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Trump temporise sur les investissements chinois aux Etats-Unis

Le président américain, Donald Trump, a annoncé mercredi sa volonté d'exercer une surveillance plus stricte sur les investissements étrangers "prédateurs",…

Le président américain, Donald Trump, a annoncé mercredi sa volonté d’exercer une surveillance plus stricte sur les investissements étrangers « prédateurs », mais n’a pris aucune mesure spécifique visant la Chine.

Plusieurs médias américains avaient évoqué ces derniers jours de possibles mesures visant à interdire à des compagnies à capitaux chinois d’investir dans des entreprises américaines dans les secteurs tels que l’automobile électrique, la robotique ou l’espace.

Ces informations faisaient craindre un nouveau pic de tensions au moment où Washington et Pékin sont engagés dans un bras de fer commercial à l’issue incertaine.

Dans un communiqué, Donald Trump a souligné sa volonté de soutenir un projet de loi au Congrès qui offre des outils complémentaires pour combattre les investissements « prédateurs » qui « menacent le leadership technologique » des Etats-Unis.

Ce projet de loi lié au CFIUS (Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis) a été adopté par 400 voix contre 2 à la Chambre des représentants, s’est pour sa part félicité le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.

Avec ce projet de loi baptisé « FIRRMA », « nous avons les moyens nécessaires pour protéger les technologies importantes. Notre objectif n’est pas de singulariser la Chine (…) mais d’avoir les outils nécessaires pour protéger nos investissements », a-t-il déclaré.

La président Trump a toutefois précisé que si le Congrès échouait à voter cette loi « qui protège mieux les fleurons de la technologie américaine », il donnerait l’ordre à son administration de déployer de nouveaux outils pour y parvenir.

« Si FIRRMA n’est pas adopté rapidement, on utilisera l’autorité de l’exécutif pour parvenir aux mêmes buts », a aussi prévenu Steven Mnuchin.

Le secrétaire au Trésor s’est défendu du fait que l’administration puisse être qualifiée de « faible par rapport à la Chine ».

« La réponse est non », a-t-il martelé, ajoutant que le projet de renforcement de la loi sur les investissements étrangers ne visait pas spécifiquement la Chine.

« Le président trouve que nous devons protéger la technologie quels que soient les partenaires avec qui nous traitons », a ajouté le ministre des finances de Donald Trump.

Après avoir infligé des droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars d’importations chinoises, Washington a menacé de porter à un total de 450 milliards de dollars la valeur des produits chinois qui seraient taxés à leur entrée aux Etats-Unis.

Pékin y a répliqué en annonçant des droits de douane « identiques » et a crié au « chantage » de la part des Etats-Unis.

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