Le CAMPC, basé à Abidjan, ouvre bientôt une représentation dans les pays membres

Le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), basé à Abidjan, envisage d’ouvrir à « l’horizon 2020 » une représentation de l’institution dans les pays membres, affirme son directeur général Joseph Kaudjhis dans un entretien à APA à Abidjan, au siège de l’organisation.« Il faut construire un nouveau campus pour augmenter les capacités d’accueil du centre soit à Abidjan où à l’intérieur du pays, mais également, on a besoin d’ouvrir de nouveaux campus dans les différents pays membres du CAMPC », indique le professeur Joseph Kaudjhis dans un entretien.  

L’appui des pays membres, dira-t-il, est attendu dans la réalisation de ces projets d’infrastructures dans les six pays membres, avant d’ajouter « à l’horizon 2020 on devrait pouvoir ouvrir les représentations dans les différents pays membres (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Togo, Niger, Gabon)».  

Ces représentations vont « faire dans les différents pays ce que nous faisons au niveau du centre et s’il y a des particularités au niveau de chaque pays, elles pourront le développer avec les représentants du directeur général du CAMPC et auront pour objectif de reproduire la politique du siège », relève-t-il.    

Le CAMPC a une convention siège avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour l’implantation des représentations,  il devra signer également des conventions avec ces différents pays. Selon le professeur Joseph Kaudjhis « le personnel sera ensuite recruté au niveau national et des autres pays ».  

Dans les années à venir, le CAMPC ambitionne de renforcer davantage la qualité de la formation. L’institution veut que ses masters soient parmi les plus performants au monde, voire en première ligne. Toutes les formations du centre ont aujourd’hui basculé au système LMD (Micence, Master, Doctorat).

Selon une anecdote, poursuit-il, « un étudiant qui a présenté un diplôme du CAMPC dans une université au Canada n’a pas eu besoin de faire d’équivalence, (car son) diplôme a été reconnu d’office dans cette université, alors que pour d’autres une équivalence a été exigée ».       

L’organisation propose une palette de formations à la fois diplômantes, qualifiantes et certifiantes. Pour les formations diplômantes, elle a 11 filières dont trois licences professionnelles et huit Masters professionnels dont le master en diplomatie protocole et relations internationales lancé début mars 2019.

La formation qualifiante, elle, touche entre autre le management administratif, sanitaire, scolaire ou des organisations de manière générale. Les certificats ont, eux, une durée de trois à six mois dans des domaines assez spécifiques. Pour l’ensemble des filières, l’auditeur devrait être en situation d’emploi.     

Un plan stratégique 2018-2022 du centre a été élaboré autour de cinq grands axes: l’amélioration de la pédagogie, le renforcement de la recherche, le renforcement des activités d’assistance conseil et l’amélioration de la gouvernance du centre, puis le renforcement du rôle du CAMPC dans la société. 

L’institution a par ailleurs décidé de dégager certains financements pour apporter sa contribution à de grandes problématiques sociales, telle la lutte contre le changement climatique ou apporter des financements pour l’autonomisation des femmes, voire assister des enfants vulnérables.  

Les auditeurs ont la possibilité avec les nouvelles technologies de suivre les cours sur le continent ou dans le monde à travers la plate-forme e-learning du centre et le suivi des cours en temps réel. Depuis sa création, le centre a formé plus de 25.000 cadres africains.

Le CAMPC a été créé en 1975 à Kigali, au Rwanda, à l’initiative des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a pour mission d’assurer le perfectionnement des cadres africains et d’accompagner les administrations africaines dans la quête de performance.

L’organisation compte aujourd’hui six pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger et le Gabon. Mais, le centre reste toujours ouvert à l’ensemble des pays africains en ce qui concerne les formations.

Mécanisme de financement agricole: le Togo opte pour le partenariat public-privé

Le gouvernement togolais a annoncé qu’il envisage, comme souhaité par les acteurs du secteur agricole et les partenaires, un montage institutionnel centré sur un modèle de partenariat public-privé pour la gestion du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA).Cette annonce fait suite « aux résultats concluants enregistrés après les six (6) mois de la phase pilote ainsi que de l’intérêt et de l’importance suscités par le mécanisme ».

Un décret a été adopté en ce sens, créant un cadre approprié et incitatif, favorable à la mobilisation des investissements du secteur privé. Ainsi, le décret adopté par le Conseil des ministres de mercredi dernier transforme le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques en société anonyme (S.A).

Le MIFA avait été mis en place en 2018 par le gouvernement en vue de structurer les chaînes de valeur agricole et d’augmenter le financement des acteurs du secteur privé pour le développement de l’agro-business.

Banques et assurances: le Groupe BCP affiche son engagement social dans l’espace UEMOA

Le Groupe marocain Banque centrale populaire (BCP) affiche en Afrique Subsaharienne, notamment dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), son engagement social à travers plusieurs projets et actions menés par ses filiales banques et assurances, selon une note transmise vendredi à APA.Que ce soit au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Niger,  au Sénégal, au Togo ou en Côte d’Ivoire, le Groupe a multiplié en 2018,  des actions autour de ses axes d’intervention à l’endroit des  populations les plus démunies, singulièrement celles vivants en zone  rurale.

Le Groupe BCP réaffirme ainsi son «  implication et son rayonnement social » dans son engagement citoyen et «  solidaire » envers les communautés et les couches sociales les plus  vulnérables. Et ce, aux fins de leur apporter un appui dans la quête  d’une vie descente.         

Atlantique Assurances  non vie et vie, filiales du groupe, ont signé en Côte d’Ivoire une  convention avec l’orphelinat national des filles de Grand-Bassam, au  Sud-est d’Abidjan, en vue d’un soutien matériel et financier.  

Dans  le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Solidarité, de la  Famille, de la Femme et de l’Enfant, l’orphelinat a bénéficié d’une  dotation en ordinateurs pour la salle informatique, du mobilier pour la  salle d’attente, un lot de livres pour la bibliothèque et d’un  financement pour la rénovation du château d’eau.   

La  Banque Atlantique a noué un partenariat avec la Ligue Sénégalaise  contre le Cancer (LISCA) afin d’accompagner le programme de dépistage du  cancer du col de l’Utérus. Par cet accord, elle s’est engagée à  soutenir la LISCA à travers un don de deux appareils de coloscopie.

La  filiale sénégalaise envisage également la mise en place d’actions  spécifiques notamment une campagne de sensibilisation et d’information  permettant la prise en charge des populations vulnérables et éloignées  du système de santé, souligne la note. 

Au  Bénin,  la filiale du groupe BCP est engagée dans diverses actions  sociales au profit des couches les plus sensibles de la population,  qu’il s’agisse d’inclusion bancaire ou de mécénat. Pour se faire, la  banque a décidé d’apporter une contribution significative pour la  construction de trois classes.  

L’établissement  devrait être entièrement équipé de tables, bancs et chaises. Le projet  consacre en outre un volet réhabilitation de l’ensemble des bâtiments  des autres modules de classes de l’école primaire publique Ahossougbéta  de Togba sise dans la Commune d’Abomey-Calavi (sud).

BIA  Niger, la filiale dans ce pays, a quant à elle, soutenu en 2018 les  actions de salubrité des collectivités locales de la ville de Niamey, la  capitale, en finançant l’acquisition de poubelles amovibles et de kits  de nettoyage au profit des communes.

La mise à  disposition des poubelles amovibles et des kits de nettoyage par  BIA-Niger coïncide avec la phase active de préparation du sommet de l’UA  2019 que la ville de Niamey abritera. Le groupe affiche ainsi son  engagement pour la lutte contre la pollution de l’environnement.  

La  banque en Guinée-Bissau  a fait le choix d’accompagner le système  éducatif à travers la construction de trois classes et d’une salle  d’enseignants entièrement équipées au profit de l’école Ghala-Abeni  implantée en zone rurale très enclavée. Ainsi, 230 enfants, orphelins,  handicapés ou issus de milieux très défavorisés bénéficieront dès le  premier trimestre 2019, d’un environnement d’apprentissage décent. 

Concernant  le Burkina Faso, la filiale a financé  l’année dernière, des  entreprises respectant les normes environnementales, et procédé à la  remise de dons aux orphelins des retraités de la Caisse Autonome de  Retraite des Fonctionnaires.

Elle a aussi signé  une convention de partenariat avec la mairie de Beguedo dans le cadre  de la donation de deux forages à ladite localité renforçant son   implication sociale et communautaire. Les forages offerts devraient  être mis en service le 9 février pour faciliter l’accès des populations à  l’eau potable. 

Depuis sept ans, GTA-VIE,  filiale du groupe BCP au Togo, investit dans la promotion de l’accès à  l’éducation pour tous. La compagnie a distribué les 9 et 13 novembre  2018 (année académique 2018-2019) des kits scolaires à des milliers  d’enfants des Ecoles Primaires Publiques des villes d’Afouin et Mango.  

Ce  sont au total 2.000 familles en situation de précarité qui ont pu  bénéficier de l’aide de GTA-VIE à travers l’octroi de fournitures et de  matériels didactiques permettant à leurs enfants d’avoir les mêmes  chances de réussite à l’école que les autres.  

L’engagement  social du groupe BCP en Afrique Subsaharienne s’illustre à travers  plusieurs projets de ses filiales banques et assurances installées dans  dix pays. Les plus emblématiques sont le financement de programmes en  faveur de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, de l’éducation, le  développement durable, la fourniture et l’installation de système  photovoltaïque ainsi que la prise en charge de soins d’enfants malades.  

Présente  dans les huit pays de l’espace UEMOA (Union économique  ouest-africaine): Bénin ; Burkina Faso ; Côte d’Ivoire ; Guinée-Bissau ;  Mali ; Niger ; Sénégal ; Togo. Banque Atlantique est le 3ème plus grand  groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. 

Le  Groupe BCP, l’une des premières institutions bancaires du Maroc, est  dans le Top 10 des banques africaines en termes de taille de bilan. Le  Groupe BCP est présent dans 12 pays africains et 13 autres pays dans le  reste du monde.  

Arrivée à Abidjan de Faure Gnassingbé pour une visite d’amitié et de travail

Le président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, est arrivé lundi à la mi-journée à Abidjan, où il devrait s’entretenir avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.M. Faure Gnassingbé a été accueilli à sa descente d’avion, à  l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan peu après 12h00 (heure locale et Gmt), par le chef de l’Etat  ivoirien et plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des officiers  de l’armée.  

Après des honneurs militaires, le  président Gnassingbé a pris un bain de foule des ressortissants  togolais, visiblement en liesse, venus nombreux apporter leur soutien à  leur dirigeant, à sa sortie du pavillon présidentiel.   

Un  tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat est prévu après l’étape de  l’aéroport au palais de la présidence au Plateau, le centre des Affaires  d’Abidjan. A cette occasion, ils feront le tour des questions de  coopération bilatérale et régionale. 

Togo : reconduit dans ses fonctions, le PM dévoile son gouvernement

Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a reconduit dans ses fonctions le Premier ministre Komi Klassou qui, peu après cette décision, a formé son Gouvernement, selon une annonce faite jeudi soir à la Télévision nationale (TVT).Elu fin 2018 député du parti présidentiel dans la circonscription électorale du Haho, Komi Klassou avait premièrement été nommé en juin 2015 au lendemain de la réélection du président de la République pour un troisième mandat dit social.

Il a également marqué le débat des réformes constitutionnelles en défendant le principe selon lequel Faure Gnassingbé pourrait faire deux mandats supplémentaires à la tête du pays, une fois les réformes – limitant le mandat présidentiel à deux – opérées.

Komi Klassou est attendu cet après-midi au parlement pour une déclaration.

En attendant, sa nouvelle équipe est caractérisée par sept entrées et 14 sorties. Au rang des sorties, l’on cite Ninsao Gnofam, le ministre des Infrastructures entre-temps cité par la presse dans une affaire de corruption portant sur 27 milliards de FCFA destinés à la réalisation des travaux de la route Lomé-Vogan-Anfoin.

La liste complète du nouveau gouvernement :

Premier ministre, chef du Gouvernement : M. Selom Komi KLASSOU

Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse : Mme Victoire S. TOMEGAH-DOGBE

Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Réforme Administrative et de la Protection Sociale : M. Gilbert B. BAWARA

Ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques : Mme Cina LAWSON

Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile : Gal. Damehame YARK

Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur : M. Robert DUSSEY

Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales : M. Payadowa BOUKPESSI

Ministre de l’Economie et des Finances : M. Sani YAYA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : M. Pius K. AGBETOMEY

Ministre des Mines et des Energies : M. Dèdèriwè ABLY-BIDAMON

Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique : Prof. Moustafa MIJIYAWA

Ministre auprès du Président de la République : M. Arouna Batiene Sylli KPABRE

Ministre du Commerce, des Transports, de l’Industrie, du développement Secteur Privé et de la Promotion de la Consommation locale : M. Kodjo Sévon-Tépé ADEDZE

Ministre de l’Enseignement technique, de la formation et de l’Insertion professionnelles : M. Taïrou BAGBIEGUE

Ministre de la Planification du développement et de la Coopération : Mme Demba A. TIGNOKPA

Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation : Mme Tchabinandi KOLANI épouse YENTCHARE

Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Antoine Lékpa GBEGBENI

Ministre des Droits de l’Homme et chargé des Relations avec les Institutions de la République : M. Eninam Massia Christian TRIMUA

Ministre des Infrastructures : Mme Zouréhatou TCHA-KONDO épouse KASSAH-TRAORE

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Prof. Koffi AKPAGANA

Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la Nature : M. OLADOKOUN Wonou David

Ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs : M. Kossivi EGBETONYO

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Bouraïma Kanfitine TCHEDE ISSA

Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants est rattaché à la Présidence de la République.

Yawa Tségan, première femme élue présidente du parlement togolais

Yawa Tségan a été élue, mercredi, présidente de l’Assemblée de nationale de la 6ème Législature du Togo, a constaté APA.La militante de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir) succède ainsi à Dama Dramani, un ancien du Rassemblement du peuple togolais (RPT) à la tête du nouveau bureau. Elle devient ainsi la toute première femme à accéder à ce poste.

Mme Tségan faisait partie de la délégation qui avait représenté le parti présidentiel au dialogue l’année dernière sous la facilitation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.

Le Togo va émettre 20 milliards f cfa d’obligations sur le marché régional

Le Trésor public du Togo émet des obligations assimilables du trésor le 25 janvier 2019 pour un montant total de 20 milliards de FCFA, a annoncé mercredi l’agence Umoa-Titres.Avec un taux d’intérêt de 6,25%, la valeur uninominale unitaire est de 10 000 FCFA, avec échéance fixée au 28 janvier 2022. « Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance », a expliqué l’agence Umoa-Titres.

Le paiement des intérêts est annoncé dès la première année.

Pour rappel, la dernière opération du Togo sur le marché financier régional remonte au 10 janvier 2019 qui lui a permis de lever 18,6 milliards contre 20 milliards sollicités, soit un taux de souscription de 93%.

L’opposition togolaise reporte ses manifestations

L’opposition togolaise annonce, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, le report de ses manifestations initialement prévues pour demain samedi.« Par courrier daté du 09 janvier 2019, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales a notifié à la Coalition des Partis Politiques de l’Opposition Togolaise l’interdiction à l’intérieur du pays des manifestations programmées par la Coalition le samedi 12 janvier 2019 », rapporte le communiqué.

Selon la coalition de l’opposition, l’interdiction d’une manifestation ne peut intervenir qu’en dernier recours face à une menace exceptionnelle et seulement après concertation préalable avec les organisateurs. « Non seulement, cette concertation préalable n’a pas eu lieu mais surtout les motifs évoqués par le ministre relèvent d’un abus de pouvoir et d’une violation du droit de manifester », estime le communiqué.

Et l’opposition d’annoncer qu’elle « reporte sa manifestation prévue pour le samedi 12 janvier 2019 à Lomé et dans les villes de l’intérieur du pays, au samedi 26 janvier 2019 ».

La coalition compte, à travers sa nouvelle initiative, « condamner et rejeter le coup de force électoral du 20 Décembre 2018 » et « exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute consultation électorale ».

Togo : l’opposition projette de nouvelles marches à partir de samedi

La Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a annoncé dans un communiqué l’organisation, à partir de samedi prochain, de « grandes marches nationales de protestation du peuple togolais face aux coups de forces du RPT UNIR + coalition au pouvoir + ».Le regroupement qui, à travers sa nouvelle initiative, compte « condamner et rejeter le coup de force électoral du 20 Décembre 2018 ».

Il s’agit également, pour la coalition, de « condamner les répressions barbares des manifestations pacifiques, entraînant des morts et des blessés graves », d’ « exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute consultation électorale » et « l’arrêt immédiat des intimidations et harcèlements des paisibles populations qui ne demandent que l’alternance politique et l’édification de l’Etat de droit dans leur pays ».

En réponse à leur courrier adressé à l’autorité administrative, le ministre Payadowa Boukpessi n’a autorisé la tenue de la marche que dans le quartier Bè de Lomé.

Les députés élus le 20 décembre 2018, puis confirmés dix jours plus tard par la Cour constitutionnelle ont entamé mardi leur première session de droit.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

Législatives togolaises : « Tout se déroule normalement », selon la CENI

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga a indiqué, jeudi à la mi-journée, que « tout se déroule normalement » dans le cadre des élections législatives 2018.« Le vote général a commencé depuis 7 heures sur toute l’étendue du territoire national, y compris le Moyen-Mono où nous avions eu des soucis dû à un incendie involontaire hier », a déclaré M. Kandaga à la télévision publique.

« Tout le matériel a été reconstitué et les électeurs, depuis 7h, ont pris d’assaut les bureaux de votre dans lesquels ils sont inscrits. De notre constat, tout se déroule normalement. Il n’y a pas de problème particulier. Il y a foule », a ajouté le président de la CENI.

Il a tenu à rassurer « encore une fois les populations en âge de voter, celles inscrites sur les différentes listes qu’elles ont jusqu’à 16 h pour accomplir leur devoir civique ».

A noter que des incidents, quoique mineurs, sont signalés par endroit depuis le début de vote.

A Kpalimé par exemple, ville située à 120 km au nord-ouest de Lomé, les listes électorales et quelques matériels de la CENI ont été incendiés par des populations qui tentent d’empêcher le vote. Même à Lomé, des pneus ont été brûlés par des groupes de jeunes, malgré le calme précaire qui y prévaut.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Togo : la circulation interurbaine interdite le jour des législatives

Dans un communiqué publié mercredi, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane a annoncé l’interdiction de la circulation interurbaine à tous les véhicules affectés au transport public et privé ce jeudi 20 décembre 2018, jour du vote pour les législatives.« La circulation interurbaine sera interdite pendant le scrutin à tous les véhicules affectés au transport public et privé », lit-on dans le communiqué dans lequel le ministre « compte sur la bonne compréhension et le civisme de tous pour l’application des présentes dispositions ».

Il exempte de ces dispositions « les véhicules utilitaires des services de santé et de secours d’urgence, de ceux des forces de défense et de sécurité, des véhicules des personnels diplomatiques et consulaires, des organisations internationales, des membres de la Commission électorale nationalité indépendante (CENI) et de ses démembrement ainsi que des observateurs et journalistes dument accrédités pour ces élections ».

Par ailleurs, indiquent la même source, « les débits de boisson, restaurants et autres lieux de jouissance seront fermées au public le jour du scrutin de 6h à 18h ».

Le corps électoral togolais est convoqué le jeudi 20 décembre 2018 pour les élections législatives. Boycottant ces joutes électorales, l’opposition radicale a appelé les populations à rester chez elles.

Togo : incendie de la commission électorale locale de Moyen-Mono

Le bâtiment principal de la Commission électorale locale indépendante (CELI) de la préfecture du Moyen-Mono est partie en feu dans la nuit de mardi à mercredi, a appris APA mercredi d’une source sûre.Située dans la région des plateaux, à environ 175 kilomètres au nord-est de Lomé, la CELI Moyen Mono fait partie des 38 qui constituent les démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Cette dernière est l’instance chargée de l’organisation et de la supervision des élections législatives qu’organise le Togo ce jeudi 20 décembre 2018.

Pour l’heure, l’institution n’a rien communiqué sur le sujet. L’opinion se contentant des images qui circulent sur les réseaux sociaux.

La presse électronique togolaise à fond sur les élections législatives

Les sites d’informations togolais, visités ce mardi, abordent principalement les élections législatives prévues jeudi prochain.Le portail Icilomé s’intéresse au rôle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour la supervision de « ces élections législatives controversées ».

A en croire ce site, « ceux qui croient en la Cedeao pour reporter les Législatives organisées unilatéralement par le régime de Faure Gnassingbé, doivent se désillusionner ». En effet, indique Icilomé, l’institution sous-régionale serait parmi les souteneurs de la mascarade politique.

Poursuivant, Icilomé rapporte qu’« une mission d’observation électorale de la Cedeao est attendue ce lundi à Lomé ». Cela fait dire à ce site que « les Togolais qui pensent que la Cedeao n’est plus habilitée à résoudre la crise togolaise sont nombreux ».

Pour sa part, Togobreakingnews informe que la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition a dit à Nana Akufo-Addo, président du Ghana, « qu’elle empêchera la tenue des Législatives ».

Ce site renseigne qu’à la suite des leaders des églises et des cadres musulmans du Togo, « le président ghanéen a reçu, dimanche dernier, une délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition ». Togobreakingnews indique que « le facilitateur a échangé avec les opposants sur leurs préoccupations et inquiétudes concernant les élections législatives du 20 décembre ».

Ce portail d’informations fait remarquer qu’au cours de sa médiation, le Chef de l’Etat ghanéen a dit, à la Coalition de l’opposition togolaise, son incompréhension pour son refus d’intégrer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et son refus de prendre part aux opérations de recensement électoral.

En outre, selon Togobreakingnews, « Nana Akufo-Addo a également signifié aux opposants qu’il n’est pas de son ressort de décider du report des élections au Togo ». En tout cas, selon Republicoftogo qui cite Damehame Yark, le ministre de la Sécurité, « il n’y a aucune entrave à la tenue du scrutin » prévu le 20 décembre prochain.

Republicoftogo fait savoir que la Fose (Force, Sécurité et Elections), composée de 8000 gendarmes et policiers, « veillera à ce que le vote se déroule dans les meilleures conditions et que tout acte visant à gêner sa tenue, sera géré avec les moyens adaptés ».

Législatives togolaises : les forces de l’ordre et de défense aux urnes

Les éléments des forces de l’ordre et de défense du Togo ont, dans le cadre des élections législatives de jeudi prochain, commencé à voter ce mardi matin dans les 201 bureaux ouverts à leur intention sur l’ensemble du territoire national.Selon un membre de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) contacté par APA, le vote a démarré « depuis 7 heures » et il  concerne les membres de forces de l’ordre et de défense régulièrement inscrits sur la liste électorale et disposant de leur carte d’électeur.

« Nous voulons faire le maximum, c’est pourquoi nous faisons voter les forces de l’ordre par anticipation », a indiqué lundi soir à la presse le général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

La campagne électorale prend fin ce mardi et les tentatives de l’opposition pour empêcher la tenue du scrutin restent, pour l’heure, sans effet.

L’opposition togolaise reçue par le médiateur ghanéen Nana Akufo-Addo

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo médiateur dans la crise politique qui secoue le Togo, a reçu dimanche à Accra, une délégation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.L’opposition explique, dans un communiqué de presse, avoir plaidé devant le facilitateur pour « ce que veut le peuple », à savoir, « le report des élections organisées unilatéralement par le gouvernement ».

Déjà la veille, une délégation de plusieurs confessions religieuses a rencontré Nana Akufo-Addo pour lui exprimer son inquiétude au sujet de l’organisation des élections qui, en principe, devront se tenir le 20 décembre 2018. Elle était composée de Catholiques, de Protestants, de Méthodistes et de Musulmans.

La campagne électorale, lancée depuis le 4 décembre se poursuit, tandis que les manifestations pour empêcher la tenue du scrutin de jeudi prochain ont déjà occasionné six morts, selon l’opposition.

Au moins deux morts dans une manifestation de l’opposition togolaise

Au moins deux personnes, dont une enfant ont perdu la vie, samedi à Lomé, lors d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants au terme d’une première journée de manifestation de l’opposition.Pour l’heure, rien ne filtre sur les conditions de ces décès. Mais le ministre de la Sécurité a déclaré que l’enfant a été « tué par balle par des individus à bord d’un véhicule 4X4, sans plaque », informant qu’actuellement des recherches sont en cours pour retrouver le véhicule et les auteurs.

Plusieurs blessés sont signalés à Sokodé, Bafilo et Tchamb, villes situées à l’intérieur du pays.

Ce samedi, c’est le premier jour du mouvement d’humeur d’une série de dix manifestations de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui réclame une reprise du processus électoral.

Une initiative contre laquelle le gouvernement s’oppose, évoquant des risques d’affrontements entre manifestants de l’opposition et militants d’autres partis engagés dans le processus. Débutée le 4 décembre 2018, la campagne électorale pour les législatives peine à s’imposer dans le quotidien des Togolais.

Togo : deux églises protestantes pour le report des législatives

L’Eglise Evangélique Presbytérienne et l’Eglise Méthodiste du Togo ont appelé, mardi, au report des élections législatives du 20 décembre 2018.« Nous voudrions, au nom de la primauté de la paix, appeler les autorités compétentes à privilégier la recherche de solutions consensuelles et durables de la crise actuelle, à repousser de quelques mois les élections législatives prévues le 20 décembre », lit-on dans une déclaration de ces deux églises lue devant la presse.

« Si elle était prise, une telle décision ne devrait pas être interprétée comme le signe d’une quelconque faiblesse, mais plutôt une preuve d’amour pour le peuple et une manifestation du sens de responsabilité e ceux-là qui sont aux affaire », ont-elles ajouté.

Par ailleurs, poursuivent les Eglises Presbytérienne et Méthodiste, ce report donnerait « une nouvelle occasion aux acteurs politiques, éventuellement avec l’aide des institutions religieuses, d’approfondir le dialogue pour lever les pesanteurs qui empêchent d’aller aux réformes et d’embrasser un processus électoral consensuel ».

A noter que la campagne électorale pour les législatives a débuté, timidement, ce mardi à Lomé et à l’intérieur du pays.

Forte mobilisation de manifestants à l’appel de l’opposition togolaise

Plusieurs milliers de Togolais ont manifesté, samedi à Lomé et dans d’autres villes du Togo, à l’appel de la coalition des 14 partis politiques l’opposition.« C’est inouï », a commenté Jean-Pierre Fabre, le leader du principal parti d’opposition. « Ça veut dire simplement que le message que nous véhiculons porte et que les Togolais se reconnaissent dans les actions que nous menons », a-t-il ajouté.

La manifestation faisait suite à celle de jeudi dernier, tenue également à Lomé et dans d’autres villes du pays, avec des tirs de gaz lacrymogènes signalés par endroit.

Dans un appel lancé cette semaine, l’opposition a appelé à deux marches pour réclamer les réformes constitutionnelles institutionnelles, la révision du cadre, et « la libération des manifestants et acteurs de la société civile et « l’arrêt immédiat du processus électoral en cours ».

Commentant notamment l’organisation des élections législatives, M. Fabre a de nouveau indiqué la position de la coalition. « Nous ne nous engageons pas dans ce processus vicié dès le départ, bâclé, unilatéralement enclenché », a-t-il fait savoir.

L’opposition togolaise appelle à une journée « Togo mort », mardi

La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politique de l’opposition togolaise, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a appelé, samedi soir à Lomé, les Togolais à observer mardi 4 décembre 2018, une journée « Togo Mort » dans tout le pays.« Je vous dis que Togo mort, c’est la petite partie des actions d’envergure que nous allons faire dans les prochains jours. Dès demain dimanche, préparez-vous pour cette journée de mardi », a-t-elle dit aux manifestants venus dire non au processus électoral en cours et réclamer les réformes constitutions, entre autres revendications.

La campagne pour les élections législatives du 20 décembre démarre mardi prochain. L’opposition avait prévu une marche ce jour, mais s’est heurtée au refus du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi.

« Nous allons faire en sorte que le 4 décembre, même la mouche ne volera pas dans nos rues. Ce sera une journée Togo mort sur toute l’étendue du territoire », a déclaré la coordinatrice de l’opposition, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.

Intervenant samedi soir sur une télévision locale, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a confirmé la date du mardi 4 décembre pour le début de la campagne, et celle du 20 décembre pour la tenue des élections législatives.

La politique, sujet dominant dans la presse en ligne togolaise

La presse électronique togolaise parcourue ce jeudi à APA évoque le blocage du projet de réformes constitutionnelles et la préparation des élections législatives.A propos du projet de réformes constitutionnelles, Togo breaking news informe qu’ « un texte métissé du pouvoir central suscite le courroux de l’opposition ». En effet, renseigne ce site, « une semaine après la tentative d’étude du projet de loi du gouvernement boycotté par les députés de l’opposition, la Commission des lois s’est de nouveau réunie, mais les travaux ne sont pas arrivés à terme ».

De son côté, Global actu indique que « pour la deuxième fois en quelques jours, les députés de l’opposition ont encore préféré quitter la salle de réunion ». Et pour cause, l’exécutif souhaite que soient enlevées de l’article 59 du texte de l’expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les dispositions suivantes : « nul ne peut exercer plus de 2 mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque cause ou motif que ce soit » et « cette disposition ne peut faire l’objet d’une modification ».

A l’heure actuelle, deux textes sont à l’étude pour la révision de la Constitution, à savoir celui de la Cedeao et celui proposé par le gouvernement. Global actu rapporte que « le gouvernement n’est pas prêt à accepter la formulation de l’article 59 ».

Pour sa part, Republicoftogo consacre sa Une aux législatives qui « sont une étape sur la trajectoire du développement ». Les candidats du parti de l’Union pour la République (Unir, majorité présidentielle) aux législatives ont achevé 48 heures de formation à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, rapporte ce portail d’informations.

A cette occasion, ajoute ce site, Komi Selon Klassou, le Premier ministre leur a demandé de donner le meilleur d’eux-mêmes pour assurer une large victoire au soir du 20 décembre. Le même site rappelle, par ailleurs, que « la Ceni vient d’achever les opérations de vérification du fichier électoral issu du dernier recensement » et « certaines erreurs ont été relevées et aussitôt corrigées ».

Icilome barre à sa Une : « manifestations de la Coalition des 14 : Sokodé dans la rue ». Ce site précise que « Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Bassar et Dapaong, sont les villes retenues par la Coalition des 14 partis de l’opposition pour les manifestations de rue qui commencent ce jeudi ».

Icilome renseigne que ce matin, dans la ville de Sokodé, « des centaines de personnes commencent à se rassembler au point de départ de la marche (marché de Komah), malgré une présence militaire impressionnante».

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.

Ouverture des journées portes ouvertes de la presse togolaise

La 5ème édition des Journées portes ouvertes de la presse togolaise ont démarré, mercredi à Sokodé, ville située à 330 km de la capitale Lomé.Organisé par le Conseil national des patrons de presse (CONAPP), l’évènement qui prend fin vendredi porte cette année sur le thème : « Journalisme, nouveaux médias et liberté d’expression ».

Les Journées portes ouvertes de la presse togolaise « sont une occasion offerte aux populations de découvrir le monde de la presse et d’échanger avec les hommes et femmes de média », a indiqué Arimiyao Tchagnao, le président du CONAPP.

Pour leur part, les autorités de tutelle ont souhaité que « ces assises soient riches, fécondes et porteuses de bons fruits  » et « une occasion pour les professionnels des médias de mettre au cœur de leur rencontre des questions d’éthique et de déontologie ».

Au programme cette année, Il y a une conférence inaugurale sur la thématiquecCombat pour la liberté d’expression au Togo, une table-ronde sur liberté d’expression et les nouveaux médias : les défis qui s’imposent au Journaliste.

Togo : 38 308 enregistrements multiples détectés sur le fichier électoral

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé, mercredi à Lomé, avoir détecté et supprimé dans le fichier électoral 38 308 enregistrements multiples.« Ce processus d’apurement va se poursuivre avec les auditeurs et experts de la Cedeao après le 30 novembre 2018, date d’affichage des listes électorales », a indiqué Kodjona Kadanga, le président de la Ceni.

Il s’exprimait lors d’une conférence de presse au cours laquelle l’instance en charge de l’organisation et de la supervision des élections a présenté l’opération de dédoublonnage pour débarrasser le fichier électoral des inscriptions multiples et radier les inscriptions dites injustes.

En outre, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a informé que 33 825 mineurs ont été enrôlés lors du recensement tenu en octobre dernier. Le recensement boycotté par l’opposition, avait permis d’enrôler plus de 3 millions d’électeurs qui doivent élire 91 députés sur les 856 candidatures.

La presse électronique commente le processus de réformes constitutionnelles

Les sites d’informations togolais, visités ce mercredi à APA, abordent largement le processus des réformes constitutionnelles.Icilomé barre à sa Une : « Réformes : le RPT-Unir rattrapé par ses propres turpitudes ».

«La mauvaise foi dont a toujours fait preuve ce régime cinquantenaire n’est plus à démontrer. Faure Gnassingbé et son clan finissent par agacer le peuple togolais, l’opposition notamment la Coalition des 14 partis et même la Cedeao par sa prétention et son arrogance à piétiner les principes, même les plus élémentaires pour se maintenir au pouvoir », commente ce site.

En effet, souligne ce site, dans le Protocole additionnel de l’institution communautaire sur la bonne gouvernance et la démocratie, une disposition limite à deux le nombre de mandat d’un président dans la sous-région.

En outre, renseigne Icilomé, « les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui demande au régime d’introduire le texte produit par l’expert constitutionnaliste sénégalais Alioune Badara Fall, traduisent l’exaspération de la sous-région face à un pouvoir qui marche sur la tête ».

De son côté, la mouvance présidentielle oppose aux injonctions de l’organisation communautaire, « la souveraineté du Togo ». Pour Icilomé, le Togo a donc deux options s’il décide de ne pas respecter les recommandations de la Cedeao : quitter l’espace communautaire ou affronter l’institution.

Pour sa part, Togo breaking news informe que le Nouvel engagement togolais (Net, parti d’opposition), a formulé hier mardi des recommandations pour la mise en œuvre des réformes constitutionnelles.

« Dans un communiqué, cette formation politique présidée par Gerry Taama a invité les députés du parti l’Unir (Union pour la République) et ceux de la Coalition des 14 partis à faire « des amendements du texte du gouvernement en s’appuyant sur les propositions de l’expert de la Cedeao ».

Pour cette formation politique, la disposition selon laquelle, « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels », ne devrait nullement cristalliser les débats.

De son côté, Republicoftogo s’intéresse aux Législatives en indiquant que « Komi Selom Klassou (le Premier ministre) galvanise les troupes ». Poursuivant, ce site rapporte les propos de M. Klassou : « ensemble unis, nous sommes en marche pour 2020 car 2018 est déjà gagné ».

Il s’exprimait lors d’un séminaire auquel ont pris part les 182 candidats (titulaires et suppléants) du parti Unir qui se présentent aux Législatives du 20 décembre prochain.

A cette occasion, Komi Selom Klassou a affirmé qu’« une large victoire aux Législatives est un impératif. Nous devons nous engager sans calcul et sans état d’âme pour donner une majorité confortable à notre parti ».

Togo : la Cedeao appelle les acteurs politiques à éviter la violence

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a invité, dans un communiqué publié mercredi, les acteurs politiques togolais à éviter la violence, non sans réaffirmer sa volonté de tout mettre en œuvre pour l’application de la feuille de route dressée pour le pays.« Les facilitateurs et la Commission lancent un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise pour qu’elles s’abstiennent de recourir à la violence et s’inscrivent résolument dans la voie du dialogue et de la concertation pour résoudre leurs différends, de manière à promouvoir la culture de la paix pour le bien commun. Ils sollicitent, en même temps, la collaboration de la société civile et des médias », renseigne le communiqué de la Cedeao.

Alors que l’organisation communautaire s’investit pleinement dans la mise en œuvre des décisions contenues dans la feuille de route adoptée le 31 juillet 2018 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale, des propos et des écrits sont diffusés, depuis quelque temps, pour appeler à des initiatives susceptibles de créer le désordre et la violence au Togo, déplore le communiqué.

Pour la Cedeao, « de tels messages sont de nature à compromettre les efforts qui sont en cours pour mettre fin à la situation difficile que connait le pays. Ils accentuent également l’inquiétude que la persistance de la crise suscite chez les Togolais, les amis et les partenaires du Togo », avertit le communiqué, soulignant toutefois que l’organisation régionale compte tout mettre en œuvre pour que la feuille de route du Togo soit appliquée.

 Les réformes constitutionnelles prônées par la feuille de route portent notamment sur le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la Cour constitutionnelle et le renforcement du processus électoral.

Togo : 5 milliards f cfa pour prendre en charge les victimes des violences politiques

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a lancé officiellement, mardi à Lomé, la 2ème étape de la mise en œuvre du volet indemnisation du programme de réparation, étape à laquelle l’Etat débourse cinq milliards f cfa, avec une disponibilité de 50%.Selon les chiffres communiqués par l’instance, cette étape concerne prioritairement 444 victimes vulnérables, dont 123 pour la période de 1958 à 1989, 268 de 1990 à 2004 et 46 victimes vulnérables de 2005 dont les cas n’avaient pas été réglés au cours de la première étape.

Outre une indemnité conformément au quantum fixé par la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), les victimes bénéficieront d’une prise en charge médicale et psychologique aux frais du HCRRUN.

« La Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) a clos ses travaux en 2012, les membres du HCRRUN n’ont été nommés qu’en 2015 et les premiers fonds mis à disposition en 2017. De décembre 2017 à septembre 2018, nous venons de satisfaire environ 2500 victimes. De 2 milliards, nous sommes passés à 5 milliards. Sans trahir les secrets d’Alcôve, il est dit qu’au budget de 2019, il est prévu 5 milliards. Cela va à pas de géant et je crois que nous y arriverons », s’est réjouie Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN.

Créé en 2014 par décret présidentiel, le HCRRUN est l’organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les travaux ont porté sur les violences à caractère politique subies par les populations entre 1958 et 2005.

Le président Talon à Lomé pour les 50 ans de la CEB

Le président béninois, Patrice Talon est arrivé, mardi à Lomé, dans le cadre des activités marquant la célébration du 50e anniversaire de la Communauté électrique du Bénin (CEB).Structure commune au Togo et au Bénin, la CEB gère l’approvisionnement en électricité des deux pays. Ses principaux défis, à ce jour, restent l’accélération du développement de l’hydroélectricité pour soutenir l’effort de production, la poursuite de la densification, et la sécurisation du réseau de transport dans le cadre du marché régional de l’électricité et le positionnement comme fournisseur de fibres optiques.

Organisme à caractère public, la CEB a été instituée par l’Accord International et le code bénino-togolais de l’électricité du 29 juillet 1968.

Début à Lomé de la 15ème session du Conseil de l’Entente

La 15ème session ordinaire du Comité des experts du Conseil de l’Entente a démarré, mardi à Lomé, en présence des représentants des cinq pays membres de l’organisation.Selon Abra Afetse-Tay, présidente dudit Comité, cette rencontre qui prend fin jeudi prochain sera consacrée à l’examen du projet de budget 2019 et à l’identification des pistes probables de financement des activités du Conseil.

Ce dernier prévoit, au titre de l’année prochaine, des activités relatives au renforcement et à la promotion de la paix, à la sécurité dans l’Espace et la finalisation des projets de développement à la base.

« Nous avons prévu des observations d’élections, nous avons aussi en vue les projets d’électrification à finaliser, des ateliers à organiser, la réunion des ministres et la gestion des frontières », a indiqué Abra Afetse-Tay.

Créé le 29 mai 1959 à l’initiative du président ivoirien d’alors, Félix Houphouët Boigny, le Conseil de l’Entente est présidé depuis 2016 par le Togolais Faure Gnassingbé. Il regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.