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Thomas Sankara et Fespaco monopolisent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent essentiellement leur Une au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de…

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent essentiellement leur Une au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont la clôture du cinquantenaire a eu lieu samedi dernier avec le sacre du Rwandais Joël Karekezi, sans oublier l’inauguration, le même jour, du mémorial dédié à l’ancien président du Burkina Faso (1983-1987), le capitaine Thomas Sankara.«Mémorial Thomas Sankara: la statue géante du père de la Révolution dévoilée», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que l’inauguration du monument a eu lieu, samedi dernier, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre son éditorial à cette actualité, sous le titre : «Sankara l’immortel».

Le journal renseigne que la statue du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortune du 15 octobre 1987 a été inaugurée, le samedi 2 mars 2019 sur le site de l’ex-siège du Conseil de l’Entente à Ouagadougou, où ils ont été abattus 32 ans plus tôt.

«En pleine célébration du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), cet hommage au père de la Révolution burkinabè magnifie la dimension culturelle d’un homme enraciné et visionnaire dont le passage, bien que «météorique», à la tête de l’Etat, aura marqué à jamais son temps », commente l’éditorialiste.

A son tour, Le Pays, quotidien privé, parle d’«une statue qui fait polémique».

Dans la même veine, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso) affiche en première page : «Statue au Conseil de l’entente : Ils ont encore +tué+ Thomas Sankara !».

Dans son éditorial, Le Quotidien fait remarquer que pour la statue de Thomas Sankara c’est «le même résultat comme l’exécution des marchés publics».

Le même journal privé, sur une autre actualité, mentionne à sa une : «26e édition du FESPACO : Le Rwandais Joël Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga».

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «FESPACO 2019 : le graal de Joël Karekezi», là où Aujourd’hui au Faso écrit : «Triomphe de +The Mercy of the jungle+ du Rwandais Joël Karekezi».

Le journal cité en second lieu (Aujourd’hui au Faso), dans son éditorial, adresse ses félicitations aux organisateurs du cinquantenaire du FESPACO.

«N’en déplaise aux Cassandres, ce 26e FESPACO a été un grand succès : organisation, sécurité, festif, ambiance, affluence des +Blancs+ et tous les autres invités, c’était +nickel+. Chapeau bas au gouvernement», souligne d’emblée, l’auteur de l’écrit.

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