Tchadia Airlines inaugure la ligne N’Djaména-Bangui

La compagnie aérienne tchadienne, Tchadia Airlines, va inaugurer, le 6 juin prochain, sa nouvelle ligne N’Djaména-Bangui à raison de deux vols par semaine (jeudi et vendredi), a appris APA vendredi, auprès de la compagnie.Avec cette nouvelle destination, Tchadia va couvrir la République Centrafrique (RCA) et le Cameroun (N’Djaména-Douala). Le tarif sur ce dernier trajet tourne autour de 110 000 Fcfa, celui de N’Djaména-Bangui sera, quant à lui, dévoilé avant le démarrage officiel de cette nouvelle ligne, confie le service communication de Tchadia.

Après Bangui, « nous tenterons de desservir les villes de Niamey (Niger) Kano (Nigéria) et Khartoum (Soudan) », promettent les responsables de la compagnie aérienne tchadienne.

Deux grosses pluies font de N’Djaména une mare

Deux grosses pluies, tombées sur N’Djaména, mercredi fin de journée et très tôt ce jeudi matin, ont certes rafraîchi la capitale tchadienne, en proie à une chaleur caniculaire, mais rendent difficile le déplacement des ses habitants, notamment dans les quartiers périphériques où les rues baignent dans les eaux.« N’Djaména biga bouta » (N’Djaména est devenue une mare), c’est le constat fait par plusieurs habitants de la cité capitale, obligés de patauger dans les eaux stagnantes pour pouvoir vaquer à leurs activités.

Pour certaines personnes, circuler à bord de leurs motocyclettes est pratiquement impossible. « Chez moi, dans mon quartier, c’est difficile de sortir avec la moto à cause de la boue », lance Oumar, qui après avoir retroussé son pantalon pour patauger dans l’eau, s’est décidé à aller prendre le bus.

« Je suis tellement en retard pour le boulot, faute de sortir avec ma moto », maugrée Nadji, tout en se rendant à son travail aussi rapidement que lui permettent les flaques d’eau.

En dehors de l’impraticabilité des routes, la première pluie accompagnée d’un vent a fait quelques dégâts dans certains quartiers.

Des sources proches de la voirie renseignent que plusieurs toits de maisons, des hangars et des murs en tôle ont été emportés, de même que des maisons construites en terre se sont effondrées.

« On se demande ce que font les dix communes d’arrondissement et la mairie centrale pour pallier à ce problème récurrent de l’impraticabilité des rues dans les quartiers », martèle, furieux, un groupe de jeunes gens.

L’un d’eux, voyant des agents d’une mairie d’arrondissement en train de curer les tuyaux de canalisation d’une route,  n’a pu se demander avec ironie s’ils ne feraient pas mieux de s’occuper de « l’intérieur des quartiers » où règnent en maître les eaux.

Conflits intercommunautaires : plusieurs chefs traditionnels tchadiens suspendus

Le sultan du Ouaddaï, Mahamat Ourada, et plusieurs autres chefs traditionnels de cette partie de l’Est du Tchad, théâtre ces derniers jours de meurtriers affrontements intercommunautaires, ont été suspendus de leurs fonctions, aux termes de deux arrêtés publiés ce jeudi par le ministre de la Sécurité publique.Mahamat Abali Salah reproche aux concernés un « laxisme avéré et (une) complaisance à outrance dans la gestion des affaires du sultanat, laissant ainsi s’instaurer un désordre total engendrant une confrontation meurtrière entre communautés ».

Le sultanat du Ouaddaï, un des plus anciens du pays, et les sous-préfectures nomades d’Abougoudam, de Marfa, de Chokoyan et d’Abdi, fiefs des chefs traditionnels mis en cause, se trouvent dans les provinces du Ouaddaï et Sila, zone des conflits intercommunautaires meurtriers.

Selon un bilan dressé par des organisations de défense de droits de l’Homme, environ 50 personnes ont trouvé la mort suite aux conflits ayant opposé des éleveurs nomades à des agriculteurs.

Tchad : près de 4000 candidats au recrutement d’enseignants

Au total, 3898 candidats ont passé, mercredi à Ndjamena, le test de recrutement des enseignants scientifiques, organisé par le ministère de l’Education nationale.Les candidats à cet examen ont composé dans les lycées techniques Félix Eboue et N’djari.

Sur les 3898 candidats, 1439 seront sélectionnés en vue de signer un contrat avec l’Etat tchadien. Ils seront ensuite affectés dans les régions où ils ont déposé leurs dossiers pour ce recrutement.

Les besoins sont ainsi répartis : 37% de places sont accordées aux candidats de la discipline Mathématiques, 31% pour la Physique-Chimie, 28% pour la Science de la vie et de la terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique.

C’est la première fois que l’Etat organise un test de recrutement pour la contractualisation des enseignants. Selon des sources proches du ministère de l’Education nationale, le contrat n’a pas une durée « clairement définie », mais « l’Etat peut le résilier à tout moment en cas de difficultés financières ou tout autre ».

Certains candidats ont signalé n’avoir pas vu leur nom sur la liste des postulants, mais le coordonnateur du pool d’inspecteurs pour la ville de N’Djamena, Mahamat Alhabib Bahar les a exhortés déposer une requête afin que la coordination puisse statuer sur leur cas.

Le Gouvernement tchadien a pour «priorités» l’organisation des élections (Déby)

Les « priorités » du gouvernement tchadien sont notamment d’organiser cette année des élections inscrites « dans le strict respect des textes » réglementaires, a déclaré, mercredi à N’Djaména, le président Idriss Déby, révélant que dans le cadre de ces consultations l’Etat débloquera sur fonds propres une enveloppe de 30 milliards de FCFA.Concernant cette contribution étatique, des premiers décaissements ont été faits en faveur de Commission électorale nationale indépendante (Céni) et du  Bureau permanent des élections qui ont reçu respectivement 900.000.000 FCFA et 436.640.000  FCFA, a affirmé le chef de l’Etat, au cours d’une audience accordée aux membres de la Céni et du Cadre du dialogue.

«Les démarches sont entreprises auprès de nos partenaires traditionnels pour la mobilisation du gap potentiel des budgets de ces élections », a-t-il ajouté non sans relever : « nous ne sommes qu’au stade des annonces d’intention de contributions, (et) le Gouvernement ne désespère pas de voir ce gap comblé à l’effet de nous accompagner à créer dans notre pays les conditions qui s’accordent avec les principes universels d’organisation du suffrage universel, selon les règles démocratiques ».

Tout en invitant la « CENI à redoubler d’efforts, pour se montrer digne de la confiance qui lui est accordée, pour l’organisation dans les meilleurs délais des élections annoncées », le président Déby a fait part de sa conviction que « des élections libres, démocratiques et transparentes que tout le monde appelle de tous ses vœux, ne peuvent être que le fruit de l’action déterminée de toutes les parties prenantes au processus ».

Tchad : la CENI annonce des législatives en 2019

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodi Mahamat a déclaré, lundi à N’Djaména, que son « institution s’engage à travailler avec méthode, célérité et dans la rigueur pour la tenue d’une compétition loyale en vue du renouvellement de la représentation nationale ».Depuis sa mise en place il y a deux mois, l’équipe dirigeante de la CENI qui faisait face à la presse, a évoqué pour la première la tenue des élections législatives en 2019 sans donner, ni le mois ni une date exacte.

« L’année 2019 est belle est bien une année électorale », a lancé Kodi Mahamat, avant d’ajouter que « le pari d’organiser des élections ne peut être tenu que si tous les différents acteurs du processus électoral collaborent activement avec la CENI pour réunir les conditions favorables à une compétition loyale ».

Tout en rassurant que le pari sera tenu à la satisfaction de tous, M. Kodi a reconnu que « le chronogramme des élections n’est toujours pas prêt pour des raisons de préparation ».

Face à la contestation de sa personne et des autres membres de l’institution, M. Kodi a appelé tous les acteurs politiques à s’engager aux côtés de la Ceni dans le processus enclenché et qui est désormais irréversible.

De ce fait, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit prête à recevoir toutes suggestions, propositions et sollicitations pour la bonne marche du processus électoral.

Attaque de Boko Haram au Tchad:un cameraman, cinq soldats et 23 terroristes tués

Un cameraman de la Télévision nationale tchadienne et cinq soldats sont morts dans des exactions commises par des éléments de Boko Haram dont 23 d’entre eux ont également été tués, rapporte l’état-major de l’armées tchadienne dans un communiqué reçu dimanche à APA.Les faits ont eu lieu samedi aux environs du Lac Tchad quand des éléments de Boko Haram ont attaqué des militaires, souligne l’état-major, précisant que c’est durant cet accrochage que les cinq militaires et les 23 terroristes ont perdu la vie.

Peu après l’attaque, ajoute le communiqué, le chef d’État-major général adjoint de l’armée nationale tchadienne, accompagné d’une équipe de journalistes des médias publics, s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts de l’attaque qui s’est déroulée entre les localités de Bagasola et Ngouboua.

C’est durant cette sortie que le caméraman de la Télévision tchadienne, Obed Nangbatna, est mort. Les sources divergent sur les circonstances du décés car là où certaines soutiennent que son véhicule a sauté sur une mine d’autres font état d’une embuscade tendue par les assaillants de Boko Haram.

Toujours est-il que dans un premier temps le technicien a été sérieusement blessé avec notamment les deux jambes amputées, avant son décès quelques minutes plus tard.  

Obed Nangbatna a couvert plusieurs batailles de l’armée tchadienne contre les terroristes et sa mort brutale a suscité beaucoup d’émotion au sein de la presse tchadienne.

C’est la première fois qu’un de ses membres trouve la mort dans la couverture des affrontements de l’armée nationale avec les terroristes.

Quand les voleurs hantent les cimetières de N’Djamèna

Les voleurs sévissent de plus en plus dans les cimetières de N’Djamèna, la capitale tchadienne, où non contents de s’enfuir avec les motos des personnes venues enterrer leurs morts, ils subtilisent les panneaux solaires des châteaux d’eau érigés dans ces lieux funèbres.La recrudescence des vols est telle que plusieurs voix se sont élevées pour réclamer l’érection de postes de police ou de gendarmerie aux alentours des cimetières. Pour le moment, la parade trouvée a consisté à commette des policiers à la surveillance des cortèges funèbres, mais les vols continuent de plus belle.

Selon un des fossoyeurs au cimetière de Toukra, situé au 9e arrondissement de N’Djamèna, les voleurs y ont subtilisé en une seule journée cinq motos dont les propriétaires étaient venus enterrer leurs proches ou parents.

A l’en croire, plusieurs accompagnants des morts ressentent une double peine en quittant le cimetière : la perte d’un être cher, mais aussi celle de leur moyen de locomotion. Ce faisant, on voit beaucoup de personnes en pleurs à la porte des cimetières sans savoir quel est l’objet de leur douleur.

« Quand on accompagne un corps, on est obligé de garer la moto sur le site indiqué pour aller ensuite assister à la cérémonie d’au revoir, mais ce n’est plus le cas ces derniers temps surtout avec les vols qui sont devenus récurrents ici », se lamente cette dame rencontrée au cimetière Toukra.

« Ceux qui volent dans les cimetières n’ont pas de cœur », peste cet homme qui a du mal à comprendre « comment on peut s’en prendre à quelqu’un qui est en train de pleurer son proche (…) C’est méchant ce que les gens font ».

Insensibles à ces états d’âme, les voleurs sévissent de plus belle, notamment au cimetière musulman situé à Lamadji à la sortie Nord de N’Djaména. Ici, les panneaux solaires et la pompe du château d’eau ont été emportés par on ne sait qui.

Complètement indigné, cet homme venu enterrer un proche, martèle : « C’est incompréhensible qu’un voleur se faufile entre les tombes, monte sur le château et vole ses panneaux ».

Tchad: le Conseil islamique regrette les affrontements meurtriers à l’est du pays

Le deuxième vice-président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI), Cheikh Ahmat Nour Mahamat Al-Hilou a regretté, jeudi à N’Djaména, les affrontements sanglants entre musulmans qui ont fait plusieurs morts dans deux régions de l’est du pays.Dans une déclaration à la presse, Al-Hilou a invité les belligérants à conformer aux ordres de Dieu et à mettre fin à la crise. Le CSAI qui dit avoir suivi avec beaucoup de regrets ces évènements malheureux, « ne comprend pas, comment des musulmans se battent avec mort d’hommes en ce mois béni du ramadan ».

Tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées, le Conseil islamique a appelé à la cessation des hostilités et demande aux deux communautés en conflit de revenir à la raison.

Le vice-président du Conseil islamique, Cheikh Ahmat Nour Mahamat Al-Hilou a ainsi instruit ses bureaux provinciaux et les prédicateurs des régions concernées de prêcher les paroles religieuses pour que la situation redevienne normale.

Tchad : une commission pour récupérer les armes des civils

Le gouvernement tchadien a mis en place mercredi une commission dont la principale tâche est de récupérer toute arme illégalement détenue par un civil, une mesure faisant suite aux affrontements meurtriers entre les agriculteurs et éleveurs nomades dans les provinces du Ouaddaï et du Sila, à l’Est du pays.Composée des gardes forestiers, de la gendarmerie nationale et des forces armées, cette commission est placée sous la direction de deux officiers supérieurs. Elle va ainsi confisquer et collecter toute arme sans licence détenue par les personnes civiles.

« La force commune s’emploie à ramasser les armes sans autorisation auprès des citoyens et à les présenter au tribunal qui punira les contrevenants à cette décision, conformément à la décision signée par le ministre d’État et ministre secrétaire général de la présidence de la République », indique le décret instituant la commission.

La vice-présidente de la Banque mondiale en visite au Tchad

Le bureau de la Banque Mondiale au Tchad a annoncé, ce mercredi, que la vice-présidente de la Banque Mondiale pour le développement humain, Annette Dixon sera à N’Djamena pour une visite de travail de trois jours.Cette visite démarre ce mercredi et s’achèvera vendredi prochain. La représentation de l’institution financière à N’Djaména a informé, dans un communiqué reçu à APA, que l’objectif est de « discuter avec les autorités tchadiennes du partenariat avec la Banque Mondiale et d’explorer les possibilités d’aider à bâtir le capital humain ».

Pour sa première visite au Tchad, la vice-présidente de la Banque Mondiale pour le développement humain va rencontrer les différents partenaires au développement évoluant au Tchad, les membres de la société civile et la presse.

Annette Dixon ira également à Mani, un village de 4000 habitants, situé à 75 km de la capitale N’Djamena pour échanger avec les bénéficiaires du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD).

Tchad : 46 morts dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs nomades

Des affrontements opposant actuellement à l’est du Tchad des agriculteurs et des éleveurs nomades ont fait un « bilan provisoire » de 46 morts, annonce la Convention tchadienne de défense des Droits de l’Homme (CTDDH) dans un communiqué reçu mardi à APA.Selon le communiqué signé par le secrétaire général de la CTDDH, Mahamat Nour Ibedou,  24 des morts sont dénombrés dans la province du Sila et 22 dans celle du Ouaddai.

Cinquante blessés dont une dizaine qualifiés de graves, sont également à déplorer, selon la CTDDH qui s’inquiète de ce que des renforts en hommes et en armes affluent du Soudan pour prêter main forte à l’un des camps.

Conjurant ces menaces, la CTDDH appelle à la retenue les belligérants et les exhorte à « s’affranchir de l’emprise des personnes haut placées qui n’ont de cesse de les instrumentaliser ».

Pour sa part, le gouvernement tchadien a dépêché sur place son ministre en charge de la Sécurité publique, le général Mahamat Abali Salah, qui a eu de rencontres avec les deux parties en conflit.

Pour apaiser la tension, le ministre a supprimé la Dia (prix du sang) que les communautés payent en guise de réparation en cas de meurtre.

Législatives : L’opposition tchadienne accuse le pouvoir de créer des «départements fictifs »

L’opposition démocratique tchadienne a posé, samedi, à N’Djaména, lors d’une assemblée générale, ses conditions pour sa participation éventuelle aux élections législatives.Dans sa déclaration, la quarantaine des partis politiques de l’opposition tchadienne, estime que,« les prochaines élections risqueront d’être pire que celles des années passées car le kit d’identification biométrique qui devrait garantir le minimum de transparence a été supprimé par les fonctionnaires du Cadre national du dialogue politique (CNDP) ».

Présentant les doléances de l’opposition, le député Djimet Bagaou, déclare que, « le pouvoir, pour s’assurer de sa prochaine majorité parlementaire, a créé des départements fictifs qui constituent pour lui un acquis », dénonçant, une fraude en perspective.

 

Tchad : 83 141 candidats attendus aux examens du baccalauréat

Les épreuves écrites du baccalauréat tchadien, prévues du 1er au 6 juillet prochain, concerneront cette année 83 141 candidats, soit 3490 candidats de plus par rapport à l’année dernière, a annoncé vendredi à N’Djaména le directeur général de l’Office national des examens et concours du Supérieur (Onecs).Selon  Mbailao Mbaiguinam, s’exprimant au cours d’un point de presse, l’enregistrement biométrique des candidats qui ont connu un taux d’augmentation de 4,2% s’est finalement bien passé, malgré quelques difficultés durant l’opération.

S’adressant aux candidats, il leur a conseillé de bien vérifier l’orthographe et l’ordre de leurs noms ainsi que leur date et lieu de naissance afin d’éviter tout désagrément le jour de la composition.

Il s’est enfin réjouit du bon déroulement des cours pendant cette année scolaire qui, a-t-il souligné, n’a pas connu de perturbations majeures.

Le président de la Bad en visite de travail au Tchad

Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina, accompagné d’une forte délégation a entamé, jeudi à N’Djaména, une visite de travail de 48 heures au Tchad, a constaté APA.Akinwumi Adesina a été accueilli à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména par le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement, Issa Doubragne.

Dans sa première déclaration, le président de la Banque africaine de développement (Bad) a souligné qu’il est venu au Tchad pour deux raisons. La première, selon M. Adesina, c’est « pour dire merci au grand frère Idriss Déby pour le travail qu’il effectue dans son pays et dans la sous-région, surtout dans le domaine sécuritaire qui est très important pour le développement ».

A en croire Akinwumi Adesina, la seconde raison est qu’il doit « discuter avec le président Déby sur le financement du Tchad et l’engagement de la Bad dans la région dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de l’énergie ».

Plusieurs rencontres entre le président de la Bad et le chef de l’Etat Idriss Déby sont prévues durant ce séjour.

Ramadan au Tchad : fuyant la chaleur, les jeûneurs assiègent le fleuve Chari

Après une semaine de jeûne, les musulmans tchadiens poursuivent le ramadan sous une forte canicule dépassant les 40 degrés qui les oblige à chercher la moindre fraîcheur en squattant les rivages du fleuve Chari ou à se couvrir, par intermittence, la tête d’une serviette imbibée d’eau.« Beaucoup des gens viennent ici aux abords des eaux pour se rafraichir le corps. Vers 13h, les conducteurs de taxi et minibus, prennent d’assaut l’endroit pour se reposer », confie Djibrine, un jeune homme de 30 ans trouvé aux alentours du cours d’eau.

Fuyant la forte chaleur régnant dans sa chambre et qu’accentue, selon lui, les fréquentes coupures d’électricité, cet autre jeûneur affirme qu’il passe presque ses journées au bord du fleuve Chari. Chaque jour, il y élit domicile dès le matin et ne rentre que « dans l’après-midi, à l’approche de la rupture » du jeûne.

Ne pouvant faire comme beaucoup de ses coreligionnaires, Kamal, lui, reste à l’ombre des arbres, la tête couverte de temps en temps d’un turban mouillé.  « Malgré que je suis sous l’ombre de cet arbre, je trempe mon turban dans l’eau pour qu’il m’apporte un peu de fraicheur », dit-il, le regard perdu au loin, mesurant sans doute les quelques heures qu’il faudra encore endurer avant la coupure.

Ce moment est une occasion rêvée pour les Tchadiens de livrer bataille à la chaleur via la glace. Demandée par tout le monde, la glace alimentaire a vu son prix passer du simple au triple : vendue avant le ramadan à 1000 FCFA, la barre se négocie maintenant autour de 3000 FCFA. Certains vendeurs, pensant aux petites bourses, proposent de petites barres à 150 ou 100 FCFA.

Qu’importe son prix, la glace se vend le soir comme des petits pains, affirme Souleymane qui comme beaucoup de N’Djaménois, ne peut s’empêcher de se rafraîchir le palais mis en feu par une éprouvante journée de jeûne.

La CAF lève sa sanction contre le Tchad

La Confédération Africaine de Football (CAF) a levé sa sanction contre le Tchad qui avait, il y a trois ans, déclaré forfait à un match contre la Tanzanie, a appris APA lundi auprès de la Fédération tchadienne de football association (FTFA).Le président de la FTFA, Moctar Mahamoud a confirmé à APA avoir reçu une lettre écrite de la CAF levant la sanction contre l’équipe nationale du football, Les Sao du Tchad.

« Nous n’attendions que ça. Se faire éliminer pendant deux ou trois ans sans jouer des compétitions, ça fait beaucoup, cela a créé le démantèlement même de l’équipe nationale parce qu’il y a des joueurs qui décrochent, qui ne jouent plus après la sanction. Il sera un peu difficile de reconstituer une équipe mais revenir sur la scène, c’est quand même une bonne chose », s’est réjoui M. Mahamoud.

Pour relancer la machine grippée depuis trois ans, Moctar Mahamoud a annoncé qu’il y aura un regroupement des Sao locaux en vue des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui réunit les joueurs évoluant dans les championnats nationaux.

Le Tchad sera opposé dès le mois de juin à la République centrafricaine. « C’est autour des joueurs locaux que sera reconstituée l’équipe nationale les Sao »,  a renchéri M. Mahamoud.

La CAF avait sanctionné le Tchad qui n’avait pas pu rallier la Tanzanie au motif qu’il ne disposait pas de moyens pour faire voyager l’équipe nationale. Dirigée à l’époque par le camerounais Issa Hayatou, la CAF avait infligé une sanction de trois ans contre l’équipe nationale de football du Tchad.

Tchad: des produits alimentaires exonérés de TVA et de droits de douane

Un arrêté signé par les ministres des Finances, Mahamat Allali Abakar et par celui du Commerce, Ahmat Mahamat Bachir exonére certains produits alimentaires de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et droits de douane.Les produits concernés par cette décision sont le riz, la farine, l’huile et les pâtes alimentaires.

Les responsables des Douanes et Impôts sont instruits de mettre en œuvre cette décision qui intervient quelques jours après le lancement de l’opération « juste prix » par la Chambre de commerce consistant à réduire de 15% certains produits alimentaires de première nécessité.

Tchad : l’activiste Kemaye inculpé de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel »

L’activiste Tokama Kemaye, arrêté le 25 avril dernier lors de la marche de protestation contre la pénurie du gaz, a été inculpé, vendredi, par le parquet d’instance de N’Djaména de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel », a appris APA.Tokama Kemaye incarcéré à la maison d’arrêt d’Amsinéné, un quartier périphérique de N’Djaména, risque une peine allant de 20 à 30 ans de prison, selon le code pénal tchadien.

Tokama Kémaye a été arrêté avec douze autres personnes, artistes et activistes pour avoir braver l’interdiction d’une marche contre la pénurie du gaz. En libérant ses codétenus, le procureur l’avait retenu pour, disait-il, « un autre dossier que la marche ».

Selon des sources judiciaires, la police a reçu d’une personne tierce un document daté du 4 août 2018 et dans lequel Tokama Kemaye est désigné « conseiller spécial chargé de mission auprès du secrétaire général » de la rébellion du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la République) ».

Après sa nomination, Kemaye a confié l’acte à une de ses proches, qui, à son tour, l’a passé à une autre femme, explique notre interlocuteur, soulignant que c’est de cette dernière qu’est venue la fuite.

Tchad : une opération pour réduire de 15% les prix des denrées alimentaires

A la veille du ramadan qui débute ce lundi 06 mai 2019 au Tchad, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (CCIAMA) et les associations de défense des droits des consommateurs ont lancé, dimanche, une opération dénommée « juste prix » pour baisser les prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité.L’objectif de l’opération est de permettre à la population tchadienne d’acheter et de consommer en fonction de sa bourse.

Le président de la Chambre du commerce, Amir Adoudou Artine rappelé que l’opération « juste prix » est née de la volonté de maitriser la spéculation des prix des denrées alimentaires par certains commerçants tchadiens.

Dans la grille des prix, se trouve la liste des produits importés et locaux. On y trouve le riz (sac de 50kg de riz brisé à 28 000  f cfa et 22 500 f cfa pour le riz normal), le spaghetti (paquet de 250kg à 6250 f cfa), macaroni (7 750 f cfa), farine (19 000 f cfa)…

Pour les produits locaux, il est retenu le riz, le maïs, le mil, le haricot, l’huile Andouria, l’oignon, l’ail, la viande et le poisson.

Le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA en 2019 (officiel)

Le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA pour l’année 2019, a annoncé, samedi, le ministère de la Justice dans un communiqué dont APA a obtenu copie.« Dans le cadre de la promotion du commerce et des investissements entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays d’Afrique sub-sahariens, le Gouvernement américain vient de déterminer que le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA au cours de l’année 2019 », a notamment relevé le ministère de la Justice dans son communiqué.

Le document mentionne que lors de l’examen de l’admissibilité du Tchad à l’AGOA de cette année, le gouvernement américain a pris note « des progrès constants accomplis dans la promotion dune économie de marché grâce à l’amélioration de l’enregistrement des entreprises qui est facilitée par l’agence National pour l’investissement et les Exportations (ANIE) ».

Selon notre source, le gouvernement américain apprécie les efforts du Tchad dans la lutte contre la traite des personnes, notamment « l’ordonnance interdisant la traite des personnes qui aligne les sanctions aux trafiquants d’enfants sur les normes internationales, criminalisant toutes les formes de travail forcé et de traite à des fins sexuelles, en mettant en œuvre une procédure d’identification et de renvoi des victimes de traite des personnes mais aussi et surtout la création dune Commission Nationale de Lutte contre la Traite ».

Le communiqué conclut, toutefois, que le gouvernement américain recommande au Tchad de redoubler d’efforts dans le respect des droits humains en général et sur la traite des personnes en particulier.

Inauguration à N’Djaména d’une usine de production de farine

Une usine de production de farine de maïs a été inaugurée, vendredi, par le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, dans la zone industrielle du quartier Farcha, située au premier arrondissement de N’Djaména.Construite par une société chinoise d’un coût de 3 milliards f cfa, l’usine a une capacité de 120 tonnes de maïs par jour, soit 60 000 tonnes par an, avec d’autres installations auxiliaires. Les sacs de 25 kilo, 10 kilo et 1 kilo sont vendus, respectivement à 7 200  f cfa, 3 400 f cfa et 360 f cfa à la sortie d’usine.

Coupant le ruban marquant l’inauguration de l’usine, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, tout en se félicitant de la construction de cette usine, a déclaré que la souffrance des ménages sera soulagée.

« Il est important d’implanter une usine qui transforme les produits tchadiens. La première usine de production de farine appelée Les Grands moulins du Tchad (GMT) s’est arrêtée pendant plusieurs années à cause de la guerre civile au Tchad. La nouvelle usine transforme un produit, le maïs, qui est produit localement et beaucoup consommé par les tchadiens », a souligné le chef de l’Etat tchadien.

Il a encouragé les promoteurs chinois de l’usine à aller de l’avant en continuant à investir au Tchad avant d’appeler les opérateurs économiques tchadiens à suivre cet exemple et développer l’agro-alimentaire.

Le président tchadien a souhaité qu’avec cette usine et l’initiative des opérateurs économiques tchadiens de réduire de 15% les produits de première nécessité, la cherté de vie soit un mauvais souvenir.

Le PDG de l’entreprise chinoise CPL Transformations, Li Jang Joung a souligné que l’usine va créer 80 emplois directs destinés aux jeunes tchadiens.

M. Li Jang Joung a déclaré que « la farine de maïs de la marque YES est positionnée à haute qualité et à un prix bas ». « L’objectif, a-t-il dit, est de permettre à chaque tchadien de consommer de la farine de maïs propre et sans grains de sables ».

Tchad: la presse privée dénonce la « sorcellerie politique »

Des responsables d’organes de presse privés tchadiens ont organisé, vendredi à N’Djaména, un sit-in devant l’hôtel où la journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée, pour laisser entendre leur colère contre ce qu’ils appellent la « sorcellerie politique ».Pancartes en main, directeurs de publication et rédacteurs en chef sont restés sur l’esplanade de l’hôtel pour dénoncer ce qu’ils appellent « une sorcellerie politique contre la presse privée ».

Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée. C’en est de trop », « subvention des médias ou rien », « la commémoration d’une journée  de liberté de la presse n’est pas une occasion de partager des pécules ».

L’un des manifestants, Juda Allahoundoum, directeur de publication de l’hebdomadaire Le visionnaire, a déclaré sans plus de détails « qu’ils sont mécontents et ont exprimé leur mécontentement à travers ce sit-in ».

Certains responsables des organes de presse regrettent que depuis quelques années, le gouvernement ne donne plus l’aide à la presse alors qu’il continue à décaisser la subvention des partis politiques et autres organisations.

Dans son discours lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein a promis de transmettre les doléances des médias tchadiens aux plus hautes autorités de la République pour qu’une suite leur soit donnée.

Tchad : le ramadan démarre le lundi 06 mai (conseil islamique)

Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI) a rendu public, jeudi, le calendrier du mois de ramadan 2019 qui fixe le démarrage du jeûne le 06 mai.Conformément à ce calendrier, les musulmans tchadiens entameront le ramadan à partir du lundi 6 mai 2019 jusqu’à le 4 juin pour fêter le jour suivant.

« Normalement, le début et la fin du ramadan sont souvent indicatifs parce qu’il faut attendre le croissant de la lune. Par exemple, le 5 mai, c’est la nuit du doute, si quelqu’un arrive à voir le croissant de la lune ou ailleurs plusieurs nations musulmanes confirment la fin du mois, nous allons jeûner », a déclaré à APA, un membre du service communication du Conseil supérieur des affaires islamiques.

Le calendrier détermine les heures de l’abstinence (Imsak), de l’aurore, de la levée du soleil, le coucher, entre autres. Le document permet aux populations rurales qui n’ont pas accès à la radio ou à un autre moyen de communication d’ajouter ou de soustraire quelques minutes de l’heure indiquée pour la ville de N’Djaména pour rompre le jeûne.

Pénurie de gaz au Tchad : 12 des 13 manifestants libérés (justice)

Douze des treize manifestants arrêtés jeudi dernier à N’Djaména pour avoir bravé l’interdiction de manifester contre la pénurie de gaz au Tchad, ont recouvré la liberté après que le procureur de la République a classé sans suite leurs dossiers, a appris APA lundi de source judiciaire.Si le parquet de grande instance de N’Djaména n’a retenu aucune charge contre les douze mis en cause, principalement des artistes et parmi lesquels deux femmes, la romancière Zenaba Dinguest et l’ancienne animatrice de Radio, Racky Diallo, le treizième, un certain Tokama Kemaye, est toujours dans les liens de la prévention. Il est retenu  pour  un « besoin d’enquête», rapportent des sources proches de la société civile tchadienne.

Longtemps en rupture de stock, le gaz butane est désormais disponible sur le marché, mettant ainsi fin au calvaire des habitants de N’Djaména.

Le nouveau chef de l’opposition tchadienne appelle ses camarades à l’unité

Le nouveau chef de file de l’opposition démocratique tchadienne, le député Romadoungar Félix Nialbé a appelé, samedi au siège de son parti à N’Djaména, ses camarades à l’unité en vue des futures échéances électorales.Face à la polémique née de sa désignation par la Cour suprême en remplacement de Saleh Kebzabo de l’UNDR, M. Nialbé a demandé aux autres partis politiques de se mettre en ordre de bataille pour de nouvelles conquêtes aux législatives qui s’annoncent et changer la majorité à l’Assemblée nationale pour préparer l’élection présidentielle de 2021 avec confiance.

« La victoire, a-t-il dit dans une déclaration à la presse en présence de plusieurs chefs de partis politique, ne peut être obtenue que par l’unité de l’opposition. Nous nous attèlerons tous ensemble à cette tâche ».

Toutefois, Romadoungar Félix Nialbé a reconnu que l’opposition tchadienne évolue dans un contexte très difficile marqué par de nombreux défis, dont la satisfaction des « attentes du peuple assoiffé de se libérer de ce régime qui ne répond plus à ses aspirations ».

Ce faisant, il a appelé ses camarades de l’opposition à surmonter les querelles et proposé l’installation d’une commission consensuelle représentative de toute l’opposition en vue de mettre en place les démembrements de la CENI.

Tchad : Zenaba et Racky, « héroïnes » de la marche contre la pénurie de gaz

Les treize personnes arrêtées lors de la marche interdite de protestation contre la pénurie du gaz ont été présentées, vendredi, au Procureur de la République au palais de justice de N’Djaména, mais l’audition n’a pas finalement eu lieu.Parmi les personnes arrêtées, deux jeunes dames font le « buzz » sur les réseaux sociaux. La romancière Zenaba Dinguest et l’ancienne animatrice de radio, Racky Diallo, toutes deux présentées comme des héroïnes par les internautes tchadiens.

Malgré l’interdiction de la marche, les deux jeunes dames sont sorties, jeudi, avec un groupe d’artistes, une dizaine, pour protester devant le siège de l’Assemblée nationale, à Gassi, un quartier de la capitale tchadienne.

« Je sortirai, je marcherai », a écrit Zenaba Dinguest. « Je serai dès 6h devant l’Assemblée nationale », a lancé Racky Diallo à partir de son compte Facebook.

Beaucoup d’internautes tchadiens considèrent Zenaba et Racky comme des héroïnes, comparées à la jeune femme soudanaise, Alaa Salah qui galvanisait les foules lors des manifestations des Soudanais ayant conduit à la chute du président El-Béchir.

« Zenaba Dinguess alias Zenab Orti et Racky Diallo viennent d’emboîter les pas à Alaa Salah. Elles ont même commencé par la case +PRISON+, le lieu de séjour de la plupart des grands révolutionnaires du monde », écrit un internaute.

Marche contre la pénurie de gaz : une dizaine de personnes arrêtées à N’Djaména

La police a tué dans l’œuf une marche de protestation contre la pénurie de gaz au Tchad en procédant ce jeudi matin à l’arrestation d’une dizaine de personnes qui voulaient manifester en s’ébranlant du siège de l’Assemblée nationale jusqu’à Gassi, un quartier de N’Djaména, la capitale tchadienne, a constaté APA sur place.L’échec de cette manifestation est due en partie aux dissensions notées chez ses initiateurs. En effet, là où certains d’entre eux ont appelé au maintien  de la marche, d’autres se prononçaient pour son annulation.

A ce propos, le président du collectif contre la vie chère, Ndingamnyal Versinis, après une brève arrestation à la police, a publié un communiqué dans lequel il affirme que le gouvernement « a plaidé pour le report de la manifestation ».

Visiblement acquis à cette éventualité, Versinis invite les tenants de la marche à visiter la raffinerie où les techniciens s’activent à produire en quantité suffisante du gaz.

Le Tchad certifié pays débarrassé du tétanos maternel et néonatal

Le ministre tchadien de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a reçu, mercredi, un certificat de mérite décerné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui reconnait le Tchad comme pays ayant éliminé le tétanos maternel et néonatal.Tout en remerciant l’OMS et les autres partenaires techniques et financiers pour leur engagement sans faille auprès du Gouvernement tchadien dans « ses efforts inlassables » en matière de lutte contre la maladie en générale et les maladies évitables par la vaccination en particulier, le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a rassuré que N’Djaména allait maintenir « le cap afin de garder son statut de pays ayant éliminé le tétanos maternel et néonatal ».

Ce certificat traduit « les efforts inlassables fournis par le Tchad pour atteindre ce résultat », a pour sa part déclaré le représentant-résident de l’OMS au Tchad, Dr Jean Bosco Ndihokubwayo.

N’Djamèna arrête et rapatrie un opposant équato-guinéen

L’opposant équato-guinéen, Andres Esono Ondo, qui était détenu à N’Djaména depuis quelques jours, a quitté, mercredi, le Tchad, appris APA des sources policières.Détenu par les services de renseignements tchadiens, l’opposant équato-guinéen était venu au Tchad pour participer au congrès de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) de l’ex chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, qui devrait se tenir à Mongo, 500 kilomètres de N’Djaména.

Après son arrestation, Andres Esono Ondo a été accusé par son pays de s’être rendu au Tchad pour acheter des armes et recruter « des mercenaires et terroristes ».

« Il a été libéré puis a décidé de rentrer dans son pays. Nous l’avons accompagné à l’aéroport ce matin », a confié, à APA, un chef de parti politique de l’opposition tchadienne.

AHD/cat/APA