Le Togo mobilise plus de 25 milliards F CFA sur le marché régional

Le Togo a mobilisé 25, 534 milliards F CFA sur le marché de régional, au terme d’émissions de bons assimilables du trésor lancé vendredi.Selon les résultats publiés par l’agence Umoa-Titres, coorganisatrice, l’opération a connu un taux de couverture de 102,14%, puisque le pays a sollicité 25 milliards sollicités.

D’un taux d’intérêt de 6,5%, les bons du Togo ont enregistré 24 soumissions de personnes physiques et morales issues des pays de l’Uemoa.

Le Togo réélu au conseil des droits de l’Homme de l’ONU

Le Togo a été réélu, vendredi, au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies pour deux ans sur un score de 181 voix sur 192.Selon les autorités togolaises, cette « réélection confirme les multiples efforts consentis par le gouvernement en matière des Droits de l’Homme ».

Outre le Togo, le Burkina Faso, le Cameroun, l’Érythrée et la Somalie sont les représentants de l’Afrique sur les 18 membres qui composent le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies. Ils ont été élus, eux autres, pour leur premier mandat au sein de l’organe onusien.

Éliminatoires CAN 2019 : la Gambe tient le Togo en échec

L’équipe nationale de la Gambie a tenu en échec, vendredi à Lomé, les Eperviers du Togo, sur un score d’un but partout, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires CAN Cameroun 2019.Inscrit très tôt en première partie par les Scorpions (7e min), le premier but de la partie sera égalisé vers la fin de la seconde période par le Togolais Kévin Denkey.

Il faut noter que la rencontre a été interrompue à la pause par une pluie qui a mouillé les installations de Lomé. La mauvaise qualité de ces installations avait été dénoncée, il y a quelques semaines, par l’international togolais Emmanuel Adebayor qui avait menacé de ne plus mouiller le maillot si la fédération ne prenait pas les dispositions.

C’est le deuxième match nul de l’équipe togolaise, après celui concédé à domicile il y a quelques jours face au Bénin.

Logé dans le groupe G, le Togo est bon dernier avec 2 points, juste devant la Gambie (2). L’Algérie et le Bénin arrivent en première place avec 4 points chacun.

Recensement électoral et football au menu de la presse électronique togolaise

La presse électronique togolaise, consultée jeudi à APA, aborde principalement le recensement électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le match de football qui va opposer le Togo à la Gambie, vendredi 12 octobre dans la capitale Lomé.« Kadanga (président de la CENI), satisfait du recensement de la Zone 1 (et) annonce les opérations dans la Zone 2 », titre Togobreakingnews qui s’intéresse ainsi aux travaux de la CENI.

En effet, cette institution a indiqué que l’enrôlement des électeurs dans la première zone s’est bien déroulé, sans oublier de préciser que la collecte des données qui s’est en suivie n’est que l’une des étapes du processus devant aboutir à la constitution du nouveau fichier électoral.

Toutefois, Icilomé décrit l’audace d’un bal masqué électoral sous le paravent d’une date fixée par la CEDEAO. Le site d’information s’est interrogé sur un certain nombre de points, pour savoir notamment « si le consensus est la règle de la facilitation pour des élections apaisées, transparentes, crédibles, (et) comment peut-on admettre un recensement unilatéral, biaisé et aux données obscures ? ».

Sur le match que l’équipe nationale de football prépare demain vendredi contre la Gambie, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires CAN Cameroun 2019, Togobreakingnews informe que Guy Akpovy, le président de la Fédération de football, a appelé les Togolais à pousser les Eperviers à la victoire.

Africatopsport a publié, pour sa part, une interview de Tom Saintfiet, l’actuel sélectionneur de la Gambie passé par le Togo entre mars 2015 et avril 2016. Pour le technicien belge, « les deux matchs contre le Togo sont très spéciaux pour nous (la Gambie). Nous sommes dans un groupe difficile avec l’Algérie qui est favorite, le Togo mondialiste et qui a déjà fait plusieurs CAN, le Bénin aussi qui connait et la Gambie qui n’a jamais participé à la compétition ».

« On va essayer de se qualifier mais on sait que ce sera difficile contre ces bonnes équipes du groupe. Personnellement, c’est spécial de jouer le Togo. J’aime ce pays, j’ai beaucoup d’amis là-bas dans le staff, à la fédération et même dans l’équipe. Je suis un peu Togolais, j’ai aimé vivre là-bas, tout comme ma famille », a affirmé dans le site d’information Tom Saintfiet, dont la nouvelle formation a fait match nul (1-1) en octobre dernier contre l’Algérie, à Banjul.

Le Togo table sur une croissance de 5,1% en 2019 (officiel)

Le gouvernement togolais projette, pour 2019, un taux de croissance de 5,1%, contre une prévision de 4,9% en 2018, selon le projet de budget 2019 consulté par APA.« La croissance économique sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Un effort sera fait pour maintenir les investissements publics à un niveau acceptable tout en procédant à une gestion prudente et efficiente des dépenses publiques », explique le document.

Selon la même source, l’activité économique évoluera, en 2019, dans un environnement marqué par la mise en œuvre des projets dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Adopté depuis quelques semaines, ce plan repose sur trois axes principaux : la mise en place un d’hub logistique d’excellence et d’un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ; et la consolidation du développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

Libération des responsables du « Front Citoyen Togo Debout »

Les neuf responsables du « Front Citoyen Togo Debout », arrêtés jeudi dans la journée au moment où ils distribuaient des tracts appelant à participer à une manifestation prévue vendredi, ont été libérés en fin de soirée, a appris APA auprès de la coordination de l’opposition.Selon la même source, les interpellés ont été interrogés, puis fait l’objet d’un contrôle d’identité avant d’être relaxés.

Peu avant, la coordination du Front avait indiqué, dans un communiqué, avoir cherché à connaître le sort réservé aux responsables du « Front Citoyen Togo Debout » en téléphonant au procureur de la République prés le tribunal de Lomé et au Commandant du service  de renseignent et d’investigation. Ce dernier avait répondu que les interpellés seraient libres sitôt fini leur contrôle d’identité.

Tout en condamnant ce qu’il qualifie de  «manœuvre d’intimidation et de démobilisation entreprises par les services du SRI», le front demande« aux populations de ne pas céder à cette manigance et de rester mobilisées pour la manifestation du vendredi 05 octobre 2018».

Arrestation de responsables du Front Citoyen Togo Debout

Quelques responsables du Front Citoyen Togo Debout ont été arrêtés, jeudi, par des forces de l’ordre dans un quartier au nord de Lomé, alors qu’ils distribuaient des tracts appelant à la manifestation de vendredi.L’organisation a appelé à une marche pacifique pour exiger la libération immédiate et sans condition de tous les détenus dits politiques.

De leur côté, les autorités administratives ont autorisé sa tenue, indiquant, toutefois, un nouvel itinéraire accepté par les organisateurs.

Dans un communiqué rendu public vendredi, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a soutenu l’initiative et appelé « ses militants et sympathisants ainsi que les populations togolaises à répondre massivement au mot d’ordre  ».

Togo : Têko Koudouovoh nommé commandant de la Force sécurité élections

Le Directeur général de la Police togolaise, Têko Koudouovoh, a été nommé commandant de la force sécurité élections (FOSE) 2018, selon une note lue mercredi soir à la télévision publique (TVT).Têko Koudouovoh va diriger une équipe constituée, notamment du Commissaire divisionnaire de police Mikidjiébé Balate qui occupera le poste de Commandant-adjoint Police FOSE 2018 et du lieutenant–colonel, Saparapa Ibouraima, nommé Commandant-adjoint Gendarmerie de la FOSE 2018.

La Force sécurité élections 2018, créée le 28 août dernier, est chargée d’assurer la sécurité de toutes les élections que prévoit d’organiser le Togo avant la fin de l’année. Elle est constituée de 8.000 agents de la Gendarmerie et de la Police nationale.

Têko Koudouovoh avait déjà dirigé la Force sécurité élection présidentielle (Fosep) en 2015 et la Force sécurité élections législatives en 2013.

Politique et finances au menu de la presse électronique togolaise

Plusieurs sujets relatifs à la politique et aux finances publiques alimentent, ce jeudi, la presse électronique togolaise.« Soutien à la marche de Togo Debout demain : La Coalition des 14 appelle à une mobilisation générale », lit-on sur iciLome.

« La Coalition des 14 partis de l’opposition apporte son soutien à la marche qu’organise le Front Citoyen (FCTD) demain vendredi 5 octobre dans les rues de Lomé pour exiger la libération des détenus politiques, notamment les membres de la société civile. Les partis membres de la Coalition appellent leurs militants et sympathisants à se mobiliser massivement pour participer à cette manifestation », informe le confrère, qui propose l’intégralité du communiqué publié à cet effet.

Le même site poursuit informe que « Nicodème Habia poursuit sa grève de la faim en lieu sûr ».

« Le président du parti politique Les Démocrates maintient toujours son mot d’ordre de grève illimitée de la faim, et ce malgré son état de santé dégradant », écrit le Icilomé, qui cite Achille Mensah, son Conseiller en Communication

« Le président (Nicodème Habia, ndlr) ne reçoit aucun soin médical malgré la dégradation de son état de santé, les tractations pour son évacuation sur Accra, continuent auprès des autorités togolaises », a-t-il fait savoir.

Et le cite de conclure que l’ex-député de l’Union des Forces pour le Changement (UFC) qui est à son seizième (16e) jour de grève de la faim ce jeudi 04 octobre 2018, appelle la population togolaise à lui emboîter le pas jusqu’à l’obtention de la libération des prisonniers politiques et ceux de la société civile.

Pour sa part, citant la Lettre du Continent, l’agence Afreepress annonce que selon souligne que «Tikpi Atchadam a quitté le Ghana pour la Guinée où il est devenu un réfugié VIP d’Alpha Condé.

« M. Atchadam serait très proche du ministre Tibou Kamara, l’un des conseillers du président guinéen et du ministre de l’intérieur guinéen, Alpha Ibrahim Keïta.

Le « VIP et invité » du président Alpha Condé a refusé un poste de chargé de mission à la Sékhoutouréya « la résidence officielle et le bureau du président de la Guinée), indique notamment La Lettre du Continent. Une information démentie par le conseiller juridique de l’intéressé.

« Le gouvernement annonce une vague de privatisations », écrit Republicoftogo en Une.

Le site indique que le gouvernement a autorisé mercredi la privatisation de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI) et de l’Union Togolaise de Banque (UTB).

« Dans la recherche des solutions les plus appropriées, il avait été envisagé la fusion ou la privatisation. C’est finalement la seconde option qui a été retenue car, expliquent les autorités, elle cadre avec une volonté de se désengager progressivement des secteurs productifs pour faire place au privé et également en raison des opportunités actuelles du marché bancaire ».

Le confrère informe également que le conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances 2019. Il s’équilibre en recettes et en dépenses à 1.461,0 milliards de Fcfa contre une prévision de 1.311,0 milliards en 2018, soit une hausse de 11,5% sous l’effet notamment de la hausse des opérations de trésorerie qui devraient passer de 475,6 milliards en 2018 à 576,8 milliards en 2019 soit une progression de 17,5%.

Togo : l’Etat ouvre le capital de Togocom

Le gouvernement togolais a décidé de l’ouverture du capital de la société holding Togolaise des communications électroniques (Togocom), rapporte le communiqué du conseil des ministres dont APA a reçu copie jeudi.« Cette décision obéit à une cohérence stratégique » et fait « suite à l’initiative du gouvernement de créer en 2017, Togocom, un holding qui rassemble Togo Télécom et Togo Cellulaire, les deux opérateurs historiques de la téléphonie fixe et mobile », précise le communiqué.

« L’ouverture du capital, explique le communiqué, devrait permettre à Togocom de se doter des moyens nécessaires à la réalisation de ses ambitions. Elle lui permet ainsi de consolider sa capacité d’investissement et de bénéficier des dernières innovations en matière de TIC pour développer de nouveaux segments de croissance ».

Selon le communiqué, ces orientations stratégiques devraient permettre au groupe de satisfaire, non seulement la forte demande des consommateurs d’accessibilité à des services d’excellence qualité et à bas prix sur toute l’étendue du territoire, mais aussi de financer ses projets en adoptant une approche innovante pour leur mise en œuvre.

Annoncée pour relancer un secteur des télécommunications à la traîne, Togocom est composée de 3 différentes filiales, devant naitre des cendres de Togo Télécom, l’opérateur historique, et de sa filiale Togo Cellulaire, leader sur le marché de la téléphonie mobile.

Selon une annonce faite en juillet 2017, il s’agira d’une société dotée d’un capital social d’un milliard de F CFA (environ 1,75 millions de dollars) et qui devra contrôler les résultats des filiales qu’elle détient à 100%.

Togo : l’opposition appelle à manifester avec Togo Débout, vendredi

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition appelle « ses militants et sympathisants ainsi que les populations togolaises à répondre massivement au mot d’ordre du Front Citoyen Togo Débout » prévu ce vendredi.« Depuis le 31 juillet 2018, les Chefs d’Etats de la CEDEAO ont recommandé une feuille de route pour une sortie de crise durable qui préconise la prise de mesures d’apaisement, l’adoption de réformes et la tenue d’élections législatives transparentes et justes. Plus de 2 mois après, 43 détenus sont encore dans les prisons du régime cinquantenaire que nous combattons », lit-on dans un communiqué de ladite coalition parvenu jeudi à APA.

La coalition de l’opposition « félicite le Front Citoyen Togo Débout pour avoir initié un appel à une marche pacifique le 5 octobre 2018, date anniversaire du soulèvement du 5 octobre 1990, pour demander la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques ».

Elle exhorte, par ailleurs, les populations à « consentir ce sacrifice pour exprimer leurs désaccords face à la violation grave des droits de nos concitoyens emprisonnés et retenus comme otages par le régime».

Pour rappel, le Front citoyen Togo Debout et d’autres organisations et mouvements de la société civile ont appelé à une marche pacifique ce vendredi 5 octobre « en vue d’exiger la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques ».

Hausse de 11,5% du budget 2019 du Togo

Le projet de loi de finances du Togo pour 2019, s’équilibre en recettes et en dépenses à 1.461 milliards de F CFA, contre 1.311 milliards de francs CFA en 2018, soit une hausse de 11,5%, a appris APA jeudi de sources officielles.Le gouvernement a adopté, mercredi, le texte qui devra être envoyé prochainement à l’Assemblée national pour étude et vote. Cette hausse, explique-t-il, est rendue possible notamment par la progression des opérations de trésorerie qui sont passées de 475,6 milliards en 2018 à 576,8 milliards en 2019 (+17,5%).

« Les recettes budgétaires s’élèvent à 881,0 milliards de francs CFA contre des dépenses budgétaires de 895,0 milliards de francs CFA dégageant un solde budgétaire déficitaire de 13,9 milliards de francs CFA. Les ressources de trésorerie sont estimées à 576,8 milliards de francs CFA contre des emplois de 562,9 milliards de francs CFA. Il en résulte un solde excédentaire de trésorerie de 13,9 milliards de francs CFA. Ce solde excédentaire finance le solde budgétaire déficitaire », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

« Les prévisions budgétaires 2019 s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro-budgétaire cohérent avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclu le 05 mai 2017 avec le Fonds Monétaire International (FMI) », poursuit-il.

Soutenu par la FEC, ce programme vise la stabilisation du cadre macroéconomique à travers la poursuite de l’assainissement des finances publiques, notamment une plus forte mobilisation des recettes, l’efficacité et l’efficience de la dépense publique pour une croissance inclusive et durable ainsi que la maîtrise de l’endettement.

Marche pacifique de la société civile togolaise, vendredi

Le Front citoyen Togo Debout et plusieurs organisations et mouvements de la société civile ont annoncé l’organisation d’une marche pacifique, vendredi prochain, « en vue d’exiger la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques ».Face à la presse, mardi à Lomé, le front a dressé l’historique de la crise politique que traverse le pays, avant d’indiquer que « la grève de la faim observée par l’Honorable Habia Nicodème devant l’ambassade du Ghana au Togo depuis deux semaines déjà », et la campagne qu’elle a lancée devant l’ambassade pour la libération de ces détenus « sont elles aussi restées sans suite ».

« Les autorités togolaises en sont restées très insensibles. », déplore le front, mettant en avant sa « mission de veille et d’alerte et en tant que groupes de pression ».

Les organisateurs de la manifestation annoncée pour Lomé ont accepté de suivre, selon leur déclaration, les itinéraires définis par les autorités de la ville, après le rejet de ses premières propositions.

Le vendredi 5 octobre, jour de la marche pacifique, est une référence dans la lutte politique au Togo, car c’est à cette date en 1990 que des jeunes, chantant l’hymne national et proférant des slogans hostiles au régime, avaient pris d’assaut le palais de justice de Lomé où se tenait le procès de quelques étudiants arrêtés pour distribution de tracts dits « séditieux »

Ce fut le début d’un grand soulèvement.

Togo : en grève de la faim, Habia refuse une évacuation sanitaire

Le président du parti Les démocrates, Habia Nicodème en grève de la faim depuis le 17 septembre 2018, a refusé lundi, une évacuation sanitaire exigée par un de ses médecins.Selon son équipe de communication, l’ancien député a passé une nuit faite de crises à répétition. «Il y a de quoi s’inquiéter, son potentiel vital est entamé. Et malgré son refus, le médecin décide de l’évacuer d’urgence dans une clinique de la place pour une radiographie à l’abdomen. Mais l’ambulance est repartie sans Habia Nicodème qui refuse de quitter les lieux», ajoutent ses services.

Intervenant ce matin sur une radio locale, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre avait indiqué que les autorités togolaises ont refusé l’atterrissage d’un avion médical que le Ghana a envoyé pour évacuer l’opposant, à cause de son état dégradant. Une information que confirme l’équipe de communication de Nicodème Habia.

Pour rappel, c’est devant les locaux de l’Ambassade du Ghana au Togo que M. Habia observe sa grève de la faim illimitée pour demander la libération des détenus dits politiques, et ceux de la société civile arrêtés dans le cadre des manifestations de la coalition de l’opposition dont son parti est membre.

Togo : l’opposition envoie ses représentants à la CENI

L’opposition togolaise, dans une correspondance dont APA a reçu copie lundi, annonce avoir transmis au président de l’Assemblée nationale la liste de ses représentants à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Dans la correspondance datée de dimanche, le président du groupe parlementaire ANC (Alliance nationale du changement), principal parti d’opposition, explique que la désignation de ses huit membres au titre de l’opposition entre dans « l’application de l’accord intervenu grâce à la facilitation de la CEDEAO dans le cadre du dialogue inter togolaise, lors de la dernière réunion du comité de suivi ».

Outre les représentants de l’ANC (3) comme parti parlementaire, on y voit un représentant du Comité d’action pour le changement (CAR) et un représentant de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI).

Au titre des partis extra parlementaires, l’on cite la Convergence démocratiques des peuples africains (CDPA) de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et le Parti national panafricaine (PNP) de Tikpi Atchadam. Le Front citoyen Togo Debout complète la liste en tant que société civile proche de l’opposition.

Après l’annonce du retrait de deux partis de la CENI (NET et OBUTS) au titre de partis d’opposition, le flou persiste encore sur le cas de l’Union des forces pour le changement (UFC), l’ancien parti historique d’opposition devenu, depuis 2010, allié au parti présidentiel. Il se déclare parti d’opposition, selon, avance-t-il, la loi portant statut de l’opposition.

« L’opposition comprend le ou les partis et regroupements de partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, ainsi que les députés qui y siègent, et qui ont remis au bureau de celle-ci une déclaration indiquant leur appartenance à l’opposition », dispose le texte en son article 2.

Avant l’annonce de ces nouveaux membres, la CENI avait fait part d’un chronogramme selon lequel le recensement commencerait ce lundi. Mais l’opposition avait appelé au boycott de ces activités.

La Côte d’Ivoire sacrée double championne d’Afrique de maracana

La 7è édition de la Coupe d’Afrique des nations de maracana (Mara’Can 2018) s’est achevée, samedi soir au Palais des Sports de Treichville, avec le double sacre du pays hôte, la Côte d’Ivoire dans les catégories Super Séniors et Séniors face au Togo, battu, respectivement (4-2) et (3-2).« Mes remerciements vont au président Charlemagne Bleu et son équipe qui ont bien voulu m’associer à cette fête de la jeunesse africaine (…). Bonne fête à tous et que le meilleur gagne », a déclaré l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo avant de donner le coup d’envoi de la finale des Super Sénior qu’elle a présidée, en présence de François Allah Yao, Directeur de cabinet du ministre des Sports, dans un Palais des Sports en ébullition à son arrivée.

Le meilleur pour cette finale, âprement discutée fut les Éléphants de Côte d’Ivoire qui ont éclaboussé de leur classe la rencontre en surclassant les Éperviers du Togo (4-2).

Dans la catégorie Séniors, les Éperviers du Togo ont longtemps contestée la suprématie des Ivoiriens avant de sombrer sur le fil.

Conduits par leur capitaine, Éric Dagbéi, ex-attaquant de l’Africa Sport, auteur d’un doublé, les Éléphants ont dominé leurs adversaires (3-2).

Avec ces deux victoires en finale, la Côte d’Ivoire se succède à elle-même, après le double sacre à Bamako, au Mali, lors de la précédente édition en attendant de réussir, peut-être, la passe de trois l’an prochain en Guinée, désignée pour abriter la 8è édition de la Can de maracana.

La réaction de Nana-Akufo Addo sur la crise politique, en vedette dans la presse électronique togolaise

La presse électronique togolaise visitée vendredi par APA commente les propos tenus, hier jeudi, par le président ghanéen Nana Akufo-Addo sur la crise politique que traverse le Togo.«Nana Akufo-Addo dévoile la grande difficulté dans la crise politique », titre Togobreakingnews.

En effet, le président ghanéen, l’un des présidents facilitateurs de la crise togolaise s’est prononcé jeudi sur le processus en cours au Togo. Interrogé par France 24, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Nana Akufo-Addo a indiqué que la médiation n’est pas au point mort même si les progrès ne sont pas énormes, rapporte le site d’information.

Le facilitateur note toutefois que le problème sur cette question porte sur la rétroactivité et ce que fera le président togolais, Faure Gnassingbé, en 2020. « C’est ce qui est la difficulté dans la situation mais on verra bien… », a indiqué le chef de l’Etat ghanéen, cité par Togobreakingnews.

« Nana Akufo-Addo entend trouver une solution à la crise togolaise », titre pour sa part, IciLome.

« C’est un homme très détendu qui était face à notre confrère de France24 ce jeudi. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, l’un des Facilitateurs dans la crise politique au Togo, a été interrogé en marge des travaux de la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il a abordé la question togolaise », souligne le site d’informations.

Selon les partisans du régime de Lomé, explique le média, il faut permettre à Faure Gnassingbé de briguer un autre mandat en 2020, après trois mandats successifs. Une demande à laquelle l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis, n’entend pas accéder.

Que fera la Facilitation dans ce cas : laisser Faure Gnassingbé briguer un autre mandat ou accéder à la revendication de l’opposition pour l’écarter de la course en 2020 ?, s’est interrogé le site. « On verra bien », a répondu laconiquement Nana Akufo-Addo selon qui, ce qui est intéressant, c’est que les deux protagonistes soient tout de même d’accord sur la limitation du mandat présidentiel au Togo.

Republicoftogo aussi s’intéresse aux travaux de la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York. En effet, le site informe que le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, est intervenu jeudi en fin de journée à la tribune des Nations Unies.

« Le monde est pluriel et multipolaire. Tenir compte de cette évidence élargira, à coup sûr, la base de légitimité et l’efficacité de notre Organisation », a déclaré M. Dussey qui n’a pas manqué, selon le confrère, de remercier la CEDEAO qui s’est engagé pour une sortie de crise au Togo.

« Le Togo poursuit résolument son processus de réformes constitutionnelles et institutionnelles en vue de consolider les acquis démocratiques et de garantir les droits et libertés à tous », a déclaré M. Dussey, cité par Republicoftogo.

Les pasteurs togolais vent debout contre un «Messie autoproclamé»

Le Syndicat des pasteurs « We are one » (nous sommes un, en anglais) du Togo (Synpawaoto) a fermement condamné l’initiative d’un de leurs compatriotes consistant à s’autoproclamer « le Messie ».« Nous demandons au corps du Christ de ne pas considérer cette folie d’apostasie et les individus mécréants et rebelles qui ne sont autres que des antéchrists qui veulent semer la confusion et la zizanie dans la population pour éteindre la flamme de la foi chrétienne », a déclaré le Révérend Pasteur Dominique Koffi Totcha, Secrétaire général du Synpawaoto lors d’une conférence de presse jeudi à Lomé.

Pour cette association, qui annonce d’ores et déjà une action en justice contre le « soi-disant Messie » et ses « annonciateurs », il s’agit là d’un « phénomène dangereux » basé sur des « interprétations erronées de la Bible », et d’un acte « irresponsable constituant une tentative de déstabilisation et de corruption morale des paisibles citoyens ».

Un groupe d’hommes et de femmes avait, lors d’une rencontre avec presse, lundi dernier, présentait un Togolais répondant au nom de Johanès comme le « nouveau Messie » qui viendrait accomplir la prophétie selon l’Apocalypse.

566 764 touristes accueillis en 2017 au Togo (ministre)

Le Togo a accueilli 566 764 touristes qui ont généré 44,700 milliards de F CFA de recettes hôtelières au titre de l’année 2017, a annoncé jeudi le ministre du Tourisme, David Ihou qui s’exprimait à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme (JMT).Ces touristes, selon le ministre, ont généré 44,700 milliards de F CFA de recettes hôtelières, contre 425 669 touristes avec 37,987 milliards de recettes un an plus tôt.

Axée cette année sur le thème « Le tourisme et la transformation numérique », la JMT est une occasion pour les autorités de faire l’état des lieux du secteur au Togo qui, selon un récent rapport de l’OMT, a réalisé plus de 46% en termes de progression du tourisme d’affaires et de congrès, occupant ainsi le 2ème rang mondial de destination de ce type de tourisme pour l’année 2017.

« Une chose est d’avoir à disposition l’infrastructure numérique pour faciliter la communication et une autre est d’avoir des informations sur un produit touristique de qualité à faire connaître à la clientèle », a indiqué le ministre, annonçant le lancement prochain d’un site web destiné à promouvoir le tourisme togolais.

A cet outil, l’on ajoute également la Commission Nationale d’Agrément et de Classement des Etablissements de Tourisme (CNACET) et la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) qui, selon M. Ihou, « sont à pied d’œuvre pour accompagner les professionnels du secteur dans la mise en application des normes en matière de construction et d’équipement des  établissements de tourisme ».

Exemption de visa diplomatique et de service entre le Togo et le Gabon

Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey a annoncé sur son compte Twitter avoir signé, ce mercredi à New York, un accord d’exemption de visa diplomatique et de service avec les autorités gabonaises, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.Cette initiative, selon les autorités togolaises, vise à favoriser l’integration sur le continent. Par ailleurs, les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques ayant conduit à l’organisation, fin juillet 2018 à Lomé, d’un sommet conjoint entre la CEDEAO que prédisait encore le Togolais  Faure Gnassingbe et la CEEAC présidé par le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Il faut noter que le Togo a signé ce même accord, en avril et mai 2018, respectivement avec le Qatar et le Maroc.

Cinq chancelleries notent des progrès dans le dialogue politique togolais

Cinq chancelleries ont salué, mercredi, « les progrès réalisés, sous l’égide de la CEDEAO et des facilitateurs guinéen et ghanéen, en vue d’une résolution durable de la crise socio-politique ».Il s’agit des ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de la coordination du Système des Nations unies et la Délégation de l’Union Européenne au Togo qui, dans un communiqué conjoint, « constatent une évolution positive dans la tonalité des débats et dans la volonté commune d’organiser et de participer à des consultations électorales crédibles, transparentes et inclusives conformément au chronogramme fixé par la commission de la CEDEAO, et d’aboutir à une réforme constitutionnelle consensuelle ».

Elles encouragent, par ailleurs, les parties à consolider encore cette confiance retrouvée et à saisir les opportunités offertes grâce au travail des facilitateurs, de leurs représentants et de la commission de la CEDEAO.

Pour le groupe des 5, la désignation des représentants de l’opposition à la CENI, sa contribution à la préparation et à l’adoption, par voie parlementaire, d’un projet de loi de révision constitutionnelle respectueux des préconisations de la feuille de route ainsi que la mise en œuvre rapide par le gouvernement des mesures d’apaisement recommandées par la CEDEAO et les facilitateurs, « seront autant de signes de la bonne volonté respective des parties ».

Il faut noter que ce groupe avait appelé, début octobre 2017, les Togolais à « s’inscrire dans un dialogue pacifique » en vue de l’adoption des réformes recommandées par l’Accord Politique Global de 2006.

Il avait également salué, en février dernier, l’ouverture du dialogue politique avant d’encourager « les acteurs politiques Togolais à travailler de foi pour aboutir à un consensus sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, ainsi qu’à se mobiliser ensemble pour les mettre en œuvre ».

L’opposition togolaise appelle au boycott du recensement électoral

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a appelé, mercredi à Lomé, les populations à ne pas se faire recenser comme voulu par le chronogramme établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et validé par le gouvernement.« On ne participera au recensement que si les choses se passent dans les normes », a déclaré Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la coalition, lors d’une conférence de presse.

L’appel au boycott intervient quelques jours après la deuxième réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO, réunion au cours de laquelle le parti présidentiel et la coalition de l’opposition ont convenu d’une répartition équitable des sièges au sein de la CENI.

En rappel, l’organe chargé d’organiser et de superviser les élections au Togo a annoncé, courant septembre, qu’elle débute le 1er octobre 2018 les opérations de recensement électoral sur toute l’étendue du territoire.

« Cette CENI ne comprend rien et nous demandons aux populations de se tenir à l’écart de ce qui va être fait et qui sera une mascarade », a martelé la coordinatrice de la coalition qui devra y envoyer ses représentants avant le 30 septembre.

Politique et diplomatie en exergue sur les sites d’informations togolais

Les derniers développements de l’actualité politique et le déplacement de Faure Gnassingbé à New York sont les principaux sujets abordés ce mardi 25 septembre par la presse électronique au Togo.« Le combat politique se déplace à la Ceni », titre Republicoftogo, citant un tweet de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.

La coalition est satisfaite, estime le site qui ajoute : « Elle a obtenu une recomposition de la Commission électorale (CENI). Elle y enverra des représentants et participera donc aux élections législatives prévues le 20 décembre prochain ».

De fait, poursuit le confrère, plus de manifestations de protestation. « Il faut faire vite. Il reste un peu plus de mois pour faire le recensement et pour organiser les élections », conclut Republicoftogo.

Icilomé évoque la grève de faim qu’observe Nicodème Habia, le président du parti Les Démocrates qu’il cite : « Selon les feedbacks que je reçois, je sais que ça donne ». L’ancien député estime que sa grève (illimitée) de faim devant l’Ambassade du Ghana à Lomé paie, ajoute le portail d’informations.

L’opposant, à travers sa grève de la faim entamée depuis le 17 septembre 2018, demande la libération des détenus dit politiques et ceux de la société civile, notamment Eza Joseph, Messenth Kokodoko, Assiba Johnson et Folly Satchivi et le respect de la feuille de route de la CEDEAO.

Toujours dans le même débat politique, Togobreakingnews informe que « le Nouvel Engagement Togolais (NET) a réagi lundi sur les conclusions de la 2ème réunion du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la feuille de route de la CEDEAO tenue dimanche à Lomé. Le parti de Gerry Taama qui a un représentant à la CENI dit prendre acte des décisions de la CEDEAO, mais déplore une violation flagrante du code électoral. Toutefois, il ne conteste pas le compromis politique trouvé entre les protagonistes, au nom de l’intérêt national ».

Pour sa part, Afreepresse s’intéresse au déplacement effectué par le chef de l’Etat aux Etats-Unis et écrit : « 73ème Assemblée Générale de l’ONU : Le Président Faure Gnassingbé et 130 chefs d’État présents à New York ».

La cérémonie d’ouverture de cette grande messe mondiale sera marquée par le discours très attendu du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, ajoute le site qui précise qu’en marge de cela, Faure Essozimna Gnassingbé est l’invité du président français, Emmanuel Macron à la 2ème édition du « One Planet Summit ».

Faure Gnassingbé à New York pour l’AG de l’ONU et le One Planet Summit

Le président togolais, Faure Gnassingbé est arrivé, lundi soir à New York, où il prendra part à la 73ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui se tient du 25 Septembre au 1er Octobre 2018, et à la 2ème édition du « One Planet Summit ».Selon une note officielle émise par ses services, le chef de l’Etat togolais est l’invité du président français, Emmanuel Macron au « One Planet Summit », précisant qu’il est le « seul président africain invité à ce panel de haut de niveau ».

Les échanges à cette rencontre porteront sur le thème : « Accélérons la mise en œuvre de l’accord de Paris, en mettant la finance au service de l’action climatique ».

« Le chef de l’Etat togolais arrive à ce panel, muni des expériences du Togo sur les questions climatiques, intrinsèquement liées à la protection de la planète », poursuit le document.

Le président Gnassingbé a lancé en 2017 un projet d’électrification solaire répondant aux objectifs de l’Alliance Solaire Internationale. Dénommé CIZO, ce système d’électrification rurale par Kits Solaires vise, à terme, à raccorder 20 000 ménages dès 2019, et 300 000 d’ici à 2022.

Le pays dispose, selon le dernier rapport sur les progrès énergétiques publié le 02 mai 2018, d’un taux d’électrification de 47%.

L’opposant togolais Habia inquiété dans sa grève de la faim par des gendarmes

Le président du Parti des démocrates (opposition), Nicodème Habia a été inquiété, lundi à Lomé, par les forces de l’ordre armées de gaz lacrymogènes et de matraques devant les locaux de l’Ambassade du Ghana au Togo où il observe, depuis le 17 septembre 2018, une grève de la faim illimitée.« Je faisais ma grève de la faim ce matin devant l’ambassade lorsque les gendarmes étaient venus me demander de libérer les lieux. Je leur ai demandé pourquoi ? Ils m’ont demandé si j’avais reçu une autorisation à cet effet », a-t-il déclaré aux médias, indiquant avoir été « violenté », et « agressé ».

A travers sa grève de la faim, l’ancien député de l’Union des forces du changement (UFC) réclame, selon son entourage, la libération des « détenus politiques et ceux de la société civile, notamment Eza Joseph, Messenth Kokodoko, Assiba Johnson et Folly Satchivi et le respect scrupuleux de la feuille de route de la CEDEAO ».

C’est la deuxième fois en moins d’un mois que M. Habia observe grève de la faim pour les mêmes objectifs. La première grève de la faim a été observée pendant 48 heures, devant les locaux de l’Ambassade des Etats unis d’Amérique au Togo.

Le président du Parti des démocrates, membre de la coalition des 14 formations politiques de l’opposition, a reçu la visite, dimanche dernier, d’un médecin qui indique une dégradation de son état de santé.

Togo : le NET se retire de la commission électorale

Le Nouvel engagement togolais (NET, opposition) a annoncé, lundi, le retrait de son représentant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques heures après la réunion de la CEDEAO ayant recommandé une recomposition de la structure.« Au-delà du caractère contestable de cette recomposition, qui viole les articles 12, 14 et 19 du code électoral de notre pays, le NET prend acte de cette décision et ne la contestera pas. Pour l’intérêt supérieur de la nation togolaise, notre parti considère que le peuple togolais attend plus de ses leaders politiques que des querelles sur des sièges à la CENI », a indiqué le parti en conférence de presse.

« Pendant les onze mois que nous avons représenté l’opposition dans cette institution, nous nous sommes attachés à veiller au respect des normes et règles démocratiques, et nous féliciterons le moment venu, tous nos collaborateurs et tous nos militants qui à la CENI, dans les CELI et les CLC (Commission listes cartes), ont abattu un travail remarquable dont vont hériter ceux qui seront désignés par l’opposition parlementaire pour poursuivre le travail », a-t-il ajouté.

Cette décision du parti intervient quelques heures seulement après l’annonce par le comité de suivi d’une répartition équitable des sièges entre le parti présidentiel, Unir, et la coalition des 14 formations politiques de l’opposition.

Présidé par Gerry Taama, meneur du Groupe des centristes, le NET dit féliciter le comité de suivi de la CEDEAO pour les avancées importantes obtenues lors de cette rencontre.

« Une CENI complète et un chronogramme consensuel par les principaux protagonistes ouvrent donc la voix à un processus électoral crédible, transparent et acceptable par tous, auquel le parti prendra part. Il y a deux semaines, le NET dans un communiqué de presse appelait à un sursaut national, et c’est avec un réel plaisir que le parti constate que ce sursaut a été possible », commente le parti arrivé 4e à la dernière élection présidentielle.

Par ailleurs, le NET a appelé les populations à « sortir massivement » à l’occasion du recensement électoral qui sera lancé dès le 1 octobre 2018.

Le Togo compte 2 442 788 élèves (ministre)

Les effectifs des élèves de l’enseignement général du Togo sont passés de 2 353 829 en 2016-2017 à 2 442 788 en 2017-2018, a annoncé, lundi, Komi Tchakpélé, ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle.Dans un message à l’occasion de la rentrée scolaire, le ministre de Tchakpélé a expliqué que cet accroissement de 03,77% induit une augmentation des besoins et une plus grande mobilisation des ressources pour les couvrir. Ainsi, a-t-il indiqué, 1 606 835 manuels scolaires ont été distribués aux élèves de l’école primaire pour l’année scolaire 2017-2018.

« Malgré les efforts soutenus du gouvernement pour assurer le recrutement continu des enseignants et la construction des salles de classes, les besoins de notre secteur demeurent encore importants », a ajouté le ministre.

Il a rappelé les difficultés qu’a connues l’école durant l’année scolaire 2017-2018, avant de saluer « les efforts et les sacrifices » consentis par les syndicats d’enseignants « pour la consolidation et le rayonnement de notre système éducatif, et au plus grand bénéfice des enfants».

En rappel, les syndicats d’enseignants ont multiplié, depuis octobre 2017, les mouvements de grève en revendiquant des négociations sur la fixation des taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet.

A cet effet, un décret a été pris en conseil des ministres le 28 août 2018, relatif au statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement.

La CEDEAO envoie trois experts auprès de la CENI togolaise

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a recruté, pour le compte de l’organisation des prochaines élections au Togo, deux experts électoraux et un expert en droit constitutionnel qui démarrent leur « mission d’accompagnement » ce lundi 24 septembre, a appris APA de source officielle.En effet, selon le relevé de conclusion ayant sanctionné hier dimanche, les travaux du comité de suivi de la feuille de route pour une sortie de crise, les trois experts ont été présentés aux parties prenantes au dialogue de même que les termes de référence de leur mandat.

Selon une source contactée par APA, l’expert constitutionnaliste devra consulter les deux camps, maitriser leurs propositions et faire une synthèse. Cette synthèse sera envoyée à l’Assemblée nationale pour l’adoption des réformes.

Pour leur part, les experts électoraux devront accompagner la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans sa nouvelle composition, dans l’organisation des élections qui se profilent.

Il s’agit des élections législatives qui se tiendront le 20 décembre, selon le chronogramme défini par la CENI, et des élections locales couplées d’un référendum prévus le 16 décembre.

L’opposition togolaise va intégrer la CENI (officiel)

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise va faire son entrée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), rapporte le communiqué publié au terme de la deuxième réunion de comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO tenue dimanche à Lomé.Pouvoir et opposition « se sont félicités des propositions visant à obtenir une CENI plus inclusive et plus équitable par une participation plus importante de l’opposition. Aussi a-t-il été reconnu le droit et la liberté pour chacune des parties, comme le prévoit la loi, de désigner librement ou de maintenir ses représentants, cinq pour la majorité parlementaire et cinq pour l’opposition parlementaire », indique le communiqué dont APA a reçu copie lundi à APA.

Selon toujours le communiqué, il a été retenu qu’au titre des six représentants des partis extra- parlementaires et la société civile, que chacune des parties concernées en copte 3, conformément au code électoral. « Les parties ont été encouragées à nommer leur représentants à la CENI d’ici le 30 septembre 2018 », précise le communiqué.

La commission de la CEDEAO a présenté un chronogramme des actions relatives à la conduite du processus électoral, et à la préparation des réformes constitutionnelles devant conduire aux élections législatives du 20 décembre 2018.

« Les efforts des facilitateurs et de leurs représentants ont permis d’avancer avec les réponses satisfaisantes par rapport aux préoccupations qui avaient été exprimées la dernière fois. La réunion d’aujourd’hui marque une bonne étape dans la décrispation et la détente du climat sociopolitique », s’est réjoui Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique du Togo.

Même si l’on note aussi des avancées dans l’opposition, les dates annoncées par la CENI dans sa configuration actuelle ne sont pas avalisées. « On sera à la CENI, là-dessus il y a une avancée. On participera à la mise en place de la CENI », a déclaré Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition.

Toutefois, relève-t-il, seule la nouvelle équipe est « habilitée à faire ce genres d’exercice », notamment « l’élaboration d’un chronogramme ».

 

Crise togolaise : ouverture à Lomé de la 2è réunion du comité de suivi de la CEDEAO

La 2eme réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO s’ouvre ce dimanche à Lomé avec à son ordre du jour l’examen de quatre principaux sujets dont l’équilibrage de la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a appris APA auprès de Jean-Claude Brou, le président de la commission de l’organisation régionale.A cette réunion où sont attendus les délégués de la coalition des 14 partis de l’opposition, du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), du gouvernement et des facilitateurs, on se penchera également sur les mesures d’apaisement,  l’élaboration d’un chronogramme des activités pour la mise en œuvre de la feuille de route devant conduire à l’application des recommandations de la CEDEAO et la présentation officielle, à la classe politique togolaise, des techniciens en matière électorale, des membres de l’observation électorale envoyés par la CEDEAO et de l’expert en Droit constitutionnel .

La première réunion du genre s’est tenue les 11 et 12 septembre 2018, avec des «avancées», selon le comité, qui reconnaît afficher un bilan mi-figue mi-raisin.

« Des progrès considérables ont été réalisés lors de la première réunion, quand bien même nous n’avons pas pu répondre aux préoccupations de certaines personnes. Il nous fallait consulter les facilitateurs et prendre des directives d’eux », a indiqué Albert Kan Dapaah, ministre Ghanéen de l’Intérieur et représentant du président Nana Akufo Addo.

Annoncés cette semaine, les deux facilitateurs, les présidents du Ghana et de la Guinée, n’ont pas effectué le déplacement sur Lomé à cause, dit-on, de leurs agendas chargés.