éventuelle propagation de la grippe aviaire hautement pathogène, qui a été détectée dans des exploitations commerciales de plusieurs provinces sud-africaines.

« L’importation de volailles vivantes et de leurs produits frais en provenance de la République d’Afrique du Sud est interdite avec effet immédiat jusqu’à nouvel ordre », a déclaré M. Garabile dans un communiqué.

Il a ajouté que tous les permis d’importation délivrés précédemment pour l’importation de volailles vivantes et de leurs produits frais en provenance d’Afrique du Sud ont été annulés jusqu’à nouvel ordre.

« Les mouvements de volailles vivantes provenant d’autres pays et transitant par la République d’Afrique du Sud dans des conteneurs scellés est autorisé avec un permis », a précisé le responsable.

La grippe aviaire avait touché  la province de Gauteng, mais elle se serait maintenant propagée à d’autres régions d’Afrique du Sud.

Zambie : le président Lungu victime d’un malaise

Le président zambien Edgar Lungu a fait un malaise dans la capitale Lusaka lors des commémorations de la Journée des forces de défense, dimanche.Le Secrétaire du Cabinet, Simon Miti, a confirmé l’incident mais a assuré au public et à la communauté internationale que Lungu est en bonne santé « et continuera à remplir ses fonctions ».

« Le président Edgar Chagwa Lungu a été pris d’un soudain vertige cet après-midi alors qu’il participait à la 45e cérémonie de commémoration et d’investiture des Forces de défense », a déclaré Miti dans un communiqué.

« Le président souhaite assurer au grand public, à tous les citoyens concernés et à la communauté internationale qu’il se porte bien et qu’il a continué à remplir ses fonctions de chef d’État, de gouvernement et de commandant en chef des forces de défense », ajoute le communiqué.

Edgar Lungu (65 ans), brigue un nouveau mandat lors de la présidentielle du 12 août. Il est au pouvoir depuis janvier 2015 après avoir remplacé le défunt président Michael Sata, décédé en octobre 2014.

Zambie : Edgar Lungu autorisé à briguer un 3è mandat

La Cour constitutionnelle Zambienne a autorisé, ce vendredi, le président sortant, Edgar Lungu, à briguer un troisième mandat.Le chef de l’Etat de Zambie peut alors pousser un ouf de soulagement. Il pourra prendre part à la l’élection présidentielle du 12 août prochain.

La Cour a rejeté une demande de la Legal Resources Foundation de l’Historien Sishuwa Sishuwa, et de la Chapter One Foundation, qui souhaitaient la disqualification de Lungu pour un nouveau mandat, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats légaux.

« La candidature de Lungu est valide et il a le droit de se présenter aux élections du 12 août 2021 », a déclaré le tribunal.

Les trois requérants avaient demandé à la Cour d’ordonner que la candidature de Lungu comme candidat du Front patriotique aux élections générales du 12 août soit invalidée, après que ce dernier a prêté serment deux fois en tant que président.

Selon les pétitionnaires, M. Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président, Michael Sata décédé en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a occupé les fonctions de ministre de la Justice et de ministre de la Défense sous Michael Sata et a été choisi comme candidat du PF pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015 qui devait déterminer le mandat du défunt chef de l’Etat.

Les avocats de Lungu ont toutefois soutenu que la période d’un an que le dirigeant zambien a servi en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constituait pas un mandat.

C’est la troisième fois en un an que l’éligibilité de Lungu pour un autre mandat est remise en question. Le tribunal s’est prononcé en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Sommet du G7 : qu’est-ce que l’Afrique y gagne ?

Alors que les dirigeants du G7 se réunissent dans la station balnéaire de Cornwall en Grande Bretagne pour discuter de questions d’intérêt commun, l’Afrique y trouvera-t-elle son compte ?Cette rencontre des dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Canada, des États-Unis et du Japon est le premier sous format présentiel depuis que la pandémie de coronavirus a frappé le monde en 2020.

Se déroulant du 11 au 13 juin 2021, le sommet a pour ordre du jour déclaré le renforcement du commerce libre et équitable, l’établissement de relations économiques et le partage des nouvelles technologies.

Comme les précédents sommets du G7 tenus depuis les années 1970, celui-ci verra également un groupe restreint de dirigeants, dont l’Afrique, invités à forger des partenariats commerciaux et d’aide avec ces nations prospères.

Les précédents sommets du G7 s’étaient engagés à améliorer le commerce avec l’Afrique, à enrayer le Sida, à lutter contre la famine, à inverser le changement climatique et à aider à instaurer la paix et la stabilité dans les zones de conflits du continent.

Bien que ces questions soient toujours d’actualité dans certaines régions du continent, le groupe des nations industrialisées du G7 a une préoccupation apparemment plus urgente.

Le sommet de cette année se déroule dans le contexte d’une campagne mondiale visant à garantir l’égalité d’accès aux vaccins contre le Covid-19 pour tout le monde.

Plus de la moitié des pays pauvres du monde ayant besoin de vaccins se trouvent en Afrique, c’est pourquoi le sommet présente un intérêt majeur pour le continent.

Le président de la plus grande économie du continent, Cyril Ramaphosa est parmi les invités des nations non membres.

« L’Afrique occuperait certainement une place importante dans sommet qui permettra sans nul doute de se pencher sur le Covcid-19 », déclare un observateur local sud-africain.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a préparé le terrain pour l’ordre du jour du sommet en promettant un don de 100 millions de vaccins à l’Afrique et à d’autres pays pauvres d’ici 2022.

Ce geste a été suivi par le président américain, Joe Biden, qui a déclaré que son pays fournirait 500 millions de doses de vaccins Pfizer à 92 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Tous ces pays utiliseraient le programme Covax, qui est un effort mondial visant à fournir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 aux nations pauvres du monde.

Selon le bruit qui court autour du G7, ces pays riches pourraient se mettre au défi de se fixer un objectif d’au moins un milliard de doses de vaccin anti Covid-19 d’ici à 2022 comme contribution aux efforts visant à lutter contre la pandémie.

Cependant, le commerce serait également un élément important de la conversation et l’influence croissante de l’Afrique en tant que région commerciale.

Elle possède certaines des ressources les plus convoitées de la planète et la population la plus jeune du monde, ce qui rend son implication impérative.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est l’un des plus grands blocs commerciaux du monde avec une population de 1,3 milliard d’habitants.

Le Malawi signe un accord commercial avec le Soudan du Sud

L’accord, signé hier jeudi, vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.Le ministre du Commerce du Malawi, Sosten Gwengwe, a déclaré que le Soudan du Sud « porte beaucoup de nos espoirs pour une croissance rapide des relations commerciales et d’investissement dans un large éventail de domaines ».

Il a révélé que le Malawi exporte au moins 1,2 million de tonnes de maïs au Soudan du Sud, tandis qu’il importe du pétrole de ce pays d’Afrique orientale.

« La réunion conjointe d’aujourd’hui est la première étape de la réalisation de notre vision commune visant à apporter la prospérité à nos peuples par le biais du commerce », a dit M. Gwengwe.

Il a ajouté que les deux pays n’importeraient ou n’exporteraient que ce que l’un ou l’autre ne produit pas.

Génocide namibien : l’Onu saisit suite au rejet de Berlin des demandes de réparations

Des activistes namibiens ont adressé une pétition aux Nations unies concernant l’offre jugée « condescendante » du gouvernement allemand d’indemniser les victimes du génocide perpétré de 1904 à 1908 dans ce pays d’Afrique du Sud-ouest.Le mois dernier, le gouvernement allemand s’est engagé à verser 1,1 milliard d’euros au cours des 30 prochaines années pour indemniser les victimes du génocide Nama-Herero de 1904-1908 en finançant des projets sociaux au profit des descendants des survivants.

Dans le cadre de cet accord, Berlin financerait des projets d’infrastructure, de soins de santé et de formation en Namibie en guise d’excuses pour le génocide perpétré sous l’occupation Allemagne.

L’offre a toutefois été rejetée par les tribus Nama et Herero, qui l’ont jugée inadéquate, ce qui a poussé le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, à préciser cette semaine que l’accord paraphé avec le gouvernement namibien ne prévoit pas de réparations, mais une aide au développement.

Cela a incité des activistes Nama et Herero, menés par le politicien Kazenambo Kazenambo, à demander jeudi à l’Onu d’intervenir dans cette affaire, accusant les autorités allemandes d’avoir prétendument fait preuve de « cachoterie » tout au long des négociations avec la Namibie.

« Au lieu de faire face et d’engager avec les descendants du génocide, l’Allemagne a choisi de travailler avec le gouvernement en violation flagrante de la charte des Nations unies sur les droits de l’homme », a déclaré Kazenambo, ajoutant que l’offre allemande constitue un mépris flagrant des droits de l’homme du peuple namibien et porte atteinte à la vie des personnes qui ont été tuées.

« L’accord actuel n’apportera pas de conclusion ni de justice réparatrice aux communautés affectées », a-t-il déclaré.

Les groupes namibiens, y compris les chefs traditionnels et les groupes d’opposition, réclament des réparations d’au moins 580 millions de dollars par an, qui devraient être versées sur une période de 40 ans.

Af’Sud : Pretoria expulse des diplomates Lesothans

Plusieurs diplomates du Lesotho ont été expulsés du pays voisin l’Afrique du Sud pour « commerce illicite d’alcool hors taxes », ont annoncé jeudi les autorités de Maseru.Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et des relations internationales du Lesotho a déclaré que plusieurs fonctionnaires et leurs familles avaient 72 heures pour quitter le territoire sud-africain après avoir été reconnus coupables d’avoir enfreint les lois du pays.

Le ministère s’est dit « déçu et embarrassé par le fait que plusieurs diplomates basothos… ont été déclarés persona non grata par l’Afrique du Sud.»

Selon la presse locale, les diplomates du Lesotho auraient abusé de leurs privilèges diplomatiques en faisant entrer de l’alcool dans le pays sans payer de droits, puis en le revendant ensuite dans des bars et des restaurants.

Les autorités du Lesotho ont promis de prendre des mesures disciplinaires contre les fonctionnaires.

L’Afrique invitée à satisfaire les besoins en sevrage tabagique

Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab), Amadou Moustapha Gaye, a plaidé ce jeudi à Dakar, pour des politiques de sevrage tabagique efficaces.Sur le continent africain, les besoins de sevrage tabagique sont toujours insatisfaits. Pour inverser la tendance, les pays africains doivent améliorer leurs politiques publiques en la matière.

« Les politiques et possibilités de sevrage tabagique doivent être améliorées (…) particulièrement en Afrique », a notamment dit le président de la Listab, Amadou Moustapha Gaye.

Il prenait part à un panel marquant la célébration de la Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, mais dont les activités ont été décalées au Sénégal. Cette année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retenu ce thème : « S’engager à arrêter ».

De l’avis de M. Gaye, « de toutes les mesures de réduction de la demande proposées dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, les politiques de sevrage restent les moins appliquées ». Suffisant pour qu’il demande aux autorités publiques de prendre conscience de de ce besoin insatisfait et d’agir en conséquence, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le tabagisme.

« Des interventions d’un bon rapport coût-efficacité en faveur du sevrage tabagique au sein de la population doivent être une priorité pour les pays. Il convient d’encourager l’innovation et de tirer pleinement profit des technologies mobiles pour mieux entrer en contact avec des populations nombreuses et difficiles à atteindre », a poursuivi le président de la Listab.

Il a souligné que sur 1,4 milliard de fumeurs dans le monde, 780 millions d’entre eux disent vouloir arrêter de fumer, mais seulement 30% ont accès aux outils qui peuvent les aider à surmonter leur dépendance physique et mentale au tabac.

Pour le cas spécifique du Sénégal, Dr Mame Mbayang Dione du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) a révélé le manque de médicaments pouvant aider au sevrage tabagique. « Pour la disponibilité de ces produits, nous nous battons pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) les inscrive sur la liste des médicaments essentiels. Au Sénégal, seules quelques pharmacies disposent de ces médicaments, ce qui fait que leur prix n’est pas accessible à tous », a dit Dr Mame Mbayang Dione.

De son côté, Dr Fatoumata Bintou Rassoul Mbaye Guèye du service de pneumologie de l’hôpital de Fann, a invité ses collègues médecins à se spécialiser davantage en tabacologie, déplorant le fait que le Sénégal ne compte que cinq tabacologues.

Génocide en Namibie : l’Allemagne rejette les demandes de réparations

Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas, explique ce rejet par le fait que l’aide financière proposée par son pays sur la base du volontariat n’est pas fondée sur une base légale.Le chef de la diplomatie allemande ajoute que le texte paraphé avec le gouvernement namibien ne prévoit pas de réparations, mais une aide au développement. « L’accord trouvé se fait sur une base exclusivement volontaire et il n’y aucun fondement légal au paiement. Il n’est donc pas comparable à des réparations », a-t-il déclaré.

L’Allemagne a reconnu pour la première fois en mai dernier, avoir commis un génocide sur les peuples autochtones Herero et Nama entre 1904 et 1908.

A ce titre, Berlin a conclu un accord avec les négociateurs namibiens en proposant un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’adduction d’eau.

Mais quelques jours après l’annonce de cet accord, l’opposition namibienne et un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie ont dénoncé un « accord au rabais » comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales payées aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949 quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.

Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US annuel versées sur 40 ans.

Mozambique : cinquante enfants enlevés à Cabo Delgado

Des groupes armés, sévissant dans la région de Cabo Delgado, ont enlevé plus de 51 enfants, rapporte l’ONG Save the Children.L’organisation caritative a déclaré qu’une analyse des données recueillies sur les violences à Cabo Delgado a montré que les enlèvements d’enfants, notamment des filles, « est devenu une nouvelle tactique, d’une régularité alarmante, utilisée par les groupes armés impliqués dans le conflit ».

Chance Briggs, Directeur de Save the Children pour le Mozambique, a déclaré que le nombre réel des enlèvements d’enfants était « bien plus élevé » que le chiffre de 51 car certains cas ne sont pas signalés.

« L’enlèvement d’un enfant constitue l’une des six violations graves à l’encontre des enfants en période de conflit », a déclaré M. Briggs.

Selon lui, l’augmentation des rapts d’enfants, qui a été particulièrement endémique depuis 2020, comme « un premier pas vers des crimes de guerre comme l’enrôlement forcé des enfants ou les violences sexuelles contre les enfants ».

Le rapport de Save the Children révèle une série d’incidents où les enfants ont été la cible d’enlèvements, parfois en grands groupes.

Dans l’une des attaques survenues en juin 2020, une dizaine de filles ont été enlevées pendant qu’elles cherchaient de l’eau dans un puits local.

Dans une autre attaque, menée en janvier dernier, 21 personnes ont été kidnappées ensemble, dont six enfants.

Ces enlèvements interviennent à la suite d’une récente recrudescence des attaques menées par des milices armées affiliées au groupe terroriste Etat islamique (EI).

Quelque 700.000 personnes, dont au moins 364.000 enfants, sont actuellement déplacées dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula, Niassa, Sofala et Zambezia, en raison des violences et de l’insécurité.

Plus de 2.800 personnes auraient trouvé la mort dans ce conflit.

Af’Sud : le ministre de la Santé s’excuse après le scandale des appels d’offres

Zweli Mkhize est mis en « congé spécial » après le tollé général provoqué par un appel d’offres suspect de 10,7 millions de dollars américains attribué à d’anciens collaborateurs sous le nom de Digital Vibes.« J’assume l’entière responsabilité et je m’excuse sans réserve pour l’indignation suscitée par l’affaire Digital Vibes », a déclaré le ministre mercredi.

Quelques heures après que le président Cyril Ramaphosa lui ait accordé un « congé spécial », Mkhize a déclaré qu’il n’avait joué aucun rôle dans l’attribution du lucratif contrat de services de communication de la National Health Insurance à Digital Vibes, une société dirigée par son ancienne assistante personnelle Tahera Mather et son ancienne secrétaire Naadhira Mitha.

Tahera Mather et Naadhira Mitha ont travaillé avec le ministre lorsqu’il était trésorier général au siège du Congrès national africain, le parti au pouvoir, à Luthuli House, à Johannesburg.

« Je n’ai joué aucun rôle dans l’attribution de ce contrat et je n’en ai bénéficié d’aucune manière », a déclaré le ministre, admettant que cette affaire avait entaché son travail louable dans la lutte contre le Covid-19.

Digital Vibes aurait cependant acheté un véhicule Toyota Land Cruiser pour le fils de Mkhize, dont le nom n’a pas été révélé, en utilisant une partie des 10,7 millions de dollars reçus du ministère de la Santé, selon des rapports publiés ici.

Alors que quatre organismes d’État enquêtent sur cette affaire, M. Ramaphosa a déclaré qu’il avait accordé à son ministre un congé spécial pour lui permettre de se concentrer sur cette affaire en cours avec les enquêteurs.

Malgré cela, le gouvernement sud-africain a déclaré qu’il restait engagé et capable de gérer la pandémie de Covid-19, en exécutant un programme de vaccination intensifié et en gérant les programmes nationaux sous la direction de Mmamoloko Kubayi-Ngubane, le ministre de la Santé par intérim actuellement.

Le directeur général du ministère de la Santé, Sandile Buthelezi, a donné cette assurance après le départ de Mkhize.

« Nous avons pris note de la décision du président de placer le ministre de la Santé en congé spécial en attendant les résultats de l’enquête de l’Unité spéciale d’investigation sur l’affaire Digital Vibes », a déclaré Buthelezi.

Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Madagascar : l’Onu distribue plus de 800 tonnes de vivres

Le Programme alimentaire mondial (Pam) s’engage dans la lutte contre la faim dans la Grande Île.Dans ce pays situé au large de la côte sud-est de l’Afrique, plus de 800 tonnes de vivres ont été distribués grâce à l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad).

Ce soutien intervient à un moment critique pour cette région du sud de Madagascar, frappée par la pire sécheresse depuis 40 ans. Plus de 1,44 million de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë et se retrouvent sans nourriture. Ce chiffre est le double de celui de l’année dernière à la même époque et la crise continue de s’aggraver.

« Nous sommes reconnaissants à la Banque africaine de développement pour sa générosité. Ce soutien confirme son engagement à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du peuple malgache, qui est vital pour le développement du pays », a déclaré Moumini Ouédraogo, représentant du Pam à Madagascar.

Depuis novembre 2020, le nombre de personnes touchées par la faim a augmenté d’environ 95.000 individus, selon des données du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, une initiative multipartenaire de veille sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

Cette contribution de la Bad permettra au Pam d’apporter à environ 72.000 personnes une assistance alimentaire vitale pendant trois mois (de mai à juillet) dans le sud de Madagascar. L’aide comprend notamment 510 tonnes de riz, 195 tonnes de légumineuses, 78 tonnes d’huile végétale, 34 tonnes de super-céréales et 14,24 tonnes de suppléments nutritionnels.

L’appui de la Bad s’ajoute à ceux d’autres partenaires. Le Pam a commencé à fournir une assistance intégrée en octobre 2020, combinant la distribution générale de nourriture avec la prévention et le traitement de la malnutrition modérée à aiguë dans les neuf districts les plus touchés par la sécheresse dans le sud de Madagascar.

Zambie : la Cour constitutionnel va statuer sur le troisième mandat de Lungu

La Cour constitutionnelle zambienne devrait se prononcer vendredi sur une requête visant à interdire au président Edgar Lungu de se présenter à l’élection présidentielle d’août prochain, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats prévus par la Constitution.Le tribunal a mis son jugement en délibéré lundi après avoir entendu les arguments relatifs à la demande de la Legal Resources Foundation, de l’historien et commentateur politique Sishuwa Sishuwa et de la Chapter One Foundation.

Selon les pétitionnaires, le président Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président Michael Sata après la mort de ce dernier en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a été ministre de la Justice et ministre de la Défense sous Sata et a été adopté comme candidat du Front patriotique (FP) pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015, qui devait déterminer qui servirait le reste du mandat de Sata.

Ils soutiennent que Lungu n’est pas éligible à un troisième mandat puisqu’il a déjà été élu deux fois – la première fois en 2015 et la seconde en 2016.

Les avocats représentant Lungu soutiennent toutefois que la période d’un an que le dirigeant zambien a effectuée en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constitue pas un mandat.

C’est la troisième fois que l’éligibilité de Lungu à se présenter aux élections du 12 août est remise en question. La cour s’est prononcée en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Namibie : une épidémie de fièvre aphteuse frappe le Zambèze

Le gouvernement namibien a interdit la vente et la circulation du bétail dans certaines parties du nord de la région du Zambèze à la suite d’une épidémie de fièvre aphteuse dans la région.Dans un communiqué publié mardi, la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, de l’eau et des forêts a déclaré qu’un foyer de fièvre aphteuse s’était déclaré dans le village de Kasenu, dans la région du Zambèze.

À la suite de l’apparition de ce foyer, la direction a déclaré zones contrôlées les zones situées dans un rayon de 30 kilomètres autour du village touché.

Dans le cadre des mesures de contrôle, tous les permis autorisant le déplacement du bétail à l’intérieur et à l’extérieur des zones contrôlées ont été annulés, a indiqué la direction.

La fièvre aphteuse est une maladie virale des animaux biongulés qui se retrouve dans toutes les excrétions et sécrétions des animaux infectés, telles que le lait, le liquide séminal, l’urine, les excréments et la viande.