Plus de 4 millions de Zimbabwéens menacés par la faim

Le Programme alimentaire mondial (Pam) a lancé un appel de fonds de 204 millions de dollars supplémentaires pour aider le Zimbabwe à lutter contre la faim.« Les fonds destinés à l’aide alimentaire d’urgence s’épuisent alors que des millions de personnes sont menacées par la faim lors de la période de soudure au Zimbabwe », explique le Pam.

Il souligne, dans un communiqué de presse, que ce financement lui permettra de fournir le minimum d’aide alimentaire d’urgence aux 3,5 millions de ruraux et 550.000 citadins les plus vulnérables, complétant ainsi la réponse du gouvernement zimbabwéen et d’autres partenaires. 

« Plus de la moitié des Zimbabwéens des zones rurales n’ont pas d’autre choix que de sauter des repas, de réduire leurs portions ou de vendre leurs biens précieux pour faire face à la situation », affirme Francesca Erdelmann, Représentante du Pam au Zimbabwe, citée par le communiqué.

Elle a ajouté : « Nous sommes très préoccupés par le fait que si le Pam ne reçoit pas suffisamment de fonds pour atteindre quatre millions de personnes, les familles seront poussées encore plus loin dans leurs limites ».

Francesca Erdelmann souligne que « des millions de Zimbabwéens sont dévastés par une année de sécheresse, d’hyperinflation croissante et de Covid-19 ».

Cet appel intervient avant la période de soudure, qui risque de pousser 6,9 millions de personnes (près de la moitié de la population du Zimbabwe) à se retrouver affamées dès le mois de mars, selon les données nationales.

Zimbabwe: le magnat des télécoms rejoint le Conseil d’administration de Netflix

La société de production Netflix a nommé le milliardaire zimbabwéen des télécommunications, Strive Masiyiwa, à son Conseil d’administration, a annoncé jeudi la société.Le co-fondateur et co-directeur général de Netflix, Reed Hastings, a déclaré que l’esprit d’entreprise de Masiyiwa et sa « vision dans la création d’entreprises à travers l’Afrique et au-delà apporteront des informations et une expérience précieuses » au Conseil, alors que la société s’efforce « d’améliorer et de servir plus de membres dans le monde entier ».

« Nous sommes ravis d’accueillir Strive au sein du Conseil d’administration de Netflix », a indiqué Hastings dans un communiqué.

Masiyiwa est le fondateur du groupe Econet qui a des opérations et des investissements dans 29 pays en Afrique et au-delà. Celles-ci comprennent le principal opérateur de téléphonie mobile du Zimbabwe, Econet Wireless, la société panafricaine de large bande Liquid Telecom et Africa Data Centers.

Masiyiwa remplace l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations Unies, Susan Rice, qui a démissionné la semaine dernière pour rejoindre la nouvelle administration du président élu Joe Biden.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Zimbabwe : pour l’intervention de l’ONU dans la crise politique

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d’opposition au Zimbabwe, a demandé l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à la crise politique et économique qui s’aggrave dans ce pays d’Afrique australe.S’adressant aux journalistes, ce jeudi à Harare, le vice-président du MDC, Job Sikhala, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU doit intervenir et prévenir ce qu’il a appelé une crise politique et humanitaire imminente au Zimbabwe.

« Nous faisons appel aux Nations unies en vertu du chapitre VII de sa Charte, notamment l’article 43, qui permet au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution concernant les États qui traversent une crise humanitaire », a déclaré M. Sikhala.

L’article 43 de la Charte des Nations unies engage les États membres de l’organisme mondial à mettre à disposition des ressources militaires et autres en cas de menace potentielle à la paix et à la sécurité internationales.

Il a déclaré qu’une crise humanitaire majeure se déroule au Zimbabwe et que la situation exige une intervention internationale urgente.

« Il s’agit d’une violation des crimes internationaux tels que les enlèvements, la torture, les crimes contre l’humanité », a déclaré le politicien.

Il a lancé cet appel quelques jours après l’arrestation de l’éminente journaliste Hopewell Chin’ono, accusée d’avoir tenté de faire obstruction à la justice.

La journaliste, qui est en liberté sous caution pour une affaire dans laquelle elle est accusée d’avoir tenté de renverser le président Emmerson Mnangagwa, a été de nouveau arrêtée mardi dernier.

Selon la police, les allégations contre Chin’ono proviennent d’un tweet dans lequel elle aurait confirmé être en « communication secrète et illégale avec des membres de l’Autorité chargée des poursuites ».

Ce qui, selon la police, porte atteinte à l’intégrité de la procédure pénale engagée contre la journaliste dans l’affaire précédente.

Zimbabwe : une loi criminalise les appels aux sanctions contre le pays par des nationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé un projet de loi criminalisant les actes dans lesquels les habitants font campagne ou appellent à l’imposition de sanctions contre le pays.S’adressant aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet, la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le projet de loi visait à rendre illégale pour les citoyens, toute coopération avec un gouvernement hostile dans un but lucratif ou pour nuire aux intérêts nationaux du pays.

Le projet de loi vise à interdire aux Zimbabwéens, que ce soit individuellement ou en groupe, de tenir des communications et des négociations « non autorisées » avec des gouvernements considérés comme hostiles au pays.

« Les individus ou les groupes s’impliquent dans les questions de relations extérieures sans vérifier les faits ni engager les autorités nationales. Une telle désinformation délibérée des gouvernements étrangers rendra donc les individus ou les groupes passibles de poursuites », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a expliqué que le projet de loi est fondé sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui « reconnaît les Etats comme des acteurs légitimes dans les relations et les négociations étrangères ».

« Les acteurs privés n’ont donc rien à faire dans les relations extérieures et les négociations entre pays », a-t-elle indiqué ; ajoutant que le projet de loi sera soumis au parlement pour approbation.

L’approbation par le Cabinet du projet de loi intervient quelques jours après que des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont ralliés à l’appel du Zimbabwe pour la levée des sanctions économiques occidentales contre Harare.

    

Le Zimbabwe rouvre ses frontières terrestres à partir du 1er décembre

Le Zimbabwe a décidé de la réouverture de ses frontières aux véhicules de tourisme et aux piétons, à partir de début décembre, à un moment où le pays assouplit lentement les restrictions imposées il y a sept mois pour contenir la propagation de la Covid-19.La ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que six des dix postes frontaliers du pays seraient rouverts dès le 1er décembre tandis que les quatre autres resteraient fermés jusqu’en début 2021.

Les six à rouvrir en premier sont le poste frontière de Beitbridge qui est partagé avec l’Afrique du Sud, Plumtree (partagé avec le Botswana), Victoria Falls (Zambie), Chirundu (Zambie), Nyamapanda (Mozambique) et Forbes (Mozambique).

« Les frontières s’ouvriront d’abord aux véhicules particuliers et à la circulation des piétons à partir du 1er décembre 2020, tandis qu’une évaluation plus approfondie est en cours en ce qui concerne les préparatifs pour la gestion du transport public de passagers », a confié Mme Mutsvangwa aux journalistes après la réunion du Cabinet Harare.

Elle a annoncé que tous les postes frontaliers seraient fonctionnels de 6 heures (04h00 GMT) à 18h00 (16h00 GMT) « jusqu’à une évaluation plus approfondie de la situation ».

Les frontières ont été fermées le 30 mars lorsque le président Emmerson Mnangagwa a imposé un confinement national du fait de la Covid-19.

Le Zimbabwe ratifie les APE avec le Royaume-Uni

Le Zimbabwe a ratifié les accords de partenariat économique (APE) avec le Royaume-Uni dans le cadre d’une convention censée promouvoir des concessions commerciales réciproques entre Harare et Londres.Le quotidien officiel The Herald qui cite le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international Sibusiso Moyo, a indiqué mercredi que les APE devraient fournir aux exportateurs zimbabwéens un accès sans droits de douane ni contingentement au marché britannique.

« C’est une étape considérable dans les efforts de réengagement du Zimbabwe. La signature de ce partenariat entraînera sans aucun doute une augmentation du volume des échanges commerciaux et des investissements au Zimbabwe », a déclaré Moyo.

L’ambassadrice britannique au Zimbabwe, Mélanie Robinson, a salué la décision du Zimbabwe de ratifier les APE.

« Je suis bien contente que le Zimbabwe ait ratifié les Accords de partenariat économique avec le Royaume-Uni. Cela garantit que les exportateurs continuent de bénéficier d’un accès sans droits de douane et sans contingent au marché britannique », a-t-elle déclaré.

La signature de ces accords intervient à un moment où le gouvernement zimbabwéen tente de réengager les pays occidentaux après plus de deux décennies de rancœur, à la suite du programme controversé de réforme agraire de Harare qui a vu des milliers de fermiers commerciaux blancs expulsés de leurs fermes depuis 2000.

La signature intervient également à un moment où le Royaume-Uni tente d’établir de nouveaux partenariats économiques après son retrait de l’Union européenne (Brexit).

Le Zimbabwe devient le dernier pays d’Afrique australe à signer les APE avec le Royaume-Uni après l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, l’Eswatini, le Lesotho et le Mozambique l’année dernière.

Le Zimbabwe demande l’extradition de trois anciens ministres

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l’Afrique du Sud d’aider à l’extradition de trois anciens ministres en exil dans les deux pays pour leur permettre de faire face à des accusations d’abus criminels présumés pendant qu’ils étaient en fonction.Le quotidien gouvernemental The Herald a rapporté que le Zimbabwe avait officiellement demandé à l’Afrique du Sud d’extrader les anciens ministres Saviour Kasukuwere et Walter Mzembi pour répondre à plusieurs chefs d’accusation d’abus d’autorité.

Entre autres chefs d’accusation, Kasukuwere est accusé d’abuser de son ancien poste de gouvernement local et de ministre du Logement en donnant prétendument plus de 220 hectares de terres à Harare et dans d’autres villes à une sœur de l’ex-première dame Grace Mugabe.

Selon The Herald, l’Autorité nationale des poursuites a récemment écrit aux autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide pour traduire Kasukuwere devant un tribunal zimbabwéen.

« Des actes d’accusation ont été préparés depuis et Kasukuwere sera jugé dès son retour à la maison », indique le journal.

Les autorités de Harare attendent également une réponse de Pretoria à une demande antérieure d’extradition de Mzembi, accusé de vol et fraude. Mzembi n’avait pas payé la caution pendant sa détention provisoire pour abus de droit criminel et vol de fonds d’affectation spéciale pour une valeur de 847.000 USD.

Le crime présumé a été commis alors que Mzembi était ministre du Tourisme et fer de lance de la co-organisation par le Zimbabwe de la Conférence de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies en août 2013.

Les autorités zimbabwéennes ont également demandé au Kenya d’extrader l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jonathan Moyo, accusé d’avoir détourné plus de 240.000 dollars du Zimbabwe Manpower Development Fund.

Les trois anciens ministres nient tout acte répréhensible et accusent le gouvernement de victimisation politique.

Une zimbabwéenne nommée ambassadrice de l’UA à Washington

La diplomate zimbabwéenne Hilda Suka-Mafudze a été nommée nouvelle ambassadrice de l’Union africaine aux États-Unis, rapporte la presse locale parcourue pas APA mercredi, Selon l’agence privée NewsDay, Mme Suka-Mafudze, qui est actuellement ambassadrice du Zimbabwe au Malawi, remplace une autre diplomate zimbabwéenne, Arikana Chihombori-Quao, en tant qu’envoyée principale de l’Afrique à Washington.

 Selon le journal, l’ambassadrice désignée de l’UA reçoit actuellement des informations au siège du bloc africain à Addis-Abeba, en Ethiopie, et devrait prendre ses fonctions à Washington la semaine prochaine.

 « Je suis très honorée et reconnaissante de pouvoir représenter mon continent aux États-Unis », a déclaré Suka-Mafudze.

 Elle s’est engagée à utiliser son poste pour « mieux contribuer à l’Afrique que nous voulons ».

 L’envoyée a déclaré qu’elle ferait pression pour soutenir l’Accord de libre-échange continental africain, l’un des projets phares de l’Agenda 2063 qui « représente une étape cruciale pour l’avenir de l’Afrique ».

Zimbabwe : la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermée – (Officiel)

Le Zimbabwe a annoncé lundi que son côté de la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermé aux voyageurs malgré la réouverture du point d’entrée du côté opposé.Le responsable régional adjoint de l’immigration en charge du poste frontalier de Beitbridge, Nqobile Ncube a déclaré au quotidien public The Herald que la frontière est « toujours fermée aux voyageurs en général, conformément aux protocoles sanitaires au Zimbabwe ».

 Bien que l’Afrique du Sud ait rouvert 18 frontières – dont celle de Beitbridge – aux voyages internationaux le 1er octobre, celles du Zimbabwe restent toujours fermées.

Seuls les Zimbabwéens et les Sud-Africains qui n’avaient pas quitté l’un ou l’autre pays au début du confinement seront autorisés à traverser la frontière sans avoir à se soumettre aux mesures précédentes qui les obligeaient à demander d’abord une autorisation auprès des ambassades des deux pays.

 « L’Afrique du Sud n’étant plus sous confinement, les ressortissants sud-africains au Zimbabwe n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès de l’ambassade sud-africaine à Harare », a déclaré M. Ncube.

 Et d’ajouter : « Avec effet immédiat, tous les ressortissants sud-africains cherchant à sortir devraient être autorisés à le faire sans entraves. Il en va de même pour les titulaires de titre de séjour ».

 Les Zimbabwéens en Afrique du Sud n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès du ministère des Relations internationales et de la coopération du pays voisin, et devraient être autorisés à entrer dans le pays sous réserve de se conformer aux recommendations sanitaires.

 En ce qui concerne les voyageurs en provenance d’autres pays, seuls les cargaisons commerciales, les diplomates en mission gouvernementale seraient autorisés à passer les frontières.

Covid-19: Le président zimbabwéen souhaite bon rétablissement à Trump

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a souhaité vendredi, bonne chance au président américain Donald Trump qui a été testé positif au coronavirus.Dans un message Twitter, Mnangagwa s’est dit confiant que Trump et son épouse Melania vont vaincre la maladie qui a infecté à ce jour plus de 34,5 millions de personnes dans le monde depuis le début de l’année, dont 7,5 millions pour les Etats-Unis.

« Mes meilleurs vœux au président Trump @realdonaldtrump et à la Première Dame @FLOTUS pour qu’ils se remettent complètement de la Covid-19 », a déclaré Mnangagwa.

Les Trump ont annoncé vendredi qu’ils avaient été testés positifs au virus et qu’ils étaient en train de récupérer en quarantaine.

Chakwera appelle à l’approfondissement des liens Zimbabwe-Malawi

Le président Lazarus Chakwera s’est engagé jeudi à œuvrer pour des liens économiques et culturels plus profonds entre le Malawi et le Zimbabwe.S’exprimant lors d’une réunion avec ses compatriotes résidant au Zimbabwe, Chakwera a déclaré qu’il était nécessaire de renforcer la coopération économique et d’améliorer le bien-être des peuples des deux pays d’Afrique australe.

Il a ajouté que les citoyens malawites pouvaient désormais adopter la double nationalité, suite à une modification de la législation du pays.

« Le Malawi a depuis adopté une législation permettant à ceux qui vivent à l’étranger de choisir d’avoir la double nationalité s’ils le souhaitent.

« Ainsi, alors que ce pays vous souhaite la bienvenue en tant que Zimbabwéens, vous pouvez également continuer à être Malawites parce que nous avons une législation vous permettant de le faire », a-t-il déclaré aux à ses concitoyens qui s’étaient rassemblés à l’ambassade du pays à Harare.

Chakwera effectue depuis samedi soir, une visite officielle de deux jours au Zimbabwe.

Londres souhaite relancer ses liens commerciaux avec Harare

Le Royaume-Uni a exprimé son intérêt de réactiver ses relations commerciales avec le Zimbabwe, mais se dit préoccupé par l’absence de réformes politiques et économiques globales dans ce pays d’Afrique australe suite à la chute de l’ancien président, Robert Mugabe.L’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies à Genève, Julian Braithwaitte, a déclaré que son gouvernement espère « à l’avenir avoir davantage de commerce et d’investissements avec le Zimbabwe ».

« Nous pensons qu’il existe un potentiel notable dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’agriculture et des services financiers, des secteurs susceptibles d’améliorer les moyens de subsistance et l’inclusion financière », a déclaré M. Braithwaitte lors d’une révision de la politique commerciale de l’OMC sur le Zimbabwe, ce mercredi à Genève (Suisse).

Le diplomate a déclaré que le Royaume-Uni tient particulièrement à soutenir les efforts du Zimbabwe pour remédier à un déficit d’électricité qui a entraîné des coupures d’électricité persistantes depuis le début des années 2000.

Il a toutefois déploré le fléau de la corruption qui entrave « le développement du Zimbabwe en accaparant les ressources publiques et privées, en faussant la prise de décision économique et en sapant la gouvernance et la responsabilité ».

« Nous continuons d’exhorter le Zimbabwe à garantir l’indépendance de la Commission anti-corruption et des tribunaux et à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la corruption, et s’attaquer aux intérêts particuliers bien établis et aux flux financiers illicites », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Des progrès significatifs en matière de réformes, ainsi que le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, sont la seule façon de traiter durablement les défis sous-jacents du Zimbabwe, de débloquer des investissements importants et d’assurer un meilleur avenir au Zimbabwe et à son peuple ».

Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 285 millions de livres sterling en fin mars 2020.

Londres est également le deuxième plus grand partenaire bilatéral du Zimbabwe en matière de développement, fournissant rien que cette année 74 millions de livres sterling d’aide bilatérale au développement pour le soutenir.

Zimbabwe : 25 députés testés positifs à la Covid-19

Vingt-cinq députés zimbabwéens ont été testés positifs au nouveau coronavirus (Covid-19) la semaine dernière, a déclaré un haut fonctionnaire mercredi.Le greffier du Parlement, Kennedy Chokuda, a déclaré que parmi les 25, neuf avaient été testés positifs le mois dernier mais s’étaient rétablis.

 « Nous avons décidé que tous ceux qui ont été testés positifs soient isolés par prudence et nous continuerons à les suivre et à les aider », a déclaré Chokuda au quotidien publique, The Herald.

 Ruth Labode, responsable de la commission parlementaire de la santé, a déclaré qu’il était probable que les neuf personnes testées positives pour la deuxième fois soient des « faux positifs ».

 Elle a expliqué que certaines personnes qui auraient été testées positives plus tôt conserveraient probablement un résultat positif en raison de la présence d’anticorps dans leur système bien qu’elles ne soient plus infectées ou contagieux.

Covid-19: Harare va reprendre les vols domestiques et internationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé la reprise des vols intérieurs à partir de jeudi, les vols internationaux sont programmés en octobre.Lors d’un briefing à la presse mardi soir après le conseil des ministres hebdomadaire, la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa a déclaré que le gouvernement avait « approuvé l’ouverture de l’espace aérien du pays aux vols intérieurs et internationaux à partir du 10 septembre et du 1er octobre 2020, respectivement ».

 « Des procédures d’exploitation standard (SOP) ont été mises en place pour la réouverture des aéroports internationaux et de certains aéroports nationaux », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 Elle a annoncé que l’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe (CAAZ) a élaboré des lignes directrices nationales pour la sécurité et la sûreté de l’aviation afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel des aéroports.

 Tous les voyageurs devraient être munis d’un test négatif à la Covid-19 délivré par des installations reconnues au plus tard 48 heures avant la date du voyage, a déclaré la ministre.

Zimbabwe: le gouvernement restitue les terres des fermiers blancs

Les anciens fermiers blancs du Zimbabwe peuvent maintenant demander à reprendre possession de leurs fermes qui leur ont été enlevées de force il y a environ deux décennies, dans le cadre du programme de réforme agraire du gouvernement, a appris APA mardi.Dans une déclaration conjointe publiée lundi soir, le ministre des Terres et de l’Agriculture, Anxious Masuka et le ministre des Finances, Mthuli Ncube ont déclaré que les anciens propriétaires agricoles intéressés pouvaient « demander par écrit au ministre des Terres, de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réinstallation rurale, de remettre le titre de propriété de la parcelle de terres agricoles qui leur ont été retirées de la force ».

« Le gouvernement répondra favorablement à leurs demandes lorsque les circonstances actuelles sur le terrain lui permettront de leur restituer leurs terres », indique le communiqué conjoint.

Il a ajouté que pour permettre aux anciens propriétaires agricoles intéressés de reprendre possession des parcelles de terres, le gouvernement « révoquerait les lettres d’offre des agriculteurs réinstallés occupant actuellement ces parcelles de terre et leur offrirait des terres alternatives ailleurs ».

« Là où la situation actuelle sur le terrain rend impossible la restitution des terres de cette catégorie à ses anciens propriétaires, le gouvernement offrira aux anciens propriétaires agricoles des terres alternatives ailleurs là où ces terres sont disponibles », ont déclaré les ministres.

Cette dernière décision est considérée comme une capitulation des autorités de Harare qui ont insisté pendant des années sur le fait que leur programme controversé d’accaparement des terres, qui a été lancé en 2000 et vu plus de 4.500 fermiers blancs perdre leurs terres, était irréversible.

Il est également considéré comme une tentative du gouvernement zimbabwéen de contourner le paiement d’une compensation aux fermiers blancs pour les améliorations qui avaient été apportées aux propriétés avant qu’elles ne leur soient enlevées.

Cette décision intervient moins d’une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a signé un accord avec les représentants des agriculteurs pour payer 3,5 milliards de dollars américains aux producteurs pour les infrastructures dans les fermes et non pour la terre elle-même.

L’argent doit être collecté auprès de bailleurs internationaux par les autorités zimbabwéennes et les agriculteurs.

Covid-19: le Zimbabwe assouplit le couvre-feu et les heures de travail

Le gouvernement zimbabwéen a réduit le nombre d’heures du couvre-feu qui avait été décidé pour freiner la propagation du coronavirus et en réponse aux préoccupations selon lesquelles les mesures précédentes gênent fortement les travailleurs de la banlieue qui utilisent les transports en commun.La ministre de l’Informatio, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le Cabinet du président Emmerson Mnangagwa a convenu lors de sa réunion hebdomadaire de mardi que le couvre-feu, qui est en vigueur depuis le 21 juillet, devrait désormais avoir lieu de 20 heures (18 heures GMT) à 6 heures du matin.

Le couvre-feu était jusqu’à présent en vigueur de 18h à 6h.

Mutsvangwa a déclaré que les changements ont été apportés « après avoir noté le sort du public et la nécessité de réduire le risque de contracter la COVID-19 ». Dans le cadre de la réglementation liée à la Covid-19, le gouvernement a interdit la plupart des formes de transport public, seule la Zimbabwe United Passenger Company (ZUPCO), gérée par l’Etat, est autorisée à transporter des passagers.

Cependant, en raison de limites opérationnelles, la ZUPCO n’a pas été en mesure de convoyer tous les travailleurs à temps pour le couvre-feu nocturne, exposant les voyageurs à des risques de contracter la Covid-19 car, ils sont obligés d’utiliser des camions pour rentrer chez eux avant 18 heures.

Mutsvangwa a révélé que le Cabinet a également prolongé les heures de travail de 8 heures-15 heures à 8 heures-16h30.

L’assouplissement des conditions du couvre-feu et la prolongation des heures d’ouverture interviennent alors que le nombre de cas de la Covid-19 au Zimbabwe a dépassé 5.300, dont 135 décès.

Zimbabwe: l’opposition demande l’intervention de la SADC dans la crise politique

Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a appelé mardi la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à intervenir pour mettre fin à la détérioration de la situation politique au Zimbabwe.Gladys Hlatshwayo, Secrétaire aux relations internationales de l’Alliance MDC, a appelé la SADC, qui a exprimé son inquiétude face aux actes de violence au Mozambique et en République démocratique du Congo, à « accorder la même attention à l’aggravation de la crise politique au Zimbabwe ».

« Nous demandons instamment à la SADC d’intervenir d’urgence au Zimbabwe conformément au protocole de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité afin de maintenir la paix et la sécurité régionales », a déclaré M. Hlatshwayo dans un communiqué publié après le sommet annuel virtuel de la SADC pour discuter, entre autres, de la situation de la paix et de la sécurité dans la région.

L’appel de l’Alliance MDC intervient alors que l’on signale des violations présumées des droits de l’homme par l’armée qui a été déployée pour contenir la propagation du coronavirus ainsi que pour réprimer les manifestations antigouvernementales du mois dernier.

Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que des dizaines de partisans de l’opposition, d’avocats et d’autres militants antigouvernementaux ont été arrêtés, harcelés ou enlevés par les forces de sécurité au cours du mois dernier.

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, était jusqu’à lundi, le président de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité qui traite de la médiation et de la résolution des conflits dans le bloc régional.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a pris la présidence tournante du bloc régional, mais Mnangagwa y reste dans le cadre du système de troïka, selon lequel le président sortant continue de siéger à l’organe pendant une année supplémentaire.

Cela signifie que les appels de l’opposition zimbabwéenne à l’intervention de la SADC ont peu de chances de recevoir une réponse positive. 

La délégation dépêchée à Harare la semaine dernière par le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour enquêter sur la détérioration de la situation politique est repartie sans avoir été autorisée à rencontrer l’opposition.  

La radio nationale zimbabwéenne enregistre 30 cas de Covid-19

Au moins, 30 membres du personnel de la Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC), la compagnie de radio-télédiffusion nationale zimbabwéenne, ont été testés positifs au coronavirus, a annoncé mardi soir la ZBC.« Les personnes déclarées positives ont été conseillées de s’isoler et de ne pas se présenter au travail, et de suivre les directives du gouvernement et des responsables de l’OMS », a déclaré le diffuseur public dans un communiqué. 

La ZBC a déclaré qu’elle continuera de « surveiller avec vigilance et de répondre aux nouvelles informations et aux nouveaux développements afin de protéger la santé et le bien-être de tout le personnel ». 

« Nous continuerons à décongestionner le lieu de travail et (seulement) le personnel essentiel est censé se présenter au travail et à tour de rôle », poursuit la déclaration. 

Le Zimbabwe, à la date du mercredi, compte 4 818 cas de Covid-19.

Zimbabwe: tensions à Harare à la veille de manifestations contre le gouvernement

– Le gouvernement zimbabwéen a renforcé jeudi la sécurité autour de la capitale Harare, dans un contexte de tensions avant les manifestations prévues vendredi pour protester contre la montée de la corruption et l’aggravation de la crise économique.Des militaires et policiers ont installé des barrages routiers sur toutes les routes principales menant au quartier central des affaires de Harare et ont refusé l’accès aux personnes qui n’étaient prestataires de services essentiels.

 Seules les personnes munies de cartes d’identité ou employées dans les secteurs de la santé, des services financiers et des médias ont été autorisées à se rendre en centre-ville.

 Les protestations ont été appelées par l’opposition et les militants politiques qui accusent le président Emmerson Mnangagwa de protéger des fonctionnaires corrompus et de ne rien faire face au déclin rapide de l’économie du pays depuis son arrivée au pouvoir avec le soutien de l’armée en novembre 2017.

 Deux des cerveaux de la manifestation, la journaliste Hopewell Chin’ono et l’homme politique Jacob Ngarivhume, ont été arrêtés la semaine dernière pour avoir tenté d’évincer Mnangagwa du pouvoir.

 L’alerte sécurité fait suite aux menaces de Mnangagwa et de la ZANU PF au pouvoir ces derniers jours, qui ont déclaré que les forces de l’ordre se montreraient sévères envers quiconque descendrait dans la rue pendant la manifestation.

 La ZANU PF a ensuite accusé les États-Unis d’être derrière les manifestations prévues et a menacé de renvoyer l’ambassadeur américain Brian Nichols.

Zimbabwe: décès du ministre de l’Agriculture

Le ministre zimbabwéen de l’Agriculture, Perrance Shiri, a succombé mercredi à une maladie apparemment liée au coronavirus.Annonçant la triste nouvelle, le président Emmerson Mnangagwa a décrit Shiri comme un « vrai patriote, qui a consacré sa vie à la libération, à l’indépendance et au service de son pays ».

Le vice-ministre de l’Agriculture, Vangelis Haritatos, a déclaré que Shiri était décédé aux premières heures de ce mercredi. « C’est avec le cœur lourd que j’ai appris le décès de Perrance Shiri, un maréchal d’aviation (à la retraite) », a écrit Haritatos sur sa page Facebook.

Shiri a été admis dans un hôpital de Harare, hier mardi, sur fond de rumeurs selon lesquelles il avait été testé positif au coronavirus.

Le porte-parole de la Présidence, George Charamba avait confirmé son hospitalisation de Shiri, affirmant qu’il s’agissait d’une mesure de précaution après la mort du chauffeur du ministre, du fait du virus.

Des parlementaires zimbabwéens testés positifs à la Covid-19

Le parlement du Zimbabwe a suspendu ses sessions lundi après que deux parlementaires et deux autres personnes qui avaient eu des contacts avec les législateurs au cours des dernières semaines se sont révélés positifs au test du coronavirus.Le greffier du Parlement Kenneth Chokuda a déclaré que les quatre concernées faisaient partie d’une équipe parlementaire qui effectuait une visite sur le terrain à travers le pays au cours des dernières semaines.

« Ce matin, seuls deux membres du Parlement avaient été confirmés positifs. Un chauffeur de l’un de nos fournisseurs de services et un journaliste faisant partie de l’équipe ont également été testés positifs », a ajouté Chokuda dans un communiqué.

Il a en outre déclaré que d’autres membres de l’équipe avaient été placés en auto-quarantaine « pour protéger la santé des députés, du personnel et du public qui interagissent avec l’Institution parlementaire ».

A ce jour, le pays a enregistré 2.512 cas de Covid-19, dont 34 décès.

Covid-19 : les médecins zimbabwéens posent un ultimatum de deux semaines au gouvernement

Les médecins des hôpitaux publics du Zimbabwe ont lancé jeudi un ultimatum de deux semaines au gouvernement afin qu’il réponde à leurs doléances concernant les mauvaises conditions de travail et le paiement des salaires en dollars américains, sous peine d’une grève générale qui paralyserait le système de santé déjà en difficulté.L’Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe a déclaré que ses membres réduiraient leurs effectifs à partir du 29 juillet si le gouvernement ne répondait pas positivement à leurs demandes, qui incluent la nécessité de « rendre le test de la Covid-19 facilement disponible dans tous les hôpitaux afin que nous puissions être en mesure d’offrir des services sans faille ».

 Ils se sont plaints que le test Covid-19 des patients hospitalisés « reste irrégulier et que les résultats mettent souvent des jours à sortir ».

 « Dans le même temps, les travailleurs de la santé sont exposés à un risque d’infection », ont déclaré les médecins dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Amon Murwira.

 « Nous voulons pouvoir gérer nos salles et autres services spécialisés de manière transparente et il est primordial de pouvoir disposer des tests et des résultats en temps voulu ».

 Un autre de leurs griefs est que les hôpitaux publics ont de sérieuses difficultés à se procurer et à fournir des équipements de protection individuelle appropriés, exposant ainsi les travailleurs de la santé à la Covid-19.

 Le Zimbabwe a jusqu’à présent enregistré 1089 cas de coronavirus et 20 décès depuis l’annonce du premier cas dans le pays début avril.

 Les médecins souhaitent également que leurs salaires soient payés en dollars américains, « qui est une monnaie stable et au pouvoir d’achat prévisible ».

 La demande des médecins fait écho aux sentiments similaires d’autres travailleurs zimbabwéens qui refusent les paiements en dollars zimbabwéens, en chute libre depuis le début de l’année dernière, ce qui a entraîné une flambée des prix des biens et des services.

 Dans la lettre adressée au ministre, les médecins ont également demandé au gouvernement d’aborder le sort des travailleurs de la santé de manière globale car « nous avons besoin de la présence de nos autres collègues prestataires de soins pour pouvoir bien fonctionner ».

 Les infirmiers et autres personnels de santé des hôpitaux publics du Zimbabwe ne se présentent plus quotidiennement au travail depuis quelques semaines, expliquant au gouvernement que leurs salaires s’amenuisent sous l’effet de l’inflation, qui s’élève à 737,3% en juin.

 « L’employeur devrait corriger son incapacité afin que nous puissions reprendre des services normaux de manière éthique et professionnelle. Nous avons besoin d’infirmiers, de radiographes, de pharmaciens et de tous les autres pour fournir un service raisonnable », explique la lettre adressée au ministère de Santé.

 « Pour éviter tout doute, si ces questions ne sont pas résolues, le 29 juillet 2020, les médecins spécialistes ne pourront en faire plus pour offrir le peu de service actuellement offert dans les hôpitaux publics, et devront donc cesser tout travail », ajoute la lettre.

Zimbabwe: démenti d’un putsch imminent

Le gouvernement du Zimbabwe a rejeté les propos faisant état d’un putsch « imminent » de l’armée contre le président Emmerson Mnangagwa, accusant les dirigeants de l’opposition, le clergé et certaines missions étrangères d’attiser la haine du peuple pour le dirigeant actuel du pays d’Afrique australe.Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national de sécurité a démenti les rumeurs selon lesquelles des membres des forces de sécurité prévoyaient de démettre Mnangagwa du pouvoir pour sa gestion et pour la détérioration de la situation politique et économique dans le pays.

« Le gouvernement voudrait avertir sévèrement ceux qui sont derrière ce tissu de mensonges, qui comprennent des personnages, tels que Saviour Kasukuwere, Job Sikhala et une horde de complices que nous connaissons, de ne pas crier au scandale lorsque le long bras de la loi zimbabwéenne s’abat sur eux », a déclaré le membre du Conseil national de sécurité et ministre des Affaires intérieures Kazembe Kazembe, qui avait à ses côtés des généraux de l’armée.

Kasukuwere est un ancien ministre en exil qui a été enfermé dans l’Afrique du Sud voisine depuis son évasion du pays en 2019, tandis que Sikhala est un critique vocal de Mnangagwa et un haut fonctionnaire de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition).

Kazembe a également mis en garde certains diplomates occidentaux, les médias privés, les chefs religieux et les organisations non gouvernementales de colportage de « mensonges » visant à ternir l’image des autorités zimbabwéennes.

« Certains diplomates étrangers accrédités au Zimbabwe n’ont, bien souvent, pas hésité à s’engager dans un activisme anti-gouvernemental, rendant difficile leur différenciation avec les membres de l’opposition », a déclaré le ministre.

La déclaration du NSC intervient à un moment où le Zimbabwe est inondé de spéculations selon lesquelles les officiers subalternes de l’armée étaient mécontents de la situation dans le pays, en particulier de l’augmentation du coût de la vie et de la corruption au plus haut niveau.

Ironiquement, Mnangagwa est arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état militaire qui a délogé le défunt président Robert Mugabe en novembre 2017, après des mois de tensions similaires entre les dirigeants politiques et l’armée.

Covid-19 : Harare corse les mesures de restrictions

Les forces de sécurité du Zimbabwe ont renforcé les contrôles aux points de contrôle autour de la capitale Harare, mardi, dans un contexte de recrudescence des cas de coronavirus.La police et les soldats ont refoulé les véhicules et les personnes qui se rendaient dans le quartier central des affaires et ont ordonné la fermeture des magasins dans le centre-ville de Harare.

 Selon un porte-parole de la police de la République du Zimbabwe, le renforcement de la sécurité épargnait seulement les personnes autorisées à reprendre leurs activités commerciales dans le cadre du niveau 2 du confinement dans le quartier central des affaires.

 Il a appelé les citoyens à « constater que le pays est toujours sous le niveau deux du confinement national afin de gérer la pandémie de Covid-19 », qui a ainsi vu le nombre de cas passer d’environ 34 il y a deux semaines à 203 ce mardi.

  « Seuls les services essentiels, les entreprises des secteurs commerciaux et industriels officiels ont été exemptés d’opérer pendant cette période », a déclaré le porte-parole.

 Cependant, selon des observateurs politiques, cette décision était plus politique qu’une simple réponse à la hausse des cas de coronavirus.

 L’action de la police intervient dans un contexte de tension politique naissante suite à l’arrestation de l’avocat du chef de l’opposition Nelson Chamisa.

 L’avocat, Thabani Mpofu, devait se présenter au tribunal mardi pour répondre aux accusations de tentative d’obstruction de la justice après avoir menti sous serment lors d’un procès il y a plusieurs années.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

COVID-19 : Le Zimbabwe reconduit les mesures de confinement

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a décrété la prorogation des mesures de confinement de niveau 2 face à la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays.Selon le chef de l’Etat, cette décision est nécessaire pour s’assurer des impacts d’une politique gouvernementale de confinement de plus de six semaines jugée jusque-là salutaire dans la lutte contre la pandémie. 

« Le Zimbabwe maintiendra donc le niveau 2 de confinement pour une durée indéterminée », a déclaré le Président dans un discours à la nation samedi retransmise à la télévision.

Face à cette mesure prise depuis le 2 mars et qui devait expirer ce dimanche, les secteurs essentiels tels que les banques, l’agriculture, les mines et la vente au détail sont autorisés à rouvrir mais en observant strictement la distanciation sociale et les conditions d’hygiène.

Le président Mnangagwa a déclaré que « le gouvernement effectuerait régulièrement des rapports intermédiaires semi-mensuels pour évaluer la mesure ».

Cette mesure devrait nous accorder du temps pour renforcer la prévention et les approches de gestion des cas pour plusieurs personnes à risque », a ajouté le chef de l’Etat.

Il a annoncé que les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces seraient réajustés dès lundi, passant de 8h-15h (soit de 6h à 13h GMT) à 8h-4h30.

Les établissements scolaires devraient restés fermés en attendant les discussions sur une réouverture progressive.

L’interdiction des rassemblements et des activités ludiques est toujours maintenue.

A ce jour, le Zimbabwe compte 44 cas confirmés de COVID-19, dont 13 guérisons et quatre décès.

Zimbabwe: le Covid-19 entraîne le retour des évadés de prison

La pandémie du Covid-19 a entraîné un retour massif au Zimbabwe de prisonniers qui s’étaient évadés pour aller vivre dans les pays voisins.Des dizaines de criminels qui avaient traversé les frontières pour se rendre au Botswana ou en Afrique du Sud sont revenues au bercail en grand nombre, facilitant leur arrestation par les agents des forces de l’ordre.

Le porte-parole de la police, Paul Nyathi, a déclaré que les agents des forces de l’ordre ont établi une liste de criminels qui s’étaient enfuis vers d’autres pays, après avoir commis leurs forfaits au Zimbabwe.

A ce jour, le pays a accueilli des centaines parmi eux revenus des pays voisins, d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis.

Il a déclaré que la police a identifié un certain nombre de criminels recherchés parmi ceux rapatriés chez eux par d’autres pays, ajoutant que ces fugitifs seraient arrêtés dès leur sortie des différents centres où ils sont mis en quarantaine obligatoire de 21 jours.

Un chauffeur de taxi de la station balnéaire de Victoria Falls a été arrêté la semaine dernière, peu après sa libération du centre de quarantaine après son retour du Botswana. Prosper Dziwanyika s’était enfui au Botswana en février avant même d’avoir terminé ses travaux d’intérêt général à la suite de sa condamnation pour vol et dégâts matériel.

Il a depuis comparu devant un magistrat de Victoria Falls qui a annulé une décision antérieure de commuer une peine de 12 mois en service communautaire et restitution des biens volés. Le fugitif a été condamné à purger la totalité des 12 mois de prison après sa fuite en février.

Selon la police, le Zimbabwe compte plus de 4500 évadés de prison, dont la plupart se cachent dans les pays voisins.

Covid-19: rapatriement de 1300 Zimbabwéens du Botswana

Au total, 1300 Zimbabwéens ont été rapatriés du Botswana voisin depuis la fin mars 2020, lorsque les deux pays ont annoncé des mesures de confinement pour contenir la propagation du coronavirus, a appris APA mercredi.Selon le quotidien national Chronicle, ces personnes sont des rapatriés volontaires et des migrants illégaux qui ont été déportés par les autorités botswanaises.

Ils ont tous été soumis à une quarantaine obligatoire de 21 jours dans la ville frontalière à leur entrée dans le pays, dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du Covid-19.

Les zimbabwéens sont confinés depuis le 30 mars, tandis que leurs voisins botswanais le sont depuis le début du mois d’avril.