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Theresa May: les principales réactions à sa démission

Voici les principales réactions internationales à la démission de la Première ministre britannique Theresa May, usée par l'interminable casse-tête du…

Voici les principales réactions internationales à la démission de la Première ministre britannique Theresa May, usée par l’interminable casse-tête du Brexit qu’elle n’a pas su mettre en œuvre.

– « Rien » ne change pour les 27 (Commission) –

« Nous respecterons le nouveau Premier ministre (britannique) mais rien ne changera sur la position adoptée par le Conseil européen pour l’accord de sortie » du Royaume-Uni de l’UE, selon la Commission européenne.

– Trump « désolé pour Theresa » –

« Je me sens désolé pour Theresa. Je l’apprécie énormément », a déclaré le président américain. « Elle a travaillé très dur, elle est très solide », a ajouté M. Trump, qui pourtant ces derniers mois ne s’est pas privé de critiquer la façon dont Mme May a géré l’épineux dossier du Brexit.

– Besoin de « clarification rapide » sur le Brexit (Macron) –

Le président français Emmanuel Macron a salué le « travail courageux » de Mme May et il a appelé à « une clarification rapide » sur le Brexit.

M. Macron a jugé que la démission de la Première ministre britannique « doit aussi rappeler, dans un moment de choix important, que les votes de rejet sans projet alternatif conduisent à une impasse », faisant allusion aux élections européennes et au Brexit.

– Merkel promet d’oeuvrer à un « Brexit ordonné » –

La chancelière allemande Angela Merkel a promis d’oeuvrer à un « Brexit ordonné » après la démission de Theresa May.

« Le gouvernement fédéral va continuer de tout faire pour une bonne relation de partenariat avec la Grande-Bretagne, une sortie ordonnée » de l’UE et éviter un Brexit sans accord, a-t-elle dit dans une courte vidéo diffusée sur Twitter par son porte-parole.

– Dublin craint une phase « très dangereuse » pour l’Irlande –

Ce départ « signifie que nous entrons maintenant dans une nouvelle phase en ce qui concerne le Brexit, une phase qui pourrait être très dangereuse pour l’Irlande », a estimé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

« Au cours des deux prochains mois, nous pourrions assister à l’élection d’un Premier ministre (britannique) eurosceptique qui souhaite rejeter l’accord de retrait (de l’UE) et opter pour un no deal (divorce sans accord, ndlr) », a-t-il ajouté.

– Pas de « renégociation » du Brexit, avertissent les Pays-Bas –

« L’accord de retrait n’est pas ouvert à la renégociation », a averti le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. L’incertitude sur le Brexit « a augmenté plutôt que baissé », a-t-il ajouté, soulignant que les Pays-Bas étaient prêts à toute éventualité, « y compris un scénario de sortie sans accord ».

– Un Brexit dur « quasi impossible » à stopper (Madrid) –

Il est « quasi impossible » d’arrêter un Brexit dur après la démission de Theresa May, a estimé le gouvernement espagnol.

« Le gouvernement britannique, le parlement britannique sont les uniques responsables d’une sortie sans accord et de ses conséquences », a commenté une porte-parole gouvernementale.

– Des relations « très compliquées » (Moscou) –

Le Kremlin a qualifié le mandat de Theresa May de « période très compliquée » pour les relations entre le Royaume-Uni et la Russie, disant « suivre avec attention » la situation après l’annonce de sa démission.

« Malheureusement, je ne peux pas me souvenir d’un quelconque apport au développement des relations bilatérales entre la Russie et la Grande Bretagne. C’est plutôt l’inverse », a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

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