Départ des premiers pèlerins tchadiens pour le hajj

Le premier vol pour le pèlerinage à la Mecque s’est envolé ce samedi, de N’Djaména en direction de Djeddah en Arabie Saoudite, avec à son bord 280 fidèles tchadiens, appelés à accomplir le cinquième pilier de l’Islam.Le départ des pèlerins a eu lieu à l’issue d’une cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République Kalzeubet Payimi Debeut, ayant à ses côtés le président du comité permanent du hajj, le général Idriss Dokony Adiker, et l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite du Tchad, Jameel Abdulraman Shesha.

Au total, 6 590 pèlerins effectueront le hajj à partir du Tchad. Ils seront transportés par 22 vols étalés entre le 27 juillet et le 3 août 2019.

Le président de la commission permanente du hajj, Idriss Doukouni Adiker, tout en rassurant les pèlerins que son équipe veille pour une bonne organisation du hadj, a déclaré que les directives et orientations données par les plus hautes autorités de la République, seront respectées pour que cette mission ne souffre d’aucune d’ambigüité.

Le général Adiker s’est félicité de l’augmentation des places accordées au Tchad pour le hajj, passées de 4 000 l’année passée à environ 7 000. Pour sa part, le coût a connu une baisse, passant de 2 millions Fcfa en 2018 à 1 650 000 Fcfa, cette année.

Représentant le gouvernement, Kalzeubet Payimi Debeut, ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République, a exhorté les pèlerins à faire preuve de solidarité et d’être strict dans le respect du pays d’accueil en faisant preuve d’un comportement digne des Tchadiens.

Une subvention de 150 millions FCFA pour la presse privée au Tchad

Le gouvernement tchadien a débloqué à « titre exceptionnel » une enveloppe de 150 millions de FCFA dont les 100 millions sont destinés à 67 organes de la presse privée, le reste étant réservé au financement de quelques modules de formation au profit des journalistes, a appris APA mercredi auprès de la Haute autorité des média et de l’audiovisuel (Hama), organe de régulation des médias au Tchad.Les bénéficiaires sont 20 journaux dont cinq en ligne et 45 radios diffusant en modulation de fréquence (FM) et deux télévisions privées.

Pour la première fois, les journaux en ligne sont pris en compte dans la répartition de l’aide à la presse. Elle est institutionnalisée par la loi portant régime de presse au Tchad, même si le gouvernement a longtemps fait mine de l’ignorer.

Dieudonné Djonabayé, président de la Hama, a précisé que l’aide est destinée aux journaux de presse écrite et en ligne, les radios communautaire, confessionnelle et associative ainsi qu’aux deux seules chaînes de télévision privée du Tchad.

Pour que l’organe de presse soit éligible, il doit être reconnu et paraître régulièrement. « Le travail dans le respect de la loi est aussi un critère déterminant pour bénéficier de cette aide », a précisé M. Djonabaye.

Le président de la Hama, saluant par ailleurs la contribution de la presse dans la promotion de la démocratie au Tchad, a toutefois reconnu que sa partie privée rencontre des difficultés.

Idriss Déby cède son titre de sultan à un de ses neveux

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, aux termes d’un décret publié samedi, annonce avoir cédé son titre de sultan de Dar Bilia à son neveu Siddick Timan Déby Itno.Idriss Déby avait pris en 2010 la tête du sultanat de Dar Bilia dont le chef-lieu est Amdjarass son village natal, après avoir destitué son frère Timan Déby, décédé en mai dernier.

Le nouveau sultan de Dar Bilia, Siddick Timan Déby Itno, est le neveu du président de la République. Son père fut le tout premier sultan de cette chefferie. En 2010, lorsque le président Déby avait révoqué son frère Timan Déby, la classe politique avait dénoncé un cumul de fonctions non conforme à la constitution.

Face à certaines critiques, Idriss Déby avait confié la gestion du sultanat à un sage de la ville d’Amdjarass pour évacuer les affaires courantes.

Selon les archives historiques, la chefferie traditionnelle de Dar Bilia n’existait pas avant la prise du pouvoir par le Mouvement patriotique du salut (MPS), dirigé par l’actuel chef de l’Etat.

Les Sao du Tchad retrouvent la compétition internationale

L’équipe nationale de football du Tchad, les Sao, suspendue depuis deux ans, a réintégré la compétition internationale et pour son grand retour elle prendra part aux tours préliminaires des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 dont le tirage a eu lieu hier jeudi, en Égypte.Le Tchad affrontera ainsi, dès octobre prochain, le Libéria en deux matchs (aller et retour). Selon le calendrier établi par la confédération africaine de football (CAF), le vainqueur du match Tchad-Liberia rejoindra la poule A, composée du Mali, de la Guinée et de la Namibie.

L’équipe nationale de football du Tchad ne s’est jamais qualifiée à une phase finale de la CAN. En 2017, les Sao avaient franchi les tours préliminaires mais avaient déclaré forfait pour les matchs de poule.

Vendre du manioc, le job de vacances des écolières du Tchad

Habituées, pendant les vacances, à la vente du manioc, beaucoup de collégiennes et de lycéennes de N’Djaména ont à nouveau remis leur bleu de chauffe depuis la fermeture des classes pour sillonner les rue de la capitale, un plat de tiges de tubercule sur la tête.Elles ont tellement investi ce petit commerce qu’il est presque devenu leur chasse gardée, au bonheur des N’Djaménois qui tombent à tous les coins de rue sur de charmants sourires féminins, leur proposant du manioc cru ou cuit à la vapeur.

Avant d’aiguiser l’appétit des clients, les jeunes vendeuses s’approvisionnent auprès des jardiniers, principaux producteurs du manioc qu’ils cultivent dans leurs champs situés sous le pont à double voie qui enjambe le fleuve Chari. Leur production de cette année a été exceptionnelle car depuis le début du mois courant, le manioc inonde les marchés de la capitale.

Une occasion rêvée pour Frida, une élève en classe  de troisième, de se lancer dans la vente du manioc. A l’instar de beaucoup d’écolières, elle sillonne à longueur de journée les grands axes routiers de N’Djaména, suivant un trajet ayant pour point de départ l’avenue Joseph Brahim Seid. Stratégique cette artère jouxte les quartiers Bololo, Mardjan Daffack et Djambal Bahr où la jeune fille dispose d’une fidèle clientèle.

Trouvée en train de peler à l’aide d’où couteau, l’écorce d’une tige de manioc, sur commande d’un client, elle explique entre deux coups de canif que ses tubercules coûtent entre 100 et 500 FCFA. Tout dépend de la longueur du manioc et de l’épaisseur de la bourse du client.

L’un deux, Abakar, confie qu’il préfère le manioc cru. Puis, dans un regard complice, il ajoute : « Selon certaines indiscrétions traditionnelles, le manioc mangé cru est bon pour l’homme, ça renforce sa virilité ».

Loin de ces considérations du bas de la ceinture, Soli, une jeune lycéenne, préfère s’attarder sur ses recettes journalières qui révèle-t-elle peuvent aller jusqu’à « 5000 FCFA voire plus ». Interrogée sur l’utilisation de ses revenus, elle explique : « Nous faisons des économies pour qu’à l’approche de la prochaine rentrée de classe, nous puissions aider les parents dans l’achat de fournitures scolaires ».

Pour certaines filles dont les parents sont aisés, la vente du manioc leur permet l’entière prise en charge de leur scolarité : l’inscription au lycée et l’achat des fournitures.

Tchad : une réunion entre Déby et des opposants se termine en queue de poisson

Les partis politiques de l’opposition n’ont pas pu s’entendre mardi, lors de leur réunion avec le chef de l’Etat Idriss Déby, sur la liste des quinze membres devant siéger au Cadre national du dialogue politique (CNDP), dans le cadre des élections législatives et communales prévues fin 2019.Cette rencontre, tenue à la présidence de la République, a vu la présence de l’opposition démocratique et les partis de la majorité présidentielle même si elle s’est terminée en queue de poisson.

Les différents regroupements de l’opposition veulent avoir des représentants dans cet organe qui contrôle les actions de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) même s’ils n’arrivent pas à s’entendre à cause de taille relative de chacun. Pour certains, chaque regroupement doit avoir un seul représentant au CNDP et laisser les autres places aux partis non regroupés.

Mais le FONAC, principale coalition de l’opposition, réclame pour sa part quatre places, là où ses membres attestent que tous les regroupements n’ont pas le même poids.

Face à ce tiraillement, le président Déby a levé la séance tout en accordant 48 heures à l’opposition d’organiser une assemblée générale pour désigner ses membres au CNDP.

Par ailleurs, le jeune président du parti USPR, François Djekombé, regrette le fait que « l’opposition (se soit) offerte en spectacle sur la désignation de ses 15 représentants qui doivent siéger au Cadre national de dialogue politique ».

« Quand c’est une question d’argent, les gens se déchirent comme des enfants », déplore-t-il ».

« Ceux qui étaient là ne veulent pas céder leur place et ceux qui cherchent à y entrer coûte que coûte utilisent toutes les manœuvres malsaines pour y entrer, quitte à faire même des promesses aux barons censés dresser la liste », a encore dénoncé le président de l’USPR, parti non regroupé de l’opposition.

Levée de la censure d’Internet : les Tchadiens entre joie et amertume

Après l’effectivité de la levée de la censure imposée sur les réseaux sociaux depuis mars 2018, les tchadiens sont partagés entre joie et amertume.Les internautes tchadiens se connectent désormais sans passer par l’application VPN qui permettait de contourner la censure. Un retour à la normal qui a provoqué la joie chez certains férus des réseaux sociaux. Toutefois, des Tchadiens estiment qu’il s’agit d’un droit qui ne devrait pas être violé par le gouvernement. 

La restriction d’Internet a été instaurée depuis mars 2018, soit plus d’une année pour « raison de sécurité ». Samedi alors qu’il inaugurait la fibre optique Tchad-Soudan, le président tchadien, Idriss Déby dit avoir « instruit les services compétents en matière de communication électronique à l’effet de lever immédiatement toutes les mesures de restriction d’accès à tous les réseaux sociaux. 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les opérateurs de téléphonie mobile ont levé la restriction en envoyant des messages à leurs clients.

« Adieu VPN », s’est exclamé Badour Ali, ce dimanche, affirmant, par ailleurs, qu’il vient de désinstaller cette application qui rend la connexion lente et consomme plus de mégabits (MB). 

« Merci président d’avoir pensé à la jeunesse en levant la restriction sur Internet », se réjouit un internaute. « Content de me débarrasser du VPN, ça ralentit trop la connexion », lance un autre. 

Dans la joie de beaucoup d’internautes tchadiens qui se sont précipités de désinstaller l’application de contournement de la censure, certains trouvent injuste que le gouvernement impose une mesure sans que les raisons de sécurité ne soient justifiées. Pour d’autres, le gouvernement Tchadien a cédé devant la pression des partenaires qui exigent plus de liberté pour les citoyens. 

Pour Abel Maïna, activiste tchadien, « si Déby a levé la censure, c’est juste à cause des prochaines élections dont les partenaires exigent plus de droits pour les citoyens et de transparence ». Ahmat Doungous, lui, estime que « la censure des réseaux sociaux n’a pas empêché les Tchadiens de se connecter, ni appauvrit les citoyens ». L’activiste d’ajouer que le vrai défi du président Déby, c’est de « proclamer la réduction du coût exorbitant de l’Internet au Tchad». 

Une partie des internautes tchadiens estiment qu’il ne faut jamais baisser les bras face à cette injustice et la violation des droits de l’homme, car l’utilisation d’Internet est un droit reconnu et consacré. 

Jean Bosco Manga, juriste et activiste, se demande s’il ne faut pas poursuivre les deux opérateurs de téléphonie mobile pour tous les préjudices subis.

Entre temps, les tchadiens savourent cette connexion sans VPN oubliant un calvaire de 14 mois de censure.

 

Déby annonce la levée de la censure sur les réseaux sociaux au Tchad

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a annoncé, samedi à N’Djaména, qu’il a donné des instructions pour que soit levée la censure sur les réseaux sociaux, une mesure instaurée depuis mars 2018 pour, officiellement, des « raisons de sécurité ».« J’instruis les services compétents en matière de communication électronique à l’effet de lever immédiatement toutes les mesures de restriction d’accès à tous les réseaux sociaux », a notamment déclaré le président tchadien en inaugurant la fibre optique Tchad-Soudan.

« Depuis quelques mois, a-t-il souligné, des impératifs sécuritaires avaient conduit le gouvernement à renforcer les conditions d’accès et les mesures de contrôle des communications électroniques ».

Selon le chef de l’Etat tchadien, « pour un pays comme le Tchad qui a connu des heures sombres, il n’est pas admissible que l’Internet soit détourné à des fins malveillantes par certains individus animés d’intentions funestes pour la paix et l’unité nationale ».

Sur les réseaux sociaux, beaucoup des Tchadiens ont salué cette annonce. Face aux mesures de restriction, ils  s’étaient rabattus sur l’application VPN pour se connecter sur Facebook et autres WatsApp.

Deux avocats tchadiens avaient intenté une action en justice pour la levée de la censure mais ils ont été déboutés par les juges qui ont estimé recevables les arguments invoqués par l’Etat

Des investisseurs arabes promettent 500 milliards f cfa au Tchad

Des investisseurs de huit pays arabes (Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabe uni, Maroc, Oman, Qatar et Soudan), réunis à N’Djaména du 26 au 29 juin 2019, ont promis 500 milliards f cfa au Tchad.Ces promesses ont été faites lors du forum international « Tchad-monde arabe », qui fait suite à celui tenu à Paris (France) en 2017 pour le financement du plan national de développement (PND) 2017-2021.

Pour l’édition 2019, le comité d’organisation a reçu plusieurs promesses d’investissements de 815 millions dollars US, soit près de 500 milliards de franc cfa.

Ces fonds seront injectés dans 12 projets relatifs aux infrastructures, l’énergie, l’urbanisme, l’assainissement et l’habitat, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les mines et les carrières, les hydrocarbures et le tourisme.

Le ministre tchadien de l’Economie et de la Planification du Développement, Issa Doubragne a expliqué que si le Tchad s’est tourné vers le monde arabe, c’est pour concrétiser certains investissements dont les promesses ont été faites à Paris en 2017.

« Les résultats ont été concluants, s’est réjoui un membre du comité d’organisation ». En effet, un accord de financement d’un montant de 216 millions de dollars US, pour un projet de modernisation des infrastructures de télécommunication a été signé avec le gouvernement chinois.

Pour la construction du nouvel aéroport de Djermaya, des négociations assez approfondies ont été menées avec le groupe turc SUMMA et ont permis de définir les principaux aspects techniques et financiers de cette infrastructure.

Pour sa part, le Maroc a promis d’apporter son assistance technique et financière dans le développement des secteurs de l’urbanisme, de l’eau et de l’assainissement, des transports urbain et ferroviaire, de l’énergie et des mines.

La Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), présente au forum de N’Djaména, désignera un expert international pour assurer une meilleure coordination des projets, des actions des partenaires arabes et la diligence du décaissement des fonds.

Face aux bailleurs du monde arabe, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, les a rassurés que le Tchad est une terre d’opportunités, citant les ressources nationales, notamment dans les secteurs de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche…

Le président Déby a dit « s’engager personnellement à veiller à la mise en œuvre des projets ».

Le président de la BADEA, le Mauritanien Sidi Ould Tah a fait savoir que son institution mettra en place un conseil présidentiel pour l’amélioration du climat des affaires au Tchad, insistant, par ailleurs, sur l’engagement de sa banque en faveur d’un rôle accru du secteur privé, mais aussi pour trouver des solutions idoines face aux difficultés auxquelles feraient face les investisseurs au Tchad.

Bac au Tchad : l’épreuve de français démarre avec un nouveau sujet

L’épreuve de français du baccalauréat de l’enseignement du second degré qui avait été suspendue ce lundi au Tchad à cause d’une fuite du sujet dans les réseaux sociaux a finalement démarré après quelques heures de retard, un temps mis pour trouver un autre sujet, a constaté le correspondant de APA à N’Djaména.C’est le ministre de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar accompagné de son collègue de l’Education nationale qui a donné le coup d’envoi, soulignant notamment que l’incident « ne devrait pas affecter le bon déroulement du bac car nous avons la possibilité d’avoir des épreuves dans la base des données pour pallier à des éventuelles fraudes ».

Auparavant, l’Office national des examens et concours du supérieur (Onecs) s’était réuni en urgence pour sortir de nouveaux sujets et veiller avec beaucoup de vigilance sur leur acheminement aux centres d’examen.

Des sources proches de l’Onecs confient que la fuite est venue de la ville d’Ati, chef-lieu de la province du Batha, au centre du pays. Les enfants du gouverneur auraient favorisé la fuite des sujets de français et de mathématiques en déchirant la caisse où ils se trouvaient.

Aucune déclaration officielle n’a confirmé cette accusation ; de même une enquête n’a pas encore été ouverte. N’empêche, le ministre de l’Enseignement supérieur a dit qu’il attend d’avoir de plus amples informations sur ces fuites avant de se prononcer.

Au total, 83 141 candidats toutes séries confondues subissent les épreuves écrites du bac. Ils sont répartis dans 96 centres d’examen dont 26 à N’Djaména.

Tchad : un ancien vice-gouverneur de la BEAC nommé ministre des Finances

Tahir Hamid Nguilin, ancien vice-gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), a été nommé ministre des Finances du Tchad à l’issue d’un réaménagement gouvernemental marqué également par la désignation de deux nouveaux ministres à la Sécurité et à l’Eau.Selon un décret rendu public dimanche soir, Tahir Hamid Nguilin remplace au ministère des Finances Allali Mahamat Abakar, un ex cadre de la BEAC qui a longtemps occupé ce portefeuille ministériel.

Le même décret nomme Ismaël Chaîbo à la Sécurité, en remplacement de Mahamat Abali Salah (désigné ministre de la Défense), et Mahamat Ibrahim Djamaladine à l’Eau, en remplacement de Siddick Abdelkerim Haggar qui quitte le Gouvernement..

Le départ du désormais ex ministre des Finances est un peu une surprise car ces temps derniers, il est souvent monté au créneau pour défendre le bien-fondé de la politique économique du pays.

Quant à son successeur, il a outre le poste de vice-gouverneur de la BEAC, eu à occuper d’autres fonctions dont celles de Directeur général du trésor, des Impôts et de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT),

Kebir Abdoulaye, un responsable au ministère des Finances, décrit le nouveau ministre des Finances comme «un cadre d’une grande qualité professionnelle et technique, un travailleur méthodique doublé d’un intellectuel confirmé».

Baccalauréat au Tchad : l’épreuve de français suspendue à cause d’une fuite

L’épreuve de français du Baccalauréat au Tchad qui devait se tenir ce lundi a été suspendue, suite à une fuite notée sur les réseaux sociaux.La fuite concerne également l’épreuve de mathématiques. Pour le Baccalauréat de cette année 83.141 candidats sont concernés.

  

Arrestation du chef rebelle tchadien le général Mahamat Nouri

Le chef rebelle tchadien, le général Mahamat Nouri du mouvement UFDD a été arrêté, lundi à Paris (France) à la demande de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Selon des sources proches des activistes tchadiens en France et des médias français, le général est mis aux arrêts avec deux autres personnes dont les noms n’ont pas été cités.

L’arrestation du général Nouri serait liée à une enquête ouverte depuis 2017 sur des soupçons de crimes contre l’humanité commis au Tchad et au Soudan entre 2005 et 2010.

Mahamat Nouri fait partie de trois chefs de guerre qui avaient lancé un assaut en février 2008 sur la capitale tchadienne, mais qui avait échoué aux portes de la présidence de la République.

N’Djaména qui avait organisé un procès en 2008 pour condamner ces chefs rebelles par contumace n’a pas encore réagi à cette arrestation.

Tchad: création d’une nouvelle coordination générale de l’opposition

Des partis politiques tchadiens, réunis samedi en plénière, ont crée une nouvelle Coordination générale de l’opposition (CGO), dont le coordonnateur est le député Saleh Kebzabo.Contacté par APA, le premier rapporteur de la CGO, le député Clément Djimet Bagaou a fait savoir que 90% des partis politiques de l’opposition sont dans la nouvelle structure. 

« Cette coordination englobe la majorité de regroupements des partis de l’opposition. L’objectif est d’avoir une synergie d’action, parler d’une seule voix, travailler en synergie et surtout avoir un cadre de toute de l’opposition pour se retrouver facilement », a-t-il expliqué. 

Il a ajouté: « Nous ne voulons pas continuer dans la division de regroupements des partis politiques de l’opposition. On a eu trop de division en oubliant même qu’on devrait travailler ensemble pour le bien-être de la population ».

Le nouveau chef de file de l’opposition, Felix Romadoumngar Nialbé a affirmé que « l’opposition démocratique tchadienne ne saurait être un démon à deux ou trois têtes ».

La nouvelle Coordination générale de l’opposition est dirigée par un bureau de cinq membres. 

Hausse des recettes pétrolières du Tchad au 1er trimestre 2019

Les recettes pétrolières du Tchad s’élèvent au premier trimestre de cette année à 76,5 milliards de Fcfa contre 46,6 milliards Fcfa à la même période de 2018, soit une augmentation de 64,05 %, révèle la note sur le secteur pétrolier du ministère des Finances et du Budget dont APA a obtenu copie samedi.Cette amélioration des recettes pétrolières, lit-on dans la note, s’explique par l’augmentation en volume de la production du pétrole brut et la dépréciation du taux de change USD/FCFA.

« Au 1er trimestre 2019, le paiement dû à la SHT (société des hydrocarbures du Tchad) s’estime à 31,0 milliards de FCFA, dont 0,7 millions USD sont de retenus au titre de cash sweep (seuil de cours de baril à 56,0 USD). Les redevances en espèces versées au trésor public au titre de redevances dues sur des cargaisons de CNPC s’établissent à 54,0 millions USD, soit 31,0 milliards de FCFA », affirme le ministère des Finances dans son document.

En termes de consommation, les gaz et kérosène étaient en chute. En effet, relève-t-on dans la note, « la consommation du kérosène et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a diminué respectivement de 30,3 % et 25,8 % par rapport au 1er trimestre 2018 ».

Cette situation s’explique, à en croire les techniciens, par la faiblesse des stocks qui n’a pas pu couvrir la demande lors de la cessation des activités de production de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons des travaux de maintenance.

En revanche, la consommation du gasoil et de l’essence a augmenté, respectivement de 16,3% et 1,8 % par rapport au 1er trimestre 2018.

Inauguration d’un nouveau champ pétrolier au sud du Tchad

Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua, représentant le chef de l’Etat, a présidé vendredi à Daniela, une localité située à 70 km de Bousso (sud), l’inauguration d’un champ pétrolier exploitée par la société pétrolière chinoise, China National Petroleum Company Internation Chad (CNPC).Le champ pétrolier de Daniela a une capacité de 15 000 barils/jour. Les techniciens de la CNPC soulignent que les trois vannes, Daniella, Rafia et Tani, tous dans le Chari Baguirmi, représentent 48% de la production de cette société chinoise.

Coupant le ruban de l’ouverture officielle, le ministre tchadien du Pétrole, Mahamat Hamid Koua a déclaré que le champ pétrolier de Daniela constitue une étape importante dans la découverte des réserves, estimant que « le pétrole reste un levier important du développement du Tchad ».

Le directeur de la CNPC, Zoung Youn, tout en rappelant que sa société est présente au Tchad depuis 2003, dès le début de l’exploitation du pétrole, a déclaré qu’elle a pleinement exploitée ses talents. « La production du pétrole, a-t-il dit, est passée de 60000 barils par jour en 2011 à 100.000 barils par jour actuellement ».

M. Zoung Youn a rassuré la partie tchadienne que la CNPC va assumer sa responsabilité sociale afin de servir les communautés et les habitants, avant d’ajouter la protection de l’environnement et le recyclage des sols contaminés seront garantis.

Issa Yaya, premier arbitre tchadien sélectionné pour la Can

Le Tchad, dont l’équipe nationale de football ne s’est pas qualifiée à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue en Egypte du 21 juin au 19 juillet, y sera tout de même représenté par Issa Yaya, le premier arbitre du pays sélectionné par la Confédération africaine de football (Caf) pour prendre part à cette compétition.Issa Yaya qui a quitté N’Djaména pour le pays des Pharaons est venu au football en tant que pratiquant, mais sans succès avec le ballon il opte pour l’arbitrage. Mettant toutes les chances de son côté, il effectue de nombreux stages à l’étranger, notamment en Afrique du Sud et au Maroc, jusqu’à devenir aujourd’hui arbitre assistant.

Agé de 40 ans, Issa Yaya mesure l’ampleur de la tâche en Egypte et déclare à ce propos : « Il y a une compétition entre les équipes et les arbitres. Je vais me battre pour mériter mon poste et faire honneur à ma nation ».

Djimta Yamtamadji nommé sélectionneur des Sao du Tchad

La Fédération tchadienne de football a désigné, mercredi à N’Djamena, le staff Technique de l’équipe nationale de football, Les Sao du Tchad, notamment l’entraîneur et ses adjoints.Le poste d’entraîneur est confié à Djimtan Yamtamadji, avec comme adjoint Amane Adoum Tounia.

La Fédération tchadienne de football a précisé que ce staff a pour objectif la qualification de l’équipe nationale sénior à la phase du Championnat d’Afrique des Nations des Joueurs Locaux (CHAN). 2020.

« Le nouvel entraineur a pour mission de diriger le staff, de participer à des missions de détection et de supervision technique des joueurs tchadiens sur le territoire national ou à l’étranger, de sélectionner les joueurs de l’équipe nationale, procéder de façon autonome et indépendante à la composition de l’équipe Sao Séniors (choix des joueurs, coaching, animation et remplacement) », a mentionné la fédération dans son cahier des charges du nouveau staff technique.

Le gouvernement tchadien aux USA:pas d’«ingérence dans nos affaires intérieures»

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, dans un communiqué reçu mardi à APA, a réagi fermement aux observations de l’ambassade des Etats-Unis sur le processus électoral du pays, en martelant que N’Djamena ne permettra « sous aucun prétexte » une quelconque « ingérence dans ses affaires intérieures ».« Le gouvernement du Tchad ne permet, sous aucun prétexte, une forme quelconque d’atteinte à sa souveraineté, ou une ingérence de quelle que nature que ce soit dans ses affaires intérieures pour mettre à mal la stabilité et le consensus national forgés au prix d’énormes sacrifices », souligne le communiqué qui, sans le destinataire, est une réponse à une récente sortie de l’ambassades Etats-Unis, signée de son chargé d’affaires.

Vendredi dernier, Richard Bell avait déclaré que le gouvernement tchadien avait « la responsabilité de faciliter la participation à toutes les étapes du processus électoral, cela comprend, entre autres, l’autorisation sans délai des partis politiques qui répondent aux critères établis légalement ».

Dans son communiqué, le ministre des Affaires étrangères affirme avec force que « le choix de la démocratie comme mode de gouvernance au Tchad n’a jamais été imposé de l’extérieur, et les textes régissant la création et le fonctionnement des partis politiques sont établis conformément à la Constitution et aux lois de la République, comme l’atteste le libre exercice des activités de plus de 200 partis politiques ».

Partant de là, le ministre Mahamat Zene Chérif invite « toutes les missions diplomatiques et consulaires accréditées au Tchad à exercer leurs activités sans interférer dans ses affaires intérieures et dans le respect de leur obligation de réserve ».

Tchad : La troisième édition du championnat national débute dimanche

La fédération tchadienne de football a annoncé samedi, par un communiqué de presse, que la troisième édition du championnat national de football sera lancé ce dimanche avec douze équipes du pays, répartis dans deux poules de six équipes.Après les phases phases régionales, douze clubs dont huit de provinces et quatre de la capitale N’Djaména vont disputer la phase finale pour le titre. Selon la fédération, les clubs qui participent à cette phase finale dite de plays-off, ont été en tête des phases préliminaires dans leur région respective.

Les équipes en compétition sont les Eléphants du Salamat, Rénaissance FC d’Abéché, Renaissance FC de Moussoro, Boule d’Or de Pala, As Commune de Kélo, Avenir FC de Sarh, Educa FC de Moundou, Scorpions de Faya et les quatre clubs de la capitale N’Djaména (AS Coton Tchad SN, RFC, Gazelle FC et Tout Puissant Elect Sport (N’Djamena). Les plays-off vont se jouer du 09 au 25 juin.

Les deux précédentes éditions ont été remportées, respectivement par Gazelle et Elect Sport, tous deux clubs de la capitale. 

 

Tchad: les USA saluent l’engagement du gouvernement d’organiser les législatives

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Tchad a affirmé, dans un communiqué signé du chargé d’Affaires, Richard Bell, que l’engagement du président Idriss Déby d’organiser des élections législatives cette année, est une bonne chose.Tout en se disant heureuse d’entendre les autorités tchadiennes dire que les élections législatives auront lieu cette année, l’ambassade américaine note que ces élections attendues depuis 2015 peuvent renforcer la stabilité politique et sociale du pays si l’ensemble du processus électoral est crédible.

« A cet égard, il convient de rappeler la conviction du peuple et du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique : la liberté d’association est un pilier fondamental de la démocratie. Les autorités ont la responsabilité de faciliter la participation à toutes les étapes du processus; cela comprend, entre autres, l’autorisation sans délai des partis politiques qui répondent aux critères établis légalement », a écrit Richard Bell dans le communiqué dont APA a obtenu copie vendredi soir.

Ce faisant, il a appelé le gouvernement tchadien au « plein respect du droit des citoyens de se rassembler paisiblement, même lorsque le but du rassemblement est de critiquer le régime et d’inciter les citoyens à voter contre le parti au pouvoir ».

Onze Tchadiens condamnés à 20 ans de prison pour mercenariat

La session criminelle spéciale de la cour d’appel de N’Djamena a condamné à 20 ans de prison ferme onze Tchadiens, accusés du délit de tentative de mercenariat.Selon le procureur général, dans son réquisitoire prononcé jeudi soir lors du procès,  la peine se justifie dans la mesure où les mis en cause ont voulu prêté main forte à un coup d’Etat en Guinée équatoriale.

Toutefois, seuls quatre des condamnés étaient présents au procès, d’où le tribunal a décidé du lancement d’un mandat d’arrêt contre les sept autres qui sont en  fuite.

Deux rebelles tchadiens condamnés à la prison à vie

La Cour d’Appel de N’Djaména, siégeant en session criminelle spéciale a condamné à la prison à vie, jeudi, deux responsables du mouvement rebelle, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam.Après les plaidoiries, le substitut du procureur général a requis « l’emprisonnement à vie des deux rebelles » inculpés pour  « participation à un mouvement insurrectionnel ».

Malgré les plaidoiries de leurs avocats pour alléger leur peine, le président de la session criminelle a suivi le réquisitoire du procureur général, en condamnant les deux compagnons à la prison à vie.

Le président de la cour justifie la sentence par le fait que les « deux rebelles ont participé à plusieurs tentatives pour renverser le pouvoir actuel au Tchad ».

Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam ont été arrêtés en 2017 au Niger avec Abdraman Youssouf décédé en prison lors de leur détention. Ils ont été extradés vers N’Djaména par les autorités nigériennes, alors qu’ils se trouvaient dans la ville d’Agadez.

Deux rebelles jugés en session criminelle spéciale à N’Djaména

Le dossier des deux responsables du mouvement rebelle, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam est jugé, jeudi au palais de justice de N’Djaména, en session criminelle spéciale.Arrêtés en 2017 au Niger puis extradés à N’Djaména, Boulmaye et Ahmat Yacoub sont inculpés pour « participation à des mouvements insurrectionnels ».

Au cours de cette session criminelle spéciale qui se tient du 6 au 7 juin, un groupe d’une dizaine de personnes est jugé pour tentative de mercenariat et d’autres pour associations de malfaiteurs.

Le président tchadien Idriss Déby en visite au Gabon

Le chef de l’Etat du Tchad, Idriss Deby Itno a quitté, mercredi N’Djaména, pour Libreville (Gabon) pour une visite officielle.Selon la direction de la communication de la présidence tchadienne, le président Déby « se rend au Gabon pour une visite d’amitié et de travail ».

 Mais des sources proches de la présidence ajoutent que c’est à la demande du président Bongo que son homologue Idriss Déby se rend au Gabon, après qu’un émissaire gabonais a été reçu en audience, lundi dernier à N’Djaména, par le président du Tchad.

Déby va traduire en justice les auteurs des conflits intercommunautaires

Le chef de l’État tchadien, Idriss Déby, recevant, mardi, les vœux du Conseil supérieur des affaires islamiques, à l’occasion de l’Aïd-el-fitr, a promis de traduire en justice «toutes les personnes incriminées» dans les récents conflits entre éleveurs et cultivateurs qui ont éclaté dans l’est du pays, faisant 50 morts.«Si l’écœurement et l’exaspération sont les sentiments légitimes qui me dominent aujourd’hui face à cette situation inadmissible, je puis vous assurer que ces actes barbares ne resteront pas impunis », a déclaré Idriss Déby avant de marteler : « toutes les personnes incriminées, les co-auteurs ainsi que leurs complices répondront de leurs actes».

Idriss Déby, en sa qualité de premier magistrat de la République,  a assuré qu’il y veillerait personnellement, car «force doit demeurer à la loi, rien qu’à la loi, dans toute sa rigueur».

Si disant ouvert à la révision totale de la « Dia », appelée communément « prix du sang », il s’est montré ouvert à « toutes les options », y compris l’instauration d’une Cour martiale, si elle doit être considérée « comme une alternative durable à ces actes criminels».

Parlant d’insécurité, M. Déby a évoqué la multiplication des attaques terroristes dans la région du Lac Tchad, soulignant que « nous assistons présentement à une nouvelle forme d’attaque terroriste comme le prouve l’explosion dune mine qui a récemment causé la mort de 4 soldats et d’un caméraman de la Télévision Nationale ».

Appelant les populations à la prise de conscience patriotique des populations, il les a invitée à « dénoncer et dissuader, en toute responsabilité, tous ceux qui servent de relais aux terroristes ».

Tchad : Adoption de la loi sur la couverture santé universelle

Les députés tchadiens, réunis en séance plénière au palais de la démocratie de Gassi à N’Djaména, ont adopté à l’écrasante majorité, ce lundi 3 juin 2019, par 149 voix contre 0 abstention, la loi relative à la couverture santé universelle au Tchad.Durant toute la journée, le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh a défendu le projet de loi portant couverture santé universelle au Tchad.

Pour permettre aux élus du peuple de comprendre le concept, le ministre Aziz a expliqué que, l’instauration de la Couverture Santé Universelle (CSU) au Tchad améliorera les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à tous à un minimum de soins de santé de qualité.

 «Elle vise l’accès de toutes les populations à un paquet de soins de base. Elle contribue à la diminution de la part de paiement direct dans le financement de santé, protège aussi la population contre le risque de basculer dans la pauvreté et enfin favorise la meilleure orientation de l’effort fiscal vers les personnes pauvres, tout en permettant à ceux qui ont une capacité financière de contribuer au financement de santé universelle », a-t-il détaillé.

 Plusieurs députés ont posé des questions au ministre de la Santé sur la faisabilité d’une couverture santé universelle et sur les difficultés que rencontrent les services de santé au Tchad.

 M. Aziz les a rassurés que, la couverture santé universelle permet à tout un chacun d’avoir accès aux services s’occupant des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité et elle garantit que la qualité de ces services soit suffisamment bonne pour améliorer la santé des personnes qui en bénéficient.

 

Tchad : réouverture des marchés de nuit pour la fin du Ramadan

A probablement 48 heures de la fête de la fin du Ramadan ou Aïd El-fitir, les Tchadiens continuent de faire leurs emplettes, poussant les autorités à ouvrir les marchés de nuit qu’elles avaient fermées pendant ces trois dernières années pour des raisons de sécurité.Toutefois, le principal marché de N’Djaména, la capitale, est surveillé à toutes ses entrées par les forces de l’ordre qui filtrent les visiteurs. Ainsi, les automobilistes sont systématiquement déviés et seuls les piétons ont le droit d’entrer. « Sécurité oblige », confie un policier.

A l’intérieur du marché, clients et commerçants discutent, parfois âprement, les prix des articles. « Au Tchad, il y a toujours le premier prix et le rabais. On peut te dire qu’une chemise coûte 10 000 F, mais tu finiras par l’acheter à 5 000 F », ironise un usager.

Toutefois, selon plusieurs commerçants interpellés, les affaires ne marchent pas encore. « Beaucoup de clients viennent juste demander les prix des articles et passent sans acheter. Nous voulons aussi profiter de la fête pour faire des affaires mais à cette allure il est difficile d’avoir un peu de bénéfice », affirme Djibrine, propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter De vêtements homme et femme.

Malgré les dires des commerçants, les clients, notamment les femmes viennent. Ce, souvent, la nuit. « Je suis venue chercher quelques habits à mes deux filles comme pendant la journée il fait chaud et on s’occupe de la préparation du repas pour la rupture de jeûne à la maison. C’est à tête reposée que je viens choisir des habits pour mes enfants », confie Achta, accompagnée de ses deux filles et de leurs amies.

Le marché des chaussures attitre le plus de visiteurs qui peuvent trouver dans les boutiques chinois qui longent  l’avenue Maldom Bada Abbas de quoi se chausser en déboursant 6000 à 1000 FCFA.

Les tailleurs, peu fréquentés durant une bonne partie du mois de mai, ont subitement été assiégés depuis le payement des salaires. D’où ces explications fournies dans le sourire par le  maître-tailleur Baba : « Depuis les dix derniers jours du ramadan, mon atelier et beaucoup d’autres tailleurs refusent de prendre de nouveaux tissus. Nous voulons absolument honorer notre engagement étant donné que beaucoup des Tchadiens fêtent avec des boubous et autres modèles de caftan ».

Foot au Tchad : la fédération cherche un coach local pour l’équipe nationale

Le président du Comité de sélection de l’encadrement technique de l’équipe nationale de football du Tchad « Les Sao », Ousmane Tygabe, a lancé, dimanche, au siège de la Fédération tchadienne de tootball association (FTFA), un appel à candidature pour le recrutement d’un entraîneur et de son adjoint, tous des locaux.En dehors de ces deux coachs, la fédération cherche un entraineur de gardiens de but et un préparateur physique.

« Nous voulons d’abord nommer des encadreurs techniques nationaux et passer plus tard aux entraineurs expatriés », a expliqué M. Tygabe. Selon lui, le football tchadien est freiné par beaucoup des maux, dont « la quasi-inexistence de football de jeunes, inexistence de circuits de compétition donnant annuellement 40 matchs joués par un joueur, manque des encadreurs techniques tchadiens dans les compétitions internationales ainsi que des moyens».

Selon les plans de la fédération tchadienne de football, le nouveau staff technique en vue devra prendra en charge l’équipe nationale pour les prochaines éliminatoires de la CAN 2021 et sa participation aux qualifications du CHAN.

Tchad : autorisation de la distribution de semences de variété Irma Q302 de coton

Le gouvernement tchadien, après avoir suspendu l’utilisation, fin mai, des semences de variété Irma Q302 de coton achetées au Cameroun voisin par la CotonTchad Société nouvelle, en vue de la campagne cotonnière 2019-2020, a décidé, vendredi, d’autoriser leur distribution, a appris APA.La suspension de la distribution des semences avait été motivée par le fait que, la variété de ce coton est « sauvage ». Mais, les producteurs de coton, ont exprimé leur désaccord sur cette décision de suspension appelant ainsi, le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, de sauver la campagne cotonnière 2019-2020, en levant la mesure prise par la ministre de Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles.

Pour lever cette suspension, Mme Lydie Beassemda, la ministre de Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles, dit avoir reçu des instructions du chef de l’Etat pour autoriser la distribution de ces semences importées du Cameroun.

Contactés par APA, des techniciens du ministère de Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles soulignent que, des analyses effectuées déterminent que cette variété de semence ne pose aucun problème sur l’environnement, moins encore sur la santé des producteurs, si les conditions de son utilisation sont respectées.

« La semence IRMA Q302 exige beaucoup de fertilisants et peut donner un bon rendement que celles utilisées actuellement par les producteurs tchadiens notamment la A51 et la STAMF qui dateraient de 25 ans, alors qu’il y a de nouvelles variétés plus productrices », expliquent-ils.

La société cotonnière du Tchad qui avait importé des semences de coton du Cameroun, avait motivé cet achat pour faire face à la rareté des semences conséquence de la baisse de production de coton.

Pour la nouvelle campagne cotonnière, la CotonTchad vise à couvrir 365.000 hectares.