Covid-19: la Zambie bénéficie d’une aide écossaise

La Zambie figure parmi les trois pays africains qui doivent bénéficier d’une aide de deux millions de livres sterling du gouvernement écossais pour aider les enfants touchés par la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre écossaise du Développement international, Jenny Gilruth, a déclaré que son gouvernement travaille avec l’Unicef pour aider à lutter contre l’impact de la pandémie sur les enfants au Malawi, au Rwanda et en Zambie.

« Nous sommes ravis de travailler avec l’UNICEF sur ce projet pour soutenir leur travail, en particulier avec les enfants, au Malawi, en Zambie et au Rwanda », a déclaré Gilruth cité par un communiqué.

Elle a ajouté que les fonds seraient répartis également entre les trois pays et aideraient à payer pour des besoins spécifiques, comme l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ainsi que des soins de santé, de la vaccination et de la nutrition.

L’argent sera également utilisé pour aider à préparer les systèmes de santé dans les trois pays à distribuer les vaccins Covid-19, dès qu’ils seront disponibles.

Af’Sud : les prix de l’essence vont baisser à minuit

Le prix de l’essence en Afrique du Sud va baisser de 13 cents le litre, tandis que celui du diesel va augmenter de 19 cents le litre à partir ce mardi à minuit, a annoncé le ministère de l’Energie.La hausse du carburant touchera également la paraffine avec une hausse de 38 cents le litre.

Selon le porte-parole de l’Association sud-africaine de l’automobile, Layton Beard, cette augmentation est due à l’appréciation du rand, la monnaie locale, par rapport au dollar américain.

Cela a conduit à une contribution plus faible aux prix de base du carburant, a ajouté M. Beard.

« Les prix internationaux du pétrole (et) les prix internationaux en général ont vraiment grimpé en particulier au cours des deux dernières semaines de novembre. Bien que le rand se soit très bien comporté face au dollar, sa force n’a pas vraiment été suffisante pour compenser cette flambée des prix internationaux. C’est pourquoi nous avons des hauts et des bas pour les prix du carburant », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Je pense que le côté positif est que, pour le moment, le rand semble stable par rapport au dollar. Si cette tendance se poursuit au-delà de décembre et janvier, ce sera une bonne nouvelle pour les automobilistes ».

Botswana: un tribunal spécial pour juger les violences contre les femmes

Le tribunal spécial du Botswana sur les violences contre les femmes (GBV) a commencé à siéger ce mardi, avec plus de 200 affaires à entendre au cours des trois prochains mois.Selon le conseiller-maître de la Cour, Michael Motlhabi, un groupe de quatre magistrats vont traiter les affaires entre décembre 2020 et février 2021.

« Quatre magistrats prendront en charge cette mission pendant trois mois, et cette équipe sera dirigée par le magistrat en chef du tribunal de Molepolole », a déclaré Motlhabi.

Il a ajouté que trois audiences foraines ont été consacrées à cette mission « et les magistrats se rendront à l’occasion à Takatokwane, Letlhakeng, Sojwe et Thamaga au cours de ces trois mois ».

Les tribunaux spécialisés devraient traiter les cas de violences liées au sexe et les affaires connexes afin de protéger les femmes, les enfants et d’autres groupes vulnérables à la suite d’une augmentation inquiétante des violences faite aux femmes dans le pays.

Il a été observé que les cas de violences basées sur le genre impliquant la violence d’un partenaire sous forme d’agression physique ou sexuelle et d’abus sexuel sur des enfants mineurs ont augmenté à un rythme alarmant depuis le début de la pandémie de Covid- 19 au début de cette année.

Les tribunaux spéciaux veilleront à ce que tous les cas de violences soient traités de toute urgence et fassent l’objet d’une gestion et d’un traitement accélérés.

Pretoria préside le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

L’Afrique du Sud va assurer la présidence mensuelle tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pendant ce mois de décembre.Pretoria compte utiliser son mandat pour contribuer à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici la fin de 2020, a déclaré mardi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.

« Ce sera la deuxième présidence de l’Afrique du Sud au cours de son mandat de deux ans (2019-2020) au sein du Conseil », a dit Mme Pandor, ajoutant que « décembre sera également le dernier mois où l’Afrique du Sud sera membre du Conseil au cours de son mandat actuel ».

Selon la diplomate, la présidence sud-africaine se concentrera sur le renforcement de la coopération entre l’Union africaine et les Nations unies « afin de souligner l’importance d’une approche proactive du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Cela permettrait d’attirer une attention particulière sur les mécanismes de diplomatie préventive, y compris « la reconstruction et le développement post-conflit », a ajouté la ministre, affirmant que « l’héritage du président Nelson Mandela et son élan vers une solution pacifique et inclusive pour l’Afrique du Sud reste une pierre angulaire de cet objectif de politique étrangère ».

Au cours de son mandat de deux ans au sein du Conseil, l’Afrique du Sud s’est concentrée sur la prévention et la résolution des conflits sur le continent africain, la promotion de l’agenda des femmes pour la paix et la sécurité ainsi que la promotion du règlement des différends et de la consolidation de la paix.

« Servir au Conseil de sécurité des Nations unies a donné à l’Afrique du Sud l’occasion de contribuer de manière significative à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici 2020, en particulier au cours de cette année où nous présidons simultanément l’Union africaine », a conclu la ministre.

Quel souvenir l’Afrique gardera-t-elle de Maradona?

Pour de nombreux fans de football à travers le monde, la légende du football argentin Diego Maradona, décédé hier mercredi à l’âge de 60 ans, était un « Dieu humain ».Ceci est vrai pour de nombreux fans de Maradona en Afrique, où les hommages affluent pour l’un des plus grands footballeurs, mais également les plus controversés du monde.

Beaucoup d’Africains ont grandi avec le sentiment qu’ils étaient redevables au « meilleur dribbleur », et qu’ils le mettaient sur un piédestal au-dessus des joueurs originaires d’Afrique.

Maradona a remporté presque à lui seul la Coupe du monde de football en 1986, un exploit dont de nombreux amateurs de football en Afrique se souviennent comme étant l’un des moments les plus marquants de l’histoire du football.

Le politicien ougandais, Kizza Besigye, un passionné de football, a décrit Maradona comme la légende incontestable dont l’étoile brillera pour toujours.

Ecrivant en réaction, son compatriote Roger Luswata a ajouté sarcastiquement que le monde n’était pas juste avec Maradona qui est parti, alors que le président Yoweri Museveni est toujours en vie.

Ruvwa Jesse n’a cependant pas fait que des éloges à l’Argentin. pour lui, « il (Diego) aurait pu vivre plus longtemps, mais il était imprudent avec sa vie; en dépit du fait qu’il était la crème de la crème du football ».

Pour sa part, Timothy Mwanguzi a décrit l’Argentin comme son héros d’enfance.

Le Botswana ouvre son trafic transfrontalier le 1er décembre

Le ministre des Transports et des Communications du Botswana, Thulagano Segokgo, a annoncé, ce mardi, l’ouverture des frontières aux bus transfrontaliers et à d’autres véhicules le 1er décembre 2020, au moment où le gouvernement continue d’assouplir les restrictions imposées à cause de la pandémie de Covid-19.Selon Thulagano Segokgo, les bus et autres véhicules transportant des passagers de Namibie, d’Afrique du Sud, de Zambie et du Zimbabwe seront autorisés à entrer au Botswana à partir de mardi prochain.

Pour ce faire, le pays va ouvrir trois postes frontaliers qu’il partage avec l’Afrique du Sud (Tlokweng, Ramatlabama et Martins Drift) ainsi que le poste frontalier de Kazungula qui relie le Botswana à la Namibie, à la Zambie et au Zimbabwe.

Le ministre a expliqué que les autorités frontalières prendraient des mesures strictes pour garantir que les voyageurs n’apportent pas le coronavirus dans le pays, notamment une exigence selon laquelle tous les passagers entrants devraient présenter des tests négatifs de Covid-19 délivrés au plus tard 72 heures avant leur voyage.

« Les passagers doivent présenter un certificat de test valide qui montre qu’ils sont négatifs au Covid-19 », a poursuivi M. Segokgo.

Aucune vente d’aliments et de boissons ne serait autorisée dans les autobus entrants, a précisé le ministre.

Cette décision intervient quelques semaines après que le Botswana a autorisé les vols internationaux affrétés à entrer dans le pays pour la première fois depuis qu’il a fermé ses frontières au trafic routier et aérien en avril.

Eswatini : le Pm contaminé à la Covid-19

Le Premier ministre de l’Eswatini, Ambrose Dlamini, a été admis à l’hôpital après avoir développé des « symptômes légers » du coronavirus, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement Sabelo Dlamini.Selon la même source, Dlamini a été invité à se présenter dans un établissement de santé où son état est surveillé.

« Les médecins ont depuis recommandé qu’il soit admis à l’hôpital ce matin pour un suivi et une récupération », a ajouté le porte-parole du Gouvernement.

Dlamini a été testé positif à la Covid-19 la semaine dernière et travaille chez lui, depuis lors.

Eswatini a enregistré, à la date de ce lundi 6219 cas confirmés de Covid-19, dont 120 décès.

Ouganda : 29 personnes tuées dans une manifestation de l’opposition

Au moins 29 personnes ont été tuées par la police ougandaise qui a ouvert le feu sur des manifestants qui sont descendus dans la rue suite à l’arrestation mercredi du principal candidat de l’opposition à la présidentielle, Robert Kyagulanyi alias Bobi Wine, finalement libéré ce vendredi a appris APA.L’homme d’affaire, devenu le principal opposant du régime en place a été finalement relaxé dans la journée de vendredi.

L’artiste devenu politicien, a été arrêté jeudi alors qu’il était en campagne, dans le district de Luuka à Kampala. Il aurait enfreint les directives instaurées par les autorités du pays pour stopper la propagation du coronavirus. Des militants de sa Plateforme d’unité nationale (NUP), soutiennent le contraire et affirment qu’il est un prisonnier politique tout en exigeant sa libération.

Son épouse, Barbie Kyagulanyi, a déclaré qu’elle n’avait pas pu rendre visite à son mari lors de sa détention.

Le rappeur plusieurs fois arrêté par le passé, avait été déjà accusé de trahison en 2018. Cette manifestation sévèrement réprimée par les forces de sécurité aurait causé plusieurs morts par balles selon les partisans de Robert Kyagulanyi.

Auparavant, plusieurs candidats à la présidentielle, dont le général de division Mugisha Muntu, le général de corps d’armée Henry Tumukunde, M. Norbert Mao et M. Fred Mwesigye, avaient annoncé la suspension de leurs campagnes respectives en solidarité avec le NUP.

Kampala reste tendue alors que des agents de sécurité patrouillent dans les rues où des magasins ont été contraints de fermer et les services de transport interrompus. Le Dr Rosemary Byanyima, directrice adjointe de l’hôpital national de référence de Mulago, déclare que 46 personnes blessées sont admises à l’hôpital lors des manifestations.

Outre Bobi Wine, plusieurs dirigeants de la NUP sont également en détention. Les Ougandais se rendent aux urnes le 14 janvier pour élire un président et des parlementaires. Le président sortant Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, brigue un cinquième mandat.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Le Malawi mécontent du traitement subi par son président en Afrique du Sud

Le Malawi a dénoncé le traitement infligé à son président, Lazarus Chakwera, par les autorités sud-africaines à la suite du blocage de sept heures de son avion à la base aérienne de Waterkloof à Pretoria, où des responsables de l’immigration et de la sécurité avaient interdit à certains membres de sa délégation de monter à bord de l’avion présidentiel.Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les responsables sud-africains ont évoqué « de vagues raisons de sécurité » pour empêcher les membres de la délégation de Chakwera de monter à bord de l’avion.

« Le refus des autorités sud-africaines de laisser le président du Malawi partir avec son équipe est d’autant plus inexplicable que ces dernières ont été informées d’un arrangement conclu avec tous les pays que le président Chakwera a visités jusqu’à présent », a déclaré le ministère dans une déclaration.

L’avion devait quitter l’Afrique du Sud à 15h30 (13h30 GMT), mais n’est reparti qu’à 22h30. Lilongwe a déclaré que Chakwera avait refusé de partir sans les membres de sa délégation.

« La délégation du Malawi a respecté toutes les mesures de sécurité imposées par les autorités sud-africaines, malgré le fait que la manière dont elles ont été menées et le retard qu’elles ont causé ont enfreint aux protocoles diplomatiques à la mesure de la dignité du Bureau et de la personne du Président Chakwera », a déclaré le ministère.

La déclaration du gouvernement du Malawi intervient sur fond de spéculations dans les médias sud-africains selon lesquelles le retard du départ de l’avion était dû à des soupçons d’embarquer les prédicateurs Shepherd et Mary Bushiri, actuellement en fuite.

Le couple Bushiri a fui vers le Malawi (leur pays natal) la semaine dernière alors qu’ils étaient en liberté sous caution pour une affaire de blanchiment d’argent et de fraude.

L’Afrique du Sud veut attirer davantage d’investisseurs africains

L’Afrique du Sud est déterminée à attirer davantage d’investisseurs continentaux pour créer des entreprises dans le pays en prévision du lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lors de son adresse hebdomadaire à la nation, un jour avant que le pays n’accueille une conférence de deux jours sur l’investissement pour présenter ses possibilités d’investissement aux investisseurs.

Le président a déclaré que l’Afrique du Sud développe ses propres investissements et ses marchés pour les biens et services locaux ailleurs sur le continent, malgré les revers de l’actuelle pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que plus d’un quart des exportations sud-africaines sont actuellement destinées à d’autres pays africains.

« Nous nous attendons à ce que cela augmente car, la ZLECA établit un marché continental de quelque 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2,3 billions de dollars », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Nous ne sommes pas le seul pays à essayer d’attirer des investissements dans le cadre de ses efforts de relance économique à la suite de la pandémie de Covid-19. Cela rend notre tâche beaucoup plus difficile ».

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement devrait travailler avec les entreprises, les travailleurs et toute la société pour s’assurer que les graines des investissements locaux et internationaux atterrissent sur un sol fertile, a poursuivi M. Ramaphosa.

« Notre objectif national est que les investissements que nous obtenons lors de la troisième conférence sur l’investissement en Afrique du Sud (mardi et mercredi) doivent conduire à plus d’emplois et à une amélioration du niveau de vie, et finalement construire l’autoroute qui mène à un avenir meilleur et plus inclusif pour tous », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que son gouvernement prévoit de profiter de ces deux jours pour démontrer que l’Afrique du Sud reste une destination attrayante pour les investissements.

Covid-19 : le Botswana alloue 115 millions de dollars aux entreprises locales

Le Botswana a dévoilé un dispositif de 115 millions de dollars américains pour aider les entreprises locales à obtenir des prêts afin de faire face aux effets négatifs de la pandémie de covid-19, rapportent les médias locaux lundi.La ministre de l’Investissement, du commerce et de l’industrie, Peggy Serame, a déclaré au Botswana Daily News que le gouvernement a alloué 1,3 milliard de pesos au mécanisme de soutien à l’industrie, conçu pour « soutenir les entreprises en difficulté dans différents secteurs ».

« Notre ministère a reçu 700 millions de pesos de cette facilité, qui sera administrée par la Botswana Development Corporation (BDC), la Citizen Entrepreneurial Development Agency (CEDA) et la Local Enterprise Authority (LEA) dans différentes catégories », a déclaré Mme Serame.

Elle a ajouté que le dispositif a été mis en place pour réanimer les entreprises qui sont en difficulté en raison de la contraction économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Environ 100 millions de pesos seraient déboursés par la LEA pour soutenir les commerçants du secteur informel. Cela comprend une subvention unique de 1.000 pesos qui sera accordée à chaque commerçant méritant, soit un tiers du montant total, a-t-elle dit.

Les deux tiers restants de l’aide au secteur informel seraient sous la forme d’infrastructures telles que la construction d’étals de marché, d’aires de restauration et d’incubateurs pour aider les entreprises à améliorer leurs opérations et à accéder au marché.

Quelque 300 millions de pesos seraient administrés par le CEDA et soutiendraient les petites, moyennes et micro entreprises (PME) dans des secteurs tels que l’industrie créative, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’industrie manufacturière, le tourisme, la construction, l’exploitation minière et l’énergie.

L’aide vise les PME enregistrées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 millions de pesos par an et les prêts équivaudraient à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.

La BDC devrait administrer les 300 millions de pesos mis de côté pour aider les grandes entreprises en matière de fonds de roulement et de financement du développement.

Ces grandes industries ayant un chiffre d’affaires de 50 millions de pesos ou plus pourraient bénéficier d’un prêt maximum de 25 millions de pesos, à condition qu’il s’agisse d’entreprises enregistrées et opérant au Botswana, qui sont fiscalement conformes et utilisent les services de comptables agréés.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Af’Sud: deuil national de cinq jours pour les victimes de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a décrété un deuil national de cinq jours à la fin du mois de novembre pour les victimes de la pandémie de Covid-19 qui a fait à ce jour, plus de 20.000 morts dans le pays depuis mars dernier.Dans une allocution à la nation, mercredi soir, Ramaphosa a annoncé que son Cabinet a décidé que la nation observer cinq jours de deuil pour les victimes de la Covid-19 du 25 au 29 novembre.

« Nous laisserons le drapeau national en berne dans tout le pays de 6 heures (04h00 GMT) à 18 heures du mercredi 25 novembre au dimanche 29 novembre », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud a enregistré à ce jour 742.394 cas de coronavirus, dont 92% se sont rétablis, tandis que 20.011 ont succombé au virus.

Ramaphosa a appelé tous les Sud-Africains à porter des brassards noirs ou d’autres signes de deuil pendant les cinq jours « pour signifier notre respect pour ceux qui sont partis ».

« Nous appelons tous les Sud-Africains à manifester leur solidarité et à le faire en souvenir de nos compatriotes et de nos femmes, en reconnaissance du chagrin que nous partageons en tant que nation, et comme une affirmation de notre détermination à vaincre cette maladie dévastatrice », a-t-il poursuivi.

La période de deuil coïncidera avec le début des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui sont commémorés du 25 novembre au 10 décembre chaque année.

La SADC lance un appel régional contre les criquets

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé un appel régional d’assistance de 20 millions de dollars américains dans ses efforts pour contrôler une invasion de criquets pèlerins qui a ravagé les cultures dans certaines parties de la région.L’appel, qui a été lancé virtuellement par le ministre de l’Agriculture du Mozambique, Celso Correia, hier mercredi, et le Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, fait suite à la menace persistante posée par les criquets qui ont envahi la région depuis le début de cette année.

Correia a déclaré que les fonds seraient utilisés, entre autres, pour faciliter la coopération transfrontalière afin de répondre efficacement à l’attaque acridienne, renforcer les capacités de préparation dans la région et faciliter la surveillance au sol, la cartographie et l’alerte précoce pour une action préventive.

« Puis-je donc appeler nos partenaires à soutenir pleinement cet effort en vue de lutter contre cette invasion qui pourrait s’étendre non seulement à tous les Etats membres de la SADC, mais migrer à travers d’autres régions avec des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire du continent africain », a indiqué le ministre.

Le premier foyer de criquets a été signalé en février 2020 et a touché l’Afrique du Sud, le Botswana, l’ESwatini, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et la Zambie.

A l’époque, les Etats membres touchés étaient en mesure de contrôler les essaims, mais il y a eu une résurgence des criquets en mai 2020, qui a affecté l’Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe.

Correia a expliqué que la propagation accrue des essaims de criquets constituait une menace sérieuse pour les cultures d’été et que cela obligeait la SADC à agir d’urgence de manière coordonnée pour faire face à cette menace.

Il a ajouté que les ressources actuellement disponibles auprès des Etats membres et d’autres partenaires tels que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’étaient plus suffisantes pour contenir l’épidémie, d’où la nécessité d’un appel régional.

Tax a déclaré que l’attaque de criquets migrateurs africains constituait un sérieux obstacle à la production et à la productivité agricoles, et pouvait augmenter l’insécurité alimentaire, en particulier avec la situation de sécurité alimentaire régionale déjà précaire causée par des cycles de sécheresse persistante et l’impact de la pandémie de Covid-19.

« Les effets combinés de la Covid-19 et de l’invasion acridienne sont susceptibles d’accentuer la vulnérabilité aux conditions météorologiques extrêmes, entre autres défis rencontrés dans la région », a conclu Tax.

Le meurtre de Namibiens par des soldats botswanais attise les tensions

La Namibie a fait part des ses inquiétudes au Botswana après la fusillade mortelle de quatre Namibiens au début de ce mois par des membres des Forces de défense du Botswana, a déclaré mercredi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Netumbo Nandi-Ndaitwah.Les quatre victimes, tous issus d’une même famille, ont été abattus le 5 novembre dernier, non loin de la rivière Chobe, par des soldats botswanais, qui les prenaient pour des braconniers.

Dans un communiqué, Nandi-Ndaitwah a déclaré que le président Hage Geingob avait appelé mardi le président du Botswana Mokgweetsi Masisi pour discuter de l’incident.

Elle a expliqué que les deux dirigeants avaient convenu d’une enquête conjointe « pour faire la lumière sur cet incident ». La ministre a déclaré qu’avant l’appel de Geingob à Masisi, elle avait convoqué le Haut-commissaire du Botswana en Namibie, Batlang Serema, « pour exprimer les regrets et la vive préoccupation du gouvernement de la République de Namibie face aux meurtres tragiques ».

« Tout en informant que le gouvernement de la République de Namibie ne tolère pas le braconnage, j’ai vivement déploré les exécutions extrajudiciaires des forces de défense du Botswana dans leur campagne de lutte contre le braconnage », a déclaré Nandi-Ndaitwah.

Les deux pays ont signé un traité de délimitation en 2018 en vertu duquel ils ont convenu de coopérer sur la sécurité des frontières et d’autres questions y afférentes.

« J’ai demandé au Haut-commissaire des éclaircissements pour savoir si le Botswana maintenait toujours le principe de « tirer pour tuer » en tant que politique gouvernementale, car une telle politique risque de provoquer un désaccord entre les deux pays voisins », a ajouté Nandi-Ndaitwah.

Par ailleurs, elle a indiqué qu’à l’issue de leur réunion virtuelle, Geingob et Masisi avaient convenu de lancer une enquête conjointe sur la fusillade mortelle.

Malawi : Les Musulmans ne veulent pas d’une ambassade en Israël

Le président Lazarus Chakwera s’est attiré la colère de la communauté musulmane du Malawi après l’annonce de sa décision d’ouvrir une mission diplomatique en Israël, a appris APA mardi.Selon des rapports, l’Association musulmane du Malawi (MAM) a écrit à Chakwera pour exprimer sa désapprobation de la décision de leur dirigeant d’ouvrir une ambassade à Jérusalem.

« Nous sommes conscients de l’importance de renforcer nos relations avec d’autres pays et du rôle que cela peut jouer pour apporter des changements positifs dans la vie des Malawites. Cependant, nous pensons que les inconvénients qui résulteraient du moment choisi pour le déménagement pourraient l’emporter de loin sur ses avantages », a indiqué le président du MAM, Sheikh Idriss Muhammed, dans sa lettre, citée par l’agence de presse en ligne Nyasa Times.

Le dirigeant de la MAM a averti qu’il serait dangereux pour le Malawi d’ouvrir une ambassade à Jérusalem « car cela pourrait ouvrir une boîte de Pandore et entraîner des conséquences déplorables sans précédent ».

L’une de ces conséquences est que « les extrémistes pourraient cibler le Malawi qui est un pays sûr et pacifique depuis des temps immémoriaux ».

Israël considère Jérusalem comme sa capitale tandis que les Palestiniens affirment également qu’il s’agit de leur capitale, qui leur a été arrachée pendant la guerre de 1967 au Moyen-Orient.

La décision de la MAM intervient une semaine après la visite d’un envoyé spécial du président palestinien Mahmoud Abbas au Malawi, où il a remis une lettre de protestation au président Chakwera.

Covid-19: vers la réouverture progressive des frontières du Botswana

Le Botswana a autorisé les vols internationaux lundi, alors que le gouvernement a entamé une réouverture progressive de ses 14 points d’entrée après une fermeture de sept mois pour lutter contre la pandémie Covid-19.Le président Mokgweetsi Masisi a approuvé la levée des restrictions aux voyages internationaux de manière progressive à partir du 9 novembre et jusqu’au 1er décembre.

 Les premiers points d’entrée ouverts aux voyageurs internationaux sont l’aéroport international Sir Seretse Khama de Gaborone, l’aéroport international de Kasane et l’aéroport international de Maun.

 « Le 1er décembre 2020, les passages au sol reprendront aux points d’entrée de la route de Kazungula, du ferry de Kazungula, de Ngoma, de Ramokgwebana, de Martins Drift, de Ramatlabama, de Tlokweng, de Mamuno, de Pioneer et de Mohembo », a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

 Il a ajouté que les voyages aériens internationaux devraient reprendre le 1er décembre à l’aéroport international Phillip Matante de Francistown.

 Tous les voyageurs à l’arrivée devront présenter des résultats de tests négatifs au coronavirus obtenus dans les 72 heures suivant leur départ.

 

Af’Sud : Master KG remporte le prix MTV du meilleur acte africain

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa, a fait l’éloge, lundi, du producteur de musique Master KG qui vient de remporter le prix du meilleur acte africain aux MTV Europe Music Awards (EMA) organisé dimanche soir.« Nous sommes extrêmement fiers de Master KG qui a eu les honneurs en remportant le très convoité Best African Act Award aux MTV EMA », a déclaré Mthethwa.

Les MTV EMA 2020 ont honoré certains des plus grands noms de la musique mondiale lors de l’événement, où Master KG a battu une liste exceptionnellement talentueuse de superstars africaines nominées à ses côtés pour les honneurs.

Mthethwa a décrit Master KG et Nomcebo Zikode comme de véritables ambassadeurs de l’industrie musicale sud-africaine après que leur chanson à succès « Jérusalem » est devenue « l’une des plus grandes chansons de la planète ».

« Non seulement c’est une victoire pour l’Afrique du Sud ; c’est une victoire pour l’Afrique dans son ensemble. Votre patriotisme restera dans les annales de l’histoire alors que vous continuez à placer notre nation arc-en-ciel sur la carte internationale. Continuez à reprendre les lances tombées de vos prédécesseurs en représentant notre patrie d’une manière si particulière et sans précédent », a déclaré le ministre.

Master KG, basé à Limpopo, et le chanteur de gospel Zikode ont remporté un succès mondial avec leur chanson à succès « Jerusalema », enregistrée pour la première fois en novembre 2019.

Cependant, la chanson n’est pas devenue un succès mondial instantané jusqu’à ce que la troupe de danse angolaise, Fenómenos do Semba, ait créé la nouvelle vidéo virale JerusalemaDanceChallenge qui montre leurs mouvements de danse de la chanson populaire.

C’était en février 2020 et depuis lors, la danse « Jerusalema » est devenue virale, avec des religieuses, des étudiants, des enseignants, des soldats, des flics, des enfants et bien d’autres acteurs dansant sur les mouvements de cette chanson Gospel.

Covid-19: Ramaphosa appelle à la vigilance avant les fêtes de décembre

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exhorté lundi ses compatriotes à rester vigilants contre la pandémie de Covid-19 pour empêcher qu’une « deuxième vague » ne s’installe avant les prochaines fêtes de Noël et du Nouvel an dans le pays.Dans son message hebdomadaire à la Nation, Ramaphosa a déclaré que le pays était sur la voie de la reprise économique après des mois d’opérations de secours et que les citoyens devraient être vigilants pour assurer un rétablissement complet après huit mois de lutte contre le virus.

« Cette vigilance est d’autant plus importante en ce moment, que la saison des fêtes approche, ne devenons pas les architectes de notre propre perte » , a déclaré Ramaphosa.

Selon le président, « la plus grande vigilance est requise de notre part à tous, pour garder le virus à distance ».

Ramaphosa a déclaré qu’une résurgence de la maladie à quelque échelle que ce soit ne se limiterait pas seulement à inverser radicalement les progrès de la santé du pays, mais qu’elle « étoufferait les progrès dans la reprise économique qui ont émergé et nous ramènerait du printemps à l’hiver » .

Pour éviter une deuxième vague d’infections virales, le pays doit continuer à observer les directives de santé publique qui restent toujours en place, a ajouté le président.

« Lorsque nous ne portons pas de masque lors de réunions sociales ; lorsque nous assistons à des événements bondés, nous ne nous mettons pas seulement en danger mais nous les autres en danger.

« Nous mettons également en péril notre reprise économique. Continuons tous à jouer notre rôle », a-t-il poursuivi.

La maladie respiratoire mortelle, qui est apparue en mars 2020 dans ce pays, a tué près de 20.000 personnes, selon le ministère sud-africain de la Santé.

Eswatini : lancement d’un programme d’audit de compétences

Le gouvernement d’Eswatini a lancé vendredi un programme d’audit de compétences qui devrait permettre d’évaluer le niveau et la qualité des compétences disponibles dans le pays.Le ministre du Travail, Makhosi Vilakati, a déclaré que l’exercice est censé identifier les lacunes dans les compétences disponibles à Eswatini et alimenter le développement de programmes visant à lutter contre le chômage dans le pays.

« En reconnaissant l’importance des compétences dans l’économie, le gouvernement a l’intention d’analyser l’ensemble de l’économie d’Eswatini pour déterminer le niveau de la base de compétences, établir la pertinence du placement des compétences et donner des indications sur la productivité des compétences », a déclaré M. Vilakati.

Selon Vilakati, cet exercice devrait aboutir à l’élaboration d’un plan national de développement des ressources humaines qui, entre autres mesures, guiderait les investissements dans l’enseignement supérieur et technique et rationaliserait les plans de formation des entreprises.

 Avec une population de moins de deux millions d’habitants, Eswatini a un taux de chômage d’environ 23%, mais le chômage parmi les jeunes étant estimé à environ 47,4%.

Ce programme est une initiative conjointe du ministère du Travail de la Sécurité sociale et du centre d’analyse et de recherche sur la politique économique d’Eswatini, avec le soutien du ministère de l’Education.

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Zimbabwe : pour l’intervention de l’ONU dans la crise politique

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d’opposition au Zimbabwe, a demandé l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à la crise politique et économique qui s’aggrave dans ce pays d’Afrique australe.S’adressant aux journalistes, ce jeudi à Harare, le vice-président du MDC, Job Sikhala, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU doit intervenir et prévenir ce qu’il a appelé une crise politique et humanitaire imminente au Zimbabwe.

« Nous faisons appel aux Nations unies en vertu du chapitre VII de sa Charte, notamment l’article 43, qui permet au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution concernant les États qui traversent une crise humanitaire », a déclaré M. Sikhala.

L’article 43 de la Charte des Nations unies engage les États membres de l’organisme mondial à mettre à disposition des ressources militaires et autres en cas de menace potentielle à la paix et à la sécurité internationales.

Il a déclaré qu’une crise humanitaire majeure se déroule au Zimbabwe et que la situation exige une intervention internationale urgente.

« Il s’agit d’une violation des crimes internationaux tels que les enlèvements, la torture, les crimes contre l’humanité », a déclaré le politicien.

Il a lancé cet appel quelques jours après l’arrestation de l’éminente journaliste Hopewell Chin’ono, accusée d’avoir tenté de faire obstruction à la justice.

La journaliste, qui est en liberté sous caution pour une affaire dans laquelle elle est accusée d’avoir tenté de renverser le président Emmerson Mnangagwa, a été de nouveau arrêtée mardi dernier.

Selon la police, les allégations contre Chin’ono proviennent d’un tweet dans lequel elle aurait confirmé être en « communication secrète et illégale avec des membres de l’Autorité chargée des poursuites ».

Ce qui, selon la police, porte atteinte à l’intégrité de la procédure pénale engagée contre la journaliste dans l’affaire précédente.

Malawi : l’examen secondaire reporté en raison de fuite d’épreuves

Le Conseil national des examens du Malawi (MANEB) a annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire de 2020 en raison d’une fuite de plusieurs épreuves, a appris APA jeudi.Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement a déclaré que le MANEB a « annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire du Malawi (MSCE) suite à la fuite des épreuves d’anglais, de géographie, de biologie, de chimie et de mathématiques ».

« L’examen a été reporté au 9 mars 2021 », a déclaré un porte-parole du gouvernement.

La décision de reporter les examens fait suite à une réunion d’urgence du MANEB, mardi soir, au cours de laquelle le conseil d’administration a cherché une solution à la fuite massive d’épreuves sur les réseaux sociaux.

Malawi : des femmes journalistes protestent contre la hausse des cas de viols

Les femmes journalistes du Malawi ont défilé mardi dans la capitale Lilongwe et la deuxième ville Blantyre pour protester contre la recrudescence des cas de violence sexuelle et d’autres formes de violence sexiste dans le pays.Les protestations, organisées par l’Association des femmes dans les médias (Awome), ont vu les journalistes remettre une pétition dans les bureaux du ministère du genre à Lilongwe et dans d’autres établissements gouvernementaux.

La présidente d’Awome, Edyth Kambalame, a déclaré que les lois locales devraient être revues pour les rendre suffisamment sévères afin de dissuader les délinquants potentiels de commettre des viols et autres délits sexuels contre les femmes.

Les journalistes qui portaient les pancartes ont été rejoints par des politiciens et des militants de la société civile pendant les manifestations.

Parmi eux, la présidente de l’Assemblée nationale, Catherine Gotani Hara qui a appelé à des efforts concertés pour réduire la violence contre les femmes.

Au Malawi, le nombre de cas d’abus sexuels et de viols d’enfants et d’élèves a atteint un sommet ces derniers mois.

La SADC salue les élections pacifiques en Tanzanie

La Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) a félicité les Tanzaniens pour les élections générales du 28 octobre 2020 qui se sont déroulées globalement de manière pacifique.Selon les résultats de la Commission Electorale Nationale (NEC), le président John Magufuli a remporté la présidentielle avec plus de 84% des suffrages exprimés.

Le président de l’organe de la SADC en charge des affaires politiques, de défense et de coopération en matière de sécurité, le président Mokgweetsi Masisi du Botswana a félicité ce lundi « tous les partis politiques /candidats et les a encouragés à consolider les acquis réalisés dans le domaine de la démocratie depuis l’avènement des élections multipartites dans le pays».

« A la suite des élections générales, la SADC félicite le peuple de la République unie de Tanzanie d’avoir une fois de plus démontré leur attachement à la démocratie avec l’organisation d’élections libres et pacifiques », affirme Mokgweetsi Masisi.

Il a appelé le gouvernement de Magufuli à « impliquer étroitement tous les acteurs de la démocratie, de la gouvernance et de la politique, en vue de mettre en œuvre des réformes visant à améliorer l’engagement politique et à soutenir la démocratie en République unie de Tanzanie ».

Le principal rival de Magufuli, Tindu Lissu, a rejeté les résultats du scrutin, accusant la NEC d’avoir collaboré avec le parti au pouvoir Chama Cha Mapinduzi pour bourrer les urnes en faveur de Magufuli.

Tanzanie : Arrestations en masse à l’approche des manifestations postélectorales

La police tanzanienne a arrêté plusieurs partisans de l’opposition, dont Freeman Mbowe, avant une manifestation prévue pour protester contre le résultat de l’élection présidentielle, a appris APA lundi.Mbowe est à la tête du principal parti d’opposition, Chadema, qui est déterminé à contester la présidentielle de la semaine dernière après que le président sortant John Magufuli ait été déclaré vainqueur avec 84% des voix.

Parmi les personnes détenues figurent Isaya Mwita et Boniface Jacob, anciens maires de Dar es Salaam et de la municipalité d’Ubungo respectivement. L’opposition a dénoncé des irrégularités généralisées lors du vote et a exigé que les résultats du scrutin soient annulés en faveur de nouvelles élections.

Par ailleurs, Tundu Lissu, le principal adversaire de Magufuli aux élections, qui n’a pas été arrêté, jure de descendre dans la rue pour demander « justice aux urnes ». Il avait auparavant confirmé l’arrestation des principales personnalités de l’opposition de Chadema.

Magufuli, qui semble avoir remporté un second mandat, a promis que ce serait son dernier mandat, malgré les appels du parti Chama Cha Mapinduzi, son parti au pouvoir, qui lui demande de prolonger son mandat.

Les États-Unis ont déclaré qu’ils étaient préoccupés par certaines irrégularités dans les élections.

Le Botswana s’inquiète de la mort mystérieuse de 55 vautours

Le gouvernement du Botswana a signalé jeudi la mort de 55 vautours à dos blanc dans la région centrale du pays, du fait d’un empoisonnement présumé.Un porte-parole du Ministère de l’environnement, de la conservation des ressources naturelles et du Tourisme a déclaré que les vautours morts avaient été découverts le 22 octobre près de la rivière Boteti dans le district de Rakops.

« On soupçonne que les vautours sont morts des suites d’un empoisonnement », a déclaré le porte-parole dans un communiqué. Le Département de la faune et des parcs nationaux, ainsi que Birdlife Botswana et Raptors Botswana, sont en train d’enquêter sur la cause de ces décès, a déclaré le responsable.

La mort des vautours survient quelques mois après que le pays a été témoin de la mort mystérieuse de 356 éléphants dans sa région nord. Les décès ont par la suite été attribués à une toxine naturelle appelée cyanobactéries qui se trouve dans les rivières.

Zimbabwe : une loi criminalise les appels aux sanctions contre le pays par des nationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé un projet de loi criminalisant les actes dans lesquels les habitants font campagne ou appellent à l’imposition de sanctions contre le pays.S’adressant aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet, la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le projet de loi visait à rendre illégale pour les citoyens, toute coopération avec un gouvernement hostile dans un but lucratif ou pour nuire aux intérêts nationaux du pays.

Le projet de loi vise à interdire aux Zimbabwéens, que ce soit individuellement ou en groupe, de tenir des communications et des négociations « non autorisées » avec des gouvernements considérés comme hostiles au pays.

« Les individus ou les groupes s’impliquent dans les questions de relations extérieures sans vérifier les faits ni engager les autorités nationales. Une telle désinformation délibérée des gouvernements étrangers rendra donc les individus ou les groupes passibles de poursuites », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a expliqué que le projet de loi est fondé sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui « reconnaît les Etats comme des acteurs légitimes dans les relations et les négociations étrangères ».

« Les acteurs privés n’ont donc rien à faire dans les relations extérieures et les négociations entre pays », a-t-elle indiqué ; ajoutant que le projet de loi sera soumis au parlement pour approbation.

L’approbation par le Cabinet du projet de loi intervient quelques jours après que des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont ralliés à l’appel du Zimbabwe pour la levée des sanctions économiques occidentales contre Harare.

    

Le Zimbabwe rouvre ses frontières terrestres à partir du 1er décembre

Le Zimbabwe a décidé de la réouverture de ses frontières aux véhicules de tourisme et aux piétons, à partir de début décembre, à un moment où le pays assouplit lentement les restrictions imposées il y a sept mois pour contenir la propagation de la Covid-19.La ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que six des dix postes frontaliers du pays seraient rouverts dès le 1er décembre tandis que les quatre autres resteraient fermés jusqu’en début 2021.

Les six à rouvrir en premier sont le poste frontière de Beitbridge qui est partagé avec l’Afrique du Sud, Plumtree (partagé avec le Botswana), Victoria Falls (Zambie), Chirundu (Zambie), Nyamapanda (Mozambique) et Forbes (Mozambique).

« Les frontières s’ouvriront d’abord aux véhicules particuliers et à la circulation des piétons à partir du 1er décembre 2020, tandis qu’une évaluation plus approfondie est en cours en ce qui concerne les préparatifs pour la gestion du transport public de passagers », a confié Mme Mutsvangwa aux journalistes après la réunion du Cabinet Harare.

Elle a annoncé que tous les postes frontaliers seraient fonctionnels de 6 heures (04h00 GMT) à 18h00 (16h00 GMT) « jusqu’à une évaluation plus approfondie de la situation ».

Les frontières ont été fermées le 30 mars lorsque le président Emmerson Mnangagwa a imposé un confinement national du fait de la Covid-19.