Le Covid-19 impose à la Guinée de nouvelles méthodologies de travail

A l’instar de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine, la pandémie du Covid-19 a imposé à la Guinée de nouvelles méthodologies de travail parmi lesquelles les réunions par visioconférence qui se présentent comme un véritable défi technologique pour les autorités guinéennes.Depuis quelques semaines, les réunions du gouvernement guinéen se tiennent par visioconférence. Cette méthodologie a été adoptée par les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ont tenu le jeudi 23 avril  dernier leur premier sommet extraordinaire par visioconférence.

 Le président guinéen Alpha Condé a accusé un « léger retard » à ce sommet extraordinaire sur l’impact économique et financier du Covid-19 dans la sous-région.

L’absence M. Condé  dans les premières images de cette rencontre par visioconférence est due au «léger retard» accusé par ce dernier, explique une source proche de ce sommet par visioconférence, au terme duquel les chefs d’Etat de la sous-région  ont recommandé une annulation de la dette des pays africains.

 Ils ont, par ailleurs pris plusieurs autres décisions dont la création d’un Comité ministériel comprenant les ministres de la Santé et du Transport en vue de coordonner les efforts sous la supervision d’un chef d’Etat ainsi que la création d’un Fonds de solidarité de la CEDEAO.

Coronavirus/Enseignement à distance: un média ivoirien apporte son expertise aux universités

Au regard des contraintes liées au Covid-19, empêchant pour l’heure les rassemblements de masse, l’agence de presse ivoirienne Alerte Info (privée), a décidé d’apporter son expertise aux universités et grandes écoles via une plateforme numérique d’enseignement à distance.Accessible via internet sur tous les supports (ordinateurs, tablettes, smartphones), cette interface a été conçue selon les standards internationaux, tout en étant adaptée aux réalités des pays africains comme la Côte d’Ivoire, indique l’agence dans un communiqué publié jeudi. 

Cette plate-forme dispose également d’un outil de messagerie pour des notifications individuelles ou groupées, diffusées par SMS, avec en expéditeur le nom de l’institut, notamment mis au point par un pool de développeurs de l’entreprise de presse qui offre des solutions numériques.  

« C’est une innovation qui répond parfaitement au besoin actuel des universités et grandes écoles, c’est-à-dire achever leurs programmes, faire les examens et proclamer les résultats ; en somme, sauver l’année académique en dépit de la pandémie du Covid-19 », explique le fondateur de l’agence de presse, Dr David Youant.

« En plus d’être intuitive – donc très facile à utiliser – aussi bien par les étudiants que les enseignants, cette application peut être installée aux normes et couleurs de n’importe quelle grande école ou université, puis déployée en moins d’une semaine », assure Dr Youant, un journaliste émérite. 

Les innovations dans les TIC, depuis 2006 (14 ans), ont valu à cette agence le Prix d’excellence 2019 pour le développement des médias. Le groupe a par ailleurs orienté ses activités dans le domaine du génie informatique, en créant en son sein un département qui y est entièrement dédié.

Dans ce contexte, l’entreprise a développé en 2019 un établissement d’enseignement supérieur virtuel doté de salles de classes, d’une comptabilité chargée de collecter les frais de scolarité par mobile money ou carte bancaire Visa, d’une administration, d’une bibliothèque, entre autres.

Outre ce logiciel de cours en ligne, le groupe a développé pour les mairies un site internet, en vue de dématérialiser les services de demandes de documents administratifs, en l’occurrence les extraits de naissance, certificats de mariage, déclarations de décès, autorisations parentales…

Hormis la demande, l’usager peut effectuer l’achat du timbre en toute sécurité par mobile money ou carte bancaire Visa, puis se faire livrer le document physique dans un délai de deux à trois jours, sur le territoire ivoirien, souligne le communiqué. 

Pour casser la chaîne de propagation du Covid-19, les autorités ivoiriennes encouragent le télétravail et l’enseignement à distance. Cette plate-forme d’enseignement à distance vise à éviter aux établissements une éventuelle année blanche à cause de la pandémie du coronavirus.

Fondée en octobre 2006 par Dr David Youant, l’agence de presse privée Alerte Info est la première en Côte d’Ivoire et en Afrique, spécialisée dans la production et la diffusion de l’actualité par SMS, sur le web et application mobile pour smartphones.

Le génie du groupe dans le numérique a enregistré une récompense en mars 2016 à Paris avec le 2è Prix OIF de l’Innovation dans les médias. Cette distinction a forgé l’agence dans le développement des solutions numériques.

Basée à Abidjan, l’agence a ouvert des succursales dans cinq autres pays d’Afrique: au Burkina Faso (2009), Cameroun (2010) et Mali (2014), après la suspension de ses activités au Sénégal fin 2018 et la fermeture de sa représentation du Bénin en 2011.

Journaliste depuis 20 ans, dont six à l’Agence France-Presse (AFP), Dr David Youant est enseignant-chercheur à l’école de journalisme de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), à Abidjan.

CNI/Covid-19: le masque et le lavage des mains exigés avant l’identification des Ivoiriens

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci), qui poursuit le processus d’identification des Ivoiriens, en dépit de la crise sanitaire du Covid-19, s’assure du port de masque et du lavage des mains des pétitionnaires ainsi que du respect strict des mesures barrières, avant d’adresser leurs demandes.Avec la crise sanitaire, des dispositifs ont été mis en place pour empêcher la propagation du Covid-19, soutient Raoul Segbé, chef du centre Oneci du Plateau, le quarter administratif et des affaires d’Abidjan,  qui rapporte qu’ici, l’on fait le renouvellement des cartes d’identité, les nouvelles demandes et la modification.

Déjà, dira-t-il, « à l’entrée du centre d’identification, on a un seau d’eau, des gels hydro-alcooliques et du savon pour se laver les mains ». En outre, « on désinfecte nos appareils avec de l’alcool venant de la direction générale » tout en respectant la distanciation sociale d’un mètre entre l’agent et le pétitionnaire.

L’identification des Ivoiriens en vue de la production des Cartes nationales d’identité (CNI) d’un grand nombre avant la présidentielle d’octobre 2020, est un défi dans ce contexte de crise sanitaire. Le centre du Plateau, qui d’habitude « accueille plus de monde », enregistre une moindre affluence. 

« Avant la crise, j’étais à 500 personnes par jour et depuis (l’explosion de la pandémie qui affecte aujourd’hui la Côte d’Ivoire) je suis descendu jusqu’à 200 personnes » chaque jour, avoue Raoul Segbé, chef du centre Oneci du Plateau. 

L’Oneci envisage d’identifier d’ici à octobre 2020 quelque 6 millions d’Ivoiriens. Pour ce faire, plus de 2000 kits nomades ou mobiles sont en déploiement progressif pour avancer rapidement dans le processus. Selon M. Segbé, ils servent à faire entre autres, la démagnétisation des cartes.

Pour atteindre ses objectifs, l’Oneci devra sensibiliser d’avantage les populations dans un contexte où les leaders de la plateforme de l’opposition appellent à une suspension de l’opération, et l’auto-confinement des Ivoiriens pour éviter de contracter le Covid-19.

Selon Raoul Segbé, le temps mis dans le processus d’identification est de « 5 minutes, par contre avec les valises, on est entre 25 et 40 minutes ». Malgré, la psychose de la pandémie du Covid-19 qui progresse à une échelle importante, des pétitionnaires  de tout âge fréquentent le centre.

« Avec la crise sanitaire, on peut avoir une quarantaine de pétitionnaires par jour », indique Mme Michaël Koffi, agent de l’Oneci, qui accueille les nouvelles demandes. Avant la crise, elle recevait plus de demandeurs.

Toutefois, dans son box, Mme Koffi  reçoit même des pétitionnaires qui n’ont pas la majorité, entre autres, des enfants de 5 ans, 13 ans. Et ce, selon les dispositions légales qui ouvrent une brèche aux enfants d’acquérir une CNI dès l’âge de 5 ans. 

Avant la prise en charge d’un pétitionnaire,  Mme Koffi fait observer qu’elle se lave les mains et fait toujours respecter une distance d’un mètre. Avec un désinfectant, elle nettoie ses appareils après chaque passage d’un pétitionnaire.

Evelyne, une autre agent de l’Oneci, qui s’occupe de la modification, affirme enregistrer 25 personnes par jour. Elle rapporte que seulement au niveau de la prise de photo le pétitionnaire ôte son le masque le temps de lui faire la prise de vue.

La modification concerne le rajout d’information sur sa carte d’identité, notamment pour les femmes qui sont mariées entre 2009 et 2019, qui veulent porter le nom de leurs époux, fait remarquer M. Raoul Segbé.

L’Oneci s’est fixé pour objectif d’d’identifier 6 millions dans le cadre de cette opération. Mercredi le porte-parole du gouvernement a annoncé qu’à ce jour, c’était 130 000 personnes qui ont été identifiées et près de 700 kits mobiles d’identification déployés sur le terrain.  

Cette opération d’identification généralisée depuis février 2020, devrait permettre à chaque citoyen de disposer de la nouvelle Carte nationale d’identité biométrique, une carte multifonctions.

Huawei Technologies offre du matériel informatique pour les cours à distance en Côte d’Ivoire

Le géant chinois des technologies Huawei Technologies a offert du matériel informatique au Centre de promotion des nouvelles technologies et de la communication (CPNTIC) pour booster la maintenance de la plateforme d’enseignement en ligne (cours à distance) du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, des produits hygiéniques composés de 2000 cache-nez pour lutter contre le Coronavirus ont  également été offerts par la société chinoise. Yvon Serge Kragbé, le directeur du CPNTIC qui a réceptionné ce don au nom de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara et du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, a dit sa gratitude au donateur estimant que cette démarche vient répondre à l’appel des autorités ivoiriennes qui est de renforcer les capacités des apprenants par l’intensification des formations en ligne.

Le directeur commercial de Huawei Technologies Côte d’Ivoire Armand Pierre Noudegbessi a pour sa part souligné que ce don a le double but de stopper la propagation du Covid-19 et booster la maintenance de la plateforme des cours à distance.

A l’instar du ministère de l’éducation nationale, le secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé une plateforme d’enseignement en ligne (www.maformationenligne.cpntic.ci) destinée à assurer la continuité des cours des apprenants de cet ordre d’enseignement pendant cette période d’auto-confinement du fait de la maladie à Covid-19.

Afin de casser la chaîne de transmission du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a décidé depuis le 16 mars dernier et ce, jusqu’au 17 mai prochain, de la fermeture de tous les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieures du pays.

Côte d’Ivoire: Huawei outille ses effectifs sur les données à caractère personnel

Huawei, un géant chinois des Télécoms, a organisé vendredi à Abidjan un atelier de formation sur la protection des données à caractère personnel et aux prérequis de leurs métiers, afin d’outiller ses effectifs sur la loi concernant les libertés et la vie privée des utilisateurs de ses technologies.Cette formation, selon Loïse Tamalgo, vice-président de la sous-région Afrique de l’Ouest de ce géant chinois des Télécoms, est une mise à niveau des effectifs du groupe en Côte d’Ivoire en vue de répondre aux exigences de la loi du pays dans le protocole technologique du groupe. 

« Fort de notre expérience, nous avons, à travers cette formation, identifié les sujets qui n’étaient pas en conformité avec la loi dans l’exercice de notre activité », a déclaré Loïse Tamalgo, vice-président du groupe pour l’Afrique de l’Ouest.

Cette formation vise notamment à aider les agents de sa représentation  en Côte d’Ivoire à se conformer à la loi n°2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des données à caractère personnel, un dispositif de contrôle mis en place par l’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Selon Dr N’Datien Séverin Guibessongui, avocat associé à ICT Cabinet d’avocats Guibessongui, également directeur du Cabinet du ministère ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, formateur du jour, cet atelier est une étape dans les exercices de conformité sur la loi des données à caractère personnel.

Saluant l’initiative de l’entreprise, il a soutenu qu’elle « donne le bon exemple aux autres entreprises en Côte d’Ivoire, montre qu’elle se conforme à la loi de la République et qu’elle est soucieuse de la protection des données à caractère personnel, un sujet mondial et à fort enjeux. »

Cet atelier intervient dans le cadre de la politique de formation de cette firme de télécommunications et vise à s’assurer que l’usage des technologies du groupe ne porte pas atteinte ou ne comporte pas de menaces pour les libertés et la vie privée des utilisateurs des services offerts. 

Lancement à Abidjan de «Alerte Covid-19 » pour assurer la continuité pédagogique dans l’enseignement technique

Le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé «Alerte Covid-19», une plateforme qui permettra aux acteurs de ce système éducatif de s’informer sur le Covid-19 et d’assurer la continuité pédagogique.« Le Plan dit Alerte Covid-19 a été lancé par le secrétaire d’État, Dr Brice Kouassi dans le but d’informer nos apprenants sur cette pandémie. Mais au-delà de cela, c’est de soutenir la formation par l’enseignement à distance puisque cela permet à nos enfants de rester à la maison et de continuer à apprendre», a expliqué Nangalourou Tuo, le directeur des apprentissages  et de l’insertion professionnelle.

M. Tuo s’exprimait, samedi, au cours d’un échange avec des journalistes ivoiriens regroupés dans un groupe whatsapp dénommé «Confrères Journalistes » de Côte d’Ivoire pour mieux appréhender le Programme d’éducation numérique et télévisuelle lancé en Côte d’Ivoire en vue d’assurer la continuité de l’école dans le pays où depuis le 16 mars 2020, les établissements scolaires ont été fermés dans le cadre de la  lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19).

Selon lui, il est  question à travers cette plateforme d’informer et de communiquer avec l’ensemble des acteurs sur des dispositions qui sont prises et en même temps assurer la continuité pédagogique. 

«L’ensemble des élèves peuvent se connecter sur la plateforme (www.maformationenligne.cpntic.ci)  qui permet aussi bien de se préserver contre le Covid-19 mais également continuer leurs apprentissages sur les ressources éducatives numériques qu’on met à leur disposition», a insisté M. Tuo. 

De son côté, Yvan Serge Kragbé, le directeur du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) de ce Secrétariat d’Etat a insisté sur la nécessité de garder la formation en ligne comme une « option et une alternative » même après la pandémie du Covid-19, invitant les apprenants à se rendre sur les sites de cours en ligne pour continuer à s’instruire. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont annoncé la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.  Le mercredi dernier,  cette décision de fermeture des écoles a été prorogée jusqu’au 17 mai prochain.

Pour maintenir le niveau scolaire des élèves avec cette mesure de fermeture des écoles, le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et le secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont institué l’éducation à distance avec des cours diffusés sur les antennes de la télévision nationale, à la radio et en ligne.

Covid-19: Le masque alternatif, la trouvaille des tailleurs sénégalais

A l’échelle planétaire, la pénurie prononcée des masques médicaux favorise l’essor des protections alternatives destinées au grand public. En Afrique, les initiatives dans ce sens fleurissent. Reportage à Dakar.Au cœur du marché Tilène de la Médina (commune de Dakar), se mène une bataille discrète contre le coronavirus. Dans un immeuble abritant un atelier de couture, la confectionne des habits est suspendue pour privilégier celle de masques de protection en tissu.

Pas de temps à perdre pour les couturiers dont le cliquetis des ciseaux et le vrombissement des machines à coudre offrent un concert sonore stimulant.

Avec dextérité, les tailleurs fabriquent plusieurs lots de masques alternatifs pour les populations sous l’œil vigilant d’Amadou Oury Diallo, le maître des lieux.

« Toutes nos activités étaient à l’arrêt à cause de la pandémie. Ces masques sont pour nous une opportunité inespérée. Cela nous permet non seulement de subvenir à nos besoins mais aussi de participer à l’effort national de lutte contre le Covid-19 », explique M. Diallo, maître tailleur chevronné.

Dans cette fabrique, une vingtaine d’employés produisent chacun 200 à 300 masques par jour. Une cadence soutenue dont se satisfait Amadou qui, tout comme les couturiers, porte un masque : « On s’en sort pas mal. Ce travail vaut mieux que de rester assis sans rien faire ».

Si cette entreprise tourne à plein régime, c’est grâce au concept « un Sénégalais, un masque » lancé par deux promoteurs aux profils surprenants. Il s’agit de Babacar Bathily, ingénieur dans les énergies solaires et d’Alassane Diop, un mordu de littérature.

« Nous avons eu cette idée en marchant dans les rues de Dakar. Nous nous sommes rendu compte que les gens n’avaient pas de masques. Quand nous avons essayé d’en acheter, nous avons trouvé que les prix étaient exorbitants », raconte M. Diop.

Guidés par leur fibre philanthropique, les deux amis sentent la nécessité d’agir. « Initialement, notre objectif était de vendre les masques à des personnes nanties pour qu’elles les offrent ensuite aux nécessiteux. Mais après avoir constaté qu’on n’avait pas accès aux bonnes personnes, on a décidé de baisser le coût et de financer l’activité sur fonds propres », retrace Bathily.

L’adhésion des tailleurs a permis de donner corps à ce projet avec un kit de quatre masques en tissu lavables et réutilisables qui est vendu à 1000 F CFA seulement.

Les bénéfices tirés de la commercialisation sont aussitôt réinvestis « parce qu’on n’attend pas de retour sur investissement. C’est notre contribution dans ce combat », assurent MM. Bathily et Diop.

En raison de la rareté des masques médicaux, l’écoulement des protections alternatives se révèle être un bon filon. Dans les rues de la capitale, de nombreux marchands ambulants ont fait de la revente de ces produits leur gagne-pain.

Demba Guèye, dont le digital est le domaine de prédilection, a ainsi créé sa propre marque : « Dakar Masks ». « Quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de masques dans les pharmacies (…), j’ai alors décidé, avec des artisans, de lancer cette initiative », détaille-t-il au bout du fil.

Le business est lucratif mais, modère M. Guèye, « la petite marge nous permet de fabriquer d’autres masques que nous distribuons gratuitement au personnel médical, aux forces de l’ordre et aux talibés (élèves coraniques qui mendient dans les rues en Afrique de l’ouest) ».

L’efficacité en question

Les promoteurs de ces masques dits alternatifs n’ont pas sollicité le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale pour avoir des autorisations. Mais, ils ont consulté des professionnels de ce secteur afin de proposer aux citoyens un produit capable de réduire les risques de contamination.

Demba Guèye dit s’être inspiré des normes définies par le Centre Hospitalo-Universitaire de Grenoble (France). Pour s’assurer de l’efficacité des masques, il a mis au point un test : « On actionne un briquet devant chaque masque, puis on souffle. Si la flamme ne s’éteint pas, cela montre que l’air ne traverse pas le tissu; le virus non plus ».

De son côté, Babacar Bathily informe avoir contacté des experts de la fabrication de masques médicaux pour bénéficier de conseils sur « le choix des matériaux et les spécificités des normes » de production.

Certains estiment que ces protections sont uniquement palliatives. Elles n’auraient pas la même efficacité que les masques chirurgicaux qui protègent des postillons. Mais actuellement, le masque médical est un produit précieux que s’arrachent tous les pays, même les grandes puissances. Seule la Chine, « l’atelier du monde », en produit suffisamment pour sa consommation et pour l’exportation.

Ces dernières semaines, le monde entier s’est rendu à l’évidence : les masques sont un allié de taille dans la croisade contre la pandémie.

Leur port, qui fait partie d’un ensemble de mesures barrières, est de plus en plus recommandé. Dans plusieurs pays comme le Maroc, il est même devenu obligatoire. A Niamey, la capitale nigérienne, il y est également interdit de sortir sans porter de masque, à partir de ce samedi 11 avril.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les masques seuls ne constituent pas la « solution miracle » contre le coronavirus. Tout de même, l’organisation internationale, à l’instar des États-Unis ou de la France, plaide pour leur utilisation massive.

A en croire Mike Ryan, l’expert en situation d’urgence à l’OMS, « il peut y avoir des circonstances dans lesquelles l’utilisation des masques, qu’ils soient faits maison ou fabriqués en tissu, à l’échelle d’une communauté, peut participer à la réponse globale et complète à cette maladie ».

Récemment invité à la matinale de la Radio Futurs Médias (RFM, privée, Sénégal), le docteur Aloyse Diouf, directeur de cabinet du ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a soutenu que « le port du masque doit être généralisé ».

Cette volte-face, tant au niveau national qu’international, a fait s’envoler le prix des masques médicaux voire alternatifs.

Côte d’Ivoire/Electricité: 70% des paiements de factures se font à travers les moyens digitaux (Ministre)

Plus de 70% des paiements des factures d’électricité se font à travers les moyens digitaux en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« (…) Aujourd’hui je suis satisfait, il y a plus de 70% des paiements qui se font à travers les moyens digitaux. J’invite la population à souscrire à l’application +Ma CIE+ et de l’utiliser pour que nous puissions réduire les interactions humaines et ça facilite aussi la vie aussi», a estimé M. Cissé au terme d’une visite dans une agence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Cocody (Est d’Abidjan) où il est allé s’enquérir du niveau d’application des mesures de prévention contre le Coronavirus (Covid-19).

Poursuivant, M. Cissé qui dit souhaiter pour cette période (de crise sanitaire) «le moins d’interactions humaines possible»  a insisté sur la nécessité pour les clients de cette compagnie d’utiliser les moyens digitaux.  

«Il y a un couvre-feu qui a été instauré. Mais,  entre 21h00 et 05h00 (heure du couvre-feu),  il peut avoir des coupures d’électricité. Des efforts sont faits pour réduire le nombre de coupure», a assuré dans la foulée M. Cissé, annonçant qu’un « travail est en cours » pour améliorer le temps moyen de coupure d’électricité dans le pays.

A ce propos, il a rappelé les énormes efforts qui ont été consentis ces dernières années par le gouvernement ivoirien pour améliorer le temps de coupure de l’électricité.

Auparavant, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a appelé les populations au respect des mesures de prévention prises par le gouvernement ivoirien en vue de lutter contre la propagation du coronavirus.

Il s’agit notamment du lavage régulier des mains, de l’utilisation du gel hydroalcoolique,  de la distanciation sociale d’un mètre, d’éviter les lieux de rassemblement humain…

Depuis lundi dernier, en plus d’une série de mesures de prévention contre cette pandémie,  le président ivoirien Alassane Ouattara a instauré un couvre-feu de 21h à 05h du matin sur l’ensemble du territoire ivoirien. En Côte d’Ivoire, à ce jour,  80 cas de maladie à coronavirus ont été officiellement confirmés par les autorités sanitaires.

Présentation à Abidjan d’une application pour stopper la propagation du coronavirus

Un cabinet de développement de solutions informatiques a présenté mardi à Abidjan une application dénommée «Mediclick» destinée à lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus en Côte d’Ivoire où 73 cas ont été confirmés selon un bilan officiel.Selon Nestor Gnahoui, le directeur général du cabinet GN Conseil qui a conçu «Mediclick», cette solution permettra de faire un traçage des personnes présentant des risques d’infection, de dresser une cartographie des données, de faire une intervention sur site avec des acteurs de santé, de mieux gérer les confinements et d’identifier les zones à risque.

« Avec l’apparition de la pandémie du coronavirus et l’appel du président de la République dans son discours à la Nation à recourir aux technologies de l’information et de la communication pour endiguer la pandémie, nous avons développé de nouvelles fonctionnalités pour aider le personnel du ministère de la Santé et de l’hygiène publique à faire face à la situation», a indiqué M. Gnahoui dans une note d’information transmise à APA.

Poursuivant, il a souligné que cette application qui a eu l’agrément du ministère ivoirien de de la Santé et de l’hygiène publique,  présente des rubriques d’information sur la pandémie, donne des consignes aux populations, fournit l’actualité sur le virus et dispose d’une rubrique de test.

Les fonctionnalités de cette application, a également fait savoir M. Gnahoui , peuvent être figurées en fonction de l’évolution de la pandémie et des attentes du ministère de la Santé. Mieux, a-t-il précisé,  un tableau de bord est mis à la disposition des autorités sanitaires afin de visualiser les indicateurs clés dans le fonctionnement de «Mediclick».

 Le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’état d’urgence  sur toute l’étendue du territoire national avec plusieurs mesures dont l’instauration d’un couvre-feu de 21h00 à 5h00. Plusieurs autres mesures dont la fermeture des frontières et des écoles ont été prises pour lutter contre la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire où 48 nouveaux cas ont été confirmés ce mardi portant à 73 le nombre de malades de cette pandémie.

 Depuis son apparition en Chine en décembre dernier,  la maladie à Coronavirus a fait à ce jour, plus de 16 000 morts dans le monde et plus de 370 000 cas d’infection.

Global Voice Group, l’allié des gouvernements contre les fraudes numériques

Pour contrer les fraudes téléphoniques et numériques, Global Voice Group (GVG), fournisseur mondial de solutions numériques, a développé un panel d’outils offrant aux gouvernements et aux autorités de régulation une visibilité en temps réel sur les volumes d’appels et de données échangés, afin de veiller à la conformité réglementaire, de détecter les fraudes téléphoniques potentielles et les transactions d’argent mobile suspectes, détaille le PDG de GVG, James Claude, dans un entretien avec APA.Focalisé sur le marché africain, le groupe est la première société en Afrique à avoir mis en place des outils au service de la réglementation technologique et une solution donnant de la visibilité sur l’écosystème de l’argent mobile en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda, au Congo et au Ghana. Ces outils technologiques de protection, dont le dénominateur commun est la collecte de métadonnées en temps réel, permettent « de lutter contre la fraude dans le secteur des télécoms, mais aussi de s’assurer que les revenus que l’Etat doit percevoir du secteur sont bien perçus », souligne James Claude.

Aujourd’hui, GVG travaille aussi avec les autorités fiscales et les ministères des Finances, et déploie des solutions auprès des banques centrales pour tout ce qui relève des mouvements et transferts d’argent mobile. Sa solution de monitoring de l’argent mobile (M3), qui a été déployée au Rwanda, en Ouganda, au Congo Brazzaville et en Tanzanie, permet à ces pays d’avoir une visibilité totale sur tous les types de trafic dans l’écosystème des télécommunications et ainsi de prévenir les problèmes. Grâce à ce filet de sécurité numérique, « l’Etat peut détecter les transactions douteuses », assure James Claude.

Fort de vingt ans d’expérience dans le domaine des transactions électroniques, GVG a permis à plusieurs gouvernements de lutter efficacement contre la fraude dans le secteur des télécoms, un fléau qui fait perdre beaucoup d’argent aux régulateurs et aux opérateurs.

Sécuriser l’écosystème numérique

La cybercriminalité en Afrique passe avant tout par la téléphonie mobile, qui y est le principal moyen d’accès à l’Internet, et les menaces sont bien souvent sous-estimées. « Parmi les différents types de fraude, il y a ce qu’on appelle le ‘SIM swap’, qui permet d’usurper l’identité de quelqu’un et ainsi de lui voler de l’argent », indique James Claude.

En utilisant des téléphones Android dont les mises à jour n’ont pas été effectuées, on risque d’être victime de certaines menaces, ajoute-t-il, citant « un cas très particulier de fraude où le téléphone d’une personne réalise à son insu une souscription à des services en soustrayant des fonds de son compte ». Cette fraude « fait perdre beaucoup d’argent et représente un véritable problème, de même que tous les virus qui peuvent dérober des informations sur les téléphones mobiles », poursuit-il. Sur ces téléphones, un programme permet aussi de simuler le comportement d’une personne. « Je peux acheter une application sur Google Play, un jeu par exemple, et pendant que je joue, un code malveillant réalise des souscriptions. Comme il a accès à mon compte, il prélève automatiquement des fonds », explique le PDG.

SafetyNet, pour lutter contre la cybercriminalité

Dans la continuité de son action d’assistance aux gouvernements et aux autorités de régulation, Global Voice Group propose des solutions pour contrer la cybercriminalité. «Nous travaillons exclusivement avec les agences gouvernementales, les régulateurs, les banques centrales et les ministères, en les aidant à identifier les problèmes et à mettre en place les cadres réglementaires pour y faire face », précise James Claude. Au Ghana, le groupe a développé des solutions numériques en coopération avec l’agence nationale de lutte contre la cybercriminalité pour contrer ce phénomène qui affecte aussi bien les usagers que les entreprises et le gouvernement.

« L’année dernière, nous avons lancé une solution, SafetyNet, qui permet de sécuriser l’écosystème numérique à l’échelle nationale et fournit une protection à tous les internautes », poursuit-il. Cette plateforme permet de « réduire les menaces potentielles qui peuvent survenir sur tous les canaux numériques et mettre en péril la sécurité des abonnés, notamment à travers la fraude en ligne et l’usurpation d’identité ». Elle peut être installée chez les opérateurs, en accord avec les régulateurs, pour fournir une protection globale à tous les utilisateurs d’Android contre les différentes menaces sur les réseaux télématiques.

« En 2018, la cybercriminalité a fait perdre respectivement près de 150 et 200 millions de dollars au Kenya et à l’Afrique du Sud. Si l’Afrique demeure l’un des continents les plus affectés par la cybercriminalité, il s’agit incontestablement d’un problème mondial », fait remarquer James Claude.

Cela s’illustre particulièrement ces jours-ci, toutes les conditions étant réunies pour favoriser les arnaques en ligne liées au coronavirus alors que l’anxiété, la fatigue et le besoin d’information incitent à cliquer sur des liens frauduleux. « La pandémie mondiale offre un terrain de jeu de choix aux malfaiteurs, rappelant une fois de plus la nécessité de sécuriser l’écosystème numérique », conclut James Claude.

Covid-19: les entreprises ivoiriennes invitées à opter pour les solutions de télétravail

Le ministère ivoirien de l’Economie numérique et de la poste invite tous les chefs d’Entreprises et les chefs des administrations publiques à opter pour les solutions de télétravail afin de décongestionner les bureaux dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, dans un communiqué publié mardi.Dans ce communiqué, le ministre de l’Économie numérique, Mamadou Sanogo, exhorte tous les décideurs du public ou du privé, à travers des notes de service, à autoriser les agents dont la présence n’est pas nécessaire à opter pour le travail collaboratif à distance à travers les moyens digitaux (télétravail). 

Le travail au moyen des technologies numériques contribue à la protection des salariés contre les risques de contamination et allège les conséquences économiques liées au spectre du Coronavirus,  renchérit M. Mamadou Sanogo.

Le ministère assure en outre que les opérateurs de téléphonie mobile ont été invités à «démocratiser et à faciliter l’accès aux solutions de télétravail en mettant à la disposition des entreprises et des populations des offres technologiques adaptées à des coûts abordables ».

Les entreprises sont exhortées à recourir au télétravail, dans leur intérêt et dans celui de leurs salariés, comme moyen de lutte contre le Covid-19, écrit M. Mamadou Sanogo, ajoutant : « utilisons tous le numérique pour combattre le Covid-19 ».

Le gouvernement ivoirien a édicté 13 mesures barrières contre le Covid-19, le 16 mars 2020 pour éviter la propagation du virus. Le 23 mars, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé huit dispositions additionnelles pour éviter une contamination de masse. Dans la foulée, un état d’urgence assortie d’un couvre-feu de 21h00 à 05h00 du matin a été décrété par le président Alassane Ouattara.

Transactions électroniques: Orbus Digital s’installe en Côte d’Ivoire

Orbus Digital, une filiale du groupe sénégalais GAINDE 2000, spécialisé dans les plateformes digitales, la facilitation des démarches administratives et des procédures d’entreprises, la cyber sécurité et les paiements électroniques, a lancé mardi à Abidjan ses activités.A travers cette filiale, il s’agit de « participer avec les acteurs de l’écosystème ivoirien à la construction d’une économie digitale africaine forte, à la fois pour le bien de la Côte d’Ivoire, du continent et de l’entreprise », a dit Ibrahima Diagne Nour Eddine, directeur général de GAINDE Group, lors d’une cérémonie.

Comme mission, l’entreprise s’est assignée d’accompagner le succès de ses clients à travers des plateformes digitales. Elle ambitionne de construire à Abidjan « un pôle d’expertise digital solide » ayant pour vocation de rayonner dans toute la sous-région, tout en leur permettant d’atteindre leurs objectifs stratégiques. 

Cumulant vingt années d’expériences, le Groupe se hisse comme un leader africain dans le domaine numérique, avec une présence au Sénégal, au Kenya et maintenant en Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Selon Daniel Gercou Sarr, directeur régional Afrique, Moyen-Orient et Europe de Orbus Digital, la filiale offre différentes plateformes de paiements électroniques afin de faciliter l’adoption des outils de paiement pour les entreprises et les administrations publiques. 

En outre, dira-t-il, elle offre des solutions de confiance numérique, notamment la signature électronique et l’authentification pour pouvoir accélérer l’usage de ces plateformes digitales et consacrer l’équivalence en documents électroniques et papiers.

Le premier volet de l’offre, lui, consacre toutes les plateformes de services, tandis que le second se situe au niveau du consulting, avec quatre qualités de produits dédiés au marché ivoirien, la transformation digitale, la cyber sécurité, l’intégration de système et la sous-traitance. 

La sous-traitance, elle, dédiée au marché européen devrait être développée en Côte d’Ivoire, a indiqué Daniel Gercou Sarr, soulignant qu’il s’agira de donner des textes certifiés aux applications achetées aux prestataires, de faire du développement informatique à distance et d’autres services par rapport au Cloud.

« Notre ambition ici est d’avoir une filiale aussi importante que la maison mère à Dakar pour pouvoir recruter environ 150 ingénieurs et managers et assez rapidement délivrer des services de classes internationales », a fait savoir M. Sarr.     

Le digital, aujourd’hui est un vecteur d’accélération de croissance pour tous les pays du monde, et un secteur pour lequel les économies africaines peuvent trouver un raccourci pour la résolution de plusieurs problèmes socio-économiques. Engagé sur ce segment, le Groupe se veut un acteur de transformation digitale avant-gardiste. 

Serge Djeblé, directeur pays, s’est félicité de cette implantation qui permet à l’entreprise d’amorcer un palier très important dans l’écosystème de la digitalisation en Côte d’Ivoire avec cette filiale de droit ivoirien qui travaille avec des ingénieurs locaux et des compétences du groupe.

Certifié « ISO 27001 : 2013 » et « ISO 9001 : 2015 » dans le Management de la qualité et sécurité de l’information, le groupe se positionne comme un leader africain dans la dématérialisation des formalités administratives, la sécurité numérique et les paiements électroniques.

En 2012, l’entreprise a reçu le 1er Prix de l’UNPSA (Prix des Nations Unies pour le service public) dans la catégorie « Amélioration des services public », grâce au succès du Guichet unique de commerce extérieur Orbus qui a entraîné des performances remarquables dans la réalisation de formalités du commerce extérieur.

GAINDE Group, crée en 2002 à Dakar, a construit le Guichet unique du commerce extérieur du Sénégal. Dans son plan de développement, Orbus Digital qui ambitionne d’être agrée comme prestataire de certification électronique, envisage de lancer des plateformes digitales dans le B2B et le paiement électronique.   

Les champions ivoiriens de Huawei ICT compétition seront formés pour le concours régional prévue en Egypte

Trois étudiants ivoiriens de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne qui ont été les vainqueurs au niveau national du concours dénommé « Huawei ICT Compétition» entameront une formation afin de mieux se préparer pour la finale régionale de cette compétition prévue en avril prochain en Égypte, a appris APA jeudi auprès des organisateurs.Organisé par le géant chinois des télécommunications « Huawei Technologies », cette compétition a pour objectif de  développer des talents locaux en TIC et favoriser le transfert des compétences. Tous les trois, étudiants en réseau télécom, Koné Abdoulaye, Aman Célestin et Aka Gervais entameront une formation  en vue de mieux préparer cette finale régionale.

« Huawei ICT compétition m’a permis de mettre en pratique mes connaissances théoriques. Cela m’a permis également d’améliorer mon  niveau de langue en anglais et aussi partager une même plateforme avec d’autres personnes qui ont la même passion que moi», s’est félicité Abdoulaye Koné, l’un des trois étudiants vainqueurs de l’équipe de l’INPHB à ce concours. 

Dans le même élan, son colistier Aka Gervais Alex a dit sa gratitude aux organisateurs de cette compétition estimant que c’est une «très belle initiative » qui va permettre  aux jeunes africains, d’apprendre en relevant de nouveaux challenges et exprimer également leur talent.

En cas de victoire des trois « champions» ivoiriens à cette finale régionale en Égypte, ils prendront part à une nouvelle édition de cette compétition prévue à Shenzhen en Chine.  C’est en janvier dernier que  cette compétition internationale sur les TIC a été lancée en Côte d’Ivoire par cette entreprise chinoise de concert avec le ministère ivoirien de l’économie numérique et de la poste.

Ensuite,  ont suivies les inscriptions préliminaires à ce concours jusqu’à l’annonce des 23 équipes finalistes de la Côte d’Ivoire. La finale nationale qui a vu la victoire de l’équipe de l’INPHB a opposé le 26 février dernier,  69 étudiants de 09 écoles répartis en 23 équipes. Avant leur départ en Égypte pour cette finale régionale, les trois vainqueurs nationaux de « Huawei ICT compétition»,  recevront leur prix le 26 mars prochain.

L’Administrateur de GAINDE 2000 appelle à miser sur l’intelligence artificielle

L’Administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne invite l’Afrique à miser sur l’intelligence artificielle, estimant que cela peut lui permettre de réinventer une partie de sa fiscalité.« (…) l’Afrique peut réinventer une partie de sa fiscalité avec l’intelligence artificielle pour être plus proche de ce qui se passe sur le territoire », a notamment dit M. Diagne, en marge de l’ouverture de la 6ème Conférence Internationale Annuelle Fiscale tenue les 27 et 28 février 2020 à Dakar.

Les participants composés essentiellement d’experts ont planché sur le thème: « Mobilisation des recettes fiscales intérieures dans les pays de la CEDEAO : défis et perspectives ».

De l’avis de l’Administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, au Sénégal l’essentiel des transactions électroniques se passent dans les réseaux sociaux.

Abordant le thème sous l’angle de l’administration publique, il a souligné que dans le cadre de la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt), le gouvernement du Sénégal adoptera des initiatives visant à renforcer les paiements électroniques dans l’économie pour mieux contrôler les chiffres d’affaires réalisés par les contribuables.

« En ce sens, dit-il, l’Etat entend mettre en place un cadre légal et réglementaire pour accompagner les tendances actuelles de réduction des transactions en numéraire qui favorisent l’informel. En outre, le gouvernement mettra en service la solution M-Tax dont la mise en production permettra aux contribuables de déclarer et de payer leurs impôts par téléphone mobile. Dans le même sillage, l’administration des Impôts mettra en oeuvre des solutions numériques pour le contrôle en temps réel des factures afin de renforcer le contrôle sur les chiffres d’affaires et les déductions ».

De son côté, la présidente de l’Ordre national des experts du Sénégal, Marie Delphine Ndiaye, a invité les Sénégalais à payer leurs impôts. Le même appel est lancé à l’endroit des entreprises qui rechignent toujours à payer les impôts. « Si on payait les impôts régulièrement, l’État du Sénégal réduirait davantage sa dette parce que l’État contracte des dettes pour investir dans l’éducation, la santé », a soutenu Mme Ndiaye.

La Mauritanie privée d’internet à haut débit depuis le 27 février

La Mauritanie souffre d’un débit faible et parfois inexistant d’internet depuis 5 jours à cause d’une panne sur un câble sous-marin alimentant le pays.Une situation qui devient de plus en plus insupportable pour beaucoup d’usagers.

Cette panne a été diagnostiquée dans les eaux de l’Océan atlantique à quelque 25 kilomètres de Nouakchott, a affirmé une source au sein de l’autorité publique en charge de l’approvisionnement en internet en Mauritanie.

Mais la réparation est confiée à une équipe d’experts venue de la Grande Bretagne. Ces experts sont attendus à bord d’un bateau spécial transportant les équipements nécessaires, a ajouté la même source.

Cette dernière a estimé que la réparation prendrait une dizaine de jours, y compris le délai d’arrivée de l’équipe sur le lieu de la panne dont les causes demeurent inconnues.

En attendant, le faible débit disponible – et parfois l’absence totale – ne fait qu’exaspérer l’impatience des internautes qui n’arrivent plus à faire fonctionner leur messagerie email ou surfer sur les réseaux sociaux.

Que ce soit au niveau du public ou du privé, les administrations tournent au ralenti à cause de la dépendance quasi-totale de l’outil électronique dans leurs travaux.

Une situation d’autant plus insoutenable que les usagers restent sceptiques quant à la date annoncée pour la fin des travaux.

Une table ronde sur la cybercriminalité en Afrique prévue à Abidjan le 9 mars

Global Voice Group, fournisseur mondial de solutions numériques pour les gouvernements et les autorités réglementaires des pays émergents, organise le 9 mars 2020 à Abidjan une table ronde consacrée aux moyens de lutter contre la cybercriminalité en Afrique.Cette table ronde se tient dans le cadre de l’Africa CEO Forum, dont la 8e édition est prévue les 9 et 10 mars à Abidjan. A cette occasion, Global Voice Group mènera le débat sur les synergies nécessaires en matière de cybersécurité sur le continent. 

En participant à l’Africa CEO Forum, le plus grand rendez-vous annuel du secteur privé africain, qui se déroulera autour du thème « Capitalisme et bien commun : un nouvel horizon pour le secteur privé africain », le groupe veut susciter le débat sur les nouveaux enjeux de la sécurité numérique.

Les échanges seront développés sous le thème « Cybercriminalité : comment privé et public peuvent-ils faire face aux nouvelles menaces ? », notamment le lundi 9 mars de 16 à 18h (GMT), souligne une note du groupe. 

Cet atelier, qui réunira des experts issus des secteurs privé et public ainsi que des représentants politiques, devrait permettre de décrypter la menace croissante à laquelle sont confrontés les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens dans un environnement numérique complexifié par la convergence des services mobiles et d’Internet.

L’Afrique est le continent le plus vulnérable à la criminalité numérique. Au cours de ces débats, les experts mettront en lumière les leviers de sécurité existants, les solutions ayant fait leurs preuves ainsi que les synergies nécessaires pour aborder sereinement la quatrième révolution industrielle.

Assurer la sécurité des transactions, d’Internet et des appareils est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontées les autorités publiques comme les entreprises. Et face à une menace croissante et multiforme, Global Voice Group dévoilera des solutions en matière de sécurité numérique. 

SafetyNet, une innovation du groupe, est une plateforme de sécurisation de l’écosystème numérique. Selon James Claude, PDG de Global Voice Group, les solutions du groupe visent à « réduire les menaces potentielles qui peuvent survenir sur tous les canaux numériques et mettre en péril la sécurité des abonnés, notamment à travers la fraude en ligne et l’usurpation d’identité ».

Lieu de rencontres de haut niveau, de partage d’expériences et de décryptage des tendances affectant le monde des affaires, l’Africa CEO Forum, événement économique phare lancé en 2012 s’attache à proposer des solutions concrètes et innovantes pour faire avancer le continent et ses entreprises.

Il réunit chaque année les décideurs des plus grandes entreprises africaines, les investisseurs internationaux, des dirigeants de multinationales, des chefs d’État, des ministres et des représentants des principales institutions financières actives sur le continent.

Pour son édition 2020, qui regroupera 1.800 PDG, financiers et représentants politiques, il mettra en exergue le rôle du capitalisme africain en ces temps de disruption digitale et d’incertitudes politico-économiques mondiales.

Fondé en 1998 et présent dans 11 pays, avec ses bureaux principaux en Espagne et en Afrique du Sud, Global Voice Group s’est rapidement imposé comme un « fournisseur IT » de classe mondiale pour les gouvernements et les autorités sectorielles.

Le groupe travaille dans plusieurs domaines stratégiques tels que la régulation des télécoms, de l’argent mobile et des services monétaires, les solutions fiscales électroniques et les stratégies de mobilisation des recettes.

Ouverture à Abidjan d’un marché de l’innovation et de la recherche

Le marché de l’innovation et de la recherche (MIR), le premier événement du genre en Côte d’Ivoire, s’est ouvert jeudi à Abidjan dans l’optique de créer une synergie entre les entrepreneurs et les chercheurs, a constaté APA sur place.Ce marché initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien), se veut une plateforme de découverte, de promotion et de valorisation économique des «potentiels cachés et inexploités» du pays.

Selon Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la CGECI,  le marché de l’innovation et de la recherche vise à renforcer le système national d’innovation (SNI) en Côte d’Ivoire et créer une synergie entre le monde de l’entreprise, le monde de la recherche, les acteurs universitaires et les institutions financières en vue de développer l’innovation et la technologie.

« Les entreprises gagneraient à s’approprier les innovations majeures, source de productivité et de leur compétitivité. Aussi, les fruits de la recherche de l’innovation méritent-ils d’être valorisés par les entreprises pour le développement et la transformation structurelle des économies africaines », a estimé M. Aka-Anghui dans une allocution à l’ouverture de ces assises.

Déplorant le rang de la Côte d’Ivoire dans le classement de l’indice mondial de l’innovation ( 124è sur 129), le directeur exécutif de la CGECI, a dit la nécessité de créer des axes de collaboration entre les acteurs impliqués dans la recherche et l’innovation en Côte d’Ivoire.

« Force est de constater que c’est par l’utilisation de la science, la technologie et l’innovation que les pays développés ou émergents ont créé la richesse et contribué à la croissance mondiale», a poursuivi M. Aka-Anghui, souhaitant de ce fait un « mariage fécond » entre les structures impliquées dans la recherche et l’innovation.

De son côté, Pr Gouren Germain, le représentant du ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri a indiqué qu’en dépit des nombreuses avancées  dues aux actions du gouvernement ivoirien, des difficultés subsistent notamment au niveau du renforcement des équipements de recherche. 

Toutefois,  le représentant de M. Mabri, s’est félicité de l’institution de ce marché qui établit selon lui, « un pont entre les entreprises et le monde des chercheurs».

Le marché de l’innovation et de la recherche vise plusieurs cibles dont des porteurs de projets innovants, des universitaires et chercheurs, le secteur privé et les centres et instituts de recherche.

Cette plateforme de rencontre qui refermera ses portes vendredi, sera meublée d’expositions, des conférences thématiques et d’échanges sur la problématique de la vulgarisation des produits de la recherche.

Les numéros de téléphone passent de 8 à 10 chiffres en Côte d’Ivoire en janvier 2021

Les numéros de téléphone passeront de huit chiffres actuellement à 10 chiffres en Côte d’Ivoire à partir du 31 janvier 2021 au plus tôt ou le 21 février 2021 au plus tard, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres au palais présidentiel d’Abidjan présidé par le président Alassane Ouattara.« Le Conseil a adopté un nouveau plan de numérotation en vue d’anticiper les perturbations des réseaux et sauvegarder l’économie nationale. Le nouveau plan national de numérotation proposé est de dix chiffres au lieu de huit. La date retenue pour le basculement est le 31 janvier 2021 au plus tôt ou le 21 février 2021 au plus tard », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 Ce nouveau plan de numérotation proposé au gouvernement par l’Autorité nationale de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), a fait savoir M. Touré permettra d’avoir une capacité de 10 milliards de numéros.

Le plan national de numérotation actuelle constitué de l’ensemble des numéros téléphoniques disponibles arrive bientôt à saturation en raison du rythme de consommation et des besoins importants en numéro notamment en matière de téléphonie mobile, a expliqué auparavant, M. Touré, également ministre de la communication et des médias.

Nigeria: un fonds de 20 millions US pour les jeunes innovateurs

Dans le cadre de sa politique de soutien aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), la Banque du Nigeria pour l’industrie a approuvé un fonds technologique de 20 millions de dollars pour les jeunes innovateurs locaux.La Banque centrale du Nigeria (CBN) offre également une facilité de prêt à taux réduit, d’un montant de 90 milliards de nairas aux petites entreprises agricoles.

La presse locale, citant l’Assistant du Vice-président pour les médias a indiqué que certains des résultats provenaient de la réunion mardi, de toutes les agences du gouvernement fédéral impliquées dans le secteur des MPME à Abuja, qui était présidée par le vice-président Yemi Osinbajo, pour passer en revue les progrès réalisés par le gouvernement dans son appui aux MPME.

Les mêmes sources rappellent que les cliniques nationales des MPME dirigées par le Vice-président ont maintenant atteint 26 Etats, avec davantage de cliniques attendues.

Elles ajoutent que l’Agence nationale pour l’administration et le contrôle des aliments et médicaments (NAFDAC) s’est engagée à enregistrer davantage de Nigérians désireux d’investir dans les entreprises alimentaires et pharmaceutiques.

Des étudiants ivoiriens participeront en avril à un concours régional des TIC en Egypte

Des étudiants ivoiriens de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) d’Abidjan participeront du 03 au 05 avril prochain à une compétition régionale sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dénommée « ITC compétition » dont la finale aura lieu en Egypte, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, les étudiants qui représenteront la Côte d’Ivoire seront connus au terme d’une finale nationale prévue le 26 février prochain à Abidjan qui opposera soixante-neuf candidats au total.

En prélude à cette finale nationale, précise la note, la formation des candidats retenus à l’issue des phases préliminaires, a débuté depuis le 18 février dernier.

Initiée par le géant chinois de la  Télécommunication « Huawei Technologies», cette compétition a pour but de former les étudiants en vue de développer des talents locaux en TIC et améliorer le transfert des compétences.

La Côte d’Ivoire remet à l’UPU le rapport d’étude d’Ecom Africa, la Poste du futur

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a remis officiellement le rapport de l’étude de l’Union postale universelle (UPU) sur le Projet Ecom@Africa, la poste du futur, à l’occasion d’un forum de haut niveau à Berne, selon une note transmise mercredi à APA.Au cours de cette rencontre de haut niveau, M. Mamadou Sanogo s’est entretenu avec le directeur général de l’organisation M. Bishar Hussein. Il lui a officiellement remis le rapport de l’étude de l’UPU sur le Projet Ecom@Africa.     

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste lui a en outre fait part de l’état d’avancement des travaux de la préparation du prochain congrès de l’UPU qui se tiendra en août prochain à Abidjan.

Ecom Africa est une initiative qui fait d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire le hub régional pour le développement du E-commerce en Afrique de l’Ouest et présente aujourd’hui, le projet le plus avancé en raison d’un choix judicieux de son modèle économique, basé sur un partenariat innovant avec le secteur privé.

Ce projet, initié par l’UPU vise à encourager la mise en place de hubs de plateformes logistiques dédiées, mettant à profit le réseau postal, les produits postaux pour la logistique, la distribution, les retours et les paiements transfrontaliers sur le continent africain.

Cinq pays ont été identifiés à savoir la Côte d’Ivoire pour l’Afrique de l’Ouest, la Tunisie pour l’Afrique du nord/Maghreb, le Cameroun pour l’Afrique du Centre, le Kenya pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Sud pour l’Afrique Australe.  

M. Sanogo conduisait une délégation ivoirienne à ce forum de haut niveau de l’UPU (Union Postale Universelle) à Berne sur l’engagement du secteur postal élargi.

Avec l’essor du commerce électronique, de nouveaux acteurs sont de plus en plus présents sur les marchés postaux, apportant avec eux des opportunités de partenariats et d’alliances qui rendent les activités plus efficaces et interopérables. 

L’UPU qui est l’institution et le principal forum du secteur postal veut s’assurer que tous les acteurs tirent parti de ces nouvelles opportunités. C’est pourquoi, elle a organisé ce forum pour renforcer la coopération et l’engagement entre les acteurs du secteur postal élargi.

Le ministre ivoirien Mamadou Sanogo a par ailleurs eu une séance de travail avec Pascal Clivaz le Vice- directeur général du Bureau international de l’UPU en vue d’obtenir le soutien de l’institution en faveur de l’école multinationale des Postes (EMPS).  

Ce soutien devrait permettre de renforcer la stratégie de formation dans cette école.  Ces deux personnalités ont échangé à ce sujet lors de la mission d’évaluation du vice-directeur général à Abidjan en janvier dernier. 

En tant que panéliste, il a aussi échangé avec le secrétaire général de l’UIT M. Houlin Zhao. Toutes ces actions permettent à la Côte d’Ivoire de préparer sereinement le prochain congrès de l’UPU prévu en août 2020.  

Le projet E-Com@Africa a été lancé le 03 décembre 2018 à Abidjan en présence de M. Pascal Clivaz, vice-directeur général de l’Union Postale Universelle (UPU), dans les locaux de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, le Patronat ivoirien). 

Lancement à Abidjan d’une plateforme en ligne contre les changements climatiques

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a lancé jeudi à Abidjan devant une trentaine de jeunes, «Mission 1.5», une plateforme en ligne sous forme de jeu visant à lutter contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette application qui se veut interactive entre les populations et les décideurs, a été lancée, à l’instar d’Abidjan, dans plus de 100 pays dans le monde. Selon Dr Joseph Ezoua, le chef de département de l’unité de développement durable inclusif au bureau du PNUD en Côte d’Ivoire, cette initiative entend renforcer le dialogue et engager davantage toutes les parties prenantes autour de la question qui est le changement climatique.

« Nous avons focalisé l’attention sur les jeunes parce que lorsqu’on parle de changement climatique, on se situe dans l’avenir et nous pensons que les jeunes doivent jouer un rôle et doivent participer davantage au dialogue politique», a expliqué Dr Ezoua à APA, soulignant que cette initiative a été dénommée « Mission 1.5 »  parce que l’ambition est de limiter la hausse de la température à 1.5 degré celsius.

Poursuivant, il a indiqué que cette initiative se traduit par un jeu sur une plateforme en ligne (www.mission 1.5. org) où populations et décideurs proposent et discutent des solutions contre les changements climatiques qui seront transmises par la suite aux gouvernants.

« Aux autorités ivoiriennes, on leur demande de continuer à s’engager parce que depuis quelques temps la Côte d’Ivoire participe à toutes les conférences internationales sur le climat et nous voyons un peu le positionnement stratégique du pays vis-à-vis de la lutte contre le changement climatique. Concernant la jeunesse nous voulons qu’elle soit davantage engagée dans la prise de décision», a souhaité Dr Ezoua. 

L’application Mission 1.5 lancée par le PNUD dans 170 pays dont la Côte d’Ivoire, entend «combler le fossé» qui existe entre  les décideurs, les gouvernants et les acteurs qui subissent les changements climatiques.

Cette initiative mondiale s’assigne notamment quatre objectifs à savoir éduquer les populations sur l’objectif d’aller vers une température qui ne puisse pas dépasser les 1.5 degré celsius, permettre aux uns et autres de choisir des solutions et faire des propositions contre les changements climatiques, aider les décideurs à mieux comprendre les priorités des populations et enfin mettre en relation les décideurs et les populations.

A Abidjan, TransNumerik se positionne comme le référent des solutions Microsoft

TransNumerik, structure spécialisée dans le domaine des solutions logicielles en gestion des actifs d’entreprise, se positionne comme le référent des solutions Microsoft à Abidjan grâce à des technologies de pointe adaptées pour la transformation numérique.TransNumerik accompagne notamment les entreprises à implanter les solutions Microsoft selon leurs besoins spécifiques. Parmi les solutions et plateformes Microsoft, l’on a Microsoft Azure, une variété de solutions d’hébergement pour répondre à tous les besoins en infrastructure, cloud et informatique.

Avec Dynamics 365 Business Central, la seule solution ERP basée sur le cloud, elle offre la possibilité de connecter les employés et les processus en une solution unifiée pour gérer et optimiser les finances, la chaîne d’approvisionnement, les opérations, les relations clients et la gestion de projet.

Quant à Office 365, elle permet à l’entreprise de disposer d’une solution de productivité intégrant des logiciels usuels de Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint, Outlook) ainsi que des solutions qui optimisent les opérations et les communications (Teams, OneNote, Planner, Power BI, Access, SharePoint).

L’entreprise se veut par ailleurs un pôle de technologies de pointe et stratégies adaptées pour la transformation numérique africaine. Pour gérer toutes les activités de vente, de marketing et de relation client pour contrôler et dynamiser les relations, elle propose la solution Dynamics CRM.

« En tant que partenaire Microsoft niveau 1 Gold, nous travaillons directement avec Microsoft et non via un distributeur de produits MS, ce qui nous permet d’avoir accès 24/7 directement à des services support MS et d’obtenir des prix hyperconcurrentiels », a indiqué son directeur général Mody-Oury Barry.

« Notre logiciel peut être déployé sur les sites des clients ou hébergé en mode SaaS (Software-as-a-Service) sur la plateforme de cloud computing Microsoft Azure via le programme CSP (Microsoft Cloud Solution Provider), pour lequel TransNumerik agit en tant que partenaire privilégié Direct Microsoft Niveau 1 », a -t-il poursuivi.

Le programme Fournisseur de solutions Cloud-CSP (Microsoft Cloud Solution Provider) permet aux partenaires de gérer les services Cloud Microsoft (Office 365, Dynamics, Azure, Windows via abonnement) tout en les aidant à aller au-delà de la revente pour s’impliquer davantage dans les affaires de leurs clients.

Grâce à son statut de CSP Direct Tier 1, TransNumerik peut par ailleurs proposer à ses clients des solutions de cloud computing Microsoft tout en ajoutant des touches spécifiques. Partenaire Direct CSP Niveau1, TransNumerik  gère les étapes depuis la sélection des produits cloud, la facturation, l’infrastructure jusqu’aux supports techniques.

« Cette capacité permet à nos clients de bénéficier d’un point de contact unique et éprouvé qui connaît leur infrastructure informatique et tous leurs services cloud Microsoft », mentionne le directeur général M. Mody-Oury Barry.

Par le biais de la maison mère Canadienne, l’entreprise développe et offre ainsi des solutions logicielles innovantes dans la gestion de la maintenance (www.verosoftdesign.com/products/the-asset-guardian-cmms GMAO) et la gestion des actifs d’entreprise (MAE), la gestion de la chaîne d’approvisionnement (SCM) et la gestion de projet qui correspondent aux défis de l’industrie 4.0.

ADNM International Inc, chef de file dans le domaine des solutions logicielles en gestion des actifs d’entreprise (EAM), en gestion de la maintenance (CMMS) et de la chaîne logistique (SCM) destinées spécifiquement aux PME, a créé TransNumerik pour répondre aux challenges de la transformation numérique. 

Et ce, en collaboration avec le Consortium des Professionnels Africains de l’Informatique Inc (CPAI), dans le but d’offrir des solutions d’affaires de pointe aux entreprises africaines et ainsi contribuer à la réussite de leur transformation numérique en Afrique.

 TransNumerik a officiellement ouvert ses portes à Abidjan en Côte d’Ivoire le 30 septembre 2019 dernier. Elle offre une gamme de solutions d’affaires de pointe, complètes et entièrement intégrées dans le pays et la sous-région.

La transformation digitale des entreprises au cœur d’un forum à Abidjan

Un forum sur l’intelligence artificielle et la transformation digitale des entreprises et administrations s’est ouvert lundi à Abidjan à l’initiative de Sah Analytics International, une société qui s’est assignée pour mission de concevoir des solutions innovantes d’analyse intelligente en temps réel.Organisé autour du thème : « la transformation digitale et l’intelligence artificielle », ce forum vise à créer une plateforme d’échanges entre des experts nationaux et internationaux pour partager leurs expériences en matière de cyber sécurité, de transformation digitale et d’intelligence artificielle.

Selon Yaya Sylla, le président-directeur général de l’entreprise initiatrice du forum, la transformation digitale n’est pas un changement technique, mais plutôt un changement de paradigme qui nécessite l’adoption d’une démarche tournant autour du client.

Créée en 2018,  Sah Analytics International est une société qui fournit des solutions d’analyse intelligente de données en temps réel  basée sur le «Machine learning» et l’intelligence artificielle (IA), en vue de rendre les entreprises plus performantes. Elle accompagne également les entreprises dans la mise en place de solutions de virtualisation.

Lancement à Abidjan d’un forum sur la digitalisation et l’intelligence artificielle, lundi

La Côte d’Ivoire qui se positionne comme un hub en matière de digitalisation accueille lundi dans sa capitale économique, Abidjan, le lancement officiel de la première édition d’un forum sur la digitalisation et l’intelligence artificielle dénommé « Digital Transformation and Artificial Intelligence Event ».Cet événement est organisé par SaH Analytics International, une société ivoirienne dont le cœur de métier est de fournir des solutions d’analyse intelligente des données. Elle annonce le lancement officiel des activités relatives au forum, lundi.

L’objectif de ce forum est de créer un environnement d’échange avec des experts de renommée mondiale dans les domaines de la digitalisation, de l’intelligence artificielle, et de la cyber sécurité en vue d’aider à relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les agences gouvernementales, entreprises publiques et privées dans leurs activités quotidiennes, indique une note de la structure organisatrice transmise à APA.  

L’Etat ivoirien envisage de dématérialiser toutes les procédures administratives dans un avenir proche. Cette plate-forme vient stimuler la recherche des solutions aux défis de digitalisation des process dans tous les secteurs d’activité.

Egypte : le Premier terminal portuaire dédié à l’automobile confié à Bolloré Ports

Le consortium formé par Bolloré Ports, Toyota Tsusho Corporation et Yusen Kabushiki Kaisha a signé une convention de concession avec l’Autorité Générale de la Zone Economique du Canal de Suez, en vue de construire, équiper et gérer un terminal roulier à Port-Saïd, en Egypte.Selon un communiqué parvenu jeudi à APA, ladite convention a été paraphée le 19 décembre 2019.

Le consortium s’engage ainsi à investir 150 millions de dollars sur la période pour l’acquisition des équipements et l’aménagement des infrastructures. Il prévoit de créer 400 emplois directs et 1 000 emplois indirects.

Ce terminal, dont l’ambition de contribuer à faire de Port-Saïd, le port de référence de la méditerranée orientale, offrira des services dédiés à l’industrie automobile notamment en matière d’importation, d’exportation et de réexpédition de véhicules vers les marchés et ports des pays voisins, explique le consortium.

L’infrastructure sera dotée d’un quai de 600 mètres et d’un parc de stockage de 21 hectares pour la réception et la livraison des véhicules, souligne la note qui précise qu’à l’issue des travaux en 2021, le consortium sera en mesure d’assurer la manutention de près de 800 000 véhicules par an.

Côte d’Ivoire: Samba Koné nommé président de l’Autorité nationale de la presse

Le journaliste-consultant Samba Koné, ex-directeur de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique), a été nommé président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse imprimée et numérique.M. Samba Koné a été nommé, par décret, en qualité de président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Au titre du ministère de la Communication et des médias, René Bourgoin, a été également nommé en qualité de président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), organe chargé de réguler le secteur audiovisuel ivoirien. 

M. Aka Sayé Lazare, un professionnel des médias, a été nommé en qualité de Président du Conseil d’administration de la RTI, la télévision publique, où il remplace Pascal Brou Aka, nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF).

Raphael Lakpé, précédemment président de l’ANP, a été nommé président du Conseil de surveillance de l’Autorité de développement de la riziculture (ADERIZ). Une structure qui est sous l’autorité du ministère de la promotion de la riziculture. 

Outre ces nominations, le porte-parole du gouvernement ivoirien a fait état d’autres promotions. Ainsi, Konaté Diakalidia, ancien directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), a été nommé secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières. 

Le chef de l’Etat a nommé Albéric Kakou président du Conseil de régulation de l’Autorité du transport intérieur (ARTI) et M. Désiré Nzi directeur général de l’ARTI ; Quant à M. Demba Diop, il occupe désormais le poste de président du Conseil stratégique de l’Autorité de la mobilité urbaine du grand Abidjan.

Le directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan est M. Kouakou Romain, précédemment directeur des transports terrestres.

Au titre du ministère du Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, M. Ouattara Dramane a été nommé en qualité de directeur des moyens généraux et de l’équipement à la direction générale des impôts. 

M. Django Fousseni, nommé directeur régional des impôts d’Abidjan Nord 3 et Tohui Antoinette, en qualité de directeur régional des impôts de Korhogo.

Sous la coupole du ministère de l’Economie et des finances, des « ajustements ont été portés aux dernières nominations adoptées par le Conseil des ministres en sa séance du 15 janvier 2020 », selon M. Sidi Touré, soulignant que la liste complète sera publiée dans la presse ultérieurement.

Lancement à Abidjan de la 1ère édition du Marché de l’innovation et de la recherche

La première édition du Marché de l’innovation et de la recherche ( MIR), une plateforme de découverte et de valorisation des potentiels cachés et inexploités en Côte d’Ivoire prévue les 27 et 28 février prochains à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a été officiellement lancée mardi dans la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Environ un millier d’entreprises est attendu à ce marché organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat) et qui réunira des porteurs de projets innovants, des PME, des chercheurs, des universitaires, des artisans, des entreprises privées et parapubliques…

« Ce marché voudrait offrir un cadre d’expression des besoins des entreprises en matière de recherche et d’innovation, soutenir les entreprises et les chercheurs dans le cadre de la promotion et de la valorisation de leurs recherches », a expliqué Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la CGECI lors d’une conférence de lancement.

Expliquant les motivations de la création de ce marché,  M. Aka-Anghui a fait savoir que la Côte d’Ivoire est  classée parmi les pays les moins innovants du monde.

 « En Côte d’Ivoire, les inventeurs et les chercheurs existent.  Toutefois  leurs initiatives sont très peu connues et restent pour la plupart du temps au stade embryonnaire par faute de financement ou faute de débouché», a fait remarquer le directeur exécutif du patronat ivoirien regrettant que selon l’indice mondial de l’innovation, la Côte d’Ivoire est classée 103è sur 129 pays.

« L’objectif du MIRA, c’est de valoriser la découverte, la promotion et la valorisation économique des potentiels cachés. C’est un cadre unique de promotion, de valorisation et de développement des innovations. Il permettra de tisser des alliances stratégiques et technologiques», a indiqué pour sa part, N’Dri Koffi, le président de la commission formation professionnelle et recherche de la CGECI regrettant à son tour que l’écosystème d’innovation dans notre pays est «embryonnaire ».

Le MIR aura pour vocation d’être une plateforme de découverte, de promotion et de valorisation économique des potentiels cachés et inexploités. Ce marché sera meublé par des stands d’exposition, des rencontres B To B et des conférences thématiques et d’échanges sur la problématique de la vulgarisation des produits de la recherche.

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) regroupe plus de 3500 entreprises avec un chiffre d’affaires de 18 000 milliards FCFA.

La police ivoirienne lance un appel à témoin pour retrouver un individu appelant à la haine

La police ivoirienne a lancé dimanche un appel à témoin pour retrouver un individu qui a appelé à la haine sur les réseaux sociaux vis-à-vis de la communauté catholique, appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. « La police a bien pris connaissance et acte de la publication bien que le compte ait été supprimé quelques minutes après la publication condamnable. La police travaille à retrouver l’auteur et à faire appliquer la loi», a promis la direction générale de la police, invitant la population à fournir toutes les informations sur cet individu pour faire avancer l’enquête. 

Dans une publication sur facebook, un individu répondant au nom de Kamagaté Youssouf a écrit : « Le 15 février, ça sera à chacun son catholique. On va verser un peu leur sang comme pour leur Jésus là». 

L’archevêque d’Abidjan, le cardinal Jean-Pierre Kutwa a appelé la communauté catholique à une marche pour la paix prévue le 15 février prochain à Abidjan en vue de sensibiliser et de prier pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire en 2020.

TIC: 26 gamers d’Afrique et d’Europe récompensés au festival des jeux vidéo d’Abidjan

Quelques vingt-six gamers ( joueurs) africains et européens, lauréats de la troisième édition du festival de l’électronique et des jeux vidéo d’Afrique ( FEJA), l’un des plus grands rendez-vous de jeux électroniques en Afrique qui s’est tenu en novembre dernier à Abidjan, ont été récompensés samedi dans la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Cinq tournois majeurs avec 3 lauréats chacun (à l’exception d’une compétition qui a eu six lauréats) et huit autres compétitions diverses avec huit vainqueurs chacune, ont meublé ce festival qui a vu la participation de plus de 2000 gamers professionnels et amateurs et réuni plus de 30 000 visiteurs.

Les lauréats sont répartis avec des lots divers et des enveloppes d’un montant allant de 250 000 FCFA à 1000 000 FCFA.

« Quand on parle du jeu vidéo certaines personnes ont tendance à dire que c’est  pour les enfants, alors qu’aujourd’hui le jeu vidéo est en train de devenir quelque chose d’important. Le jeu vidéo est aujourd’hui la première industrie culturelle au monde. Donc ça veut dire qu’elle génère aujourd’hui plus d’argent que le cinéma et la musique », a dit à APA Sidick Bakayoko, le directeur général de Paradise Game, la structure promotrice de l’événement.

Selon lui, le « gros succès » de cette troisième édition de ce festival a été son internationalisation  avec des  gamers venus non seulement d’Afrique, mais aussi d’Europe.

Pour lui, la filière des jeux vidéo est aujourd’hui une « véritable révolution » qui créé selon lui, une cinquantaine de corps de métiers. Plusieurs tournois dont le « Tekken7» , « PES 2020»  et « Fortnite» étaient au menu de cette troisième édition du FEJA qui s’est tenue à Abidjan du 22 au 24 novembre dernier autour du thème : « quel écosystème pour favoriser la création des  jeux vidéo africains ? ».

 Lancé pour la première fois en 2017, le FEJA est une plateforme qui vise à promouvoir l’industrie des jeux électroniques et vidéo et offrir une vitrine aux jeunes africains afin de challenger d’autres champions à l’international, tout en ouvrant une fenêtre aux développeurs dans l’optique d’inventer des jeux électroniques.