Le Botswana vise une croissance économique de 6% en 2020

Le Botswana qui envisage de passer du statut de pays à revenu intermédiaire à celui de pays à revenu élevé, devrait voir son économie enregistrer une croissance de 6% en 2020, a appris APA mardi à Gaborone.Selon un document de stratégie budgétaire consulté par APA, « les domaines d’intervention du budget 2020/2021 comprennent des efforts pour augmenter la croissance économique de 6% en moyenne par an ».

La Banque africaine de développement (BAD) avait précédemment indiqué que les perspectives de croissance à moyen terme du Botswana étaient favorables, avec une croissance du PIB réel projetée à 3,8% en 2019 et 4,1% en 2020.

Dans le même document, le gouvernement du Botswana a révélé que les prévisions s’inscrivaient dans le contexte de l’aspiration du pays à passer d’un pays à revenu moyen à un pays à revenu élevé.

Les autorités de Gaborone ont déclaré que pour atteindre l’objectif de la transition vers un pays à revenu élevé, elles visent « la réduction du taux de chômage vers l’objectif de la Vision 2036 à un chiffre, en particulier chez les jeunes ; l’adoption du programme national de transformation dans le but d’accroître la compétitivité des industries locales sur les marchés internationaux ».

Pour stimuler les investissements du secteur privé et accroître la productivité des investissements économiques, le gouvernement du Botswana prévoit d’investir dans des infrastructures à fort impact, de mettre en place un environnement réglementaire sain et promouvoir le développement des compétences.

L’Afrique du Sud et le Nigeria renforcent leurs liens économiques

L’Afrique du Sud et le Nigeria ont convenu de renforcer leurs échanges bilatéraux et d’augmenter le nombre de petites et moyennes entreprises (PME) nigérianes en Afrique du Sud, a annoncé jeudi à Pretoria le président Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa s’exprimait à Pretoria au terme de sa rencontre avec son homologue nigérian, Muhammadu Buhari.

Buhari est en visite d’Etat de trois jours dans la Nation Arc-en-ciel, environ un mois après que des attaques xénophobes contre des étrangers, y compris des Nigérians se sont calmées en Afrique du Sud.

Quelque 12 personnes sont mortes dans les violences, dont deux ressortissants étrangers et 10 Sud-africains. Aucun Nigérian ne figure parmi les victimes de ces incidents regrettables, a annoncé la police.

« Le Nigeria représente 64% du commerce total de l’Afrique du Sud (pour une valeur de quatre milliards de dollars US) dans la région ouest-africaine. Il est également l’un de nos plus importants partenaires commerciaux sur le continent », a déclaré Ramaphosa.

Le Botswana délivre 86 permis de chasse à l’éléphant

Le Département de la faune sauvage et des parcs nationaux du Botswana a délivré 86 licences pour la saison de chasse à l’éléphant 2019, a annoncé vendredi un responsable du service.Le chef par intérim du Département de la faune et des parcs nationaux, Cyril Taolo a déclaré que la délivrance des licences faisait suite à une tombola organisée dans tout le pays, à laquelle ont participé des habitants.

« Nous avons délivré 86 licences et nous sommes en train d’avertir ceux qui ont gagné », a déclaré Taolo.

Il a ajouté que son bureau continue à examiner le quota attribué à la chasse, soulignant qu’en général, quelque 400 permis sont délivrés pour la chasse.

Le ministère de la Conservation des ressources naturelles et du tourisme a déjà annoncé l’ouverture de la saison de chasse 2019, qui court jusqu’en janvier 2020.

L’économie sud-africaine va s’effondrer si le charbon reste cher (Ministre)

Le coût élevé de la houille utilisée pour produire 40.000 mégawatts d’électricité en Afrique du Sud nuit à l’économie du pays, a déclaré jeudi le ministre des Ressources minérales et énergétiques, Gwede Mantashe.Selon le ministre, les producteurs de charbon ont besoin de réduire le prix du produit de base pour sauver Eskom, la société nationale d’électricité très endettée et contrainte de répercuter le coût sur les consommateurs.

« Avec ces prix élevés de l’électricité, cette économie va s’effondrer », a déclaré, jeudi à Johannesburg, Mantashe lors d’une conférence sur l’exploitation minière.

Le ministre a par ailleurs indiqué que le gouvernement engage également les producteurs d’énergie renouvelable à réduire le coût de l’électricité qu’ils injectent dans le réseau national afin de réduire les coûts pour Eskom.

« Nous sommes en discussions avec eux. Nous ne leur imposons rien », a déclaré Mantashe à propos de ses entretiens avec les producteurs de charbon.

Nigeria : Buhari en visite en Afrique du Sud après les violences xénophobes

Le président nigérian Muhammadu Buhari est arrivé jeudi en Afrique du Sud pour une visite d’Etat, un mois après que la nation Arc-en-ciel a été le théâtre d’une série d’attaques xénophobes contre des ressortissants étrangers, notamment des Nigérians.Une douzaine de personnes ont été tuées dans ces violences, dont deux étrangers et 10 Sud-Africains, a indiqué la police sud africaine qui souligne toutefois qu’aucun ressortissant nigérian n’a été tué au cours de ces attaques xénophobes.

Cependant, des centaines de Nigérians, avec l’aide de leur gouvernement et des autorités locales, ont fui le pays, craignant pour leur vie, au plus fort des attaques.

Cette visite d’Etat de Buhari est la première rendue au président Cyril Ramaphosa, sous sa nouvelle administration, a annoncé jeudi la Présidence sud-africaine.

Pendant le séjour du chef d’état nigérian à Pretoria, il est prévu entre autres événements un forum commercial nigério-sud africain axé sur le commerce et les investissements.

« La visite d’Etat donnera aux deux présidents l’occasion de renforcer et d’approfondir les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les deux pays.

« En outre, cette visite créera un espace de discussions sur les questions d’intérêt mutuel et les préoccupations relatives au continent et à la gouvernance mondiale », a ajouté la présidence sud africaine. 

Les Sud-Africains peuvent désormais visiter 100 pays sans visa (IATA)

Les ressortissants sud-Africains peuvent désormais voyager dans au moins 100 pays sans visa, la Namibie et la Sierra Leone étant les derniers pays à avoir assoupli leurs conditions d’entrée, a appris APA mercredi.L’Association du transport aérien international (IATA, sigle anglais) a déclaré qu’avec cette avancée, Monrovia et Freetown offraient désormais des visas à l’arrivée aux citoyens d’un certain nombre d’autres États africains, dont les Sud-Africains.

Cela signifie que les détenteurs de passeports sud-africains peuvent visiter au moins 100 pays sans visa préalable, ce qui permet à ce document de voyage de progresser à la 53e place dans l’indice Henley Passport Index.

Malgré les récentes attaques xénophobes contre des compatriotes africains, l’Afrique du Sud autorise la plupart d’entre eux à entrer dans le pays sans visa pendant 30 jours.

L’ONU salue la décision du Botswana de fournir gratuitement des ARV aux migrants

L’ONUSIDA a salué la décision du Botswana d’étendre le traitement gratuit du VIH aux résidents étrangers dans le cadre d’un changement de politique majeur qui comble une lacune importante dans la réponse du pays à l’épidémie.

« Je félicite le Botswana d’avoir étendu la gratuité des traitements aux résidents étrangers vivant avec le VIH », a déclaré jeudi la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Gunilla Carlsson dans un communiqué, estimant que cette décision est « un autre exemple du leadership du Botswana et de sa détermination à ne laisser personne de côté dans la réponse au VIH ».

Selon Mme Carlsson, le ministère de la Santé et du bien-être du Botswana a étroitement collaboré avec l’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, l’Organisation internationale pour les migrations, d’autres organismes des Nations Unies et d’autres partenaires de développement pour élaborer cette nouvelle politique.

En vertu de cette politique, le gouvernement du Botswana publiera une directive spéciale pour permettre aux établissements de santé de fournir des traitements à toutes les personnes vivant avec le VIH qui résident dans le pays.

On estime à 30.000 le nombre de résidents étrangers vivant avec le VIH au Botswana, mais moins d’un quart d’entre eux ont actuellement accès à un traitement.

De nombreux résidents étrangers n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments ou de rentrer chez eux pour obtenir une aide médicale.

Le Botswana a le troisième taux de prévalence du VIH le plus élevé au monde, où plus d’un adulte de 15-49 ans sur cinq vit avec le virus.

En 2016, le pays a adopté une stratégie de traitement universel en offrant un traitement gratuit à tous ses citoyens vivant avec le VIH, une mesure qui a donné des résultats significatifs.

Les décès liés au Sida ont diminué d’un tiers, les nouvelles infections à VIH ayant diminué de 36% au cours des dernières années.

eSwatini paralysé par une grève de quatre jours des travailleurs

Une grève déclenchée par des milliers de travailleurs a paralysé eSwatini, les magasins et les transports publics n’étant toujours pas disponibles dans la capitale Mbabane et dans d’autres villes pour la quatrième journée consécutive.La grève, qui a débuté lundi, a vu plus de 25.000 des 42.000 fonctionnaires d’eSwatini défiler dans la capitale Mbabane pour réclamer une augmentation des salaires de 9,5% dans le cadre d’un ajustement du coût de la vie.

Le gouvernement a proposé une augmentation de salaire de 3% reportée à l’exercice 2020/21, à laquelle les syndicats se sont opposés.

Parmi les autres revendications des travailleurs, il y a la réduction du nombre de voyages à l’étranger des ministres et des hauts fonctionnaires, le retour de la démocratie et le retrait des accusations portées contre certains dirigeants syndicaux.

La grève est organisée par le Congrès des syndicats du Swaziland, une fédération regroupant l’Association nationale des enseignants, le Syndicat national des fonctionnaires et des travailleurs alliés d’eSwatini, le Syndicat des infirmières démocratiques et le Congrès des jeunes.

Découverte d’un diamant bleu de 20 carats en Afrique du Sud

La mine de diamants sud-africaine Petra Diamonds a découvert un diamant bleu de 20 carats à Cullinan.Décrivant le joyau comme un diamant de qualité « exceptionnelle » de 20 carats, la société a déclaré mardi que la découverte de ce diamant montre que la mine de Cullinan reste une source importante de diamants bleus rares dans le monde.

« Cette découverte démontre non seulement la qualité des actifs de Petra car,  la mine de diamants de Cullinan demeure une source importante de diamants bleus rares, mais elle confirme également la présence de pierres exceptionnelles dans le gisement de Cullinan ainsi que la capacité de l’usine de la mine à récupérer le spectre complet des diamants », a déclaré la société dans un communiqué.

Fondée en 1905 et source de la collection de diamants royaux britanniques, Petra n’en est pas à sa première découverte de diamants rares car, ayant déjà découvert un diamant exceptionnel de 424,89 carats à la même mine en avril 2019.

Il y a quatre ans, le mineur a découvert « The Blue Moon of Josephine » (un diamant bleu de 29,6 carats) qui a atteint un prix de 48,5 millions de dollars US, dans ce qui était alors présenté comme un prix record mondial par carat aux enchères pour tout diamant.

Visite en Afrique du Sud de la jeune famille royale britannique

La jeune famille royale britannique comprenant le prince Harry, son épouse Meghan et son fils Archer, sont arrivés au Cap lundi pour une visite de dix jours en Afrique du Sud et se sont rendus directement dans l’un des quartiers les plus défavorisés du pays, le Township de Nyanga, dans la Ville mère.Officiellement connu sous le nom de duc et de la duchesse de Sussex, le couple a rendu visite au programme d’autonomisation des filles de Nyanga Mbokodo, où il a parlé à des enfants de la rue et interagi avec la communauté, alors que la presse prenait des photos de la famille royale qui souriait en dansant avec des filles habillées en costume traditionnel.

Le Prince Harry a déclaré : « Nous sommes extrêmement reconnaissants de pouvoir vous écouter et d’apprendre de vous sur les questions qui façonnent votre vie de tous les jours dans cette communauté. C’est ce dont il s’agit: une communauté où hommes et femmes ont un rôle vital à jouer ».

« En ce qui concerne ce que votre président (Cyril Ramaphosa) a déclaré la semaine dernière (concernant la violence sexiste), aucun homme n’est né pour nuire aux femmes. C’est un comportement appris et un cycle qui doit être rompu. Meghan et moi sommes vraiment inspirés par votre résilience, votre esprit, votre sens de la communauté et votre conviction en un meilleur avenir pour tous ceux qui sont ici », a-t-il poursuivi.

La duchesse Meghan, qui défend les droits des femmes, a déclaré que « lorsque les femmes sont responsabilisées, toute la communauté s’épanouit. Votre engagement envers ce qui est juste nous donne à tous de l’espoir. Vous devez continuer ».

En dehors de l’Afrique du Sud, le prince Harry devrait se rendre seul en Angola, au Botswana et au Malawi, selon le programme établi. Pendant ce temps, Meghan et Archer resteront en Afrique du Sud.

La Mauritanie suspend l’exploitation du sable noir du littoral

La ministre mauritanienne de l’Environnement et du Développement durable, Mariem Bekaye a annoncé, vendredi à Nouakchott, que son département a suspendu les autorisations d’exploitation du sable noir dans les zones du littoral.S’exprimant au cours d’un point de presse, Mme Bekaye a expliqué que cette zone a connu l’émergence de nombreuses activités multisectorielles sans tenir compte de la fragilité de l’écosystème ni du type d’exploitation.

Elle avait présenté jeudi dernier au Conseil des ministres une communication concernant les impacts environnementaux de l’exploitation du sable noir du littoral. Cette communication met en exergue l’intérêt de la ceinture de protection contre l’Océan atlantique que représente le cordon dunaire pour la ville de Nouakchott.

La ministre a insisté sur l’urgence de la suspension de toute autorisation d’exploitation des terres noires en attendant une évaluation stratégique environnementale de l’écosystème du littoral mauritanien.

Une telle évaluation, a-t-elle souligné, permettra de déterminer les zones à risques qui nécessitent un arrêt immédiat de l’exploitation.

La BM finance un projet énergétique au Mozambique et au Malawi

L’Association internationale de développement (AID), l’organisme de prêt de la Banque mondiale, a approuvé des subventions et des prêts totalisant 57 millions de dollars pour un projet visant à interconnecter les réseaux électriques mozambicain et malawien.La partie mozambicaine du projet comprend la construction d’une ligne électrique de 135 kilomètres et de 220 kilovolts reliant le poste de Matambo à Phombeya, au Malawi.

Du côté du Malawi, environ 75 km de ligne de transport de 220 kilovolts seront construits et une nouvelle sous-station de 220 kilovolts serait installée à Phombeya.

Comme ailleurs en Afrique, les deux pays ont connu des pénuries chroniques d’électricité et le projet constitue une nouvelle étape dans le développement d’un réseau électrique en Afrique australe.

La Banque mondiale a déclaré vendredi dans un communiqué que son conseil d’administration a accepté d’accorder au Mozambique un don de 42 millions de dollars, tandis que le Malawi recevra un prêt de 15 millions de dollars, tous deux de l’AID.

Le projet, indique le communiqué, permettra aux deux pays de s’engager dans le commerce bilatéral et régional d’électricité dans le Southern African Power Pool (SAPP).

« Le nouveau projet d’interconnexion régionale Mozambique-Malawi établira une liaison de transmission entre les deux pays pour répondre à la demande croissante d’électricité au Malawi et créer des opportunités de commerce dans le cadre du SAPP », a déclaré Dhruva Sahai, chef de l’équipe spéciale du projet.

« Le projet répond aux priorités sectorielles du Mozambique pour devenir une plaque tournante régionale de l’énergie, en exportant de l’électricité au Malawi. Cela augmente également le potentiel d’exportation d’électricité du pays par le biais du SAPP vers de nombreux autres pays à l’avenir », a noté Mark Lundell, Directeur régional de la Banque mondiale au Mozambique.

Afrique du Sud : 315 Nigérians rapatriés après les attaques xénophobes

Un deuxième groupe de trois-cent-quinze nigérians, fuyant les violences xénophobes en Afrique du Sud, est arrivé mercredi soir au Nigéria, accueilli à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos par le gouvernement qui a remis 50 dollars à chacun d’entre eux.Le rapatriement a été effectué par Air Peace, une compagnie aérienne privée qui a déployé à cette fin un avion B777 portant le numéro d’enregistrement 5N-BWI.

A sa descente d’avion, Chuks Okoma, l’un des rapatriés, a remercié Dieu d’avoir épargné sa vie face aux épreuves auxquelles sont confrontés ses compatriotes en Afrique du Sud.

Dans le pays de Nelson Mandela, Okoma affirme y avoir vécu six ans sans travail, au même titre que Michael Udoh. Ce dernier, pour sa part, s’était heurté maintes fois au renouvellement de son permis de travail, faisant de lui un sans-emploi.

Les rapatriés ont été reçus par Abike Dabiri-Erewa, présidente de la Commission des Nigérians de la diaspora, Allen Onyema, président d’Air Peace et Jermaine Sanwo-Olu, Assistant spécial du gouverneur de l’Etat de Lagos pour la diaspora, qui a remis l’aide au nom du gouverneur Babajide Sanwo-Olu.

Selon Jermaine Sanwo-Olu, qui qualifie de « palliatif » le don en espèces, les rapatriés de l’Etat de Lagos seraient transférés au Fonds d’affectation spéciale pour l’emploi de l’Etat de Lagos (LSETF) où ils devraient être formés à l’acquisition de compétences.

Pour Dabiri-Erewa, ils seraient identifiés en fonction de leurs états d’origine afin d’accompagner les efforts du gouvernement fédéral pour leur réintégration, ajoutant qu’il y avait une équipe médicale sur le terrain pour fournir une assistance aux personnes souffrant de problèmes de santé.

Par ailleurs, a-t-elle souligné, la Haute Commission du Nigeria (ambassade) travaillait avec les autorités sud-africaines pour réduire les retards inutiles qui caractérisaient jusque-là les opérations d’évacuation.

Environ 506 Nigérians attendent encore d’être évacués après avoir volontairement manifesté leur intérêt pour le retour au bercail.

Selon plusieurs rapports, le président de la compagnie aérienne Air Peace a déclaré que certains Nigérians étaient bloqués en Afrique du Sud depuis plus de quatre ans et ne pourraient pas rentrer chez eux en raison de difficultés financières et du manque de documentation appropriée.

« Ce qu’Air Peace fait pour évacuer les Nigérians d’Afrique du Sud s’inscrit dans le cadre de notre soutien au gouvernement du président Muhammadu Buhari et nous le faisons sans réserve », a-t-il indiqué, appelant le « gouvernement de poursuivre son action pour faciliter le retour en douceur des Nigérians ».

L’assèchement des lacs menace l’économie du Malawi

Les problèmes de transport maritime causés par l’assèchement des ports lacustres dans un Malawi enclavé ont longtemps alerté les économistes et les environnementalistes, mais ont échappé à l’attention des autorités pendant des années.Aujourd’hui, les autorités du Malawi se sont soudainement rendu compte que leurs préoccupations ne se limitaient pas à crier au loup.

L’assèchement des ports lacustres du Malawi dans les régions du centre et du nord du pays menace l’avenir du transport martine du pays, a déclaré mardi le ministre des Transports, Ralph Jooma.

Selon le ministre, l’assèchement des ports de Chipoka et de Chilumba dans le district central de Salima et dans le district nord de Karonga intervient à un moment où le gouvernement a l’intention de déplacer sa dépendance excessive vis-à-vis du transport routier vers le transport maritime et ferroviaire, comme prévu dans le Plan directeur national des transports du pays.

M. Jooma a déclaré que son gouvernement s’efforce de trouver des moyens de relancer les deux ports. Les deux ports sont d’une importance cruciale pour le secteur des transports du pays car, ils sont stratégiquement positionnés pour recevoir les cargaisons des navires empruntant le lac de 450 km de long partagé avec la Tanzanie et le Mozambique.

« Grâce au plan directeur, nous nous engagerons dans des projets importants qui feront revivre nos ports. En ce moment, nous mobilisons des ressources pour relancer les deux ports afin que nous puissions recommencer à les utiliser », a déclaré le ministre.

Selon le rapport économique annuel 2019 du gouvernement du Malawi publié la semaine dernière, le sous-secteur du transport maritime a continué à enregistrer des résultats inférieurs aux attentes pendant de nombreuses années malgré son potentiel de contribution à la croissance économique.

Le rapport indique que les défis qui contribuent à la mauvaise performance du sous-secteur comprennent le changement climatique, le manque de personnel et de financement et l’application inadéquate de la loi.

Le Plan directeur national des transports de 9,5 milliards de dollars à mettre en œuvre entre 2017 et 2037 couvre tous les sous-secteurs des transports.

Des médecins zimbabwéens demandent la libération de leur collègue enlevé

Des médecins zimbabwéens en grève ont présenté, lundi, une requête au président Emmerson Mnangagwa dans laquelle ils demandent la libération de leur collègue enlevé par des agents de sécurité ce week-end.Le président de l’Association des médecins hospitaliers du Zimbabwe (ZHDA), Peter Magombeyi a disparu samedi soir, avec ses collègues, alléguant qu’il avait été enlevé par des agents de sécurité non identifiés.

Les centaines de membres de la ZHDA qui manifestaient, dont certains portaient des pancartes, ont été empêchés par la police de marcher vers les bureaux de Mnangagwa dans le centre de Harare.

Seuls leurs représentants ont été autorisés à passer par la police et ont remis la pétition aux fonctionnaires du bureau de Mnangagwa.

Magombeyi a été le principal organisateur d’une grève continue des médecins des hôpitaux publics qui réclament la revalorisation des salaires, en invoquant la hausse du coût de la vie.

La grève des médecins a paralysé le système de santé zimbabwéen, la plupart des hôpitaux publics ne prenant en charge que les patients atteints de maladies graves.

Robert Mugabe : la chute d’un héros devenu un « démon »

Peu de dirigeants africains ont autant marqué le monde que Robert Mugabe, l’ex président zimbabwéen décédé le 06 septembre 2019 à l’âge de 95 ans. Selon les convictions politiques des uns et des autres, « Oncle Bob » (son surnom) était un héros, un méchant, un démon ou un ange.Admiré pour ses prouesses oratoires et sa profonde conviction quant au rôle subalterne des noirs dans les affaires mondiales, Mugabe était l’un des rares dirigeants africains à pouvoir captiver un auditoire, grâce à sa capacité à articuler avec éloquence les problèmes mondiaux du point de vue des pays du Sud.

Né le 24 février 1924 dans le district de Zvimba au Zimbabwe, Mugabe était le champion de la libération politique et économique des Africains. Il n’a jamais été facilement intimidé par les répercussions de sa résistance ou de sa remise en question de l’hégémonie occidentale.

Pour cette raison, le Zimbabwe et lui-même ont eu à souffrir des sanctions économiques que l’Occident leur a imposées depuis 2003.

Il était l’un des rares partisans de la réforme du système financier international, qui impose des conditions strictes à l’aide au développement de l’Afrique.

Il a toujours insisté sur le fait que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, dominés par les Etats-Unis, adoptaient des approches biaisées et sélectives, et devaient être réformés de manière à répondre aux besoins de développement de l’Afrique et du reste du monde en voie de développement.

Mugabe a donné un message d’espoir et d’unité à des millions de ses compatriotes lorsqu’il est devenu le premier noir nommé Premier ministre au Zimbabwe, devenu nouvellement indépendant le 18 avril 1980.

Durant les premières années de son règne, il n’a pas déçu à propos de sa promesse d’améliorer les conditions de vie des Zimbabwéens. L’un de ses succès a été sa capacité à mettre en place un système éducatif gratuit dans les années 1980 et 1990, qui était envié par de nombreux pays voisins du Zimbabwe et même par d’autres pays plus lointains.

Sous son règne, le Zimbabwe est resté l’un des pays ayant l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Afrique subsaharienne, dépassant en moyenne 90% de la population au cours de la plus grande partie des 30 dernières années.

Le système de fourniture de soins de santé du Zimbabwe était l’un des meilleurs en Afrique au cours de la première décennie de son indépendance, avant qu’il ne commence à s’effondrer à la fin de ses 37 ans de règne, en raison d’un manque d’aide budgétaire et de la corruption.

Cependant, la plupart de ses réalisations survenues au début du règne ont été gâchées par un certain nombre de mauvais choix.

Selon certains observateurs, le dirigeant zimbabwéen a opéré un tournant décisif en janvier 1992, à la mort de sa première femme, Sally, considérée par beaucoup comme la seule personne qui était capable de le conseiller et de le retenir.

Sarah Francesca Hayfron, plus connue sous le nom de Sally, était une Ghanéenne que Mugabe a rencontrée lorsqu’il enseignait dans ce pays d’Afrique de l’ouest et qu’il a épousée en avril 1961.

Environ quatre ans après la mort de Sally, Mugabe officialisa son union avec sa petite amie, Grace Marufu, avec laquelle il entretenait une relation amoureuse, alors que sa première femme se battait contre une maladie du rein qui lui a coûté la vie.

Le couple s’est marié en août 1996, mais avait déjà trois enfants. Le premier est né alors que Sally était encore en vie.

Les choses ne furent plus jamais les mêmes pour l’homme que chérissaient jadis les Zimbabwéens.

L’ancien président du Zimbabwe a été à l’origine de la colère de l’Occident lorsqu’il a ordonné aux agriculteurs blancs de quitter leurs propriétés en 2000 dans le cadre d’un vaste programme de réforme agraire qu’il considérait comme nécessaire pour remédier aux inégalités historiques dans l’appropriation des ressources naturelles du pays.

Le programme visait à allouer des terres à plus de 300.000 familles, mais sa mise en œuvre n’a pas été bien menée, ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et la fermeture d’entreprises dont la matière première dépendait des productions agricoles.

Les difficultés du pays ont été à leur paroxysme en 2008 lorsque l’inflation a atteint le taux de 230 milliards, pendant que les produits alimentaires disparaissaient des rayons de magasins.

Confronté à une crise économique et face aux perspectives de défaite électorale, Mugabe s’est transformé en despote qui matait toute velléité de contestation par l’opposition.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été son retournement contre ses propres lieutenants, notamment le limogeage de son confident de toujours, Emmerson Mnangagwa, en novembre 2017. Pour rappel, Mnangagwa était alors le vice-président du Zimbabwe.

Il s’en était suivi un coup militaire qui a renversé Mugabe au cours du même mois.

Mugabe dont le corps est arrivé au Zimbabwe mercredi dernier en provenance de Singapour devrait être enterré lors d’une cérémonie privée dans son village natal la semaine prochaine.

Une vingtaine de dirigeants africains attendus aux obsèques de Mugabe

Au moins, 11 présidents africains en exercice et huit chefs d’Etat ont confirmé leur présence aux funérailles nationales de l’ancien président zimbabwéen, Robert Mugabe, prévues samedi, a appris APA jeudi à Harare.Selon le porte-parole de la Présidence, George Charamba, les présidents de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, du Ghana, Nana Akufo-Addo, et du Malawi, Peter Mutharika ont confirmé leur présence.

Les autres chefs d’Etat en fonction, dont Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Hage Geingob (Namibie), Joao Laurenco (Angola), Filipe Nyusi (Mozambique), Uhuru Kenyatta (Kenya), Edgar Lungu (Zambie) et Brahim Ghali (République démocratique arabe sahraouie) sont également attendus.

D’anciens chefs d’Etat, notamment Thabo Mbeki et Jacob Zuma (Afrique du Sud), Joaquim Chissano (Mozambique), Kenneth Kaunda et Rupiah Banda (Zambie), Festus Mogae (Botswana), ainsi que Sam Nujoma et Hifikepunye Pohamba (Namibie) devraient arriver dans le pays.

« Nous précisons que la liste pourrait changer à mesure que d’autres informations nous parviennent, relativement aux participations », a indiqué M. Charamba dans un communiqué.

Mugabe est décédé à Singapour le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans.

Le service funéraire de samedi doit se tenir au stade national des sports de Harare et devrait être suivi de l’inhumation prévue la semaine prochaine au cours d’une cérémonie privée, a informé la famille Mugabe.

Désaccord sur le lieu d’inhumation de Mugabe

L’ex président zimbabwéen, Robert Mugabe s’avère être une épine dans le pied de son successeur dans la mort comme il l’était de son vivant.Mugabe est décédé à Singapour le 6 septembre et sa dépouille est arrivée à Harare, mercredi, avec une série d’activités organisées pour permettre aux Zimbabwéens de lui rendre un dernier hommage, dont le point culminant sera son enterrement la semaine prochaine.

Toutefois, le lieu de son inhumation fait l’objet de malentendu entre la famille Mugabe et le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa et le parti au pouvoir, la ZANU PF.

Ce jeudi, la famille de Mugabe est en discussions avec Mnangagwa sur l’endroit où le défunt homme fort du Zimbabwe sera enterré.

La famille a déclaré dans un communiqué qu’elle n’est pas contente que le gouvernement veuille l’obliger à accepter un programme d’obsèques qui a été élaboré sans consultation. Selon sa famille, Mugabe avait exprimé des souhaits et qu’elle ne pouvait aller à l’encontre de ceux-ci.

« Nous sommes prêts et disposés à travailler avec le gouvernement pour élaborer un programme de funérailles et d’inhumation de feu Robert Gabriel Mugabe qui soit conforme à ses souhaits sur la manière dont sa dépouille mortelle sera enterrée », indique le communiqué.

La famille indique que Mugabe est décédé avec un sentiment d’amertume et n’a jamais pardonné à Mnangagwa et aux autres hauts responsables de la ZANU PF qu’il accusait de l’avoir trahi.

Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe pendant 37 ans, avait été brusquement destitué du pouvoir en novembre 2017 à la suite d’un coup d’État militaire organisé par Mnangagwa, son adjoint de confiance.

Le coup d’État avait été déclenché par la décision de Mugabe de licencier Mnangagwa, alors vice-président. En conséquence, il s’est senti trahi par les siens et on comprend qu’il ait dit à sa famille qu’il ne voulait pas être enterré au National Heroes Acre à Harare où sa première femme, Sally Mugabe, née au Ghana, repose.

Il souhaitait être enterré dans sa maison rurale à Zvimba, à environ 85 km de Harare. « Sa dépouille sera exposée en chapelle ardente à Kutama dimanche soir…Puis elle sera inhumée en privé (lundi ou mardi).C’est la décision de toute la famille », a déclaré jeudi son neveu, Leo Mugabe à la presse.

L’ONU presse le Botswana de signer un traité sur les droits culturels

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, Fernand de Varennes a exprimé sa déception devant la non-signature par le Botswana du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.Dans un rapport parcouru mercredi par APA, M. de Varennes a noté que si le Botswana n’est pas un État partie signataire de ce pacte, diverses dispositions de la Constitution du pays et d’autres textes législatifs les reconnaissent implicitement.

« Le Rapporteur spécial est déçu que le Gouvernement n’ait pas commencé à envisager la signature et la ratification du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et de son Protocole facultatif », a déclaré M. de Varennes.

Il a déclaré que l’explication du gouvernement quant à la raison pour laquelle le PIDESC et son Protocole facultatif n’ont pas été ratifiés indique que le Botswana a l’ambition de respecter, protéger et réaliser les droits contenus dans le Pacte et reconnaît déjà l’importance de certaines des dispositions dans ses lois nationales.

« Bien que le Botswana puisse actuellement se considérer comme dans l’impossibilité de ratifier le pacte et son Protocole facultatif car, il n’est pas encore en mesure d’en appliquer les dispositions, le Rapporteur spécial indique clairement que la ratification de celui-ci est une étape nécessaire pour que le gouvernement réalise son ambition de garantir ces droits », a déclaré de Varennes.

Lors de sa visite dans ce pays d’Afrique australe, le gouvernement du Botswana a indiqué au rapporteur spécial qu’il n’envisage pas actuellement de ratifier ce traité et son protocole facultatif.

Mais, M. de Varennes a rappelé que ce pacte est un cadre pour guider les États parties vers la réalisation progressive des droits culturels.

Malawi : la chute des cours du tabac due à la mauvaise qualité et à la surproduction

Le Malawi a récolté 216 millions de dollars de la vente de tabac pendant la campagne de commercialisation 2018-2019, a annoncé lundi le ministre de l’Agriculture, Takondwa Nankhumwa.Selon le ministre, les recettes provenaient de la vente de 147 kilogrammes de tabac dans les quatre salles de vente aux enchères du pays.

Les registres montrent que les producteurs de tabac ont gagné 330 millions de dollars sur 202 kg de la récolte sur les marchés locaux.

La saison de commercialisation 2018-2019 a débuté en avril et devrait se terminer le 16 septembre.

Nankhumwa a toutefois assuré aux agriculteurs qui ne seraient pas en mesure de vendre leur récolte à la date de clôture, de ne pas s’inquiéter, car “une solution serait trouvée comme le prévoit la réglementation” s’ils demandaient au gouvernement de vendre la production excédentaire.

Cela entraînerait toutefois une pénalité financière pour les ventes de la récolte excédentaire. Les agriculteurs reçoivent un quota (montant) de la quantité de tabac à cultiver pendant la saison agricole.

Certains des agriculteurs ont toutefois dépassé les quotas, empêchant ainsi la culture de tabac de qualité, selon la Commission du tabac du Malawi.

Ceci a entraîné cette année, une baisse notable des prix du tabac sur le marché, a déclaré la Commission.

Le tabac est la principale source de devises du Malawi.

Botswana : la sécheresse menace de décimer le bétail et les animaux sauvages

Confronté à des sécheresses fréquentes et de plus en plus hostiles qui ont emporté plusieurs de ses bovins et d’autres appartenant à des éleveurs traditionnels, Leungo Dirang perd lentement confiance dans l’élevage.Ses craintes et sa perte de confiance dans les activités agricoles ne sont pas sans fondement. En effet, plus de 38.000 bovins et plus de 2.000 hippopotames ont été touchés, tandis que plusieurs hectares de cultures ont flétri du fait de la sécheresse.

Au lieu de se réjouir d’un regain d’espoir suscité par l’annonce récente d’une amélioration probable des précipitations pour la prochaine saison 2019-2020, Dirang et d’autres éleveurs estiment que les conditions météorologiques extrêmes actuelles devraient persister.

“Durant ma jeunesse, je rencontrais des problèmes tels que le réchauffement de la planète et le changement climatique dans les manuels scolaires et je pensais que c’était des choses qui ne pourraient se produire que dans le monde occidental”, a déclaré Dirang, un diplômé du premier cycle.

Selon Thato Raphaka, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Faune, la sécheresse actuelle a gravement affecté le bétail et la faune dans la partie nord-ouest du Botswana, autour du lac Ngami, situé à environ 1.000 kilomètres de la capitale Gaborone.

Il a révélé que le lac Ngami, qui fournit de l’eau à des milliers d’hippopotames, d’éléphants et de bovins, a vu son eau de surface s’assécher lentement, créant ainsi de l’argile miroitante et collante.

« Environ 38.000 têtes de bétail dépendent des eaux du lac Ngami, mais les animaux ont été frappés par une sécheresse invalidante », a déclaré le responsable, ajoutant que le bétail et les animaux sauvages ont été piégés par le bourbier ainsi créé.

« Le bétail, constitué principalement de bovins et de chèvres, meurt chaque jour en essayant de se frayer un chemin dans la boue », a-t-il déclaré.

Selon Raphaka, les agriculteurs parcourent désormais de longues distances « dans l’espoir de trouver des prairies plus vertes pour leurs animaux ».

« Certains succombent à la chaleur et des fois, on peut voir les vautours se régalant de leurs cadavres dans la boue du lac asséché », a poursuivi Raphaka.

A Gaborone, la sécheresse a contribué aux niveaux historiquement bas du barrage de la ville, qui est la principale source d’eau courante de la capitale.

A la fin de 2015, la demande en eau à Gaborone avait dépassé l’offre de près de 33 millions de litres par jour.

Le président Mokgweetsi Masisi a déclaré que la saison 2018-2019 serait une année de sécheresse.

Afrique du Sud : Malema accuse les « Blancs » d’être à l’origine des attaques xénophobes

Le chef de l’opposition sud-africaine, Julius Malema a accusé la population blanche du pays d’être responsable des violentes attaques et manifestations xénophobes qui ont opposé les migrants africains à leurs hôtes.Lors d’un point de presse, le chef de l’EFF (Economic Freedom Fighters) a déclaré que son parti ne participerait pas aux manifestations qui, selon lui, étaient clairement criminelles, ajoutant que les allégations selon lesquelles des étrangers volaient des emplois à des Sud-Africains n’étaient pas fondées.   Au lieu de cela, le leader de l’opposition a blâmé la population blanche et sa mainmise économique sur le pays pour avoir créé de l’animosité parmi les Africains, ce qui, a-t-il conclu, a conduit à l’agitation actuelle.  

« Il n’y a aucun Nigérian qui a volé une industrie et n’a employé que des Nigérians. Il n’existe aucun Zimbabwéen qui possède des grandes fermes dans lesquelles il n’a employé que des Zimbabwéens », a indiqué Malema qui a soutenu que les industries sont « contrôlées par les Blancs qui emploient des étrangers et leur paient un maigre salaire. C’est ça qui vous pousse à croire que vos frères africains vous volent vos emplois ».

C’est pourquoi, il a demandé à ses frères xénophobes d’« arrêter de glorifier les frontières qui séparent les africains ». Il a dit que les Blancs en Afrique du Sud emploient des ressortissants étrangers dans leurs restaurants, leurs fermes et leurs magasins de détail. Ce qui, à son avis, sème la haine de soi et la discorde dans la population sud-africaine.

« Et parce que nous sommes au chômage, et parce que nous avons un gouvernement qui n’a pas de solutions aux crises de pauvreté et à l’écart grandissant entre les riches et les pauvres, nous commençons à penser comme ça. Le secteur privé, le capital monopolistique blanc, doit donc assumer l’entière responsabilité de ce gâchis auquel nous sommes confrontés », a déclaré Malema.  

AfSud : les violences xénophobes ont fait « au moins » 10 morts (Ramaphosa)

Le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa a exhorté ses compatriotes à mettre fin aux violences xénophobes qui, en l’espace de cinq jours, ont, selon lui, fait « au moins dix » morts.«Nous savons qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans ces violences, dont deux étaient des ressortissants étrangers. Aucun niveau de colère, de frustration et de griefs ne peut justifier de tels actes de destruction et de criminalité. J’appelle chacun d’entre nous à ne pas alimenter un climat de peur et de confusion », a déclaré Cyril Ramaphosa, dans un message à la nation, jeudi soir.

Le pays a été profondément traumatisé par les actes de violence visant des ressortissants étrangers, a souligné M. Ramaphosa avant de marteler qu’« Il n’y a pas d’excuse pour les attaques contre les foyers et les entreprises de ressortissants étrangers, tout comme il n’y en a pas pour la xénophobie ou toute autre forme d’intolérance ».

Rappelant l’appui des Etats africains durant la période la plus sombre vécue par son pays, il a déclaré : « Les peuples d’autres pays de notre continent nous ont soutenus dans notre lutte contre l’apartheid. Nous avons travaillé ensemble pour vaincre l’apartheid et surmonter les divisions qu’il a créées »..

Mort de Robert Mugabe, ex président du Zimbabwe

L’ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé ce vendredi sur tweeter son successeur Emmerson Mnangagwa.Robert Mugabe qui s’est battu pour l’indépendance de son pays, a été Premier ministre en 1980, à l’accession à la souveraineté internationale du Zimbabwe, avant d’en être le président de 1987 à 2017.

La Chine va augmenter ses importations en provenance du Mozambique

La Chine prévoit d’importer 60.000 tonnes de tabac et d’autres cultures du Mozambique à partir de 2020, a déclaré vendredi le président mozambicain Filipe Nyusi.S’exprimant lors d’un rassemblement dans la province riche en minerais de Cabo Delgado, M. Nyusi a indiqué que la deuxième économie mondiale a également indiqué qu’elle importerait 15.000 tonnes de macadamia, 30.000 tonnes de noix de cajou, 150.000 tonnes de sésame et 200.000 tonnes de haricots dès l’an prochain.

 Il a ajouté que la hausse des exportations vers la Chine est le résultat de son offensive de charme diplomatique qui l’a amené à séduire les investisseurs pour explorer les opportunités d’affaires au Mozambique.

 Le Mozambique et la Chine entretiennent des liens politiques et économiques de longue date et l’Empire céleste est actuellement l’une des principales sources d’investissements étrangers directs dans ce pays d’Afrique australe.

 

Zimbabwe : Un ancien vice-président en fuite pour une affaire de corruption

L’ancien vice-président du Zimbabwe, Phelekezela Mphoko a posé un lapin aux enquêteurs de la police anti-corruption qui voulaient l’entendre sur les accusations d’abus d’autorité, quand il était, il y a deux ans, l’un des plus proches collaborateurs de l’ex-président Robert Mugabe.Selon la Commission anti-corruption du Zimbabwe (ZACC), Mphoko ne s’est pas présenté au Commissariat de police de Bulawayo, la seconde ville du pays, alors qu’il avait déjà promis de s’y rendre pour répondre à des accusations de corruption portées contre lui.

“En ce qui nous concerne, nous estimons qu’il est maintenant un fugitif aux yeux de la justice. Par conséquent, nos agents sont toujours à sa recherche sur le terrain”, a confié à la presse John Makamure, porte-parole du ZACC.

L’une des accusations retenues contre l’ancien vice-président est qu’en 2016, il avait ordonné aux agents du commissariat de police d’Avondale à Harare de libérer des cellules de l’ancien chef de la direction par intérim de l’Administration nationale des routes du Zimbabwe, Moses Juma, accusé de corruption.

Les allégations de corruption à l’encontre de Mphoko font partie de la croisade menée par le président Emmerson Mnangagwa pour débarrasser le Zimbabwe de la corruption dans les sphères de la haute administration.

L’ancienne ministre du Tourisme, Prisca Mupfumira, se trouve actuellement dans des cellules de police, en attendant son procès pour le détournement présumé du Fonds de sécurité sociale du pays, pour une valeur de 90 millions de dollars américains, quand elle était ministre du Travail.

Botswana: des sacs à dos solaire au service de l’excellence scolaire

Au Botswana, deux organisations sont venues au secours de milliers d’enfants originaires des zones à faible densité démographique, parcourant presque tous les jours de longues distances pour se rendre à l’école mais ne pouvant pas étudier la nuit à cause de l’absence d’électricité dans leurs foyers ruraux.Le fait que l’approvisionnement en électricité du Botswana soit plombé par la demande croissante en énergie ne résout pas ce problème. Les grands déficits en matière d’électricité sont comblés en effet par les importations.

Face à cette situation, la Fondation Botswana de la First National Bank (FNB) et la Botswana Power Corporation (BPC) ont lancé un programme dans le cadre duquel elles fournissent des sacs à dos solaires et des fournitures scolaires à plusieurs villages et villes dans le but de rendre l’éducation plus accessible et d’enrôler plus d’enfants.

Les deux organisations, en collaboration avec le ministère des Gouvernements locaux et du Développement rural, envisagent de lancer cette semaine l’initiative à l’école primaire de Ramonaka, dans le district de Kgatleng (sud du pays).

Selon la porte-parole du ministère, Nonofo Zwinila, ce lancement fait suite à des lancements récents dans d’autres villages et villes du Botswana.

Le dernier lancement, qui sera effectué par le ministre adjoint des Gouvernements locaux et du Développement rural, Botlogile Tshireletso, aura lieu le 7 août.

« L’objectif principal de cette initiative est de doter les enfants des écoles primaires de zones reculées de sacs à dos solaires afin de soutenir leur apprentissage à la maison », a déclaré Zwinila.

Elle ajoute : « Les élèves des classes supérieures (classes 4-7) dans les écoles sélectionnées recevront un sac à dos solaire équipé d’une lampe, tandis que ceux des classes inférieures (réception selon la norme 3) recevront des fournitures scolaires. Ce don sera ensuite étendu à d’autres districts du pays ».

Les sacs à dos solaires sont fabriqués de manière à ce que les élèves puissent porter confortablement leurs livres à l’école, tandis que le panneau fixé au sac se charge au soleil pendant la journée de sorte que l’ampoule encastrée dans le sac produise suffisamment de lumière pour permettre aux élèves de bien étudier chez eux pendant la nuit.

La FNB Botswana et la BPC ont déclaré s’être engagées conjointement dans une approche unique pour soutenir le développement et la croissance des enfants du primaire pour améliorer leurs performances scolaires.

C’est dans ce contexte que les deux entités ont jugé utile de collaborer pour atteindre un objectif commun, à savoir procurer l’énergie solaire à ceux qui ont besoin de lumière pour se cultiver.

Les partenaires veilleront ainsi à ce que le suivi des performances académiques des étudiants bénéficiaires soit assuré, afin de mesurer l’impact du sac à dos solaire sur l’autonomisation des citoyens.

Kelebogile Disang, le responsable de la FNB au Botswana, a déclaré que la banque était d’avis que l’accès aux sacs solaires contribuerait à améliorer les performances des élèves, car ils seraient en mesure de lire la nuit sans être gênés par le manque de sources de lumière à la maison.

Kesejwang Setlabosha, le responsable de BPC, a pour sa part estimé que cette initiative visait à aider les élèves bénéficiant d’un éclairage de base pour leurs études, dans le but d’améliorer leurs performances académiques.

« C’est également une poursuite de nos efforts pour améliorer la vie des jeunes et une contribution au secteur de l’éducation, vous le savez peut-être, en plus de ces sacs », a-t-elle conclu.

Stuart Baxter démissionne de son poste de sélectionneur des Bafana Bafana

Le sélectionneur sud-africain Stuart Baxter a démissionné vendredi, affirmant qu’il s’agissait d’une décision personnelle prise après avoir réfléchi aux problèmes qui auraient affecté la performance des Bafana Bafana pendant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Égypte. “Je sens que je peux plus continuer à travailler avec le professionnalisme et la passion nécessaires comme je l’ai fait, et à m’occuper des nombreux problèmes liés à ce programme. Je pense qu’il est temps que quelqu’un d’autre prenne la relève », a-t-il déclaré.

 C’est la deuxième fois que l’Anglais quitte le poste des Bafana Bafana, après 2006, lorsqu’il n’avait pas réussi à qualifier son équipe à la Coupe du Monde organisée en Allemagne cette année-là.

 Il a repris son poste en 2017 et a mené la nation à la CAN égyptienne en juin où l’équipe a été éliminée par les Super Eagles du Nigeria en quart de finale. 

Mozambique : le Frelimo et la Renamo signent un « dernier accord » de paix

Sous un grand chapiteau installé sur un terrain de football pris d’assaut au pied de la montagne de Gorongosa, le président mozambicain Filipe Nyusi et le chef de la Renamo, principal parti d’opposition, Ossufo Momade, ont signé jeudi un accord mettant fin à près d’un demi-siècle d’hostilités qui ont couté la vie à plus d’un million de personnes.Des diplomates étrangers, notamment des courtiers et des experts internationaux de la paix, de hauts responsables politiques et des officiels locaux ont assisté à la cérémonie de signature marquée par des cris de la foule rassemblée à Gorongosa, le fief-lieu de la Renamo dans la province centrale de Sofala, à 1239 km au nord-est de la capitale Maputo.

Selon des analystes, les deux parties au conflit de faible intensité qui a pris racine dans les années 1970 semblent se lasser de nouveaux conflits, surtout à un moment où le Mozambique se prépare pour les élections générales de l’année prochaine.

Le Frelimo (au pouvoir) et la Renamo pèsent ainsi leurs chances dans les sondages. Et avant cette signature historique, divers accords ont été signés et rompu par les deux poids lourds politiques du Mozambique.

Malgré la fin officielle de la guerre civile il y a 27 ans, la Renamo avait maintenu un groupe de milices armées accusé d’une série d’escarmouches avec les forces gouvernementales, notamment dans la province de Sofala.

Les Mozambicains sont donc prudents face au dernier accord de paix qui bannirait une fois pour toutes les résidus de la guerre civile.

Cependant, le président Nyusi a fait le choix de regarder du côté positif. « La paix est là pour rester et le Mozambique ouvre un nouveau chapitre plus prometteur, libéré de la guerre et du conflit qui avait ralenti son développement. Gorongosa n’est plus associé à la violence », a-t-il déclaré à une foule de plus de 1.000 personnes rassemblées pour la cérémonie de signature.

La Renamo a combattu le gouvernement socialiste du Frelimo durant une guerre civile de 16 ans, avant qu’un cessez-le-feu ne mette fin à l’effusion de sang en 1992.

Cependant, des violences ont sporadiquement éclaté au cours des années qui ont suivi les résultats controversés des élections générales de 2014 qui, selon la Renamo, ont été truqués en faveur du Frelimo.

Le pacte de paix de jeudi précède un processus qui aboutira à la signature d’un accord plus large à Maputo la semaine prochaine, et qui devrait être organisé en grande pompe, mais dont l’efficacité reste à démontrer.

Pour la Renamo, qui participera pour la cinquième fois aux élections générales du 15 octobre prochain et qui devrait gagner un certain nombre de provinces, un traité de paix aiderait à affirmer son statut de parti politique légitime.

Le dirigeant de la Renamo, Momade, qui a remis un fusil AK47 au président Filipe Nyusi pour symboliser son engagement à mettre fin aux hostilités, a déclaré que son parti était désormais déterminé à faire en sorte que les élections soient libres, justes et transparentes.

« Avec cet accord pour la cessation définitive des hostilités militaires, nous souhaitons faire comprendre à notre peuple que nous avons évité la logique de la violence comme moyen de résoudre nos différends », a indiqué Momade.

Poursuivant sous des applaudissements nourris de la foule, il ajoute : « De cette nouvelle page, nous pensons que la paix est là pour rester et que la coexistence multipartite sera la marque des partis politiques. Nous pensons qu’avec cet accord, on peut parler du Mozambique de manière favorable par-delà les frontières ».

La signature a mis fin à un long processus de négociations de paix initié par le chef historique de la Renamo, Alfonso Dhlakama, décédé en mai dernier.

A partir du milieu des années 1970, la Renamo a mené une guerre civile brutale qui a duré 16 ans contre le gouvernement du Frelimo, faisant un million de morts avant la fin des hostilités en 1992.

Malgré la fin de la guerre civile et la transformation du mouvement en parti politique, cette formation conserve une branche armée.

De nouveaux affrontements avaient à nouveau éclaté entre les forces gouvernementales et les soldats de la Renamo de 2013 à 2016.

 

Lutte contre l’extrémisme : appel au soutien à l’entreprenariat des jeunes

L’homme d’affaires nigérian, Tony O. Elumelu invite les dirigeants africains à soutenir l’entreprenariat des jeunes, un moyen, selon lui, pour lutter contre l’extrémisme.« L’extrémisme est un produit de la pauvreté et du chômage. La pauvreté, où qu’elle se trouve, est une menace pour tous et partout. Si nos dirigeants comprennent la raison et la raison d’être de la réussite de nos jeunes, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour les soutenir », a indiqué M. Elumelu.

Il est cité par un communiqué rendant compte de la cinquième édition du Forum d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu (TEF) tenue les 26 et 27 juillet 2019 à Lagos (Nigeria). La rencontre s’est déroulée en présence des présidents sénégalais, Macky Sall, de la RD Congo, Felix Tshisekedi, et rwandais Paul Kagamé. Elle a réuni 5000 participants.

Poursuivant, M. Tony O. Elumelu a réitéré le rôle de la technologie en tant qu’instrument clé dans l’accélération du développement.