Le comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO attendu dimanche à Lomé

Le comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo est attendu ce dimanche à Lomé pour une nouvelle séance, a appris APA d’un courrier adressé par le représentant permanent de l’organisation au Togo, Garba Lompo, aux différents protagonistes.« Nous avons le plaisir de vous convier à cette rencontre qui aura lieu le dimanche 23 septembre 2018 dans l’auditorium présidentiel Evala de l’Hôtel 2 février de Lomé à partir de 10 heures et connaîtra la participation réelle des membres du comité de suivi », lit-on dans le courrier.

Il s’agit de la deuxième rencontre du genre depuis le 31 juillet, date à laquelle la CEDEAO avait formulé ses recommandations de sortie de crise et mis en place le comité pour le suivi. Tenue les 11 et 12 septembre 2018, la première réunion de Comité n’a pas enregistré d’avancées majeures.

Les inquiétudes soulevées par l’opposition sur la composition de la CENI et la suspension de ses activités n’ont toujours pas obtenu de suite favorable. Mais l’institution a annoncé, lundi dernier, que des élections locales couplées de référendum auraient lieu le 16 décembre, même si le gouvernement a fait savoir que les réformes seront réalisées par voie parlementaire.

La politique s’offre la une de la presse électronique togolaise

La nouvelle réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO et le groupe de facilitateurs mis en place par l’organisation font ce samedi la une des sites d’informations.« Dimanche studieux », écrit Republicoftogo en titre. Les émissaires mandatés par la Cedeao pour aider au règlement de la crise politique qui secoue le Togo depuis un an sont attendus demain à Lomé, poursuit le site d’information qui annonce la présence de Jean-Claude Brou, le président de la Commission, et des représentants des deux facilitateurs (les présidents du Ghana et de Guinée).

« Le pouvoir décrète le recensement électoral, la CEDEAO s’annonce à Lomé », titre Togobreakingnews.

Attendus à Lomé cette semaine, les facilitateurs de la CEDEAO n’ont pas finalement effectué le déplacement qui aurait permis de clarifier la question de la Commission électorale et fixer pouvoir et opposition sur l’application des décisions de l’organisation communautaire, rappelle le site qui avait annoncé l’arrivée des présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé cette semaine auprès de leur homologue togolais à Lomé.

Mais en attendant, écrit-il, le Comité de suivi revient à Lomé dimanche pour évoquer l’exécution de la feuille de route. « Un retour qui s’annonce après que le gouvernement ait entériné jeudi en Conseil des ministres, les dates du recensement électoral », rappelle le site.

Selon le communiqué issu du Conseil des ministres, informe Togobreakingnews, le recensement électoral se tient dans la zone 1 du 1er au 8 octobre 2018, et se déroule du 17 au 25 octobre dans la zone 2. « Une confirmation du chronogramme annoncé il y a quelques jours par la CENI », conclut-il.

« La facilitation en difficulté : Condé manœuvre pour sauver Faure », écrit pour sa part, Icilomé. « Depuis le problème de la question de la feuille de route, les deux facilitateurs Nana Akufo-Addo et Alpha Condé n’arrivent pas à accorder leur violon sur les modalités de son application. Alors qu’il a été annoncé à plusieurs reprises que les deux présidents doivent se rendre à Lomé pour clarifier aux acteurs les différents points de la feuille de roule, le Guinéen préfère jouer à la montre », écrit le site.

Selon des sources concordantes dont fait référence le confrère, « il serait de connivence avec le pouvoir de Lomé pour torpiller la médiation de son homologue ghanéen qui ne semble pas être favorable au régime cinquantenaire ».

« Alors que le Ghanéen s’est mis à disposition pour se rendre à Lomé, son homologue de la Guinée avec qui il doit faire le voyage continue de jouer la montre. Histoire de permettre au régime RPT/UNIR de disposer de temps pour avancer dans son forcing électoral. Le comportement de Condé agace sérieusement le président ghanéen qui menace de jeter l’éponge. C’est d’ailleurs le souhait des gouvernants de Lomé qui ne supportent plus la médiation ghanéenne qui ne leur est pas favorable », poursuit-il.

Togo : colère contre la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo de tentative de viol

Une vidéo montrant une scène de tentative de sodomie commise sur une demoiselle circule depuis le week-end dernier sur les réseaux sociaux, et provoque réactions et indignations de la société civile.Dans la vidéo, on y voit un homme, auteur de l’élément, tentant de poser l’acte contre le gré d’une fille qui, pourtant, le supplie. On entend également la voix masculine qui menace, et qui, visiblement, semble agir sur un coup de colère.

Dans un communiqué diffusé ce jeudi, l’Alliance Globale pour la Protection de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo), une organisation de la société civile, a lancé un appel à la mobilisation « contre le viol de Farida » (du nom de la jeune fille), avant de demander « que justice soit faite ».

Pour cette association, il s’agit d’une « vidéo exposant la nudité d’une jeune fille contrainte sur les réseaux sociaux, démontrant à outrance une agressivité et une  violence de l’auteur présumé ». La vulnérabilité de la victime à travers la menace et la peur subies, prouve à suffisance son mécontentement et non consentement, à cet acte répugnant qui a été filmé, poursuit l’AGPPEF.

De son côté, le Flambeau du Peuple, une autre organisation de la société civile, estime que « cet homme a exposé à bon escient la nudité de la jeune fille en se livrant à toutes les pratiques perverses et ignobles sans le consentement de la victime qui se tordait de douleurs. Ceci démontre à suffisance qu’il était en train de violer la dernière ».

« En analysant cette vidéo qui n’expose pas l’homme mais plutôt une partie de son corps et toute son insistance à exposer la partie intime de la jeune fille, l’on peut conclure que ce crime qualifié de viol, d’atteinte grave à l’image, à l’intégrité physique et mentale et à l’honneur de la victime est prémédité », note le Flambeau du Peuple.

Pour sa part, le Mouvement Martin Luther King avait déjà appelé « à une mobilisation populaire pour que justice soit faite et que l’auteur réponde de cet acte crapuleux et criminel ».

Selon les informations, cette vidéo partagée comme du pain petit sur des plateformes WhatsApp aurait été filmée en 2015 par un jeune militant du parti présidentiel (dont le nom et la photo circulent). Il aurait été détenu aux Etats-Unis pour des infractions et libéré sous caution, avant de prendre la poudre d’escampette.

Les dates électorales de la CENI font la une des sites d’informations du Togo

La date du 16 décembre 2018 annoncée hier lundi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait les choux gras de la presse électronique, ce mardi.« Un référendum pour faire évoluer les institutions », écrit le site Republicoftogo qui annonce déjà les questions à poser aux électeurs lors des consultations organisées le 16 décembre prochain.

« Souhaitez-vous la limitation du mandat présidentiel à deux termes de 5 ans ? Souhaitez-vous l’adoption du scrutin uninominal majoritaire à deux tours ? », écrit-il, avant de rappeler que le projet de limitation du mandat présidentiel n’avait pas pu être adopté en septembre 2017, faute d’une majorité parlementaire suffisante.

« Élections locales et législatives : La CENI invite tous les partis politiques à préparer leurs candidatures », titre l’agence Afreepress

Le site informe que la Commission a échangé lundi 17 septembre 2018 avec les représentants des partis politiques siégeant au sein de l’institution. Il s’est agi pour les responsables de la CENI de faire le point des activités qui sont menées depuis quelques mois et d’annoncer le chronogramme des élections en lien avec la feuille de route de la CEDEAO.

« Nous avons été informés du chronogramme des élections à venir et aussi nous avons appris qu’il y a des éléments nouveaux qui concernent les locales et le référendum qui sont projetés sur la date du 16 décembre. Ayant cette information, nous devons nous mettre au travail pour être dans ce chronogramme. Il faut que nous commençons à donner l’information sur le terrain, à la population et que les partis informent leurs militants et surtout commencent par préparer les candidatures pour les locales et les législatives et coopérer avec la CENI pour la réussite de ces élections », a indiqué Kodjona Kadanga, le président de la CENI, cité par l’agence.

Et de rappeler que sur 17 sièges à la CENI, seuls 13 sont occupés. Les 4 sièges étant réservés à l’opposition parlementaire ne sont pas encore pris.

Pour sa part, Togobreakingnews informe qu’un entretien est prévu entre Faure Gnassingbé et les facilitateurs de la CEDEAO.

« Le Comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO n’a pas pu départager les protagonistes togolais à l’issue des deux séances de sa première réunion tenue en début de semaine dernière. Et les regards sont désormais tournés vers les facilitateurs qui devraient proposer des solutions qui permettront de franchir les obstacles qui apparaissent dans l’exécution de la feuille de route de l’organisation communautaire », rappelle le site.

C’est dans ce cadre, poursuit-il, qu’un possible entretien est signalé entre le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé et ses homologues ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé dans les prochains jours.

« Les deux Facilitateurs à Lomé ce mercredi », écrit iciLome. Examiner et analyser le relevé de conclusions dressé mardi dernier lors de la première réunion du Comité de suivi à Lomé et arrêter des propositions devant résoudre la question de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), c’est ce qui constitue l’objectif du déplacement des deux chefs d’Etat dans la capitale togolaise, d’après le confrère.

Les deux présidents devront, poursuit le confère, se prononcer sur la recomposition ou le renforcement de la CENI, et amener pouvoir et opposition, notamment la Coalition des 14 partis, à se mettre d’accord sur les conditions d’organisation des élections.

Togo : les élections locales fixées au 20 décembre (CENI)

Les élections locales couplées avec un référendum auront lieu le 16 décembre, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Togo, lors d’une rencontre avec les représentants de plusieurs partis politiques.Tenue lundi soir au siège de l’institution, la réunion a eu lieu quelques jours après les premiers travaux du comité de suivi mis en place par la CEDEAO pour tenter de mettre fin à la crise politique que le Togo connait depuis aout 2017.

L’organisation régionale, dans une feuille de route publiée le 31 juillet 2018, avait notamment souhaité que les élections législatives se tiennent avant le 20 décembre, sans se prononcer sur des élections locales ou référendaires, avec l’option que les réformes constitutionnelles et institutionnelles, réclamées par l’opposition, se fassent avant.

Pour sa part, l’opposition juge inadéquate la date fixée pour les locales et le référendum. Sur sa lancée, l’opposition a appelé à une cessation des activités de la CENI qui évolue, désormais, à une vitesse de croisière.

En effet, l’institution avait annoncé qu’elle allait organisait, du 1er au 24 octobre, une opération de recensement électoral sur toute l’étendue du territoire.

Le référendum est prévu par les textes, en cas d’échec des tentatives de réformes la constitution au parlement. Ce qui fut le cas depuis septembre 2017, lorsque les députés de la majorité avaient voté, unilatéralement, une proposition de réformes envoyée par le gouvernement.

Le processus électoral togolais occupe la une des quotidiens

Le processus électoral devant conduire aux élections législatives est largement commenté, ce lundi, par les quotidiens togolais.« Processus électoral : le gouvernement fonce, la C14 annonce son retour dans les rues », titre Le Libéral.

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition visiblement ne fait plus confiance à la CEDEAO, estime le confrère. « Elle qui a tant rêvé trouver son compte avec la facilitation de l’organisation sous régionale, a fini par se rendre compte que les chefs d’Etat de la CEDEAO ne se mettront ni en travers des institutions de la république, ni en violation de la loi fondamentale », écrit le journal.

Le séjour du comité de suivi il y a quelques jours à Lomé, semble avoir douché les espoirs d’une C14 qui rechigne à prendre le train du processus électoral que rien ne semble perturber, poursuit le journal qui ajoute que « la roue de l’histoire tourne sans la C14 qui pour se faire remarquer menace de redescendre dans les rues pour faire plier la CENI ».

« Mais, parviendront-ils ? », s’interroge le journal.

« Législatives du 20 décembre : Obuts de Kodjo Agbéyomé ne compte pas jouer au jeu du boycott », écrit Togo Matin.

« Au moment où approche à grand pas la date fatidique du 20 décembre 2018 et que la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) continue de dérouler son chronogramme, une partie de l’opposition regroupée au sein de la Coalition des 14 ne semble pas vouloir prendre le train en marche », écrit le journal.

En adoptant cette posture, poursuit-il, c’est un futur boycott qui se profile à l’horizon. L’ancien Premier ministre Agbéyomé Messan Kodjo et son parti, Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (Obuts) ne comptent pas jouer à la politique de la chaise vide, selon le quotidien.

« Complicité, légèreté t plaisanterie dans la gestion de la crise post-sommet : CENI, une diversion sur fond de calcul des frais de mission des émissaires de la CEDEO », note Le Correcteur en manchette, avec des photos de Jean-Claude Brou, le commissaire de la CEDEAO, d’Albert Kanda-pah, l’émissaire du président du Ghana, de Tibou Kamara de la Guinée et de Francis Béhanzin, le commissaire aux affaires politiques de l’organisation régionale.

« La date du 20 décembre pour la tenue des législatives, un appât pour le pouvoir de Lomé », selon Le Courrier de la République.

Togo : mise en place d’une « Force Sécurité Elections 2018 »

Le Conseil des ministres du Togo a adopté, en perspective des prochaines élections, un décret portant création d’une force spéciale dénommée « Force Sécurité Elections 2018 », a appris PA de source officielle.Selon le communiqué du Conseil des ministres dont APA  reçu copie mercredi, la force spéciale,  placée sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du commandement opérationnel du ministère de la sécurité, comprendra 8 000 agents issus de la gendarmerie et de la police nationales.

Il s’agira d’une force dont les missions sont de maintenir la paix, d’assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections de 2018. Pour ce faire, elle prendra toutes les mesures pour maintenir ou rétablir l’ordre public en relation avec l’organisation des élections durant toutes les phases des processus électoraux.

Par ailleurs, la « Force Sécurité Elections 2018 » devra « assurer la sécurité des lieux de meeting ou de manifestations publiques pendant la campagne électorale, des bureaux de vote, des candidats, des commissions électorales, des chefs de partis politiques, ainsi que du matériel électoral, en observant la plus stricte neutralité à l’égard de tous ».

Sa création et son déploiement ne remet pas en cause les missions traditionnelles dévolues aux forces de défense et de sécurité, précise le gouvernement togolais qui prépare pour décembre prochain des élections législatives et locales.

16,63 milliards de la BAD pour le Togo

La Banque africaine de développement (BAD) a mis à la disposition du Togo une enveloppe de 16,63milliards de FCFA, aux termes d’accords de prêt et d’un protocole d’accord de don relatifs à un projet de transformation agroalimentaire (PTA).Signés lundi à Lomé, par Khadidia Diabi, responsable pays de la BAD, et Sani Yaya, ministre des Finances du Togo en présence de son collègue de l’agriculture, ces accords sont destinés à financer un projet pilote mis en œuvre dans le cadre du Plan stratégique de développement des Agropoles au Togo (2013-2030), et de l’initiative « Nourrir l’Afrique ».

L’accord de prêt de la BAD s’élève à 6,59 milliards de F CFA, et celui du Fonds africain de  développement (FAD) porte sur un montant de 6,37 milliards. Le protocole d’accord de don du FAD porte sur un montant de 3,67 milliards de F CFA.

« Le PTA-Togo est un projet d’investissement public qui vise à créer les conditions requises pour accroitre les investissements privés dans les six filières prioritaires, notamment en matière de transformation des produits agricoles, de fourniture d‘intrants et de prestations de services agricoles, et de mise en marché », a expliqué le ministre Sani Yaya.

Avec un coût total de 35,19 milliards de FCFA, ce projet vise à accroitre la productivité et la production agricole des filières de substitution aux importations, à augmenter la part des produits transformés sur place à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, etc.

La politique s’impose aux sites d’informations du Togo

Le processus d’organisation des élections locales et l’arrestation, hier mercredi, d’un jeune activiste fait la Une des sites d’informations du Togo.« Mieux vaut prendre le train en marche que le rater ! », titre Republicoftogo, citant Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale.

Selon nos confrères, « la coalition de l’opposition refuse toujours d’envoyer ses représentants pour siéger à la Commission électorale chargée de préparer les élections législatives du 20 décembre 2018. Prétexte invoqué, l’institution serait inféodée au pouvoir. Elle exige sa recomposition ».

Pour Payadowa Boukpessi, poursuit le confrère, ce qu’exige l’opposition n’a pas beaucoup de sens.

« La Commission électorale nationale indépendante a bien rempli son quorum pour avancer en toute quiétude dans les travaux. En plus, elle est bien légale et légitime », a expliqué le ministre sur Republicoftogo, rappelant que ladite commission est le fruit de l’Accord politique global (APG) signé il y a 12 ans.

Le même site informe que « pour le CAR, l’UFC n’est pas un parti d’opposition».

« L’Union des forces de changement (UFC) ne peut pas être considéré comme un parti d’opposition dans la mesure où il a des représentants au sein du gouvernement. C’est le point vue exprimé mardi par le CAR qui dénonce le fait que les membres de ce parti soient comptabilisés comme opposants à la Commission électorale », écrit-il.

« Bodjona, discret émissaire dans la crise togolaise », écrit pour sa part, Icilomé.

Très écouté de Nana Akufo-Addo, co-médiateur dans la crise politique qui touche le Togo depuis 2017, Pascal Bodjona a été reçu par le président ghanéen à Accra, début août, selon le site.

« Satchivi arrêté par les forces de l’ordre pour troubles à l’ordre public », informe Togo Breaking News, expliquant que le mis en cause qui est le 1er porte-parole du Mouvement « En aucun Cas » a été arrêté par la gendarmerie nationale mercredi à Lomé et conduit à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).

« Le jeune opposant s’apprêtait à donner une conférence de presse au siège de l’ONG ‘Novation international’ à Lomé. Il a été cueilli par des gendarmes qui ont investi très tôt les lieux », précise Togo Breaking News.

Il rappelle que « l’ancien président de la Ligue Togolaise des Droits des Etudiants (LTDE) a été déjà condamné le 26 juin 2017 à 12 mois de prison avec sursis pour troubles l’ordre public et de rébellion. Il a été également arrêté en février 2018 avec neuf (9) autres étudiants. Il finira par être libéré provisoirement et placé sous contrôle judiciaire ».

Eliminatoires CAN : les 22 joueurs togolais sélectionnés contre le Benin

Claude Leroy, sélectionneur de l’équipe nationale de football du Togo, a publié la liste des 22 Eperviers appelés à affronter le Bénin, le 9 septembre prochain, en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations prévue au Cameroun en 2019.Parmi les sélectionnés, on retrouve notamment des joueurs évoluant à l’étranger comme Emmanuel Adebayor (Turquie), Matthieu Dossevi (France) et Floyd Ayité (Angleterre), mais aussi des joueurs évoluant dans le championnat national tels que Bilari Akoro (AS Togo Port), Fadil Soumanou (Koroki) et le jeune prodige Kouloum Maklibè (Dyto).

Lors de la première journée des éliminatoires, le Togo s’était fait battre sur le score de 1 à 0 par l’Algérie.

Arrivé en avril 2016 à la tête de l’équipe nationale, Claude Leroy s’est vu assigner comme mission de construire une équipe nationale compétitive dans la durée et, surtout, de qualifier le Togo à la CAN 2019.

En attendant d’atteindre pareils objectifs, le technicien français présente ce bilan en 21 matchs joués : 7 victoires, 6 matchs nuls et 8 défaites.

16 milliards f cfa de la BM pour des infrastructures urbaines au Togo

La banque mondiale a signé, mercredi, avec le Togo, un accord de prêt de 30 millions de dollars (environ 16 milliards de F CFA) pour le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU), a constaté APA.« Le PIDU est entièrement dédié au développement urbain. Il va aider à améliorer l’accès des populations à des infrastructures urbaines et aux services de base dans des quartiers mal desservis des villes de Lomé, Kara et Dapaong », a expliqué Hawa Cissé Wagué, représentante-résidente de la Banque mondiale au Togo.

Elle signait l’accord avec Sani Yaya, le ministre togolais de l’Economie et des Finances.

Selon elle, le PIDU contribuera à renforcer les capacités institutionnelles en matière de planification et de gestion urbaines des municipalités d’Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé et Tsévié.

 « Le choix du secteur urbain s’explique par le rôle de plus en plus important que les villes jouent dans le développement du pays, mais aussi par les nombreux défis auxquels elles sont confrontées », a-t-elle poursuivi.

Le Togo connait un accroissement rapide de sa population urbaine, avec un taux de 4 % de croissance annuel. Si 60 % de la population togolaise vivent encore dans des zones rurales, on estime qu’en 2030, plus de la moitié résiderait dans les villes, et Lomé, la capitale, abriterait près de la moitié de cette population urbaine.

Elaboré avec le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU) s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) adopté en juillet 2018 par le gouvernement, en remplacement de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi.

Togo : les membres des 38 Commissions électorales locales connus

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Togo a publié, mardi soir, la liste des membres des 38 Commissions électorales locales indépendantes (CELI) chargées de superviser partout dans le pays l’organisation des élections législatives prévues cette annéePrésidée par un magistrat, chaque CELI comprend deux représentants du parti présidentiel, un représentant de l’Union des forces de changement (UFC, parti allié), un représentant d’un parti extraparlementaire (OBUTS, NET et PDR) et deux personnalités issues de l’opposition parlementaire.

Cette dernière, en dehors de l’UFC, s’abstient toujours d’envoyer ses représentants à la CENI depuis la composition de cette dernière, tout comme elle ne se fait pas encore représenter dans les CELI.

La CENI avait appelé, jeudi dernier, les partis politiques à envoyer leurs représentants au sein des CELI, « conformément à la feuille de route de la CEDEAO notamment l’exhortation à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation des élections législatives le 20 décembre 2018 ».

Pour l’heure, l’opposition n’a pas réagi à la reprise officielle des travaux de la CENI.

La menace de l’opposition fait les choux gras de la presse électronique togolaise

Les sites d’informations togolais suivent de près les tensions entre le pouvoir et l’opposition, commentant largement, ce lundi, la nouvelle menace de cette dernière de descendre dans les rues.« Adjamagbo brandit de nouvelles manifestations et un ouragan intenable », titre Togobreakingnews, qui informe que « la Coalition des 14 partis politiques n’est pas du tout d’accord avec la manière dont le pouvoir de Faure Gnassingbé a décidé de conduire la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO et elle le dit à qui veut l’entendre. »

Après Jean Kissi, le Secrétaire général du CAR (parti membre de la coalition) qui a dénoncé une provocation en milieu de semaine, « c’est au tour de la Coordinatrice de ce regroupement politique de réagir », écrit le portail, indiquant que Brigitte Adjamagbo Johnson a appelé dimanche le régime togolais à se ressaisir au risque de faire face à « un ouragan que personne ne pourra contenir ».

Et le site de prévenir que « les semaines à venir ne seront pas sereines si l’on ne prend pas garde », parce que, souligne-t-il, « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise envisage de reprendre des manifestations massives », avec pour objectif d’ « emmener le pouvoir de Faure Gnassingbé à accéder à une mise en œuvre consensuelle des décisions de la CEDEAO sous l’égide du Comité de suivi institué par l’organisation sous régionale ».

« Adjamagbo met en garde le pouvoir de Faure Gnassingbé », titre sur le même sujet Globalactu qui se demande si « on va encore vers des jours mouvementés politiquement au Togo malgré l’implication de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dans la résolution de la crise».

Le portail souligne que les 14 partis de l’opposition soupçonnent le pouvoir de vouloir ramener le règlement de la crise au niveau du cabinet du ministre en charge de l’administration territoriale, Payadowa  Boukpessi.  « La coalition des 14 dit avoir rejeté cette invitation dudit ministre », rapporte le site.

Citant Brigitte Adjamagbo Johnson, le portail estime que « le pouvoir doit rester à carreau et ne pas jouer avec le destin du peuple togolais ». « Les Togolais veulent un règlement pacifique de la crise, c’est ce qui justifie la soumission de la coalition des 14 au processus de règlement de la CEDEAO. Mais le jour où on va constater que cela nous mène à autre chose que le changement, cela va être un ouragan que personne ne pourra contenir », a-t-elle prévenu, dans des propos rapportés par le portail.

La reprise des activités à la CENI alimente les sites d’informations togolais

L’annonce de la reprise des activités à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suivie de l’injonction faite par cette institution aux partis politiques de l’opposition d’envoyer leurs représentants en vue de l’organisation des élections législatives du 20 décembre 2018, fait, ce vendredi, les choux gras de la presse électronique togolaise.« Togo: la Coalition de l’opposition dénonce une provocation du pouvoir », titre  Togobreakingnews, qui informe que « La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a dénoncé  hier une provocation de la part du pouvoir togolais après l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la reprise de ses activités ».

Le regroupement politique dirigé par Brigitte Adjamagbo-Johnson, poursuit le site, a fustigé l’attitude du gouvernement togolais qui continue de prendre des décisions de façon unilatérale, malgré les concessions faites de part et d’autre pour arriver à la feuille de route définie par la CEDEAO.

« Pour Jean Kissi, secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition), cette attitude risque de mettre le feu aux poudres. Le député affirme que tout ce qui adviendra à la suite de cette provocation doit être mise sous la responsabilité de Kodjona Kadanga, le président de la CENI qui se laisse manipuler», écrit le portail.

Dans un article à la une de son site, où il évoque les « les grands mots » Republicoftogo, écrit « une provocation, une bavure » et ajoute  également que « c’est en ces termes que Jean Kissi a réagi au communiqué publié hier par la Commission électorale (Céni) », estimant que pour ce député, « la CENI n’est pas la solution, mais le problème ».

 En revanche, sous le titre « Elections : La CENI exige la présence des délégués de l’opposition avant le 13 août», Afreepress, qui cite le président de la CENI, Prof Kodjona KADANGA, rapporte, pour sa part, que la démarche de cette institution est prise « conformément » à la feuille de route de la CEDEAO, notamment l’exhortation de procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation des élections législatives le 20 décembre 2018.

Démarche soutenue par Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET, opposition). Sous le titre « Togo: Le NET soutient la CENI dans la relance du processus électoral », Togotopinfos qui souligne qu’ « alors qu’à la coalition on estime que la reprise du processus électoral par la CENI sans les membres de l’opposition parlementaire est une provocation et que ceci réduirait le travail de la CEDEAO à zéro ».

Gerry Taama dit soutenir la CENI et estime que « la CEDEAO n’a jamais demandé une recomposition de la CENI, mais plutôt d’une participation inclusive de tous les acteurs ».

La Ceni togolaise invite les partis politiques à désigner leurs représentants

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a demandé, jeudi à Lomé, aux partis politiques d’envoyer leurs représentants au sein ladite structure en vue de l’organisation des élections législatives du 20 décembre 2018.«Conformément à la feuille de route de la CEDEAO, notamment l’exhortation à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation des élections législatives le 20 décembre 2018, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir transmettre à la CENI, la liste actualisée de vos représentants dans les CENI, en format électronique et sur papier », lit-on dans une circulaire du président de la Ceni, Kodjona Kadanga.

Notre source précise que le délai est fixé au lundi 13 août 2018.

La CENI avait annoncé mercredi dernier qu’elle avait repris ses activités en vue de l’organisation des élections législatives à la date indiquée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Ce faisant, l’institution souligne qu’elle «  va s’atteler à mettre en œuvre toutes les dispositions pour remplir sa mission d’organisation et de supervision des consultations électorales, dans le respect de la constitution et du Code électoral ».

A noter que la CENI, dont les activités ont été suspendues au premier trimestre 2018, reste incomplète, dans l’attente des représentants de l’opposition parlementaire. Toutefois, le quorum défini par la Constitution est atteint pour qu’elle remplisse sa mission.

Togo : liberté provisoire de six détenus des manifs de l’opposition

Six détenus des manifestations de l’opposition ont bénéficié d’une liberté provisoire, a appris APA jeudi auprès de ministère togolais de la Justice.Ces libérations intervenues mercredi entrent dans le cadre des mesures d’apaisement comptant pour le dialogue. Les dernières mesures datent du 16 juillet 2018, lorsque 12 détenus avaient été libérés, et une grâce présidentielle accordée à 7 autres.

Ce geste du régime intervient quelques jours après la tenue du sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ayant « encouragé » le gouvernement à « poursuivre les mesures de confiance et d’apaisement en accélérant les procédures judiciaires relatives aux personnes arrêtées lors des manifestations politiques et d’étudier la possibilité de mesures additionnelles en faveur de ces personnes ».

La presse électronique se focalise sur la reprise du dialogue inter-togolais

Les sites d’informations togolais commentent largement, ce jeudi, la reprise la veille, du dialogue inter-togolais entre les protagonistes de la crise et une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).« Togo : Acte 2 du dialogue/Mission de la CEDEAO : Jean-Claude Kassi BROU clarifie la feuille de route », titre Icilome qui informe qu’ « une mission de la CEDEAO, sous la conduite du Président de la Commission de cette institution, Jean-Claude Kassi BROU, a ouvert à Lomé, l’Acte II des pourparlers entre les acteurs politiques togolais, notamment la mouvance présidentielle et la Coalition des 14 partis de l’opposition démocratique ».

C’est l’occasion, écrit le site, pour les émissaires de la CEDEAO de faire une évaluation avec les protagonistes, une semaine après la publication de la feuille de route de la CEDEAO et de définir, ensemble avec les acteurs, le chronogramme sur le document pour une sortie durable de la crise togolaise.

« Qu’est-ce qui sortira de cette rencontre ? », se demande le portail non sans relever que dans le discours d’ouverture, « il est apparu clairement que le pouvoir de Lomé a fait faux dans le document rendu public au terme du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO le 31 juillet dernier ».

«Rencontre CEDEAO-UNIR-Coalition : la reprise effective du dialogue annoncée pour le 31 août prochain », titre Afreepress qui rappelle, pour sa part, qu’à la suite de cette rencontre un projet sera préparé et soumis aux facilitateurs que sont les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé.

Ce rapport, souligne l’agence, servira de base à la réunion du Comité de suivi qui aura lieu avant la fin du mois d’août. Et de rappeler que « cette rencontre n’a pas été sanctionnée par un communiqué ».

Sous le titre « Togo: la CEDEAO à Lomé pour lancer la mise en œuvre de ses décisions », Togobreakingnews, qui s’intéresse également au sujet, analyse, « que si le régime de Faure Gnassingbé a exprimé sa satisfaction par rapport aux décisions de la CEDEAO et s’est engagé à les mettre en œuvre pour une sortie définitive et durable de la crise, l’opposition, elle, a relevé des points positifs et des insuffisances ».

Une analyse corroborée par Globalactu qui, dans un article à la une de son site, titre : « Adjamagbo estime que la CEDEAO offre un +chèque en blanc+ à Gnassingbé », informant que dans un mémorandum adressé il y a quelques jours à l’organisation communautaire, le Mouvement du peuple pour la liberté (MPL-Ablodeviwo), du Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo, estime que « la feuille de route de la CEDEAO est injuste et dangereuse pour le peuple togolais »

« Le député Djimon Oré n’est décidemment pas le seul acteur politique à croire que la feuille de route proposée par la CEDEAO pour sortir le Togo de la crise, est un leurre », conclut-il.

Reprise du dialogue entre pouvoir et opposition togolais

Le pouvoir et l’opposition togolais ont repris, mercredi en début d’après-midi, le dialogue politique, en présence d’une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).Ouvrant la rencontre, Jean-Claude Brouh, le président de la Commission de la Cedeao a indiqué que l’objectif recherché est « faire de le point de la situation depuis le 31 juillet 2018, date à laquelle la CEDEAO a dévoilé ses recommandations pour une sortie de crise, et leur mise en œuvre ».

M. Brouh a indiqué que le comité de suivi mis en place, composé des représentants des deux facilitateurs, entre autres, tiendra des réunions périodiques avec les acteurs.

La CEDEAO avait appelé le gouvernement togolais à procéder à la « révision intégrale » du fichier électoral, et les acteurs politiques à aller aux élections législatives le 20 décembres 2018.

Elle avait également demandé à tous les parties prenantes au dialogue d’œuvrer à l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, entre autres, le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la cour constitutionnelle et le renforcement du processus électoral.

L’activiste Kemi Seba interdit d’entrée au Togo

L’activiste franco-béninois Kemi Seba, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, annonce avoir été interdit de fouler le sol togolais.« Je viens d’être refoulé à la frontière. J’étais venu avec l’équipe du bureau national d’urgences Panafricaines pour effectuer une mobilisation contre la françafrique», a-t-il écrit dans son message diffusé mardi soir.

S’expliquant dans le détail, il note : «au moment de traverser la frontière, les premiers policiers ne veulent pas me laisser passer, et à un moment, il y a un des douaniers qui m’interpelle. (…) Après échanges, il revient et me dit +vous êtes une personne qui crée des troubles à l’ordre public, vous n’êtes pas autorisé à fouler le territoire Togolais+».

L’activiste devait, dans le cadre d’une tournée Africaine contre la françafrique,  animer une conférence-débat ce mercredi 8 août á la Maison de la santé au Togo.

Kemi Seba s’est illustré l’an dernier en brûlant un billet de 5 000 francs FCFA lors d’une manifestation à Dakar, cet acte lui a valu un procès, puis une expulsion du territoire sénégalais.

La presse togolaise dissèque les recommandations de la CEDEAO pour une sortie de crise

La presse électronique togolaise parcourue mardi par APA revient sur les recommandations de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour une sortie de la crise politique dans le pays.« Recommandations de la CEDEAO : le PNP de Tikpi Atchadam crie victoire », titre Global Actu.

A sa réunion hebdomadaire, écrit le site, le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam a crié victoire par rapport à la feuille de route que la CEDEAO a proposée pour sortir le Togo de la crise politique.

« Pour cette formation politique, grâce à qui, le 19 août 2017 a été possible au Togo, déclenchant dans les rues une contestation contre le régime de Faure Gnassingbé, l’opposition a acquis l’essentiel et ce qu’il reste n’est plus grand, surtout que le dialogue politique va se poursuivre », poursuit le journal en ligne qui cite Tchatikpi Ouro-Djikpa, Conseiller du président du PNP affirmant : « Sur 4, nous avons obtenu 3. Si on était dans une classe d’examen, sur 20, nous avons 15. C’est ce qui explique notre succès par rapport au sommet de la CEDEAO ».

Pour sa part, Republicoftogo note que « le 20 décembre n’est plus une date indicative », citant le Comité d’action pour le renouveau qui « soutient les recommandations de la Cedeao pour une sortie de crise ».

« Nous souhaitons que le nouveau round du dialogue qui s’ouvre soit le plus direct possible », a indiqué Jean Kissi, Secrétaire général de ce parti.

« Mais ce n’est pas l’avis d’UNIR, le parti majoritaire », précise Republicoftogo.

Pour l’ancien ministre Charles Kondi Agba, Délégué national du mouvement des sages du parti présidentiel, la date est tenable : « Si les chefs d’Etat de la Cedeao ont donné cette date, c’est en connaissance de cause. Ils organisent aussi des élections dans leur pays et savent que c’est possible. Donc, si l’opposition pense que c’est irréaliste, cela n’engage qu’elle ».

« Après les décisions de la Cedeao, l’opposition exige un gouvernement de transition », écrit Togobreakingnews, soulignant que la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise n’abandonne pas l’exigence de la mise en place d’un gouvernement de transition, même après les recommandations de la CEDEAO pour une sortie de crise.

« Pour une bonne mise en œuvre de la feuille de route donnée il y a une semaine par les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation communautaire, le regroupement demande au pouvoir de former un gouvernement», poursuit Togobreakingnews.

Le 2 août dernier, rappelle le site d’informations, la coalition a indiqué dans un communiqué prendre acte de la feuille de route de la CEDEAO. Elle a relevé des manquements, dont le silence de l’organisation sur le gouvernement de transition et sur la question de la candidature ou non de Faure Gnassingbé à l’élection présidentielle de 2020.

Les sites d’informations togolais s’épanchent sur la guerre entre le gouvernement et la LTDH

Le conflit qui oppose le gouvernement togolais et la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) alimente, ce vendredi, la presse électronique.« Togo : une guerre de communiqué entre le gouvernement et la LTDH », titre à sa une Globalactu qui informe que « le torchon brûle » entre le pouvoir et la LTDH  « à cause du rapport publié à la veille du sommet de la CEDEAO par cette dernière ».

Dans ce report, écrit le portail, « la LTDH évoque 22 morts, 941 blessés dont 202 par balle, 472 arrestations, 255 personnes libérées  et 53 toujours en détention » à titre de bilan de la  crise qui dure depuis le 19 août 2017.

Mais les sources officielles, souligne le site, « font état de 7 morts par balle et de 7 morts pour diverses causes dont 2 militaires égorgés ».

Le gouvernement, qui juge de « partisan et dénué de tout fondement objectif » le rapport de la LTDH, informe « sur son intention de réserver une suite judiciaire contre ces ‘accusations fallacieuses’ et non-fondées ».

La ligue, pour sa part, poursuit le journal,  persiste et signe qu’il s’agit d’un document élaboré à la suite d’un travail effectué sur le terrain « avec beaucoup de diligences et de professionnalisme et dit être prête à défendre son rapport sur la situation des droits de l’homme au Togo devant n’importe quelle instance »,

Le site ajoute que la ligue, qui dénonce « une tentative d’intimidation, de menace, de pression et de discrédit entreprise à son égard », dit ne pas être surprise de la démarche du gouvernement qu’elle traite de « coutumier de la dénégation systématique des cas de violation des droits humains ».

Sous le titre « Droits de l’homme: Réponse sèche de la LTDH au gouvernement », Togobreakingnews, qui s’intéresse également à ce sujet, souligne que « concernant l’affirmation selon laquelle le but visé par la Ligue serait de faire porter par le gouvernement la responsabilité de violences et des dérapages ayant entrainé des pertes en vies humaines, la LTDH précise que c’est plutôt la réalité des faits qui rendent le gouvernement responsable des graves violations et atteintes aux droits humains. »

Dans un article intitulé « Bilan de la crise sociopolitique au Togo / La LTDH renvoie la balle au gouvernement », le site Togotopinfos, reprend, lui, l’intégralité de la déclaration de la LTDH relative au communique du gouvernement a la suite de la publication du rapport, et se demande « ce que craint le gouvernement ».

CEDEAO : Jean-Claude Kassi Brou à la tête de l’institution

Il a été installé le 31 juillet dernier lors de la session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté qui s’est tenue au Togo.

 

La 53ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), tenue le lundi 31 juillet 2018, à Lomé, au Togo, a servi de cadre à la prestation de serment du président de la Commission de l’organisation régionale, l’ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

C’est devant un parterre de hautes personnalités ouest-africaines, dont 13 des 15 chefs d’Etat de la Cedeao, que M. Brou a officiellement été installé dans ses fonctions du chef de l’organe exécutif de la Cedeao.

Après l’hymne de la Cedeao chanté par une chorale d’enfants, le chef de l’Etat togolais, et président en exercice de la Cedeao, Faure Essozimna Gnassingbé, a invité le président de la Cour de justice de la Communauté, l’honorable Juge Jérôme Traoré, à faire prêter serment au président de la Commission.

Auparavant, il a demandé au président du Conseil des ministres de la Cedeao, le ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Prof. Robert Dussey, de rappeler l’acte juridique nommant le président de la Commission, et de le présenter solennellement à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Après lecture de la décision de nomination et un bref résumé de la biographie de M. Brou, Robert Dussey a invité le président de la Conférence à faire prêter serment à celui-ci par le président de la Cour de justice de la Communauté.

Vêtu d’un costume bleu, d’une chemise blanche et d’une cravate de couleur bleu ciel, le nouveau président de la Commission, debout, faisant face au Juge Jérôme Traoré et aux dirigeants, la main droite levée, a déclaré : «Moi, Jean-Claude Kassi Brou, je jure de servir loyalement et fidèlement la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest en ma qualité de Président de la Commission de la CEDEAO, ……sans solliciter, ni accepter d’instructions d’aucun gouvernement ou autre autorité extérieure à la Communauté dans l’exercice de mes fonctions».

Après cette déclaration, le président de la Cour de justice a redonné la parole à celui de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire constater la prestation de serment de Jean-Claude Kassi Brou.

Et au président Faure Essozimna Gnassingbé de conclure la cérémonie en déclarant : « Monsieur le président de la Commission de la CEDEAO, votre serment est bien reçu et accepté. Nous vous renvoyons à l’exercice de vos fonctions. Il en sera dressé procès-verbal pour y recourir en cas de besoin ».

Législatives togolaises : la CEDEAO préconise la date du 20 décembre 2018

Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) appellent les acteurs politiques togolais à aller aux élections législatives le 20 décembres 2018, selon le communiqué final ayant sanctionné, mardi, le 53e sommet ordinaire de l’organisation régionale tenu à Lomé.« La conférence des Chefs d’Etat exhorte le gouvernement à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation, le 20 décembre 2018, des élections législatives », a déclaré Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères du Togo, lisant le communiqué.

Le mandat de l’actuelle mandature prend fin le 19 aout prochain, mais le processus électoral a été retardé par les manifestations politiques dans le pays, amenant la cour constitutionnelle à demander, en juin dernier, au gouvernement « de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant fin 2018 ».

Lors du dernier dialogue politique, les facilitateurs avaient annoncé, pour leur part, qu’il était souhaitable que les législatives se tiennent avant fin novembre 2018, une échéance qui n’a pas convenu à l’opposition. Absente à la Commission électorale nationale indépendante, l’opposition avait demandé et obtenu la suspension du processus.

Sur la question des revendications traditionnelles de l’opposition, la CEDEAO a invité le gouvernement et les acteurs politiques « à œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, entre autres, le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la limitation à deux du nombre de mandat présidentiel, la recomposition de la Cour constitutionnelle et le renforcement du processus électoral ». Elle ne s’est toutefois pas prononcé sur la candidature de Faure Gnassingbé en 2020.

Un comité de suivi composé des représentants des facilitateurs, de la majorité au pouvoir et de la coalition des 14 partis de l’opposition et de la commission de la CEDEAO est annoncé pour, dit-on, « assurer le suivi de la mise en œuvre » des décisions.

Ouverture à Lomé du 53e sommet ordinaire de la CEDEAO

Le 53e sommet ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouvert mardi à Lomé, avec au programme l’examen de plusieurs rapports axés notamment sur la monnaie unique, la situation politique en Guinée-Bissau et la crise politique au Togo.L’élection présidentielle malienne tenue dimanche figure également à l’ordre du jour des travaux qui ont été ouverts par le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, en sa qualité de présidence en exercice de la CEDEAO.     

En s’adressant à ses pairs, le chef de l’État togolais s’est réjoui des progrès accomplis par l’organisation régionale avant de souhaiter la bienvenue au nouveau président sierra léonais, Julius Maada Bio.

Lors de cette cérémonie, le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, a prêté serment, ainsi que 5 nouveaux membres de la cour de justice de l’institution.

Uemoa : un taux de croissance de 6,7% en 2017 (conseil des ministres)

Envoyé spécial, Edouard Touré : Le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a fait état, lundi soir à Lomé, d’un taux de croissance de 6,7% de l’union en 2017.« Avec un taux de croissance de 6,7% en 2017, la performance de notre économie s’est consolidée », a dit M. Wadagni à l’ouverture de 20ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Poursuivant, il a rappelé qu’en 2016, la croissance de l’économie dans l’espace Uemoa était de 6,5%, mais qu’en 2017, la croissance était portée par l’agriculture et les Btp.

« L’année 2017 a connu aussi la mise en œuvre de grands chantiers en matière d’intégration économique, d’intégration financière et de développement économique », a indiqué Romuald Wadagni, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

A Lomé, les chefs d’Etat examinent, entre autres, le Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) ; paix et sécurité ; sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe suprême qui ‘’définit les grandes orientations de la politique de l’Union ».

La Conférence qui nomme les présidents et les membres des organes et institutions de l’Union, se réunit au moins une fois l’an, en session ordinaire.

Cedeao-Ceeac : adoption de la Déclaration de Lomé sur paix et la sécurité

Envoyé spécial, Edouard Touré : Le Sommet conjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) tenu, lundi dans la capitale togolaise, a adopté la Déclaration de Lomé sur la paix et la sécurité dans les deux régions.« Les chefs d’Etat ont souligné la nécessité d’une coopération renforcée et effective entre les deux communautés. Ainsi, ont-ils ont adopté la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans les espaces Cedeao-Ceeac », indique le communiqué final lu au terme du sommet conjoint Cedeao-Ceeac.

D’une durée d’une seule journée, cette rencontre qui fait suite à celle tenue en juin 2013 à Yaoundé (Cameroun) était principal axée sur la paix, la sécurité, le terrorisme, entre autres.

« Les chefs d’Etat s’engagent aussi à coopérer pour la paix et la stabilité dans les deux régions. Ils vont mettre en place un mécanisme d’alerte précoce des menaces», poursuit le communiqué final.

Il informe que les chefs d’Etats ont décidé de se rencontrer annuellement en marge du Sommet de l’UA et d’organiser désormais tous les deux ans le Sommet conjoint Cedeao-Ceeac. Le prochain est donc prévu en 2020 à N’Ndjaména (Tchad).

Ouverture à Lomé de la 20ème conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa

Envoyé spécial, Edouard Touré : La 20ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a été ouverte, lundi soir à Lomé, par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de l’union.« La présente session se tient dans un contexte où, malgré les efforts multiformes, la situation sécuritaire est préoccupante dans les pays de notre union. D’om l’importance de la solidarité entre pays membres et la nécessité de mettre en œuvre le cadre d’action sécuritaire signé en 2016 au Sénégal », a dit le président Ouattara à l’ouverture de la rencontre à laquelle sont absents le Malien, Ibrahima Boubacar Keita et le Béninois Patrice Talon.

A propos des tensions socio-politiques notées « ça et là » dans l’Uemoa, le président ivoirien a appelé les acteurs politiques au dialogue et préconisé des orientations pour consolider l’économie des pays membres de l’union.

A Lomé, les chefs d’Etat examinent, entre autres, le Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) ; paix et sécurité ; sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe suprême qui ‘’définit les grandes orientations de la politique de l’Union ».

La mal gouvernance, une des origines des défis sécuritaires de l’Afrique (UA)

L’Afrique a de multiples défis sécuritaires dont le terrorisme, les rébellions armées et la piraterie maritime, a affirmé lundi à Lomé, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), soulignant que ces maux ont notamment pour origine la mal gouvernance et le manque d’opportunités pour les jeunes.« Nos défis sécuritaires sont le terrorisme, les rébellions armées, la piraterie maritime, la persistance du trafic tous genres, et la transhumance », a dit M. Mahamat à l’ouverture d’un Sommet conjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), axé principalement sur la paix et la situation sécuritaire dans les deux sous-régions.

Parmi les facteurs engendrant les sécuritaires pour le continent, le président de la Commission de l’UA a indexé le changement climatique dont rétrécissement du lac Tchad et ensablement du Fleuve Niger, l’absence d’opportunités pour la jeunesse, le sentiment de marginalisation et la mal gouvernance.

« C’est pourquoi, il faut saluer la force multinationale mixte, le G5-Sahel, l’action contre la piraterie maritime qui sont l’expression d’une forte volonté politique », a dit Moussa Faki Mahamat, soulignant la nécessité de procéder à  une approche holistique qui prend non seulement en compte l’aspect sécuritaire, mais aussi et surtout les causes sous-jacentes du terrorisme et des conflits.

Réunis une journée durant, les dirigeants des deux organisations sous-régionales se pencheront sur la situation sécuritaire de leurs espaces avant d’adopter une déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Lors d’une session à huis clos, ils examineront également le rapport de la réunion des ministres des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et le lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Ouverture à Lomé du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC

Le sommet conjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est ouvert, lundi peu après 11 heures à Lomé, avec principalement au menu la paix et la situation sécuritaire dans les deux sous-régions, a constaté l’envoyé spécial de APA.L’ouverture du sommet a été marquée par les discours du président togolais, Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, de Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Sg de l’ONU et chef du bureau pour l’Afrique de l’Ouest, de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), et du président gabonais, Ali Bongo, président en exercice de la CEEAC.

Le président togolais, Faure Gnassingbé a dressé un bilan sécuritaire dans l’espace CEDEAO, soulignant que la proximité géographique et socio-économique entre celle-ci et la CEEAC a fait qu’elles partagent les mêmes défis sécuritaires et subissent d’autres activités illicites transfrontalières dont le trafic des armes, d’êtres humains et le blanchissement d’argent.

« C’est donc important de lutter ensemble pour avoir un environnement sécurisé à travers une approche commune et à une vision partagée », a-t-il dit, soulignant que c’est dans cette dynamique que les deux organisations ont tenu leur premier sommet conjoint le 25 juin 2013 à Yaoundé (Cameroun) et qui avait adopté la Déclaration sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée.

Cette Déclaration a permis, selon ses initiateurs, de lancer le « Processus de Yaoundé » destiné à doter l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest de cadres juridiques et opérationnels, et d’une architecture effective de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le Centre régional de coordination basé à Yaoundé.

De l’avis du chef de l’Etat togolais, les frontières ne doivent pas constituer un obstacle à la coopération sécuritaire.

Pour Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Sg de l’ONU, les deux organisations sous-régionales ont trouvé en 2013 au Cameroun, une solution à la piraterie maritime et que le présent sommet est tant attendu car, réunissant 26 Etats, soit la moitié de l’Afrique sur la paix et la sécurité.

« L’ONU se tient disposée à appuyer la stratégie régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad. J’insiste alors sur la nécessité de lutter ensemble pour vaincre le fléau du terrorisme », a dit M. Chambas.

Durant les travaux, les pays de la CEEAC-CEDEAO vont axer essentiellement la réflexion sur l’examen de la situation sécuritaire et l’adoption d’une déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans ces deux espaces sous-régionaux.

Lors d’une session à huis clos, les dirigeants de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest devront examiner le rapport de la réunion des ministres des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et le lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Ils auront également à adapter une Déclaration, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest.

La 20ème Conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa s’ouvre lundi à Lomé

Envoyé spécial, Edouard Touré-Les Chefs d’Etat et de de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) tiennent, lundi après-midi à Lomé, leur 20ème Session ordinaire.Le président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, va présider cette rencontre qui va réunir les chefs d’Etat des pays membres et des chefs des institutions de l’Union.

Dans la capitale togolaise qui abrite également lundi matin un sommet conjoint Cedeao-Ceeac, les chefs d’Etat examineront, entre autres, le Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) ; paix et sécurité ; sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe suprême qui 3définit les grandes orientations de la politique de l’Union ».

La Conférence qui nomme les présidents et les membres des organes et institutions de l’Union, se réunit au moins une fois l’an, en session ordinaire.