Mahamat (hommes) et Koutou (dames) remportent le 13e marathon de N’Djaména

La treizième édition du marathon de la paix de N’Djaména, courue dimanche dans la capitale tchadienne sur une distance de 21 km, a été remportée chez les hommes, par l’athlète Mahamat Ali Hissein avec un chrono d’une heure 4 secondes et du côté des femmes par Madji Koutou (1h 28mn).Le triple champion en titre du marathon l’officier de l’armée nationale tchadienne, Bétoudji Valentin, est arrivé deuxième place, suivi d’Ahmat Daoud venu de France où il est en formation pour participer à la compétition.

Plusieurs prix ont été décernés aux gagnants, allant d’une motocyclette avec des enveloppes. Ainsi, Madji Koutou a reçu une invitation de la part de la CNPC, pour participer au marathon de Beijing en Chine.

Chez les vétérans, on a noté la participation des expatriés résidant au Tchad, notamment les soldats français, des diplomates dont Philippe Lacoste (ambassadeur de France) et des représentants d’ONG et d’organismes onusiens.

Le ministre des Sports, Mahamat Nassour Abdoulaye, tout en se félicitant de la tenue de cette édition du marathon, a déclaré « qu’une Nation ne peut se construire sans sa jeunesse, sans la paix, gage de tout développement ».

Pour sa part, le président de la Fédération tchadienne d’athlétisme, Hissein Ngaro, s’est appesanti sur l’engouement que cette activité suscite de l’année en année, estimant que cela prouve que cette discipline mérite un encouragement.

Mairie de N’Djaména : 257 agents limogés pour «recrutement abusif»

Deux cents cinquante sept agents de la mairie de N’Djaména, qui étaient suspendus en attendant l’examen de leur situation, ont été licenciés suite à une recommandation de l’Inspection générale d’Etat (IGE) qui dénonce un « recrutement abusif », annonce le maire de la capitale tchadienne dans un communiqué reçu dimanche à APA.Le licenciement est effectif à partir du 1er février, précise Saleh Abdel Aziz Damane, qui ajoute avoir adressé une notification dans ce sens aux concernés.

« Il est demandé aux agents suspendus par ladite institution en date du 15 janvier 2019, de cesser le service à compter du 1er février 2019 », souligne le maire de N’Djaména, citant la correspondance que lui a adressée l’Inspection générale d’Etat au terme d’une mission de contrôle effectuée en juillet 2018 au sein de la commune de la capitale.

Constatant que ces agents ont été recrutés hors budget pour le compte des exercices budgétaires 2016, 2017 et 2018, l’IGE lui recommande, selon le maire,  « de mettre en place un comité ad hoc chargé d’étudier conformément aux dispositions de la convention collective applicable au personnel de la commune de N’Djamena les modalités de licenciement pour recrutement abusif et non-respect des délibérations du conseil ».

 Par ailleurs, l’IGE recommande à l’édile d’évaluer les droits sociaux des agents concernés dont la liste est affichée à l’Hôtel de ville depuis plus de deux semaines.

Décès du délégué du Tchad auprès de l’UNESCO

La présidence de la république du Tchad a, par voie de communiqué reçu vendredi à APA, annoncé le décès à Paris (France) de l’ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Djerou, délégué permanent du Tchad auprès de l’UNESCO.Le recteur général de la communication de la présidence de la République, Abdoulaye Ngardiguina a rappelé que ce « grand commis et loyal serviteur de l’Etat, feu Ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Djérou a consacré toute sa vie au service du Tchad qu’il a tant aimé et servi avec abnégation ».

« Connu pour son engagement patriotique, sa foi en l’avenir du Tchad et son sens aigu de l’intérêt public, Mahamat Saleh Adoum Djérou laisse un vide abyssal pour la Nation tout entière », indique le communiqué.

Feu Djerou est un membre fondateur du MPS (Mouvement patriotique du salut), a été plusieurs fois ministres et secrétaire général du parti au pouvoir.

Le 13ème marathon de N’Djaména prévu dimanche

La treizième édition du marathon de la paix de N’Djaména se déroulera ce 27 janvier 2019, a annoncé vendredi le président de la Fédération Tchadienne d’Athlétisme, Hissein Ngaro, par ailleurs président du comité d’organisation.Environ 1400 sportifs se sont inscrits pour participer à cette course de 21 kilomètres, devenue un « rituel annuel » pour les athlètes tchadiens et les expatriés vivant à N’Djaména, notamment les anciens sportifs et les soldats français de l’Epervier et de la force Barkhane.

Le président de la Fédération tchadienne d’Athlétisme, Hissein Ngaro a déclaré que toutes les dispositions sont prises pour que la course se déroule dans de bonnes conditions, et que toutes les commissions sont mobilisées pour que chacun joue son rôle pour la réussite de cette édition.

M. Ngaro regrette n’avoir pas pu inviter les athlètes des pays voisins à cause d’un manque de moyens financiers.

Le Tchad mobilise 1566 milliards f cfa pour son Plan de développement

Dans une communication au conseil des ministres, jeudi, le ministre de l’Économie et de la Planification du Développement, Issa Doubragne a fait savoir que pour la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND), 1566 milliards Fcfa ont été enregistrés par le Tchad.« Le total cumulé du financement du PND mobilisé à ce jour est de 1566 milliards de Fcfa, représentant 40% sur les 3905 milliards de FCFA promis. Toutefois, des mesures concrètes et des restructurations sont envisagées pour y remédier », a notamment déclaré M. Doubragne aux membres du gouvernement.

Dans son compte-rendu, le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Oumar Yaya Hissein a souligné que le gouvernement entend organiser, dans les prochains jours, un séminaire gouvernemental sur l’économie, les finances, le système éducatif et l’emploi des jeunes.

Le chef de l’Etat tchadien a instruit le gouvernement a relever « l’impérieuse nécessité d’organiser ce séminaire en vue de créer une synergie d’actions pour une meilleure gestion des ressources publiques dans une démarche concertée à l’effet d’améliorer les conditions de vie des populations. Quelques orientations ont été données par le Chef de l’Etat tout en adhérant au principe».

Le Tchad déterminé à poursuivre la lutte contre le terrorisme (officiel)

Le gouvernement tchadien, dans un communiqué rendu public mercredi à N’Djaména, a annoncé qu’il était en train de prendre « toutes les dispositions » nécessaires au rapatriement « dans les tout prochains jours » de ses casques bleus tués récemment au Mali, soulignant toutefois que ce drame n’entame en rien « sa volonté de poursuivre sans relâche la lutte contre les forces obscurantistes quel qu’en soit le prix ».Dimanche, des individus à bord de mototaxis et lourdement armés ont attaqué le camp des casques bleus tchadiens à Aguelock (nord du Mali), tuant 10 d’entre eux et blessant 25 autres, selon le dernier bilan fourni par le Secrétaire général de l’Onu.

Dans son communiqué, le gouvernement tchadien promet de préciser « dans les heures qui suivent le bilan exhaustif » de cette attaque revendiquée, 24h après, par  revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

En attendant,  le gouvernement tchadien « tient à rappeler que rien n’entamera son engagement et sa détermination à poursuivre sans relâche la lutte contre les forces obscurantistes quel qu’en soit le prix », souligne le communiqué.

« Tout en condamnant fermement cette énième attaque contre le contingent tchadien de la Minusma, le gouvernement rassure le peuple tchadien que la situation est totalement sous contrôle », ajoute le communiqué avant d’affirmer que « toutes les dispositions sont prises pour faire rapatrier dans les tout prochains jours, les corps de soldats tombés sur le champ d’honneur, et apporter en liaison avec la MINUSMA, les soins appropriés aux blessés ».

Déby nomme deux nouveaux ministres chargés du Pétrole et des Postes

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a nommé, lundi, deux nouveaux ministres en remplacement de ceux qu’il avait révoqués, la semaine dernière.Le nouveau ministre des Postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication est Idriss Saleh Bachar, jusque là directeur général de l’ENASTIC (Ecole nationale supérieure des technologies de l’information et de la communication). Mme Aziza Mariam Al Bechir, elle, est nommée ministre du Pétrole et de l’Energie.

Idriss Bachar remplace Boukar Michel, ex ministre du Pétrole là où Marial Al Béchir prend la place de Mme Alixe Naïmbaye, qui détenait le portefeuille des Postes et des NTIC.

Arrivée de Benjamin Netanyahu à N’Djaména

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé dimanche à N’Djaména où Il a été accueilli à l’aéroport international « Hassan Djamous » de la capitale tchadiene par le ministre tchadien des Affaires étrangères.Benyamin Netanyahu dont la visite intervient après celle du chef de l’Etat tchadien Idriss Déby à Tel-Aviv en novembre 2018, aura avec ce dernier un tête-tête, suivi d’une séance de travail élargie aux délégations des deux personnalités.

D’après une source proche de la délégation tchadienne, des sujets de coopération liés au secteur de l’agriculture et de l’élevage seront discutés. Des questions militaires pourraient également être débattues.

Le Tchad et Israël sont en phase de renouer, formellement, leurs relations diplomatiques après plus de 40 ans de rupture.

Début d’une campagne contre la censure d’Internet au Tchad

Une campagne dénommée « Maala Gatetou » (pourquoi vous avez coupé) contre la censure d’Internet est lancée, samedi à N’Djamena, par Internet sans frontières section du Tchad pour dénoncer la censure des réseaux sociaux imposée depuis mars 2018 sur l’ensemble du territoire national.Le représentant de l’Internet sans frontière au Tchad Dariustone Blaise, a déclaré que cette première action vise à organiser une manifestation en ligne ce samedi au Tchad, justifiant qu’aujourd’hui il est difficile d’organiser une manifestation sur le terrain car, a-t-il dit, les autorités tchadiennes refusent systématiquement.

M. Blaise a souligné que cette manifestation en ligne consiste à écrire un message de mécontentement sur les réseaux sociaux pour dénoncer la censure de l’internet depuis bientôt un an au Tchad.

En réponse à cet appel, beaucoup d’internautes tchadiens ont adressé des messages aux autorités tchadiennes en interpellant directement le président Déby avec des phrases comme « monsieur le président, pourquoi vous avez coupé Internet pour nous » ou encore « libérez-nous les réseaux sociaux ».

Depuis mars 2018, l’accès aux réseaux sociaux se fait obligatoirement par le système VPN. Malgré un procès intenté contre les sociétés de téléphonie mobile, dont le verdict a été rendu en faveur du gouvernement, rien n’a changé.

Tchad: dix ans de prison contre un colonel de police

Le colonel de police Ahmat Senoussi Ochi poursuivi pour séquestration, torture et coups et blessures volontaires mortels a été condamné, vendredi par la justice tchadienne, a dix ans de prison ferme et 500 000 f cfa d’amende.Le verdict prononcé au palais de justice de N’Djaména concerne aussi les deux complices de l’officier de police qui prennent aussi dix ans de prison et la même amende. Le juge a prononcé aussi la radiation de l’officier du corps de la police nationale du Tchad.

Le colonel Ochi et ses complices ont été arrêtés début janvier 2019 pour avoir torturé le jeune Oumar Hissein accusé de vol. La victime avait été accusée d’avoir volé des meubles chez le colonel. Malgré la torture, Oumar Hissein avait nié tout acte de vol.

La vidéo de torture a été postée sur les réseaux sociaux. Après des investigations, la justice a mis la main sur l’officier de police qui avait déclaré lors de l’audience qu’il n’était pas présent lorsque le défunt Oumar Hissein avait été torturé.

Tchad : mise en place d’une agence de production de titres sécurisés

L’Agence nationale des Titres sécurisés du Tchad (ANATS) va bientôt imprimer des titres sécurisés parmi lesquels, le passeport, la carte nationale d’identité, les cartes grises, les permis de conduire, ont rassuré, jeudi, ses responsables, au cours de la visite du ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale, Mahamat Abali Salah.Pendant sa visite, le ministre de la sécurité publique, Mahamat Abali Salah a déclaré que le Tchad doit se douter d’un système sécurisé de délivrance de tous ces documents compte tenu des crises sociopolitiques que traversent les pays voisins.

« Toutes ces différentes situations risquent de mettre en péril la stabilité politique du Tchad. Le gouvernement se doit de développer une forte capacité de résilience. Nous allons capitaliser une partie du matériel électoral qui a duré de décembre 2013 à août 2016 et qui a vu l’introduction de la biométrie afin de mettre en place un système sécurisé », a rassuré le directeur général de l’ANATS, Mahamat Oumar Kessou.

Créée en 2015, l’ANATS dispose actuellement de 11 centres d’accueil des usagers.

Benjamin Netanyahu attendu dimanche à N’Djaména

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est attendu dimanche à N’Djaména pour une visite au Tchad à l’invitation du chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a appris, jeudi, APA, des sources proches de la présidence tchadienne.Benyamin Netanyahu se rend au Tchad après la visite du président Déby le 25 novembre 2018 à Tel-Aviv. A cette occasion, ce dernier avait exprimé son souhait de voir se rétablir les relations avec Israël. 

Les deux pays avaient rompu leurs relations diplomatiques dans les années 1970 à la demande de N’Djaména.

Idriss Déby et le Pm italien discutent de sécurité

La Premier ministre italien, Giuseppe Conte en visite, mercredi au Tchad, a évoqué avec le président Idriss Déby, des questions sécuritaires notamment la situation en Libye, brossant aussi le terrorisme, la lutte contre Boko Haram et la migration des Africains vers l’Europe.Après leur entretien, Déby et Giuseppe ont animé une conférence de presse au cours de laquelle, le président Déby a déclaré que le Tchad et l’Italie veulent réécrire une nouvelle page de leur coopération qui se veut, a-t-il dit, « agissante et tournée vers l’avenir compte tenu de multiples défis nouveaux auxquels nos deux pays font face ».

Idriss Déby, tout en exprimant sa satisfaction de l’analyse partagée de la situation en Libye, a dit que « la crise libyenne doit trouver une solution de toute urgence dans le cadre des efforts des Nations Unies avec l’appui de l’Union Africaine et de l’ensemble des pays voisins ».

Quant à lui, M. Giuseppe Conte, Premier ministre italien a reconnu que dans la lutte contre le terrorisme, le Tchad a un rôle stratégique à jouer.

« La lutte contre le terrorisme et la migration des jeunes africains concernent aussi bien l’Europe que l’Afrique et affectent les deux continents. Il faut des actions et approches concertées au risque de s’écrouler sous les problèmes », a déclaré Giuseppe Conte, rassurant que l’Italie va assister le Tchad dans le domaine humanitaire.

L’Etat tchadien reprend les passifs de la société cotonnière

L’Etat tchadien, à travers une convention signée lundi avec la multinationale Singapourienne OLAM, a décidé de reprendre tout le passif financier de la société cotonnière, CotonTchad Société Nouvelle dont le siège est à Moundou, capitale économique du Tchad, à environ 600 KM de N’Djaména, a appris APA mardi.Il s’agit d’environ 36 milliards FCFA que le gouvernement tchadien s’engage à reprendre. Cette somme représente les charges fiscales (13 690 433 306 FCFA), les cotisations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (2 898 379 481 FCFA), les arriérés des cotonculteurs (6 680 476 207 FCFA) ainsi que les arriérés des fournisseurs et prestataires d’exploitation (12 193 100 151 FCFA).

« L’engagement de l’Etat tchadien pour la mise en œuvre de cette convention de reprise du passif répond au souci de favoriser le redressement de la Société cotonnière, Société Nouvelle, et par-delà, de sauver toute la filière coton, poumon de l’économie du pays », a déclaré le ministre tchadien des Mines, du Développement industriel, commercial et de la Promotion du secteur privé, M. Ahmat Mahamat Bachir, signataire de la convention.

Selon M. Bachir, plus de 3 000 000 de personnes dépendent de la culture du coton au Tchad. Il dit espérer que le nouvel actionnaire va redresser la société et développer son programme d’investissement.

Le premier protocole d’accord entre le gouvernement et le Groupe OLAM avait été signé fin avril 2018. La Société cotonnière du Tchad Société Nouvelle, en plus de ses usines de Moundou, dispose d’autres dans plusieurs villes du sud du Tchad.

Le conseil des bureaux de la carte rose CEMAC en conclave à N’Djaména

La 22è session du conseil de bureau de la carte rose Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a démarré, lundi, dans la capitale tchadienne, N’Djaména, en présence des représentants des six pays membres de l’institution.Cinq jours durant, les experts venus des pays membres de la CEMAC examineront le projet de budget de l’organisme de la CEMAC en charge de la carte rose et décideront de la tenue de la commission d’arbitraire à travers laquelle, sera effectué le payement des sinistres transfrontaliers.

Le président du conseil des bureaux, Claver Olandzobo a déclaré que, « face à la croissance démographique de nos populations, à la diminution et à la rareté des ressources minières, le monde doit opérer un choix vers une économie essentiellement productive basée sur l’intégration et un mouvement libre des personnes, des capitaux et des biens ».

Cette approche, a dit M. Claver, exige que « les opérateurs économiques, précisément, nos automobilistes aient un accès libre à tous nos corridors disponibles reliant les différents Etats de la zone CEMAC ».

M. Ahmed Al-Khoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, a rappelé aux experts que, lors des réunions antérieures, ils avaient mis en place les différents organes du conseil des bureaux et défini leurs attributions respectives afin qu’elles puissent remplir efficacement leur mission et parvenir à des bons résultats, toutes ces structures ont besoin des moyens conséquents, verser régulièrement les contributions.

De ce fait, M. Al-Khoudar Ali Fadel a affirmé que la création de la carte rose CEMAC en 1996 est de « permettre à tout automobiliste se rendant dans un autre pays membre de la CEMAC d’être convenablement assuré contre les risques de responsabilité civile qu’il encoure du fait des dommages qu’il peut causer à un tiers en raison d’accidents de circulation routière susceptible de survenir dans le pays de destination ».

Tchad: Idriss Déby limoge les ministres du pétrole et des Postes

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a limogé, vendredi, deux ministres de son gouvernement par du décret n°009 lu sur les antennes de la radio nationale.«Il est mis fin aux fonctions de deux membres du gouvernement chargés des départements ministériels ci-après : Mme Ndolenodji Alixe Naïùnaye, ministre des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication et M. Boukar Michel, ministre du Pétrole et de l’énergie », peut-on lire dans l’article premier de l’acte présidentiel a constaté APA.

 

Le décret ne précise pas les motifs de ces deux limogeages. Il est juste précisé dans le document que les ministres de la Communication, porte-parole du gouvernement et le ministre des Finances se chargeront d’assurer leurs intérims.

 

Tchad : un ministre fâché par le vol de matériels au champ pétrolier de Komé

Le ministre tchadien du Pétrole, Boukar Michel en visite de travail sur le champ pétrolier de Komé 5, au sud du Tchad, à environ 600 Km de la capitale N’Djamena, a déploré, mercredi, les vols répétés des matériels sur ce site.Sur place, la délégation du ministre a été imprégnée de la situation par les responsables d’Esso Tchad et les chefs sécuritaires de la région du Logone oriental. 

Courant 2018, soixante ont été recensés, ont déclaré les responsables d’ESSO, précisant que ce sont des fûts d’huiles de vidange et des câbles électriques qui ont été emportés. 

Le gouverneur de la province, le général Moussa Haroun Tirgo relève que plus d’une quarantaine de pilleurs de matériels pétroliers ont été arrêtés et remis à la justice.

Le ministre du pétrole, Boukar Michel a appelé toutes les autorités de la province à prendre des dispositions nécessaires pour mettre, dit-il, un terme à ces vols, avant d’ajouter que si ces vols sont avérés, la justice devrait condamner les auteurs. 

A l’occasion, les responsables de la Société ESSO qui exploite le brut tchadien de Komé ont fait savoir que la production de pétrole a chuté, passant de 128.000 barils/jour en 2003 à 38.000 barils/jour aujourd’hui.

Tchad : des braqueurs emportent 35 millions fcfa de la trésorerie de Faya

La trésorerie de Faya, chef-lieu de la province de Borkou, à plus de 900 kilomètres de N’Djaména (nord) a été braquée dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé mardi le chef du trésor public de ladite localité.Selon le trésorier public qui a requis l’anonymat, mais en déplacement dans la capitale tchadienne, le montant qu’il a laissé dans la caisse braquée par de ces malfrats est de 35 millions f cfa.

Intervenant dans les médias d’Etat, le vigile en poste cette nuit, a déclaré qu’ils sont cinq braqueurs vêtus tous d’uniforme militaire. « Ils sont arrivés à bord d’une voiture Toyota tout terrain. Ils ont garé le véhicule militaire à environ 100 mètres de la trésorerie avant de faire irruption au sein du bureau du trésorier et du fondé. Ils ont emporté le coffre fort du fondé et la caisse du trésorier », décrit le vigile.

Après une descente à la trésorerie braquée, le gouverneur de la province du Borkou, Daoud Ahmat Bachir a instruit les forces de l’ordre à renforcer la sécurité.

Le procureur de Faya, Idriss Ibet Ibrahim a décidé d’ouvrir une enquête pour mettre la main sur les présumés malfrats  afin qu’ils répondent de leur acte devant la justice.

L’Eglise convie les Tchadiens à promouvoir le «vivre ensemble»

La Conférence épiscopale du Tchad (CET), dans un message de Noël rendu public samedi à N’Djamena, a convié les Tchadiens à s’élever au-dessus du « contexte géopolitique actuel qui ne favorise pas la fraternité » en vue d’opter pour le «vivre ensemble dans l’unité, la solidarité».Le message de Noël, axé sur le thème « Tous frères dans la maison commune», a été délivré par l’archevêque de N’Djaména, Mr Edmond Djitangar, lors d’un point de donné en présence de plusieurs dignitaires de l’église catholique du Tchad.

« La cohabitation pacifique, déplore notamment la CET, se trouve confrontée à des difficultés malgré les nombreuses rencontres entre les leaders religieuses. Les conflits intercommunautaires sans vraies solutions, l’accaparement des terres, la violation des espaces sacrés traditionnels, l’impunité, la corruption, le népotisme, le radicalisme religieux et la confusion des rôles entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. La peur de l’autre et la méfiance constituent une barrière qui handicape le vivre ensemble ».

«La mauvaise gouvernance créée des mécontents, engendre des tensions socio politiques et brise le tissu social», dénoncent dans leur message les évêques selon qui « le mérite et la culture de l’excellence sont remis en question. Les critères d’attribution des postes de responsabilité n’obéissent souvent pas aux principes de compétences et d’honnêteté ».

Partant de là, les évêques lancent un appel aux communautés chrétiennes pour qu’elles fassent « de leur vivre ensemble un modèle d’une fraternité universelle ».

A l’endroit des autres leaders religieux, les évêques les invitent à «entreprendre des actions qui favorisent le dialogue, qui invite à la tolérance, au pardon et à la réconciliation ».

Aux dirigeants et hommes politiques, l’église catholique leur recommande d’avoir « un sursaut de conscience politique pour amener leurs frères et sœurs à vivre comme les enfants d’une même famille dans la maison commune ».

La pénurie de gaz butane au menu d’une réunion officielle à N’Djaména

La pénurie de gaz butane dans la capitale tchadienne, N’Djaména, a fait mardi l’objet d’une rencontre à la présidence de la République, entre le cabinet présidentiel, le ministre du pétrole et les responsables de la raffinerie de Djarmaya.Le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubet Pahimi Déubet a demandé des explications au ministre du Pétrole et les responsables de la raffinerie sur cette situation.

Le ministre du Pétrole Boukar Michel, après l’audience, a déclaré que le problème de cette pénurie est lié, d’une part, à la forte demande en gaz butane par les ménages, et, d’autre part, aux travaux de maintenance générale de la raffinerie.

De ce fait, a rassuré le ministre Boukar Michel, un projet d’importation de plus de 100 citernes de gaz pour combler le gabe est prévu. « Les instructions ont été données au ministre des Finances de mettre à temps à l’ARSAT les montants afin de couvrir les moments de rupture. Il sera mis sur pied un comité de contrôle pour le suivi de la vente du gaz chez les distributeurs aux marqueteurs », a déclaré le ministre du Pétrole.

Entre temps, dans la capitale tchadienne, les ménages sont confrontés à une dure réalité. Le bois de chauffe est strictement interdit et les bouteilles de gaz se font rares dans les points de vente.

Cemac : les membres des cours de Justice et des Comptes prêtent serment

Les membres des Cours de Justice et des Comptes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont prêté serment, lundi, à N’Djaména, au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, président en exercice de l’organisation régionale.Au total dix-huit personnes ont prêté serment dont six pour la Cour Justice de la CEMAC, un représentant de chaque pays et douze pour la Cour des comptes (deux par pays).

Les récipiendaires sont passés à tour de rôle devant le pupitre pour prêter serment selon la formule consacrée de la CEMAC : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions de membre de la Cour de Justice de la CEMAC dans l’impartialité et en toute indépendance dans l’intérêt de la CEMAC et de garder le secret des délibérations ».

Au nom de ses pairs d’Afrique centrale, le président Idriss Déby les a installés dans leurs fonctions avant des les inviter à bien les remplir.

La France fait un prêt budgétaire d’environ 33 milliards fcfa au Tchad

La France a accordé un prêt de 50 millions d’euros (32 milliards 797 millions de FCFA) au Tchad aux termes de deux conventions de financement signées entre l’ambassadeur de France et le ministre tchadien des Finances, en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby, a appris APA vendredi.« La première convention concerne un prêt de 40 millions d’euros, sur une durée de 20 ans, dont 5 ans de différé d’amortissement et à un taux d’intérêt concessionnel. Le montant de ce prêt, versé intégralement par l’AFD au budget de l’Etat tchadien, est affecté au paiement de la solde nette des fonctionnaires civils du mois de décembre (pour 30 M€ environ) et des pensions et retraites, à hauteur du reliquat (soit 10 M€ environ) correspondant à plus de 3 mois de prise en charge », explique l’ambassade de France au Tchad dans un document transmis à la presse, précisant que la signature a eu lieu jeudi soir à N’Djaména.

La seconde convention concerne un don de 10 millions d’euros. Ce concours sera également versé par l’Agence Française de Développement (AFD) au budget de l’Etat tchadien et ciblera le secteur de la santé.

« Plus spécifiquement, relève le communiqué, elle servira à des dépenses prioritaires pour la santé des populations tchadiennes et permettra, comme l’an dernier, des subventions de fonctionnement aux principaux hôpitaux du pays (trois à N’Djaména et dix en région), au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), et aux programmes sanitaires prioritaires du pays, relatifs à la gratuité des soins primaires, à la lutte contre le VIH/Sida, et à la vaccination ».

Cette aide budgétaire globale de 50 millions d’euros, indique la représentation diplomatique française, s’inscrit dans le cadre du programme économique et financier engagé en 2016 entre le Tchad et le FMI et aux promesses faites par la France à l’occasion de la table ronde de financement du Programme national de développement tenu à Paris en septembre 2017.

Tchad : l’ex rebelle Baba Ladé condamné à huit ans de prison

L’ex rebelle tchadien, Baba Ladé est condamné à huit ans de prison, au terme d’un procès qui a duré toute la journée de jeudi au palais de justice de N’Djaména, dont la Cour d’Appel siégeant en session criminelle.Arrêté en juin 2014 en République centrafricaine, Baba Ladé a été le chef de la rébellion du FPR qui opérait entre le Tchad et la RCA. Après son arrestation suite à un mandat d’arrêt international lancé par les autorités tchadiennes, il a été inculpé par la justice de son pays, de crime de guerre, crime contre l’humanité, d’assassinat, de rébellion, d’incendie volontaire de maisons et habitations, d’importation et de détention d’armes à feu et munitions de guerre.

Au cours de leurs plaidoiries, ses avocats ont plaidé pour sa libération conformément à l’amnistie générale déclarée par le chef de l’Etat Idriss Déby, en juin dernier.

Le ministère public souligne que les dispositions de l’article 9 du Code de procédure pénale stipulent que « la loi pénale s’applique aux faits commis à l’étranger par un Tchadien ou résident à condition que ces faits soient punissables par les lois du lieu de leur commission et doivent être qualifiés de crime ou délit ».

De ce fait, soutient le Procureur général, l’amnistie ne peut être accordée à Baba Ladé.

Dans ses réquisitions, le Procureur général a sollicité de la cour de condamner l’ex rebelle à 20 ans de prison. Mais, finalement, les juges se sont accordés sur huit ans de prison.

L’un de ses avocats, Me Alain Kagonbe, tout en regrettant ce verdict, prévoit de faire appel auprès de la Cour suprême dès vendredi.

Tchad : vingt ans de prison requis contre l’ex rebelle Baba Ladé (procureur)

Le procureur général du Tchad a requis 20 ans de prison ferme contre Baba Ladé, peu après l’ouverture, jeudi au palais de justice de Ndjamena, du procès de l’ex-chef rebelle.Avant de demander cette peine, le parquet général près la cour d’appel de N’Djaména a d’abord rappelé les chefs d’accusation formulées contre Baba Ladé, puis a souligné que l’accusé n’était pas éligible à l’amnistie déclarée en juin par le chef de l’Etat Idriss Déby, contrairement au plaidoyer fait dans ce sens par ses avocats.

Arrêté en 2015 en Centrafrique, puis raptrié, Baba Ladé est accusé, entre autres, de viols, d’assassinats, d’association des malfaiteurs, de participation à l’insurrection, de meurtre et de détournement de mineur.

Le verdict du tribunal est attendu dans la journée

Grève de trois jours des étudiants tchadiens

Les étudiants tchadiens ont déclenché, jeudi, une grève générale dans toutes les universités du pays pour protester contre la mort accidentelle de deux de leurs camarades.Selon un communiqué de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet) reçu à APA, le drame est survenu mardi dernier lorsqu’ un bus des étudiants s’est renversé à Moundou, la capitale économique du Tchad, située à 500 km de N’Djaména, causant la mort de deux passagers et une centaine des blessés.

Indexant comme justificatif de leur grève de trois jours une mauvaise gestion dans la circulation des bus de transport, l’Unet déclare : « Nous avons toujours demandé au gouvernement de trouver une solution au problème du transport et surtout résoudre la grève des chauffeurs des bus ».

Déby met fin aux ponctions sur les soldes des militaires (décret)

Les soldats et officiers de l’Armée nationale tchadienne (ANT) dont les salaires étaient ponctionnés depuis juin 2017 retrouveront l’intégralité de leurs soldes à partir du 1er janvier prochain, selon un décret lu ce mercredi sur les ondes de la radio et de la télévision du service public.« Sur proposition du ministre de la Défense nationale, le décret n°864 du 30 juin 2017 portant règlement des soldes des militaires, des forces armées et de sécurité, est abrogé », indique notamment le nouveau décret avant d’ajouter qu’à partir du 1er janvier 2018 les soldats qui avaient perdu entre 50 à 80% de leurs émoluments retrouveront intégralement leurs salaires.

Les ponctions opérées sur les salaires des fonctionnaires et des militaires entraient dans le cadre des mesures d’austérité destinées à faire face à la crise de trésorerie de l’Etat tchadien.

Tchad : la HAMA invite les médias à ne pas faire l’apologie du terrorisme

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), organe de régulation des médias tchadiens, a invité, mercredi, les responsables des organes de presse à ne pas traitemer de l’information liée à la situation « de guerre ou non guerre », parfois « très confuse » au nord du Tchad.Dans un communiqué de presse, le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye constate avec regret depuis quelques jours « la diffusion dans certains médias des propos déplacés ou des contenus copiés sur des sites à caractère subversif portant sur une possible guerre dans le Nord du Tchad sans apporter des preuves ou des faits probants pour étayer lesdits contenus ».

« La HAMA rappelle que les médias sont des acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public aux fins de lutter efficacement contre les menaces à la paix, à la sécurité et à l’intégrité de notre pays que constituent les Boko Haram et les groupes terroristes divers », écrit Dieudonné Djonabay dans son communiqué.

Il rappelle aux responsables des médias que l’article 90 de l’ordonnance 25 portant régime de presse, dispose que « seront punis de la peine ceux qui auront fait l’apologie du terrorisme, du djihadisme, des crimes de guerre et des crimes ou délits de collaboration avec les terroristes, les forces ennemis, les djihadistes ou tout autre groupe qui cherche à s’attaquer à l’intégrité du territoire, à l’ordre publique, à la sécurité intérieure et extérieure ainsi que la cohésion sociale ».

De ce fait, relève-t-il, la HAMA compte sur le sens de responsabilité des responsables des médias pour veiller aux contenus qu’ils diffusent afin d’éviter de telles publications sans faits ni justifications.

Tchad : la HAMA invite les médias à ne pas faire l’apologie du terrorisme

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), organe de régulation des médias tchadiens, a invité, mercredi, les responsables des organes de presse à ne pas traitemer de l’information liée à la situation « de guerre ou non guerre », parfois « très confuse » au nord du Tchad.Dans un communiqué de presse, le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye constate avec regret depuis quelques jours « la diffusion dans certains médias des propos déplacés ou des contenus copiés sur des sites à caractère subversif portant sur une possible guerre dans le Nord du Tchad sans apporter des preuves ou des faits probants pour étayer lesdits contenus ».

« La HAMA rappelle que les médias sont des acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public aux fins de lutter efficacement contre les menaces à la paix, à la sécurité et à l’intégrité de notre pays que constituent les Boko Haram et les groupes terroristes divers », écrit Dieudonné Djonabay dans son communiqué.

Il rappelle aux responsables des médias que l’article 90 de l’ordonnance 25 portant régime de presse, dispose que « seront punis de la peine ceux qui auront fait l’apologie du terrorisme, du djihadisme, des crimes de guerre et des crimes ou délits de collaboration avec les terroristes, les forces ennemis, les djihadistes ou tout autre groupe qui cherche à s’attaquer à l’intégrité du territoire, à l’ordre publique, à la sécurité intérieure et extérieure ainsi que la cohésion sociale ».

De ce fait, relève-t-il, la HAMA compte sur le sens de responsabilité des responsables des médias pour veiller aux contenus qu’ils diffusent afin d’éviter de telles publications sans faits ni justifications.

Tchad : Le procès de l’ancien rebelle Baba Ladé fixé prévu mercredi

Le procès de l’ancien rebelle tchadien, Baba Ladé, accusé de viols, d’assassinats, d’association des malfaiteurs, de participation à l’insurrection, de meurtre, de détournement de mineur… a été fixé au mercredi 05 décembre prochain, a appris APA ce lundi.Le dossier du général Ladé arrêté en Centrafrique en 2015 et inculpé pour 25 affaires est programmé dans la session criminelle, dont les travaux ont débuté lundi au palais de justice de N’Djaména.

Baba Ladé dirigeait la rébellion du FPR à la frontière tchado-centrafricaine. Après un ralliement à N’Djaména, il a été nommé préfet, puis conseiller à la primature avant qu’il ne reprenne la route de l’exil.

Tchad : interdiction de la marche contre la visite de Déby en Israël

La marche que projetait d’organiser dimanche à N’Djaména l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS pour protester contre la récente visite du président Idriss Déby en Israël a été interdite, selon un arrêté du ministre tchadien de la Sécurité publique rendu public ce samedi.« La marche prévue ce 2 décembre 2018 par les associations regroupées au sein de l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS, est strictement interdite », écrit dans son arrêté le ministre de la Sécurité publique.

Sur la même lancée, Mahamat Abali Salah demande aux responsables de la police, de la gendarmerie et de la garde nomade, de prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter cette décision.

Contacté par APA, le président de l’Alliance ALGUDS, Badour Daoud Badour, a regretté cette interdiction non sans souligner que « par cette marche, nous voulions exprimer notre désaccord des relations que le Tchad veut entretenir avec Israël que nous ne considérons pas comme un Etat ».

« Nous n’allons pas marcher d’autant que la manifestation est interdite », a ajouté M. Badour avant de préciser que la lutte se fera sur un autre terrain, celui de sensibiliser la population afin qu’elle n’accepte pas la reprise des relations avec Israël.