Affaire hausse de 7,2% sur les transferts d’argent en Côte d’Ivoire: les taxes «exclusivement à la charge» des opérateurs (DG impôts)

Les taxes liées au secteur de la téléphonie en Côte d’Ivoire, d’ailleurs existantes dans le dispositif fiscal sont « exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager », a réagi lundi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, dans une note, à la suite d’échos sur une hausse de 7,2% sur les services mobile money.« L’article 14 de l’annexe fiscale 2019 n’institue aucune taxe nouvelle sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs. Ces taxes qui existaient déjà dans le dispositif fiscal sont exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager », a précisé Abou Sié Ouattara.

Dans un entretien, le directeur des impôts a expliqué que l’Annexe fiscale pour la gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des entreprises des télécommunications des téléphonies et des technologies de l’information.

Il s’agit de la taxe pour le développement des technologies en zones rurales, au Taux : 2%, la taxe pour la promotion de la culture, au taux : 0,2% et la taxe sur les entreprises de la télécommunication au taux : 5%.

« Le cumul de ces trois taxes qui donne les 7.2 points dont vous avez entendu parler, en réalité, il n’y a pas de taxe sur les entreprises à ce taux. Ces trois taxes existent depuis douze ans pour les plus anciens et onze ans pour la dernière. Elles ont été perçues sur le secteur », rapporte-t-il dans cet entretien.  

Depuis quelques jours l’information d’une hausse sur les transferts d’argent s’est emparée du pays et l’application de ces « prétendues nouvelles taxes auraient entraîné le renchérissement de 7,2% des coûts des opérateurs de transferts via le téléphone mobile », dénonce Abou Sié Ouattara dans la note.     

Selon le directeur général des impôts « la répercussion de ces taxes sur les consommateurs est illégale et constitue un détournement de la lettre de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de l’Etat qui est résolument tourné vers des actions sociales par un soutien accru aux ménages ».

Dans cette note de mise au point relative à l’application des taxes sur les transferts d’argent par téléphone mobile, la direction générale des impôts « en appelle à la vigilance ».

Le Trésor ivoirien rassure les usagers et clients sur la digitalisation du service

La plateforme numérique du Trésor public ivoirien dénommée «Baobab», un outil «innovant et interactif» de traitement des préoccupations et de suivi en temps réel des dossiers des usagers, a été présentée lundi aux populations de Toumodi et de Dimbokro dans le Centre du pays.« La plateforme Baobab, la digitalisation de la relation client mise en place par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a été présentée ce lundi 25 février 2019 aux autorités administratives, opérateurs économiques, fournisseurs et autres usagers des services de Toumodi et de Dimbokro », rapporte une note d’information de cette régie financière transmise à APA.

A Toumodi, Mme Eva Carole Anossé, le superviseur « Baobab » à la direction de la communication et des relations publiques, a expliqué aux populations le mode d’utilisation et les caractéristiques de cette plateforme numérique.

« Cet outil innovant permet aux opérateurs économiques, fournisseurs et prestataires des services de l’État de suivre en temps réel le statut de leurs dossiers ou mandats assignés dans les postes comptables et services du Trésor», a souligné Mme Anossé.

De son côté, Loua Wohi, le Trésorier général de Toumodi, a dit l’engagement du Trésor public ivoirien à moderniser ses outils de travail et d’améliorer de façon continue,  la qualité des services offerts aux clients. « Ici à Toumodi, nous avons une cellule d’écoute client pour vous aider et vous accompagner pour une meilleure utilisation de l’applicatif  Baobab », a-t-il assuré.

« Nous sommes très favorables à l’utilisation de cet outil qui nous offre beaucoup de facilité. La modernisation doit être l’affaire de tous », a estimé pour sa part, l’opérateur économique, Bruno Blé Koffi lors de la rencontre de sensibilisation de Dimbokro.

Outil de satisfaction client, la plateforme « Baobab» est aussi un dispositif d’écoute client (traitement des plaintes et réclamations, chat en ligne).  Ce dispositif permet également un suivi des dossiers des clients et un système de visualisation en ligne des mandats des fournisseurs et prestataires des services de l’État.

Lancement du backbone national des télécom en Mauritanie

Le coup d’envoi des travaux de construction des tronçons du backbone national des télécommunications en Mauritanie a été donné, mercredi à Nouakchott, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.D’un coût de 12 millions de dollars US supportés par la Banque Mondiale, ce projet sera exécuté par la société chinoise ZTE, sous la supervision du ministère mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication.

Les travaux comprennent le génie civil, la pose des fibres optiques, la construction des centres techniques et l’acquisition et le montage des équipements de transmission et de contrôle.

Il s’agit notamment de poser quelque 1.650 kilomètres de fibres optiques sur plusieurs axes du pays dont l’un longe l’ensemble de la rive droite du fleuve Sénégal.

Dans un mot à l’ouverture de la cérémonie de lancement, le ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, Sidi Ould Salem a souligné que l’accès à l’internet haut débit devient aujourd’hui un levier fondamental pour le développement.

Il a ajouté que le monde vit actuellement sa « quatrième révolution industrielle » qui est numérique et repose principalement sur un accès internet universel et fiable et que sans cet accès, les citoyens et les entreprises ne seront pas en mesure de prendre part pleinement à une économie de plus en plus convergente et digitale.

Cette révolution, a expliqué le ministre, se caractérise surtout par une fusion des technologies qui élimine les frontières entre les sphères physique, numérique et biologique, signalant que son pilier principal demeure le développement du haut débit.

L’internet en Mauritanie reste jusqu’à présent limité à la 3e génération (3G), même si un appel d’offres a été lancé récemment pour la fourniture de la 4G.

Table ronde en juin pour financer le projet « pont-route-rail» Brazzaville-Kinshasa

Une table ronde des pays membres de la CEEAC destinée à mobiliser 270 milliards F CFA pour la mise en œuvre du projet « pont-route-rail » entre Brazzaville et Kinshasa, aura lieu en juin prochain dans la capitale congolaise, annonce un communiqué du ministère congolais du Plan, de la Statistique et de l’Intégration sous régionale reçu mercredi à APA.Selon le communiqué, la tenue de la table ronde a été fixée hier mardi à Brazzaville au cours de la première réunion du Comité technique d’organisation de cette rencontre. Prendront part à la table ronde les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et les partenaires techniques et financiers du projet « pont-route-rail».

A l’occasion de la réunion du Comité technique d’organisation, le rapport provisoire de l’avant-projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha ont été validés.

Par ailleurs, Marie Thérèse Chantal Mfoula, la Secrétaire générale adjointe de la CEEAC, a adressé une demande d’appui pour l’organisation de la table ronde à la Banque africaine de développement (Bad) en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement du programme de développement des infrastructures en Afrique centrale dont font partie le projet « pont-route-rail » qui va relier les deux capitales Brazzaville et Kinshasa.

De son côté, Auguste Karanga, le représentant de la Bad a souhaité que « la mission de haut niveau de la CEEAC, annoncée pour la fin du mois de mai, soit dépêchée à leur siège d’Abidjan, pour échanger sur les modalités pratiques d’organisation de cette table ronde et de fixer les limites ainsi que la consistance de l’appui requis par la CEEAC ».

En outre, indique le communiqué, « la mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017 ».

Maroc Telecom veut accompagner le développement numérique du Tchad

Le président du Directoire du groupe Maroc Telecom, Abdelsslam Ahizoun a exprimé, mardi, sa volonté d’investir dans le secteur des télécommunications au Tchad.« Nous avons fait part au président Deby de notre forte volonté d’accompagner le Tchad dans son développement numérique. Une démarche qui vient en réponse à l’appel du chef de l’Etat tchadien invitant les investisseurs à s’installer au Tchad », a expliqué Ahizoun au terme d’une audience avec le président Idriss Déby.

A en croire Abdelsslam Ahizoun, « le groupe Maroc Telecom compte s’inscrire positivement dans la dynamique de stratégie de coopération Sud-Sud et sur les liens forts et historiques des peuples tchadien et marocain. Son ambition est d’être un acteur de référence dans la réduction de la fracture numérique au Tchad et dans les autres pays d’Afrique dans lesquels il intervient ».

Un nouvel appel d’offres pour la fourniture de la 4G en Mauritanie

L’Autorité de régulation des télécommunications en Mauritanie (ARE) a relancé un nouvel appel d’offres pour la fourniture de services de communications mobiles de deuxième, troisième et quatrième génération (2G/3G/4G), a-t-on appris mardi de source proche de cet organe mardi à Nouakchott.Il s’agit d’une offre portant sur deux licences dont l’une concerne uniquement la 4G et est destinée aux opérateurs déjà existants et qui fournissent déjà le service 2G/3G, à savoir le Mauritano-marocain Mauritel, le Mauritano-tunisien Mattel et le Mauritano-soudanais Chinguitel.

Quant à l’autre licence, elle concerne le pack global 2G/3G/4G et est destinée à tout nouvel opérateur souhaitant intervenir sur le marché mauritanien.

C’est la première fois que la 4G sera disponible en Mauritanie.  

L’ARE avait déjà lancé un premier appel d’offres similaire en octobre 2018 mais qui n’a pas suscité un grand engouement de la part des opérateurs pour des raisons de coûts.

Tourisme: ouverture à Abidjan du bureau Afrique de la plate-forme myGO

La plate-forme technologique mondiale, myGO, dotée d’une centrale de réservation et de promotion des destinations touristiques a ouvert, vendredi soir à Abidjan, son bureau Afrique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au cours d’une cérémonie aux allures festives avec la participation  des acteurs du secteur touristique ivoirien dont le Directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme (office ivoirien du tourisme), Jean-Marie Somet, le promoteur de cette plate-forme en Afrique a expliqué la nécessité pour le continent de suivre le mouvement du e-tourisme.  

« Aujourd’hui, nous sommes dans un axe de développement du tourisme. Ce que nous avons constaté contrairement à ce qui se passe dans les autres pays du monde, européens, américains et caribéens, l’Afrique est très en retard en ce qui concerne le e-tourisme », a relevé le Directeur général de myGO Africa, Donald Djobo, justifiant le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter ce bureau Afrique par le « bond économique qu’a connu le pays ces dernières années ».

Cette plate-forme est un outil technologique « intégré» qui permet non seulement aux agences de voyages de faire du business, mais également aux hôtels de faire la promotion de la destination du pays et réduire considérablement leurs prix», a-t-il expliqué, déplorant que « les outils technologiques ne sont pas assez utilisés» sur le continent.

C’est pourquoi, ajouté M. Djobo, « en 2019, nous souhaitons être des leaders des réservations B to B en Côte d’Ivoire et prôner pour que chaque ivoirien ait dans ses mœurs la culture de la réservation des hôtels en ligne ».   

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon demandent sa «mise en liberté immédiate »

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison ferme et 300.000 Fcfa d’amende pour publication de fausse nouvelle via un tweet, ont demandé vendredi sa « mise en liberté immédiate », soutenant que son jugement est « illégal », lors d’une conférence de presse.Le  Conseil de M. Lobognon ordonne notamment « l’annulation de la procédure  de flagrant délit entreprise par le procureur de la République (Richard  Adou) et la mise en liberté immédiate du député et ancien ministre (des  Sports) », dans une note de plaidoirie.   

Pour  les avocats du député ivoirien, leur client, en tant qu’ « ancien  ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit  sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par  conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ». 

La  compétence du président de la Chambre des flagrants délits est mise en  cause par les avocats de M. Lobognon. Au cours du procès, mardi, ils ont  soulevé cette exception, estimant que l’affaire devrait être  préalablement soumise à la Cour suprême. 

Le  juge-président, Cissoko Amourlaye, a décidé de joindre la décision sur  les exceptions à celle du fond de l’affaire, ce qui amené les avocats à  se déporter. Selon Me Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ils ne  pouvaient pas assister à l’audience parce que les règles de droit ont  été « violées ». 

« Dans l’ordonnancement  juridique de la Côte d’Ivoire on ne peut aller outre ces exceptions,   quitte à faire un déni de justice », a martelé Me Lamine Diarrassouba,  affirmant que cette juridiction n’était « pas compétente pour connaître  de cette affaire ». 

« Lorsque vous ne répondez  pas à (l’exception soulevée) alors que la loi vous l’impose, vous  commettez un déni de justice », a-t-il insisté, indiquant qu’ il y a une  procédure spéciale pour la poursuite d’un ancien membre du  gouvernement. 

M. Lobognon, en tant qu’ancien  membre du gouvernement ne peut, conformément aux dispositions légales,   être attrait directement devant une juridiction qu’après que l’affaire  soit soumise à la Cour suprême qui peut décider s’il doit être poursuivi  ou non, rapporte la note de plaidoirie. 

Me  Souleymane Diallo, un autre avocat de la défense, a toutefois exprimé la  « confiance » du Conseil de M. Lobognon en la justice ivoirienne. Me  Affoussy n’a cependant pas manqué de qualifier cette justice de « parodie » et de « mascarade ». 

L’appel dépend  du procureur de la République, a noté Me Diallo, mentionnant que le  tribunal devrait rédiger sa décision, transmettre le dossier au  procureur, qui lui devra saisir le Parquet général de la Cour d’appel  pour programmer une audience devant la Chambre correctionnelle de la  Cour d’appel. 

Dans la matinée, 25 partis de  l’opposition ont appelé à la « libération immédiate » de M. Lobognon,  dans une déclaration. Le député ivoirien est incarcéré à la Maison  d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où selon Me Diallo il «  poursuit sa grève de la faim, mais boit seulement de l’eau ».  

Vers une centrale électrique de 20 mégawatts à Bissau

La ville de Bissau va bénéficier prochainement d’une centrale de 20 mégawatts financée par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a annoncé le chef de la mission de la Société africaine des hydrocarbures.Selon Adji Otech Aysson qui s’adressait à la presse au sortir d’une audience avec le président de la République, José Mário Vaz, samedi soir à Bissau, l’infrastructure approvisionnera en énergie électrique les quartiers à la périphérie de la capitale bissau-guinéenne.

« Nous avons sur papier un autre projet appelé +Microsol+, qui consiste en la construction d’une centrale solaire pour alimenter les villages ruraux en électricité pour la conservation des produits agricoles, les irrigations entre autres », a-t-il ajouté.

Otech Aysson a affirmé avoir également évoqué avec José Mário Vaz les actions déjà développées dans le pays et les projets ayant un portefeuille dans le domaine des énergies renouvelables et qui sont financés par l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa).

TIC: l’utilisateur, devenu «esclave» du téléphone portable

Le téléphone portable occupe une place importante dans la société qu’il paraît, quasi impossible, pour beaucoup d’utilisateurs de s’en passer une seule journée.Pourtant, lorsque l’écrivain français Phil Marso initiait la journée mondiale «sans téléphone  portable» en 2001, il s’agissait pour lui, d’inviter le public à réfléchir sur l’utilisation qu’il fait du téléphone portable. Cette célébration s’étend sur trois jours les 6, 7 et 8 février de chaque année avec des thématiques ayant trait à l’utilisation et aux dangers de cet outil technologique.

« La journée sans portable? C’est vous qui me l’apprenez. Mais c’est impensable pour moi de passer une journée sans mon téléphone portable car c’est mon outil de travail», rétorque Abraham N’da, délégué médical.

Comme lui, de nombreuses personnes s’imaginent mal de se passer de cet appareil qui a révolutionné les moyens de communication au point d’être des «esclaves» du téléphone portable.

«Je ne peux pas sortir de chez moi sans mon téléphone portable. S’il m’arrive de l’égarer, c’est comme si je n’existe pas car je me sens coupé du monde», fait remarquer Maruis Koffi, gérant de maquis ajoutant qu’il fait toutes ses commandes, traite avec sa clientèle par le mobile. En plus, poursuit-il, « il permet une autonomie totale de communiquer quelque soit l’endroit où on est ».

Outre le besoin d’être joignable à tout moment, d’utiliser des applications comme le trafic routier, la météo, la bourse, l’actualité,  de consulter ses courriels.., le téléphone portable est, aujourd’hui, un moyen de paiement électronique par l’introduction des services mobile money.

« Ce qui donne une liberté à l’utilisateur du téléphone mobile d’effectuer des transactions financières à tout moment. Avec le mobile, on peut suivre les mouvements sur son compte. Aujourd’hui, le mobile apparaît comme une nécessité si bien qu’on ne peut pas s’en passer», admet Jean-Charles Oulaï, cadre d’assurances.

Cependant, l’utilisation à outrance du téléphone mobile impacte la santé. Fabriqué avec des métaux rares dont le cuivre et l’or, le mobile présente de nombreux dangers pour la santé.

«Pour les yeux, l’usage excessif de l’écran impacte le cristallin. Les accrocs des textos peuvent avoir des tendinites au pouce. Au niveau du cou, rester longtemps en position courbée vers l’avant peut provoquer des douleurs cervicales, des tensions et des contractures au niveau de la nuque. A cela s’ajoute la nocivité des ondes électromagnétiques…», indique Dr Diakité Karim, généraliste dans une clinique de la place.

Pour le praticien, «une utilisation rationnelle du téléphone mobile s’impose car sans, peut-être, le savoir, l’usage sans cesse du téléphone portable nuit à l’organisme ».

Malgré tout, l’usage du mobile se développe au galop. Selon l’Union internationale des Télécommunications (UIT), on compte quelque 7 milliards d’abonnements à un téléphone mobile dans le monde pour 3,4 milliards d’utilisateurs. Pourvu que ceux-ci retiennent la journée mondiale sans téléphone portable. Pour l’heure, cette journée est méconnue sous les tropiques. Alors on reste scotché à son appareil sans modération.

Guinée: Le taux de pénétration internet est passé de 0,4% en 2010 à 33% en 2018 (ministre)

Le ministre guinéen des Télécommunications et de l’Economie numérique Moustapha Mamy Diaby a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il est revenu sur le niveau de couverture de la téléphonie et de l’internet en Guinée.Selon Moustapha Mamy Diaby en 2010, le taux de couverture nationale du réseau mobile était de près de 15% avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile à 40%, « une très mauvaise » qualité des interconnexions entre les opérateurs et un taux de pénétration de l’internet de 0,4%. 

« En 2011, moins de 100 localités du pays étaient couvertes par le réseau 2G. Mais, fin 2018 tous les chefs-lieux de préfectures et sous-préfectures sont couverts par la 2G et 3G. Et sur les 3.753 quartiers et districts répertoriés, 79% sont couverts par au moins un opérateur téléphonie mobile. Au moins, une société par endroit et le taux de pénétration internet est passé de 0,4% en 2010 à 33% en 2018 », a déclaré le ministre lors de ce point de presse.

Début d’une campagne contre la censure d’Internet au Tchad

Une campagne dénommée « Maala Gatetou » (pourquoi vous avez coupé) contre la censure d’Internet est lancée, samedi à N’Djamena, par Internet sans frontières section du Tchad pour dénoncer la censure des réseaux sociaux imposée depuis mars 2018 sur l’ensemble du territoire national.Le représentant de l’Internet sans frontière au Tchad Dariustone Blaise, a déclaré que cette première action vise à organiser une manifestation en ligne ce samedi au Tchad, justifiant qu’aujourd’hui il est difficile d’organiser une manifestation sur le terrain car, a-t-il dit, les autorités tchadiennes refusent systématiquement.

M. Blaise a souligné que cette manifestation en ligne consiste à écrire un message de mécontentement sur les réseaux sociaux pour dénoncer la censure de l’internet depuis bientôt un an au Tchad.

En réponse à cet appel, beaucoup d’internautes tchadiens ont adressé des messages aux autorités tchadiennes en interpellant directement le président Déby avec des phrases comme « monsieur le président, pourquoi vous avez coupé Internet pour nous » ou encore « libérez-nous les réseaux sociaux ».

Depuis mars 2018, l’accès aux réseaux sociaux se fait obligatoirement par le système VPN. Malgré un procès intenté contre les sociétés de téléphonie mobile, dont le verdict a été rendu en faveur du gouvernement, rien n’a changé.

Côte d’Ivoire: « pas de taxe sur les transferts d’argent » dans l’annexe fiscale 2019 (DG des impôts)

L’annexe fiscale 2019 en Côte d’Ivoire ne comporte « pas de taxe sur les transferts d’argent », a dit jeudi le directeur général des impôts, Ouattara Abou Sié, indiquant que la taxe spécifique exigible aux sociétés de téléphonie et aux entreprises de transferts d’argent demeure.« La taxe spécifique sur les téléphonies, la télécommunication téléphonique et les technologies de l’information (Internet…), est à la charge de l’émetteur, du fournisseur d’accès, et elle demeure applicable, mais ce n’est pas sur les transferts d’argent », a expliqué Abou Sié Ouattara face à la presse.  

M. Ouattara qui affirme avoir entendu depuis la promulgation de l’annexe fiscale 2019 et lu que « la taxe sur les transferts d’argent aurait été retirée », a fait savoir qu’ « elle n’a jamais été introduite dans l’annexe fiscale 2019 » et « n’est pas passée à l’Assemblée nationale ».   

 La taxe sur les activités de téléphonie, soulignera-t-il, est « une revue technique ». Et ce, après un « contentieux » en 2018 avec les entreprises du secteur de la téléphonie. Cette imposition « était supposée s’appliquer à l’ensemble des activités réalisées par les entreprises de téléphonie ».

Toutefois, s’est-il trouvé que ces entreprises ont « estimé à tort ou à raison que les activités qui n’étaient pas directement liées à l’opération de téléphonie (notamment les transferts d’argent) ne devraient pas être soumises à la taxe », a-t-il poursuivi.

Cependant, « dans l’entendement de la direction générale des impôts, même l’activité de transfert d’argent se réalise à travers l’outil des téléphones ». Pour ainsi mettre fin aux « contestations », le texte a été nouvellement rédigé en précisant le champ de la taxe sur les activités de téléphonie.

Selon le directeur général des impôts, la taxe spécifique sur les activités de téléphonie « s’applique bel et bien à l’ensemble du chiffre d’affaires réalisé par l’opérateur de téléphonie sans distinction des branches à l’intérieure ». 

  

Le texte dans sa rédaction initiale mentionne que « la taxe est assise sur les activités de téléphonie », a-t-il insisté. Or, pour  les acteurs du secteur, les activités de transfert d’argent n’étaient pas soumises à cette imposition, ce qui a créé « quelques contentieux avec les entreprises de téléphonie».

Les transactions financières quotidiennes via mobile money représentent un volume de plus de 17 milliards FCFA en Côte d’Ivoire.

Internet haut débit par satellite: un nouvel opérateur se déploie en Côte d’Ivoire

Konnect Africa, une initiative de l’opérateur de satellites Eutelsat consacrée au haut débit par satellite sur le continent africain a annoncé, mardi à Abidjan, le lancement de ses offres d’accès à internet sur le territoire ivoirien.« Nous estimons qu’accélérer internet est un droit. C’est pourquoi, nous avons créé Konnect », a expliqué au cours de ce lancement, Béatrice Beau, Vice-Présidente de Eutelsat, ajoutant que grâce aux dernières technologies satellitaires, Konnect Africa couvrira à « 100% le territoire ivoirien».

 Dans le même élan, le Directeur général de Konnect Africa, Jean-Claude Tshipama, a souligné que son entreprise participera désormais à la réduction de la fracture numérique en Côte d’Ivoire avec ses offres internet haut débit aux particuliers comme aux professionnels, notamment hors des grandes villes, là où aucune solution haut débit fiable n’est disponible.

La gamme Konnect comprend huit offres d’accès à internet, comprises entre 5 Go et 30 Go de données pour les offres résidentielles Konnect Home, allant de 9 000 à 35 000 FCFA et s’adaptant à tous les besoins.

Les offres Konnect Pro, qui présentent des performances supérieures correspondant aux attentes des professionnels, proposent entre 50 et 500 Go de données et sont commercialisées dès 58 000 FCFA.

Ces offres seront proposées selon un modèle prépayé afin de répondre aux usages du marché ivoirien. Les débits offerts iront jusqu’à 20 Mbit/s en débit descendant et jusqu’à 3 Mbit/s en débit montant.

Afin de rendre ses services accessibles au plus grand nombre, Konnect Africa s’est allié à des partenaires locaux dans plusieurs grandes villes de Côte d’Ivoire mais aussi dans des zones reculées.  

Konnect Africa cible plus particulièrement les zones rurales en proposant une solution adaptée et légère, baptisée Konnect wifi, qui procure un accès internet partagé par le biais d’un seul et même point de réception.

« La technologie satellitaire pour l’internet haut débit est la réponse  pour une couverture numérique efficiente en Côte d’Ivoire. De nombreuses  +zones blanches+ demeurent et l’offre complémentaire que propose  Konnect Africa permet de répondre à ce manque de connectivité », a  encore expliqué Jean-Claude Tshipama.

« Grâce à des partenaires locaux de premier ordre, nous sommes désormais en mesure de proposer des offres haut débit de qualité à des tarifs compétitifs. », a-t-il conclu.

Selon l’Observatoire du secteur des télécoms de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), le parc ivoirien d’abonnés à l’internet fixe (câble Ethernet, wifi et fibre) s’élevait au deuxième trimestre 2018 à 155 541 personnes, soit 0,6% de la population totale.

En parallèle, selon le rapport TMT1 2017 du cabinet Deloitte, le pays enregistre 9 millions d’abonnements à l’internet mobile, notamment grâce au réseau 4G. Cependant, certaines zones du territoire ivoirien ne sont pas correctement desservies à travers la technologie mobile.

Côte d’Ivoire: le député Alain Lobognon mis sous mandat de dépôt et déféré à la MACA

Le député ivoirien, Alain Michel Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, poursuivi pour divulgation de « nouvelle fausse », a été mis sous mandat de dépôt mardi par le parquet d’Abidjan selon la procédure de flagrant délit et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays, a constaté APA sur place.M. Lobognon a été entendu toute la matinée ( 10h-14h) pendant près de quatre d’heures d’horloge à la brigade de recherche de la gendarmerie ivoirienne avant d’être déféré vers 15h30 minutes ( heure locale et GMT) au parquet d’Abidjan où il a été présenté à un juge.

Il lui est notamment reproché d’avoir publié sur twitter, il y a quelque jours,  que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire poursuivi pour détournement de deniers publics.

Une information considérée erronée par le procureur de la République et qualifiée de «nouvelle fausse» ayant engendré des manifestations.

«L’honorable Lobognon a été entendu toute la matinée à la brigade de recherche de la gendarmerie sur des faits de troubles à l’ordre public et divulgation de fausse nouvelle. Il s’est expliqué et a surtout montré que les faits qu’on lui reprochait n’était pas établis. C’est à l’issue de cette audition qu’il a été conduit au tribunal», a expliqué à APA,  Me Émile Sonté,   l’un des avocats de M. Lobognon ajoutant que «  finalement le parquet a décidé de le mettre sous mandat de dépôt selon la procédure de flagrant et l’a placé en détention à la MACA pour être jugé ultérieurement».

De l’avis de Me Sonté, « il n’y a pas de flagrant délit» et son client ne devrait pas être arrêté «puisqu’il est parlementaire ». « Il devrait passer en jugement dans les meilleurs délais. On va dire d’ici la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine », a précisé Me Sonté.  

C’est aux environs de 10h ( heure locale et GMT), rappelle-t-on,  que M. Lobognon qui est le député de Fresco (Sud-ouest ivoirien) est arrivé dans l’enceinte de la brigade de la gendarmerie vêtu d’un tenue traditionnelle Godié (Sud-ouest ivoirien) en compagnie de son épouse, de ses avocats ( Me Drissa Traoré et Me Sonté Émile), de certains proches et de plusieurs autres parlementaires dont Touré Alpha Yaya et Issiaka Fofana.

Après près de quatre heures d’audition, il a été conduit au parquet pour être à nouveau entendu par un juge. Suite à cette nouvelle audition, le parlementaire a été déféré à la MACA sous forte escorte policière dans le fourgon de transport des détenus (appelé Air MACA dans le jargon ivoirien).  

Sur les réseaux sociaux, M. Lobognon avait publié notamment que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire inculpé pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux et blanchiment d’argent.

Selon le procureur de la République, l’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt contre M. Ehouo est une « nouvelle fausse abondamment reprise par les internautes et plusieurs organes de presse en ligne qui a créé l’émoi et engendré des manifestations».

« J’ai donc instruit la section recherche de la gendarmerie à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et le conduire devant mon parquet pour être poursuivi de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelle fausse et d’incitation à la violence », annonçait vendredi dernier, dans une conférence de presse,  le Procureur Adou Richard Christophe.

« L’assnatci a requis la suspension de la poursuite du député  Ehouo Jacques en application de l’article 92 alinéa 3 de la constitution et de l’article 45 alinéa 3 de son règlement. Malgré cela, le procureur a ordonné l’arrestation de notre collègue », écrivait M. Lobognon sur sa page Twitter relativement à l’affaire du député Jacques Ehouo.

L’internet au Sénégal « requiert une régulation minimale » (ministre)

Le ministre sénégalais de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall a déclaré, mardi à Dakar, que l’adoption du nouveau Code des communications électroniques de son pays n’a pas pour objectif de « censurer » internet, mais d’apporter « une régulation minimale » dans l’usage de cette technologie à travers ses différents supports.« Aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’on ne peut pas censurer (internet). Il requiert toutefois une régulation minimale », a dit le Garde des Sceaux.

Adopté le 28 novembre dernier à l’Assemblée nationale, le Code des communications électroniques a créé la controverse dans le dernier paragraphe de son article 27 où il dispose que « l’Autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des communications électroniques et veiller au traitement équitable de services similaires ».

En revanche, le ministre de la Justice, s’exprimant mardi matin aux « Mardis du numérique », un rendez-vous organisé par l’African Performance Institute (API) et qui a porté cette fois sur « la société sénégalaise face au défi des innovations dans les technologies de l’information », a précisé qu’il s’agissait plutôt d’un « contrôle » et non d’une « censure ».

Par ailleurs, le professeur Fall a noté que « le numérique est aujourd’hui une opportunité pour moderniser les sociétés », vu qu’il « renforce de façon qualitative les démocraties ».

« On insulte (dans internet), parce que c’est nouveau. Mais quand la culture numérique sera tellement développée, on n’aura plus le temps d’insulter », a dit Ismaïla Madior Fall.

La sociologue Fatou Sow Sarr a, pour sa part, préconisé « une éducation » sur internet dans le but d’amener les gens à « une autocensure collective face aux dérives ». Et cela passe, selon elle, à « faire en sorte que nos jeunes aient le sens de la mesure et de la responsabilité » dans leur utilisation de l’internet.

De son côté le Pr Alex Corenthin, optimiste face à ces « gros défis » du numérique qui se posent sur le chemin du Sénégal, soutient que « notre société est assez forte pour avoir des solutions à ces défis ».

Mais pour cela, les médias ne doivent pas être en reste aussi, a souligné Mamadou Ndiaye du Groupe Emedia Invest. Parce que pour lui, « la réponse des médias africains est timide face à ce qui s’orchestre » alors que « la réponse se trouve dans le développement de contenu » par ces dits médias.

« Les réseaux sociaux ne développent pas de contenu », a indiqué M. Ndiaye, appelant surtout à penser et à concrétiser la réflexion sur « les instances de validation des informations destinées au public » africain, étant donné que « le numérique s’impose au monde contemporain ».

Une Ivoirienne, développeur à Google, lance en juin 2019 à Abidjan un programme dédié aux startups

L’Ivoirienne Odomitchi Anikpo, développeur à Google, aux États-Unis, et présidente de ADEI Institute of technology, a annoncé samedi le lancement en juin 2019 à Abidjan d’un programme dédié aux startups, assorti d’un laboratoire d’innovation technologique.La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.

En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI – Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».  

Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.     

« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué. 

Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.

Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups. 

ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation. 

L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME. 

Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.

L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.  

La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu. 

Cameroun : le régulateur sanctionne les opérateurs de téléphonie mobile

L’Agence de régulation des télécommunications (ART) a annoncé, samedi par voie de communiqué, avoir sanctionné les opérateurs de téléphonie mobile exerçant dans le pays qui devront s’acquitter d’une amende de 10 milliards de francs CFA pour diverses pénalités.Cette somme représente les redevances et les pénalités que les concessionnaires en activité au Cameroun que sont la Cameroon telecommunications (CAMTEL), MTN, NEXTELL et ORANGE doivent s’acquitter.

Des sanctions qui interviennent dans un contexte marqué par des difficultés dans les communications téléphoniques, avec entre autres griefs à l’encontre des opérateurs, des interruptions de communication, l’accès difficile dans les réseaux sociaux, les pertes de crédit de communication…

Une situation qui ravive les tensions des abonnés qui se disent floués par les entreprises de téléphonie, dont on dit être de « connivence » avec le régulateur.

Par ailleurs, en dehors du règlement de cette somme, le régulateur a également demandé aux opérateurs de se conformer aux catalogues d’interconnexion avec la réglementation en vigueur et les conventions d’interconnexion dûment signées.

Il s’agit entre autres, de l’obligation du respect de l’homologation des équipements et terminaux de communications électroniques, l’application stricte de la procédure d’identification des abonnés, la prise de mesures pour l’effectivité de la portabilité des numéros.

Au sujet de l’interopérabilité du transfert électronique de l’argent (Mobile money), l’ART a recommandé aux opérateurs de la téléphonie mobile de se rapprocher de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) qui en assurent la régulation.

L’Afrique ne doit pas « rater la quatrième révolution, celle du numérique » (Unesco)

Le sous-directeur général pour la priorité Afrique de l’Unesco, Firmin Edouard Matoko, a appelé jeudi à Marrakech, au Maroc, les dirigeants du continent à ne pas « rater la quatrième révolution, celle du numérique, celle du big data, celle qui va déterminer le futur de la planète».Poursuivant son propos, à la clôture de la première édition du forum sur l’intelligence africaine qui s’est tenue du 12 au 13 septembre à l’Université Mouhamed 6 polytechnique de Benguerir, M. Matoko a insisté que « l’Afrique ne doit pas avoir peur de la science, ne doit pas avoir peur d’entrer dans le monde du numérique ».

De même, il a indiqué que ce continent doit avoir dans la conscience que le premier aéroport au « drone » a été construit sur ces terres.

Par ailleurs, Firmin Edouard Matoko a souligné que ces deux jours de discussions et d’échanges dans la ville ocre ont montré que les Africains « sont capables d’appréhender ce nouveau (défi) qui est l’intelligence artificielle ».

L’Unesco a travers ce forum veut accompagner les pays africains a intégrer les nouvelles technologies pour ne pas rester dernier de la classe, a-t-il ajouté. 

Au cours de la cérémonie de clôture du forum, Yvonne Matuturu du bureau régional de l’Unesco a Yaoundé, a pour sa part lu des résolutions de son institution dans lesquelles elle note principalement que les participants du forum conviennent de la nécessite de promouvoir l’intelligence artificielle comme levier de développement centré sur la dimension humaine, ancré dans les principes éthiques universels ainsi que dans les principes et normes relatifs aux droits humains.

Par ailleurs, l’Unesco a exhorté « les gouvernements a engager un dialogue constructif avec tous les partenaires nationaux, régionaux et internationaux » afin d’intégrer l’intelligence artificielle dans les politiques de développement, a-t-elle ajouté. 

TIC: la Côte d’Ivoire se prépare à l’arrivée prochaine de la 5G

La quatrième édition de la Journée prospective du régulateur s’est ouverte, jeudi, à Abidjan à l’initiative de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) autour du thème, «la 5G : comment s’y préparer ?», a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Cette journée prospective, se veut un rendez-vous périodique des acteurs clés de l’écosystème des technologies de l’information et de la communication (TIC) en vue de réfléchir ensemble sur les enjeux et perspectives du développement de l’économie numérique.

« La 5G, cinquième génération des standards pour les réseaux mobiles, tout comme les précédentes,  s’annonce avec ses enjeux et défis.  Alors que le déploiement des réseaux 4G se poursuit, il serait légitime de s’interroger sur l’opportunité de se préparer déjà la 5G », a souligné à l’ouverture des travaux, Mamadou Konaté, membre du Conseil de l’ARTCI.

En effet, a-t-il expliqué, bien au-delà de la simple augmentation du débit, « la 5G ouvre la voie à des usages inédits. Plus qu’une évolution technologique, la 5G est une révolution qui pour être appréhendée nécessite une réadaptation de l’écosystème numérique et de son mode de gouvernance ».  

Selon M. Konaté, partout dans le monde, plusieurs entreprises et organisations internationales se sont déjà lancées dans des travaux préparatoires afin d’aboutir à son avènement à l’horizon 2020.

De nombreux acteurs voient là un marché émergent, potentiellement riche en application et débouchés nouveaux avec le développement d’usages variés en occurrence dans les domaines de la santé, du commerce, du transport, de l’énergie…

« Dans la perspective de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020 comme prôné par le Président de la République avec comme catalyseur les télécommunication/TIC, l’ARTCI et partant l’écosystème national ne peuvent restés en marge de cette réflexion mondiale sur la 5G ».

Pour le  Directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou, « la 5G qui est démontrée comme une solution pour l’avenir. Il y a déjà des pays comme la Corée qui l’utilisent et il ne faudrait pas que la Côte d’Ivoire soit derrière ».« Il faut s’apprêter. La 4G est là et la 5G viendra », a insisté M. Diéméléou, précisant que « nous sommes au début des études ». 

Cette 4ème édition de la Journée du régulateur, offre une plateforme d’échanges et de réflexion sur les impacts socio-économiques de la 5G, les défis liés à son déploiement et la stratégie de développement à adopter en vue de préparer au mieux son arrivée prochaine. Des opérateurs de téléphonie, l’administration publique et des organisations de consommateurs prennent part aux travaux.

En Côte d’Ivoire, les réformes engagées depuis 2012 ont permis la vulgarisation des services de télécommunications/TIC avec un taux de pénétration qui se situe aujourd’hui à 135,65%. Fin 2017, on dénombrait plus de 15 millions d’abonnés à Internet dont plus de 14 millions pour l’Internet mobile, soit plus de 99% des abonnements à Internet.

Plaidoyer pour une « nouvelle feuille de route » sur l’intelligence artificielle en Afrique (ministre marocain)

La première édition du forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, ouverte mercredi matin à l’Université Mouhamed 6 polytechnique de Benguerir, dans la ville marocaine de Marrakeck, est une occasion de « tracer une nouvelle feuille de route pour s’approprier ces nouvelles technologies », a déclaré le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, Saïd Amzazi.« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle révolutionne le monde et la vie quotidienne. C’est une très grande opportunité pour notre continent africain », a indiqué Saïd Amzazi, s’exprimant devant la presse peu après l’ouverture du forum dans la ville ocre.

« Avec l’appui de l’Unesco, nous sommes en train de tracer une véritable feuille de route pour nous approprier ces nouvelles technologies pour asseoir les formations relatives à l’intelligence artificielle, développer des programmes de recherche  et nous approprier ces nouvelles technologies », a poursuivi le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, n’omettant pas par ailleurs la question de « l’éthique » dans l’utilisation de cet outil.

« La mise en place de l’intelligence artificielle va susciter l’intérêt de mettre une véritable charte dans tout ce qui est relatif à l’éthique.  Aujourd’hui avec l’Unesco, nous sommes en train de travailler pour cadrer l’utilisation de ces technologies sur le plan éthique », a souligné M. Amzazi, sans oublier les « les pertes d’emploi » que pourrait créer l’intelligence artificielle.

« D’ici 2030, il y aura une véritable mutation des emplois. Il y aura un besoin en compétences énorme, et tout cela va susciter une réadaptation et un suivi très rigoureux de la mise en place de ces technologies », a noté le ministre de l’Enseignement supérieur du Maroc.

Pour sa part, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a magnifié le choix de ce pays, de par sa « culture, sa modernité et ses traditions », pour l’organisation de ce forum qui se veut être un cadre de « discussion avec à la fois des experts, des décideurs, des gens qui sont venus des quatre coins du monde ».

« C’est un forum que vous avez voulu très ouvert pour parler des enjeux de l’intelligence artificielle dans le futur de ce continent, en prenant appui sur le mandat de l’Unesco », a ajouté Mme Azoulay.

Ce mandat est décliné, selon elle, sur le point de vue de « l’éducation, la culture, les sciences, l’information, ce que le bouleversement technologique qui se dessine peut apporter, les enjeux, les discussions éthiques que cela implique », entre autres questionnements qui seront traités au cours de ce forum dont la clôture est prévue demain jeudi à Marrakech.

 

MTN Côte d’Ivoire dénonce un site Internet similaire à son portail Mobile money

L’opérateur de téléphonie MTN Côte d’Ivoire dénonce un site Internet présentant les signes distinctifs de MTN Mobile money, interface servant à donner les informations aux clients sur les transferts d’argent, selon une note dont APA a reçu copie vendredi.La direction générale fustige le « site Internet (
https://mtn-ci.gd),  présentant faussement, les signes distinctifs de MTN Mobile money, (et  qui) propose à nos abonnés de fournir leurs informations confidentielles   (numéro mobile et mot de passe) », indique la note.

Les  quidams proposent aux personnes souscrivant « de bénéficier d’un bonus  mensuel en appel et data de 300% et 400% », souligne le texte dans  lequel « MTN Côte d’Ivoire déclare n’avoir jamais créé un tel site,  décline toute responsabilité et appelle ses clients à plus de vigilance  en cette fin d’année ». 

La société « condamne  avec fermeté ces manœuvres dolosives dont le seul but est de soutirer  frauduleusement de l’argent sur le compte de ses abonnes », poursuit la  note de la direction générale, qui assure que « ses équipes s’attèlent,  avec le support des autorités, à faire cesser cette fraude ». 

Lancement à Abidjan d’une bibliothèque numérique pour la lutte contre le SIDA

Une bibliothèque communautaire dénommée «Fo sciencer» et une plateforme ludique «End TB» dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA et la tuberculose ont été présentées, lundi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Dr Offia-Coulibaly Madiarra, Directrice Exécutive de l’ONG de lutte contre le SIDA, Alliance Côte d’Ivoire, «Fo sciencer» inspiré de l’argot ivoirien le «nouchi»,  «permettra de fournir des données et informations  accessibles en un seul point  en vue d’améliorer  les programmes  en cours et soutenir les initiatives de documentation des bonnes pratiques».

«Nous avons pu référencer plus de 4000 articles scientifiques dans le domaine du VIH et environ 260 dans le cadre de la tuberculose », a indiqué Mme Coulibaly.

Poursuivant la Directrice a fait remarquera qu’à travers cet outil, «nous voulons promouvoir la valorisation et la capitalisation de la contribution des communautaires aux réponses nationales contre le VIH/SIDA et la tuberculose ».

 La Première conseillère  de l’Ambassade de  France en Côte d’Ivoire qui soutien ce projet, Annick Etienne Dienner, a salué la « contribution très importante des acteurs communautaires  dans la lutte contre le VIH /SIDA et la tuberculose ».

«Ainsi  la mise en œuvre du projet (…) permettra d’assurer une utilisation efficiente et efficace de nos communautaires », a précisé l’émissaire de l’Etat français.

 Au niveau de la tutelle,  le Directeur général adjoint  de la santé, chargé de l’hygiène, Dr Blaise Koné a salué  «  une initiative novatrice qui vient en complément  au programme de lutte contre le SIDA  et la tuberculose financé par le Fonds mondial en Côte d’Ivoire», ajoutant que cela constitue une première   dans la sous-région et même en Afrique.

La Côte d’Ivoire constitue l’un des pays les plus touchés par l‘épidémie du VIH SIDA en Afrique de l’ouest  avec une prévalence moyenne de 3,7%, et concentrée  dans les populations clés avec des prévalences de 11,4%, 11 ,6% et 9,5 % respectivement  chez les professionnels du sexe, les hommes ayants des rapports sexuels avec d’autres hommes et les usagers de la drogue.

Au niveau de la tuberculose, elle est un problème de santé publique avec une prévalence de 215 cas pour 100 000 habitants. La Journée mondiale de lutte contre le SIDA consacrée à la sensibilisation de pour l’élimination de cette pandémie organisée tous les 1ᵉʳ décembre.

Côte d’Ivoire/Téléphonie mobile : le régulateur dénonce une dégradation de la qualité de service

La qualité de service des réseaux de téléphonie mobile est « fortement dégradée au cours des dernières semaines », a annoncé, mercredi, l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), recommandant aux opérateurs exerçant dans le pays, à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir la qualité de service.« Pendant les travaux de mise à niveau de leur réseaux, les opérateurs devront mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir la permanence et la qualité de service », a recommandé le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou qui avait à ses côtés le président du Conseil de régulation des télécommunications, Lémassou Fofana lors d’un point-presse. Il a annonçé dans la foulée qu’un « audit est en cours».

Poursuivant, M. Diéméléou a, entre autres,  ordonné aux opérateurs de téléphonie mobile de renforcer la sécurisation de leurs infrastructures pour minimiser l’impact des actes de vandalisme, d’informer le grand public en cas des travaux, incidents ou avaries de nature à dégrader la qualité de service de leur réseau et de respecter leurs engagements d’investissement dans le réseau pour tenir compte de l’extension des villes.

Au-delà des opérateurs, le patron de l’organe de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire a également formulé des recommandations à l’endroit de la population. Il a, entre autres, demandé à celle-ci de s’abstenir de tout acte susceptible de dégrader les installations et infrastructures techniques sous peine d’encourir les sanctions prévues par la loi et faciliter l’implantation des sites radioélectriques.

« En dépit des actions entreprises, la qualité des services continue de se dégrader. Voilà pourquoi l’ARTCI renforce ses mesures », a indiqué dans la même veine, M. Diéméléou, annonçant une série de mesures dont  un audit sur le respect des investissements à faire dans le cadre des engagements de couverture  prévus au cahier de charge des opérateurs.

 «Le résultat de cet audit sera publié au premier trimestre 2019, a-t-il ajouté.

« Un audit de la qualité de service est en cours, en cas de nouveaux manquements constatés, les sanctions seront beaucoup plus sévères et pourraient aller de la réduction de durée des licences jusqu’à leur retrait définitif», a également prévenu le régulateur du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, déplorant un « niveau de qualité de service non satisfaisant des réseaux de téléphonie mobile et une dégradation accentuée de cette qualité de service depuis quelques mois ».

Orange, Mtn et Moov sont les trois opérateurs qui se partagent les réseaux de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire avec plus de 30 millions d’abonnés au 30 juin 2017, selon l’ARTCI.

 Créée en 2012, l’ARTCI a plusieurs missions dont la régulation du secteur des télécommunications et la délivrance des autorisations d’exploitation des services de télécommunications en Côte d’Ivoire.

L’Ouganda signe un protocole d’accord technologique avec Microsoft

Pour placer la transformation et l’innovation numériques au cœur du programme national de l’Ouganda, le ministère ougandais de l’Information, de la communication et des Technologies a signé un protocole d’accord avec Microsoft East Africa.Le protocole d’accord, signé lundi à Kampala, vise à créer un cadre de collaboration fructueuse visant à créer des projets et des initiatives durables et évolutifs qui tireront parti de l’utilisation des technologies et de l’expertise de Microsoft pour transformer le paysage de l’innovation des TIC en Ouganda pour le développement socio-économique.

« Grâce à une approche holistique et durable, les contributions des deux parties répondront à des besoins étroitement liés aux priorités du gouvernement. Il s’agit notamment de soutenir le développement d’applications de la prochaine génération, de développer l’expertise technique pour stimuler l’innovation par le biais du programme Microsoft AppFactory, de soutenir la croissance de l’esprit d’entreprise par l’accès aux outils nécessaires et de soutenir la commercialisation de la propriété intellectuelle en développant un prototype de protocole Internet (IP) en ligne pour la région.

« Nous nous sommes engagés à fournir un soutien technique au ministère des TIC et une orientation nationale en dotant les centres d’innovation du gouvernement d’outils et des compétences nécessaires pour exploiter un écosystème de développeurs du XXIe siècle dans la région », a déclaré Sebuh Haileleul, Directeur national de Microsoft East Africa.

«Il est logique de s’associer à Microsoft, leader dans le domaine de la productivité et des plateformes technologiques car, nous partageons les mêmes objectifs en matière d’autonomisation des organisations et des individus en Ouganda grâce à l’accès à la technologie, ce qui fait finalement de la « Vision 2040 » de l’Ouganda une réalité », a dit pour sa part, Frank Tumwebaze, ministre ougandais des TIC.

Côte d’Ivoire : une dématérialisation de la facture d’eau annoncée

La Société distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) a en projet la dématérialisation de la facture d’eau qui est jusque-là émise sur support papier, a appris APA, vendredi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Cette annonce a été faite par le Directeur général adjoint chargé du pôle technique à la SODECI,  Vénance Descord Yoboué, lors d’un panel de la 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA 2018) qui se déroule depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne, autour du thème, « penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents » .

 «Demain avec le développement des nouveaux modes de paiements et l’introduction de l’intelligence  dans la gestion de nos réseaux, les factures  vont être dématérialisées c’est-à-dire qu’il n’aura plus de support papier », a annoncé  M. Yoboué.

Expliquant ce projet face à la presse, il a précisé que « le montant de la facture et l’ensemble   des éléments qui sont attachés à cette facture seront un fichier informatique qui va être donné  directement à l’abonné sur son Smartphone».

« Aujourd’hui, nous sommes en train de faire le développement parce qu’il faut convertir l’ensemble des fichiers. Nous avons en projet de mettre en place un pilote, et puis dans le courant de l’année 2019 si nous avons l’accord de notre tutelle, nous allons généraliser cela », a-t-il encore expliqué.

Cette nouvelle donne va engendrer de nouveaux emplois, selon le Directeur général adjoint de la SODECI.

«En dématérialisant, on va créer de nouveaux emplois et ce seront des emplois à forte valeur ajoutée. Avant, il fallait marcher pour aller relever un compteur. Aujourd’hui on n’a plus besoin de ce métier », a ajouté M. Yoboué, rassurant qu’avec le développement de nouveaux métiers, le personnel actuel de la SODECI recevra de «nouvelles compétences» pour notamment les «compteurs intelligents».

Annuellement, la SODECI distribue à peu près  250 millions de m3 d’eau sur tout le terroir national en zone urbaine dont 160 millions de m3 sur Abidjan, la capitale économique du pays.

Le SIA, autrefois appelé « Route Expo », regroupe aujourd’hui des professionnels de quatre grands  secteurs d’exposition que sont les infrastructures routières, les  infrastructures de réseaux électriques, les infrastructures d’eau  potable et d’assainissement ainsi que les infrastructures de  télécommunications. 

Cette plateforme qui se déroule chaque deux ans, réunit les acteurs de la chaîne de valeur des  infrastructures. Elle a lieu sur le futur parc d’exposition, situé sur  la route de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à  Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Lancement à Dakar d’un programme de lutte contre les « Fake News »

Le réseau social Facebook a lancé, mardi à Dakar, un programme de lutte contre les « Fake News » (informations fallacieuses ou fausses nouvelles) dénommé « Fact-Checking ».« A travers ce programme de vérification des faits, Facebook confirme son engagement à lutter contre la diffusion de Fake News sur sa plateforme, développant ainsi des communautés solidaires, prudentes et avisées », a expliqué Jocelyne Muhutu-Rémy, chargée des partenariats stratégiques avec les média pour de Facebook Afrique subsaharienne.

Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse marquant le lancement du programme « Fact-Checking » de Facebook, le premier du genre en Afrique francophone, mais déjà lancé en Afrique anglophone, notamment au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud.

Pour mieux asseoir sa stratégie de lutte contre les Fake News, Jocelyne Muhutu-Rémy a annoncé le recrutement de 20.000 personnes en fin 2018 par Facebook pour renforcer la sécurité de sa plateforme qui enregistre 470 millions posts par semaine et qui compte 2,2 milliards d’utilisateurs chaque mois, dont 131 millions en Afrique subsaharienne.

Dans cette même logique, Aïda Ndiaye, chargée des relations publiques pour Facebook Afrique francophone a indiqué qu’un partenariat est noué avec une trentaine de structures de « Fact-Checking » évoluant dans 20 pays.

Car, a indiqué Assane Diagne, responsable de « Africa Check » basé à Dakar, « le combat contre les Fake News » doit être pluriel pour être gagné ».

Un officiel sénégalais pour des études pertinentes afin de booster le numérique

Les défis qui permettront au Sénégal de booster son écosystème numérique nécessitent au préalable beaucoup d’études sur la « prospective » en vue d’aider surtout les décideurs publics, s’est dit convaincu, mardi, à Dakar le directeur de cabinet du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Économie numérique.« Il nécessite des études pertinentes (sur l’économie numérique). C’est dans ce sens que la prospective va se faire car, elle nécessite de l’information et beaucoup de recherches », a déclaré Souleymane Diallo.

Il répondait à une interpellation du professeur en droit numérique, Abdallah Cissé, au cours d’un débat, sur le manque de prospective dans ce secteur au Sénégal.

C’était lors de la 9e édition du cycle de conférences des Mardis du Numérique, organisée par le GIE sénégalais GAINDE 2000, et qui a réuni ce mardi matin plusieurs experts du secteur numérique du pays autour du thème : « La maturité de l’écosystème numérique : les leviers de l’accélération ».

Ainsi, explique M. Diallo, « il n’y a suffisamment pas de productions scientifiques pour aider les décideurs à décider. Si nous avions des productions scientifiques éprouvées, ça faciliterait les choses», a-t-il souligné.

Partisan d’un « débat détaché » soutenu par les « universitaires », le directeur de cabinet du ministère de la Communication a aussi plaidé pour « un cadre juridique pour donner les règles du jeu » dans le domaine du numérique.

Au cours des échanges, l’administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a pour sa part appuyé sur la « volonté politique » qui a permis à des Etats comme « la Corée du Sud » de profiter pleinement de l’économie numérique.

« On ne parle pas seulement du secteur, on veut un État numérique », a-t-il lancé.

Quant au président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication au Sénégal (Optic), Antoine Ngom, le problème du secteur numérique sénégalais se résume à « une problématique d’exécution » de ce qui a été décidé dans les textes. Ainsi pour lui, son pays mettra un pas en avant dans le monde du numérique « le jour que l’on mettra en œuvre ce qu’on a décidé ».

Et dans cette perspective, suggère Rokhaya Solange Ndir de la Sonatel, « il y a une manière de penser qu’il faut réussir à inculquer aux adultes et à la jeunesse » par le biais d’une « éducation numérique ».

Vague de licenciements sur fond de malaise à MTN Cameroun

Une centaine d’employés de la filiale camerounaise de l’opérateur Mobile Telecommunications Network (MTN) a reçu des lettres de licenciement depuis le début de la semaine en cours, sur fond de grand malaise interne, a appris APA mercredi de source interne à cette entreprise.«La récente réorganisation de notre société a eu pour effet la suppression ou la transformation de certains postes de travail, dont le vôtre. Ainsi, avons-nous le regret de vous notifier, par la présente, la rupture du contrat de travail vous liant à MTN Cameroon, à compter du 31 octobre 2018», peut-on lire dans les différentes correspondances adressées aux partants.

Si le motif de la «réorganisation» est généralement admis, en interne, plusieurs autres cadres de la maison invoquent la non-atteinte des objectifs annuels assignés aux divisions compétentes, et qui s’est notamment soldée par des états financiers désastreux, sanctionnés par une baisse de 8% du chiffre d’affaires à fin septembre 2018.

«Auparavant, nous enregistrions environ 60 milliards FCFA de recettes par trimestre, des rentrées qui aujourd’hui atteignent à peine 50 milliards FCFA», indique, sous le sceau de l’anonymat, un sous-directeur de MTN.

À côté de ces contre-performances financières, d’autres informations, tout aussi insistantes font état, sans plus de précisions, de détournements de fonds découverts dans l’entreprise alors dirigée par la Sud-africaine Philisiwe Sibiya, qui a quitté le Cameroun en décembre 2017 après un bail de 3 ans.

Dans le même ordre d’idées, l’on prête à MTN l’intention d’essayer de se débarrasser de quelques collaborateurs, arrivés dans la maison voici plus de 5 ans à travers des recrutements fantaisistes, n’ayant obéi à aucun critère objectif de performance.

Déjà à l’origine d’une vague de départs volontaires, suscités par lui-même en 2017, cet opérateur affiche, à fin septembre 2018, un parc de 6,9 millions d’abonnés, contre 6,6 millions au 2ème trimestre de l’année en cours, mais bien loin des 10 millions d’abonnés de 2013.

Le leader de la téléphonie mobile au Cameroun est, depuis septembre dernier, dirigé par le Néerlandais Hendrik Kasteel.

Les sites web des institutions gabonaises victimes de cyber-attaques

La majorité des sites web de l’administration gabonaise sont victimes depuis samedi dernier en fin de journée de cyber-attaques de type déni de services (DDOS) ayant pour seul but de saturer le réseau informatique par l’envoi massif de requêtes, selon l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf).L’Aninf explique dans un communiqué dont APA a obtenu copie que plusieurs services gouvernementaux (60 sur 102 sites web) ont été rendus indisponibles pendant plusieurs heures.

« A ce jour, l’accès à l’Internet est à nouveau disponible et les services gouvernementaux, sont accessibles uniquement sur le plan national, pour les opérateurs connectés au point d’échange internet (GAB-IX) », a précisé notre source.

Suite à cette cyber attaque, l’Aninf se réserve le droit d’entreprendre des actions en justice à l’encontre des indélicats, conformément à la législation locale et internationale.

C’est pour la première fois que les cyber-criminels s’en prennent de manière aussi massive au Gabon et plus globalement à un pays d’Afrique centrale, a-t-on indiqué.