L’UE réclame de nouvelles sanctions contre le Zimbabwe

L’Union européenne envisage de rétablir les sanctions à l’encontre des responsables et des entreprises zimbabwéens accusés d’être à l’origine de violations présumées des droits de l’homme dans le pays.Le Parlement européen a recommandé jeudi de nouvelles sanctions contre le gouvernement zimbabwéen en signe de protestation contre les violences soutenues par l’État qui a fait plus d’une douzaine de morts. Il a invité le Conseil européen à réexaminer « ses mesures restrictives à l’encontre de personnes et d’entités au Zimbabwe, y compris les mesures actuellement suspendues, à la lumière de l’obligation de rendre compte des récentes violences étatiques ».

Les législateurs ont noté que le soutien de l’UE au Zimbabwe « est subordonné au respect de l’État de droit et des conventions et traités internationaux » auxquels ce pays d’Afrique australe est partie.

Ils ont condamné la répression sécuritaire en cours contre les Zimbabwéens non armés et ont appelé le président Emmerson Mnangagwa à honorer les promesses faites lors de son discours d’investiture en novembre 2017.

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, M. Mnangagwa s’était engagé à mettre fin aux politiques de l’ère Mugabe, notamment en respectant l’état de droit et en instaurant des réformes du secteur de la sécurité.

Les groupes de défense des droits et d’opposition ont accusé les forces de sécurité d’avoir tué plus d’une douzaine de civils à la suite des manifestations antigouvernementales de janvier dernier.

L’initiative des parlementaires européens devrait permettre au bloc européen de revoir sa décision, d’il y a quelques années, d’assouplir les sanctions à l’encontre des politiciens et des entités étatiques zimbabwéens.

À l’heure actuelle, seuls Mugabe, son épouse Grace, entre autres, sont soumis à des sanctions de l’Europe, tandis qu’un gel des avoirs et des restrictions de voyage ont été temporairement suspendus pour cinq fonctionnaires, dont le vice-président Constantino Chiwenga et le commandant des forces de défense du Zimbabwe Phillip Valerio Sibanda.

Les ministres des affaires étrangères de l’UE devraient discuter des sanctions à l’encontre des responsables zimbabwéens lors de leur réunion à Bruxelles le 18 février.

 

Zimbabwe: les églises prient pour le dialogue politique

Les églises du Zimbabwe ont organisé, jeudi, une journée de prières et de recueillement, espérant amener les partis d’opposition et le gouvernement à instaurer un climat d’apaisement dans le pays, a constaté APA à Harare.La séance a été initiée par le Conseil des églises du Zimbabwe (ZCC) dans la capitale, Harare, avec la participation des dirigeants de la plupart des partis politiques, y compris le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), dont le leader, Nelson Chamisa, a boycotté le dialogue convoqué mercredi dernier par le président Emmerson Mnangagwa.

Mnangagwa lui-même n’a pas assisté à la réunion. Il s’est fait représenter par plusieurs de ses ministres.

Les hommes d’église ont déclaré que les acteurs politiques devaient se réconcilier et s’efforcer de relancer l’économie du Zimbabwe, qui est à terre en raison notamment des graves pénuries de médicaments et de devises pour importer du carburant et des matières premières.

Les tensions politiques ont eu des effets néfastes sur le Zimbabwe depuis les élections de juillet 2018, notamment sur son économie.

Zimbabwe : le président Mnangagwa appelle l’opposition au dialogue

Le président Emmerson Mnangagwa a invité ses rivaux politiques à une séance de dialogue, jeudi, pour résoudre la crise politique et économique qui frappe le pays depuis les élections contestées de 2018.Dans une lettre datée de mardi et signée par le secrétaire principal du président, Misheck Sibanda, Mnangagwa a invité tous les partis politiques de l’opposition ayant participé aux élections générales tenues en juillet 2018 à une réunion pour discuter du « cadre du dialogue postélectoral ».

« Chaque candidat à la présidence doit amener trois délégués et pour les candidats qui ont une représentation parlementaire, un délégué supplémentaire peut venir du parlement », a expliqué M. Sibanda.

Ce dialogue s’inscrit dans le sillage d’une crise politique et économique de plus en plus grave, marquée par de violations présumées des droits par les forces de sécurité et la hausse des prix des produits de base, ainsi que par la pénurie de devises étrangères pour importer des médicaments et des matières premières essentielles.

Mnangagwa, qui est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État militaire qui a évincé l’ancien homme fort zimbabwéen, Robert Mugabe en novembre 2017, subit également la pression d’une fonction publique agitée qui exige de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

L’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal mouvement d’opposition, affirme qu’on a volé la victoire lors de l’élection présidentielle contestée du 30 juillet 2018 à son leader, Nelson Chamisa.

Décès de la star zimbabwéenne Oliver Mtukudzi

Oliver Mtukudzi, la star de la musique zimbabwéenne, est décédé mercredi dans une clinique privée de Harare, a-t-on appris de sources médiatiques.Selon le quotidien officiel Herald, Mtukudzi, surnommé affectueusement «Tuku» par ses millions de fans a succombé à une maladie chronique.

L’artiste zimbabwéen a été hospitalisé plusieurs fois depuis 2018 et avait dû annuler certains de ses concerts. Il avait 66 ans.

Sa famille n’a pas encore fait de déclaration.

Mtukudzi était le musicien zimbabwéen le plus connu. Il a collaboré avec plusieurs artistes africains et étrangers.

Plusieurs morts dans les manifestations au Zimbabwe (officiel)

Le gouvernement zimbabwéen a reconnu mardi que plus de 200 personnes ont été arrêtées et plusieurs autres tuées lors des manifestations ayant éclaté suite à une hausse importante du prix du carburant annoncée samedi par le président Emmerson Mnangagwa.Selon le ministre de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, les personnes tuées ou arrêtées faisaient partie d’une manifestation « illégale » qu’il a imputée au Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et aux organisations non gouvernementales.

M. Ncube a ajouté que des policiers ont également blessés durant les manifestations qui, en certains lieux, se sont transformées en affrontements entre civils et forces de l’ordre.

« La situation sécuritaire qui prévaut dans le pays est le point culminant d’une série d’événements bien orchestrés par l’Alliance MDC, qui travaille de concert avec les ONG, la société civile, les organisations de jeunesse, les groupes de pression et les particuliers », a déclaré M. Ncube dans un communiqué.

La manifestation a été lancée par le Congrès des syndicats du Zimbabwe, affilié au MDC, à la suite d’une hausse de 150% du prix du carburant samedi dernier.

L’armée a été déployée lundi à la suite d’affrontements entre la police et les manifestants dans la capitale Harare et la deuxième ville du pays, Bulawayo. Face aux forces de l’ordre, les manifestants ont érigé des barricades, brûlé des pneus et entonné des chants hostiles au président Mnangagwa.

Pénurie devises étrangères au Zimbabwe

Il reste moins d’un mois de réserve de matières premières aux entreprises zimbabwéennes en raison d’une pénurie de devises étrangères, paralysant ainsi les activités industrielles et commerciales.Selon Sifelani Jabangwe, le président de la Confédération des industries du Zimbabwe (CZI), cité par le journal privé « NewsDay » paru vendredi, la majorité des entreprises zimbabwéennes ne disposent pas de suffisamment de réserves de matières premières importées.

L’industrie zimbabwéenne est fortement tributaire des matières premières importées, principalement de l’Afrique du Sud voisine.

«Nous sommes donc dans une situation où le pays est au point mort. Il nous reste moins de 10 jours pour prendre des décisions », a déclaré Jabangwe, ajoutant que la plupart des entreprises seraient contraintes de fermer si elles ne venaient pas à obtenir des devises de la part de la « Reserve Bank of Zimbabwe. »

La banque centrale s’est efforcée de fournir des devises aux secteurs économiques stratégiques tels que les secteurs manufacturier et l’énergie.

Cette situation a provoqué une pénurie de produits de base et de carburant, poussant les automobilistes zimbabwéens à passer de longues heures à faire la queue pour acheter de l’essence et du diesel.

Selon certains observateurs économiques cette crise est à mettre sur le compte des mauvaises décisions du gouvernement zimbabwéen, qui favorise notamment l’importation de véhicules haut de gamme destinés aux dirigeants et aux chefs traditionnels de la ZANU PF, alors qu’aucune devise n’est allouée aux secteurs productifs du pays.

Zimbabwe : grève des internes des hôpitaux

Les internes des hôpitaux du Zimbabwe ont déclenché ce lundi une grève, paralysant les structures sanitaires de Harare, de Bulawayo, la deuxième grande ville du pays et de Chitungwiza, une ville dortoir située à environ 30 km au sud-est de la capitale du pays.Les médecins grévistes protestent, entre autres, contre la pénurie de médicaments et d’équipements de base ainsi que leurs bas salaires qui s’effritent continuellement face à la hausse des prix des produits de base.

C’est la deuxième fois cette année que les internes des hôpitaux observent un tel mouvement d’humeur, après celui déclenché en mars dernier.

Mozambique : vers l’accès universel à l’électricité

Le gouvernement mozambicain a lancé un programme national d’électrification d’un coût de 5 milliards de dollars en vue de garantir l’accès à l’électricité à toute la population d’ici 2030.Le Directeur national de l’électricité, Pascoal Bacelar a déclaré à APA que les fonds nécessaires seront mobilisés en permanence au fur et à mesure de la mise en œuvre du programme.

« Ce programme ambitieux de 5 milliards de dollars sera mis en œuvre par la Société nationale d’électricité EDM et par le Fonds gouvernemental pour l’énergie (FUNAE), » a déclaré Bacelar dans une interview accordée à APA mardi.

Il a ajouté : « La Banque mondiale, l’Union européenne, la Suède et la Norvège devraient fournir conjointement quelque 223 millions de dollars pour le financement au cours des trois premières années de mise en œuvre ».

Les projets proposés comprennent une centrale de 1 245 MW dans la partie nord du fleuve Zambèze, où Cahora Bassa est également située, et la centrale Mphanda Nkuwa d’une capacité 1 500 MW plus en aval.

Le taux d’inflation du Zimbabwe atteint son plus haut niveau en dix ans

Le taux d’inflation du Zimbabwe pour le mois d’octobre a atteint son plus haut niveau depuis 2008 en raison de la hausse des prix enregistrés ces deux derniers mois à cause d’une pénurie de produits de base, a appris APA mardi de sources officielles.Selon l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT), le taux d’inflation se chiffre à 20,85% en octobre, soit une hausse de 15,46% par rapport au taux de 5,39% enregistré en septembre.

La ZIMSTAT a expliqué cette forte augmentation par une hausse sans précédent des prix des denrées alimentaires depuis début septembre.

Il s’agit du taux d’inflation le plus élevé depuis 2008, année pendant laquelle le Zimbabwe avait connu une hyperinflation.

Les risques de sur-inflation avaient pris fin en 2009 lorsque le gouvernement de l’époque avait adopté des devises étrangères à la place du dollar zimbabwéen, qui perdait sa valeur de jour en jour.

47 morts dans un accident de bus au Zimbabwe

Au total, 47 personnes sont mortes dans une collusion frontale impliquant deux bus de longue distance, mercredi soir dans le nord-est du Zimbabwe.Un des bus, qui ralliait la frontière- est de la ville de Mutare  à la capitale Harare, aurait empiéter sur la voie  venant en sens inverse ce qui a entraîné l’accident.

Plusieurs autres passagers, grièvement blessés, ont été  acheminés à l’hôpital de Rusape à  environ 165 km du nord-est de Harare.

 

Lancement d’une campagne de vaccination contre le choléra à Harare

Le gouvernement du Zimbabwe a lancé, mercredi, une campagne de vaccination visant à protéger les habitants de Harare contre le choléra.C’est une initiative conjointe du ministère de la Santé et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui vise plus de 1,4 million de personnes qui risquent de contracter le choléra dans la capitale.

Une épidémie de choléra qui a ravagé Harare depuis début septembre est largement concentrée dans les banlieues densément peuplées de la capitale.

« Nous avons maintenant l’occasion de riposter avec le vaccin oral contre le choléra, ce qui, avec d’autres efforts, aidera à contenir l’épidémie actuelle et pourrait empêcher qu’elle ne se propage davantage dans le pays et devienne plus difficile à contrôler », a déclaré mercredi le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.

L’épidémie, signalée pour la première fois le 6 septembre, a fait jusqu’à présent environ 49 morts et en a infecté des milliers d’autres.

La campagne de vaccination complète d’autres mesures adoptées par les autorités zimbabwéennes pour contenir l’épidémie avec l’appui de l’OMS et de ses partenaires. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance, de la fourniture d’eau potable et de la promotion de l’hygiène, du nettoyage des canalisations obstrués et de la création de centres de traitement spécialisés.

La campagne de vaccination se déroulera sur des sites fixes et mobiles, notamment des centres de santé, des écoles et des centres commerciaux.

Il s’agit de la deuxième épidémie majeure de choléra au Zimbabwe en 10 ans. Une flambée similaire et mortelle a fait plus de 4.000 morts et infecté plus de 100.000 personnes entre août 2008 et mai 2009.

Zimbabwe : Washington veut des réformes tangibles pour lever ses sanctions

Le gouvernement américain maintiendra les sanctions économiques contre le Zimbabwe jusqu’à ce qu’il soit convaincu que l’administration Mnangagwa est bien différente de celui de l’ex dirigeant Robert Mugabe, a appris APA vendredi.La sous-secrétaire d’État américaine aux affaires économiques et commerciales, Manisha Singh a déclaré vendredi que Mnangagwa et Mugabe restent sur la liste des 141 personnes et entités interdites de faire des affaires avec les États-Unis en vertu des sanctions en vigueur depuis 2003.

« Nous essayons d’utiliser cette pression pour tirer parti des réformes politiques et économiques et des observations relatives aux droits de l’homme », a déclaré Mme Singh lors d’une audition à la Chambre des représentants.

La position intransigeante de Washington à l’encontre du Zimbabwe fait suite à la réaction brutale des autorités de Harare à une protestation pacifique des partisans de l’opposition contre les retards dans la publication des résultats du scrutin présidentiel de juillet.

Au moins six personnes ont été tuées par balles dans la capitale, Harare, par des soldats déployés pour disperser les manifestants.

Elle a déclaré que les États-Unis sont ouverts au dialogue avec les autorités zimbabwéennes.

Zimbabwe: Mnangagwa nomme un gouvernement de 20 ministres

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a nommé vendredi un gouvernement de 20 membres chargés de mener à bien le programme de développement du pays au cours des cinq prochaines années.Selon un communiqué lu par le Secrétaire général de la présidence, Misheck Sibanda, le chef de l’Etat a nommé l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, Mthuli Ncube au poste de ministre des Finances et Oppah Muchinguri au ministère de l’Environnement.

Sibusiso Moyo a conservé son poste de ministre des Affaires étrangères, alors que le ministère de la Gouvernance locale est confié à July Moyo. Amon Murwira hérite de l’Enseignement supérieur, Paul Mavima est nommé ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. Le ministère de l’Agriculture est confié à Perrance Shiri et celui des Mines à Winston Chitando.

Le ministre stratégique de l’Intérieur a été confié à Cain Mathema précédemment ministre des Services sociaux pour les anciens combattants.

Parmi les nouveaux ministres, celui de l’Economie et des Finances a le chantier le plus gigantesque, vu l’état chaotique dans lequel se trouve économie du pays dans un contexte de flambée des prix des produits de base et de pénuries de liquidité dans les banques.

Elu président de la République du Zimbabwé à l’issue de la présidentielle du 30 juillet 2018, Mnangagwa a été investi le 26 août dernier.

Cinq personnes mortes du choléra au Zimbabwe

Au moins cinq personnes sont mortes du choléra sur plus de 40 cas sujets souffrant de cette maladie à Harare, la capitale du Zimbabwe, a révélé le ministre de la Santé, David Parirenyatwa.Au moins 35 des personnes touchées ont été hospitalisées dans un centre de traitement des maladies infectieuses de la capitale, a souligné le ministre, assurant que son département et le conseil municipal de Harare ont déployé des experts dans les zones touchées pour contenir l’épidémie.

La dernière épidémie de choléra au Zimbabwe qui remonte à 2008 avait fait plus de 4.000 morts sur plus de 100.000 personnes infectées.

Zimbabwe: les nouveaux députés installés mercredi

Les députés de la 9ème législature du Zimbabwe vont être installés, mercredi 5 septembre 2018, a annoncé mardi le Parlement.La ZANU-PF dont est issu le président Emmerson Mnangagwa est sortie vainqueur des élections législatives du 30 juillet, en remportant 144 sièges sur 210.

Le principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a remporté 64 sièges.

L’Assemblée nationale du Zimbabwe compte au total 270 sièges, dont 210 sont mis en compétition alors que les 60 restants sont réservés aux femmes.

La ZANU-PF a obtenu 35 de ces 60 sièges qui sont attribués en fonction du pourcentage de suffrage obtenu par chaque parti politique lors des élections dans les différentes circonscriptions.

Le MDC de Nelson Chamisa, s’est vu octroyé 24 des sièges réservés, tandis qu’un mouvement dissident du parti d’opposition dirigée par Thokozani Khupe a obtenu un siège.

Le même format s’applique pour le Sénat de 80 membres, où le système de représentation proportionnelle est utilisé pour choisir 60 membres. Les 20 sénateurs restant sont composés de personnes handicapées (2) et de chefs traditionnels (18).

Présidentielle au Zimbabwe: Confirmation de la victoire de Mnangagwa

La Cour constitutionnelle du Zimbabwe a rejeté, vendredi à Harare, une requête du leader de l’opposition, Nelson Chamisa visant à mettre en question la victoire du président élu Emmerson Mnangagwa lors du scrutin présidentiel du 30 juillet 2018.Chamisa avait saisi la cour sur allégations de fraudes et d’irrégularités qui auraient émaillé le scrutin.

Dans sa décision le tribunal a confirmé la victoire de Mnangagwa.

En rendant son verdict, le juge Luke Malaba a déclaré que Chamisa n’avait pas fourni Des éléments de preuve directs et substantiels pouvant permettre l’invalidation de l’élection du président sortant.

Chamisa avait accusé la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) d’augmenter de 69 000 voix, le nombre de suffrages de Mnangagwa pour lui permettre dernier d’être élu dès le premier tour.

Avec cette confirmation de sa victoire, Mnangagwa pourra prêter serment ce 26 août 2018 comme président du Zimbabwe.

L’opposant zimbabwéen Tendai Biti libéré sous caution

L’opposant zimbabwéen, Tendai Biti, a été libéré sous caution, vendredi, 24h après son expulsion de la Zambie vers son pays pour faire face à des accusations d’annonce illégale des résultats des élections générales et d’incitation à la violence.Après le rejet de sa demande d’asile, Biti avait été remis à des agents de sécurité du Zimbabwe par des officiers zambiens. Immédiatement emmené devant un magistrat de Harare, l’ancien ministre des Finances a bénéficié d’une libération sous caution de 5.000 dollars. On lui a retiré son passeport avant de lui signifier qu’il doit se présenter à la police deux fois par semaine.

Biti qui nie toutes les accusations formulées contre lui, risque jusqu’à dix ans de réclusion s’il est reconnu coupable.

Cette affaire s’avère un test pour le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa qui a basé sa campagne sur la liberté de l’espace démocratique dans un pays qui a vécu près de deux décennies de régime autoritaire sous le règne de Robert Mugabe.

Présidentielle zimbabwéenne : l’opposition va déposer un recours

Le principal parti d’opposition du Zimbabwé, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a déclaré mercredi qu’il intentera dans les prochains jours une contestation judiciaire de la victoire du président Emmerson Mnangagwa aux élections générales du 30 juillet 2018, en invoquant des allégations de fraude électorale.L’avocat de l’Alliance MDC, Thabani Mpofu a déclaré aux journalistes à Harare que le parti s’adresserait à la Cour constitutionnelle avec une demande d’annulation des résultats de la présidentielle annoncée par la Commission électorale du Zimbabwe le 3 août.

“Ces résultats représentent une négation totale de la volonté du peuple », a déclaré Mpofu.

Il a refusé de préciser quand la contestation judiciaire serait déposée. Toutefois, la constitution du Zimbabwé exige que tout candidat à la présidence lésé dépose un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans les sept jours suivant l’annonce des résultats officiels.

Le tribunal doit entendre et statuer sur la requête dans un délai de 14 jours et sa décision est définitive.

La contestation judiciaire de l’Alliance MDC devrait retarder l’investiture de Mnangagwa, qui a été provisoirement fixée au 12 août.

Mpofu a déclaré que l’Alliance MDC avait des preuves solides prouvant que Mnangagwa a truqué les élections. Selon l’avocat, les chiffres publiés par la ZEC « ne concordent pas mathématiquement de façon flagrante ».

Arrestation d’un haut responsable de l’opposition zimbabwéenne

Tendai Biti, haut responsable de l’opposition zimbabwéenne, a été arrêté mercredi alors qu’il tentait de s’enfuir vers la Zambie voisine où il avait l’intention de demander l’asile.Selon son avocat Nqobizitha Mlilo, M. Biti a été arrêté à la frontière zimbabwéenne avec la Zambie.

Il a été arrêté après s’être présenté aux agents d’immigration zambiens au poste frontière de Chirundu.

Avec d’autres hauts responsables de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Biti serait accusé d’incitation à la violence qui a secoué la capitale du Zimbabwe, Harare, la semaine dernière, à la suite de l’annonce tardive des résultats de la présidentielle du 30 juillet.

D’autres membres de l’opposition sont recherchés par la police. Il s’agit notamment de Morgen Komichi, président de l’Alliance du MDC et Happymore Chidziva, responsable des jeunes du parti.

Zimbabwe: libération des opposants arrêtés suite aux violences post-électorales

Un juge zimbabwéen a libéré mardi sous caution 27 membres de l’opposition qui avaient été arrêtés à la suite des violences post-électorales de la semaine dernière.C’est contre le paiement d’une caution de 50 dollars par chacun des militants de l’Alliance du mouvement pour le changement démocratique (MDC) que le juge Francis Vhitorini a ordonné leur libération.

La police est toujours aux trousses d’autres hauts responsables de l’Alliance MDC soupçonnés d’être à l’origine des violences de la semaine dernière. L’ancien ministre des Finances, Tendai Biti, fait partie de ces derniers.

Six personnes ont perdu la vie après que les forces de sécurité ont tiré des balles réelles pour disperser une manifestation des membres du MDC qui ont accusé la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) de partialité.

Selon les résultats définitifs de la présidentielle, publiés par la ZEC le 2 août Emmerson Mnangagwa a obtenu 50,8% du suffrage contre 44,3% à l’actif de Nelson Chamisa.

Chamisa conteste les résultats et compte saisir la justice cette semaine.

Présidentielle au Zimbabwe : l’opposant Chamisa rejette la victoire de Mnangagwa

Le chef de l’opposition au Zimbabwe, Nelson Chamisa, a rejeté, vendredi, la victoire d’ Emmerson Mnangagwa, qualifiant de « faux » les résultats publiés la veille au soir par la Commission électorale zimbawéenne (ZEC) et qui donnent le chef de l’Etat sortant vainqueur de la présidentielle avec 50,8 % des suffrages.« Le scandale de la ZEC qui a publié de faux résultats non vérifiés est regrettable », a écrit dans un tweet Chamisa, crédité de 44,3 % des suffrages.

Accusant la ZEC d’avoir refusé à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), l’accès aux résultats avant leur annonce officielle, Chamisa, 40 ans, a martelé : « Le degré d’opacité, le manque de vérité, la décomposition morale et l’absence de valeurs sont confondants ».

Présenté comme un « leader jeune avec une vision moderne » par plusieurs de ses partisans, Chamisa qui n’a cessé pendant la campagne d’accuser la ZEC de partialité, va via son parti, le MDC, « saisir les tribunaux », selon Radio France internationale.

Peu après la proclamation de sa victoire, Emmerson Mnangagwa s’est, pour sa part, dit « honoré » par les résultats du scrutin avant de lancer un appel à l’unité.

« C’est un nouveau départ. Unissons-nous dans la paix, l’unité et l’amour, et construisons ensemble un nouveau Zimbabwe pour tous », a-t-il écrit sur Twitter.

L’élection présidentielle était organisée dans les cadre des élections générales lesquelles ont pris mercredi une tournure dramatique avec la mort de six personnes dans des heurts entre l’armée et des partisans de l’opposition, outrés par les résultats des législatives favorables à la ZANU PF, le parti de Mnangagwa.

Emmerson Mnangagwa remporte la présidentielle zimbabwéenne

Emmerson Mnangagwa a été élu président du Zimbabwe à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle de lundi dernier grâce à un score de 50,8 pour cent des suffrages, selon le verdict donné jeudi soir par la Commission électorale nationale.Le président sortant devance l’opposant Nelson Chamisa crédité de 44,3 pour cent des suffrages.

Élections zimbabwéennes: Nelson Chamisa crie toujours victoire

Le leader de l’opposition zimbabwéenne, Nelson Chamisa a réitéré, jeudi à Harare, sa déclaration précédente selon laquelle il a remporté le scrutin présidentiel du 30 juillet 2018 et accusé le président sortant, Emmerson Mnangagwa d’avoir retardé la publication des résultats afin de falsifier les résultats.S’exprimant en public pour la première fois depuis le scrutin du 30 juillet, Chamisa a déclaré que Mnangagwa « sait qu’il a perdu cette élection ».

« Nous connaissons l’issue de cette présidentielle », a déclaré M. Chamisa aux journalistes à Harare.

Le jeune opposant avait déclaré mardi dernier déjà avoir remporté l’élection présidentielle.

« S’il (Mnangagwa) avait remporté cette élection, les résultats auraient été publiés depuis longtemps, mais il essaie de maquiller les chiffres pour ensuite se déclarer vainqueur de la présidentielle », a dénoncé l’opposant.

La ZEC (Commission électorale du Zimbabwe) a promis d’annoncer les résultats du vote présidentiel jeudi à 22h (heure locale).

Le report de l’annonce des résultats a causé des affrontements meurtriers entre les partisans du MDC et les forces de sécurité mercredi.

Les observateurs internationaux ont exhorté la ZEC à publier les résultats dès que possible pour éviter de nouvelles violences après que trois personnes ont été tuées mercredi.

Les forces de sécurité ont sillonné les rues d’Harare jeudi afin d’éviter de nouvelles escarmouches.

Zimbabwe : Mnangagwa dit s’entretenir avec Chamisa pour calmer la situation

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a déclaré jeudi qu’il discutait avec le chef de l’opposition, Nelson Chamisa, afin de désamorcer la situation explosive qui a suivi l’annonce des résultats partiels des législatives organisées dans le cadre des élections générales tenues lundi dernier.Au moins trois personnes ont été tuées mercredi à la suite d’affrontements à Harare entre des militaires et des partisans de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), qui protestaient contre une tentative présumée de la commission électorale de manipuler les résultats du scrutin présidentiel.

« Nous avons été en contact avec Nelson Chamisa (leader de l’Alliance du MDC) pour discuter de la manière de désamorcer immédiatement la situation, et nous devons maintenir ce dialogue afin de protéger la paix qui nous est chère », a déclaré Mnangagwa avant d’appeler les dirigeants politiques à « donner l’exemple et montrer à tous les Zimbabwéens que la paix est primordiale ».

« J’appelle donc à une enquête indépendante sur ce qui s’est passé hier à Harare. Nous croyons en la transparence et la responsabilité, et les responsables doivent être identifiés et traduits en justice », a affirmé Mnangagwa.

Pour le moment, des soldats sont en patrouille dans les rues de Harare où règne un calme précaire.

La plupart des magasins du quartier central des affaires (CBD) sont fermés, après que les vendeurs ont été chassés par l’armée.

Contrairement à la situation habituelle, peu de voitures de transport public sont visibles au centre-ville de Harare.

Zimbabwe : un mort dans des heurts entre l’armée et des opposants

Le siège du Centre national des résultats par des partisans de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique du Zimbabwe (MDC, opposition) a viré au drame avec la mort d’un des occupants, tué par une balle de l’armée, a-t-on appris de source médiatiqueC’est suite à des heurts entre les opposants qui, jugeant « truqués » les résultats partiels publiés qui donnent largement gagnant aux législatives la ZAN U PF (pouvoir), ont fait le siège du Centre national des résultats et l’armée cherchant à les disperser que le drame est survenu.

 « (…) l’armée a ouvert le feu sur des partisans de l’opposition qui dénoncent des fraudes lors des scrutins de ce lundi. L’homme a reçu une balle dans l’estomac et a succombé à ses blessures », lit-on notamment sur le site de Radio France internationale visité à APA.

Selon les résultats publiés mardi par la la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) et qui concernent 153 circonscriptions, la ZANU PF a obtenu 109 sièges contre 41 pour l’Alliance MDC. Le parlement zimbabwéen compte 210 s4ièges.

Les résultats des 60 circonscriptions restantes sont incessamment attendus, tout comme ceux du scrutin présidentiel dont les principaux candidats sont le président Emmerson Mnangagwa et le leader de l’Alliance MDC, Nelson Chamisa.

Zimbabwe : le centre de résultats des élections bloqué par des opposants

Plusieurs partisans de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique du Zimbabwe (MDC, opposition) ont bloqué mercredi l’accès au centre national de résultats, qualifiant de « truqués » les résultats partiels publiés par l’instance qui donnent à la ZANU PF 109 sièges sur les 210 que compte le parlement.Des camions de la police anti-émeute et des canons à eau ont été déployés au Centre de commandement national de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) situé au centre-ville de Harare pour disperser les partisans de l’opposition.

Selon les résultats publiés mardi par la ZEC et qui concernent 153 circonscriptions, la ZANU PF a obtenu 109 sièges contre 41 pour l’Alliance MDC.

Les résultats des 60 circonscriptions restantes sont incessamment attendus, tout comme ceux du scrutin présidentiel dont les principaux candidats sont le président Emmerson Mnangagwa et le leader de l’Alliance MDC, Nelson Chamisa.

La ZANU PF reste majoritaire au parlement zimbabwéen

La ZANU PF, parti au pouvoir au Zimbabwe, en obtenant 109 sièges sur un total de 210 que compte le parlement, est resté majoritaire dans cette institution, selon des résultats partiels des législatives de lundi dernier publiés mardi soir par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC).D’après les résultats qui concernent seulement 153 circonscriptions, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (opposition) se retrouve avec 41 sièges.

Les résultats des 60 circonscriptions restantes sont attendus incessamment, tout comme les résultats du scrutin présidentiel dont les principaux candidats sont le président Emmerson Mnangagwa et le leader de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique, Nelson Chamisa.

Les résultats définitifs des élections générales sont attendus au plus tard samedi.

Les résultats communiqués sont tombés un jour après que l’Alliance MDC a accusé la ZEC d’avoir délibérément retardé les résultats afin de les manipuler en faveur du parti au pouvoir.

Selon l’opposition, la ZEC aurait interdit aux agents électoraux d’afficher les résultats dans leurs centres respectifs, comme l’exige la loi électorale.

Présidentielle zimbabwéenne : le leader de l’opposition certain de sa victoire

Le principal leader de l’opposition zimbabwéenne, Nelson Chamisa, s’est dit confiant de remporter la victoire à l’élection présidentielle devant son rival et président sortant Emmerson Mnangagwa.« Le peuple a parlé, le peuple parle et il est clair que le vote est un vote pour la victoire, un vote pour la liberté, un vote pour la démocratie, un vote pour un nouveau Zimbabwe, un vote pour le vrai nouveau, un vote pour une nouvelle direction », a-t-il déclaré aux journalistes après avoir voté dans un bureau de vote dans la circonscription de Kuwadzana à Harare.

Chamisa, considéré comme l’idole des jeunes électeurs et des chômeurs frustrés, a martelé : « Je n’ai aucun doute que d’ici la fin de la journée, nous devrions entendre très clairement une voix déterminée pour le changement, une voix déterminée pour du neuf, une voix déterminée pour les jeunes et je représente les jeunes ».

Les sondages d’opinion indiquent toutefois une victoire serrée de Mnangagwa, mais pas assez pour éviter un second tour de scrutin contre le leader de l’Alliance MDC.

Chamisa a eu dimanche le soutien de l’ancien président Robert Mugabe qui a juré de ne pas voter pour la ZANU PF au pouvoir.

Mugabe et sa famille ont voté lundi dans la banlieue de Highfield à Harare.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures du matin (heure locale, 05 :00 GMT) et devraient fermer à 19 heures.

Mnangagwa salue «le scrutin le plus équitable jamais organisé » au Zimbabwe

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, candidat à sa succession, a qualifié l’élection présidentielle de ce lundi de « scrutin le plus pacifique et le plus équitable » que son pays « ait jamais connu».

S’adressant aux journalistes, peu après avoir voté dans la ville de Kwekwe au centre du Zimbabwe, Mnangagwa a rejeté les déclarations de son prédécesseur Robert Mugabe selon lesquelles les élections ne sauraient être libres car organisées par un « gouvernement militaire. »

« Je peux vous assurer que ce pays bénéficie d’un espace démocratique qui n’a jamais existé auparavant », a déclaré M. Mnangagwa.

Contrairement aux élections précédentes qui étaient émaillées de violences et d’intimidations, les électeurs discutent tranquillement de questions politiques dans les files d’attente devant les bureaux de vote.

L’ancien président Robert Mubage, évincé en novembre dernier, a déclaré dimanche lors d’une conférence de presse dans sa résidence de Harare, que M. Mnangagwa était à la tête d’une junte militaire qui ne permettrait jamais la tenue « d’élections libres et équitables. »

Déclarant qu’il ne voterait jamais pour son ancien parti, la ZANU PF, il a exhorté les Zimbabwéens à profiter de ces joutes pour débarrasser le pays du pouvoir militaire.

Lui répondant, Mnangagwa a déclaré aux journalistes que, comme tous les autres Zimbabwéens, Mugabe a « le droit d’exprimer ses opinions qu’elles soient négatives ou positives.»

Même s’il y a 23 candidats sur la ligne de départ, la présidentielle se joue entre Emmerson Mnangagwa, candidat de la ZANU-PF, et le leader de l’opposition, Nelson Chamisa.

Un second tour aura lieu le 8 septembre si aucun des candidats ne parvient à s’imposer.

Elections générales zimbabwéennes: les citoyens aux urnes tôt le matin

Les Zimbabwéens se sont rendus tôt aux urnes lundi matin pour choisir leur prochain président ainsi que les membres du parlement et les conseillers locaux, a constaté APA sur place.Dans la capitale, Harare, des files d’attente ont commencé à se former devant les bureaux de vote dès 5 heures du matin (local) alors que le début du scrutin était prévu à 7 heures du matin.

Ces élections générales sont les premières qui se tiennent après le renversement de Robert Mugabe sans effusion de sang en novembre 2017.

Quelque 6,4 millions de Zimbabwéens sont inscrits sur les listes électorales et ont à choisir leur futur président entre 23 candidats dont l’actuel chef de l’Etat, Emmerson Mnangagwa de la ZANU PF.  Ce dernier et le jeune Nelson Chamisa, le porte-flambeau du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) sont les favoris.

Mugabe a annoncé dimanche son soutien au candidat de l’opposition Chamisa, en déclarant aux journalistes qu’il ne voterait pas pour les personnes qui l’ont « évincé », faisant apparemment allusion à Mnangagwa.

Quelque 1.500 candidats provenant d’une vingtaine de partis politiques et des indépendants sont également en lice pour se partager 210 sièges à l’Assemblée nationale.

Les bureaux de vote doivent fermer à 19 heures pour permettre au dépouillement de commencer.